(Rémy de Gourmont)
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Dimanche matin - le 11 janvier 2008 - , j'ai entendu sur Europe1 le
"Grand Rabbin" s'exprimer sur le carnage de l'armée israélienne à Gaza.
Affligeant !
Chaque phrase était quasiment un mensonge caractérisé, cynique et
hypocrite.
(Bref, le langage sioniste typique que l'on peut entendre depuis déjà de
trop nombreuses décennies !)
Le soi-disant "représentant de tous les Juifs de France" ne serait-il
donc qu'un usurpateur ?
Je me le demande franchement.
Car ce n'est pas un "Juif", non, certainement pas... ce n'est qu'un
sioniste, qui défend non pas une religion - et encore moins un enseignement
spirituel -... mais uniquement et seulement une infâme POLITIQUE DE COLONISATION
FÉROCE !
(Et donc d'extermination systématique des "indigènes" de ces territoires
colonisés qui osent se rebeller !!!...)
Le prétendu "Grand Rabbin" ne ressemble nullement à un représentant "de
tous les Juifs", mais plutôt au représentant d'une criminelle politique qui
pratique allègrement depuis plus de 60 ans, le mensonge, le vol, le meurtre...
et la barbarie !...
Bizarre... j'écoute pourtant souvent "Europe 1"... mais je n'ai pas
encore entendu s'exprimer un seul représentant de l'UNION JUIVE POUR LA PAIX.
Pourquoi ?
Dans un précédent message (Cf. "Sionisme : LA CONTROVERSE"), j'évoquais
cet édifiant témoignage de "La controverse de Valladolid", dans laquelle le
chrétien Las Casas affrontait la position colonialiste, barbare et meurtrière de
l'empire espagnol défendu par l'aristotélicien Sépulvéda ; la même scène se
joue de nos jours, plus cruelle et sanglante encore, mais cette fois,
"Sépulvéda" représente les thuriféraires de l'idéologie sioniste... tandis que le brave
Las Casas, lui, est incarné par ses dignes enfants spirituels de "l'Union
Juive Française pour la Paix" :
LA PRÉFECTURE DE POLICE FRANÇAISE EST-ELLE AU SERVICE DE LA FRANCE (et de
<< l'esprit français des "Lumières" >>)...
OU DE LA CRIMINELLE POLITIQUE SIONISTE ET TERRORISTE D’ISRAËL ?
Deux poids et deux mesures…
Deux demandes d’autorisation à manifester devant l’ambassade d’Israël.
L’une émane du CRIF et de « Migdal » (pour défendre l'idéologie sioniste !).
L’autre, de l’Union juive française pour la paix (pour défendre la
véritable spiritualité juive... c'est à dire "non-sioniste" !)
Deux réponses…
Est-il légitime ou non de s’interroger pour quels motifs les «autorités»
Françaises préfèrent une manifestation aux relents des plus belliqueux ? (*)
<< Depuis le 27 décembre, Gaza est à feu et à sang : plus de 400 morts et
2000 blessés au moment où ces lignes sont écrites. (3 janvier 2009)
Depuis des années, la Préfecture de Police de Paris refuse
systématiquement toute demande de manifester devant – ou même à proximité – de l’ambassade
d’Israël, dès lors que les protestataires ont des critiques à exprimer quant à
la politique israélienne.
Par contre cette même Préfecture vient d’autoriser, à cet endroit, un
rassemblement de soutien à l’agression israélienne.
Ce rassemblement, prévu pour le 4 janvier, est organisé par le CRIF et
Migdal, un organisme extrémiste pro-israélien.
Ce dernier n’hésite pas à utiliser comme service d’ordre la mal nommée
Ligue de défense juive, milice d’extrême droite bien connue des services de
police pour sa violence et son racisme anti-arabe.
A la suite de cette autorisation pour le moins contestable, une autre
organisation de la communauté juive a déposé, à son tour, une demande pour un
rassemblement devant les grilles de l’ambassade : il s’agit de l’Union juive
française pour la paix (UJFP).
Pacifiste, favorable à une solution politique du conflit, cette
association travaille pour une paix juste entre Israéliens et Palestiniens, pour
l’arrêt des violences et pour le « vivre ensemble » entre Juifs et Arabes, au
Proche-Orient comme en France.
Le service d’ordre de l’UJFP a informé les autorités préfectorales de sa
disponibilité à collaborer avec la police nationale et les CRS postées devant
l’ambassade afin d’assurer la sécurité et l’ordre public, soulignant sa
détermination à éviter tout débordement.
La position de la Préfecture est catégorique : oui au CRIF et aux
extrémistes de Migdal, non aux pacifistes de l’UJFP.
Cette décision est inadmissible dans un pays qui se réclame de la
démocratie républicaine et des droits humains.
Les pouvoirs publics en France doivent être au service de leurs
concitoyens et non pas à celui des organisations extrémistes dont la violence raciste
est avérée.
Ils ne doivent pas, non plus, être au service d’autres États, surtout
ceux engagés dans des guerres coloniales sanglantes qui suscitent l’indignation
de l’opinion française et la réprobation de la communauté internationale. >>
(COLLECTIF NATIONAL POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE ENTRE PALESTINIENS ET
ISRAÉLIENS)
(Cf. <A HREF="http://www.lesmanantsduroi.com/articles2/article71575.php">
manifestations israel</A>
(http://www.lesmanantsduroi.com/articles2/article71575.php)
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(*) Quoi d'étonnant à la position "sioniste" de l'actuel gouvernement
français, au vu de cette "vieille" information (du 21 février 2008) :
<< Sarkozy nomme ambassadeur spécial un lobbyiste pro-israélien.
Le socialiste François Zimeray a été nommé par Nicolas Sarkozy «
ambassadeur pour les droits de l'homme », un poste mal défini, mais qui semble lié à
la préparation du sabotage de la Conférence de suivi des Nations unies contre
le racisme et la xénophobie (Durban II). Tel-Aviv et Paris craignent en effet
que cette conférence ne re-qualifie le sionisme de racisme.
Avec Willy de Clercq, François Léotard et Marco Panella, François Zimeray
a créé Medbridge, le lobby israélien au Parlement européen.
Il a également créé le Cercle Léon Blum, le lobby israélien au Parti
socialiste français.
Pour François Zimeray Israël est la patrie des juifs tandis que la
Palestine serait la patrie des Palestiniens ; une position récemment adoptée par le
président Sarkozy qui implique le nettoyage ethnique de la région et un strict
apartheid... >>
(Cf. <A HREF="http://www.voltairenet.org/article155367.html">Sarkozy nomme
ambassadeur spécial un lobbyist...</A> (www.voltairenet.org/article155367.html))
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SI LE HAMAS N'EXISTAIT PAS... (<A HREF="http://www.ujfp.org/">UJFP -
Union Juive Francaise pour la Paix</A> (www.ujfp.org/))
(Extrait)
<< Disons au moins la vérité sur l’enfer qui se déroule sur terre :
La terreur d’état comme on le dit qui se déchaîne du ciel sur la terre de
Gaza n’a rien à voir avec le Hamas.
Elle n’a rien à voir avec la “terreur“. Elle n’a rien à voir avec la
“sécurité“ à long terme de l’Etat Juif ou avec le Hezbollah ou la Syrie ou
l’Iran sauf dans la mesure où elle aggrave les conditions qui ont mené à la crise
actuelle.
Elle n’a rien à voir avec une guerre préventive - un euphémisme cynique
et abusif, utilisé systématiquement pour justifier l’asservissement d’une
nation qui ose clamer sa souveraineté ; qui ose affirmer que ses ressources lui
appartiennent ; qui ne veut pas qu’une base militaire de l’Empire souille le
sol qui lui est cher.
Cette crise n’a rien à voir avec la liberté, la démocratie, la justice ou
la paix. Mahmoud Zahhar ou Khalid Mash’al ou Ismail Haniyeh n’en sont pas
les causes. Hassan Nasrallah ou Mahmoud Ahmadinejad non plus. (...)
Rejetez les clichés et la novlangue inepte qui se déversent des médias
serviles et du corps bénévole et pathétique des serviteurs d’état du monde
Occidental et vous trouverez tout nu, le désir d’hégémonie ; de la domination du
faible et du contrôle des richesses du monde.
Pire encore, vous trouverez que l’égoïsme, la haine et l’indifférence,
le racisme et le fanatisme, l’égotisme et l’hédonisme que nous essayons tant
de cacher sous notre jargon sophistiqué, nos théories et références académiques
raffinées, sont en fait les guides de nos désirs les plus bas et les plus
laids. L’insensibilité avec laquelle nous nous y adonnons est endémique à notre
culture, prospérant comme des mouches sur un cadavre.
Rejetez les symboles et le langage des victimes de nos caprices égoïstes
et dévastateurs et vous entendrez les cris simples, passionnés et sincères des
opprimés ; des laissés-pour-compte de la terre vous suppliant d’arrêter vos
agressions insensibles contre leurs enfants et leurs maisons ; leurs familles
et leurs villages. Vous suppliant de les laisser tranquilles avec leurs
poissons et leur pain, leurs oranges, leurs oliviers et leur thym.
Vous demandant, d’abord poliment puis avec une incrédulité croissante
pourquoi vous ne pouvez les laisser tranquilles sur la terre de leurs ancêtres,
sans exploitation, sans peur de l’expulsion, des enlèvements et des
destructions. Sans permis et barrages routiers, points de contrôle ou de passage. Sans ce
monstrueux mur de béton, les tours de guet, les fils barbelés, les chars, les
prisons, la torture et la mort. Pourquoi la vie sans ces politiques et ces
instruments infernaux est-elle impossible.
La réponse est que c’est parce que Israël ne veut pas autoriser un état
Palestinien viable et souverain à sa frontière.
Elle ne le voulait pas en 1948 quand elle s’est emparée de 24% de terres
en plus de ce qui lui avait été alloué légalement, peut-être injustement, par
la résolution 181 de l’ONU.
Elle n’avait pas l’intention de le faire pendant les massacres et les
complots des années 1950.
Elle n’avait pas l’intention de le permettre quand elle a conquis les
22% restant de la Palestine historique en 1967, et réinterprété à sa guise la
résolution 248 du Conseil de Sécurité de l’ONU malgré le consensus international
unanime qui admettait qu’Israël aurait droit à une reconnaissance
internationale totale et à des frontières sûres et reconnues si elle se retirait des
territoires qu’elle venait d’occuper.
Elle n’avait pas l’intention de reconnaître les droits du peuple
Palestinien aux Nations Unies en 1974, quand - seule avec les Etats-Unis - elle a
voté contre la solution de deux états.
Elle n’avait pas l’intention d’accepter une solution de paix globale
quand l’Egypte qui y était prête reçu à la place, et accepta docilement, une paix
séparée excluant les droits des Palestiniens et des autres peuples de la
région.
Elle n’avait pas l’intention de travailler pour une solution juste à
deux états en 1978 ou 1982 quand elle envahit, bombarda, pulvérisa et rasa
Beyrouth pour pouvoir annexer la Cisjordanie sans problème.
Elle n’avait pas l’intention de garantir un état Palestinien en 1987
quand la première Intifada se répandit à travers la Palestine occupée, dans la
Diaspora et dans l’esprit de tous les dépossédés du monde, ou quand Israël aida
délibérément le mouvement Hamas naissant pour qu’il puisse saper les forces
des groupes nationalistes laïques.
Israël n’avait pas l’intention de garantir un état Palestinien à Madrid
ou à Oslo où l’OLP était supplantée par la frileuse et coopératrice Autorité
Palestinienne, dont de trop nombreux comparses s’accrochaient aux richesses et
au prestige qu’elle leur fournissait aux dépens des leurs.
Alors qu’Israël proclamait sur les satellites et dans les micros du monde
son engagement pour la paix et pour une solution à deux états, elle doubla ou
plus le nombre de colonies Juives illégales sur la Rive Gauche et autour de
Jérusalem-Est. Elle les annexa au fur et à mesure qu’elle construisait, et
continue de construire, un réseau de routes de contournement ou d’autoroutes
évitant ce qui reste des villes et villages enclavées dans la Palestine Terrestre.
Elle annexa la Vallée et la frontière internationale du Jourdain, expulsant
tout résident qui habitait cette terre.
Elle parlait avec une langue de vipère au mépris de tous les déracinés de
Palestine dont la tête allait bientôt être séparée du corps au nom de la
justice, de la paix et de la sécurité. Avec la démolition des maisons, les
attaques contre la société civile pour couler l’histoire et la culture Palestiniennes
dans un abîme d’oubli ; avec les destructions inqualifiables de l’économie
et les bombardements des infrastructures des camps de réfugiés au cours de la
deuxième Intifada, avec les assassinats et les exécutions sommaires, après la
farce du désengagement spectaculaire et jusqu’à l’annulation des élections
libres, honnêtes et démocratiques, Israël a fait connaître ses positions encore
et encore avec le langage le plus violent qui soit, le langage de la puissance
militaire, des menaces, de l’intimidation, du harcèlement, de la diffamation
et de la déchéance.
Israël, avec le soutien actif et inconditionnel des Etats-Unis, a rendu
encore et encore et encore plus évident au monde entier, répétant actions après
action, qu’elle n’accepterait pas un état Palestinien viable à ses
frontières.
Que nous faudra-t-il de plus pour que nous l’entendions ?
Que faudra-t-il de plus pour faire cesser le silence criminel de la
communauté internationale ?
Que faudra-t-il de plus pour voir au-delà des mensonges et de
l’endoctrinement sur ce qui se passe devant nous, jour après jour, sous les yeux du monde
entier ?
Plus les actions sur le terrain sont horribles, plus insistantes sont les
demandes de paix. Ecouter et regarder sans entendre ni voir permet à
l’indifférence, à l’ignorance et à la complicité de se propager et de creuser avec
chaque tombe notre honte collective.
La destruction de Gaza n’a rien à voir avec le Hamas.
Israël n’acceptera dans les territoires occupés aucune autorité qu’elle
ne contrôle au bout du compte.
Tout individu, chef, faction ou mouvement qui refuse d’accéder aux
exigences d’Israël, ou recherche une souveraineté réelle et l’égalité pour toutes
les nations de la région ; tout gouvernement ou mouvement populaire qui demande
l’application des règles humanitaires internationales et de la déclaration
universelle des droits de l’Homme pour son peuple sera inacceptable pour l’état
Juif.
Ceux qui rêvent d’un seul état ont le devoir de se demander ce qu’Israël
ferait à une population de 4 millions de Palestiniens à l’intérieur de ses
frontières alors qu’elle commet, sur une base quotidienne sinon horaire, des
crimes contre leurs collectivités humaines qui vivent à ses frontières ?
Qu’est-ce qui soudainement transformerait la raison d’être, le but autoproclamé de
la raison d’être d’Israël, alors qu’elle annexe purement et simplement les
territoires Palestiniens ?
Le sang du Mouvement National Palestinien coule dans les rues de Gaza
aujourd’hui
Chaque goutte qui tombe nourrit le sol de vengeance, d’amertume et de
haine, non seulement en Palestine mais à travers le Moyen-Orient et une grande
partie du monde.
Nous avons le choix de dire si cela doit continuer ?
C’est le moment de le faire.
==> <A HREF="http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=471">UJFP -
Si le Hamas n’existait pas - Analyses...</A>
http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=471
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<< Lorsque le général commandant en chef des forces aériennes de l'Etat
d'Israël , Dan Alutz , auteur du largage sur une maison de Gaza d'une bombe
d'une tonne qui a réduit quatorze personnes en bouillie , est interrogé par un
journaliste sur ses impressions à ce moment-là, il prononce ces "paroles ailées"
(Homère) : "Ce que je ressens quand je lâche une bombe ? Simplement une
légère secousse dans l'aile (de l'avion) quand on fait partir la bombe".
Et il ajoute : "Je dors bien la nuit". (...)
Dès lors, on comprend mieux comment des soldats d'une armée d'occupation
ont tué , depuis l'an 2000, un millier d'enfants palestiniens qui ne
représentaient pas le moindre danger pour eux ou pour leur Etat. Certains de ces
enfants ont certes été victimes de la cohorte des Alutz larguant des bombes d'une
tonne sur des habitations ou ou de missiles tirés dans la foule par des
individus du même acabit . Ces victimes-là se sont fondues dans les statistiques et
sont comptabilisées sous la dénomination de " dommages collatéraux "...
Mais d'autres enfants ont été abattus de sang-froid d'une balle dans la
tête ou se sont vidés de leur sang sous les yeux de soldats qui empêchaient les
secours d'approcher, comme le révèle le journal israélien Haaretz lui-même ,
qu'on ne peut qualifier de journal de propagande anti-israélienne..... >>
(Cf. "Chronique de la Palestine occupée" :
==> <A
HREF="http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/mariali/palestine/rats/rat.htm">Le territoire, les rats et les hommes</A>
(http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/mariali/palestine/rats/rat.htm)
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Dans un courrier daté du 10 janvier 2009 "Orwell" écrivait notamment :
<< Tous les peuples de la terre, c'est à dire plusieurs milliards
d'individus, savent qu'il se passe quelque chose d'important en Palestine : un peuple
se disant juif, qui a acquis par la force et la ruse et la pression une terre
qui ne leur appartenait pas, a chassé une grande partie de ses habitants -
cela s'appelle purification ethnique, qualifiée même par l'ONU de crime contre
l'humanité - a enfermé le reste de cette population dans des ghettos, leur
enlevant peu à peu tous moyens d'existence, y compris l'eau, et opère maintenant
une grande opération de terrorisation et d'extermination contre les habitants
d'une zone de la Palestine, Gaza, dont les habitants ont été précédemment
enfermés dans un mur de béton de plusieurs mètres de haut. A l'aide des armes les
plus modernes, y compris des armes interdites par les conventions
internationales comme le phosphore. Matériel militaire fourni par les Etats Unis...
Nous nous approchons maintenant du 1000e mort palestinien, pour la
plupart des femmes et des enfants, et du 3000e blessé...
Et enfin, les dignitaires religieux d'Alsace, juif, chrétiens et musulman
ont décidé de dire quelque chose.
Enfin, pour être plus précis, le maire de Strasbourg les a invités à se
joindre à lui, à la mairie de Strasbourg, sous un magnifique Gobelins, pour
leur faire dire quelque chose. (...)
Le seul qui aurait pu, par ses connaissances, relever le niveau de
l'action et de l'efficacité collective de ces représentants des "grandes religions
présentes dans la capitale alsacienne" aurait été le grand rabbin Gutmann.
Il aurait pu faire aux autres représentants un cours sur la mitsvah de la
remontrance qui dicte quel comportement il faut avoir envers celui, ou ceux,
qui n'ont pas un comportement juste et respectueux des lois.
Pour les juifs il y a des cas où le respect de l'autre est supplanté par
le respect des lois. On pourrait aussi dire que dans certains cas le respect
de l'autre, ou l'amour pour l'autre, oblige à lui parler vrai, à lui dire qu'il
viole les lois, les règles comme les conventions internationales ; et, en cas
de non respect d'une première remontrance, de le lui dire publiquement. Et
même si le remontrant prend des risques, le risque d'être battu, voire menacé de
mort. Ou, en l'occurrence, d'être traité d'antisémite...
Mais il est vrai que ce sont là "des règles à appliquer entre juifs, et
qu'envers les goys, il n'y a pas de règle" (!)...
On pourrait dire que ces règles, ignorées par les dignitaires religieux
d'Alsace - règles tues par le grand rabbin, cela est tout à fait certain, sans
doute non enseignées aux dignitaires chrétiens, pour le protestant, c'est
certain, j'ai testé un certain nombre de pasteurs - sont en fait appliquées par
les manifestants dans le monde entier qui protestent contre ce qui se passe à
Gaza.
On peut en déduire que la mitsvah de la remontrance, non appliquée par
les dignitaires des grandes religions dans la capitale Strasbourg, est appliquée
par tous les hommes et femmes sur la terre qui protestent contre ce qui se
passe à Gaza, se trouvent dans le bagage de tout être humain venant au monde...
>> ET QUI A SU VRAIMENT RESTER "UN ÊTRE HUMAIN" !!!
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OSER RAPPELER LES PHRASES CLÉ DE L'IDÉOLOGIE SIONISTE :
- << Il n’y a pas semblable chose que les Palestiniens, ils n’ont jamais
existé >>.
(Golda Meir, premier ministre israélien, 15 juin 1969)
- << Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec
Israël. C’est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l’a
promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n’est pas
le leur. (...) Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous
avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ? >>.
(David Ben-Gourion, premier ministre israélien, cité par Nahum Goldmann
dans "Le Paradoxe Juif", page 121)
- << Lorsque nous aurons colonisé le pays, tout ce que les Arabes seront
capables de faire, sera de détaler tout autour comme des cafards drogués dans
une bouteille >>.
(Rafael Eitan (chef d’état-major israélien). New York Times (14 avril
1983))
- << Les Palestiniens sont comme des bêtes marchant sur deux pattes >>
(Menahim Begin (premier ministre), discours à la Knesset, cité par Amnon
Kapeliouk, Begin et les bêtes. New Statesman (25 juin 1982))
- << Nous devons tout faire pour nous assurer que les Palestiniens ne
reviendront jamais, les vieux mourront et les jeunes oublieront >>.
(David Ben-Gourion dans ses mémoires le 18 juillet 1948 (page 157))
ETC.
==> <A HREF="http://www.lesmanantsduroi.com/articles2/article71574.php">Oser
rappeler des phrases</A>
(http://www.lesmanantsduroi.com/articles2/article71574.php)
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