Remy de Gourmont maîtrisait l'italien, l'anglais et l'espagnol. De
cette dernière, il a traduit en français "La Gloire de don Ramire" en
1910, mais s'occupa-t-il lui-même de traduire du français à l'espagnol
ses articles pour "La Nacion" dont la plupart avaient paru quelques
jours plus tôt dans des périodiques français ? Le nombre conséquent de
collaborations déjà recensées dans le quotidien argentin laisse
supposer un lourd et long travail. A-t-on retrouvé quelque manuscrit
en espagnol de la main de Gourmont qui pourrait aider à trancher la
question ?
Mikaël Lugan