“Le Camp des Saints” de Jean Raspail

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François de Siebenthal

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Mar 3, 2011, 1:52:28 AM3/3/11
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Lire ou relire “Le Camp des Saints”



Extrait de www.commentaires.com, ce texte de Philippe Barraud :

Victime d'un ostracisme médiatique intransigeant pendant près de quarante ans, le roman de Jean Raspail, Le Camp des Saints, n'en a pas moins connu un succès populaire extraordinaire, au point de devenir un livre culte pour beaucoup. Une nouvelle réédition paraît ces jours, au coeur d'événements - la révolution en Afrique du Nord -, qui confirment soudain le côté visionnaire de ce roman apocalyptique.

Il faut dire que le livre ne fait pas dans la dentelle. Dur, violent, angoissant, il présente de plus des traits xénophobes qui font qu'avec les restrictions croissantes imposées à la liberté d'expression, il ne pourrait plus être publié aujourd'hui: comme l'a dit l'auteur à un journaliste du magazine Le Point, “des avocats m'ont ainsi signalé 87 motifs passibles de poursuites judiciaires”. La trame du récit, c'est le voyage d'une armada d'un million de miséreux qui fuient le delta du Gange, sur des rafiots de fortune, pour venir s'installer en Europe, où coule le lait et le miel, et où dit-on les récoltes poussent spontanément dans les champs. La particularité de cet exode, c'est que ces migrants n'entendent ni demander l'hospitalité, ni s'intégrer dans la société européenne - d'ailleurs, ils refusent toute aide humanitaire de la part des Occidentaux, et jettent à la mer les vivres que les bonnes âmes tentent de leur remettre: ils veulent simplement s'app! roprier le continent, et progressivement détruire la civilisation blanche, jusqu'à son extinction. Cette première vague suscitera naturellement l'engouement de tous les pauvres du monde, qui embarqueront à leur tour, puisque chacun rêve de lait et de miel.

Le noeud du livre, c'est moins le voyage, effroyable et meurtrier, de ce qu'il faut bien appeler des envahisseurs, que l'impossibilité du monde occidental à faire face à un tel défi, impuissance que les migrants ont parfaitement mesurée et qui sera, ils le savent, leur plus sûre alliée. Avec une joyeuse férocité, Raspail décrit la veulerie des dirigeants du monde industrialisé, paralysés par une culpabilité mortifère, par l'expiation du colonialisme - ce que Pascal Bruckner a parfaitement résumé dans le titre d'un de ses livres, paru en 2002: Le Sanglot de l'Homme blanc. Où comment le sentiment de culpabilité et la haine de soi ont conduit aux pires dérives du tiers-mondisme. Raspail l'avait parfaitement compris et décrit trente ans plus tôt!

L'issue de l'épopée est évidemment prévisible puisque, convaincu de sa culpabilité et rongé de remords, le monde occidental appelle ispo facto à sa propre destruction, comme si la roue de l'Histoire devait le broyer pour qu'il puisse trouver, enfin, la paix de l' âme, et s'effacer. Et ce n'est pas sans un serrement de coeur que le lecteur voit disparaître les derniers résistants d'une civilisation à la fois millénaire et suicidaire, festoyant une dernière fois sous les oliviers de la douce Provence...

Au début du roman, et c'est en cela que le livre est prophétique, Raspail décrit l'arrivée de ces milliers de rafiots surchargés sur les rives de la Méditerranée, qui posent d'emblée la question que les Européens voudraient ne jamais avoir à se poser: que faire? A une échelle plus modeste - pour le moment - nous ne sommes pas très loin de là: de Lampedusa à la Provence, il n'y a jamais que quelques milles marins. Voilà pourquoi il est bon de lire ou de relire Le Camp des Saints, pour savoir où l'on va. Et avant que quelque ONG bien-pensante n'en exige l'interdiction.

Le Camp des Saints, de Jean Raspail, Robert Laffont, 2011, avec une nouvelle préface.


Comment créer et partager les surplus pour stabiliser les populations:

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Avec mes meilleurs voeux notamment pour une bonne santé

Une bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait par une poignée de main ou un sourire de remerciement. 

François de Siebenthal
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