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«”On ne s’égare jamais si loin que lorsque l’on croit connaître la route”
nous dit un proverbe suisse.
Et un autre proverbe suisse : “Les vérités qu’on aime le moins à apprendre
sont celles qu’on a le plus d’intérêt à savoir”.
Tandis qu’un proverbe judéo-arabe rajoute que: “Il n’est rien qui ait un
goût plus amer que la vérité”(...)
“En tout temps et dans tous les pays, la pensée des âmes méditatives fut un
sujet de scandale” (Anatole France).
“C’est toujours par ce qu’elle contient de vérité qu’une oeuvre nouvelle
choque ses contemporains” (Henry Bataille).
Pierre Denis Lebrun Pindare ajoutant: “C’est avoir déjà tord que d’avoir
trop raison”(...)
René Guénon ne nous disait-il pas: “L’avis de la majorité ne peut être que
l’expression de l’incompétence”
(cela étant vrai à toutes les étapes de l’évolution ; Les pionniers étant par
définition toujours en minorité !)
“Il faut bien compter entre 80 et 100 ans pour qu’une erreur scientifique
fermement enracinée puisse enfin être reconnue comme telle, et être détrônée
(Elle peut même perdurer plus longtemps, comme en témoigne ce cohérent mais
inepte système astronomique du savant grec Claude Ptolémée, qui fit autorité
pendant des siècles) ... La vérité est en effet souvent choquante pour les civilisés
que nous sommes, parce que, comme le prouvent les faits et la réalité, nous
nous en sommes considérablement éloignés... Le mensonge est la première
puissance du monde, car il est complaisant et flatte l’orgueil. Il sait s’infiltrer
et se rendre agréable. Ce n’est donc pas étonnant qu’on laisse entrer le
Diable et qu’on l’écoute” (Günther Schwab)
Paul Raynal aussi nous le répétait : “Chacun est responsable de tous”
“Le destin de toute vérité est d’être ridiculisée avant d’être reconnue”
(Albert Schweitzer).
“Réfléchir, c’est déranger ses pensées”, nous disait également le grand
Jean Rostand.
Et Romain Rolland : “Tout homme qui est un vrai homme - ce mot devant
bien-sûr être compris dans le sens de “humain” - doit apprendre à rester seul au
milieu de tous, à penser seul pour tous, et au besoin contre tous” !
“A mesure qu’on avance dans la vie, on s’aperçoit que le courage le plus
rare est celui de penser” nous disait Anatole France, ajoutant encore:
“Doutons même du doute !”.
“Les convictions sont les ennemis de la vérité, plus dangereux que les
mensonges” (Nietzsche).
“Il n’est pire ignorance que celle qui s’ignore” (Dr. J. Metadier).
“Savoir mal est pire qu’ignorer” (Jean-Jacques Casanova).
“Le doute est la clef de toutes connaissances” nous apprend encore un
proverbe arménien.
Un proverbe polonais disant : “Ne s’égare pas celui qui pose des questions
!”...
André Gide : “L’appétit de savoir naît du doute. Cesse de croire et instruit
toi” !!!!!!!!!!!!!
*************
Dans un courrier daté du 16/03/08 (" QUELLE FOLIE ! (1) (EH OUI : ON A
TOUJOURS TORT... D’AVOIR RAISON TROP TÔT !)"), DaneelOlivaw13 avait écrit
notamment :
<< L’avez-vous remarqué ?
Quand vous êtes le premier à proposer une nouvelle façon de vivre ou de
penser - dans n’importe quel domaine de la vie (sociale, politique,
scientifique, philosophique, ou même spirituelle) - vous êtes souvent en butte à la
médisance, aux insultes et même à la diffamation...
Et si vous insistez et ne vous laissez pas broyer par ce poids écrasant
du “Conformisme” (mélange inextricable de peur, d’ignorance... et de fatuité
!), il y a alors de fortes probabilités que vous soyez calomnié et accusé de
toutes les tares possibles et imaginables...
Bref : « voué aux gémonies !!! », comme le si symbolique “Jonathan Livingston
le Goéland” !...
Et pire encore : si, comme les valeureux “savants maudits” Robert Mayer,
William Harvey, Philip Ignaz Semmelweis, et bien d’autres encore..., vous
n’êtes pas carrément enfermés d’autorité à l’Asile d’aliénés (comme cela s’est
malheureusement trop souvent passé dans les régimes totalitaires ou de
démocratie quelque peu défaillante (!)), certaines “langues de vipère”
particulièrement venimeuses oseront même vous accuser publiquement de “débilité mentale”
et de “folie”...
Et cela malheureusement ne date pas que d’aujourd’hui....
Rappelez-vous la fameuse “Allégorie de la caverne” de Platon, où il
décrit de manière imagée la mise à mort de Socrate.... “l’illuminé” qui avait
tenté d’apporter un peu de la lumière de la connaissance et de la sagesse à une
foule “d’hommes-taupes”, aveuglés par la moindre lueur d’intelligence et de
conscience...
Rappelez-vous aussi Jésus lui-même - et combien dautres Chrétiens
après-lui -, comme ils furent également méprisés, raillés, persécutés, torturés et
même lâchement assassinés... Plus près de nous, rappellez-vous les si édifiants
contes d’Andersen, tel par exemple “La feuille du ciel”... ou la célèbre “
Reine des neiges”, où Hans-Christian Andersen nous relate en introduction
comment les malheureux humains, affectés par des éclats d’un verre déformant
diabolique incrustés dans leurs yeux, leur coeur et même parfois carrément leur
cerveau, ne perçoivent plus le Bien que de la manière la plus laide et méprisable,
ne trouvant plus de charme que dans la méchanceté et la haine. (...)
Peut-être serait-il bon aussi de rappeler la dramatique mésaventure de
Semmelweis ; Voilà ce qu’en raconte le grand écrivain Hans Ruesch, Historien de
la médecine et antivivisectionniste convaincu, dans son ouvrage de 1991
“Expérimentation Animale, Honte et échecs de la médecine”: «1847 avait marqué le
début de la guerre contre l'infection grâce au Hongrois Philip Ignaz Semmelweis,
directeur de la Maternité de l'Hôpital général de Vienne. Dans cet hôpital, la
fièvre puerpérale tuait une parturiente (une femme qui accouche) sur quatre -
le même taux de mortalité qu'au Massachusetts General Hospital pour les
amputations. A Paris, la situation était encore pire: en moyenne 59% des amputés
mouraient. Quant aux opérations abdominales, elles furent rarement tentées avant
la découverte de l'anesthésie et si on les pratiquait les résultats étaient
encore pires. En Angleterre, 86 % des femmes ayant subi une césarienne
mouraient.
Semmelweis, comme Hippocrate, n'avait jamais vu un microbe et n'avait
jamais entendu parler d'une théorie microbienne, laquelle était encore à énoncer,
mais tous deux avaient abouti à une conclusion identique grâce à une
véritable intuition médicale et au simple exercice de leurs facultés intellectuelles:
l'observation clinique intelligente, qui a trouvé la solution à tant de grands
problèmes médicaux, contrairement à toutes les expériences vivisectionnistes
des laboratoires.
Bien que les preuves apportées fussent incontestables, son étude fut noyée
sous l'hilarité générale des géants médicaux de l'époque. L'ignorance des
doctes...
D'autres avant Semmelweis avaient déjà suggéré que la fièvre puerpérale
pouvait être une maladie “contagieuse” et donc que l'hygiène pourrait
l'empêcher. Mais, là aussi, on s'était moqué d'eux!...»
En 1795, l'écossais Alexander Gordon, dans une étude intitulée
«Traitement sur la fièvre puerpérale épidémique d'Aberdeen» montra que cette fièvre se
comportait comme une maladie contagieuse, et préconisait donc avant tout la
désinfection des infirmières et des médecins chargés des parturientes, qui à
l'époque n'avaient même pas l'habitude de se laver les mains ! (...) En 1843,
l'Américain Wendell Holmes, professeur d'anatomie et de physiologie à l'Université
de Harvard, écrivit “The Contagiousness of Puerperal Fever” (La contagiosité
de la fièvre puerpérale). Semmelweis n'avait pourtant pas entendu parler de
l'ouvrage anglais quand il arriva à la même conclusion et la mit en pratique :
Quelques jours auparavant, Semmelweis avait vu mourir un confrère qui s'était
coupé et infecté pendant qu'il pratiquait une autopsie sur une victime de la
fièvre puerpérale. Il avait manifesté les mêmes symptômes que les femmes qui
en mouraient... Ce même jour, Semmelweis commença sa guerre contre la
contagion: il exigea une propreté absolue et une désinfection au chlore de toutes les
personnes en contact avec la Maternité. Mais les médecins n'aimaient pas cette
innovation, qu'ils trouvaient humiliante et ridicule.
Peut-être bien qu’il y avait là un peu d’exagération en mettant la seule
cause des problèmes sur le dos d’un “micro-organisme” invisible, n'empêche
qu'en deux ans, par des règles d’hygiène -et donc de respect- les plus
élémentaires, Semmelweis réduisit la mortalité dans la Maternité de 90 %. Qu’importait
donc que sa théorie soit erronée ou incomplète, puisqu’en pratique elle
permettait de sauver d’innombrables vies!... Mais il n'en retira aucun crédit,
parce qu'il ne pouvait pas démontrer sa théorie à travers des expériences sur
animaux qui à l'époque connaissaient déjà une grande vogue. Et comme,
apparemment, sauvegarder la vie n’a jamais été le souci essentiel de ces savants, les
grands pontes médicaux de l’époque ignorèrent ces résultats probants (certains,
dont le grand Professeur Klein, médecin attitré de l’Empereur, prétendirent
même que ce n’était pas l’hygiène, mais des incidences atmosphériques ou
telluriques qui causaient ces décès. Puis, reprenant en partie la théorie des
“miasmes invisibles”, prétendirent que c’était surtout la faute des “étudiants
étrangers” (sic)). Et quand, exaspéré, il commença à traiter d'assassins les
obstétriciens qui refusaient toujours de se laver les mains, ses confrères
s'allièrent alors pour le bouter dehors !...
Il retourna alors dans sa Budapest natale et publia un livre sur ses
découvertes. Ses compatriotes le tournèrent eux aussi en dérision, et face à sa
légitime colère et exaspération, ils finirent par décréter qu’il avait perdu la
raison et l’enfermèrent sans une maison de fous où il y mourut, sans connaître
la reconnaissance de ses travaux... Combien de jeunes mères moururent encore
pendant ce temps, grâce à ces obstétriciens d’une arrogance bornée et
meurtrière?!...
Et c’est exactement ce qui se passe aujourd’hui encore avec la médecine
allopathique et vivisectionniste. Le phénomène est tellement étendu, que des
médecins eux-mêmes déclarent qu’aujourd’hui, si un patient réussi à garder la
santé, c’est en dépit des médicaments ! (...)
Dans le “Télé 7 Jours” du 20 Novembre 1995, commentant le film de Roger
Andrieux avec Philippe Volter “Docteur Semmelweis”, on pouvait encore y lire
ces quelques informations:
«Quand, en 1846, le jeune médecin hongrois de 28 ans, Ignace-Philippe
Semmelweis lance son cri d’alarme: “Professeurs, étudiants, lavez-vous les
mains, vous êtes responsables de cette hécatombe”, il reçoit alors ricanements et
vexations. Le heurt est brutal. Semmelweis, le “sauveur des mères”, est
révoqué(...) Il s’acharne, mais à Vienne, comme à Prague, Amsterdam ou Paris, on
refuse d’admettre la vérité. Partout c’est l’indifférence et le sarcasme(...)
Ses lettres ouvertes aux sommités médicales de l’Europe entière signent son
exécution. Par lui le scandale arrive. Il est déclaré fou.
Fou furieux, il l’est devant tant de coupable ignorance et de suffisance
criminelle. On l’expulse de Vienne. Il revient à Budapest et, sur les murs de
sa ville natale, colle des affichettes: “Non aux médecins assassins. Non à la
mort”. Pendant 18 ans, il ne lâchera plus sa vérité, se débattra sans relâche.
Au-delà du mépris, des cabales, de la calomnie; “illuminé”, “alcoolique”,
“fantasque”, dit-on.
(Mais où est donc le nouveau Semmelweis, qui aura l’énergie et le courage
nécessaire pour partir en croisade contre les “médecins assassins”
d’aujourd’hui, qui, avec leurs vaccins, drogues, antibiotiques et autres
chimiothérapies et manipulations génétiques, sont responsables de cette moderne hécatombe,
où de plus en plus de personnes meurent de cancers, leucémies, sida, etc.?!...
(serait-ce le Pr. Duesberg, et les Drs. A. Scohy, G. Lanctôt, L.B. de Brouwer,
R. Dextreit,... ?))
Après ces scandales, le docteur Semmelweis -seul dans ce combat-, a tout
perdu: son crédit, son honneur, et sa raison de vivre. Épuisé physiquement et
moralement, sa famille et ses amis le conduisent dans un asile psychiatrique
où il y mourra à 47 ans, le 16 août 1865!...»
Semmelweis n’est malheureusement pas le seul à avoir ainsi souffert de ce
comportement arrogant et borné de ces “savants ignares”; C’est ainsi que je
découvrais un peu plus tard, dans le très intéressant ouvrage de Dominique
Loup, “Philosophie Alimentaire” (éditions N.O.E., 215 ch. de Bottecreux, 74160
Collonges sous Salève): «Lorsqu’en 1628 le médecin anglais William Harvey
publie le résultat de ses recherches sur le corps humain, celles-ci contiennent une
découverte capitale : la circulation sanguine. La réaction à sa découverte ne
se fait pas attendre: la quasi-totalité de sa clientèle le pense totalement
fou et déserte son cabinet. L’Église voue aux gémonies cet hérétique, et le
corps médical le répudie... Et ce brave William Harvey restera totalement
incompris jusqu’à sa mort...» (...)
Tout aussi dramatique que Semmelweiss ou Harvey, il y a également le cas
du Dr. Robert Mayer (1814-1878), médecin de la marine, qui démontra de manière
incontestable, la «loi de la conservation de l'énergie». Le monde
scientifique monta sur ses grands chevaux: comment cet outsider sans formation digne de
ce nom et non titulaire d'une chaire universitaire pouvait-il avoir l'audace de
formuler une loi de portée universelle, et ce sans passer par la voie
hiérarchique des pontifes en place ?...
En pratiquant sur des marins malades les saignées d'usage à cette époque,
le Dr. Mayer avait observé que la différence de couleur entre le sang veineux
et le sang artériel était moins prononcée chez les Européens fraîchement
débarqués sous les tropiques que chez ceux qui séjournaient sous des latitudes
tempérées. En réfléchissant aux causes de ce phénomène, le médecin découvrit la
relation entre la chaleur et le travail; Sous les tropiques, le corps n'a pas
besoin de produire autant de chaleur que plus au nord ou au sud: la combustion
interne est réduite et l'organisme consomme moins de cet oxygène qui confère
au sang sa couleur vermeille. Si le travail élève la température, conclut alors
Mayer, il doit être convertible en chaleur, et réciproquement. Après avoir
longuement expérimenté dans l'arrière-boutique de la pharmacie paternelle, à
Heilbronn, Mayer formula enfin la plus grande découverte scientifique du siècle
!... Sans décrire en détail le calvaire du petit docteur, je me bornerai à
consigner ici qu'à l'exception de Justus von Liebig - qui fit paraître, sans
succès d'ailleurs, un article de Mayer dans ses “Annales de la chimie”;
«l'ensemble des savants ne cessa de l'attaquer et de le calomnier, au point
que celui-ci tomba malade d'une encéphalite. Par la suite les intrigants
réussirent même à faire interner leur victime en asile psychiatrique, pour folie des
grandeurs ! »
[C’est là qu’on s’aperçoit que Jean Thuillier, auteur d’une grande
“Histoire de la folie”, est complètement déconnecté. Il va jusqu’à prétendre que
Semmelweis avait une “personnalité psychopathique”.
Il a oublié, notre cher psychiatre, directeur du premier institut de
psychopharmacologie, que l’on ne voit généralement chez autrui que le reflet de
soi-même !...
Semmelweiss n’a jamais été psychopathe ou fou.
Il ne l’est devenu qu’aux yeux de son entourage : “fou de colère”,
excédé devant tant de médiocrité, d’agressivité, de méchanceté, et d’aveuglement
obstiné et criminel,... bref: excédé par ... leur folie !...
Tout individu vraiment sain d’esprit ne peut que “devenir fou” - AUX
YEUX DES AUTRES !!! - en constatant que le monde dans lequel il vit est dirigé
par de véritables psychopathes névrosés, capables de faire assassiner chaque
jour leurs semblables sans le moindre remords !...
Ses “troubles psychiques”, ne sont pas dû à sa folie, mais à la folie de
ses contemporains, refusant d’admettre la vérité, et le couvrant
d’indifférence, de sarcasmes, de mépris, de cabales et de calomnies !
(beaucoup d’autres encore subirent eux aussi cette haine et cette bêtise
typiquement humaines: Swedenborg, Steiner, Grothendieck... de purs génies !!!)]
Le but recherché était atteint: on pouvait désormais présenter la loi de
la conservation de l'énergie comme le produit d'un cerveau délirant. Après ce
«succès», la science allemande organisa pendant presque dix ans un silence de
mort autour de Mayer, sauf pour annoncer son décès à l'asile. Et ce nom
n'aurait jamais été mentionné à propos de la découverte révolutionnaire de celui
qui le portait, si le physicien anglais John Tyndall (1820-1896) n'avait, à
l'occasion d'une réunion de la Royal Society, en 1852, reconnu à Mayer la
paternité de cette découverte. En revanche, des aussi honorés et intègres que Hermann
von Helmholtz (1821-1894), Rudolf Clausius (1822-1888) et autres coryphées de
la science avaient contesté au petit docteur la priorité de cette découverte
et contribué à ruiner son cabinet médical à Heilbronn... car qui donc aurait
l'idée d'aller se faire soigner par un fou ?!...
[Cette attitude est malheureusement encore très vivace, j’ai eu moi-même
le choc, quand, dans les années 94-95, j’ai commencé avec enthousiasme à
parler de tous ces avantages de mon “comportement de vie” végétarien-harmoniste,
d’être harcelé, calomnié... et même accusé notamment par un vieil ami (?!), de
: “comportement schizophrénique” (sic !!!).
Elle est d’ailleurs non seulement vivace, mais aussi très répandue: qui
ne se souvient pas, dans l’oeuvre célèbre de Richard Bach, comment fut traité
Jonathan le goéland, lui qui ne voulait qu’apprendre aux siens à “voler” et à
se libérer ainsi de leurs chaînes et conditionnements;... Il fut lui aussi
injurié, agressé, blâmé, et finalement rejeté et exclu de la... “fraternité”
!...]
A SUIVRE
-------------
Et voilà la suite (une petite partie du moins !) :
<< ... [Cette attitude est malheureusement encore très vivace, j’ai eu
moi-même le choc, quand, dans les années 94-95, j’ai commencé avec enthousiasme à
parler de tous ces avantages de mon “comportement de vie”
végétarien-harmoniste, d’être harcelé, calomnié... et même accusé notamment par un vieil ami (?!),
de : “comportement schizophrénique” (sic !!!).
Elle est d’ailleurs non seulement vivace, mais aussi très répandue: qui
ne se souvient pas, dans l’oeuvre célèbre de Richard Bach, comment fut traité
Jonathan le goéland, lui qui ne voulait qu’apprendre aux siens à “voler” et à
se libérer ainsi de leurs chaînes et conditionnements;... Il fut lui aussi
injurié, agressé, blâmé, et finalement rejeté et exclu de la... “fraternité” !...
Comme le disait Paulo Coelho dans “La rivière Piedra”, au sujet de ce
fascinant “phénomène du 100ème singe”:
« Mais avant que les gens aient la possibilité de suivre leurs rêves, il faut
que d’autres se sacrifient.
Ils doivent affronter le ridicule, les persécutions, tout ce qui vise à
discréditer leurs actions.
De nos jours, ces “guerriers de la lumière” sont peu à peu consumés par
la honte et l’humiliation.
Ainsi en a-t-il été avec les enfants enjoués de Fatima : Jacinta et Francisco
moururent en l’espace de quelques mois, Lucia s’enferma dans un couvent d’où
elle n’est jamais plus sortie, et Bernadette eu à subir l’emprisonnement,
l’humiliation et le discrédit.(...) L’être humain est peut-être condamné à
refaire les mêmes pas que la génération précédente, jusqu’à ce qu’un nombre
déterminé de personnes commence à se comporter autrement. Alors, le monde change, et
nous changeons avec lui.»
Mais comment atteindre ce “nombre déterminé de personne”, si aucune
d’entre-elles n’élève sa voix pour informer les siens, partager avec eux le fruit
de leurs découvertes et de leur expérience, les sortir de l’ignorance, de
l’erreur ou du mensonge, et conduire ainsi leurs consciences - et donc: celle de
toute l’humanité !* - vers cette “lumière” de la Vérité ?!
(Dominique Loup, encore lui, disait aussi, à la suite de ses propos sur
ceux qui accusaient les pionniers et novateurs de folie: «Ma première réaction
envers ces détracteurs peu agréables, a été de penser qu’ils avaient lu ou
entendu mes propos accidentellement, contre leur volonté. Mais il semblerait
plutôt, d’après ce que j’ai pu observer, qu’il se passe la chose suivante: bien
que ces personnes soient totalement réfractaires à ces messages, leur
subconcient - ou leur destinée (voire: “leur ange gardien”) - tente quand même de les
prévenir en solution de dernière chance, car quelque chose de grave doit
arriver très prochainement dans leur existence»)
Goethe lui-même nous a laissé ce grand message, à la base de tout progrès
et de toute amélioration de la vie: «Il faut répéter la vérité
inlassablement, car l’erreur aussi est prêchée sans cesse, et non pas dans quelques cas
isolés, mais par la masse. Dans les journaux et dans les encyclopédies, dans les
écoles et dans les universités, partout l’erreur règne, satisfaite et béate,
sachant avoir la majorité de son côté»
Répétons donc la vérité inlassablement, comme le préconisait si
judicieusement l’admirable Goethe;
Philippe Desbrosses (Agriculteur Bio, et Docteur en Environnement), dans
la préface de “Science dans la lumière” (1992), l’ouvrage de Jacqueline
Bousquet (Biologiste, Docteur ès sciences, directeur de recherches au C.N.R.S.,
Conseillère Scientifique de “Pro-Anima” (présidé par le Pr. Théodore Monod)),
déclare à ce propos: « De temps en temps, il est nécessaire que des êtres se
lèvent et agissent à contre-courant, pour secouer de leur torpeur ceux qui
s’installent dans les préjugés et le confort facile de “la preuve sociale” !...
La preuve sociale, c’est l’attitude qui consiste à dire, lorsqu’on est à
bout d’arguments: “vous voyez bien que j’ai raison, puisque tout le monde le
dit”, en d’autre termes: “l’erreur devient vérité si le plus grand nombre y
croit...” »
Mais le Mahatma Gandhi a donné la réponse à ce genre d’attitude
irresponsable :
«Une erreur ne devient pas vérité parce que tout le monde y croit!...» (...)
C’est le même problème que l’inquisition actuelle vis à vis de nombreux
spiritualistes, “éveilleurs” et autres belles âmes péjorativement qualifiées
de “gourous” et “chef de secte”. Après avoir tenté de les faire passer pour
des déments de leur vivant, on les a assassiné, puis maquillé le crime en
“suicides” plus ou moins collectif, et, enfin, réussi à les faire passer pour des
cinglés, voire : des escrocs, des manipulateurs, des vicieux, etc.
J’en parlais déjà de manière bien édifiante dans l’article “à propos de
la vérité, de la justice, et de l’antivivisectionnisme”, mentionnant les cas
de Robert Lazar (qui dénonçait les pratiques douteuses de l’armée américaine
dans le nouveau mexique), John Robbins (grand militant végétarien (un de plus
dans la longue liste des militants pour une vie saine - végétarisme,
naturothérapie, homéopathie, crudivorisme, etc. - calomniés effrontément pour les
empêcher de parler, et discréditer leur message)), Jim Garrison (qui dénonçait la
version officielle sur l’assassinat des Kennedy), Philippe Mailhebiau
(responsable du journal “Le Lien” qui dénonçait surtout l’hypocrisie de nos
politiciens, et des organismes soi-disant chargés de veiller sur notre santé...), etc.
Et voilà que je découvre encore avec ahurissement, un autre exemple dans
“Femme Actuelle” de fin Juillet 1997, qui nous offrait un remarquable et
bouleversant article; Il parlait de Marie-France Botte, qui consacre activement sa
vie, depuis plus de 11 ans, aux enfants victime de l’exploitation sexuelle et
pédophile. Voiçi un petit extrait de son témoignage :
« En 1986, envoyée en mission par l’association “Terre des Hommes” dans
les camps de réfugiés en Thaïlande, j’ai découvert l’horreur, l’indicible: la
prostitution enfantine. Par le biais de filières très organisées - mais qui
ne répondent qu’à une demande, comme j’en parlais déjà par ailleurs au sujet
des autres mafias du crime organisé -, de petits innocents étaient “enlevés”
puis vendus à des usines clandestines ou à des bordels de Bangkok ou de
Pattaya. Tout ça pour le plaisir des locaux et des touristes occidentaux (pour le
prix d’un billet d’avion, de respectables hommes d’affaires, des pères de
famille, s’achetaient le droit d’abuser d’enfant en toute impunité)(...) Deux ans
plus tard, rentrée en Belgique, après des mois d’investigation dans les
quatiers chauds de Bangkok, je me suis heurtée à l’incompréhension. On refusait
d’admettre que la responsabilité des Occidentaux était engagée. C’est sans doute
ce qui a été - et reste encore - le plus dur pour moi. Plus dur que les menaces
et les agressions dont j’ai fait l’objet de la part de ceux qui n’avaient
pas intérêt à voir cesser leur ignoble trafic(...) J’ai subi des pressions très
fortes pour abandonner. A cette époque, la seule personne qui m’a vraiment
soutenue a été ma grand-mère(...) Ces immondes réseaux ne fonctionnent que parce
qu’ils comprennent des gens de tous les milieux. Parmi eux, certains se
servent de leur influence(...) C’est sans doute pour cette raison que l’association
que j’ai crée et moi-même avons fait l’objet de violentes attaques dans la
presse belge. On m’a accusée de tout. J’ai dû me défendre lors d’une
conférence de presse. Mais à quoi bon se justifier face à une mauvaise foi aussi
évidente ? (...) Le 9 octobre dernier, en rentrant chez moi, un homme m’a saisi à la
gorge dans le couloir de mon immeuble. Je n’ai dû mon salut qu’au hasard
d’une porte ouverte. J’ai déménagé. J’ai reçu des menaces ...»
(Et je pense aussi à cette courageuse reporter qui avait été l’une des
premières à dénoncer les odieux trafics d’organes, donts les enfants sont les
principales victimes, et qui fut elle aussi bien malmenée, et même accusée par
certains médias d’avoir fabriqué un fausses images et de faux témoignages : la
journaliste Marie-Monique Robin, dont le documentaire “Voleurs d’yeux”,
portait sur des trafics d’organes en Argentine, Mexique, Etats-Unis, Colombie et
... France !; Alors que le Jury du prix Albert-Londres allait la récompenser
pour le meilleur reportage de l’année, voilà qu’il décide de suspendre sa
décision pour attendre un complément d’enquête, les autorités colombiennes ayant
protesté sur l’authenticité de son travail journalistique; En réalité, on y
retrouvait là les mêmes faux-témoignages qu’utilisent d’ordinaire les divers
gouvernements pour poursuivre leurs turpitudes immondes en toute impunité. Les
mêmes faux-témoignages que l’on clame actuellement dans tous les médias à
l’encontre des sectes, où transfuges et faux “ex-adeptes”, moyennant finances,
déclament à des médias bêlants et décérébrés les pires calomnies et contre-vérités
qui soient !!!... Robert Pesquet lui-même, dans son bouleversant et
consternant témoignage autobiographique (cf: “Mon vrai-faux attentat contre Mitterrand
(l’Observatoire, enfin la vérité)”, aux éditions Michel Lafon), décrivait dans
toute son horreur et son dégoût, ce pouvoir
“politique-justice-police-journalisme” corrompu jusqu’à la moelle, où les faux-témoignages les plus tortueux
succédaient aux diffamations les plus osées!!!...) Marie-Monique Robin affirme
même que l’État incriminé dans ce reportage a remué ciel et terre pour tenter
de prouver que les témoignages étaient faux: pressions sur la mère, campagne
de diffamations à son encontre, etc.)]
Et je découvrais encore à ce sujet, dans l’oeuvre déjà citée de Dominique
Loup, “Philosophie Alimentaire”: «A la lueur de ce qui précède (tant dans
l’oeuvre citée que dans celle qui la cite !!!), votre intellect n’aura
certainement aucune peine à reconnaître la véracité et la logique de ces inquiétantes
révélations: le prix à payer pour la modification de notre alimentation
originelle est extrêmement lourd (et vous ne savez encore pas tout...)
Il y aura bien sûr ceux qui ne comprendront pas: ceux qui doivent - ou
veulent - apprendre par la souffrance. Ceux “qui doivent”, parce que c’est la
seule manière qu’ils comprennent... Et ceux “qui veulent”, parce qu’un retour
en arrière n’est plus possible pour eux: le choc provoqué par certaines
vérités serait trop violent ! (...) Il y en aura donc toujours qui me tourneront en
dérision et me traiteront de fou; à la limite, ils pourront même devenir
agressifs(...) En effet, qui aime se savoir soudainement responsable, même
infiniment peu, même indirectement, de ses propres malheurs et de ceux de la planète
tout entière ?... Cette connaissance leur ferait courir le risque d’une
bouleversante prise de conscience, et d’un changement radical, où toutes leurs
constructions mentales, intellectuelles, sentimentales, et matérielles - qui ont
souvent été l’objet d’investissements gigantesques -, s’écrouleraient, ce
qu’ils ne veulent à aucun prix (consciemment ou inconsciemment). Pour ne pas
prendre ce risque, il faut donc traiter de fou le porteur de cette gênante vérité.
Ainsi, on n’a pas besoin de vérifier les allégations d’un cinglé, et l’on est
alors rassuré dans ses propres erreurs et mensonges !»
Dans cet ouvrage de Dominique Loup, on pouvait lire également, lors d’un
chapitre consacré aux phénomènes étranges dits “surnaturels”: «Depuis le
début du siècle, un nombre toujours croissant de personnalités littéraires et
scientifiques constatent de troublantes interconnections entre l’esprit et la
matière(...) Le fondateur de la zoogéographie, Alfred Russel Wallace, naturaliste
anglais qui, indépendamment de Darwin, arriva à une conclusion identique sur
l’évolution des espèces et la sélection naturelle, l’un des grands pionniers de
l’écologie, savant multiforme qui s’intéressa aussi à l’anthropologie, à la
sociologie et à l’évolution de l’homme, membre de l’Académie Royale de
Londre, auteur de nombreux ouvrages scientifiques, dont, en 1875, “On Miracles and
Modern Spiritualism”, déclara à ce propos: “J’étais un matérialiste si parfait
et si éprouvé que je ne pouvais, en ce temps, trouver place dans ma pensée
pour la conception d’une existence spirituelle... Les faits néanmoins sont
choses opiniâtres: les faits m’ont convaincus !”(...) Au début du siècle, ces
personnes étaient (et sont toujours actuellement par le plus grand nombre) taxées
de “visionnaires” ou “d’illuminées”. Cependant, cela était gênant quand il
s’agissait de scientifiques. Tellement gênant, que certains allaient même
jusqu’à répandre de fausses rumeurs selon lesquelles Crookes, qui avait fait ces
déclarations, s’était rétracté. Mais Sir William Crookes, le plus grand
physicien du début du siècle, président de la société britannique pour l’avancement
des sciences et savant de renommée mondiale, déclara pourtant: “Je n’ai rien à
rétracter, je m’en tiens à mes déclarations déjà publiées. Je pourrais même y
ajouter beaucoup !...”» ... >>
A SUIVRE
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<< La folie, est de reproduire continuellement les mêmes comportements et de
s'attendre à des résultats différents. >>
Neale Donald Walsch ("L'amitié avec Dieu")
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==> « Comme l'écrit notamment Pierre Lance dans ses ouvrages passionnants sur
la mafia de la pensée unique "Savants Maudits, Chercheurs Exclus" (3 volumes
tous aussi excellents les uns que les autres :
http://perso.wanadoo.fr/lerenouvelle/pub/Savants_maudits_2.html) :
"Les journaux, les radios, les télévisions ne nous restituent que l'écume des
choses. Lire et faire lire, n'en doutez pas, c'est AGIR !"
Si vous lisez ces articles de Culture Net 2013, et si vous les faites
lire, vous aurez déjà commencé la révolution (des fourmis), la vraie, celle des
esprits et non celle des rues !... »
...................................................
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articles :
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A Bientôt.
MEILLEURES PENSÉES Ã TOUS !!!!!!!!!!!!!
R. Daneel Olivaw
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<< AVEC LE TEMPS, SEULS L'AMOUR ET LA VÉRITÉ...
... FINISSENT PAR TRIOMPHER ! >> (Mahatma GANDHI)
*************
( A VOIR ÉGALEMENT :
==> <A HREF="http://agnvswebmestre.free.fr/effetdeserre.htm">Effet de serre:
chimère notoire ?</A>
(http://agnvswebmestre.free.fr/effetdeserre.htm))
==> LE SITE DE L'AGNVS :
<A HREF="http://agnvswebmestre.free.fr/">AGNVS : Association les Guides de la
Nature, ...</A>
(http://agnvswebmestre.free.fr/)
L'ALIMENTATION SAINE :
==> <A HREF="http://www.fraternet.com/magazine/loi2104.htm">
L'alimentation saine - Henri-Charles Geffroy</A>
(http://www.fraternet.com/magazine/loi2104.htm)
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