De la multiplication des poissons ! (Re: [free3] Fw: Canard enchainé" démasque)

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DaneelO...@aol.com

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Jul 1, 2007, 9:08:04 AM7/1/07
to fr...@yahoogroupes.fr, culture...@yahoogroupes.fr
Dans un courrier daté du 30/06/07 23:39:39 (Forum "Free3"), "Isabel" écrivait
notamment :
<<Je te signale que le Christ (que tu dis aimer) a fait la multiplication des
pains et des poisons. La foule avait faim et ils leur a donné à manger sans
leur poser la question "êtes -vous végétariens?"...Il n'a tenu compte que de
leur détresse. Je repete que le végétarisme est un choix personnel et on a pas
le droit de l'imposer aux autres! >>

Tu sais Isabel que cette anecdote de la multiplication des poissons a été
bien autre chose de ce que les évangiles en ont retenu.... Jésus qui préchait le
respect total de la vie n'aurait JAMAIS commis cette impardonnable erreur de
"multiplier les poissons" pour entretenir ainsi l'appétit de mort de ceux qu'il
voulait justement convertir au respect de la VIE !


Juste pour information... voilà ce qu'écrivait "l'AGNVS" dans l'une de
ses "Lettres" (publiée en février 2006) :
<<... Comme déjà expliqué dans “Au coeur du vrai christianisme” d’avril
2005 et “l’Encart Spécial Noël” de Décembre 2005 : certaines "traductions
interprétées" de l´époque donnèrent volontairement un sens entièrement différent
à certains mots des évangiles...

Voyons par exemple ce que nous dit le Dr. Werner Hartinger (“Christentum und
Tierschutz - Druckerei Fred Wipfler”) : « Il faudrait tout de même corriger
aussi une erreur de traduction qui conduisit à des interprétations et
conceptions de la Cène qui contredisent indiscutablement l'idéologie chrétienne. Dans
les éditions courantes du Nouveau Testament, on prétend que la Cène consistait
en un agneau pascal, ce qui pour beaucoup est considéré comme la preuve que
Jésus-Christ ne pouvait pas avoir été végétarien comme les Esséniens.

Tout intéressé, ayant des connaissances suffisantes sur les lois juives de
l'époque, sait qu'aucun juif n'aurait risqué d'abattre un agneau un jeudi, même
pas de le vendre ou de le préparer. Cette règle était rigoureusement
respectée, particulièrement le jeudi avant Pâques, parce que c'était la fête juive la
plus importante.

Bien que la traduction grecque de l'Evangile puisse déjà contenir des erreurs
de traduction, il en ressort de manière indubitable que le mot grec "to
pas-cha" traduit par "agneau pascal" par Luther, fut repris par presque toutes les
éditions suivantes.

Mais la signification initiale de ce mot, unique à l'époque, était "repas
pascal", qui consistait en des oignons, des tomates, du pain et du vin non
fermenté (en fait du jus de raisin, d'après notre désignation actuelle) (...) Ce
n'est que beaucoup plus tard que cette notion fut élargie à l'agneau pascal et
même à la fête pascale ! »

On reconnaît bien là “l’Oeuvre du Diable” évoquée déjà dans le précédent
chapitre : le mensonge corrupteur, la falsification obscure de la lumière
apportée par le vrai “Message Christique” !
« Je suis venu pour abolir les sacrifices et si vous ne cessez de les
accomplir, l’ire de Dieu ne cessera de vous atteindre !... »
(Parole de Jésus citée par Epifanio, Panarion 3,16)

Les malheureuses victimes de ces falsifications corruptrices nous parlent
aussi du “Miracle de la multiplication des poissons”, preuve supplémentaire - à
leurs pauvres yeux égarés - du non-végétarisme de Jésus et même de son
encouragement à consommer du poisson...

Or, il faut savoir qu’il s’agit là encore d’une fraude diabolique : non
seulement il s’agissait à l’origine d’une “multiplication” due au seul miracle
de la solidarité, comme nous allons le voir ci-dessous, mais plus important
encore, il s’agissait bien à l’origine : “de pains et de grappes de raisins”...
Ce n’est que bien des années plus tard que sont “miraculeusement apparus”
nos poissons puis se sont multipliés. On trouve même dans certaines traductions “
pains, raisins et poissons”... pour en finir, finalement, aux “pains et
poissons” (!)
(Laissons les choses se corrompre ainsi, et dans quelques siècles les
nouveaux évangiles parleront certainement de la prodigieuse multiplication “des
poissons et des côtes d’agneaux” !!!)

Bref, en ce qui concerne le miracle lui-même, retrouvons donc les propos de
notre ami Georges Krassovsky, dans son passionnant ouvrage “Ce que Jésus
voulait dire” (A noter que G.K. fait référence aux traductions courantes de la
Bible, et que nous y retrouverons donc nos vieux “poissons”, à la place des
“grappes de raisins” originelles) :
« ... Jésus leur répondit : ils n’ont pas besoin de s’en aller ;
donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils lui dirent : nous n’avons ici que cinq
pains et deux poissons, or, il y a ici au moins cinq mille personnes. Jésus leur
dit : Apportez-moi ce que vous avez... Puis il s’adressa à la foule en disant :
Je vous ai parlé tout à l’heure du Royaume d’amour dans lequel ceux qui ont
des biens les partagent avec ceux qui n’en ont pas. Mettons dès maintenant ce
principe en pratique. Que ceux d’entre vous qui ont des provisions les
partagent avec ceux qui n’ont rien à manger. Mettons tout en commun ! Puis
brandissant les cinq pains et les deux poissons, il alla les déposer sur une grande
nappe que ses disciples avaient déployée dans l’herbe. La foule suivit avec
enthousiasme son exemple. Plusieurs avaient apporté des casse-croûtes, les mères
surtout avaient des paniers entiers avec des goûters pour leurs enfants.
Lorsqu’un immense tas de vivres fut formé, Jésus dit à ses disciples : “Faites-les
asseoir tous sur l’herbe verte par groupe de cinquante personnes et portez-leur
la nourriture”. Plusieurs vinrent aider les disciples à faire la distribution.
Tous mangèrent dans une ambiance extraordinairement agréable et furent
rassasiés (...)

Tel fut le véritable miracle qu’accomplit Jésus en éveillant chez les êtres,
pour la plupart égoïstes et avares, un élan de solidarité humaine. Quelques
jours plus tard, Jésus refit le même “miracle” en incitant de nouveau les
hommes au partage !... »


*************

Dans un courrier daté du 17/09/06 (<< Fondements d’une authentique VIE “
CLAIRE ”... et CHRÉTIENNE !!!! >>), DaneelOlivaw13 avait écrit :
<< (...) Dans l’ “Encart spécial Noël” de décembre 2005, nous citions
aussi cet extrait de l’ouvrage de notre ami Georges Krassovsky “Ce que Jésus
voulait dire” : «... Il faut se rappeler tout d’abord que, selon un grand
nombre d’exégètes, les événements de la vie de Jésus et son enseignement furent
l’objet d’une tradition orale durant au moins un siècle et que ce ne fut qu’au
IIe siècle de notre ère, ou même plus tard, que l’on commença à les noter.

------------- (Note de l’AGNVS : en fait, selon les études les plus
récentes, il est établi que ce n’est qu’après l’affaiblissement de la domination
juive (en 70 l’armée romaine assiège et détruit Jérusalem et en 73 s’empare de
Massada, la dernière forteresse juive, située sur les rives de la mer Morte)
que “la bonne parole chrétienne” peut enfin s’en affranchir et s’exprimer
plus librement... même si l’empire romain lui réservera encore maintes
persécutions : ce n’est donc qu’après 70 que Marc écrit son évangile.
Ceux de Matthieu et Luc entre 80 et 100.
Seuls les “épîtres de Paul” sont estimés entre les années 50 et 57 !...)
-------------

On imagine facilement ce que cela a pu donner comme altérations et
surcharges. Vinrent ensuite les rédacteurs qui, sans doute eux non plus n’ont pas
toujours su résister à la tentation de donner libre cours à leur fantaisie. (...)
Souvent, ils ont dû apporter du leur aux recommandations morales et aux
paraboles de Jésus, en en déformant complètement le sens. (...)

D’autre part, n’oublions pas que l’imprimerie étant une invention
relativement récente, les évangiles ont dû être recopiés d’innombrables fois avant
de nous parvenir dans leur teneur actuelle.
Saura-t-on jamais toutes les erreurs, toutes les altérations qui ont pu
en résulter ?

N’oublions pas non plus que les évangiles ont dû être traduits plusieurs
fois...
Or, comme le dit un proverbe italien : TOUT TRADUCTEUR EST UN TRAÎTRE
(souvent bien involontairement d’ailleurs)...

Même maintenant, il suffit de comparer, par exemple, la version française
et la version russe pour constater des différences notables, et même les
diverses versions françaises ne s’accordent pas toujours ! ... »


Bon, soyons clairs : il ne s’agit évidemment pas de mettre en doute
l’authenticité “historique” des évangiles canonisés (quoique peuvent encore en
penser les “sceptiques” doutant obstinément de l’existence de Jésus, les plus
sérieuses recherches scientifiques - notamment archéologiques - démontrent
formellement et irréfutablement que les évangélistes n’ont rien inventé en ce qui
concerne leurs descriptions géographiques et sociales de la Palestine d’il y a
2000 ans), mais ce qui a été entendu, compris et mémorisé par les divers
“témoins” des enseignements oraux de Jésus !...

Sans même parler du problème des traducteurs... seriez-vous donc
capables, malgré toute votre bonne foi et sincérité la plus pure, de citer exactement
ce qu’un prétendu “Messie” a dit à untel ou untel il y a de cela plusieurs
mois... voire des années, des décennies même.... et cela dans un contexte social
extrêmement troublé, agité et d’une violence extrême ?...

Seriez-vous seulement capables, de citer de mémoire, précisément, ces si
célèbres phrases du Nouveau Testament...
Comme par exemple ces si édifiants propos de Saint Paul (citations de ses
célèbres “Épitres”, extraites de “LA BIBLE, traduit des textes originaux
hébreu et grec par Louis Second”) :
« Soyez en paix entre vous. Prenez garde que personne ne rende à autrui
le mal pour le mal ; mais recherchez toujours le bien, soit entre vous soit
envers tous.
Soyez toujours heureux. N’éteignez pas l’Esprit. Examinez toutes choses
; retenez ce qui est bon ; abstenez-vous de toute espèce de mal !...

Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps
convenable...

Ceux qui mangent les victimes ne sont-il pas en communion avec l’autel ?
Ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu.
Je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons...
Tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire du péché...
Leur gosier est un sépulcre ouvert, ils ont les pieds légers pour
répandre le sang. Pour un aliment, ne détruit pas l’oeuvre de Dieu !...

IL EST BIEN DE NE PAS MANGER DE VIANDE !!! »


Eh oui... et cela, non seulement Paul l’a dit... mais l’a écrit !
Et cela dès les années 50, bien avant, donc, la propre rédaction des
Évangiles... censés transcrire sur “papier” les exactes paroles de Jésus pourtant
prononcées des décennies plus tôt !!! ...

Voici encore, pour mémoire, un dernier exemple de ces écrits de Paul
(extraits de : “Première Épître aux Thessaloniciens” / “Épître aux Galates” / “
Épître aux Corinthiens” / “Épître aux Romains”.)
« Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des
divisions et des scandales - note de l’AGNVS : et on peut dire que la production
carnée est sans conteste l’un des plus grands scandales de notre société, dite
“chrétienne” ! - , au préjudice de l’enseignement que vous avez reçu.
Éloignez-vous d’eux.

Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre
ventre !...

Il est mal à l’homme, quand il mange, de devenir une pierre
d’achoppement : il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de
s’abstenir de ce qui peut être pour ton frère une occasion de chute, de scandale
ou de faiblesse...

Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu.

Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi.
Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ! ... »

N’est-ce donc pas là encore assez clair et explicite ?

D’où vient donc cette volonté et détermination - même parmi nos chers
lecteurs ! - de nier la pureté de ce message, pour le corrompre spirituellement
par des considérations aussi meurtrières pour l’âme que le corps, prétextant
que “Jésus mangeait des animaux tués par la main de l’homme” ? (!) ...

On peut aussi rappeler ce qui était écrit - en septembre 1954 -dans “La
Vie Claire”
(Et aussi dans “la Lettre de l’AGNVS” en Août 2000 : “Jésus-Christ, et
la Conscience originelle !”) :
« Jésus, dans l’oraison dominicale, nous enseigne à demander notre pain
quotidien et non notre viande quotidienne !...
Les premiers chrétiens suivirent l’exemple du Maître et furent des
adeptes fervents et convaincus du végétarisme (...)
Il est regrettable de constater que ces excellents préceptes des premiers
Pères de l’Église s’affaiblirent ou disparurent presque totalement, sous la
poussée de “chrétiens” plus attachés aux plaisirs de leur corps que de leur
esprit (Note de l’AGNVS : ce fameux “Péché de la chair”, si incompris par les
croyants, d’hier et d’aujourd’hui) (...)
Plusieurs moines et de nombreux couvents restèrent cependant fidèles à la
diète végétarienne...

Malheureusement, la majorité de la Chrétienté s’est éloignée de plus en
plus de cet idéal de nourriture saine, au grand détriment des fidèles qui ont
ainsi perdu une grande partie de leur spiritualité première !

Les premiers chrétiens suivirent l’exemple du Maître et furent des
adeptes fervents et convaincus du végétarisme :

- Saint Clément d’Alexandrie nous apprend, dans son “Traité de
Pédagogie” que l’apôtre Matthieu ne mangea jamais de viandes et qu’il vécut uniquement
de fruits, de glands et de légumes.

- Saint Jérôme, bien connu par sa traduction latine de la Bible (la
Vulgate, encore utilisée de nos jours) était un végétarien convaincu ; il mourut en
l’an 420 à l’âge respectable de 90 ans : “Il est bon de ne point boire de
vin et de ne point manger de chair, disait-il, parce que c’est la source de tout
mal...”

- Saint Basile-le-Grand, évêque de Césarée, illustre par son éloquence
fleurie et par sa dialectique rigoureuse, défendit énergiquement la cause du
végétarisme et de la sobriété :
“Les corps appesantis par les viandes, écrit-il dans ses “Homélies”, sont
accablés de maladies ; une vie frugale les rend plus sains, plus robustes et
coupe la racine de tous les maux.
Les vapeurs des viandes obscurcissent les lumières de l’esprit. De quelque
sorte de viandes que l’estomac soit rempli, elles excitent aussitôt des
mouvements d’impureté, et l’âme étant comme étouffée par leur pesanteur ne peut plus
être la maîtresse, ni garder la règle du discernement...
Tant que l’on vivra sobrement, le bien augmentera dans la maison ; on ne
répandra point le sang des animaux, et le couteau des cuisiniers sera inutile.
La table ne sera chargée que des fruits que donne la nature, et l’on vivra
heureux et content !” ... » (....)

Même si l’enseignement de l’AGNVS, lui, n’a pas été “prononcé oralement
il y a déjà des décennies”, n’hésitez pas à rafraîchir votre mémoire en
relisant notre dossier de février 2006, notamment le chapitre intitulé “L’Oeuvre
du Diable ?”.

Souvenez-vous :
« A toutes les époques, l’Eglise persécuta les chrétiens des origines qui
suivaient une alimentation végétarienne et qui n’approuvaient pas la farce de
l’Eglise d’Etat païen.

En général, ils furent dénigrés comme hérétiques et sectaires et donc
calomniés, persécutés et tués.

L’empereur Constantin faisait couler du plomb liquide dans la gorge de
ceux qui ne voulaient pas manger de la viande !

A partir de ce moment-là, les chrétiens furent officiellement contraints
à se mettre au service de la guerre, à manger des animaux et à boire des
boissons alcooliques...
De cette façon, le christianisme des origines fut pratiquement
supprimé... »

Pour savoir vraiment ce qu’a enseigné Jésus sur le thème de l’amour pour
nos frères animaux et une alimentation sans souffrance, il est utile de
connaître comment se sont comportés ses disciples. D’anciens textes qui, pour des
raisons évidentes n’ont pas été insérés dans les canons de la Bible (à
l’époque de l’Empereur Constantin justement (!)), reportent ce qui suit :
- « Jésus m’a commandé de ne pas manger de viande et de ne pas boire de
vin, mais de consommer seulement pain, eau et fruits, pour être pur lorsqu’Il
veut parler avec moi !... »
(“Parole de Paul”. Toletoth Jeschu, Ed. Krauss, Berlin 1902, p. 113)

- « Matthieu vivait de graines, de fruits et de légumes verts, sans
viande... »
(Clemente Alessandrino, “Pédagogue II”,1-16)

Les pères de l’église ou les scribes ecclésiastiques connaissaient encore
les sources des écrits originels et les citaient. Beaucoup d’entre eux, en
ces temps, vécurent en se nourrissant de façon végétarienne ou végétalienne et
renonçant aux boissons alcoolisées mais aussi conseillèrent de le faire. A
partir de cela, il est possible d’extraire des informations sur la façon dont
s’alimentaient les premiers chrétiens :

- Giovani Crisostomo (354-407) parle d’un groupe de chrétiens qui vivaient
d’une manière exemplaire : « Aucune goutte de sang n’est versée par eux ; aucun
morceau de viande n’est haché ou découpé…Chez eux, On ne sent pas la
terrible odeur des repas à base de viande… ; on n’y entend ni bruit ni vacarme.Ils
se nourrissent uniquement du pain qu’ils gagnent avec leur travail et d’eau
qui leur est offerte par une source pure.S’ils désirent un repas abondant, leurs
morceaux de choix sont constitués de fruits et en les mangeant, ils éprouvent
un plaisir plus grand que d’être assis à une table bien pourvue... »

- « Les chrétiens renonçaient à tout aliment à base de viande ! »
(Plinio dans une lettre à Traiano, Ep , Lib. X,96)

- Saint Clément d’Alexandrie (140-220) (Pedagogue II) :
« En effet, où trouver une telle multiplicité d’aliments sains qu’à
l’intérieur d’une simplicité parcimonieuse : légumes verts, racines, olives,
condiments, lait, fromage, fruit et chaque type d’aliments séchés ? Les aliments
préférés sont ceux qui peuvent être consommés directement, sans utiliser le feu,
parce qu’ils sont toujours prêts et qu’ils sont les plus simples. Pour cela,
l’apôtre Matthieu vivait de graines, de fruits à peau dure et de légumes
verts, sans viande. Et Jean, qui exerçait la parcimonie au niveau le plus absolu,
mangeait des germes de feuilles et du miel sauvage. Je crois néanmoins que les
sacrifices sanglants ont été inventés uniquement par des personnes qui
cherchaient un prétexte pour manger de la viande, ce qu’ils auraient aussi pu faire
sans ces opprobres devant dieu !... »

- Quinto Settimio Tertulliano (160-221) s’impliqua souvent pour défendre les
chrétiens lorsqu’ils étaient inculpés d’accomplir des sacrifices humains (!)
: « Comment puis-je définir le fait que vous croyez que nous sommes avides de
sang humain, si vous savez que nous considérons déjà comme un opprobre le sang
des animaux !... »
(Apol. Chap. 9 ; cit. de Robert Springer, p. 292)

- Gregorio di Nanzianzo, Père de l’Eglise (Capadocce) :
« La semence d’un bon maître de maison est comme le bon grain avec lequel il
fait le pain… La gloutonnerie de mets à base de viande est une injustice
abominable et je désire que vous aspiriez par dessus tout aux choses qui sont une
nourriture éternelle pour votre âme. » (Robert Springer, Enkarpa 1884)

- « Dans le paradis terrestre, il n’y avait pas de vin, on n’y sacrifiait
pas les animaux, on n’y mangeait pas de viande...
Lorsque nous vivrons de façon modérée, la félicité de la maison se
multipliera ; les animaux seront en sécurité ; plus aucune goutte de sang ne sera
répandue ; plus aucun animal ne sera tué. Le couteau des cuisiniers sera inutile
; la table sera apprêtée avec les fruits donnés par la nature et l’on s’en
satisfera. »
(Tiré de l’épître de Basile le Grand (329-379). Cit. par Carl Anders
Skriver “les origines oubliées de la création et du christianisme”.)

- Saint Jérôme (330-420) (“Adversus Jovonanum” I,30) :
« Il vaut mieux que vous ne mangiez pas de viande ni ne buviez de vin. En
fait, la consommation de vin a débuté par une nourriture carnée, après le
déluge universel (...)
Les mets purs sont les mets préparés sans répandre de sang !... »

-------------

Quoiqu’en puissent en dire certains fervents de la Bible, le tout premier
évangile n’a pas été écrit avant la date fatidique (pour les Juifs) de la
destruction du Temple de Jérusalem par l’Empire Romain, en l’an 70... soit environ
40 ans APRÈS les faits relatés dans ces écrits canoniques ; même si les
descriptions il a donc pu y en avoir des transformations tant dans les souvenirs que
les perceptions de nos premiers rédacteurs, aussi sincères soient-ils .

(N’oublions pas le contexte historique extrêmement éprouvant pour eux,
terrorisant même,... ainsi que leur souci constant de FAIRE CROIRE à Jésus,
“fils unique de Dieu” un maximum de gens de diverses origines et sensibilités !...

Face à un monde hyper-violent, des sensibilités humaines pour la plupart
frustres et criminelles, la pureté originelle de l’enseignement Christique
s’est vite “dilué” et “édulcoré” au fur et à mesure de sa propagation dans le
monde d’alors...


Dans les livres de Moïse, le lecteur trouve des pages et des pages dans
lesquelles on aimerait nous faire croire que Dieu voulait que les animaux
soient torturés et tués pour Lui.
Ces textes aussi ont été manipulés de façon très habile (“l’Oeuvre du
Diable” encore !!!) pour faire croire aux fidèles que Dieu est un être cruel,
brutal, privé d’amour et irascible et qui éprouverait de la joie en voyant les
animaux tués de manière brutale et insensée.

Celui qui est convaincu que cela correspond à la parole de Dieu, comme
les grandes institutions cherchent à le faire croire, est victime de
l’obscurcissement de la vérité.

Celui qui, au contraire, recherche plus profondément ce qui a été dit par
les prophètes trouvera jusque dans la Bible certains aspects de la véritable
parole de Dieu qui ont, apparemment, échappé au « correcteurs » et à ceux qui
ont falsifié les écrits originels.

+ Jérémie : « Pourquoi M’offrez-vous de l’encens de Saba, et pourquoi Me
faites-vous venir des parfums des terres les plus éloignées ? Vos holocaustes ne
Me sont point agréables ; vos victimes ne Me plaisent point. » (Jérémie 6,20)
/ « Car Je n’ai point ordonné à vos pères, au jour où Je les ai tirés de
l’Egypte, de m’offrir des holocaustes et des victimes. »
(Jérémie 7,22)

+ Isaïe : « Celui qui immole un bœuf parmi vous est comme celui qui tuerait
un homme ; celui qui sacrifie un agneau ou un chevreau est comme celui qui
assommerait un chien ; celui qui fait à Dieu une oblation est comme celui qui
offrirait à Dieu le sang d’un pourceau... Ils ont pris plaisir et se sont
accoutumés à toutes ces choses, et leur âme a fait ses délices de ces abominations. »
(Isaïe 66,33) / « Qu’ai-Je à faire de cette multitude de victimes que vous
M’offrez ? dit le Seigneur. Tout cela M’est à dégoût. Je n’aime point les
holocaustes de vos béliers, ni la graisse de vos troupeaux, ni le sang des veaux,
des agneaux et des boucs. Lorsque vous veniez devant Moi pour entrer dans Mon
temple, qui vous a demandé que vous eussiez ces dons dans les mains ? » (Isaïe
1,11-12) / « Lorsque vous étendrez vos mains vers Moi, Je détournerai Mes yeux
de vous ; et lorsque vous multiplierez vos prières, Je ne vous écouterai
point, parce que vos mains sont pleines de sang... »
(Isaïe 1,15-17)


« Obéissez donc à cette parole de Dieu - nous disait Jésus dans “l’Évangile
de la paix de Jésus-Christ par le disciple Jean” - : “Quant à la chair et au
sang qui vivifie les animaux, vous ne devez pas en manger. Et certes, je vous
redemanderai compte pour chaque animal tué, de même que pour les âmes de tous
les hommes tués (...)
Si vous respectez les lois des anges de la Mère, la Terre, votre foi vous
soutiendra, et Satan, avec toutes ses maladies et toutes ses impuretés
quittera votre corps (...) Ne tuez pas et ne mangez jamais la chair de vos
innocentes victimes si vous ne voulez pas devenir des esclaves de Satan !”... »
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