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Renaud Mary

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May 24, 2013, 5:58:25 PM5/24/13
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Numéro 5

Mai 2013

 
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Edito de Vincent Hohler

Président de la  F.F.C.K

 

 

xjourdain.pngLes plénières du 8 décembre ont été l’occasion de désigner les  présidents des commissions nationales. Le slalom a vu une équipe renouvelée, autour de Xavier Jourdain, prendre en main l’animation sportive nationale de cette discipline olympique. Les missions confiées à la commission ont pour objectif de fidéliser le plus grand nombre de pagayeurs grâce à des animations riches et variées pour tout type de public,  tout en organisant une confrontation pour les meilleurs athlètes, nécessaire à l’émergence de l’élite.

Le rôle qui échoit  aux commissions nationales d’activité est d’importance puisqu’il est un des leviers essentiels de la mise en œuvre du projet fédéral et du développement de nos disciplines sur l’ensemble du territoire.   

Le changement de saisonnalité doit être l’opportunité de proposer des animations sur une durée plus importante, et surtout d’inciter à une pratique plus régulière pendant la période estivale. En ce sens, de nouveaux schémas d’animation sont certainement à penser, à identifier, en cette période d’adaptation des règlements sportifs.

Du 6 au 14 juillet, se dérouleront successivement le Challenge National Jeunes et le Championnat de France de Slalom à l’Argentière la Bessée. Comme je l’ai évoqué lors de l’assemblée générale, nous profiterons de cette occasion pour une rencontre avec les représentants de tous les clubs présents et les membres de la commission nationale. Cette rencontre doit permettre une réflexion élargie, et de mieux partager les grands axes de la politique fédérale en mettant le club au centre de nos préoccupations. Elle vient aussi se substituer aux traditionnelles plénières.

Du 31 juillet au 4 août, Bourg Saint Maurice accueillera les championnats d’Europe juniors et moins de 23 ans. Une occasion pour tous de venir soutenir nos jeunes athlètes sur ce bassin mythique, et de saluer l’investissement de tous ceux qui permettent l’accueil de manifestations internationales en France.

Je remercie toutes celles et tous ceux qui s’investissent au quotidien, et à tous les niveaux de notre fédération, pour que le slalom continue à attirer de nouveaux adeptes et à porter haut les couleurs du sport français.

 

 

Retour sur la N3 de

Châteauneuf-Sur-Cher

 

chat1.jpgDepuis 2012, Dame Nature n’est pas conciliante avec notre discipline de plein air.

 

D’abord sécheresse, ensuite crues, notre animation nationale dans son ensemble est en constante adaptation.

 

Dérogations, changement de sites, fusions d’inter-régions sont des décisions où nos clubs, nos athlètes, nos organisateurs et nos dirigeants doivent subir bien souvent aux derniers moments.

 

En acceptant cette fusion des inter régions Sud et Ouest, Chateauneuf-sur-Cher a pris des risques. Passer de 160 à 300 bateaux cinq jours avant le début des épreuves nécessite une remise en cause totale de l’organisation mise en  place.

 

Même si cette décision, qui n’a pas été sans conséquences pour nos clubs (distance et temps de trajets importants), il va de soi que le Comité d’organisation local, en partenariat avec le Comité régional Auvergne, co-organisateur, ont assuré un événement de qualité.

 

Un camping plein à craquer, une météo certes pas au rendez-vous mais une buvette pour réchauffer les esprits, un bassin rapide et exigeant, des parcours nécessitant agilité et force athlétique, un live résultat disponible à toutes celles et ceux désireux de suivre l’événement et une convivialité qui sans nulle doute forge l’identité du village hôte ont été les moments forts de ce rassemblement.

 

Bref vous l’aurez compris, un week-end qui malgré tout s’est bien déroulé,  sans une minute de retard et qui, de surcroît, a permis à deux inter régions de se rencontrer.

 

Renaud Mary

(crédit photo : © Yoann Turowsky)

 

 

Les courses à venir

 

 

Les derniers résultats

 

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Clisson – Vincent Hohler au Sélectif régional - Table Ronde des Présidents

Une visite appréciée de tous !

 

Vincent Hohler, président de la FFCK a profité de sa venue à Nantes pour se rendre à Clisson où se déroulait un double sélectif régional, au Moulin de Plessard sur la Sèvre Nantaise, les 20 et 21 avril.

 

Il est arrivé au moment où des bidouilles et patrouilles hétéroclites évoluaient sur la Sèvre Nantaise. « Composées de kayaks ou canoës, mixtes, benjamins ou vétérans, de clubs différents… on peut tout imaginer » résume Denis Guilmard, instigateur de cette épreuve ludique qui a remporté un franc succès « sans compliquer le travail des bénévoles ».

 

Puis, à l’occasion d’une table ronde réunissant les présidents de clubs de Loire-Atlantique, Vincent Hohler a défendu les avantages de la saisonnalité et entendu la question d’Hervé Busson, entraîneur de la section sportive régionale de Sablé-sur-Sarthe, qui entraîne « des élèves participant aux épreuves UNSS sans être comptabilisés dans les effectifs des clubs ». José Ordonneau, président de la commission régionale l’a interrogé sur « l’intégration des minimes dès le mois de septembre leur permettant de comptabiliser des points pour leur entrée en cadet ». Vincent Hohler a enfin évoqué la baisse des effectifs et la pérennisation de l’accueil des féminines ainsi que les moyens à mettre en œuvre pour retrouver des adhérents « Je suis prêt à rencontrer les municipalités pour appuyer les demandes de modernisation de locaux… il faut savoir se valoriser ! » a-t-il conclu.

 

Sa visite s’est terminée par la remise des récompenses du sélectif régional.

 

 

21012035_067.jpgRencontre avec Tony Estanguet, triple médaillé olympique.

 

Ouvrir le slalom à d’autres publics et utiliser les médias pour faire connaître notre sport

 

Tony, quel regard portes-tu sur le slalom Français ?

« Mon sentiment aujourd’hui c’est qu’il faut réussir à redonner du lien avec l’échelon international et faire en sorte que les locomotives françaises puissent contribuer au rayonnement de l’activité en France. Sur la fin de ma carrière, j’ai eu l’impression que le canoë-kayak en France n’était pas du tout sensible à cet engouement qu’il y avait autour de la spirale internationale. Donc, pour moi, il y a un gros travail à faire pour ouvrir le slalom à d’autres publics. Il y a quand même un espace médiatique qui n’est pas négligeable et qui, jusqu’à présent, n’a jamais été utilisé en France. C’est un peu dommage de voir que sur des événements comme les piges et comme sur des N1 on ne bénéficie pas du tout des retombées médiatiques qu’il peut y avoir sur d’autres sports. Ça veut dire que la fédération ne perçoit pas les enjeux et n’est peut-être pas assez opportuniste par rapport à ça.

 

On vit un peu en vase clos et les gros efforts sont de s’ouvrir à d’autres publics. On est une activité, même si c’est critiquable, qui est bien structurée. Notre marge de progression est sur le fait de le faire savoir, sur le fait d’être plus ouverts aux non-spécialistes. Ça me fend le cœur de voir qu’il y a de supers outils, des athlètes, des super bénévoles, des moyens développés et, après une semaine de compétition de haut niveau, aucune retombée pour le territoire, pour l’activité. Dans les tribunes, il n’y a personne. L’info n’est pas accessible. Si on n’est pas spécialiste, on ne comprend rien. Il faut mener cette réflexion pour que les règles de notre sport soient comprises et que les gens s’y intéressent davantage. On ne peut pas continuer à organiser sans avoir le souci des retombées. On va s’essouffler. C’est dommage. Je suis convaincu qu’il y a un vrai potentiel

 

Si on veut grandir, si on veut continuer, c’est en s’ouvrant aux gens qui ne comprennent pas notre activité. Bien sûr, c’est les piges, il y a des tensions chez les athlètes, il ne faut pas les perturber ni les déconcentrer . L’an dernier, il y avait 70 journalistes, il y avait du monde au bord du bassin. C’était les sélections pour les jeux. Cette année, il n’y a eu aucun effort de communication, aucun effort d’ouverture. On reste entre nous. On a le potentiel pour organiser de vraies courses nationales avec un minimum de retombées. Il faut qu’on arrête d’organiser des courses pour nous. Même les athlètes s’y retrouveront. Pour moi le plus gros travail est là. »

 

 

Quelles seront tes actions si tu es élu au CIO ? Que souhaites-tu mettre en avant ?    

 

 

« Quand tu es membre du CIO tu parles de tous les sports, de tous les pays. On n’a pas le droit de défendre son sport. Si je suis élu au CIO, je ne pourrai pas prendre la parole pour le kayak. Alors, c’est le moyen de montrer une ouverture. J’ai fait campagne sur les thèmes qui concernent tous les athlètes : reconversion, suivi de carrière, études, double projet… C’est plus sur ces notions là.

 

Mon idée c’est d’essayer d’équilibrer les rapports de force, même si c’est très compliqué. Il y a de grands sports et des petits sports. Voir comment on peut équilibrer ça, faire en sorte qu’en slalom nous puissions grossir un petit peu. Toutes les activités doivent se remettre en question pour s’ouvrir dans de bonnes conditions. Je trouve cela sain de montrer que tous les sports doivent faire l’effort de continuer à se développer, à s’ouvrir. »

 

 

 

Comment se passe la rupture entre ta vie de sportif de haut niveau et l’arrêt de la compétition ?                                      

 

 

« J’ai déjà eu une belle histoire d’athlète, une belle carrière. Je ne suis pas parti avec frustration ni manque. J’ai bien rempli ma vie en termes d’émotions, et maintenant je vis plutôt avec l’excitation d’être capable de rebondir dans un autre domaine. J’avais peur de la redite et de la routine. Ce n’est pas évident à vivre. J’ai mis de l’énergie dans ma reconversion. Mon équilibre est complètement perturbé. D’une vie où j’avais du temps pour moi, je suis passé d’une vie à 100 à l’heure. C’est fatiguant, c’est différent. Je suis dans le speed. Plus qu’avant !

Quand on est athlète, on est dans un cocon, on se construit, on a son rythme, de semaine en semaine, avec des entraînements, des courses… J’avais du temps pour moi. Aujourd’hui, j’ai des appels tous les jours, des sollicitations à droite à gauche. Je ne sais pas où je vais être la semaine prochaine. C’est assez contraignant et plus difficile qu’avant pour la vie de famille.

Le fait de venir sur les Piges, ça me plaît, mais ça ne me manque pas. J’ai l’impression d’être passé à autre chose. Je continue à naviguer, assez souvent. Je passe de moins en moins de portes, ce matin je n’ai pas dû en passer (sourires). La compétition ne me manque pas, je suis parti au bon moment, dans de bonnes conditions. Je suis en paix avec mon parcours, je ne suis pas du tout aigri par quoi que ce soit.

Je suis content de retrouver le milieu quand je le retrouve et je suis content de passer à autre chose. »

 

 

Les brèves

 

  • Tony Estanguet va devenir membre du C.I.O. « Félicitations de la part de tous les membres de la C.N.A.S ».
  • Le Comité d’Organisation France Masters 2013 recherche des juges de portes le 05 et 06 octobre prochains. S’inscrire auprès du R1. (lafa...@orange.fr)

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