La zététique... Un nom bien étrange qui ne vous dit certainement rien. Et pourtant, aux personnes soucieuses de connaître et défendre le vrai, elle donne du fil à retordre cette zététique ! C'est tout simplement la science qui s'attache à l'étude des phénomènes paranormaux pour leur trouver une explication rationnelle... ou les nier. Et le Saint Suaire est un morceau de choix sur lesquels ces chers zététiciens se déchaînent. En témoigne le dernier numéro de Science et Vie, revue de vulgarisation scientifique, dans laquelle l'authenticité du Saint Suaire est mise à mal. Il faut dire que Science et Vie se sent investi d'une mission colossale : « signaler les travaux qui, sous couvert de science, contribuent à la dévoyer ». D'où un article lapidaire qui réaffirme une nième fois la fausseté du linceul de Turin, preuves scientifiques à l'appui bien entendu ! Si vous croyez encore au Saint Suaire après la lecture de cet article, c'est que forcément, vous êtes idiot ou fanatique. C'est du moins ce qu'en conclut le français moyen, tout content de ne se découvrir ni idiot, ni fanatique, car bien évidemment, il savait déjà que le Saint Suaire était un faux et cet article ne fait que le conforter dans son opinion solidement établie. Bref, voilà un article qui vaut le détour pour un amoureux du vrai tant les techniques de subversion y sont présentes. C'est aussi l'occasion pour nous de rappeler brièvement quelques preuves de l'authenticité du Suaire et de revenir sur la datation au carbone 14 sur laquelle s'appuient toutes les négations du Suaire.
Science et Vie n'y va pas par quatre chemins, et prend radicalement parti pour la thèse du faux. Dès le titre, le ton est donné : « La science aveuglée par la passion - Depuis 1988, la messe semblait dite : daté au carbone 14, le suaire de Turin, supposé avoir enveloppé le corps du Christ, avait avoué son âge : moins de 800 ans : Or, des scientifiques s'obstinent pourtant à clamer son authenticité, travaux à l'appui. Au risque de trahir la science qu'ils sont censés servir. » Et les pages qui suivent sont de la même veine : on s'attache à y démolir ces malheureux scientifiques égarés par leur passion pour le Saint Suaire. On les ridiculise tout d'abord : quel est l'intérêt que le coup porté par la lance l'ait été du côté droit ou du côté gauche ? Voilà qui ne justifie pas, aux dires de la journaliste, les heures de colloque, de discussions, de recherches scientifiques. Pour en être réduits à de telles extrémités, il faut vraiment que ces scientifiques aient perdu le sens commun. Ridiculisés, donc décrédibilisés...
Ridiculisé lui aussi un livre [1] concluant à l'authenticité de la relique, livre « destiné au grand public ». Il est vrai que ce n'est pas le cas de Science et Vie, revue destinée à une élite...
On n'hésite pas à extraire des phrases de leur contexte, rejetant ainsi aux fins fonds des oubliettes un autre ouvrage sur le Saint Suaire [2]. Raymond Rogers, scientifique venant de publier un article dans une (vraie) revue scientifique, décrivant une nouvelle méthode de datation, basée sur le taux de vanilline, composé chimique présent dans le lin et se dégradant avec le temps, se voit lui aussi sérieusement écorché : il faut dire que ses travaux l'ont fait conclure à un tissu datant de 2000 ans... Une telle affirmation lui vaut une sévère critique dans laquelle on n'hésite pas à remettre en cause sa compétence et son honnêteté scientifiques : « ses équations sont truffées de coquilles ».
Le mensonge n'est pas oublié : on y affirme, preuve à l'appui, que la vaporographie (c'est-à-dire une réaction chimique entre les aromates utilisés pour ensevelir les morts et la sueur humaine) n'a pas pu produire l'image du Suaire, comme si, actuellement, les partisans du Suaire avaient conclu que la vaporographie était la cause de la formation de l'image. On déclare péremptoirement que la fraude a été attestée par l'Eglise en 1390 : effectivement, un évêque, Pierre d'Arcis, a nié en 1377 la véracité du Suaire. Mais, contrairement à ce qui est écrit, le pape Clément VII n'a pas donné raison à l'évêque, bien au contraire, puisqu'il lui ordonna de garder un silence perpétuel sous peine d'excommunication [3].
Les affirmations gratuites foisonnent dans cet article : l'analyse du sang, concluant à la présence d'hémoglobine sur le Suaire, est tout simplement mise de côté par la petite phrase suivante : « la publication de ces résultats dans une revue de référence (en l'occurrence, X-Ray Spectrometry) ne suffit pas à cautionner leur interprétation. » Au contraire, les détracteurs du Saint Suaire se voient honorés de multiples titres : « Henri Broch, professeur de physique et de zététique à l'université de Nice Sophia-Antipolis ». Cela sonne quand même mieux que « Raymond Rogers, ce chimiste américain, retraité du laboratoire national de Los Alamos de l'université de Californie, ex-membre du Sturp, célèbre organisation... dissoute en 1996. » Ce dernier n'est qu'un vieux radoteur, tandis que Henri Broch, visiblement, est un physicien émérite, au courant, lui, des avancées scientifiques. Le chimiste Walter Mac Crone est quant à lui encensé : « ce spécialiste de l'ultramicroanalyse » (vous savez ce que c'est ? Non ? Moi non plus, mais c'est un nom à rallonge qui en jette au commun des mortels) a publié 3 articles, notamment dans la revue Microscope concluant qu'aucune trace de sang n'était décelable sur le Suaire. Petit oubli de la journaliste : ces analyses ont été fortement remises en cause par la communauté scientifique, et Microscope est une revue appartenant à Mac Crone Association....
Le pompon du pompon est l'inversion de la situation : n'importe quel personne croisée dans la rue vous affirmera avec une bonne foi irréprochable que le Suaire est faux, puisque l'analyse au carbone 14 a conclu à un faux du Moyen Age. Et cette personne ignore bien sûr toutes les autres analyses scientifiques menées sur le sujet. Cela n'empêche pas notre journaliste d'écrire : « Mais alors que les analyses qui ont remis en cause l'authenticité du Suaire sont systématiquement écartées et leurs auteurs diabolisés, les plus contestables continuent d'être médiatisés et leurs conclusions assénées en dogme. » Les pauvres malheureux, on les traumatise, on les martyrise... Ca paraît dément ! Et pourtant, combien de personnes ont entendu parler de cet article à sensation dont les radios se font l'écho ces derniers temps, et combien prennent pour argent comptant les déclarations de Science et Vie, revue scientifique, donc ne pouvant pas se tromper (il est vrai que l'argument du « l'image du crucifié est trop parfaite pour être vraie » est un argument scientifique de haut vol...)
N'hésitons pas de notre côté a rappeler autour de nous ce dont nos proches n'ont certainement jamais entendu parler : l'histoire du Saint Suaire et le panel (complet) des analyses qui ont été faites. La première trace du Saint Suaire remonte au Moyen Age : vers 1350, le Suaire est exposé à Lirey, en Champagne. Depuis lors, des documents attestent rigoureusement sa présence en Occident [4]. Il semblerait que le Saint Suaire ne soit autre que le Mandylion, un tissu replié ne laissant voir que le visage, découvert à Edesse en Turquie en 544, transféré à Constantinople en 944, et disparu en 1204 lors du sac de Constantinople. Cette hypothèse s'appuie sur l'iconographie byzantine : les représentations du Christ présentent des similitudes frappantes entre elles à partir de la découverte du Mandylion, suggérant ainsi l'hypothèse d'un modèle commun [5], et ces détails se retrouvent tous sur la face du Suaire.
En 1898, la première photo du linceul révèle une image inconnue, bien plus nette que celle visible jusqu'alors : le Saint Suaire se comporte en fait comme un négatif photographique, et c'est à partir de ce moment que le Suaire, jusqu'alors simple objet de vénération, devient aussi une curiosité sur laquelle se sont penchés de nombreux scientifiques : étude du tissu, de l'image, le tout par des techniques à la pointe du progrès. On montre ainsi que le tissu est un sergé de lin originaire du Moyen-Orient et daté du premier siècle après Jésus-Christ, ayant entouré le corps d'un homme mort par crucifixion.
Le Linceul de Turin retrace de manière impressionnante la Passion du Christ [6] : les Evangiles y trouvent une confirmation éclatante puisqu'on y voit les marques de l'agonie, de la flagellation, du couronnement d'épines, de la crucifixion... le tout avec des détails anatomiques extrêmement précis, inconnus au Moyen Age et qu'un artiste n'aurait jamais pu inventer (par exemple, l'enclouage au niveau des poignets, les sangs veineux et artériel...)
D'autre part, cette image présente des caractéristiques impossibles à refaire : au niveau des yeux, il y a des pièces de monnaie (servant à fermer les yeux des morts), visibles uniquement en grossissant l'image. Ceci a été un moment remis en cause car un des leptons (datés de 29 et 31 après J.-C.) présentait une faute d'orthographe. Ce débat a passionné les numismates jusqu'à ce qu'on retrouve une pièce avec la même faute d'orthographe... Autour du visage, on relève aussi des caractères grecs composant entre autres les mots « Jésus », « le Nazaréen », ce qui accrédite l'authenticité du Suaire.
L'image ne présente en outre aucune trace de pigmentation ni de coups de pinceaux : ce n'est pas une peinture ; c'est à une légère brûlure superficielle des fibrilles du tissu qu'est due la coloration rousse du Suaire. Mais aucune justification n'a été avancée pour expliquer le processus de formation de l'image, et ce d'autant plus que cette image est un négatif photographique codé en 3D : le nombre de fibrilles est inversement proportionnel au carré de la distance séparant le corps du tissu. La formation de l'image reste à ce jour inexpliquée.
Autre mystère : les tâches de sang (apparaissant en clair sur le négatif du Suaire) ; elles sont antérieures à la formation de l'image (elles y ont fait écran), décalées par rapport à l'image, et les caillots comme les fibrilles sont intacts, ce qui est impossible à réaliser : lorsqu'on détache un tissu d'une plaie, on est forcé de déchirer le caillot ou les fibrilles du tissu. Ceci est là aussi inexplicable scientifiquement. Comment un faussaire aurait-il pu réaliser une image aussi nette, avec autant de détails visibles à l'oeil nu, et sans qu'on soit capable de refaire à l'heure actuelle, avec toute la technique dont nous disposons, une image semblable ? Ceci ne tient pas debout, et il faut toute la mauvaise foi de certains scientifiques pour affirmer le contraire.
Venons-en donc à la datation au carbone 14. Son principe est relativement simple : tant qu'un organisme est vivant, des particules de C14 viennent se fixer sur lui grâce au rayonnement solaire. A sa mort, ce C14 se décompose lentement en azote, si bien qu'en mesurant le taux actuel de C14 sur un organisme mort (ici, le lin ayant servi à faire le tissu), et connaissant le taux normal de C14 sur les individus vivants, on peut calculer l'âge auquel remonte la mort. Mais ce calcul repose sur des hypothèses irréalisables en pratique : apport constant de C14 par l'atmosphère, conditions de conservation parfaites... Le Saint Suaire a été arrosé plusieurs fois (en particulier en 1532 lors de l'incendie de Chambéry, incendie qui a d'ailleurs bien endommagé le tissu) ; il a été exposé à la vénération publique, donc a été mis en contact avec d'autres organismes vivants, ce qui a pu modifier son taux de C14 [7]. De plus, l'analyse au C14 n'est pas fiable à 100%, loin de là, et les erreurs dont elle est à l'origine sont nombreuses. On pourrait aussi contester le mode opératoire de l'analyse du Linceul au C14, car les laboratoires ayant réalisé cette analyse se sont communiqué les résultats avant de rendre publiques leurs conclusions. Une fraude a donc pu être commise, mais le procédé, en soi caduc, suffit à remettre en cause l'analyse au C14.
Quant à la technique médiévale, présentée par Science et Vie, permettant de fabriquer un suaire, elle est rocambolesque ; il faut d'abord fabriquer un buste de plâtre, y appliquer un tissu mouillé (afin d'épouser parfaitement les formes du plâtre), puis le tamponner avec une solution colorée aux endroits saillants. Le tour est joué, on a une image qui ressemble à celle du Suaire, mais ce n'est pas un négatif photographique (il suffit de voir le négatif que la revue présente pour s'en convaincre, il n'a rien à voir pour ce qui est de la précision et de la finesse des détails avec le négatif de la face du Saint Suaire). Ce n'est pas non plus une image 3D : les « scientifiques » ayant réalisé cette image auraient dû, pour observer une démarche honnête, la soumettre aux mêmes tests que ceux du Saint Suaire avent de hurler à la supercherie.
L'article de Science et Vie fait actuellement beaucoup de bruit, mais absolument pas dans le sens développé ici : la thèse du faux y est accréditée par le rejet systématique des analyses effectuées. On y présente par contre des expériences grand-guignolesques, le tout étant orchestré par des scientifiques partant du postulat que le Suaire ne peut pas être vrai et rejetant en bloc les multiples analyses concluant à l'authenticité du Suaire. Il n'y a rien de pire qu'un aveugle qui ne veut pas voir ! Nous avons rappelé ici très brièvement les preuves de l'authenticité du Suaire, n'hésitons pas à les approfondir, car le Saint Suaire est un magnifique témoignage de la Passion et de la Résurrection du Christ, un outil apologétique précieux...
Ainsi, pêle mêle on trouvera une remise en cause de l'existence de
Jesus, une remise en cause du big bang, une explication farfelue de la
nature de l'image du suaire de Turin, une charge contre la psychanalyse
et j'en passe.
L'examen de ces sujets plus complexes dévoile au
grand jour la démarche du "cercle de zététique": sous prétexte de
soutenir une attitude sceptique les auteurs rejettent l'interprétation
qui reccueille le consensus (jesus a existé, le big bang décrit les
origines de l'univers, la nature de l'image du suaire est connue mais
sa formation non expliquée, la psychanalyse a changé notre
interpréation des rêves) pour mieux imposer leur point de vue marginal.
En effet une posture de scepticisme extrême permet de rejeter les
acquis de la science "officielle", celle des revues internationales
indépendantes, des comités de lecture. Une fois fait table rase des
acquis de la science le champ est libre pour la désinformation.
Bref, un site partial qui ne satisfera que les convaincus pour les renforcer dans leurs a priori. Mais on est très loin de l'impartialité et de l'objectivité tant revendiquée. L'art du doute est au coeur de la démarche scientifique, le cercle de zététique le met en écharpe et le détourne à ses propres fins.
http://www.ciao.fr/Unice_fr_zetetique__Avis_863572Because both images are superficial (meaning there is no image or colorant of any kind between the two image layers on the extreme outer faces of the cloth) and because the images are in registry with each other, all so-far-proposed fakery proposals are moot. The images are not paintings and not some form of medieval proto-photography.
When the Shroud was examined in 1978, the backside of the cloth was not accessible. At that time, the Shroud was sewn to a backing cloth. Quoting from the IoP press release of April 14, 2004:
While this discover of imaging on the backside of the cloth makes artistic and photographic methods significantly more implausible, it does lend credence to the possibilities that gaseous amines released by the body reacted with the carbohydrate layers. Some gases would have penetrated through the weave of the cloth and reacted with the backside carbohydrate layer. (And it does not rule out miraculous cause or effect).
See:
The Shroud of Caiaphas: a forensic science mystery
Both images are superficial. There is no image producing colorant between them. This rules out a liquid such as a paint or a dye. But it does not rule out a reactant gas as an agent in the image formation.
Some have argued that the second face rules out photography. It does not. But it makes it implausible. It would have required that the photosensitive emulsion would have needed to have been superficially on both sides of the cloth and not soaked in and that the light used to make the image was strong enough to shine through the cloth. There are plenty of other scientific reasons to know that the image on the Shroud is not a photograph.
The second face is an important criteria in any attempt to explain how the images were made.
In the northern Spanish city of Oviedo, in a small chapel attached to the city's cathedral, there is a small bloodstained dishcloth size piece of linen that some believe is one of the burial cloths mentioned in John's Gospel. Tradition has it that this cloth, commonly known as the Sudarium of Oviedo, was used to cover Jesus' bloodied face following his death on the cross.
Numerous historic documents tell us that the Sudarium has been in Oviedo since the 8th century and in Spain since the 7th century. It seems, too, to have arrived from Jerusalem. Documents from the late Roman period and the early Middle Ages are often sketchy and prone to chronological mistakes, and those pertaining to the Sudarium are no exception. But from a multiplicity of sources, scholars have extracted core elements of historical certainty and plausibility sufficient for a fair degree of historical reconstruction.
We can be quite
sure that the Sudarium came to Oviedo from Jerusalem, and there is some
evidence it dates back to the 1st century CE. Its journey to its present
location began in 644 CE. when Persians under Chosroes II invaded Jerusalem.
To protect the Sudarium, it was moved out of the city to safety. We are
uncertain of its route to Spain. It may have been first taken to Alexandria
along with numerous other relics (real or otherwise, and stored in a chest or
"ark") and from there, in succeeding years, along the coast of North Africa
ahead of advancing armies. Some historians have suggested a more direct sea
route to Spain, but forensic pollen evidence indicates that the Sudarium was
in North Africa, just as the presence of other pollen spores evidences that
it was at one time in the Jerusalem environs. Whatever the route, we know
that after it arrived in Spain, it was kept in Toledo for about 75 years. For
some time after it arrived, it was in the custody of the great bishop and an
early-medieval scholar, Isidore of Seville. Then in 718, to protect it from
Arab armies, which had invaded Spain only seven years earlier, it was moved
northward with fleeing Christians. In 761, Oviedo became the capital of a
northern, well-defended enclave of Christians on the Iberian Peninsula and it
was to this city that the Sudarium was brought for safekeeping. It has been
in Oviedo ever since.
The path of the Sudarium links its origin to the same time and place of the
Shroud. Moreover, forensic analysis of the bloodstains suggests strongly that
both the Sudarium and the Shroud covered the same human head at nearly the
same time. Bloodstain patterns show that the Sudarium was placed about the
man's head while he was still in a vertical position, presumably before he
was removed from the cross. It was then removed before the Shroud was placed
over the man's face.
In 1999, Mark Guscin, a member of the multidisciplinary Investigation Team of
the Centro Español de Sindonología, issued a detailed forensic and historical
report entitled, "Recent Historical Investigations on the Sudarium of
Oviedo." Guscin's report detailed recent findings of the history, forensic
pathology, blood chemistry, and stain patterns on the Sudarium. His
conclusion: the Sudarium and the Shroud of Turin had been used to cover the
same injured head at closely different times. Here are some highlights from
Guscin's report:
Image formation hypotheses, theories and findings (de shroud.wikispaces.com).
Scientific issues and Shroud research in the 1990s, por Larry A. Schwalbe (1990).
Image formation and the Shroud of Turin, por Emily A. Craig y Randall R. Bresee (1994).
Is the Shroud of Turin a painting?, por Isabel Piczek (1995).
Some say the image on the Shroud of Turin was painted, por Daniel R. Porter (de shroudofturin4journalists.com).
The formation of the Shroud's body image, por Kitty Little (1995).
Alice in wonderland and the Shroud of Turin, por Isabel Piczek (1996).
Book review of 'The Turin Shroud: in whose image?', por Daniel Scavone (1996).
Negativity and the Shroud, por M. Sue Benford (1997).
The image formation mechanism on the Shroud of Turin: a solar reflex radiation model (the optical aspect),
por Serge N. Mouraviev (1997).
The Shroud of Turin: genuine artifact or manufactured relic?, por Jack Kilmon (1998).
The nature of the body images on the Shroud of Turin, por Alan D. Adler (1999).
Photogrammetric responses from the Shroud of Turin, por Peter M. Schumacher (1999).
The Shroud of Turin's 'blood' images: blood or paint? A history of science inquiry, por David Ford (2000).
Is the Shroud of Turin a medieval photograph?, por Barrie Schwortz (2000).
The Turin Shroud: from the photo to the three-dimensional, por Aldo Guerreschi (2000).
The Turin Shroud and photo-relief technique, por Aldo Guerreschi (2000).
The chemistry of autocatalytic processes in the context of the Shroud of Turin, por Ray Rogers (2002).
The Image on the Shroud of Turin: Clues from the Volckringer and Russell Effects, por Allan Mills (2002).
Scientific method applied to the Shroud of Turin. A review, por Raymond N. Rogers y Anna Arnoldi (2002).
The Shroud of Turin: an amino-carbonyl reaction (Maillard reaction) may explain the image formation,
por Raymond N. Rogers y Anna Arnoldi (2003).
Testing the Jackson 'theory' of image formation, por Raymond N. Rogers (2004).
Frequently asked questions (FAQs), por Raymond N. Rogers (2004).
Comments on Rogers 'Testing the Jackson 'theory' of image formation', por John P. Jackson y Keith E. Propp (2004).
Evidences for testing hypotheses about the body image formation of the Turin Shroud,
por Giulio Fanti, Barrie Schwortz y otros (2005).
Body image formation hypotheses based on corona discharge, por Giulio Fanti, Francesco Lattarulo y Oswald Scheuermann (2005).
The Turin Shroud was not flattened before the images formed and no major image distortions
necessarily occur from a real body,
por Mario Latendresse (2005).
Role of capillarity in the image formation process, por Marcel Alonso (2005).
The Shroud of Turin: radiation effects, aging and image formation, por Raymond N. Rogers (2005).
Radiological aspects of the Shroud of Turin, por Alan D. Whanger y Mary Whanger (2005).
Some remarks about the results of Dr. Raymond N. Rogers’ research (de sindone.it, 2005).
Answering the Savoy / Leonardo da Vinci hypothesis, por Richard B. Sorensen (2005).
The Jospice Mattress cover image, por Frederick T. Zugibe (2007).
Summary of challenges to the authenticity of the Shroud of Turin, por Richard B. Sorensen (2007).
A detailed critical review of the chemical studies on the Turin Shroud: facts and interpretations,
por Thibault Heimburger (2008).
Infrared imaging and spectroscopic phenomenology ot the Turin Shroud (en Power Point), por J. S. Accetta,
presentado en la Ohio Shroud Conference (14-17 de agosto de 2008). Tomado de ohioshroudconference.com.
A Physical Hypothesis on the Origin of the Body Image Embedded into the Turin Shroud, por P. Di Lazzaroa, G. Baldacchinia, G. Fanti, D. Murraa, E. Nichelattic & A. Santonia, presentado en la Ohio Shroud Conference (14-17 de agosto de 2008). Tomado de ohioshroudconference.com.
The ridiculous Picknett and Prince photograph theory, de Shroud of Turin Blog (octubre de 2008).
Nicholas Allen's ridiculous photography idea, de Shroud of Turin Topics (febrero de 2009).
Some say the image on the Shroud of Turin is Jacques de Molay, por Daniel R. Porter (de shroudofturin4journalists.com).
Some say the image on the Shroud of Turin is Leonardo da Vinci, por Daniel R. Porter (de shroudofturin4journalists.com).
A point of nuclear physics about the Shroud of Turin, por Gildas Rouvillois.
The imprint, por Peter Carr.
Battle of the chemists (animación .ppt), de shrouduniversity.com.
The Shroud of Turin. Research at McCrone Research Institute (del McCrone Research Institute: mcri.org).
VP-8 Shroud Image Analysis, Impact, and History (audio MP3), por Peter Schumacher (de shrouduniversity.com).
Puede verse un resumen de la conferencia aquí (en inglés).