créer un syndicat ?
Le bémol c'est que la question est politique, et à mon simple avis, il
faudra rester prudent dans la manœuvre pour que ce groupe puisse garder
une certaine liberté et ne pas obscurcir nos autres actions.
Il faudrait rester si possible dans un rôle de médiateur, de
facilitateur, ou de catalyseur (s'il n'y a qu'un seul syndicat qui nous
soutient et que ça devient une "lutte contre syntec" ça va poser des
problèmes).
Est-ce que dans l'idée déjà, il y a des objections ?
Je ne pense pas qu'on fasse bouger Syntec de suite... :)
Par contre, on peut aider les gens qui développent à prendre
conscience qu'ils font un métier riche, intéressant mais aussi très
exigeant et qu'on ne doit pas aborder à la légère.
Bref, que les développeurs puissent être fier de l'être. Parce que
gagner le respect des autres, ça passe d'abord et surtout par le
respect de soi-même.
Et à mon avis, pour ça, la première phase, c'est la technique.
Permettre aux développeurs qui en ont marre de faire de la merde
d'apprendre, comprendre et utiliser les techniques et pratiques qui
permettent de faire route vers l'excellence. Ça passe par les coding
dojo, les code retreat, les apéros, et autres rencontres pour discuter
et échanger sur ces sujets.
Ensuite une fois à l'aise dans nos chaussures de développeurs, on
pourra aborder la relation avec le client/utilisateur sereinement.
Quand à la séparation agilité/craftsmanship, pour moi elle n'a pas de
sens. Le craftsmanship, ça n'est rien d'autres que l'agilité des
origines. Avant que le mot ne soit "perverti" pour ne garder que la
composante "processus". Il ne devrait pas y avoir "ceux de la
technique" et "ceux du processus" car il n'y a que "ceux qui font des
logiciels".
--
antoine
Il y a un article récent (
http://www.indexel.net/actualites/java-coute-quatre-fois-plus-cher-a-maintenir-que-cobol-3484.html
) qui se base sur une étude qui montre que Java coute 4 fois plus à
maintenir que le cobol.
Les raisons évoquées n'ont rien à voir avec le langage, mais l'une
d'entre elle, est que les développeurs cobol sont plus expérimentés.
Le patronat a tout intérêt à nous pousser vers l'excellence.
Enfin, si une idée fait consensus, je trouverai dommage qu'on baisse les
bras avant d'essayer de la mettre œuvre à cause d'un éventuel échec. :)
oui et dans le "why" il y a AMHA 2 composantes au moins - l'aspect craftsman au sens "bonne conception" et ensuite "excellence technique" - relation entre Dev et Utilisateur : estimation, planning, travail au quotidien -- Thierry Gabriel Cros - --- En date de : Jeu 9.2.12, pierre TAILLARD <pierre_...@yahoo.fr> a écrit : |
Je crois que les compétences 'parler avec l'Utilisateur" permettent d'éviter le ghetto |
-- Thierry Gabriel Cros - |
--- En date de : Jeu 9.2.12, Thierry Cros <tc2ma...@yahoo.fr> a écrit : |
Bonsoir à tous,
Je lis avec grand intérêt tous les échanges de ce groupe, et je vois qu’il y a des débats de fond intéressants, des idées qui émergent, mais aussi un grand vide à côté de cela : une identité floue, des objectif non définis (ou pas clairement), …
Je ne dis pas ça pour critiquer mais pour construire.
Ce groupe cherche peut être son identité, raison pour laquelle ce flou existe encore, et probablement aussi explication du manque d’activité. Pour l’aider à la trouver, et revenir au sujet d’origine de ce thread (transmettre des valeurs), je pense qu’il faudrait :
1) Définir, en un phrase, ce qu’est un craftman selon craftsmen France : la carte de visite du craftman. (j’avoue que pour moi, c’est toujours pas très clair)
2) Définir, en guère plus de mots, la vocation du groupe sur la base de cette identité : l’elevator pitch du craftman. L’objectif premier est-il politique comme semblent l’indiquer les derniers messages, de vulgarisation comme semblait l’indiquer le premier message de ce groupe, simplement fédérateur de groupes locaux, ou autre ? On ne peut pas être tout ça à la fois, du moins pas au début.
3) En dériver des priorités, et des actions les plus représentatives, pour ancrer et diffuser cette vocation : que doit être le groupe dans 1 an, comment y parvenir ?
En gros, il faut démarrer le sprint 0.
Je pense que ce groupe est le lieu idéal pour échanger sur ces sujets. Cependant on a aussi besoin d’un emplacement stable pour stocker les références : un site web, un google doc, un dropbox, n’importe quoi où l’on peut retrouver, en interne puis publiquement, une existence non volatile du groupe.
On peut encore s’en affranchir pour le premier point, si chacun inclut dans sa signature la définition du craftman, ou se la tatoue dans le dos J
Allez je me lance, voici un premier bloc d’argile pour commencer notre sculpture (à jeter sans regrets si inexploitable):
Craftman : Personne expérimentée en ingénierie informatique, ayant pour vocation d’en promouvoir, partager, améliorer et enrichir les bonne pratiques.
Réflexions :
- Je me suis interdit les termes informaticien, ingénieur, développeur car je les trouvais trop restrictifs.
- J’ai gardé ingénierie informatique pour accepter tous les rôles. Un PO qui n’a jamais programmé ni fait de tests peut-il être craftman ? je le pense : il peut avoir une grande expérience à partager sur la gestion des besoins utilisateurs.
- Le terme vocation (ou synonyme) me semble indispensable dans la formulation.
- Pour moi, cette définition a une dimension politique faible. Je ne dis pas que c’est bien ou mal, c’est une observation.
Autre proposition : organiser un meeting pour parler de tout ça en live. L’idéal aurait été de se retrouver dans une salle mais je crois que nous sommes répartis un peu partout en France (et ailleurs ?). Alternative Skype + Doodle ?
Ced.
De : craftsme...@googlegroups.com [mailto:craftsme...@googlegroups.com] De la part de Laurent Leseigneur
Envoyé : mercredi 8 février 2012 22:30
À : craftsme...@googlegroups.com
Objet : Re: [craftsmen-france] Re: alloooooo?
Bonsoir,
craftsman (plural craftsmen)
In addition, developers who have mastered Java-EE may still have misunderstandings about how it interacts with other technologies or frameworks in the application such as Hibernate or Struts.
Generally, low scores on a quality characteristic often reflect not merely the coding within a technology, but also the subtleties of how language constructs interact with other technology frameworks in the application and therefore violate good architectural and coding practices.Et pour compléter il y a les propos de Bill Curtis qui connait les applications en question et pas seulement les résultats :
Bill Curtis, chief scientist at Cast, [...] said he can only speculate on the problems, but said that "there are many people going into Java now that really don't have strong computer science backgrounds. We may just be seeing the fact that there is an awful lot of people writing code who aren't gurus in software engineering."
Je te renvoie à wikipédia pour la définition de langage
semi-compilé ou interprété à la volée :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_interpr%C3%A9t%C3%A9_%28informatique%29
Quant au troll sur Cobol, il n'a nul autre d'objectif que de
défendre ton business et les guerres de clocher ne m'intéressent
pas.
Dire que Java est moins bien que le Cobol c'est comme dire que
l'Anglais est moins bien que le Français.
La nature de mon propos en citant cet article est tout autre.
Je vois beaucoup de soit-disant développeurs qui sortent d'une
école d'ingénieur (ou autre) ou décrochent leurs premiers jobs et
qui se disent "ça y est c'est fini, je suis développeur..."
Pour moi c'est tout le contraire, ce n'est pas la fin mais le
début du long apprentissage du métier de développeur.
Et puisqu'on en est à définir le WHY, mes raisons d'être ici sont
de poursuivre mon apprentissage du métier en me servant de
l'expérience des autres mais aussi de partager ma propre
expérience pour peut-être contribuer à faire progresser d'autres
personnes.
Notre métier ne se résume pas à connaitre un ou plusieurs langage
de programmation, mais aussi à intégrer la culture propre à chaque
langage qu'on utilise.
Les langages évoluent et s'influencent les uns les autres et sans
aller jusqu'aux paradigmes, on retrouvent des styles de
programmation, qui induisent une connaissance collective qui
aboutit à des façons de coder plus propre.
C'est ce que je trouvais intéressant dans l'article, qui soulève
cette notion de culture en pointant l'idée que dans les langages
les plus anciens, l'expérience collective ou le savoir collectif,
apporte des réponses plus fiables, plus faciles à maintenir que
dans des langages plus récents ou l'expérience à la fois
collective et individuelle est encore limitée.
Je fais du PHP et j'en ai clairement ras le bol, de voir des dev.
d'autres horizons, venir troller sur ce langage, ou me traiter
avec condescendance, parce qu'ils ont fait 3 lignes avec et qu'ils
pensent que c'est un langage de bricoleur.
Seulement voila, ce n'est pas en venant Françoier sur un morceau
de rock'n roll qu'on peut prétendre faire du rock'n roll.
C'est encore pire avec des pages web, quant on voit l'importance
du développement frontend dans la performance des applications
(cf.
http://www.stevesouders.com/blog/2012/02/10/the-performance-golden-rule/
), le peu de développeurs compétents dans ce domaine et même pire
en fait, le dédain et le mépris pour la partie front, il y a
vraiment besoin de défendre la notion de "métier", qui n'a rien à
voir avec celle de connaissance d'une syntaxe.
S'il n'y a pas ce respect là dans ce groupe, quelque soit la
techno., il n'y a rien de constructif et à mon avis aucun rapport
avec la voie du software craftsmanship.
We may just be seeing the fact that there is an awful lot of people writing code who aren't gurus in software engineering."
Et puisqu'on en est à définir le WHY, mes raisons d'être ici sont de poursuivre mon apprentissage du métier en me servant de l'expérience des autres mais aussi de partager ma propre expérience pour peut-être contribuer à faire progresser d'autres personnes.