Dialogue
environnemental : les acteurs de la santé environnement
virés
A la veille de la Conférence
environnementale, le gouvernement décide d’exclure les organisations
environnementales lanceuses d’alertes sans aucune explication et sans même les
prévenir (vive le dialogue environnemental…).
Un décret du 6 septembre qui
officialise la liste des associations participantes au CNTE (Conseil National
pour la Transition Ecologique) écarte le Rassemblement pour la Planète, seul
groupement d’associations spécialisées des questions de santé-environnement
(Ecologie Sans Frontière et Respire – pollution de l’air, Générations Futures
et le Réseau Environnement Santé – pesticides et produits chimiques, Robin des
Toits – Ondes électromagnétiques, Sea Shepherd – biodiversité marine),
etc.
Alors que le Ministère du travail
publie un rapport sur l’exposition des travailleurs aux produits chimiques qui
touchent plus de 2 millions de personnes en France (DARES, septembre 2013) et
que pour préparer le futur «plan cancer», une série de propositions concernant
le contrôle de l’exposition aux risques environnementaux ont été remises au
gouvernement, voilà que celui-ci décide de se priver de l’expertise
indépendante de lanceurs d’alertes qualifiés en santé-environnement. Comprenez
: les pesticides, le diesel, les perturbateurs endocriniens présents dans
nombre de produits chimiques, jusqu’aux ondes électromagnétiques. Autant
d’enjeux qui risquent de fâcher le gouvernement avec les
industriels.
A l’occasion d’une conférence de presse
qui se tiendra le mardi 17 septembre prochain au Rubis (165 Avenue du Maine
75014 Paris), à 10H30, les membres du Rassemblement pour la Planète
s’exprimeront tant sur le fond que sur la forme et lanceront plusieurs
initiatives fortes à la hauteur des enjeux.