Je suis tombé l'autre jour sur un article sur Developpez.com qui faisait référence à un billet de Jeff Atwood : « The Programmer’sBill of Rights ». Il y est surtout question des droits du développeur à un cadre de travail décent, mais ça m’a donné l’idée suivante : pourquoi pas une charte du Software Craftsman ?
Contrairement au Manifesto qui est une sorte de bouteille
lancée à la mer, un appel au rassemblement autour d’idées, la charte énoncerait
les responsabilités et des droits de l’artisan logiciel. Un genre de code de
conduite et d’éthique professionnelle comme il en existe dans d’autres
métiers.
Cette charte pourrait aussi servir de document de base à approuver pour l’adhésion
à l’annuaire des craftsmen dont on a parlé sur un autre thread.
Je me suis amusé à imaginer un exemple de charte en faisant la synthèse des différents points abordés dans ce groupe :
*
Qu’en pensez-vous ? Trop hardcore, pas assez ? Personnellement, que mettriez-vous dans une charte du Software Craftsman ?
Je trouve l'id�e tr�s int�ressante. Ensuite c'est surtout la 2�me partie sur laquelle je tique un peu.�"Temps n�cessaire � la garantie d'un code de qualit�" : toujours le vieux d�bat "la qualit� �a coute cher". Hors la productivi� d'aujourd'hui est la qualit� d'hier tout �a. Bref, cette partie peut entretenir l'ambiguit� que nous cherchons la qualit� pour la qualit�.�Quelque chose comme�"L'acceptation de nos estimations comme une r�alit� et non comme une base de n�gociation" ou un quelque chose dans cette veine
Dans la m�me veine, la partie refactoring me g�ne un peu. Le refactoring se pratique tout le temps, et je vois souvent le fait de le planifier comme une t�che comme une odeur.�
Sinon le reste est parfait � mes yeux :)�
Le 27 mars 2012 21:45, Guillaume Lebur <infosa...@gmail.com> a �crit :
Je suis tomb� l'autre jour sur un article sur Developpez.com qui faisait r�f�rence � un billet de Jeff Atwood�: ��The Programmer�sBill of Rights��. Il y est surtout question des droits du d�veloppeur � un cadre de travail d�cent, mais �a m�a donn� l�id�e suivante :�pourquoi pas une charte du Software Craftsman�?
Contrairement au Manifesto qui est une sorte de bouteille lanc�e � la mer, un appel au rassemblement autour d�id�es, la charte �noncerait les responsabilit�s et des droits de l�artisan logiciel. Un genre de code de conduite et d��thique professionnelle comme il en existe dans d�autres m�tiers.
Cette charte pourrait aussi servir de document de base � approuver pour l�adh�sion � l�annuaire des craftsmen dont on a parl� sur un autre thread.Je me suis amus� � imaginer un exemple de charte en faisant la synth�se des diff�rents points abord�s dans ce groupe�:
*
En tant que professionnel pratiquant la discipline du d�veloppement logiciel, il est de la responsabilit� du Software Craftsman de�:��������� Rechercher l�excellence technique afin de produire du code logiciel de haute qualit�.���������� Transmettre � ses pairs un code chaque�fois plus maintenable, assurant�aux applications�une grande p�rennit�.�� ������� B�tir des collaborations productives avec utilisateurs et clients pour�faire �merger�des logiciels � forte plus-value m�tier.�� ���� Mettre en oeuvre des solutions techniques au juste co�t et � la juste complexit� en regard du contexte.��������Se tenir � jour des derni�res avanc�es technologiques pour proposer une meilleure exp�rience utilisateur et r�aliser des choix techniques �clair�s.���������� Am�liorer continuellement sa pratique du d�veloppement � travers l�apprentissage et l�entrainement r�guliers, y compris dans un cadre extra-professionnel (conf�rences, coding dojos, code retreats, etc.)���������� Participer � l��volution de la communaut� des professionnels du d�veloppement logiciel�: entraide, mentoring, promotion des bonnes� pratiques de d�veloppement.�En contrepartie, pour mener � bien ces missions, nous estimons que tout d�veloppeur professionnel�a droit :���������� � la�prise en compte�de ses�recommandations et choix techniques, au m�me titre que tout autre professionnel.�� ������� Au temps n�cessaire �la�garantie d'un code de qualit�(tests unitaires, revues de code...)���������� � un temps minimum r�serv� � l�am�lioration du code logiciel existant (refactoring).�� ������� � des opportunit�s d'�changes r�guliers avec les utilisateurs et les experts m�tiers.���������� � un temps minimum r�serv� � la veille technologique et � la formation.� ������� � un environnement de travail (hardware, software et mobilier de bureau) performant et productif.�*�Qu�en pensez-vous�? Trop hardcore, pas assez ? Personnellement, que mettriez-vous dans une charte du Software Craftsman�?
�Guillaume
Oui c'est int�ressant.
Pour rappel, il existe aussi la "Software Craftsman�s Ethic" :
http://agilitateur.azeau.com/post/2010/06/22/L-%C3%A9thique-de-l-artisan-du-logiciel-%3A-proposition-de-traduction-en-fran%C3%A7ais
- "y compris dans un cadre extra-professionnel". Cet engagement l� est-il obligatoire ? Y a-t-il une vie en dehors de l'artisanat du logiciel ? Est-on forc�ment mauvais si on limite son engagement � son temps de travail ?
- Plus particuli�rement sur un temps r�serv� "� la veille technologique et � la formation", citons le toujours tr�s radical Uncle Bob sur "l'�thique du travail" dans Clean Coder : "You owe your employer a certain amount of time and effort. For the sake of argument, let�s use the U.S. standard of 40 hours per week. These 40 hours should be spent on your employer�s problems, not on your problems."
Je me demande par contre si on arrivera à produire quelque chose de concret de toutes ces discussions cross-threads au final?est-ce qu'il ne serait pas bon de mettre en place un grand open-space pour discuter de toutes ces questions, importantes, et d'essayer d'en sortir quelque chose? Comme il serait difficile de réunir tout le monde en france, peut être que de réunir des groupe locaux en open space pour que chacun de ces groupes sortent des propositions nous permettra d'avancer?
- "y compris dans un cadre extra-professionnel". Cet engagement l� est-il obligatoire ? Y a-t-il une vie en dehors de l'artisanat du logiciel ? Est-on forc�ment mauvais si on limite son engagement � son temps de travail ?
[...]- Plus particuli�rement sur un temps r�serv� "� la veille technologique et � la formation", citons le toujours tr�s radical Uncle Bob sur "l'�thique du travail" dans Clean Coder : "You owe your employer a certain amount of time and effort. For the sake of argument, let�s use the U.S. standard of 40 hours per week. These 40 hours should be spent on your employer�s problems, not on your problems."
Ces deux idées me semblent se contredire. Limiter son engagement à son temps de travail => pas de formation et d'entrainement ("your problems" si j'ai bien compris) en-dehors => pas de craftsmanship. Non ?