Pourquoi Servir Dieu

[Aimekim Eben-Ezer]

Mon âme bénis l’Eternel, que tout ce qui est en moi bénis son Saint nom, et n’oublie aucun de Ses bienfaits, 

Psaumes 103:1-5

Aujourd’hui nous entamons la fin du premier trimestre de l’an 2016 monde. A l’aube de cette année beaucoup de gens ont promis à Dieu de Lui servir avec probité comme ils abandonnaient les erreurs de 2015. Il est pathétique de constater que nous ne parvenons pas réaliser toutes ces élogieuses promesses. Ce message nous montrera la nécessite de servir Dieu au lieu de servir Satan. Vous trouverez les bienfaits de l’éternel qui vous pousseront de revenir à Dieu. Vous constaterez que le monde en ce 21e siècle est devenu très ambient nous nous sommes embourbés dans beaucoup d’activités (familiales, sportive, culturelles, académiques, politiques) en tel sorte que nous oublions la première raison de notre existence dans ce monde. Cette raison est d’être serviteur de dieu et non serviteur de Satan.

Depuis la chute d’Adam et Eve, le monde s’est vu entré dans le dualisme spirituel où l’on a deux maitres, Dieu ou Satan. L’appartenance à l’un ou l’autre ne se limite pas aux allocutions ou promesses mais dans les actions. Ainsi Jésus dira-t-Il l’on connaitra l’arbre par ses fruits, Matthieu 7:16.

Dieu ou Satan se manifeste souvent dans ce que nous entreprenons. Dieu est toujours pour la rédemption et Satan est pour la perdition. Un serviteur de Dieu ne détruit pas mais plutôt sauve non pas seulement l’homme mais aussi son entourage. Un serviteur de Dieu cherche la gloire de Dieu. Dieu est glorifié dans le bien, le rétablissement, la réconciliation, le pardon, le mariage, en bref dans l’amour et non dans le mal ou haine.

Aujourd’hui le terme «serviteur de Dieu» est banalisé. Généralement on qualifie «le serviteur de Dieu» toute personne qui travaillent dans le service sacerdotal, tels que prêtre, pasteur, évêque, berger, évangéliste, diacre, etc. Alors qu’il n’en est pas ainsi dans la pensée de Dieu. Serviteur de Dieu est toute personne qui croit et fait la volonté de Dieu dans ce qu’elle fait et pense dans sa vie.

Il est possible d’être serviteur de Dieu étant que homme ou femme d’affaires, académique, scientifique, artiste, sportif (ve), journaliste, docteur, infirmier(re), agriculteur, pilote, politicien(ne), etc... Dieu veut que nous soyons tous les ambassadeurs ou représentants de christ, c’est-à-dire tous non pas une seule classe des personnes, 2 Corinthiens 5:20. C’est pourquoi l’apôtre Paul répondrait au Roi Agrippa  de devenir chrétien  que soit bientôt ou que ce soit tard, Actes 26:27-28.

L’abandon de la voie de Dieu dans nos entreprises ne peut que nous apporter tant d’échec, déception, faillite, problèmes de santé physique, morale et spirituelle dans ce monde et aussi nous conduire dans la perdition éternelle. Cet abandon se caractérise premièrement par le mépris de la parole de Dieu au profit d’autres conseils humains ou techniques spiritistes

 

La parole de Dieu est la clé de la réussite

Dieu, après la mort de Moise, avait indiqué à Josué  la meilleure clé pour:

1.  la réussite de sa mission de continuer d’amener le peuple dans la terre promise.
2.   la fortification de sa vie (physique, morale et spirituelle).

Cette clé était que Josué devrait suivre les prescriptions inscrites dans le livre de la loi de Dieu, “Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors tu réussiras, “ Josué 1:8

Le Roi David en son temps avait bien intériorisé ce conseil divin. David est l’un des exemples didactiques pour nous car il savait comment intérioriser la compréhension de Dieu dans sa vie, sa famille et dans ses affaires c’est pour cela il a dit que je sers ta parole dans mon cœur pour ne pas pécher contre toi, Psaumes 119:11. Pour David, sa vie ne valait rien sans la soumission en la parole de Dieu. David a connu tous les hauts et bas de la vie (élévation, succès, pouvoir politique, mauvaise administration, péché, guerre, maladie, mort, déception, infidélité conjugale, enfants indociles, trahison politique, etc). Dans tous ses bévues et progrès David reconnais les bienfaits de Dieu et décida de servir Dieu seul.

Revenons à notre texte de Psaumes 103:1-5

Mon âme, bénis l'Éternel! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom!

Mon âme, bénis l'Éternel, Et n'oublie aucun de ses bienfaits!

(Pourquoi? parce que)

1.      C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités,

2.      Qui guérit toutes tes maladies;

3.      C'est lui qui délivre ta vie de la fosse,

4.      Qui te couronne de bonté et de miséricorde;

5.      C'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse,

6.      Qui te fait rajeunir comme l'aigle.

Compte tenu de l’espace, Aujourd’hui nous focaliserons sur les trois premiers bienfaits de Dieu.

L’âme

L’âme est comme le moteur ou le microprocesseur qui traite toutes nos intentions ou idées. En clair l’âme peut se référer dans ce contexte à l’esprit ou cœur de l’homme. Avant qu’une personne extériorise ses actes l’âme donne l’aval ou refuse de mettre en exécution une pensée ou idée. C’est dans l’âme ou le cœur que le grand combat entre les deux maitres, Dieu et Satan, se déroule. Le qualificatif de «serviteur de Dieu» reviendra seulement à celui ou celle qui exécute la pensée ou volonté de Dieu. De nos jours il devient de plus en plus fréquent de voir avec amertume que certaines personnes s’approprient de l’étiquette de «serviteur de Dieu». Si nous revoyons l’histoire de l’église on verra que le prêtre Martin Luther, qui est l’un des réformateurs chrétiens, avait au 16^e siècle stigmatisé ce type de comportement. Il a découvert en lisant l’épitre aux Romains que tout croyant est serviteur de Dieu. On est serviteur de Dieu à l’église, au champ, l’école, au travail, partout. Il n’est pas laudatif qu’une classe des personnes s’approprie du titre «serviteur de Dieu», car cette hérésie a grandement restreint l’impact de l’évangélisation dans le monde. Certaines chrétiennes se sont lancés dans un laxisme sans précèdent disant les représenter Dieu en dehors de l’église ne leur concerne pas. Les autres gens vont jusqu’à confirmer qu’ils sont athées et Dieu n’existe pas oubliant que dans ce monde, du point de vue spirituel, personne ne peut être neutre. Chacun de nous a un maitre.

Jésus christ avait bien différencié ce concept de «serviteur ou servante» en disant on ne peut pas servir deux maitres, Matthieu 6:24.

Il est aussi notoire que faire la volonté de Dieu n’est pas facile dans ce monde car notre cœur se penche toujours vers le mal. Ainsi l’apôtre Paul a pleuré en ces termes; «ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair j’ai la volonté mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux mais je fais le mal que je ne veux pas,» Romains 7:18-19

D’où la nécessité et l’implication de Jésus Christ dans nos cœurs. Jésus transcende les religions car dans la religion les hommes et les femmes cherchent à plaire à Dieu par leurs efforts personnels ce qui est impossible due à notre nature de péché. Jésus est venu détruire le pouvoir du mal et donner à ceux et celles qui croient en lui le pouvoir de devenir enfant de Dieu (serviteur de Dieu), Jean 1:12. Il s’agit du pouvoir de vaincre le mal qui est en nous. Le mal n’est pas dehors, n’est pas dans l’autre, dans la famille, dans la communauté mais le mal est au-dedans de toi ou  moi.

Si vous regardez dans tous les conflits que vous vous trouverez, soit au niveau personnel, familial, communautaire, politique, ou ecclésiastique (de l’église), vous remarquerez que vous auriez aussi une part de responsabilité même un iota. C’est pourquoi trouver la solution à mal doit obligatoirement commencer par soi-même, et puis, l’on pourra par la suite aller chez l’autre. Jesus a bien expliqué ce principe dans ceci, «pourquoi regardes-tu la paille dans l'œil de ton frère, tandis que tu ne vois pas la poutre dans ton œil? Matthieu 7:3.

Il existe deux types de péché:

1. le péché de commission, c’est-à-dire le mal que nous commettons par nos paroles, écrits, actions et pensées.
2.   le péché d’omission, le mal que nous avons fait parce que nous avons omis de faire le bien que nous devrions faire pour aider ou sauver une personne, une communauté, pays ou une situation donnée. Jacques a dit si quelqu’un sait faire ce qui est bien et ne le fait pas, il commet un péché, Jacques 4:17.

Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom

Bénir dans ce contexte signifie honorer, louer, rendre Dieu grand. La grandeur de Dieu s’est manifestée premièrement par la nature. Les plantes, le ciel, les animaux, les races humaines, les eaux, le ciel, les planètes, etc… témoignent la grandeur de Dieu

Par contre, Dieu veut aussi que nous les humains nous Le glorifions mais cette glorification ne peut se limiter seulement par les fruits de nos œuvres mais aussi par nos actions, pensées et ambitions. De nos jours, le saint nom de Dieu est maudit par nos comportements et actions quotidiens. Dans notre façon de parler, de penser, d’agir, de manger, de boire, de s’habiller, de se marier, etc...nous maudissons Dieu au lieu de bénir Dieu.

Tout maitre exige à son disciple une obéissance totale. Pour un enfant de Dieu tout son être doit bénir le saint nom de Dieu. Le premier commandement dit qu’on ne prendra pas le nom de l’Eternel, ton Dieu en vain, Exode 20:7. Ce verset ne dis pas «prononcera» mais il dit «prendra». Dans «prendre» l’on englobe les capacités cognitives ou intellectuelles, allocutives, morales, physiques de l’homme. Dieu veut être honoré dans tout notre être.

 

L’oubli de bienfaits de Dieu

Il est regrettable de constater que nous oublions  souvent les bienfaits de Dieu. Cet oubli nous pousse à nous éloigner de plus en plus de faire ce que Dieu nous demande de faire pour Lui, pour nous-mêmes, et pour les autres. Les bienfaits de Dieu envers nous sont innombrables et holistiques. Pour aujourd’hui je veux parler de trois:

1. Le péché

Le péché est une transgression de la loi ou  commandement de Dieu, 1 Jean 3:4. Comme je l’ai dit nous sommes incapables naturellement d’obéir à toutes les lois de Dieu par conséquent nous sommes tous condamnables. Dieu peut nous écraser comme l’étincelle de feu écrase les fourmis. Mais Dieu ne nous traite pas selon nos péchés, Il éloigne de nous nos transgressions comme un père a compassion de ses enfants, L'Éternel a compassion de ceux qui le craignent. Si Dieu nous traiterai selon nos péchés, bévues, manquements nul(le) ne pouvait subsister jusqu’à maintenant. Mais Satan ne pardonne jamais.

Le péché est un poison qui détruit non seulement notre relation avec Dieu mais aussi avec nos prochains. Il y aucun péché que Dieu ne peut pardonner, le prophète a dit si vos péchés sont rouges comme de l'écarlate, ils deviendront aussi blancs que la neige. S'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront aussi blancs que la laine, Esaïe 1:18. Cet effacement des péchés aujourd’hui n’est possible qu’en Jésus comme Il a dit Lui-même que le fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre, Matthieu 9:6. Cela veut dire dans l’au-delà il y aura pas le pardon des péchés, car après la mort c’est jugement, Hébreux 9:27.

2. La guérison des maladies

Personne n’est exemptée de maladie, les choses que nous ingurgitons, que soit la nourriture ou la boisson, sont contaminées soit par les microbes ou les produits nocifs. Les vicissitudes de la vie (que soit les évènements heureux ou malheureux) aussi endommagent largement notre santé. Les scientifiques témoignent qu’à l’heure actuelle la plupart des maladies ne sont pas seulement liées aux microbes ou produits toxiques mais aussi aux tensions artérielles qui bouleversent le fonctionnement normal du corps humain. Ainsi l’augmentation de taux de malades dans les pays développés (même avec la médicine avancée) s’apparente curieusement à celle des pays sous-développés.

Cette brève illustration démontre clairement que seul Dieu qui guérit. Bien que l’on peut utiliser les médicaments,  la chirurgie ou même les prières pour combattre la maladie mais il demeure clair que le résultat final ou la guérison appartient à Dieu. La guérison est un don de Dieu. C’est pour cela lors du ministère de Jésus Christ,  étant que l’incarnation de Dieu invisible sur la terre, il a excellé dans les guérissons des maladies, Il guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple, de ce fait, Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques; et il les guérissait, Matthieu 4:23-24.

Nous voyons ici on mentionne “maladies et de douleurs de divers genres”. Ceci illustre la différence qu’existe entre la maladie et son symptôme. La douleur est une indication que le corps est attaqué quelque part. Par cette douleur les médecins peuvent bien prescrire une thérapie appropriée pour combattre la maladie qui cause cette douleur. L’on mentionne également des malades tels que:

1. Les démoniaques. Les gens qui sont attaqués par les démons. la Bible les appelle des démoniaques ou les «démonisés»  qui viennent du verbe grec «daimonizomai». La bible démontre que la plupart des maladies sont provoquées ou exacerbées par des démons. Certains démons intercalent le bon fonctionnement de la thérapie que les médecins essaient de donner aux patients.
2. Les lunatiques ou épileptiques. Lunatique dérive de la racine du mot Latin «luna», «luna» signifie la lune. Dans l’antiquité les gens pensaient que ces malades ont été affectés ou attaqués par la lune. Cette pensée existe jusqu’à nos jours, Les anglophones les appellent «moonstruck». Dans certaines cultures du Congo l’on pense l’apparition de la lune exacerbe l’impétuosité chez certains malades mentaux. Lunatique se réfère à tout ce qui endommage le bon fonctionnement du cerveau.
3. des paralytiques. Des malades frappés par la paralysie qui handicape certains membres du corps à fonctionner normalement, tels handicape physique, l’incapacité de parler, marcher, voir, d’écouter, lire, etc…

Jésus Christ est inégalable dans le domaine des guérisons. Il avait le pouvoir de guérir toutes les maladies sans invoquez un autre « Etre » supérieur à Lui. Seulement Dieu qui peut faire des telles guérisons. Ces guérissons étaient  instantanées, touchaient tout le corps c’est-a-dire elles n’étaient pas partielles. Si Christ guérit une personne il résoudrait non seulement un seul problème mais tous problèmes de santé qui résidaient dans le corps du patient. Satan n’as pas le pouvoir de guérir mais il a le pouvoir d’infliger la maladie. Nous autres quand nous prions pour les malades nous invoquons la miséricorde de Dieu pour le malade, et la réponse dépendra de Dieu.

 

3. délivrance de la mort inopinée

David parle de la fosse, c’est-a-dire une piège, un filet pour te capturer comme le pécheur attrape le poisson. Nous ne sommes forts et ne pouvons pas nous surveiller nous-mêmes. Nous avons besoin de la sécurité pour bien vivre. Sans la sécurité spirituelle nos capacités intellectuelles et physiques ne valent rien. Mais la meilleure protection vienne de Dieu seulement par Jésus. Il ne nous demande rien d’autre que de suivre sa parole. Il ne demande aucune sacrifice ni offrandes.

David ajouta que Dieu l’entoure, «Tu m'entoures par derrière et par devant, Et tu mets ta main sur moi,» (Psaumes 139:5). Ce verset détruit la théologie selon laquelle que Dieu vient à la dernière minute dans le combat. J’ai une fois entendu une chanson religieuse congolaise qui entonnait: «Nzambe ayaka moto ya suka na bitumba na ba oyo ba tosaka ye» (Dieu vient le dernier à intervenir dans le combat pour ceux qui lui obéissent). Cette théologie est hérétique et hypnotique car la Bible atteste fréquemment que Dieu entoure ses enfants par devant, par derrière, aux côtés, au-dessus et au-dessous. Le livre des Psaumes utilise le terme «Dieu couvre ses enfants comme la poule couvre ses poussins». La protection divine est entière et holistique et est possible maintenant par Jésus Christ. Venez servir Christ et vous ne serez jamais déçus ici sur la terre et dans le mode à venir. Ne soyez pas comme le peuple de Jérusalem qui refusa le salut et la protection de Christ, «Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu ! (Luc 13:34).

A suivre

Aimé Eben-Ezer.

Eglise Evangélique l’Amour

Raleigh, Caroline du Nord