Economie africaine en bref
Lundi 02 septembre 2019
Le Nigeria a perdu frauduleusement 22 millions de barils de pétrole entre janvier et juin 2019, a révélé la Compagnie nigériane de production de pétrole et de gaz (NNPC), dans un rapport publié récemment. Ce qui revient à plus de 120.000 barils par jour, soit 6% de la production nigériane.
Le Nigeria produit 2 millions de barils par jour. Ce qui lui rapporte 90% de ses entrées en devises étrangères. Ces 22 millions de barils volés pourraient doubler d'ici à la fin de l'année si rien n'est fait, a-t-on précisé. On enregistre chaque année environ six à onze milliards d'euros de pétrole volé.
Pour plus d’information voir Nigéria: 22 millions de barils de pétrole volés en six mois
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Le Sénégal opte pour des bus rapides sur des voies réservées (Bus Rapid Transit - BRT) pour décongestionner la circulation routière et optimiser la mobilité urbaine. Fort de 23 stations dont 3 pôles d’échanges à Guédiawaye, Grand Médine et Petersen, ce projet s’appuiera sur 144 bus articulés pouvant contenir 150 passagers chacun. Ils traverseront 14 communes le long d’un tracé de 18,3 kilomètres et fonctionneront en principe sept jours sur sept de 06 heures à 22 heures.
Le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), désigné par l’Etat comme le maître d’ouvrage du projet, a indiqué que ce projet va permettre de relier la préfecture de Guédiawaye (banlieue) à la gare routière de Petersen au centre-ville de Dakar. Selon les études réalisées, ce système est capable de transporter jusqu’à trois cent mille (300.000) passagers par jour avec un temps de parcours réduit de moitié. A la réception de l’ouvrage prévue en 2022, à en croire les responsables du Cetud « la proportion de population régionale pouvant accéder au centre-ville en moins de 60 minutes augmentera de 12%, passant de 57% à 69% ».
Pour plus d’information voir Sénégal- Les promesses des Bus Rapid Transit - AfricArgus®
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Après le maïs et le soja, la Ghana Commodity Exchange (GCX) va coter le riz paddy et le riz usiné d’ici la fin de l’année avec l’objectif de lever certaines contraintes de la filière riz mais aussi de structurer la filière.
Le GCX a signé un accord tripartite avec avec l’Organe interprofessionnel du riz du Ghana (Ghana Rice Inter-professional Body /GRIB) et la Fondation John A. Kufuor, pour améliorer et faciliter l’accès aux données du marché pour les producteurs de riz mais aussi développer la collaboration avec tous les acteurs de la chaîne de valeur du riz sur des thématiques comme l’entreposage, la gestion des pertes post-récolte, la certification et la standardisation du riz, le contrôle qualité ou l’accès aux financements. La GCX favorise l’accès au financement sous forme de crédit auprès des institutions financiers via notamment le système de récépissés d’entrepôt et offre également un stockage sécurisé (Lire notre interview Tucci Ivowi, Ghana Commodity Exchange : "Beaucoup reste à faire en matière de sensibilisation"). Le Ghana produit environ 450 000 tonnes de riz par an et en importe pour environ un million de tonnes.
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Pour plus d’information voir https://www.commodafrica.com/02-09-2019-le-riz-au-menu-du-ghana-commodity-exchange
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