CLIMAT : QUAND LA NEIGE JETTE UN FROID SUR LE RECHAUFFEMENT !

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DaneelO...@aol.com

non lue,
29 déc. 2010, 16:38:0629/12/2010
à culture...@yahoogroupes.fr,destina...@googlegroups.com,pas-...@yahoogroupes.fr
Profitant de l'info importante (pour les amoureux des étoiles), de la
prochaine éclipse de notre soleil le 4 janvier prochain (*) ...
J'ai apporté cette "petite" précision sur le climat de cette fin d'année.
Précision importante à l'heure où nos farouches "climato-sceptiques" se
font des "gorges chaudes" - a défaut d'être "profondes" :oD -... sur le froid
très relatif qui a envahi notre partie de l'Europe depuis le mois dernier :


OUI, NOTRE CHER SOLEIL S'ÉCLIPSE...
AU SENS PROPRE COMME AU FIGURÉ :
 
LE SOLEIL EN SERVICE MINIMUM !
 
Voilà le gros titre que l'on pouvait lire dans le "Ciel et Espace" de
janvier 2010...
 

(Cf. « AUJOURD'HUI, QU'EN EST-IL DE NOTRE ACTIVITÉ SOLAIRE ? » :
http://terresacree.org/rechauf.htm#soleil )
 

Pour ceux qui voudraient se faire croire (?!?) que, depuis, le soleil
aurait repris son "intense activité", et que mes articles d'alors seraient
devenus "obsolètes" (si si, des correspondants ont osé me l'affirmer sans rire
!)... j'attire leur attention sur le tout dernier numéro de "Science et Vie"...
avec un dossier de plusieurs pages consacré à l'activité de notre cher
soleil... et leur gros titre en page de couverture :
« LE SOLEIL EN PANNE ! »
 
Eh oui...
Non seulement depuis 2007... et 2008, et 2009... nous avons un soleil dans
une activité minimum jamais vue de mémoire d'astrophysicien...
Mais même cette année 2010 où l'on attendait "incessamment sous peu" une
reprise de son activité avec le démarrage du cycle 24.... RIEN !!!
L'activité solaire a redémarré en fait comme une vieille batterie usagée
par un matin de grand froid ! Pschitttt...
 
Extrait : « Activité magnétique en berne, vents solaires qui
s'essoufflent... Notre Soleil connaît une baisse de régime tout à fait anormale ! (...)
Le Soleil poursuivit sa léthargie pendant toute l'année 2008, restant même
parfaitement immaculé 265 journées entières. Une situation inédite depuis
l'année 1913 ! Pis, elle perdura en 2009 : 262 jours sans tâches. (...)
Avec sa somnolance de trois ans, le cycle 23 initié en mai 1996, s'est
étiré sur 13 ans au lieu de 11 !!! (...)
Les scientifiques estiment par exemple que juin 2010 est au cycle 24 ce que
février 1998 a été au cycle 23. Or, il n'a été recensé que 13 tâches
solaires en juin 2010, contre 40 en février 1998.
Et le constat ne se limite pas à ce seul mois : en incluant les 5 mois
précédents chacune de ces dates, le cycle 24 n'a présenté qu'environ un tiers du
nombre de tâches observées à pareil stade lors du cycle 23. Le cycle
solaire 24 est donc en train de produire un nombre anormalement faible de tâches
solaires. (...) La chose est entendue : le Soleil a égaré ses tâches lors du
dernier minimum du cycle 23 (en 2008). Mais ce que l'on sait moins, c'est
qu'il a aussi perdu son souffle !... »
 
 
Eh oui, notre soleil "s'éclipse" !!!
Et ce que j'écrivais donc dans mes articles de janvier à avril 2010 est
toujours aussi pertinent en ce mois de décembre 2010...
 
Cela nous laisse donc encore un peu de répit avant de subir véritablement
les affres du "véritable" réchauffement climatique... qui ne saurait tarder
quand, tôt ou tard, notre soleil va se réveiller !
 
Voir d'ailleurs à ce sujet mon article "QUAND LE SOLEIL SE RÉVEILLERA" :
- http://www.planete-a
ttitude.fr/group/climateweek/forum/topics/quand-le-soleil-se-reveillera

Ou :
http://planetevivante.ning.com/forum/topics/le-soleil-vous-disje-le-soleil

Et aussi :
- http://crefrance.ning.com/profiles/blogs/hoax-climatique
- http://crefrance.ning.com/profiles/blogs/overdose-de-co2

(*) (Cf. http://crefrance.ning.com/profiles/blogs/4-janvier-2011-le-soleil)


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CONCLUSION

LES FAITS SONT LÀ :

1 - Notre planète se réchauffe, c'est un fait que peu de gens osent encore
sérieusement contester aujourd'hui, même parmi les plus farouches de nos
"climato-sceptiques" !

2 - Le CO2 est un gaz à effet de serre, c'est scientifiquement et
irréfutablement démontré !
Prétendre nier ce fait pourtant indéniable ressort du même état d'esprit
que nos zététiciens du siècle dernier qui niaient avec beaucoup de zèle la
rotondité de la Terre et tous les travaux scientifiques qui pourtant le
démontraient....

3 - Notre activité industrielle émet des quantités de pollutions riches en
CO2 phénoménales, ça aussi c'est indéniable et irréfutable !

Et comme 1 + 1 + 1 = 3 ... et pas 3,5 ou 15 ou -9 ou je ne sais quoi
d'autre...
Il est donc clair et net que d'émettre en surplus dans notre atmosphère des
millions de tonnes de gaz à effet de serre.... ne peut agir autrement que
de faire justement augmenter l'effet de serre naturel de notre planète !

Je veux bien maintenant que pour certaines personnes "1+1+1" ne soit pas
forcément égal à 3...
Si l'on veut bien tenir compte notamment de certains paramètres
phlogistiques et de paradoxes quantiques spatio-temporels (!)...


Mais bon, on peut toujours certes peaufiner encore les observations et
préciser toujours plus les minutieux calculs des forces en présence...
Mais les grandes lignes, elles, ne sont plus contestables !!!

Si toutes les hypothèses sur les causes capables d'influencer le climat -
et c'est vrai qu'elles sont nombreuses, variées, et parfois très complexes -
sont à priori respectables et méritent d'être étudiées et éventuellement
prises en compte...
Il y a des causes basiques - comme "L'Effet de serre du CO2" (le fameux
"forçage radiatif dans l'atmosphère du gaz carbonique") - que l'on ne peut
raisonnablement pas rejeter d'un revers de manche, sous prétexte que les "rayons
cosmiques ou cosmologiques" ou "Nibiru" avec ses "nuages électromagnétiques
", ou même le remarquable "rayonnement phlogistique de la lune"
excerceraient eux-aussi une influence sur la hausse de la température globale de la
Terre !

On peut en discuter, étudier et analyser toutes ces causes potentielles du
réchauffement climatique, mais quelque soit l'impact supposé, fictif ou réel
de toutes ces paramètres complémentaires, l'effet de serre causé par ce CO2
que nous rejetons chaque année par dizaines de millions de tonnes - en sus
des rejets naturels de la planète ! -.... est bel et bien une réalité
incontournable qu'il est vain de s'obstiner à nier... ou "ignorer" !!!


« Deux données essentielles qu'il ne faut pas oublier quand on part en
exploration dans des centaines de pages dites "climato-sceptiques" (En réalité :
"climato-négationnistes", car en ce qui concerne le "scepticisme", c'est
l'essence même de tous les scientifiques, y compris évidemment du Giec !!!) :

1 - Le soleil est dans son ACTIVITÉ MINIMALE depuis déjà une dizaine
d'années...
2 - ET POURTANT, NOTRE PLANÈTE, ELLE, SE RÉCHAUFFE COMME JAMAIS !!!

Ce qui fait d'ailleurs la joie des archéologues qui découvrent ainsi sous
les "glaces éternelles" (!), de nouvelles "fouilles" vierges depuis des
millénaires...
Mais aussi des industriels qui espèrent ainsi ouvrir de nouvelles voies
maritimes dans les régions polaires, et exploiter les ressources minières,
pétrolières et gazières de ces terres qui étaient jusque là toujours gelées....


Et pendant ce temps, le CO2 - qui est incontestablement un gaz provoquant
des réactions "physiques" dans l'atmosphère conduisant à l'effet de serre -,
est de plus en plus ajouté en surplus aux si fragiles équilibres naturels...
Tandis que les océans eux-mêmes s'acidifient de plus en plus perdant ainsi
leur capacité d'absorption de ce CO2 en surplus...
Je n'ose imaginer ce qui va se passer lorsque le soleil retrouvera son
cycle d'activité plus intense, alors que nous avons entre-temps transformé notre
biosphère protectrice en véritable "four solaire" !!!)... »

*************

BONUS !!!

EH OUI... Cela peut sembler étrange et pourtant, selon des scientifiques,
les hivers rigoureux qui se succèdent en Europe depuis dix ans sont liés, en
grande partie, au réchauffement climatique.

Au premier regard, la froideur glaciale qui s'est abattue sur l'Europe
semble peu compatible avec la hausse moyenne des températures attendue d'ici la
fin du siècle et qui pourrait atteindre de 5 à 6 degrés.
Aux climato-sceptiques qui y voient la preuve que le changement climatique
n'existe pas, certains scientifiques répondent que ces vagues de froid sont
un refroidissement temporaire, au sein du réchauffement global.

Mais, une nouvelle étude va plus loin, et montre que la hausse du
thermomètre est précisément à l'origine de ces hivers enneigés et particulièrement
froids.

Le coupable serait la fonte de la calotte glaciaire arctique.
Le réchauffement, deux à trois fois supérieur à la moyenne, a entraîné sa
réduction de 20% ces 30 dernières années.
Elle pourrait même disparaître entièrement durant les mois d'été d'ici la
fin du siècle.

Les rayons du soleil, qui ne sont plus repoussés par la glace, réchauffent
encore un peu plus la surface du globe à cet endroit.
Une mer sans glace, et c'est tout le système de pressions qui s'en trouve
bouleversé.
«Mettons que l'océan soit à zéro degré», explique à l'AFP Stefan Rahmstorf,
spécialiste du climat au prestigieux Institut Potsdam (Allemagne) pour la
recherche sur l'impact climatique.
«Il est ainsi beaucoup plus chaud que l'air ambiant dans cette zone polaire
en hiver. Vous avez alors un important flux chaud qui remonte vers
l'atmosphère, que vous n'avez pas quand tout est recouvert de glace. C'est un
changement énorme», ajoute-t-il.

Le résultat, selon une étude publiée au début du mois par le Journal de
Recherche Géophysique, est un système de hautes pressions qui pousse l'air
polaire, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, vers l'Europe.
«Ces anomalies pourraient tripler la probabilité d'avoir des hivers
extrêmes en Europe et dans le nord de l'Asie», y explique le physicien Vladimir
Petoukhov, qui a dirigé l'étude.

D'autres explications pour ces hivers atypiques, comme une baisse de
l'activité solaire ou des changements dans le Gulf Stream, «ont tendance à en
exagérer les effets», ajoute M. Petoukhov.

Il souligne également que lors de l'hiver glacial de 2005-2006, quand les
températures étaient de 10° inférieures à la normale en Sibérie, aucune
anomalie n'avait été constatée dans l'oscillation nord-atlantique, phénomène
météorologique avancé par certains comme une explication possible de ces hivers
rigoureux.

Et les chercheurs de souligner que ces hivers particulièrement froids en
Europe ne reflètent pas la tendance globale constatée sur l'ensemble du globe,
où 2010 devrait être l'une des trois années les plus chaudes jamais
enregistrées.

«Quand je regarde par ma fenêtre, je vois 30 cm de neige et le thermomètre
dit -14°», raconte M. Rahmstorf, qui s'exprimait au téléphone depuis
Potsdam. «En même temps, au Groenland, nous sommes au-dessus de zéro en décembre».

(Cf. Marlowe Hood (Agence France-Presse. Paris)
"http://www.cyberpresse.ca/environnement/climat/201012/22/01-4354722-des-hiv
ers-plus-froids-parce-quil-fait-plus-chaud-selon-une-etude.php")


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2010, L'ANNÉE LA PLUS CHAUDE ?


Entre les « Joyeux Noël » et les voeux du Nouvel An, il est bon de prendre
quelques moments pour faire le bilan de l'année qui s'achève. Si ça casse
l'esprit des Fêtes, eh bien tant pis ! L'année 2010 a apporté à la planète son
lot de malheurs et d'avertissements : de l'Afghanistan à Haïti, du
Moyen-Orient aux deux Corées, entre violences et catastrophes naturelles, des
milliers d'humains ont péri. Et aux différents points chauds du monde, l'année
2011 ne s'annonce guère mieux...

Mais un sujet, peut-être plus que tout autre, retient l'attention sans
répit : les dérives climatiques qui bouleversent sans préavis des régions
entières du globe.

Le problème n'est pas neuf, mais à lire les manchettes des médias et à
entendre les scientifiques, il semble s'aggraver d'année en année.
Dans la région de la capitale, nous pouvons - pour le moment - nous compter
chanceux.
Mais ailleurs au pays et à travers le monde, la météo met tout sans dessus
dessous !

L'Europe, paralysée la semaine dernière par le froid et la neige, a connu
une fin d'automne sans précédent.
À la fin de novembre, il neigeait déjà en Angleterre et le mercure chutait
à -10 degrés dans certaines régions de l'Espagne.
Pendant ce temps, dans la péninsule gaspésienne, la température dépassait
les 16 degrés à la mi-décembre et plus de 250 millimètres de pluie ont noyé
la région. Sur la terre de Baffin, à Iqaluit, dans l'Arctique, il n'y a
pratiquement pas eu de gel avant la mi-décembre.
La température y était souvent supérieure à celle d'Ottawa !

Plus tôt durant l'année, la Russie avait connu une canicule record.
Au même moment, 160 000 km carrés du Pakistan étaient été inondés par des
pluies diluviennes.
Il s'agirait, aux dires de l'ONU, de la pire catastrophe naturelle qu'ait
connue la planète depuis la fondation de l'organisme international en 1945.
Plus de 1700 personnes y ont perdu la vie et les dommages sont estimés à deux
années de revenus de l'État pakistanais.

Pendant ce temps, en Amérique du Sud, l'Amazonie était frappée par une
sécheresse inhabituelle à la fin de l'été et le cours de l'un de ses grands
affluents, le Rio Negro, atteignait le niveau le plus faible jamais observé.
Dans le sud-ouest des États-Unis, la baisse dramatique du niveau du
réservoir Mead (rivière Colorado), après des années de sécheresse, menace
l'agriculture en Californie, en Arizona, et Nevada et au Nouveau-Mexique. Et bien
sûr, la calotte polaire continue de rétrécir.


Selon l'Organisation météorologique mondiale, l'année 2010 pourrait avoir
été la plus chaude en 160 ans (depuis que l'on tient des statistiques).
En tout cas, l'une des trois plus chaudes, dans le sillage de 1998 et 2005.
On le saura dans quelques jours.

Certains de ces excès météorologiques ont sans doute une origine naturelle,
mais l'accumulation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère compte parmi
les facteurs déterminants du dérèglement climatique mondial actuel. Le lien
est démontré et incontournable, tout comme l'urgence d'agir.

Et pourtant, l'humanité piétine, tergiverse, se perd en palabres stériles.
Les États-Unis, la Chine, l'Inde, la Russie, le Japon et d'autres pays dont
le Canada persistent à jouer les empêcheurs de tourner en rond.
Au sein de la population d'ici et d'ailleurs, la contradiction se maintient
entre les attitudes et les comportements.
Dans un récent sondage au Québec, 72 % des répondants se disent beaucoup ou
assez préoccupés par les changements climatiques, et 73 % se déclarent
insatisfaits des politiques fédérales à cet égard.
Mais ces citoyens sont-ils eux-mêmes aussi consciencieux dans leurs
agissements ?
Les moteurs continuent de tourner au ralenti et les stations d'essence sont
bondées même après que les grandes pétrolières aient giflé le public avec
des hausses indigestes à la pompe juste avant Noël.
Avons-nous atteint le point de non-retour ?
Peut-être. Dans quelques années tout au plus, si rien ne change, il sera
trop tard.
Un jour, nos enfants et petits-enfants n'auront pas le choix que nous avons
: ils devront mener un baroud d'honneur contre une nature déchaînée que
rien ne pourra arrêter.

(Cf. Pierre Allard
"http://www.cyberpresse.ca/le-droit/opinions/editoriaux/pierre-allard/201012
/27/01-4355726-2010-lannee-la-plus-chaude-.php")


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A VOIR :
- http://crefrance.ning.com/profiles/blogs/hoax-climatique


ET AUSSI :
-
http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-effet-de-serre.xml

ET ENCORE :
- http://www.terra-economica.info/Etats-Unis-les-entreprises,13336.html

Extrait :
Aux Etats-Unis, être sénateur climato-sceptique ou rétif à l'instauration
d'un marché carbone peut rapporter gros.
Huit compagnies européennes auraient en effet versé cette année 170 000
euros à des politiciens partisans du statu quo.

D’une main, elles prônent l’effort environnemental. De l’autre, elles
déposent des liasses de billets dans la paume de sénateurs américains sceptiques
sur la question climatique.
A partir de données publiées sur le site américain Open Secrets, le Réseau
Action Climat (RAC) épingle, dans un rapport publié ce lundi, huit
entreprises européennes :
En 2010, le cimentier Lafarge, les énergéticiens GDF-Suez et Eon, le
pétrolier BP, les groupes chimiques BASF, Bayer et Solvay et le sidérurgiste
Arcelor-Mittal auraient ainsi versé 240 200 dollars (170 000 euros) à des
sénateurs américains connus pour leurs positions climato-sceptiques ou opposés à
l’instauration d’un marché carbone aux Etats-Unis.

Désintéressées, ces compagnies très émettrices de CO2 ? Pas vraiment, selon
le RAC. En Europe, elles martèlent que l’objectif de l’Union – 30% de CO2
en moins dans l’atmosphère en 2020 – est impossible sans un effort
conséquent des autres pays, notamment des Etats-Unis. Mais dans le même temps, elles
financent des politiciens américains qui font tout pour que le statu quo
l’emporte.
A l’arrivée, les programmes ambitieux restent en plan et ces entreprises ne
changent pas leurs – mauvaises – habitudes.

ET ENCORE :
-
http://www.terra-economica.info/Sur-le-climat-on-a-melange-debat,13409.html
Extrait :
Dans son dernier rapport, l'Académie des sciences réfute les principaux
arguments des climato-sceptiques sur le changement climatique. Quelle sera la
portée de ce texte ? Quelles incertitudes demeurent ? Réponses du
climatologue Hervé Le Treut.


ET ENCORE LÀ :
-
http://www.terra-economica.info/Le-changement-climatique-est-bien,13407.html

Extrait :
Au rapport !
C’est ce que l’Académie des sciences a fait ce jeudi 27 octobre en rendant
ses conclusions sur le changement climatique.
Le document conclut sans ambiguïté que l’augmentation du CO2 dans
l’atmosphère en est bien la cause principale et qu’elle est liée aux activités
humaines.
On se souvient que ce rapport avait été commandé par Valérie Pécresse en
avril dernier. La ministre de la Recherche avait alors été interpelée par
plusieurs centaines de climatologues qui n’en pouvaient plus des remises en
cause incessantes de leur travail par les climato-sceptiques, au premier rang
desquels figurait Claude Allègre, dont l’ouvrage L’imposture climatique avait
déclenché la polémique. Le rapport a été signé par l’intéressé, lui-même
académicien. « Il a le droit d’évoluer », a commenté à l’AFP le président de
l’Académie, Jean Salençon, au sujet de l’ancien ministre de l’Education.
Celui-ci ne s’estime pas désavoué pour autant. Bien que les conclusions du
rapport contredisent toute son argumentation – notamment le fait que
« l’activité solaire ne peut être dominante dans le réchauffement observé depuis
1975 » –, Claude Allègre se dit « satisfait » des conclusions et préfère y
voir « un compromis ». « Ce que je défends, c’est-à-dire l’incertitude dans
la connaissance qu’on a du climat, y figure explicitement. Le mot incertitude
est mis douze fois dans le rapport », a-t-il encore déclaré.
Sauf que ces incertitudes – qui demeurent sur certaines modélisations –
« affectent peu » les projections de l’évolution climatique à trente ou
cinquante ans, conclut le rapport. Voilà qui ressemble bien à un désaveu total
pour Claude Allègre, même si l’Académie a joué l’apaisement, tout au long de
ces débats, pour ne pas renvoyer dos à dos les scientifiques et pour créer…
un climat de confiance.

Voici les conclusions du rapport de l’Académie des sciences :
 Plusieurs indicateurs indépendants montrent une augmentation du changement
climatique de 1975 à 2003.
 Cette augmentation est principalement due à l’augmentation de la
concentration du CO2 dans l’atmosphère.
 L’augmentation de CO2 et, à un moindre degré, des autres gaz à effet de
serre, est incontestablement due à l’activité humaine.
 Elle constitue une menace pour le climat et, de surcroît, pour les océans
en raison du processus d’acidification qu’elle provoque.
 Cette augmentation entraîne des rétroactions du système climatique global,
dont la complexité implique le recours aux modèles et aux tests permettant
de les valider.
 Les mécanismes pouvant jouer un rôle dans la transmission et
l’amplification du forçage solaire et, en particulier, de l’activité solaire ne sont pas
encore bien compris. L’activité solaire, qui a légèrement décru en moyenne
depuis 1975, ne peut être dominante dans le réchauffement observé sur cette
période !!! ........


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ET LÀ ENCORE :

- LE CO2 EN « BOUTON PRINCIPAL » DU CLIMAT :

Le gaz carbonique et les autres gaz «non condensables» représentent 25% de
l’effet de serre, assurent des climatologues américains

« Ce n’est pas faire de la politique que de confirmer des vérités
scientifiques. »

De retour de l’Arctique, le climatologue américain Gavin Schmidt se défend
avec insistance quand on le questionne sur les motivations des deux articles
qu’il publie avec ses collègues du Goddard Institute de la NASA, l’un des
hauts lieux de la recherche sur le climat. Ces deux travaux – l’un paru
dans la revue Science, l’autre à paraître dans le Journal of Geophysical
Research – confirment le rôle central du gaz carbonique dans l’effet de serre qui
protège notre planète et la conduit désormais à la surchauffe. Un rôle si
essentiel, expliquent les chercheurs, que le gaz carbonique serait le «bouton
principal qui gouverne la température de la planète».
Sur le papier, le gaz carbonique est présent en infime quantité dans notre
atmosphère. Il ne représente en effet que 0,039% des gaz dans l’air, et
contribuerait pour seulement 2% à l’effet de serre qui, en absorbant l’énergie
solaire, rend notre planète vivable. Un argument souvent invoqué par ceux
qui nient toute influence humaine dans l’évolution du climat contemporain. Le
principal acteur de l’effet de serre serait la vapeur d’eau, qui en
représenterait près de 98%. Et donc, les émissions de gaz carbonique provoquées par
la combustion du charbon, du pétrole et du gaz seraient quantités
négligeables. Les travaux de Gavin Schmidt et ses collègues confirment, en la
précisant, une tout autre vision des choses, qui fait déjà consensus chez les
climatologues: en dépit de sa faible concentration, le gaz carbonique serait le
chef d’orchestre du climat, l’eau n’étant qu’un instrument qui s’adapte. Et
pour cause: si le CO2 reste plus d’un siècle dans l’atmosphère, l’eau peut
rapidement se condenser en liquide, ou se vaporiser, au gré de la
température.
Si l’idée n’est pas nouvelle, l’équipe de la NASA a choisi de la
confronter à un modèle de simulation climatique de conception récente pour confirmer
ce qui se passe quand la concentration de gaz carbonique varie. Les
physiciens se sont livrés en quelque sorte à un jeu d’expériences numériques – pas
question de modifier la composition de l’atmo?sphère d’un claquement de
doigt –, modifiant à loisir la quantité de gaz carbonique dans la bulle qui
maintient la douceur terrestre.

On le sait, privée de tout effet de serre, notre planète connaîtrait une
température de –18°?C, contre environ 15°?C. Mais que se passerait-il si un
mage ôtait d’un coup le gaz carbonique – et les autres gaz à effet de serre
non condensables de l’atmosphère, comme le méthane, le protoxyde d’azote et
quelques autres? «Le climat plongerait rapidement la Terre dans l’état
d’une boule de neige», écrivent les chercheurs dans Science.
Calculs à l’appui, ils montrent en effet que, faute de CO2 et des autres
gaz non condensables, le climat terrestre se refroidirait brutalement, jusqu’à
trouver un nouvel équilibre en à peine plus de vingt ans. Etat
inconfortable, puisque la température moyenne annuelle à l’équateur se stabiliserait
autour de 0°?C, quand elle ne dépasserait guère –20°?C aux latitudes
européennes. Une désescalade provoquée par un effet «boule de neige»: plus il fait
froid, plus la vapeur d’eau se condense et retombe sur Terre, et moins elle
piège l’énergie solaire. A l’inverse, quand la concentration en gaz carbonique
grimpe, la température augmente, ce qui renvoie de la vapeur dans
l’atmosphère et multiple le réchauffement, d’autant plus que la couverture nuageuse
amplifie le phénomène.
«J’ai aussi conduit des expériences, en laissant le CO2, et en retirant la
vapeur d’eau de l’atmosphère. En quelques jours à quelques mois,
l’atmosphère retrouve sa composition initiale, et on n’observe pas de changement
climatique», insiste Gavin Schmidt?. Tout compte fait, le gaz carbonique et les
autres gaz «non condensables» représentent donc 25% de l’effet de serre, et
non 2%.
Pour réussir leurs simulations sur une longue durée – 150 ans –, Gavin
Schmidt et ses collègues ont été contraints de faire des choix, et notamment de
décrire les océans – comme c’est l’usage dans certains modèles – comme
une flaque d’eau. Autrement dit, sans tenir compte des transferts de chaleur
liés aux courants.
«C’est sans doute le principal reproche qu’on pourrait faire à ces
travaux», souligne Valérie Masson-Delmotte, du Laboratoire des sciences du climat
et de l’environnement (LSCE) installé au sud de Paris. «Nous avons aussi
conduit des simulations avec des modèles qui tiennent compte de la circulation
océanique, répond Gavin Schmidt. Mais, hormis le fait que l’instauration
d’un nouvel équilibre nécessite une durée plus longue, cela ne change pas
vraiment le résultat. Nous allons refaire ces expériences numériques avec la
dernière génération de modèle, mais nous n’attendons pas de grande différence.»

Un augure que partage la climatologue Susan Solomon, de l’Administration
américaine de l’océan et de l’espace. «Cela ne changerait pas les équilibres,
simplement la durée nécessaire à ce qu’ils s’établissent. Les océans ne
réagissent pas en quelques décennies.» Car leurs constantes de temps se
mesurent plutôt à l’échelle du millier d’années. Un avis partagé par Gilles
Ramstein, du LSCE. «Sur ces échelles de temps, il y a peu de différence entre les
modèles océaniques dynamiques et ceux qui considèrent les océans comme une
flaque d’eau.»
Bien évidemment, les négateurs du réchauffement climatique se sont em
pressés de minimiser – sans convaincre – les résultats de Gavin Schmidt et de son
équipe. Des travaux qui, pourtant, semblent renforcer la confiance des
climatologues dans leurs outils de prédiction.

(Cf.
"http://www.letemps.ch/Page/Uuid/fbaca9e6-f35b-11df-92e6-0749de52cecf/Le_CO2_en_bouton_principal_du_climat")

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- ENQUÊTE SUR LES MÉTHODES CLIMATO-SCEPTIQUES :

Un journaliste du «Monde» s’est penché sur les réseaux et motivations du
mouvement

Qui sont les détracteurs de la science climatique, les désormais influents
climato-sceptiques? Quelles sont leurs méthodes, leurs réseaux, leurs
motivations? Dans un passionnant livre-enquête, le journaliste français Stéphane
Foucart décrypte ce qu’il qualifie de «populisme climatique» conduit par des
«ennemis de la science»1.
Pour le journaliste du Monde, l’essor des idées climato-sceptiques depuis
quelques années est lié à ce qu’il appelle la «grande erreur» du comité
Nobel, coupable à ses yeux d’avoir partagé le prix Nobel de la Paix en 2007 entre
l’homme politique américain Al Gore et le Groupe d’experts de l’ONU pour
le climat (GIEC). Un mélange des genres entre science et militantisme qui
aurait apporté un argument choc aux climato-sceptiques: la climatologie ne
serait pas une science, mais une idéologie néfaste parée des outils de la
science pour imposer ses vues.


Chevaliers de la Terre plate

C’est d’ailleurs l’idée défendue par l’ancien ministre et scientifique
français Claude Allègre, qui avait publié en France un violent pamphlet au
printemps 20102. L’un des artisans les plus en vue de l’activisme
climato-sceptique en France, qui conduit une véritable croisade depuis 2006, non sans
succès.
Stéphane Foucart décrypte avec soin les méthodes de Claude Allègre, ses
arguments, et ses manipulations. Claude Allègre qui, comme son collègue Vincent
Courtillot, a été baptisé «Chevalier de l’ordre de la Terre plate» par des
climatologues, en raison de son insistance à considérer l’hypothèse d’une
terre plate pour servir ses convictions.


Usage intensif d’Internet

Mais Stéphane Foucart ne se contente pas de renvoyer à leurs études les
deux scientifiques français. Il revient aussi sur le soutien politique et
financier des industriels du pétrole et du charbon au mouvement climato-sceptique
aux Etats-Unis; leurs connivences avec des personnalités qui, en leur
temps, avaient mis leurs compétences au service des industriels de l’amiante et
du tabac, et l’usage intensif qui est fait d’Internet pour disséminer l’idée
que l’homme n’est pour rien dans l’évolution du climat.


Semer le doute à tout prix

Pour Stéphane Foucart, la règle d’or pour contester l’évidence
scientifique consiste à semer le doute à n’importe quel prix, quitte à s’appuyer sur
des mensonges. Utiliser des arguments faux et simplistes, mais dont le
démenti est complexe et inaudible. Comme «on ne peut pas prévoir le climat dans
100 ans alors qu’on est incapable de dire le temps qu’il fera dans quelques
jours», quand météorologie et climat n’ont pas grand-chose à voir.
Ou encore, «le Groenland porte son nom parce que c’était un pays vert
(Greenland) en l’an mille», alors que sa physionomie – et son climat – a peu
varié depuis, et que cette appellation était le fruit de l’imagination de
l’explorateur Erik le Rouge, qui a sans doute inventé le marketing!


Risques d’inquisition

Alors qu’aux Etats-Unis le climatologue Michael Mann s’inquiétait
récemment des risques d’une inquisition rappelant les années noires du maccarthysme
après la victoire des républicains au Congrès, le livre de Stéphane Foucart
nous rappelle fort à propos que la politique – et ses ficelles pas toujours
honorables – pèse de plus en plus lourd dans le dossier climatique.


1. Le populisme climatique, Editions Denoël, 322 pages.
2. L’imposture climatique, Editions Plon, 286 pages.


(Cf. "http://www.letemps.ch/Page/Uuid/13627a98-fd93-11df-ac2b-3da508e3a0e5/E
nquête_sur_les_méthodes_des_climato-sceptiques")

-------------

ET EN BONUS DU BONUS (!) ;o) :

Un intéressant article de mediapart sur le climato-scepticisme et ses
racines....

Il existe plusieurs façons de comprendre et d'analyser le courant de pensée
qui remet en cause le changement climatique et son origine anthropique.
On peut y voir l'effet du productivisme et du consumérisme, aveugles aux
conséquences de la croissance économique sur la nature.
On peut y voir une forme de populisme égoïste.

Ce sont les interprétations les plus courantes. Elles font du
climato-scepticisme un problème circonscrit à l'écologie : la remise en cause de la
croyance que les actions humaines menacent la nature.
Mais on peut aussi s'apercevoir que le champ de bataille est en réalité
bien plus vaste, que l'enjeu dépasse l'horizon environnemental.
Qu'à travers les modèles des climatologues, c'est la science elle-même qui
est visée.
Et qu'attaquer les politiques de réduction des gaz à effet de serre n'est
qu'un moyen parmi d'autres de faire le procès de la régulation et de
l'intervention de l'Etat.
Le climato-scepticisme prend alors toute sa mesure : celle d'un petit
maillon, aujourd'hui vivace, d'une longue, longue chaîne de lobbying du doute, né
dans les années 1950, dans l'industrie du tabac, pour préserver les ventes
de cigarettes menacées par les premières alertes médicales sur les liens
entre cancer et tabagisme.


C'est ce que révèle un livre essentiel paru en mai dernier aux
Etats-Unis, "Marchands de doute" (Merchants of Doubt, Bloosmbury press, non traduit
encore en français). Enquête historique vertigineuse conduite pendant cinq ans
par deux historiens des sciences, Erik Conway et Naomi Oreskes, l'ouvrage
retrace la généalogie des stratégies de communication qui s'acharnent
aujourd'hui à jeter le discrédit sur le Giec et la climatologie.

On y découvre avec stupeur que les mêmes think-tanks, les mêmes
personnalités scientifiques ont œuvré pour nier les dangers du tabac pour la santé,
promouvoir le programme d'armes spatiales de Ronald Reagan (passé à la
postérité sous le nom de «guerre des étoiles»), minimiser les risques des pluies
acides, démentir l'existence d'un trou dans la couche d'ozone dans les années
1980, et nier aujourd'hui les réalités du réchauffement de la planète.

Ce sont les think-tanks qui irriguent d'idées la droite américaine depuis
une ou plusieurs décennies :
George C. Marshall Institute, Cato Institute, American Enterprise Institute
, Heritage Foundation,Competitive Enterprise Institute,  Heartland
foundation.

Ce sont aussi de grands scientifiques, dont beaucoup ont participé au
programme nucléaire américain de la seconde moitié du XXe siècle : Fred Singer,
Frederick Seitz, William Nierenberg, Richard Lindzen... ils ont leurs entrées
à Washington, conseillent des présidents, et ont dirigé de prestigieuses
institutions académiques. 


LE DOUTE EST UN « PRODUIT » !!!

Qu'ont-ils en commun ?
Ils entretiennent à dessein le doute, en alimentant des controverses
faussement scientifiques, à coup de publication de rapports payés par des groupes
industriels ou les fondations qu'ils financent.
Lancent des campagnes de dénigrement contre des chercheurs de premier plan
qui ne partagent pas leurs points de vue : l'astronome Carl Sagan dans les
années 1980, ciblé pour son opposition à la militarisation de l'espace, 
l'agence américaine de protection de l'environnement, la biologiste Rachel Carson
, auteur dePrintemps silencieux, livre qui ouvrit les yeux de l'Amérique aux
dangers du DDT et des pesticides dans les années 1960...

Le génie de leur stratégie de communication repose sur
l'instrumentalisation de la notion de «doute».
Tous les chercheurs l'affirment : pas de bonne science sans mise en
question de leurs hypothèses.
Mais le doute raisonnable s'arrête là où naît le consensus d'une communauté
scientifique sur l'état des connaissances sur un sujet.
C'est ce à quoi sert le principe du «peer review», la relecture critique
des publications des uns et des autres par leurs pairs.
Or c'est ce subtil équilibre que font exploser les «marchands de doute»,
pour leur profit personnel ou celui de leurs idéaux....

 
Pour les industriels du tabac, des hydrocarbures ou des métaux, le doute
devient «un produit» aussi important que les biens qu'ils manufacturent. C'est
l'assurance de pouvoir continuer à écouler leur production.

Pour les scientifiques impliqués dans ces campagnes anti-science, c'est
autre chose qui se joue, expliquent Conway et Oreskes :
La poursuite d'une bataille idéologique !....

Contre l'Etat, le spectre du socialisme (les écologistes sont traités de «
pastèques» : verts à l'extérieur, rouges à l'intérieur), pour le libre marché
au nom de la défense de la liberté.
Et c'est ainsi que de grands chercheurs en viennent à enfourcher la cause
du relativisme et du révisionnisme.  

C'est dire si cette histoire américaine éclaire la situation française,
marquée elle aussi par le fourvoiement de certains grands scientifiques sur le
climat ou l'amiante. Elle permet ainsi de remettre en perspective le «cas» 
Claude Allègre, trajectoire finalement pas si originale que cela.

La dimension planétaire du scandale du «climategate», l'année dernière,
fruit d'une campagne de dénigrement sans précédent du Giec, rend la lecture du
livre de Conway et Oreskes indispensable : question mondiale par excellence,
le climat oblige les «marchands de doute» à sortir de leur périmètre
américain pour ferrailler sur la scène internationale.  

Comment un tel détournement de la science au profit de quelques-uns a-t-il
été possible ?
Mediapart a rencontré et interviewé Naomi Oreskes, co-auteure du livre,
lors d'un passage éclair à Paris pour un colloque tenu à Sciences-po sur le
thème «Controverses climatiques : science et politique».
Entretien exclusif en français. 

==> "
http://planetevivante.ning.com/forum/topics/climat-le-business-du-doute "
</HTML>

CO2-imposture.pdf
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