Suivi saules arctiques - Complement de Roll Grenier

[Poulette Louis]

Bonjour à tous,

 

C’est avec plaisir que je vous transmets un complément d’information transmis par Monsieur Roll Grenier, le fondateur du jardin, avec sa permission.

 

Louis

 

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Je précise pour les saules arctiques qu'ils avaient été plantés en massif pour faire d'abord une barrière filtrante entre les potagers et l'étang en captant les résidus de fertilisation non utilisés par les cultures de légumes. Comme ils poussent vite, ils pompent beaucoup d'azote.  Aussi que ces saules supportent très bien les sols lourds et très humides voire inondés et qu'ils peuvent être taillés courts. On les rabattait chaque fin d'hiver à environ 15-20 cm du sol. Ca les maintient courts et très touffus -> ce qui donne aussi une couverture complète du sol où plus rien de pousse -> donc pas d'entretien à faire de ce massif durant l'été. 

Et effectivement, en les gardant courts (environ 1-1,25 m de hauteur), ils ne cachent pas la vue sur les arbres plantés autour de l'étang.  

J'ajoute également une autre info par rapport à ce qui existait à l'époque. J'avais planté à côté des saules arctiques un massif de livèches. Celles-ci se plaisent bien dans les sols humides car ce sont des plantes de marais. Elles poussaient jusqu'à presque 2 m de haut quand elles étaient en fleurs. C'était impressionnant. Et ça faisait de la livèche à récolter pour le communautaire. Et ... une importante source de nectar pour une foule d'insectes auxiliaires. 

Il y avait aussi tout en bordure de l'étang (à droite du quai en bois, côté rive-sud) un massif d'asclépiades incarnates pour les chenilles des papillons monarque. On avait des plants à fleurs rose foncé et des plants à fleurs blanches. Les floraisons sont très belles et vous avez le spectacle des papillons monarque en plus. 

Il y avait aussi un petit massif de cerisiers des sables arbustifs (Prunus pumila x besseyi). Ils étaient magnifiques en fleurs tôt au printemps et donnaient de très bonnes cerises noires au milieu de l'été. Ils ne dépassaient pas 1,5 m de hauteur et poussaient un peu comme les saules arctiques : feuillage vert-argenté, étroit et même port buissonnant. 

Est-ce qu'ils existent encore ? C'est une espèce non hybride de cerisier très peu commune et difficile à trouver. J'avais acheté des noyaux dans un catalogue semencier et je les avais semés. Ils sont très rustiques et supportent les sols drainants et secs. 

Mes amitiés aux jardiniers du Tourne-Sol.

Roll