Groups keyboard shortcuts have been updated
Dismiss
See shortcuts

Effets de bords, induits par un formalisme.

12 views
Skip to first unread message

Lavau

unread,
Sep 21, 2009, 6:20:50 AM9/21/09
to Epistemologie et pertinence scientifiques
Concernant les trois principaux scandales de l'enseignement des
sciences dures que je connaisse personnellement, à chaque fois on
remarque une bavure provenant du formalisme employé, qui était mal
choisi, et induisait à des extrapolations injustifiables.
Injustifiables, mais toujours enseignées à ce jour.

Alors qu'au contraire, on constate qu'un formalisme bien fait, se
révèle plus savant que ses inventeurs, induit des découvertes
imprévues.

1. Les hauts polymères toujours dessinés déroulés dans tous les
manuels de chimie macromoléculaire.

Ouvrez n'importe quel manuel de chimie macromoléculaire - le mien est
le Champetier - et les deux premiers chapitres sont consacrés à un
modèle, où les macromolécules sont présentées comme des spaguettis
légèrement contordus, mais irrémédiablement déroulés. Puis tout le
reste de l'ouvrage est consacré aux propriétés macroscopiques des
hauts polymères, dont aucune ne peut être prédite à partir du modèle
du premier ou des deux premiers chapitres, tant ce modèle est faux et
inutilisable.

Pourquoi déroulés, alors que c'est contradictoire avec toutes les
données thermodynamiques disponibles ?
Parce qu'on écrit un polymère à la machine à écrire : -CH_2-CH_2-CH_2-
CH_2-CH_2-CH_2-CH_2-CH_2-CH_2....
et que la machine à écrire écrit une ligne droite, déroulée par
construction.
C'était la machine à écrire, qui fournissait subrepticement le
formalisme, sans que ni les chercheurs ni les enseignants ne
s'aperçoivent de rien.

Deux dissidents ont proposé autre chose, des micelles (et ils firent
bien).

Joseph Davidovits avait constaté durant ses travaux de thèse que la
thermodynamique des oligomères d'uréthane impliquait un premier
repliement vers 10 ou 12 monomères, et ainsi de suite. Puis pendant
une dizaine d'années, il a publié des articles où il dessinait les
micelles sous forme de raquettes planes, semblables aux "pattes
d'ours", raquettes sommaires autrefois utilisées par les chasseurs
alpins. Planes, pourquoi planes ? Parce qu'il les dessinait sur
papier, et que la feuille de papier lui dictait subrepticement la
planéité, que rien de chimique ou thermodynamique ne justifie.

A l'opposé de la surgéométrisation des micelles macromoléculaires de
Davidovits, Paul John Flory, Nobel 1976, a proposé une
désorganisation, purement statistique, dont au moins les débuts
violent la thermodynamique, en négligeant la précision thermodynamique
du premier repliement, qui guide ensuite la suite de la
polymérisation. Le modèle de la pelote statistique avait d'abord été
utilisé pour les élastomères. Mais là encore, aucun lien avec le
processus de synthèse, et les contraintes thermodynamiques qui pèsent
dessus.
A ma connaissance, la synthèse entre ces deux modèles micellaires, qui
corrigerait l'extrémisme de chacun, n'a encore jamais été faite.


Le scandale du "quand même un petit peu corpusculaire" qui grève
l'enseignement de la quantique depuis 82 ans.
On va éviter les redites, voici les liens :
http://deonto-ethics.org/mediawiki/index.php?title=Microphysique_:_ondulatoire_ou_poltergeist_%3F
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Quantique_pour_les_nuls.html

Le premier formalisme coupable, est celui de la géométrie de l'espace
R3 apprise en classe. Louis de Broglie n'a jamais été capable de
remettre cela en cause, alors même que ses deux inventions, soit la
fréquence intrinsèque f = mc²/h et le théorème de l'harmonie des
phases, sonnaient le glas du "point géométrique", de la topologie fine
de R ou de R3 et de la localité et de la séparabilité. Broglie n'a
rien vu de ces conséquences, car il croyait toujours à cette géométrie
ancestrale, aux coordonnées, aux positions, et aux corpuscules, sans
jamais percevoir que ces notions sont irrémédiablement macroscopiques,
inextensibles au monde quantique.


Le scandale du "produit vectoriel", "Il paraît que ça sert en
physique"...
Liens :
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Mystification_.htm
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Syntaxe0.htm et la suite.

Le coupable est la confusion entre vecteur et liste de trois nombres,
entre composantes et coordonnées.
Les conséquences dommageables sont incalculables, et cela fait 166 ans
que ça dure en dimension 3, 203 ans que cela dure en dimension 2 (en
comptant les dates à partir de la représentation géométrique des
complexes par Argand, 1806).


Inversement, un formalisme bien fait est d'une fécondité inattendue.
L'exemple type est la reformalisation quadratique des équations de la
Relativité restreinte de 1905, réécrites vers 1908 dans les concepts
géométriques de Minkowski :
E2 = m2c4 + p2c2 .
Ce formalisme autorise explicitement les masses négatives, et les
fréquences négatives, à rebrousse-temps-macroscopique.
Lien :
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/GEOMETRIE_infond.htm


Je vous invite à présenter et travailler les exemples que vous
connaissez, pour enrichir le débat.

Lavau

unread,
Sep 25, 2009, 4:36:23 AM9/25/09
to Epistemologie et pertinence scientifiques


On 21 sep, 12:20, Lavau <ad...@caton-censeur.org> wrote:
> Concernant les trois principaux scandales de l'enseignement des
> sciences dures que je connaisse personnellement, à chaque fois on
> remarque une bavure provenant du formalisme employé, qui était mal
> choisi, et induisait à des extrapolations injustifiables.
> Injustifiables, mais toujours enseignées à ce jour.
>
> Alors qu'au contraire, on constate qu'un formalisme bien fait, se
> révèle plus savant que ses inventeurs, induit des découvertes
> imprévues.
>
> 1. Les hauts polymères toujours dessinés déroulés dans tous les
> manuels de chimie macromoléculaire.

Les prérequis : liaisons chimiques, liaisons covalentes, liaisons
ioniques, liaisons hydrogène, liaisons de Van der Waals. Liaisons
pôlaires.

Dans une macromolécule de polyoléfine, telles les polyéthylènes et les
polypropylènes, les liaisons entre les carbones, et entre les carbones
et les hydrogènes, sont covalentes : mise en commun d'un doublet
électronique, dont les spins sont opposés et les moments magnétiques
sont antiparallèles.
- CH_2 - CH_2 - CH_2 - CH_2 - CH_2 - CH_2 - ...
Il n'y a plus d'autres liaisons fortes possibles entre chaînes, ou
d'autres tronçons de la même chaîne. La pelote s'enroule pourtant au
cours de la synthèse en solution : c'est thermodynamiquement plus
stable enroulé, par les liaisons de Van der Waals, les plus faibles,
juste dues à la déformabilité élastique de chaque nuage électronique.
Cette micelle ainsi formée, restera toujours micelle au long de la vie
du produit : chauffé, fondu, solidifié, étiré, filé, etc. C'est comme
si tu voulais faire passer une marée de pelotes de laine à travers le
musoir du port de Marseille : les pelotes vont rester pelotes, juste
glisser les unes sur les autres, et se déformer légèrement. (C'est ça
qui n'est pas enseigné. Cette défaillance de la rumeur-scientifique-
transmise-de-bouche-à-oreille à se mettre à jour est un des gros
scandales en sciences dures, que je connaisse personnellement).

Donc le PE glisse facilement, ne se lie et ne se colle à rien, sauf à
température très proche de la décomposition, quand des liaisons
covalentes peuvent s'ouvrir.

Du coup, il faut un poids moléculaire très élevé pour arriver à faire
quelque chose en PE : au moins 400 ou 500 Ångströms de grand axe de
micelle. Alors que 80 à 110 Ångströms de grand axe suffisent pour
filer du polyamide : les chaînes sont tenues colatéralement entre
elles par des liaisons hydrogène. On peut calculer la résistance en
traction du polyamide à partir du poids moléculaire, donc des rayons
de courbure et de contact des micelles entre elles.

Le chlorure de sodium (Na+ Cl-) ne tient que par des liaisons purement
électrostatiques. Mais il existe un solvant redoutable pour cette
roche : l'eau, liquide très pôlaire, qui sépare facilement les cations
des anions.

La liaison Si - O dans un quartz est intermédiaire entre purement
ionique et purement covalente, et on trouve la proportion évaluée dans
les livres.

Dans l'aluminium, la liaison est métallique, assurée par un collectif
d'électrons de valence, très libres dans le réseau de cations.
Dans le silicium, la liaison est considérée comme mixte, surtout
covalente, mais un peu métallique quand même. De moins en moins
covalente à mesure qu'on s'enfonce dans la table de Mendéleïev, dans
la même colonne IV : germanium, étain, plomb...


Voilà le minimum de connaissances requis, côté chimie.
> On va éviter les redites, voici les liens :http://deonto-ethics.org/mediawiki/index.php?title=Microphysique_:_on...http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Quantique_pour_les_nuls.html
>
> Le premier formalisme coupable, est celui de la géométrie de l'espace
> R3 apprise en classe. Louis de Broglie n'a jamais été capable de
> remettre cela en cause, alors même que ses deux inventions, soit la
> fréquence intrinsèque f = mc²/h et le théorème de l'harmonie des
> phases, sonnaient le glas du "point géométrique", de la topologie fine
> de R ou de R3 et de la localité et de la séparabilité. Broglie n'a
> rien vu de ces conséquences, car il croyait toujours à cette géométrie
> ancestrale, aux coordonnées, aux positions, et aux corpuscules, sans
> jamais percevoir que ces notions sont irrémédiablement macroscopiques,
> inextensibles au monde quantique.
>
> Le scandale du "produit vectoriel", "Il paraît que ça sert en
> physique"...
> Liens :http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Mystification_.htmhttp://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Syntaxe0.htmet la suite.
Reply all
Reply to author
Forward
0 new messages