Edmond Pambu s'explique

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Hubert Bisselele

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Jun 7, 2015, 5:33:37 PM6/7/15
to coco...@yahoogroups.com, Southerncocom Cocom, COCOM-NC/RALEIGH, Edmond Pambu
 

A Monsieur Edmond Pambu,
J'ai bien lu vos justifications. C’est un défoulement sur ma personne. Je crois que vous avez rapportés des faits selon votre entendement, et qui ne relèvent pas de la vérité. Certains des anciens administrateurs qui étaient avec nous, ne reconnaissent pas vos écrits. Si vous relisez mon message, vous verrez que j'ai formulé mes remarques, en me basant sur les éléments de votre lettre de démission postée par Monsieur Salomon Valaka. Vous ne trouverez nulle part là où j'ai dit que vous êtes responsable du climat de mal entendu actuel.
 
En ce qui concerne l'hypocrisie et l'incompétence, j'aimerai commencer par vous rappeler que nous avons tenu une réunion chez Félicien Mukau pour parler du dossier de réconciliation. Ce dernier nous a exhorté sur les sens du pardon, à l'exemple du Président Nelson Mandela, en soulignant la nécessité de mettre fin à la division. Vous avez manifesté votre désaccord de vous unir encore avec les autres. C'est votre droit, et la personne qui vous accompagnait, pour répondre à Félicien Mukau, a fait remarquer qu'elle n'est pas Jésus ni Mandela, en présence de 5 témoins. Nous nous sommes séparés, et la réunion suivante a eu lieu chez Expédit Kidibu.
 
Au cours de cette réunion, votre Pasteur proposera à ce que votre candidature soit retenue come Président du Comité Exécutif. Vous avez affirmé que vous pouvez assumer ces responsabilités, pourvu que quelqu'un puisse recruter les membres pour vous ! Après un débat très houleux, la majorité des personnes présentes n’a pas accepté de soutenir votre candidature, à cause de votre inactivité et léthargie. Même votre mentor l'a reconnu. Il a par mégarde soufflé ce constat à un témoin.  Ce qui est intéressant est que, nous sommes dans un contexte d’illégalité, vous êtes prêt pour dissoudre Cocom-NC/Raleigh, entretemps, votre candidature est proposée, et vous êtes prêt à assumer vos fonctions de Président du CE. A mon avis, c’est une inconstance et une contradiction.  
 
Nous comprenons que vous sentant frustré après la réunion précitée, vous avez pris la décision de rédiger la lettre de démission dont question, que vous considérez en même temps, comme  votre rapport de fin mandat! Le seul document en votre possession selon vos dires, même pas une liste d'activités. C'est la première fois que j’entends qu'une lettre de démission peut être considérée comme un rapport de fin mandat. Honnêtement, en votre qualité de Président en exercice du CE, qu’est-ce qui vous a empêché de prendre une action pour corriger ou faire redresser les anomalies que vous avez constatées ?
 
Ensuite, nous constaterons que votre position du refus catégorique de réconciliation avec nos frères du camp opposé, qui faisaient partie de la colonie, a subitement changée en celle d'acceptante des mêmes frères, mais cette fois, dans la colonie. Ceci est une autre contradiction. Je ne suis pas le seul à avoir relevé ces faits, ni le seul à avoir observé votre attitude, ni entendu vos déclarations négatives contre une organisation que vous avez dirigé. C'est votre choix, motivé par vos raisons personnelles, et personne ne vous blâme pour ca, mais, on doit seulement être sincère vis-à-vis des autres.
 
Aussi, vous vous plaignez que je vous ai traité de fou. Cela m’étonne, parce que vous parlez et rédigez un bon français. Le mot folie est utilisé pour qualifier votre décision de vouloir liquider ou dissoudre Cocom-NC/Raleigh, qui appartient à la communauté congolaise, sans l'aval de l'Assemblée Générale. Je n'ai pas dit que vous, en tant que personne, êtes fou. C'est juste une confusion.
 
A propos de l'argent qui nous a été prêté, je trouve qu'il est ridicule de soulever ce problème maintenant. J'aimerai savoir qui est ingrat et qui est reconnaissant ? Une plainte a été déposée à la cours contre Expédit Kidibu. Un avocat a été pris, pour plaider son cas qui nous concernait tous. Nous avons payés les honoraires par fraction, selon l'avancement du dossier, jusqu’à sécher le compte comme vous l'avez si bien dit. A l'approche de la comparution, nous avons reçu une lettre de l'avocat nous demandant de payer le solde, dans les 48 heures. Il était urgent de payer. Il nous manquait une différence de $1,500 pour compléter la somme exigée, que nous n'avions pas. Une réunion urgence a été convoquée pour trouver la solution. Aucun d'entre nous n'a été en mesure de réunir cette somme.
 
Nous trouvant dans l'impasse, tout le monde a approuvé la décision d'emprunter cet argent à rembourser avec intérêt. C'est une pratique courante dans la ville, dans les affaires et même au Congo. S'agit-t-il d'une nouveauté. Sincèrement, cela a été un poids de plus sur le budget de chacun. Le procès gagné, démoralisé par les querelles, on a perdu de vue qu'on avait une dette à payer. Tous les calculs faits étaient conformes aux remboursements effectués, sans tricherie. Vous étiez Président du Conseil d'Administration au temps des faits, si on vous rappelle à propos de la dette, afin d’honorer notre engagement, en quoi cela doit t-il devenir un problème ?
 
Pour vous acquitter de votre dette, fallait-il d'abord connaitre le nom du créancier? Pourquoi n'avoir pas demandé ce nom avant de vous engager ? Voila l’esprit typiquement congolais ! Ayant constaté votre silence, j'ai pris la résolution de payer pour ne pas détériorer  notre  relation et sauver notre honneur à tous.  A vos yeux, c’est le péché qu’on aurait commis. Dans ce cas, j'aimerai savoir qui est ingrat? Vous proposez qu'il fallait mettre cette dette à l’actif de Cocom-NC/Raleigh, dont vous aviez l'intention  de liquider. Y a t-il une logique?
 
Aussi, si vous avez une bonne mémoire, rappelez-vous qu'après le départ de Nelson Mbula, c'est votre fille Candy Pambu qui a pris la charge de la Trésorerie. Maman Eugénie n'a pas assumée une double fonction de Secrétaire Générale et Trésorière. Les témoins sont là.
 
Vous avez mentionné le problème des reçus. Cette question a été soulevée par le Dr. Kamuabo lors de nos discussions concernant le processus de réconciliation, en oubliant qu’à sa demande,  le Président du CE lui avait établi un document lui permettant de déclarer ses taxes. Nous détenons les souches des carnets des reçus, avec vos noms y repris. De quoi parlez-vous ?
 
Vous faites allusion à votre lettre dont j’ai refusé qu’elle soit publiée. Appelons le chat par son nom. Il s’agit de la lettre destinée à Monseigneur Yemey, que vous avez envoyé à la Secrétaire Générale pour être postée dans le forum. J’ai jugé que son contenu était diffamatoire et inadmissible. Vous n’aviez aucune preuve pour soutenir vos accusations à son égard. Son seul malheur étant celui d’avoir initié la médiation entre camps opposés. On ne  pouvait  pas engager une institution qui se respecte, en envoyant une telle lettre incendiaire, qui engageait tous les membres du CA. Ce serait de l’irresponsabilité. Je vous ai fait comprendre les raisons valables et justifiées de mon refus.   
Laissez-moi-vous dire que je ne suis pas un hypocrite. J'ai toujours donné tout haut, mon point de vue. Votre Pasteur peut le témoigner. J'ai laissé des témoignages dans votre église: Sans aller dans les détails, j'ai plaidé pour qu'on laisse le Pasteur Roger Ntoto avoir sa licence pastorale. Je suis heureux qu'il porte aujourd'hui le titre de Docteur en Théologie – A la suggestion du Docteur Mubenga, qu'une église doit avoir une vision, j'ai présenté le budget de l'église, en proposant  que 30% des recettes soient alloués à l'achat d'un bâtiment. Vous êtes actuellemt la seule église de la communauté qui a sa propre propriété - Je suis intervenu pour que la mesure de suspension du Pasteur  soit levée par le Conseil de l'église - J’ai persuadé  les membres du Conseil pour qu’on annule l’invitation lancée au Chef de District, suite aux lamentations des fidèles, en proposant que nous puissions trouver une solution interne, etc... Nous avons des témoins qui sont encore en vie.
Pour ce qui est du processus de réconciliation, après une très longue période de division et querelles, tout le monde en avait marre. Il fallait faire quelque chose. Par expérience, pour réconcilier deux parties en conflit, l'initiative doit venir d’une ou des personnes non impliqué(es) dans le conflit. Nous avons jugé utile de mettre fin à la division, qu'on se pardonne les uns et les autres, dans l'amour et la paix, et qu'on puisse avoir un seul comité. Grace à l’initiative des pasteurs, nous avons atteint cet objectif. C'est déjà un pas en avant. J'ai accepté de faire partie de ce comité de transition malgré moi, juste pour matérialiser symboliquement la réconciliation, et quitter par après. Ce n’est nullement parce que je suis assoiffé du pouvoir.
Vous ne me connaissez peut être pas, et je n’aime pas parler de moi-même. Très jeune, j'ai déjà été au sommet de grandes entreprises privées. Je suis une personne modeste. Je ne suis pas un assoiffé du pouvoir ni un orgueilleux. Le Président Kidibu m'a sollicité en 2006, pour être son Vice-président. Il connait ma réponse à ce sujet. Si j'ai accepté de servir la communauté cette fois, il connait également la raison. J'ai le même droit que vous de prendre la décision de démissionner quand cela ne me plait plus. L'essentiel étant fait, on a un seul comité. Le reste, les congolais unis, peuvent trouver des solutions à leurs problèmes. Il ne s'agit ni d'une fuite en avant ni de la traitrise, c'est mal me connaitre. J'ai dirigé les entreprises avec compétence, honnêteté, intégrité, dignité et sens d’honneur. J'ai laissé un très bon témoignage au pays, et je marche ma tête haute.
Le jour du concert de Moise Matuta, je n'étais même pas là, car empêché par mes activités. C'était une initiative louable des Pasteurs et églises, en collaboration avec le Comité Exécutif, qui sera reprise dans leur liste des réalisations, à la fin de leur mandat. On juge l'arbre par ses fruits, dit-on.
Pour vous rafraichir la mémoire, les statuts actuels ont été examinés et approuvés avec vos voix y compris, pendant que vous étiez Président du CA. Vous en assumez aussi la responsabilité. Le fait d'avoir choisi d'être membre de la colonie ne vous blanchit pas. S'ils ont des lacunes, c'est normal. Un travail fait par l'homme n'est jamais parfait. On peut corriger, réviser, adapter et amender les dispositions pour qu'ils répondent à la volonté des membres.
Vous prétendez que les congolais nous ont désavoués. Très bien, en bon spécialiste en sondage d'opinion, il faut nous présenter le résultat de votre travail. Nous dire quel a été  votre échantillon, les questions posées, les réponses obtenues, et la corrélation obtenue, pour me convaincre, au lieu de nous raconter le fruit de votre propre imagination.
Vous m'avez traitée de malhonnête, au sujet du Festival International de Raleigh. Dans vos explications, je ne vois pas là où je suis malhonnête. Au premier Festival, l'argent pour réserver le kiosk nous a été prêté par mon épouse. A la  deuxième édition, en plus du kiosk de Cocom-NC/Raleigh, vous avez voulu faire la  restauration. Je n'étais pas obligé d'y perdre part. Suite à un empêchement, j'ai informé le Président de ma décision. Le Gardiennage était une activité volontaire. Bien qu’aidant comme exercice physique, bon pour la santé, c’était dur pour moi de continuer à y travailler. De quoi suis-je malhonnête? Soyons sérieux tout de même.
Enfin, je termine par un proverbe Luba qui dit, je cite: «  Mwangla mwangala kutudi njilu, wadia kupingana mweba mu nkolo ». Fin de citation. C’est une sagesse Bantu, qui veut dire que, lorsque vous quitter le village pour aller vous installer ailleurs, ne déterrez  jamais les aubergines que vous avez plantées, car un jour, les circonstances de la vie pourront vous ramener au même endroit. Appelés hommes de Dieu, consacrez vous au ministère que Dieu vous a donné. Cessez de vous comporter comme des païens, en haïssant et en montant des cabales contre vos frères que vous êtes censé aimer comme vous-même, en tant que vos prochains. Il n’y a rien de secret qui ne soit connu, ni de caché qui ne soit découvert. Je crois m'avoir clairement expliqué. Concentrons nous à ce qui nous unis et soignons nos précieuses relations, on ne sait jamais dans la vie, ce que le future peut nous apporter.
Salutations,
Hubert Bisselele

 

From: "Nzinga Sukidi nzinga...@gmail.com [cocomrdu]" <coco...@yahoogroups.com>
To: "coco...@yahoogroups.com" <coco...@yahoogroups.com>
Sent: Thursday, June 4, 2015 2:50 PM
Subject: [cocomrdu] Fwd: Edmond Pambu s'explique

 

Lu pour vous!
 
Cher Frère Hubert,
 
J’ai posé ma démission de la Cocom/ONG depuis février 2014, et j’ai expressément reservé copie de cette lettre de démission à vous tous membres de l’ex-Conseil d’Administration. Dès lors, je ne me suis plus interessé à ce que vous faites dans cette boîte. Je n’ai jamais fait obstruction à votre plan de demeurer à tout prix à la tête de la Communauté. Vous avez réussi à reconcilier tous les Congolais de la ville. Vous avez dansé au rythme de Moïse Matuta. Tout marche bien. Les dirigeants travaillent dans l’harmonie. Les morts sont enterrés. Grâce à vous Raleigh a retrouvé son unité d’antan. Tout le monde s’incline sur votre passage. On vous jette des fleurs partout pour le chef-d’oeuvre que vous venez d’eriger: à savoir La Cocom reconciliée qui englobe tous les Congolais, sans condition autour des statuts parfaits. Finies les critiques, finie la guerre sur les forums. C’est la paix, et une paix durable. Coup de chapeau!

Avec un bilan si riche, je me demande quelle mouche vous a piqué pour prendre le vilain plaisir d’étaler des insanités sur ma personne en me qualifiant gratuitement de traitre, d’hypocrite, d’incompétent et de fou. Qu’est-ce que je vous ai fait? Qui ai-je trahi? Envers qui ai-je été hypocrite?  Quelle tâche n’ai-je pas rempli à la satisfaction de mon Patron? Et qui est ce Patron? Suis-je fou parce que j’étais convaincu que la Cocom/ONG que nous avions géré ensemble ne remplissait plus les critères requis par la loi pour continuer à exister, et qu’il fallait tout simplement déclarer faillite?
Dans l’avenir, lorsque vous  souffrirez de depression provoquée par les tourments liés à la gestion de votre monstrueux empire Cocom/ONG, prenez le soin de prendre votre pillule, ensuite allongez-vous loin du vacarme. Lorsque vous vous reveillerez, vous serez detendu et vous ne vous mettrez pas à injurier des paisibles personnes qui ne vous ont rien fait. Car l’injure n’est pas une qualité. En agissant comme vous l’avez fait à la place publique, vous dilluez votre courtoisie legendaire et vous vous exposez au ridicule.
Je refuse d’endosser le faux jugement que vous portez publiquement sur moi; raison pour laquelle je fais cette mise au point. A cause de vos attaques injustifiées, c’est avec la mort dans l’âme que je me vois obligé de faire des petites révélations désagréables qui étaient supposés être une  sorte de cuisine interne entre nous collaborateurs. En faisant ce que vous aviez fait en m’injuriant publiquement sans raison, sachez que je vais me défendre.  

1/ Pambu hypocrite? Vous me faites rire.

a/ Ce que vous dites sur moi n’est pas vrai.  Par nature, je suis incapable d’être hypocrite. Mon entourage me connait. Vous n’ignorez pas, non plus ma capacité de dire haut et fort ce qui vient du fond de mon coeur. Je ne murmure pas. Et lorsque je parle à quelqu’un, je le regarde droit dans les yeux. Je n’agis jamais par personne interposée.

b/ Quand les adversaires de Monsieur Kidibu grondaient après les élections de 2009, tous ses suiveurs battaient les paupières dans l’ombre, y compris vous.  Personne d’entre vous n’avait le courage d’accepter de faire la modération de la première Assemblée générale pour installer Monsieur Kidibu au pouvoir.

c/ Bien plus, vous m’avez lu tout au long de notre mandat lorsqu’il fallait defendre, non seulement mes opinions, mais aussi les opinions de toute l’organisation. A un certain moment, j’étais même devenu journaliste.  Vos propres archives contiennent encore mes écrits. Vous pouvez encore les lire, si vous voulez. D’ailleurs, un jour vous m’aviez même conseillé de ne pas publier certains articles que j’avais déjà redigés. Ce n’est pas un homme franc comme moi que vous pouvez vous permettre d’appeler hypocrite.
d/ Vous qui n’êtes pas hypocrite,  pouvez-vous dire aux Congolais le nom du Créancier auprès de qui vous êtes allés prendre la Banque Lambert? Pouvez-vous donner une situation détaillé du Montant initial, des intérêts payés, des montant contribués par individus et du reliquat? Pouvez-vous exhiber les preuves du paiement que vous avez effectué pour liquider cette dette? Et pourquoi avez-vous pris précipitamment la décision de payer la dette de toute une ONG au lieu de la transférer à la nouvelle configuration de cette même ONG où vous avez siegé comme  Administrateur ?

2/ Pambu incompétent? C’est vague.

a/ Vous savez très bien qu’après le Tribunal, la Cocom/ONG n’avait aucun plan d’action si ce n’est appliquer les recommandations du Juge, elaborer les Statuts et trouver la relève pour le Président dont le mandat se prolongeait infiniment. C’est ce qui a fait l’objet de toutes nos réunions qui, d’ailleurs se tenaient dans votre maison. Personne n’avait un autre plan que celui auquel je fais allusion ci-haut.

b/ Vous savez pertinement que je n’ai pas sollicité le poste de Président du Comité Exécutif. Vous vous souviendrez qu’en tant que Chairman du Conseil d’Administration, j’ai demandé au Vice-Président, Monsieur George Polo Polo de prendre ce poste, il a refusé pour des raisons non déclarées. Je vous ai proposé de prendre ce poste, vous aviez decliné parce que Madame votre épouse était Secrétaire Générale; vous évitiez d’avoir un conflit d’intérêt, selon vos propres termes. Monsieur Felly Mukau a aussi decliné l’offre sans raison. C’est malgré moi, et dans le but de libérer Monsieur Kidibu dont le mandat devenait éternel, que j’ai pris ce poste.

c/ Vous n’ignorez pas non plus que deux Assemblées générales avaient échoué faute de quorum. Les membres étaient découragés par le spectre du procès qui a été intentée contre nous. C’est à partir de ce moment-là que les finances avaient seché. Seuls quelques membres du Comité cotisaient pour payer la dette de Banque Lambert pour laquelle nous ignorons le nom du Créancier jusqu’à ce jour. Dans ces conditions-là, je pense que le mot incompétent n’est pas à sa place.

d/ Que feriez-vous à ma place si vous heritiez une Association composée de zéro membre, zero dollar dans la caisse, le compte bancaire clôturé, et incapable de réunir le quorum pour une Assemblée générale? Tout ce que j’avais herité c’est la  dette elastique que vous avez contractée au nom de la Cocom/ONG auprès d’un Créancier que vous n’aviez jamais revelé jusqu’aujourd’hui.

e/ Pambu que vous traitez d’incompétent a depensé son argent pour payer une portion de cette dette pour laquelle je n’ai même pas eu les reçus pour les déclarer dans les taxes. Je ne connais pas un seul membre qui a donné son argent dans ce gouffre de la Banque Lambert qui ait eu son reçu. Et votre épouse me suppliait constamment de secouer les autres membres du Conseil d’Administration qui ne contribuaient jamais dans cette affaire. Mais efforts pour mobiliser les membres insensibles sont restés vains. Vous le savez bien. Si c’est cela que vous appelez incompétence, j’ai le droit de vous qualifier d’ingrat et de malhonnête.

f/ Vous savez qu’à cause de cet argent, certains membres du Conseil d’Administration ne venaient plus aux réunion parce qu’ils en avaient assez des tracasseries liées à la Banque Lambert. Et que que lorsque nous qui donnions étions fatigués  de cette affaire, il n’y a plus eu des réunions. Et c’était la mort physique de la Cocom/ONG.

g/ Je suis fier d’avoir pris part à toutes les activités qui ont fait la fierté de l’Association. L’on me compte parmi les membres qui ont financé le Festival auquel vous faites allusion dans votre querelle avec Monsieur Salomon. A ma connaissance, vous n’avez rien donné dans cette “opération Festival”. Ensuite, j’ai travaillé au jardin, une autre activité à laquelle vous n’avez pas pris part. Malheureusement, il n’y a pas de rapports. A votre place, je serais moins bavard sur ces activités auxquelles vous n’aviez même pas souscrites. J’ai aussi souscrit au projet de Credit Union. Enfin, j’ai veillé au respect des statuts en denonçant l’irrégularité de tous ceux qui n’ont pas été en règle de cotisation, y compris moi-même. Je ne pense pas que cela s’appelle incompétence.

h/ Vous qui êtes compétent et honnête, avez-vous donné le Rapport du Festival, du Jardin, le Credit Union au moment de la remise et reprise avec le nouveau Comité de la Cocom/ONG? Et que sont devenus ces fameux projets?

3/ Pambu fou? Non, il est honnête et loyal.

a/ Vous qui n’êtes pas fou, pouvez-vous me rappeler les conditions qu’un membre de la Cocom/ONG (aux termes de vos statuts) doit remplir pour perdre sa qualité de membre? Selon moi, lorsque qu’ un membre n’a pas versé ses cotisations pendant deux ans, c’est largement suffisant pour que ce membre ne soit pas pris au serieux. Un tel membre doit être consideré comme un démissionnaire tacite ou un déserteur. Je ne trouve pas mieux.

b/ Conscient d’une telle legereté de la part de tous les membres, à tous les echelons (ordinaires et cadres) y compris vous et moi-même, je me suis senti indigne et malhonnête d’initier une réunion avec des individus qui ne sont plus membres, et dans une association qui n’existe plus selon la loi. J’ai tout simplement refusé de m’accommoder dans la violation honteuse et puante des statuts et de la loi qui regit les ONG dans l’Etat de la Caroline du Nord. Cela ne s’appelle pas folie.

c/ Jusqu’à ce jour, je continue à croire que, dissoudre une association qui n’a rien (pas un seul membre, pas de compte bancaire et dont les dirigeants ne tiennent pas compte de la loi) n’est pas une folie comme vous l’insinuez dans votre attaque  à Monsieur Salomon Valaka. La vraie folie c’est l’hallucination de croire qu’on peut continuer à se déclarer membre même lorsque l’ONG n’existe plus. C’est aussi l’arrogance se cramponner au pouvoir même lorsque l’on a depassé les limites de l’irrégularité. C’est aussi un acte de temerité que de  brandir au public des statuts qu’on a violés sans vergogne.

d/ C’est immédiatement après avoir fait naufrage que vous êtes allés vous greffer à l’organisation qui était en gestation sous le patronage de la Plateforme des Pasteurs, non comme des membres ordinaires, mais dans le but d’étancher votre soif du pouvoir, et demeurer des Dirigeants éternels.  Comme Dieu est souverain, Il vient de vous de vous confondre parce que vous venez de quitter les cîmes du pouvoir que vous avez tant aimé par la pointe des pieds comme une poule mouillée. Je ne crois pas que votre démission soit la voie honorable par laquelle vous souhaitiez quitter les arènes du pouvoir. Je sais que vous garderez longtemps un goût de cendre dans la bouche.

4/ Pambu traitre? Non, il a fait la remise et reprise avec le Président Papy Sukidi en lui donnant l’unique bien de la Cocom/ONG qu’il detenait.

a/ Lorsque nous sommes revenus du Secrétariat d’Etat avec Papy Sukidi, il voulait que nous fassions une remise et reprise. Vous savez que je ne detenais aucun bien (meuble ou immeuble) de la Cocom/ONG. Car les dossiers relatifs à l’administration et aux finances étaient gardés par votre épouse qui cumulait les fonctions de Secrétaire Général et de Trésorier.

b/ Et par défi, vous vous êtes tous opposés au bien-fondé de faire le rapport de fin mandat. Je n’avais donc rien à donner au nouveau Président. Tout ce que je detenais c’était la copie de ma lettre de demission que j’ai adressée à tous les ex-Administrateurs que nous étions. Je ne pense pas qu’il y ait un mensonge dans ce document parce qu’il n’a repris que ce que nous nous sommes dits dans la réunion.

c/Sachant que tout pouvoir commence par une remise et reprise et se termine par un rapport final, je n’avais pas d’autres choix que de faire ce que j’ai fait avec Monsieur le Président Papy Sukidi. Ce n’est ni une offense, ni une trahison, moins encore de l’hypocrisie ou de la folie, mais une obligation qui a un caractère universel.

d/J’ai remis le document en question au Président Sukidi il y a de cela plus d’une année. Cette lettre de demission n’a pas un pouvoir magique. Car elle ne vous a pas empêché de  constituer les organes de la Cocom/ONG, ni de faire la reconciliation, moins encore d’esquisser des pas de danses au concert animé par l’Artiste musician Moïse Matuta. Je ne vois pas le lien entre ma démission et la guerre que vos statuts ont engendrée dans la Communauté.  A ce jour, les Congolais de Raleigh vous desavouent ainsi que vos statuts conflictuels en matière de gestion des deuils. C’est autour des statuts parfaits que votre guerre interne se situe. Ne fuyez pas votre champ de bataille pour venir vous refugier derrière ma démission. Ayez le courage de regarder le problème en face. Vous êtes intelligent, usez de votre matière grise pour trouver une voie de sortie acceptable. Les attaques dirigées vers des innocents et les démissions intempestives  ont plusieurs significations:  LACHETE - FUITE EN AVANT - S.O.S. - UN SAUVE QUI PEUT.” Le vin est iré, il faut le boire, dit-on.

e/ Le veritable traitre c’est vous qui avez abandonné votre Chairman, Monsieur Felly Mukau dans un Conseil d’Administration que vous avez rendu invalide, parce qu’incapable de sièger valablement, faute de  quorum. Et le pauvre Chairman est aux abois, car il règne dans un empire inhabité, où il se bat farouchement comme un diable pour protèger un pouvoir illusoire qui lui échappe au fil du temps.

f/ A sa place, je rejoindrais les fouillards que vous êtes dans votre trou en démissionnant commel’avez fait. Mais le pouvoir étant addictif, une telle approche risque d’être le dernier reflexe qui peut lui venir à l’esprit. Pourtant, cela mettrait fin à la crise. Car les Congolais pourraient enfin sortir de la captivité dans laquelle les  statuts parfaits les ont placés. Ils pourront dire enfin adieu aux tracasseries, aux débats  fluides et à la division. Ils pourront dire enfin VIVE LA COLONIE, VIVE L’UNITE. Voilà la vraie reconciliation attendue.

5/ Monsieur Salomon Valaka,  mon ennemi d’hier et qui est devenu mon ami.

a/ Les torchons qui brûlent dans votre Comité n’ont rien à avoir avec le fait d’avoir remis une copie de ma  démission au Président Sukidi. Cherchez la source de votre frustration ailleurs.

b/ Par ailleurs, Monsieur Salomon n’a jamais été mon ennemi. Nous avions eu des divergences des vues au sujet des elections de la Cocom 2009. Après cela, nous avons choisi de faire la paix. Pour preuve, quand je préparais la fête du 25ème anniversaire de mon mariage le 10 juin 2010, je n’ai pas hésité de lui demander de me faire le Bulletin programme de cet évenement, et il l’a fait. Je l’ai invité à rehausser de sa presence cette fête et il a répondu à mon invitation. Je continue à lui témoigner ma gratitude pour ce qu’il a fait pour moi.

6/ Conclusion.

a/ Comme je l’ai dit dans ma lettre de février 2014, j’ai perdu ma qualité de membre de Cocom/ONG, je ne tiens pas à la récupérer. Toutefois, je reste membre de la Colonie congolaise qui n’est pas régie par les statuts de la Cocom/ONG.

b/ En démissionnant de Cocom/ONG, j’avais aussi pris la résolution de ne plus m’intéresser ou d’écrire sur ce qui se passe dans cette ONG. Mais si quelqu’un me provoque, j’ai encore beaucoup d’energie pour grater le clavier de mon ordinateur, et donner la réplique qui convient. Laissez-moi donc en paix, c’est mon souhait.

c/ Que Monsieur Papy Sukidi, Président du Comité Exécutif de la Cocom/ONG à qui je réserve copie de la présente mise au point considère ce document comme un complément de la remise et reprise entre moi et lui. Qu’il réclame le vôtre, vous qui êtes honnêtes et compétents parce que toutes les données sont entre vos mains.
Veuillez donc accepter mes civilités et mes salutations.


Edmond Pambu.

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Posted by: Nzinga Sukidi <nzinga...@gmail.com>
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Communaute Congolaise de Raleigh et de ses environs



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