La ConfĂ©rence des Nations Unies sur les changements Ăclimatiques Ă CancĂșn, Mexique, sâest dĂ©roulĂ©e du 29 novembre au 11 dĂ©cembre 2010. La confĂ©rence englobait la seiziĂšme session de la ConfĂ©rence des parties (CdP 16)
à la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) et la sixiÚme session de la Conférence des parties siégeant en tant que Réunion des parties au Protocole de Kyoto (CdP/RdP 6). Quatre organes subsidiaires se sont réunis: la treiziÚme
session du Groupe de travail spĂ©cial sur lâaction concertĂ©e Ă long terme au titre de la Convention (AWG-LCA 13); la quinziĂšme session du Groupe de travail spĂ©cial sur les Nouveaux engagements des parties visĂ©es Ă lâAnnexe I au titre du Protocole de Kyoto (AWG-KP
15); les trente-troisiĂšme sessions de lâorgane subsidiaire de mise en Ćuvre (SBI 33) et de lâOrgane subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA 33). Ces Ă©vĂšnements ont rassemblĂ© environ 12 000 participants, dont environ 5 200 reprĂ©sentants
gouvernementaux, 5 400 reprĂ©sentants des organismes et agences de lâONU, des organisations intergouvernementales et des organisations non gouvernementales, et 1 270 membres accrĂ©ditĂ©s des mĂ©dias.
Lâaccent a Ă©tĂ© mis Ă CancĂșn sur un processus de nĂ©gociations Ă deux voies visant Ă amĂ©liorer la coopĂ©ration Ă long terme dans le cadre de la Convention et du Protocole. La date butoir initiale pour lâachĂšvement de ces
nĂ©gociations Ă©tait la ConfĂ©rence de lâONU Ă Copenhague sur les changements climatiques tenue en dĂ©cembre 2009, mais Ă©tant donnĂ© que de nombreuses questions Ă©taient restĂ©es en suspens, le mandat des AWG avait Ă©tĂ© prolongĂ© jusquâĂ CancĂșn, oĂč ils devaient prĂ©senter
leurs résultats respectifs à la CdP 16 et à la CdP/RdP 6.
Les attentes pour CancĂșn Ă©taient modestes, et quelques-uns anticipaient un rĂ©sultat ou un accord juridiquement contraignant sur chacune des questions en suspens. NĂ©anmoins, beaucoup espĂ©raient encore que CancĂșn pourrait
accomplir des rĂ©sultats significatifs sur les questions clĂ©s. Lors des prĂ©paratifs de la confĂ©rence, plusieurs questions ont Ă©tĂ© largement identifiĂ©es comme domaines sur lesquels un «ensemble» de rĂ©sultats pourrait ĂȘtre rĂ©alisĂ©. Ces domaines incluaient lâattĂ©nuation,
lâadaptation, le financement, la technologie, la rĂ©duction des Ă©missions rĂ©sultant du dĂ©boisement et de la dĂ©gradation forestiĂšre dans les pays en dĂ©veloppement, y compris la conservation, la gestion durable des forĂȘts et le renforcement des stocks de carbone
forestier (REDD+) et le systĂšme mesurable, notifiable et vĂ©rifiable (MRV), ainsi que la consultation et lâanalyse internationales (CAI). Les nĂ©gociations sur ces questions clĂ©s se sont poursuivies tout au long de la rĂ©union de deux semaines, et les parties
ont multiplié les rencontres en séances pléniÚres, les groupes de contact, les consultations informelles et les réunions bilatérales. Durant la deuxiÚme semaine, des ministres des pays industrialisés et des pays en développement ont été «jumelés» dans une
tentative visant à faciliter les négociations sur les questions clés. Ces négociations se sont poursuivies tout au long de la semaine, avec la tenue réguliÚre des sessions pléniÚres de «bilan» qui visaient à maintenir le niveau de transparence et à informer
les participants en permanence sur les progrĂšs accomplis.
Aux premiĂšres heures de samedi, les parties avaient finalisĂ© les «Accords de CancĂșn». Ces Accords comprennent les dĂ©cisions au titre des voies de nĂ©gociations de la Convention et du Protocole, et contiennent des dispositions
sur lâadaptation, REDD +, la technologie, lâattĂ©nuation et les finances. Alors que le rĂ©sultat sur le fond a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© par beaucoup comme loin dâĂȘtre parfait et que la Bolivie est allĂ©e jusquâĂ sâopposer Ă lâadoption des Accords, la plupart des participants
Ă©taient satisfaits du rĂ©sultat qui a rĂ©tabli la confiance dans le processus de la CCNUCC. Cependant, en dĂ©pit du sentiment de soulagement ressenti par beaucoup Ă lâobtention dâun rĂ©sultat, la plupart des participants ont reconnu quâil sâagissait dâune Ă©tape
relativement insignifiante dans la lutte contre le changement climatique.
Outre les Accords de CancĂșn, la CdP et la CdP/RdP ont adoptĂ© 20 autres dĂ©cisions sur des questions allant du renforcement des capacitĂ©s aux questions administratives, financiĂšres et institutionnelles. Aussi, le SBI et
le SBSTA ont adopté plus de 20 conclusions sur un éventail de sujets incluant le mécanisme de financement, les dispositions pour les réunions intergouvernementales et une série de questions méthodologiques.
BREF HISTORIQUE DE LA CCNUCC ET DU PROTOCOLE DE KYOTO
La rĂ©ponse politique internationale aux changements climatiques a commencĂ© par la mise en place de la Convention-cadre sur les Changements Climatiques (CCNUCC) en 1992 qui a Ă©tabli le cadre dâaction visant Ă stabiliser
les concentrations atmosphĂ©riques des gaz Ă effet de serre, aux fins dâĂ©viter «les interfĂ©rences anthropiques dangereuses» avec le systĂšme climatique. La CCNUCC est entrĂ©e en vigueur le 21 mars 1994 et compte aujourdâhui 194 Parties.
En décembre 1997, les délégués se sont réunis à la CdP-3 à Kyoto, au Japon et se sont accordés sur un Protocole relevant de la CCNUCC, engageant les pays industrialisés et les pays en transition économique, à réaliser
des objectifs quantifiĂ©s de rĂ©duction dâĂ©missions. Ces pays, connus comme Ă©tant les Parties visĂ©es Ă lâAnnexe I de la CCNUCC, se sont ainsi engagĂ©s Ă rĂ©duire leurs Ă©missions globales de six gaz Ă effet de serre dâune moyenne de 5,2% par rapport Ă ceux de 1990,
et ce, au cours de la pĂ©riode entre 2008 - 2012 (premiĂšre pĂ©riode de lâengagement), avec des objectifs particuliers, variant dâun pays Ă lâautre. Le Protocole de Kyoto est entrĂ© en vigueur le 16 fĂ©vrier 2005 et compte aujourdâhui 192 Parties.
En 2005, Ă la CdP/RdP 1 Ă MontrĂ©al, Canada, a Ă©tabli lâAWG-KP sur les Nouveaux engagements des parties Ă lâAnnexe I au Protocole de Kyoto en vertu de lâArticle 3.9 du Protocole, qui donne mandat dâenvisager les nouveaux
engagements des parties Ă lâAnnexe I, au moins sept ans avant lâexpiration de la premiĂšre pĂ©riode dâengagement. En outre, la CdP 11 a dĂ©cidĂ©, Ă MontrĂ©al, dâexaminer la coopĂ©ration Ă long terme au titre de la Convention Ă travers une sĂ©rie de quatre ateliers
connue sous le nom de «Dialogue de la Convention» qui sâest poursuivie jusquâĂ la CdP 13.
FEUILLE DE ROUTE DE BALI: La CdP 13 et la CdP/RdP 3 ont eu lieu en dĂ©cembre 2007 Ă Bali, IndonĂ©sie. Les nĂ©gociations ont abouti Ă lâadoption du Plan dâaction de Bali (PAB), qui Ă©tablit lâAWG-LCA chargĂ© de se concentrer
sur quatre Ă©lĂ©ments clĂ©s de la coopĂ©ration Ă long terme dĂ©terminĂ©s durant le Dialogue de la Convention, Ă savoir: lâattĂ©nuation, lâadaptation, le financement et la technologie. La confĂ©rence de Bali a Ă©galement abouti Ă un accord sur un processus Ă deux voies,
la Feuille de Route de Bali qui établit deux voies de négociations dans le cadre de la Convention et du Protocole, et une date butoir pour la conclusion des négociations à la CdP 15 et CdP 15/RdP 5 à Copenhague en 2009.
DE BALI Ă COPENHAGUE: En 2008, les deux Groupes de travail spĂ©ciaux (AWG) ont tenu quatre sessions de nĂ©gociation parallĂšles: avril Ă Bangkok, ThaĂŻlande; juin Ă Bonn, Allemagne; aoĂ»t Ă Accra, Ghana; et dĂ©cembre Ă PoznaĆ,
Pologne. En 2009, les AWG se sont rĂ©unis en avril, juin et aoĂ»t Ă Bonn, Allemagne; octobre Ă Bangkok, ThaĂŻlande; novembre Ă Barcelone, Espagne; et dĂ©cembre Ă Copenhague, Danemark. Lâobjectif de ces rĂ©unions Ă©tait de faire avancer les nĂ©gociations de maniĂšre
Ă faciliter la finalisation, Ă la CdP 15 et Ă la CdP/RdP 5, dâun accord sur la coopĂ©ration Ă long terme.
CONFĂRENCE DE COPENHAGUE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES: La ConfĂ©rence des Nations unies sur les changements climatiques Ă Copenhague sâest dĂ©roulĂ©e du 7 au 19 dĂ©cembre 2009 Ă Copenhague, Danemark. Plus de 110 dirigeants
du monde ont assisté au segment de haut niveau conjoint de la CdP et de la CdP/RdP, du 16 au 18 décembre. La conférence a été marquée par des controverses liées à la transparence et au processus. Au cours de la réunion du segment de haut niveau, des négociations
non officielles ont eu lieu au sein dâun groupe composĂ© des grandes Ă©conomies et des reprĂ©sentants des groupes rĂ©gionaux et autres groupes de nĂ©gociation. Tard dans la soirĂ©e du vendredi 18 dĂ©cembre, ces pourparlers ont finalement abouti Ă un accord politique
intitulĂ© lâ«Accord de Copenhague» qui a Ă©tĂ© par la suite prĂ©sentĂ© Ă la plĂ©niĂšre. Les dĂ©lĂ©guĂ©s ont longuement examinĂ© lâAccord, et bon nombre ont soutenu son adoption sous forme dâune dĂ©cision de la CdP comme une premiĂšre Ă©tape vers un «meilleur» accord futur,
tandis que dâautres se sont opposĂ©s Ă lâAccord, conclu au cours de ce quâils ont qualifiĂ© de processus de nĂ©gociation non transparent et «non dĂ©mocratique». En dĂ©finitive, la CdP a dĂ©cidĂ© de «prendre note» de lâAccord de Copenhague. Les parties ont Ă©galement
Ă©tabli un processus permettant aux pays dâindiquer leur soutien Ă lâAccord. Ă ce jour, 140 pays avaient indiquĂ© leur soutien Ă lâAccord. Plus de 80 pays ont Ă©galement fourni des informations sur leurs objectifs de rĂ©duction dâĂ©missions et dâautres mesures
dâattĂ©nuation.
Le dernier jour de la ConfĂ©rence de Copenhague sur les changements climatiques, la CdP et la CdP/RdP ont Ă©galement acceptĂ© de prolonger les mandats de lâAWG-LCA et de lâAWG-KP, en leur demandant de prĂ©senter leurs rĂ©sultats
respectifs Ă la CdP 16 et Ă la CdP/RdP 6 Ă CancĂșn, Mexique.
SESSIONS DE NĂGOCIATIONS DE LA CCNUCC EN 2010:
Avant la CdP 16 et la CdP/RdP 6, quatre sessions de nĂ©gociations des AWG ont eu lieu en 2010. Ces rencontres se sont dĂ©roulĂ©es Ă Bonn, Allemagne en avril, mai-juin et aoĂ»t, et Ă Tianjin, Chine en octobre. Lâobjectif de ces
quatre sessions Ă©tait de faire avancer les prĂ©paratifs de la ConfĂ©rence de CancĂșn. Dans le cadre de lâAWG-KP, les dĂ©lĂ©guĂ©s ont concentrĂ© les efforts sur lâĂ©chelle des rĂ©ductions des Ă©missions des parties Ă lâAnnexe I au titre du Protocole au-delĂ de 2012.
Elles ont Ă©galement examinĂ© les autres questions dĂ©coulant du programme de lâAWG-KP telles que les mĂ©canismes de flexibilitĂ©, lâutilisation des terres, le changement dâaffectation des terres et la foresterie (UTCATF), ainsi quâune sĂ©rie de questions mĂ©thodologiques.
Dans le cadre de lâAWG-LCA, les parties se sont employĂ©es Ă Ă©laborer un texte de nĂ©gociation qui couvre tous les principaux Ă©lĂ©ments du (BAP), y compris lâattĂ©nuation, lâadaptation, la technologie, le financement, REDD+ et les RMV. Avant la fin de la rĂ©union
de Tianjin, des documents avaient Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s dans le cadre de lâAWG-KP et de lâAWG-LCA, en dĂ©pit du fait quâils comportaient beaucoup dâoptions et beaucoup de texte qui nâavaient pas Ă©tĂ© approuvĂ©s par toutes les parties.
RAPPORT DE LA CONFĂRENCE DE CANCĂN SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
La ConfĂ©rence des Nations Unies sur les changements climatiques Ă CancĂșn, Mexique, sâest ouverte le lundi 29 novembre 2010. Le prĂ©sent rapport rĂ©sume les discussions qui ont eu lieu au sein des six organes suivants, en
fonction de leurs agendas respectifs:
-
CdP/RdP 6 au Protocole de Kyoto;
-
TreiziĂšme session du Groupe de travail spĂ©cial sur lâaction concertĂ©e Ă long terme au titre de la CCNUCC (AWG-LCA 13);
-
QuinziĂšme session du Groupe de travail spĂ©cial sur les nouveaux engagements des parties visĂ©es Ă lâAnnexe I au titre du Protocole de Kyoto (AWG-KP 15); et
-
33e rĂ©union de lâOrgane subsidiaire de mise en Ćuvre (SBI 33) et 33e rĂ©union de lâOrgane subsidiaire chargĂ© du conseil scientifique et technologique (SBSTA 33).
CDP 16
La CdP 16 (ConfĂ©rence des parties 16) sâest ouverte lundi matin, le 29 novembre. Les parties ont Ă©lu Patricia Espinosa, Ministre des Affaires Ă©trangĂšres du Mexique, prĂ©sidente de la CdP 16. Elle a prĂ©sentĂ© CancĂșn comme
une occasion de passer des discours aux actes sur beaucoup de fronts, soulignant que la crĂ©dibilitĂ© du systĂšme multilatĂ©ral est en jeu. Elle a soulignĂ© en outre que la rĂ©alisation dâun ensemble Ă©quilibrĂ© Ă©largi de dĂ©cisions est possible.
Les parties ont ensuite procĂ©dĂ© aux dĂ©clarations dâouverture. Le YĂ©men, au nom du G-77 et de la Chine (G-77/Chine), a appelĂ© Ă des nĂ©gociations impulsĂ©es par les parties, transparentes et inclusives. Il a insistĂ© sur
la nĂ©cessitĂ© dâĂ©quilibre entre les voies de nĂ©gociations de lâAWG-LCA et de lâAWG-KP. LâUnion europĂ©enne (UE) a appelĂ© Ă un ensemble Ă©quilibrĂ© au sein et entre les deux voies de nĂ©gociations, et Ă un rĂ©sultat qui: reflĂšte au maximum les progrĂšs accomplis;
contient le cadre et la base dâun futur rĂ©gime de changements climatiques; franchit des Ă©tapes en matiĂšre de MRV, dâattĂ©nuation, dâadaptation, de renforcement des capacitĂ©s, de financement et de technologie; et a accompli autant que possible des progrĂšs vers
un rĂ©sultat juridiquement contraignant. Pour plus de dĂ©tails sur les dĂ©clarations dâouverture, bien vouloir vous rĂ©fĂ©rer au:
http://www.iisd.ca/vol12/enb12488f.html
QUESTIONS DâORGANISATION:
RĂšglement intĂ©rieur: La PrĂ©sidente de la CdP Espinosa a rappelĂ© aux parties les usages depuis la CdP 1 consistant Ă appliquer le projet de rĂšglement intĂ©rieur (FCCC/CP/1996/2), Ă lâexception
du projet de rÚglement 42 relatif au vote. Elle a déclaré que la question est restée non résolue aprÚs la CdP 15 et les consultations intersessions de la présidente de la CdP. La Papouasie-Nouvelle-Guinée a exprimé son inquiétude concernant la dépendance continue
par rapport Ă la rĂšgle du consensus et du «plus petit dĂ©nominateur commun». Il a dĂ©clarĂ© que Copenhague Ă©tait un Ă©chec non pas politique, mais de procĂ©dure, et soulignĂ© que 140 pays ont par la suite indiquĂ© leur soutien Ă lâAccord de Copenhague. Il a dĂ©clarĂ©
quâune minoritĂ© est en train de bloquer les progrĂšs et que le moment est venu dâaller de lâavant dans le cadre de la CCNUCC, avec la possibilitĂ© de procĂ©der au vote «lorsque toutes les tentatives auront Ă©choué», ou de chercher des solutions ailleurs. La Bolivie
a dĂ©clarĂ© que le problĂšme Ă Copenhague Ă©tait, non pas la rĂšgle du consensus, mais le fait que le processus multilatĂ©ral nâĂ©tait pas respectĂ©. Il a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server la rĂšgle du consensus. LâInde et lâArabie saoudite ont convenu que la rĂšgle
du consensus doit ĂȘtre prĂ©servĂ©e.
Joel Hernåndez (Mexique) a mené des consultations informelles sur le rÚglement intérieur. Pendant la séance pléniÚre de clÎture de la CdP aux premiÚres heures du 11 décembre, le vice-président de la CdP Shin Yeon-Sung
(RĂ©publique de CorĂ©e), a rapportĂ© quâaucun consensus nâavait Ă©tĂ© atteint sur la question. Les parties ont convenu que les consultations informelles se poursuivront.
La pléniÚre de clÎture de la CdP a également approuvé les pouvoirs des représentants des parties (FCCC/CP/2010/6 et FCCC/KP/CMP/2010/11).
Ordre du jour et organisation du travail:
La CdP a adoptĂ© lâordre du jour (FCCC/CP/2010/1), avec le point sur le deuxiĂšme examen des Articles 4.2 (a) et 4.2 (b) de la Convention (politiques et mesures sur les Ă©missions et les Ă©liminations par les puits) en suspens
depuis la CdP 4.
Organisations observatrices: La CdP a Ă©galement approuvĂ© la liste des organisations admises en tant quâobservatrices (FCCC/CP/2010/4).
Date et lieu des prochaines sessions: Lors de la plĂ©niĂšre dâouverture, lâAfrique du Sud a annoncĂ© que la CdP 17 et la CdP/RdP 7 se
tiendront à Durban, Afrique du Sud, du 28 novembre au 9 décembre 2011.
Le 11 dĂ©cembre, la plĂ©niĂšre de clĂŽture a adoptĂ© une dĂ©cision acceptant lâoffre de lâAfrique du Sud dâaccueillir la CdP 17 et la CdP/RdP 7, et a pris note des offres de la RĂ©publique de CorĂ©e et du Qatar dâaccueillir la
CdP 18 et la CdP/RdP 8 en 2012 (FCCC/CP/2010/L.5). La RĂ©publique de CorĂ©e et le Qatar ont soulignĂ©, chacun pour ce qui le concerne, quâils sont hautement qualifiĂ©s pour accueillir ces rĂ©unions.
Le vice-prĂ©sident de la CdP, Yeon-Sung, a quant Ă lui dĂ©clarĂ© quâau moins une, mais probablement deux, sessions supplĂ©mentaires seront nĂ©cessaires en 2011 et que le Bureau se penchera sur cette question.
Ălection des responsables, autres que le prĂ©sident: Le 10 dĂ©cembre, la CdP a Ă©lu les responsables du Bureau autres que le prĂ©sident.
Ainsi, ont Ă©tĂ© Ă©lus aux postes de co-vices-prĂ©sidents de la CdP: Lumumba Stanislaus-Kaw Di-Aping (Soudan); Andrea Garcia Guerrero (Colombie); Shin Yeon-Sung (RĂ©publique de CorĂ©e); Oleg Shamanov (FĂ©dĂ©ration de Russie); Phillip Muller (Ăles Marshall) et Artur
Runge-Metzger (UE). Mohammad Al-Sabban (Arabie saoudite) est maintenu dans ses fonctions de co-vice-prĂ©sident de la CdP en lâabsence de consensus sur un candidat du Groupe-Asie. Andrej Kranjc (SlovĂ©nie) est maintenu dans ses fonctions Rapporteur. Robert Owen-Jones
(Australie) est maintenu au poste de président de SBI et Mama Konaté (Mali) au poste de président de SBSTA.
Samedi le 11 dĂ©cembre, les responsables de lâAWG-LCA ont Ă©galement Ă©tĂ© Ă©lus: Daniel Reifsnyder (Ătats-Unis) prĂ©sident, Margaret Mukahanana-Sangarwe (Zimbabwe) vice-prĂ©sidente et Teodora Obradovic-Grncarovska (MacĂ©doine)
Rapporteur.
RAPPORTS DES ORGANES SUBSIDIAIRES: Vendredi, le 10 décembre, la CdP a adopté les rapports des sessions des organes subsidiaires tenues
en 2010, notamment, les SBI 32 et 33 FCCC/SBI/2010/10 et Add.1, FCCC/SBI/2010/L.22) et les SBSTA 32 et 33 (FCCC/SBSTA/2010/6, FCCC/SBSTA/2010/L.14).
La CdP a pris note des conclusions adoptées par le SBI et a adopté les projets de décisions transmis par le SBI sur:
-
lâArticle 6 de la Convention (Ă©ducation, formation et sensibilisation du public) (FCCC/SBI/2010/L.26);
-
transfert de technologie (FCCC/SBI/2010/L.25);
-
communications nationales (FCCC/SBI/2010/L.36/Add.1);
-
questions administratives, financiĂšres et institutionnelles (FCCC/SBI/2010/L.24/Add.1);
-
renforcement des capacités (FCCC/SBI/2010/L.29); et
-
dĂ©cision 1/CP.10 (Programme de travail de Buenos Aires sur lâadaptation aux mesures de riposte (FCCC/SBI/2010/L.34/Rev.1) et questions relatives aux pays les moins avancĂ©s (PMA)
(FCCC/SBI/2010/L.28/Add.1).
La CdP a Ă©galement adoptĂ© les dĂ©cisions transmises par le SBI sur la mise en Ćuvre de la Convention, y compris le mĂ©canisme financier (FCCC/SBI/2010/L.38/Add.1), le rapport du Fonds pour lâenvironnement mondial (FEM)
et les nouvelles directives pour le FEM (FCCC/CP/2010/L.2), lâĂ©valuation du Fonds spĂ©cial pour les Changements Climatiques (FSCC) (FCCC/CP/2010/L.3) et le Fonds pour les PMA (FPMA) (FCCC/SBI/2010/L.27/Add.1).
Dans le cadre du SBSTA, la CdP a soulignĂ© les conclusions sur le transfert de technologie, les candidatures pour lâadmission au Groupe dâexperts sur le transfert de technologie (GETT) et a demandĂ© Ă la SBSTA 34 de confirmer
les nominations.
Les conclusions adoptées par le SBSTA et le SBI, ainsi que les décisions pertinentes de la CdP sont résumées en détail dans les sections pertinentes relatives au SBI et au SBSTA du présent rapport.
RAPPORT DE LâAWG-LCA:
La plĂ©niĂšre de clĂŽture de la CdP a examinĂ© ce point tard dans la nuit du vendredi 10 dĂ©cembre. La prĂ©sidente de lâAWG-LCA, Margaret Mukahanana-Sangarwe (Zimbabwe) a dĂ©clarĂ© que lâAWG-LCA a convenu de transmettre le projet
de dĂ©cision sur le rĂ©sultat de ses travaux (FCCC/AWGLCA/2010/L.7) Ă la CdP pour adoption. Elle a soulignĂ© que la dĂ©cision reprĂ©sente lâaboutissement de trois annĂ©es de nĂ©gociations et lâengagement des parties pour permettre la mise en Ćuvre pleine, efficace
et durable de la Convention. Elle a remerciĂ© la prĂ©sidente de la CdP, le vice-prĂ©sident de lâAWG-LCA et le groupe des animateurs, pour leur travail et leur soutien. Elle a Ă©galement remerciĂ© les ministres pour leur travail acharnĂ© et leur volontĂ© de compromis.
Espinosa, la prĂ©sidente de la CdP, a remerciĂ© Mukahanana-Sangarwe, la prĂ©sidente de lâAWG-LCA, pour sa compĂ©tence et son dĂ©vouement qui, a-t-elle dĂ©clarĂ©, ont prĂ©parĂ© la base pour ce rĂ©sultat. Elle a ensuite invitĂ© la CdP Ă adopter le rĂ©sultat des travaux
de lâAWG-LCA (dĂ©cision 1/CP.16), comme un «rĂ©sultat historique de la CdP 16» qui pourrait devenir une partie des Accords de CancĂșn, les dĂ©crivant comme une Ăšre nouvelle dans la coopĂ©ration internationale sur les changements climatiques.
La Bolivie a rĂ©itĂ©rĂ© son opposition Ă lâadoption du rapport de lâAWG-LCA. Il a soulignĂ© que sa dĂ©lĂ©gation nâest pas opposĂ©e Ă un consensus Ă©mergeant dâune maniĂšre dĂ©mocratique et ne sâest pas opposĂ©e aux vues des autres
parties, mais a demandĂ© la possibilitĂ© dâen discuter. En rĂ©ponse, Espinosa la prĂ©sidente a indiquĂ© que toutes les questions dĂ©coulant du Plan dâaction de Bali (PAB) et de la Convention ont Ă©tĂ© examinĂ©es pendant des annĂ©es, et que cette dĂ©cision est le rĂ©sultat
du travail collectif. Elle a dĂ©clarĂ© que lâopposition de la Bolivie sera reflĂ©tĂ©e dans les documents de la ConfĂ©rence. Appuyant lâadoption de la dĂ©cision, la reprĂ©sentante des Ătats-Unis a fait observer que le processus en vertu de la CCNUCC a Ă©tĂ© plus proche
dâun accord gĂ©nĂ©ral que le consensus, Ă©tant donnĂ© que la CdP nâa jamais adoptĂ© son rĂšglement intĂ©rieur. Les parties ont ensuite adoptĂ© le texte de la dĂ©cision.
Les Ă©lĂ©ments de ce rĂ©sultat ont Ă©tĂ© rĂ©sumĂ©s dans la section traitant des Accords de CancĂșn.
PROPOSITIONS DES PARTIES EN APPLICATION DE LâARTICLE 17 DE LA CONVENTION
(protocoles): Ce point a été initialement examiné lors de la pléniÚre de la CdP, mercredi, le 1er décembre. Le Secrétariat a expliqué que cinq propositions de nouveaux protocoles et un
accord de mise en Ćuvre ont Ă©tĂ© reçus en 2009 dans le cadre de lâArticle 17 de la Convention, et quâune nouvelle proposition de protocole a Ă©tĂ© reçue de la Grenade en 2010 (FCCC/CP/2010/3 et FCCC/CP/2009/3-7).
La Grenade, au nom de lâAlliance des Petits Ătats insulaires (AOSIS), a appelĂ© Ă la mise sur pied dâun groupe de contact Ă composition non limitĂ©e pour examiner la forme juridique du rĂ©sultat de lâAWG-LCA, introduire
les Ă©lĂ©ments des protocoles proposĂ©s et Ă©laborer une stratĂ©gie appropriĂ©e pour lâadoption dâun rĂ©sultat juridiquement contraignant Ă la CdP 17. Bon nombre de pays en dĂ©veloppement et de pays dĂ©veloppĂ©s ont appuyĂ© lâĂ©tablissement dâun groupe de contact sur
la forme juridique, tandis que certains ont souligné que ce groupe devra éviter la duplication du travail.
Tuvalu, le Costa Rica et dâautres, ont insistĂ© sur lâĂ©tablissement dâun groupe de contact comme une Ă©tape importante vers un rĂ©sultat juridiquement contraignant lâannĂ©e prochaine Ă Durban. Parlant de la nĂ©cessitĂ© du caractĂšre
juridique dâun rĂ©sultat issu des deux voies que sont lâAWG-LCA et lâAWG-KP, le BrĂ©sil a soutenu la crĂ©ation dâun espace pour dĂ©battre de cette question. LâAfrique du Sud, soutenue par la Colombie, a parlĂ© de lâincertitude qui plane sur la forme juridique de
lâAWG-LCA et qui est considĂ©rĂ©e un «obstacle majeur» pour les nĂ©gociations. LâInde a prĂ©fĂ©rĂ© que les efforts soient concentrĂ©s les Ă©lĂ©ments rĂ©alisables Ă CancĂșn et sur lâavenir du Protocole de Kyoto, qui est «sĂ©rieusement menacé», et a rappelĂ© aux dĂ©lĂ©guĂ©s
que lors des négociations du Protocole de Kyoto, «la forme a été considérée aprÚs que des précisions eurent été fournies sur le fond». Les délégués ont finalement convenu de créer un groupe de contact pour examiner les protocoles.
Le groupe de contact, prĂ©sidĂ© par Michael Zammit Cutajar (Malte), sâest rĂ©uni pour la premiĂšre fois vendredi le 3 dĂ©cembre. Les parties ont continuĂ© Ă exprimer des vues divergentes sur la question de savoir si lâAWG-LCA
devrait conduire à une (ou à des) décision (s) de la CdP, ou à un nouveau protocole complétant ou remplaçant le Protocole de Kyoto.
Bon nombre de parties ont soutenu un «rĂ©sultat juridiquement contraignant», alors que des divergences ont persistĂ© sur ses Ă©lĂ©ments constitutifs. La Grenade a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ©: dâun processus pour lâexamen de la
forme juridique; de travailler dans le cadre de lâAWG-LCA; et dâĂ©tablir une deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement au titre du Protocole de Kyoto. Singapour et plusieurs autres membres de lâAOSIS ont dĂ©clarĂ© que le rĂ©sultat de lâAWG-LCA doit ĂȘtre un accord global,
complet et juridiquement contraignant, complĂ©mentaire au Protocole de Kyoto. Le Costa Rica a appelĂ© Ă un mandat pour Ćuvrer Ă lâadoption dâun instrument juridiquement contraignant Ă la CdP 17. LâUE a demandĂ© quâil soit prĂ©cisĂ© Ă CancĂșn, que le but visĂ© est
dâĆuvrer pour un rĂ©sultat juridiquement contraignant dans le cadre de lâAWG-LCA et a rĂ©itĂ©rĂ© sa volontĂ© Ă sâengager pour une deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement au titre du Protocole de Kyoto dans le contexte dâun rĂ©sultat global et complet.
Le reprĂ©sentant du Japon a dĂ©clarĂ© que le nouveau protocole proposĂ© par son pays porte sur un seul instrument juridiquement contraignant. LâAustralie a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© dâengagements juridiquement contraignants par
toutes les grandes Ă©conomies avec une diffĂ©renciation entre pays dĂ©veloppĂ©s et pays en dĂ©veloppement, et a appelĂ© Ă des dĂ©cisions de la CdP Ă CancĂșn expliquant la voie Ă suivre pour atteindre un rĂ©sultat juridiquement contraignant. Il a parlĂ© de flexibilitĂ©
concernant un seul nouveau protocole ou une combinaison qui implique la poursuite du Protocole de Kyoto. LâAfrique du Sud a dĂ©clarĂ© que les travaux de la CdP, de la CdP/RdP et des deux AWG doivent ĂȘtre complĂ©mentaires et dâun soutien mutuel, et a appelĂ© Ă
une progression du travail «équilibrĂ©e et complĂšte» pour obtenir des rĂ©sultats ayant le mĂȘme statut lĂ©gal.
La Bolivie a soulignĂ© que la crĂ©dibilitĂ© de tout nouvel instrument juridiquement contraignant dĂ©pend de lâadoption dâune deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement au titre du Protocole de Kyoto. LâInde, la Chine et dâautres ont exhortĂ©
les parties Ă se concentrer sur lâAWG-KP et LâAWG-LCA. Le reprĂ©sentant des Ătats-Unis a dĂ©clarĂ© quâil ne peut pas accepter un nouveau mandat qui porte uniquement sur la forme juridique sans indiquer clairement que les grandes Ă©conomies prendront des mesures
dâattĂ©nuation de la mĂȘme force juridique que celles des pays dĂ©veloppĂ©s.
Ă propos de la voie Ă suivre, Sainte Lucie a suggĂ©rĂ© de laisser ouvert ce point de lâordre du jour et a demandĂ© Ă la prĂ©sidence de la CdP dâenvisager un processus intersessions. Le reprĂ©sentant des Ăles Marshal a prĂ©sentĂ©
des suggestions dĂ©taillĂ©es, y compris la prorogation du mandat de lâAWG-LCA, afin de lui permettre de traiter les Ă©lĂ©ments des propositions soumises en vertu de lâArticle 17 de la Convention. LâAOSIS a ensuite prĂ©sentĂ© un texte de projet de dĂ©cision clarifiant
lâintention dâadopter un instrument juridiquement contraignant Ă Durban, qui est complĂ©mentaire au Protocole de Kyoto.
 La question a Ă©tĂ© par la suite discutĂ©e dans le cadre des consultations informelles, oĂč le nouveau texte a Ă©tĂ© examinĂ© en mettant lâaccent sur la nature «complĂ©mentaire, interreliĂ©e et de soutien mutuel» des deux Groupes
de travail spĂ©ciaux (AWG), et sur la nĂ©cessitĂ© «dâinstruments complets juridiquement contraignants» rĂ©sultant des deux AWG. Le texte demande Ă©galement Ă lâAWG-LCA de poursuivre ses travaux et de prĂ©senter un instrument juridiquement contraignant pour adoption
Ă la CdP 17. En rĂ©ponse Ă la proposition, plusieurs pays en dĂ©veloppement ont suggĂ©rĂ© quâil est prĂ©maturĂ© de discuter du statut lĂ©gal dâun instrument avant dâavoir des prĂ©cisions sur son contenu. Les parties ont Ă©galement dĂ©battu du statut lĂ©gal des dĂ©cisions
de la CdP, et la majoritĂ© des parties ont indiquĂ© quâelles ne les considĂšrent pas juridiquement contraignantes.
Résultat: Lors de la séance pléniÚre de clÎture
de la CdP, les parties ont convenu de poursuivre lâexamen de ce point de lâordre du jour Ă la CdP 17. Les questions juridiques ont Ă©galement Ă©tĂ© abordĂ©es dans lâAccord de CancĂșn sur lâaction concertĂ©e Ă long terme (FCCC/AWGLCA/2010/L.7), par lequel la CdP
a prolongĂ© le mandat de lâAWG-LCA pour une annĂ©e et lui a demandĂ© de «poursuivre lâexamen des options juridiques dans le but dâachever un accord convenu sur la base du Plan dâaction de Bali (PAB), du travail effectuĂ© Ă la CdP 16 et des propositions prĂ©sentĂ©es
par les parties en vertu de lâArticle 17 de la Convention».
SĂANCE PLĂNIĂRE DE CLĂTURE: Aux premiĂšres heures du samedi le 11 dĂ©cembre, la CdP a adoptĂ© son rapport (FCCC/CP/2010/L.1) et une rĂ©solution
(FCCC/CP/2010/L.4) exprimant sa gratitude au Mexique et Ă la population de CancĂșn.
Le vice-prĂ©sident de la CdP, Yeon-Sung, a dĂ©clarĂ© que la dĂ©cision 1/CP.16 sur lâissue de lâAWG-LCA met fin au GETT et que la CdP demande au SecrĂ©tariat de terminer son programme de travail pour 2010-2011.
Soulignant que la dĂ©cision 1/CP.16 Ă©tablit de nouveaux organes dont les membres doivent ĂȘtre Ă©lus, le vice- prĂ©sident de la CdP Yeon-Sung a demandĂ© aux parties de soumettre les candidatures pour ces postes. Le reprĂ©sentant
des Ătats-Unis, appuyĂ© par lâArabie saoudite et le Soudan, a indiquĂ© quâil nâest pas prudent pour le Bureau de prendre des dĂ©cisions sur la composition des nouveaux comitĂ©s, suggĂ©rant que certaines de ces dĂ©cisions pourraient ĂȘtre prises dans le contexte de
la rĂ©union de lâAWG-LCA ou du SBI, ou de trouver des dispositions provisoires. Le SecrĂ©tariat a fait observer que le Bureau pourrait considĂ©rer la voie Ă suivre sur cette question Ă sa prochaine rĂ©union. Le Pakistan a suggĂ©rĂ© que les coordinateurs rĂ©gionaux
pourraient recueillir les candidatures et les soumettre au Secrétaire exécutif et que ces personnes seraient considérées comme avoir été élues.
Les dĂ©clarations de clĂŽture ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es lors de la plĂ©niĂšre de clĂŽture conjointe CdP et CdP/RdP convoquĂ©e immĂ©diatement aprĂšs lâadoption des Accords de CancĂșn, et ont Ă©tĂ© rĂ©sumĂ©es dans la section du prĂ©sent compte
rendu sur les Accords de CancĂșn. Le co-vice-prĂ©sident de la CdP Yeon Sung a clos la rĂ©union Ă 6 h 22.
CDP/RDP 6
La CdP/RdP 6 sâest ouverte lâaprĂšs-midi du lundi 29 novembre. La prĂ©sidente de la CdP/RdP, Patricia Espinosa, a mis lâaccent sur la nĂ©cessitĂ© dâun «ensemble de dĂ©cisions Ă©quilibré». Le YĂ©men, au nom du G-77/Chine, a dĂ©clarĂ©
quâune deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement doit ĂȘtre Ă©tablie au titre du Protocole de Kyoto. LâĂgypte, au nom du Groupe arabe, a soulignĂ© quâun accord dans le cadre de lâAWG-LCA ne sera possible que si un accord est conclu sur une deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement en
vertu du Protocole de Kyoto. LâUE a exprimĂ© sa volontĂ© Ă sâengager pour une deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement dans le cadre dâun rĂ©sultat Ă©largi qui implique toutes les grandes Ă©conomies. Pour plus de dĂ©tails sur les dĂ©clarations dâouverture, bien vouloir vous
référer au: http://www.iisd.ca/vol12/enb12488f.html
QUESTIONS DâORGANISATION: Les parties ont ensuite adoptĂ© lâordre du jour (FCCC/KP/CMP/2010/1) et convenu de lâorganisation du travail
(FCCC/KP/CMP/2010/1 et Add.1, FCCC/SBI/2010/11, FCCC/SBSTA/2010/7 et FCCC/KP/AWG/2010/15).
Samedi, le 11 dĂ©cembre, les parties ont convenu de nommer Adrian Macey (Nouvelle-ZĂ©lande) nouveau prĂ©sident de lâAWG-KP et Madeleine Diouf (SĂ©nĂ©gal) vice-prĂ©sidente de lâAWG-KP.
RAPPORTS DES ORGANES SUBSIDIAIRES:
Vendredi le 10 décembre, la CdP/RdP a adopté les rapports des SBI 32 et 33 (FCCC/SBI/2010/10 et Add.1, et L.22) et des SBSTA 32 et 33 (FCCC/SBSTA/2010/6 et L.14).
La CdP/RdP a pris note des conclusions de la SBI 33 et de la SBSTA 33. Elle a adopté les projets de décisions suivants transmis par le SBI sur: les questions administratives, financiÚres et institutionnelles (FCCC/SBI/2010/L.24/Add.2);
le renforcement des capacitĂ©s ((FCCC/SBI/2010/L.30); les communications nationales de lâAnnexe I (FCCC/SBI/2010/L.36/Add.2); et la compilation annuelle et les rapports comptables par les parties de lâAnnexe B (FCCC/SBI/2010/L.32). Pour un rĂ©sumĂ© des discussions
de fond liées, bien vouloir se référer aux sections sur le SBI et le SBSTA du présent compte rendu.
PROPOSITION DâAMENDEMENT AU PROTOCOLE PAR LE KAZAKHSTAN: Mercredi, le 1er dĂ©cembre, le SecrĂ©tariat a introduit le document FCCC/KP/CMP/2010/4
relatif Ă une proposition dâamendement du Protocole de Kyoto par le KAZAKHSTAN, visant Ă introduire le KAZAKHSTAN dans lâAnnexe B. Les consultations informelles ont Ă©tĂ© conduites par Mark Berman (Canada). Le Kazakhstan a soulignĂ© les efforts menĂ©s au niveau
national pour la transition vers une Ă©conomie et un dĂ©veloppement Ă faible Ă©mission de carbone et la mise en place dâun cadre juridique pour le mĂ©canisme de plafonnement et dâĂ©change. La FĂ©dĂ©ration de Russie, contrĂ©e par les Seychelles, au nom de lâAOSIS,
a appuyĂ© la proposition du Kazakhstan. Le groupe sâest rĂ©uni Ă plusieurs reprises pendant la confĂ©rence. Vendredi le 10 dĂ©cembre, la CdP/RdP a adoptĂ© une dĂ©cision.
Décision de la CdP/RdP: Dans sa décision (FCCC/KP/CMP/2010/L.3),
la CdP/RdP prend note de la proposition visant Ă inclure le Kazakhstan dans lâAnnexe B du Protocole avec lâengagement de rĂ©duire de 100% ses Ă©missions de 1992 pendant la premiĂšre pĂ©riode dâengagement, et convient dâinscrire la question pour examen Ă la prochaine
session.
RAPPORT DE LâAWG-KP: La plĂ©niĂšre de clĂŽture de la CdP/RdP a examinĂ© ce point au cours des premiĂšres heures du samedi, le 11 dĂ©cembre.
Le prĂ©sident de lâAWG-KP, John Ashe (Antigua-et-Barbuda), a fait rapport sur les travaux de lâAWG-KP, en soulignant lâimportance accordĂ©e aux niveaux des rĂ©ductions individuelles et globales des parties de lâAnnexe 1. Il a dĂ©clarĂ© quâen dĂ©pit des progrĂšs accomplis,
il faudrait davantage du travail et de nouvelles dĂ©cisions politiques. Ashe a rapportĂ© que lâAWG-KP nâa pas Ă©tĂ© en mesure de parvenir Ă un accord sur les amendements au Protocole de Kyoto, mais que son travail a abouti Ă des documents utiles, notamment une
proposition rĂ©visĂ©e du prĂ©sident (FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4) et un projet de dĂ©cisions de la CdP/RdP sur lâissue des travaux de lâAWG-KP (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Add.1) et sur lâutilisation des terres, le changement dâaffectation des terres et la foresterie
(UTCATF) (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Add.2).
Le reprĂ©sentant de la Bolivie sâest opposĂ© aux dĂ©cisions, soutenant quâelles reprĂ©sentent un pas en arriĂšre parce quâelles reportent «de maniĂšre indĂ©terminĂ©e» une dĂ©cision sur une deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement du Protocole
de Kyoto et «ouvre la porte Ă un rĂ©gime qui est plus flexible et volontaire, et basĂ© sur un systĂšme dâengagements volontaires». Il a Ă©galement dĂ©clarĂ© que le document FCCC/SB/2010/INF.X, citĂ© en rĂ©fĂ©rence dans lâune des dĂ©cisions, nâexiste pas encore, soulignant
que son pays ne peut pas accepter de prendre note dâun document dont il ignore le contenu. Espinosa, la prĂ©sidente de la CdP/RdP, a dĂ©clarĂ© quâelle a pris note de la prĂ©occupation de la Bolivie et quâelle sera consignĂ©e dans les documents de la CdP/RdP 6.
La CdP/RdP a ensuite adoptĂ© les dĂ©cisions. Espinosa, la prĂ©sidente de la CdP/RdP, a dĂ©clarĂ© que les dĂ©cisions seront appelĂ©es dĂ©cisions 1/CMP.6 et 2/CMP.6, et feront partie des «Accords de CancĂșn».
Le reprĂ©sentant de la Bolivie a rĂ©itĂ©rĂ© son opposition, soulignant lâabsence de consensus et lâexigence de consensus conformĂ©ment au rĂšglement intĂ©rieur. Il sâest dit prĂ©occupĂ© par lâadoption des dĂ©cisions en dĂ©pit de
lâopposition de son pays, et a soulignĂ© quâil sâagit lĂ dâune «conclusion malheureuse de la CdP ici Ă CancĂșn». Espinosa, la prĂ©sidente de la CdP/RdP, a rĂ©torquĂ© que les dĂ©cisions ont Ă©tĂ© adoptĂ©es et que la position de la Bolivie et son interprĂ©tation des Ă©vĂšnements
ont Ă©tĂ© dĂ»ment reflĂ©tĂ©es dans les documents de la confĂ©rence. Elle a soulignĂ© que consensus ne signifie pas unanimitĂ© ou le droit dâune dĂ©lĂ©gation dâimposer le droit de vĂ©to aux autres, et a soulignĂ© quâelle ne peut pas passer outre la position et les demandes
de 193 parties».
Le contenu de ces dĂ©cisions a Ă©tĂ© rĂ©sumĂ© dans la section du prĂ©sent compte rendu sur les Accords de CancĂșn.
MĂCANISME DE DĂVELOPPEMENT PROPRE (MDP):
Les questions relatives au Mécanisme de développement propre (MDP) ont été initialement abordées par la pléniÚre de la CdP/RdP le 1er décembre. Clifford Mahlung, président du Conseil exécutif du MDP, a fait rapport sur les
travaux du Conseil en 2010 (FCCC/KP/CMP/2010/10). La question a Ă©tĂ© ensuite examinĂ©e dans un groupe de contact et lors des consultations informelles co-prĂ©sidĂ©es par Eduardo Calvo BuendĂa (PĂ©rou) et Kunihiko Shimada (Japon).
 Les parties ont soulignĂ© diverses questions nĂ©cessitant un examen, telles que: lâamĂ©lioration de la transparence par le Conseil; la mise en application du rĂ©gime de prĂȘts; lâenvoi dâun message au marchĂ© du MDP concernant
la poursuite de ce mĂ©canisme; et lâinclusion du piĂ©geage et fixation du carbone (PFC) dans le cadre du MDP.
 Pour ce qui est de lâenvoi dâun message indiquant lâengagement pour la poursuite du MDP, le BrĂ©sil, soutenu par la Chine, a soulignĂ© que le MDP ne peut se poursuivre que si le Protocole de Kyoto se poursuit, et que cela
nĂ©cessite lâĂ©tablissement dâune deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement. Le co-prĂ©sident Buendia a dĂ©clarĂ© que la question de la poursuite du Protocole de Kyoto est au-delĂ du mandat du groupe de contact. La Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e a attirĂ© lâattention sur sa proposition
demandant une dĂ©cision de la CdP pour appuyer la poursuite du Protocole de Kyoto. Le Japon, lâArabie saoudite et dâautres, se sont opposĂ©s Ă lâexamen par le groupe de contact, des questions relatives Ă la poursuite du Protocole de Kyoto. Le co-prĂ©sident Buendia,
soulignant quâaucune partie nâa fait objection Ă la poursuite du MDP, a proposĂ© de permettre Ă lâengagement dâĂȘtre implicite. La dĂ©cision finale de la CdP/RdP ne contient pas de rĂ©fĂ©rence Ă un message concernant la poursuite du MDP au-delĂ de 2012.
Les parties ont ensuite discutĂ© des amĂ©liorations au programme dâactivitĂ©s du MDP, et aux rĂšglements connexes. La Grenade a soulignĂ© les questions en suspens Ă examiner telles que: comment les critĂšres micro-Ă©chelle sâappliquent
Ă lâensemble des programmes dâactivitĂ©s. Les parties ont Ă©galement examinĂ© la question de lâĂ©ligibilitĂ© des nouvelles technologies et des domaines dâapplication dans le cadre du MDP. Plusieurs parties ont soulignĂ© que la question est actuellement dĂ©battue
par le SBSTA et ont demandĂ© de ne pas prĂ©juger des conclusions. La derniĂšre dĂ©cision de la CdP/RdP, qui a Ă©tĂ© adoptĂ©e le 10 dĂ©cembre, prend acte des travaux du SBSTA sur la question, et lâexhorte Ă achever ses travaux.
Décision de la CdP/RdP: Dans sa décision (FCCC/KP/CMP/2010/L.8),
la CdP/RdP demande au Conseil exécutif du MDP:
-
de mettre Ă la disposition des parties prenantes et des organisations observatrices accrĂ©ditĂ©es, les matĂ©riels de formation et dâinformation sur les amĂ©liorations et les modifications
en cours sur entre autres, les modalitĂ©s du MDP, les rĂšgles, directives et mĂ©thodologies, par le biais du processus existant dâimplication des parties prenantes;
-
dâexaminer les autres approches en matiĂšre de dĂ©monstration et dâĂ©valuation de lâadditionalitĂ©;
-
de dĂ©velopper les niveaux de rĂ©fĂ©rence normalisĂ©s, le cas Ă©chĂ©ant, pour la production de lâĂ©nergie dans des systĂšmes isolĂ©s, le transport et lâagriculture, en accordant la prioritĂ©
aux méthodologies applicables aux PMA et aux petits états insulaires en développement (PEID), notamment; et
-
de rĂ©viser les procĂ©dures dâenregistrement de maniĂšre Ă ce que la date effective dâenregistrement et la date de dĂ©marrage possible de la pĂ©riode dâaccrĂ©ditation dâune dâactivitĂ©
de projet relevant du MDP soient la date Ă laquelle une demande dâenregistrement complĂšte a Ă©tĂ© soumise par lâautoritĂ© opĂ©rationnelle dĂ©signĂ©e, oĂč lâactivitĂ© de projet a Ă©tĂ© enregistrĂ©e automatiquement.
La CdP/RdP demande également au SBI de recommander des procédures, des mécanismes et des dispositions institutionnelles en vertu de la CdP/RdP pour permettre des recours contre les décisions du Conseil exécutif, en vue
de lâadoption dâune dĂ©cision Ă la CdP/RdP 7. Elle prie le SBSTA dâexaminer la question de matĂ©rialitĂ©, afin de recommander un projet de dĂ©cision sur cette question pour adoption par la CdP/RdP 7. Pour terminer, la CdP/RdP dĂ©cide que le financement du rĂ©gime
de prĂȘt pour soutenir le dĂ©veloppement des activitĂ©s de projet relevant du MDP dans les pays comptant moins de dix projets enregistrĂ©s proviendra des intĂ©rĂȘts gĂ©nĂ©rĂ©s par le Fonds dâaffectation spĂ©ciale du MDP.
MISE EN OEUVRE CONJOINTE: Cette question a été abordée initialement à la pléniÚre de la CdP/RdP mercredi, le 1er décembre. Benoßt Leguet,
prĂ©sident du ComitĂ© de supervision de la mise en Ćuvre conjointe (CSMOEC) a prĂ©sentĂ© le rapport annuel (FCCC/KP/CMP/2010/9). La question a Ă©tĂ© par la suite examinĂ©e dans un groupe de contact et lors des consultations informelles co-prĂ©sidĂ©es par Washington
Zhakata (Zimbabwe) et Helmut Hojesky (Autriche).
Au cours de la premiĂšre rĂ©union du groupe de contact, le co-prĂ©sident Hojesky a identifiĂ© six thĂšmes: la situation financiĂšre; la poursuite de la mise en Ćuvre conjointe pour la pĂ©riode poste 2012; la participation des
pays en voie de devenir parties Ă lâAnnexe B du Protocole; lâavenir de la MĆC et la fusion possible des deux voies de la MĆC; lâexamen et la rĂ©vision des directives concernant la MĆC; et lâorientation supplĂ©mentaire au CSMĆC. Les discussions au sein du groupe
de contact étaient basées sur un projet de décision de la CdP/RdP produit par les co-présidents sur la base des vues et des observations des parties.
Pour ce qui est de la redevance proposĂ©e, lâUE a exprimĂ© sa volontĂ© Ă examiner les moyens dâassurer la durabilitĂ© financiĂšre du CSMĆC et a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de transparence quant aux besoins du CSMĆC. LâUkraine a
parlĂ© de la nĂ©cessitĂ© de mener des consultations sur le niveau de la redevance proposĂ©e et le Japon a dĂ©clarĂ© que la redevance proposĂ©e pourrait dĂ©courager les activitĂ©s de la MĆC. Les parties ont discutĂ©: du niveau dâune redevance; de la possibilitĂ© de niveaux
de redevance diffĂ©renciĂ©s pour les grands projets et les projets de petite envergure; et de lâendroit oĂč la redevance pourrait ĂȘtre payĂ©e. Certaines parties, contrĂ©es par dâautres, ont proposĂ© lâinsertion de texte stipulant que la redevance deviendra applicable
aprĂšs lâadoption de la deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement du Protocole de Kyoto. En fin de compte, un consensus a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sur cette question.
Quant aux parties Ă lâAnnexe I dont les objectifs quantifiĂ©s de limitation et de rĂ©duction (QELRO) nâont pas encore Ă©tĂ© consignĂ©s dans lâAnnexe B du Protocole, mais qui souhaitent accueillir des projets de la MĆC, les
parties ont examinĂ© la question de savoir si des crĂ©dits peuvent ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ©s des projets mis en Ćuvre dans ces pays, tels que la BiĂ©lorussie. Le reprĂ©sentant de la BiĂ©lorussie a dĂ©clarĂ© que son pays est prĂȘt Ă mettre en Ćuvre un certain nombre de projets
de la MĆC en utilisant la procĂ©dure de la Voie 2, soulignant quâils attendent juste leur admission Ă lâAnnexe B.
Ă propos de la MĆC pour la pĂ©riode post 2012, lâUkraine a parlĂ© de la nĂ©cessitĂ© de plus de prĂ©cisions sur la proposition visant Ă Ă©mettre des crĂ©dits au cours dâune pĂ©riode de dĂ©calage possible. Les parties ont examinĂ©
un paragraphe autorisant lâattribution des crĂ©dits gĂ©nĂ©rĂ©s par les projets de la MĆC aprĂšs la premiĂšre pĂ©riode dâengagement, en utilisant les unitĂ©s de quantitĂ©s attribuĂ©es (UQA) de la premiĂšre pĂ©riode dâengagement. Plusieurs parties se sont opposĂ©es Ă ce
paragraphe, arguant quâune conversion des UQA de la premiĂšre pĂ©riode dâengagement en unitĂ©s de rĂ©duction dâĂ©missions (URE) doit ĂȘtre basĂ©e sur des rĂ©ductions dâĂ©missions rĂ©alisĂ©es dans la premiĂšre pĂ©riode dâengagement.
Pour ce qui est du nouveau modĂšle opĂ©rationnel de la MĆC, les parties ont examinĂ© deux options qui consistent Ă formuler une nouvelle voie unique de la MĆC, ou maintenir les voies sĂ©parĂ©es, mais en les renforçant. LâUE
a soulignĂ© quâaucune discussion sur le modĂšle opĂ©rationnel de la MĆC ne doit prĂ©juger de la conception du cadre de changement climatique de la pĂ©riode post-2012. Ă propos des paragraphes du projet de dĂ©cision prenant note de lâavis du CSMĆC sur la nĂ©cessitĂ©
dâun nouveau modĂšle opĂ©rationnel de la MĆC au-delĂ de 2012, et des scĂ©narios dâamĂ©lioration de la MĆC au-delĂ de 2012, certaines parties se sont opposĂ©es Ă ces paragraphes, soulignant la nĂ©cessitĂ© de clartĂ© sur les rĂ©fĂ©rences à «au-delĂ de 2012» et sur la
relation avec le Protocole de Kyoto.
La CdP/RdP a adopté sa décision le 10 décembre.
Décision de la CdP/RdP: Dans sa conclusion (FCCC/KP/CMP/2010/L.9),
la CdP/RdP prĂ©cise, en ce qui concerne une partie Ă lâAnnexe I dont les QERLOS de la premiĂšre pĂ©riode dâengagement nâont pas encore Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans lâAnnexe B du Protocole, mais qui souhaite accueillir un projet de la MĆC, que le SecrĂ©tariat peut accepter
pour publication, les documents de conception de projet des projets de la MĆC; et que le CSMĆC peut examiner ces projets conformĂ©ment aux directives pour la MĆC, avant lâentrĂ©e en vigueur de lâamendement visant Ă inclure la partie dâaccueil dans lâAnnexe B
du Protocole. La dĂ©cision convient Ă©galement de poursuivre lâexamen de la question dâĂ©mission des URE rĂ©sultant de ces projets Ă la CdP/RdP 7, tout en soulignant que la partie dâaccueil ne peut Ă©mettre et cĂ©der des URE quâaprĂšs lâentrĂ©e en vigueur de lâamendement
visant Ă lâinclure dans lâAnnexe B et aprĂšs avoir satisfait aux exigences dâĂ©ligibilitĂ© Ă©noncĂ©es dans les directives pour la MĆC.
La CdP/RdP en outre:
-
prend note de lâavis du CSMĆC sur la nĂ©cessitĂ© du fonctionnement futur de la MĆC aprĂšs la premiĂšre pĂ©riode dâengagement;
-
dĂ©cide de dĂ©marrer le premier examen des directives pour la MĆC Ă la CdP/RdP 7;
-
dĂ©cide de prendre des dispositions pour la taxation de redevances pour les activitĂ©s relevant de la procĂ©dure de la Voie 1 de la MĆC, afin de contribuer aux frais administratifs
du CSMĆC et de ses structures dâappui, en introduisant une redevance pouvant aller jusquâĂ 20 000 $ US pour les grands projets, incluant les programmes dâactivitĂ©s, et jusquâĂ 5 000 $ US pour les projets de petite envergure et les programmes dâactivitĂ©s composĂ©s
dâactivitĂ©s de projet Ă petite Ă©chelle; et
-
demande au CSMĆC de prĂ©senter de nouvelles recommandations Ă la CdP/RdP 7 sur les amendements Ă la structure des frais, incluant entre autres, lâintroduction dâune taxe annuelle
fixe payable par les parties hĂŽtes.
RESPECT DES DISPOSITIONS: Ce thĂšme comporte deux sous-thĂšmes: le rapport du ComitĂ© dâapplication; et le recours de la Croatie contre
une dĂ©cision de la Direction dâexĂ©cution du ComitĂ© dâapplication. Le point a initialement Ă©tĂ© abordĂ© Ă la plĂ©niĂšre de la CdP/RdP mercredi le 1er dĂ©cembre. Le co-prĂ©sident du ComitĂ© dâapplication, Kunihiko Shimada (Japon), a prĂ©sentĂ© le rapport du ComitĂ© (FCCC/KP/CMP/2010/6),
en soulignant que les diverses questions examinĂ©es par le ComitĂ© incluent: les questions du respect des dispositions concernant la Bulgarie, dont lâaboutissement a Ă©tĂ© la suspension de la Bulgarie lâempĂȘchant de participer aux mĂ©canismes de flexibilitĂ©; les
questions concernant la Croatie, en soulignant que la Croatie nâa pas prĂ©sentĂ© un plan de redressement concernant ses cas de non-respect des dispositions alors que le dĂ©lai pour le faire est passĂ©; et les questions concernant les mesures Ă prendre en cas de
non-respect des exigences de rapport par les parties Ă lâAnnexe I.
Pour ce qui est de lâappel de la Croatie contre la dĂ©cision de la Direction dâexĂ©cution du ComitĂ© dâapplication concernant le calcul de ses quantitĂ©s assignĂ©es et la rĂ©serve de la pĂ©riode dâengagement (FCCC/KP/CMP/2010/2),
la Croatie a expliquĂ© que la principale raison de son appel Ă©tait que la Direction dâexĂ©cution avait indiquĂ© quâelle nâavait pas la compĂ©tence pour traiter toutes les questions relatives Ă ce problĂšme et avait proposĂ© que cette question soit transmise Ă la
CdP/RdP.
Les deux sous-points ont été ensuite examinés dans un groupe de contact et lors des consultations informelles co-présidées par Pornchai Danvivathana (Thaïlande) et Richard Tarasofsky (Canada).
Ă propos du rapport annuel du ComitĂ© et de sa demande Ă la CdP/RdP concernant le statut lĂ©gal des membres du ComitĂ©, lâAustralie, le Canada et lâUE ont parlĂ© des discussions en cours dans le cadre du SBI sur les privilĂšges
et immunitĂ©s, comme meilleure approche pour aborder cette question, et ont proposĂ© que cela soit reflĂ©tĂ© dans la dĂ©cision de la CdP/RdP. Quant aux questions gĂ©nĂ©rales soulevĂ©es par lâappel de la Croatie contre la dĂ©cision de la Direction dâexĂ©cution, le co-prĂ©sident
Tarasofsky a dĂ©clarĂ© quâil sâagit du premier appel interjetĂ© contre la CdP/RdP par une partie concernant une dĂ©cision du ComitĂ© dâapplication. Il a donc soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© dâune discussion de principe sur la façon dont les appels devront ĂȘtre traitĂ©s, y
compris les points de vue des parties sur la procédure réguliÚre et les recours.
En ce qui concerne le fond de lâappel, le reprĂ©sentant de la Croatie a soulignĂ© quâil Ă©tait entendu que la dĂ©cision 7/7/CP.12 (niveau des Ă©missions pour lâannĂ©e de base de la Croatie) sâapplique intĂ©gralement Ă lâobjectif
de la Croatie en vertu du Protocole de Kyoto. Il a indiquĂ© sa prĂ©fĂ©rence que la question soit traitĂ©e non par la Direction dâexĂ©cution, mais plutĂŽt par une dĂ©cision de la CdP/RdP, indiquant que la dĂ©cision 7/CP.12 sâapplique intĂ©gralement Ă lâobjectif de la
Croatie au titre du Protocole de Kyoto.
LâUE a insistĂ© sur le fait que la dĂ©cision de la CdP/RdP doit se limiter Ă la base sur laquelle lâappel de la Croatie a Ă©tĂ© interjetĂ©. Il a prĂ©cisĂ© que le groupe de contact peut examiner le cas de la Croatie en raison
dâune procĂ©dure rĂ©guliĂšre, et que si la CdP/RdP dĂ©cide dâannuler la dĂ©cision sous-jacente, elle peut renvoyer lâaffaire Ă la Direction dâexĂ©cution. Le co-prĂ©sident Tarasofsky a parlĂ© de la possibilitĂ© dâadopter deux dĂ©cisions de la CdP/RdP, une sur lâappel
et lâautre sur des questions plus gĂ©nĂ©rales relatives Ă la situation de la Croatie. LâUE a soulignĂ© le «mandat trĂšs spĂ©cifique» du groupe de contact concernant le traitement de lâappel de la Croatie, tandis que le Canada a dĂ©clarĂ© que la CdP/RdP peut opter
pour une approche globale et traiter Ă©galement du niveau des Ă©missions de lâannĂ©e de rĂ©fĂ©rence.
La CdP/RdP a adoptĂ© une dĂ©cision sur le rapport du ComitĂ© dâapplication et les conclusions sur lâappel de la Croatie le 10 dĂ©cembre.
Décision de la CdP/RdP: Dans sa décision sur le
rapport du ComitĂ© dâapplication (FCCC/KP/CMP/2010/L.2), la CdP/RdP: prend note de lâintĂ©rĂȘt du ComitĂ© dâapplication qui veille Ă ce que toutes les dispositions lĂ©gales pour les privilĂšges et immunitĂ©s adoptĂ©es par la CdP/RdP sâappliquent aux membres et membres
supplĂ©ants du ComitĂ©; et attend avec intĂ©rĂȘt dâexaminer les rĂ©sultats des travaux du SBI sur les modalitĂ©s du projet de traitĂ© relatif aux privilĂšges et immunitĂ©s pour des personnes siĂ©geant dans des organes constituĂ©s au titre du Protocole de Kyoto.
Conclusions de la CdP/RdP: Dans ses conclusions
concernant lâappel interjetĂ© par la Croatie (FCCC/KP/CMP/2010/L.7), la CdP/RdP prend note que: elle a entamĂ© lâexamen de lâappel; elle nâa pas Ă©tĂ© en mesure de terminer lâexamen de ce point Ă la prĂ©sente session; et la question sera donc inscrite Ă lâordre
du jour provisoire de la CdP/RdP 7. Elle prie par ailleurs le SecrĂ©tariat de prĂ©parer un document technique dĂ©crivant: les exigences de la procĂ©dure, la portĂ©e et le contenu de la loi applicable pour lâexamen des recours; et lâapproche adoptĂ©e par les organes
constituĂ©s dans le cadre dâautres accords environnementaux multilatĂ©raux et dâautres organismes internationaux concernant les dispositions pour lâexamen de dĂ©ni dâune procĂ©dure rĂ©guliĂšre.
PROPOSITIONS DES PARTIES VISANT à AMENDER LE PROTOCOLE: Ce point (FCCC/KP/CMP/2010/3 et FCCC/KP/CMP/2009/2-13) a été initialement examiné
par la pléniÚre de la CdP/RdP mercredi le 1er décembre. Le Secrétariat a expliqué que des propositions visant à amender le Protocole de Kyoto ont été reçues en application des Articles 20 et 21 (amendements au Protocole et à ses annexes) de la part des parties
en 2009, et quâune nouvelle proposition a Ă©tĂ© reçue de la Grenade en 2010.
La Grenade, au nom de lâAOSIS, a appelĂ© à «sortir de lâimpasse Ă temps» pour une deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement au titre du Protocole de Kyoto, incluant des objectifs ambitieux de rĂ©duction dâĂ©missions. Les parties ont
soulignĂ© les liens entre la question et les travaux de lâAWG-LCA, et ont suggĂ©rĂ© de garder ouvert ce point de lâordre du jour, afin quâil puisse ĂȘtre rĂ©examinĂ© compte tenu du rapport dâĂ©tape de la prĂ©sidente de lâWAG-LCA. Le 10 dĂ©cembre, lors de la plĂ©niĂšre
de la CdP/RdP, les parties ont convenu de poursuivre lâexamen de ce point de lâordre du jour Ă la CdP/RdP 7.
FONDS POUR LâADAPTATION: Rapport du Conseil du Fonds pour lâadaptation: Cette question a Ă©tĂ© abordĂ©e pour la premiĂšre fois par la plĂ©niĂšre
de la CdP/RdP le 1er décembre. Elle a par la suite été reprise par un groupe de contact et des consultations informelles co-présidées par Ruleta Camacho (Antigua-et-Barbuda) et Jukka Uosukainen (Finlande).
Le prĂ©sident du Conseil du Fonds pour lâadaptation (CFA), Farrukh Khan, a prĂ©sentĂ© le rapport du Conseil (FCCC/KP/CMP/2010/7). DĂ©clarant que le Fonds est dĂ©sormais entiĂšrement opĂ©rationnel, il a indiquĂ© que la tĂąche principale
a consistĂ© Ă rendre opĂ©rationnel un accĂšs direct, et a soulignĂ© que les entitĂ©s nationales dâexĂ©cution (ENE) du SĂ©nĂ©gal, de la JamaĂŻque et de lâUruguay ont dĂ©sormais Ă©tĂ© accrĂ©ditĂ©es. Il a ajoutĂ© que 14 concepts de projet ont Ă©tĂ© examinĂ©s et que deux ont Ă©tĂ©
approuvĂ©s pour le financement. Pour ce qui est de la capacitĂ© juridique, il a indiquĂ© que le Parlement allemand a approuvĂ© la loi confĂ©rant la capacitĂ© juridique au Conseil, mais que les derniĂšres Ă©tapes nâont pas encore Ă©tĂ© franchies.
Quant aux amendements aux termes et conditions des services Ă fournir par la Banque mondiale, la reprĂ©sentante des Philippines, au nom du G-77/Chine, sâest dit prĂ©occupĂ©e par le calendrier dâexamen du Fonds Ă la CdP/RdP
7 et la proposition du CFA visant Ă prolonger provisoirement le mandat de la Banque mondiale en tant que fiduciaire jusquâĂ la CdP/RdP 9. Elle a dĂ©clarĂ© que cela pourrait compromettre lâexamen du Fonds.
Khan, le prĂ©sident du CFA, a expliquĂ© que la sĂ©lection dâun nouveau fiduciaire pourrait prendre du temps et que, dans lâintĂ©rĂȘt de la continuitĂ©, il serait nĂ©cessaire de prolonger le mandat de la Banque mondiale jusquâen
mars 2014, et a soulignĂ© que la prolongation proposĂ©e nâaura aucune incidence sur lâexamen du Fonds.
Les parties ont ensuite dĂ©battu longuement de la question des ateliers rĂ©gionaux sur lâaccrĂ©ditation des ENE potentielles. Ces ateliers Ă©taient initialement proposĂ©s par la JamaĂŻque, la Sierra Leone et dâautres, afin
de soutenir le renforcement des capacitĂ©s des ENE. Beaucoup de pays en dĂ©veloppement ont supportĂ© ces ateliers qui permettraient aux parties de se familiariser avec la procĂ©dure dâaccrĂ©ditation, lâutilisation de la trousse dâaccrĂ©ditation Ă©tant recommandĂ©e
par le CFA. Cependant, certains pays dĂ©veloppĂ©s ont remis en cause le but des ateliers rĂ©gionaux, soulignant que la trousse nâest pas encore achevĂ©e. Les parties nâont pas pu sâentendre sur le nombre dâateliers, leur contenu et la participation. Certaines
parties ont posé des questions sur les implications financiÚres de la tenue des ateliers proposés. Les pays en développement ont indiqué une préférence pour un maximum de quatre ateliers, tandis que certains pays développés ont privilégié trois, insistant
sur la nĂ©cessitĂ© de permettre dâacquĂ©rir plus dâexpĂ©rience avec lâaccĂšs direct. Les parties ont finalement atteint un compromis sur un maximum de trois ateliers, avec la possibilitĂ© dâun quatriĂšme.
Décision de la CdP/RdP: Dans sa décision (FCCC/KP/CMP/2010/L.6),
la CdP/RdP adopte provisoirement les amendements aux termes et conditions des services Ă fournir par la Banque mondiale au titre de fiduciaire du Fonds pour lâadaptation. La CdP/RdP prie le SecrĂ©tariat, sous rĂ©serve de la disponibilitĂ© des ressources, dâorganiser
trois ateliers rĂ©gionaux ou sous-rĂ©gionaux, selon le cas, avec la possibilitĂ© dâun autre, si les circonstances le permettent et selon les besoins, afin de permettre aux parties de se familiariser avec la procĂ©dure et les exigences dâaccrĂ©ditation des ENE.
La CdP/RdP prie en outre le SecrĂ©tariat de collaborer avec le SecrĂ©tariat du CFA pour la tenue des ateliers susmentionnĂ©s et la diffusion de lâinformation y affĂ©rentes, en tenant compte de la nĂ©cessitĂ© de cibler les ateliers pour les ENE potentielles.
EXAMEN DU FONDS POUR LâADAPTATION: Sur ce point (FCCC/SBI/2010/10 et MISC.2), lâUE a dĂ©clarĂ© quâelle attend avec intĂ©rĂȘt la finalisation
des termes de rĂ©fĂ©rence qui permettront lâexamen du Fonds pour lâadaptation. Les parties se sont accordĂ©es sur les termes de rĂ©fĂ©rence pour lâexamen du Fonds.
Décision de la CdP/RdP: Dans sa décision (FCCC/KP/CMP/2010/L.5),
la CdP/RdP dĂ©cide dâentreprendre lâexamen du Fonds pour lâadaptation Ă la CdP/RdP 7, et tous les trois ans; et elle dĂ©cide aussi que lâexamen sera effectuĂ© conformĂ©ment aux termes de rĂ©fĂ©rence
contenus dans lâannexe Ă la dĂ©cision.
PLĂNIĂRE DE CLĂTURE: La plĂ©niĂšre de la CdP/RdP sâest tenue tĂŽt dans la matinĂ©e du samedi 11 dĂ©cembre et a adoptĂ© son rapport (FCCC/KP/CMP/2010/L.1).
Un message de remerciement a Ă©tĂ© adressĂ© au Gouvernement du Mexique et Ă la ville de CancĂșn (FCCC/KP/CMP/2010/L.4).
Des dĂ©clarations de clĂŽture ont Ă©tĂ© entendues lors de la sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture conjointe de la CdP et de la CdP/RdP rĂ©unie immĂ©diatement aprĂšs lâadoption des Accords de CancĂșn, et ont Ă©tĂ© rĂ©sumĂ©es dans la section
du prĂ©sent compte rendu consacrĂ©e aux Accords de CancĂșn. La CdP/RdP a levĂ© la sĂ©ance Ă 5h33.
AWG-LCA 13
Margaret Mukahanana-Sangarwe (Zimbabwe), prĂ©sidente de lâAWG-LCA, a ouvert lâAWG-LCA 13, lundi le 29 novembre, avec Daniel Reifsnyder (Ătats-Unis) qui a Ă©tĂ© maintenu dans ses fonctions de vice-prĂ©sident de lâAWG-LCA.
Le YĂ©men, au nom du G-77/Chine, a parlĂ© de la nĂ©cessitĂ© de respecter lâĂ©quilibre entre les deux voies de nĂ©gociations et a soulignĂ© que lâissue ne devra ni compromettre ni prĂ©juger de lâobjectif gĂ©nĂ©ral qui est dâaboutir
Ă un rĂ©sultat global, juste, ambitieux et juridiquement contraignant dans lâavenir. LâAustralie, au nom du Groupe de coordination, a dĂ©clarĂ© que CancĂșn doit aider Ă prĂ©parer un accord juridiquement contraignant qui inclut les engagements par toutes les grandes
Ă©conomies. Elle a appelĂ© Ă des progrĂšs sur le systĂšme mesurable, notifiable et vĂ©rifiable (MRV) et sur la consultation et lâanalyse internationales (ICA). Pour plus de dĂ©tails sur les dĂ©clarations dâouverture, bien vouloir vous rĂ©fĂ©rer au:
http://www.iisd.ca/vol12/enb12488f.html
Les parties ont ensuite adoptĂ© lâordre du jour (FCCC/AWGLCA/2010/16) et convenu de lâorganisation du travail (FCCC/AWGLCA/2010/17).
PRĂPARATION DâUN RĂSULTAT POUR LA CdP 16: Le SecrĂ©tariat a ensuite introduit les documents FCCC/AWGLCA/2010/14, FCCC/AWGLCA/2010/17,
FCCC/AWGLCA/2010/INF.1, FCCC/AWGLCA/2010/CRP.1, FCCC/AWGLCA/2010/MISC.8 & Add.1 et FCCC/AWGLCA/2010/MISC.9 & Add.1.
Le Mexique a fait rapport sur un certain nombre de consultations avec les parties et les parties prenantes tout au long de lâannĂ©e dans le cadre des prĂ©paratifs de CancĂșn. Il a soulignĂ© que les rĂ©unions Ă©taient ouvertes
Ă toutes les parties intĂ©ressĂ©es et que la rĂ©ussite de CancĂșn confirmera que le systĂšme multilatĂ©ral constitue le meilleur forum pour traiter des dĂ©fis communs.
DĂ©crivant ses consultations au cours de lâAWG-LCA 14 Ă Tianjin, Mukahanana-Sangarwe, la prĂ©sidente de lâAWG-LCA, a soulignĂ© un dĂ©sir partagĂ© dâun rĂ©sultat Ă©quilibrĂ© et global qui: respecte lâapproche Ă deux voies; Ă©quilibre
les Ă©lĂ©ments du PAB; reflĂšte un Ă©quilibre sur le niveau de dĂ©tail; et ne prĂ©juge pas de la nature juridiquement contraignante dâun futur rĂ©sultat. Elle a parlĂ© de sa nouvelle note sur les Ă©lĂ©ments possibles dâun rĂ©sultat (FCCC/AWGLCA/2010/CRP.1) qui reflĂšte
lâĂ©tat actuel des progrĂšs et montre que tous les Ă©lĂ©ments sont entiĂšrement Ă©laborĂ©s. Mukahanana-Sangarwe a expliquĂ© que les Ă©lĂ©ments ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s en vue de la recherche dâun terrain dâentente, nâont aucun statut officiel et ne remplaceront pas le texte
officiel de négociation (FCCC/AWGLCA/2010/14) qui contient le spectre complet des vues des parties.
Les parties ont convenu dâĂ©tablir un groupe de contact prĂ©sidĂ© par Mukahanana-Sangarwe pour lâexamen de lâordre du jour. La premiĂšre rĂ©union du groupe de contact a eu lieu le 29 novembre. Les parties ont convenu de poursuivre
les travaux avec les quatre groupes de rĂ©daction existants sur: une vision partagĂ©e, animĂ© par Anders Turesson (SuĂšde); lâadaptation, animĂ© par Kishan Kumarsingh (TrinitĂ©-et-Tobago); lâattĂ©nuation, co-animĂ© Richard Muyungi (Tanzanie) et Helen Plume (Nouvelle-ZĂ©lande);
et les finances, la technologie et le renforcement des capacitĂ©s, co-animĂ© par Burhan Gafoor (Singapour) et Kunihiko Shimada (Japon). Luis Alfonso de Alba (Mexique) a menĂ© des consultations informelles sur lâattĂ©nuation, au nom de la prĂ©sidence de la CdP.
Au cours de la deuxiĂšme semaine, les consultations informelles animĂ©es par des paires de ministres de pays dĂ©veloppĂ©s et de pays en dĂ©veloppement ont Ă©galement eu lieu sur des questions parmi lesquelles la vision partagĂ©e, lâadaptation, REDD+, les finances,
la technologie, lâattĂ©nuation et les MRV/CAI.
Des progrĂšs accomplis au cours des derniers jours de la confĂ©rence ont Ă©tĂ© rapportĂ©s lors des plĂ©niĂšres informelles de bilan convoquĂ©es par la prĂ©sidente Espinosa. Au cours dâune plĂ©niĂšre informelle de bilan vendredi
10 dĂ©cembre Ă 18h, la prĂ©sidente Espinosa a annoncĂ© quâun nouveau texte de projet de dĂ©cision, Ă©laborĂ© sous sa responsabilitĂ© et reflĂ©tant les travaux des parties dans le cadre de lâAWG-LCA, a Ă©tĂ© distribuĂ©. La prĂ©sidente Espinosa a par la suite reçu une ovation.
Au cours de la derniĂšre plĂ©niĂšre informelle de bilan Ă 21 h 30, toutes les parties, Ă lâexception de la Bolivie, ont appuyĂ© lâadoption du projet de dĂ©cision sans autre nĂ©gociation. LâAWG-LCA a transmis le texte inchangĂ© Ă la CdP peu aprĂšs minuit samedi, le
11 dĂ©cembre, et la plĂ©niĂšre de clĂŽture de la CdP lâa adoptĂ© comme dĂ©cision 1/CP.16, connue sous lâappellation de lâAccord de CancĂșn sur lâaction concertĂ©e Ă long terme.
 La section ci-dessous porte sur le travail des groupes de rĂ©daction de lâAWG-LCA sur les principaux Ă©lĂ©ments du PAB. Les rĂ©sultats des travaux de lâAWG-LCA sur une vision partagĂ©e, lâattĂ©nuation, lâadaptation, et les
finances, la technologie et le renforcement des capacitĂ©s sont rĂ©sumĂ©s dans la section pertinente des Accords de CancĂșn.
Vision partagĂ©e: Durant la premiĂšre semaine, le groupe de rĂ©daction sâest concentrĂ© sur les questions de procĂ©dures. Beaucoup de pays
dĂ©veloppĂ©s Ă©taient favorables Ă lâutilisation de la note de la prĂ©sidente de lâAWG-LCA(FCCC/AWGLCA/2010/CRP.1) comme base pour la poursuite des nĂ©gociations, tandis que les pays en dĂ©veloppement ont appelĂ© Ă la reprise des travaux basĂ©e sur le texte de Tianjin
(FCCC/AWGLCA/2010/14) qui, ont-ils déclaré, «reflÚte les vues de toutes les parties».
Certaines parties ont soulignĂ© les difficultĂ©s Ă prendre une dĂ©cision sur des Ă©lĂ©ments sans savoir si le texte fera partie dâun accord juridiquement contraignant. Bon nombre de parties ont insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© dâinclure
un objectif global Ă long terme de rĂ©duction des Ă©missions, et des dispositions sur un examen dâune vision partagĂ©e. Dâautres ont appelĂ© Ă lâexamen dâune annĂ©e de plafonnement. Certaines parties se sont opposĂ©es aux rĂ©fĂ©rences à «responsabilitĂ© historique»
et «espace atmosphérique». Des parties ont également discuté de la question de savoir dans quelle mesure le texte devra inclure ce qui sera réalisé et comment ce sera réalisé.
Ă propos de la note de la prĂ©sidente de lâAWG-LCA publiĂ©e samedi le 5 dĂ©cembre (FCCC/AWGLCA/2010/CRP.2), certains pays dĂ©veloppĂ©s et pays en dĂ©veloppement ont relevĂ© des omissions dâĂ©lĂ©ments, notamment: les objectifs
Ă court-terme et Ă long terme; le dĂ©veloppement durable; lâinclusion dâun examen; et le texte sur le rĂ©sultat juridiquement contraignant. Dâautres pays en dĂ©veloppement ont soulignĂ© lâomission des concepts tels que: les droits humains et les droits des peuples
autochtones; les droits de la Terre-MĂšre; la crĂ©ation dâune cour de justice climatique; et les obligations financiĂšres. Un certain nombre de pays en dĂ©veloppement se sont dit prĂ©occupĂ©s par lâobjectif de 2°C, prĂ©fĂ©rant le maintien du rĂ©chauffement bien en
dessous de 1,5°C. Certains pays dĂ©veloppĂ©s se sont opposĂ©s Ă lâinclusion de concepts tels que «accĂšs Ă©quitable Ă lâespace atmosphĂ©rique», et un autre a appelĂ© Ă une rĂ©fĂ©rence Ă lâeau et Ă la gestion de lâeau. Un certain nombre de pays en dĂ©veloppement ont
insistĂ© sur la responsabilitĂ© historique et ont exhortĂ© les pays de lâAnnexe I Ă faire preuve de leadership, y compris dans les domaines du financement et du transfert de technologie. Beaucoup de pays dĂ©veloppĂ©s ont indiquĂ© que la Convention fait rĂ©fĂ©rence
aux émissions historiques et actuelles.
Il a Ă©galement Ă©tĂ© demandĂ© dâinsĂ©rer un texte exigeant que les parties Ă lâAnnexe I, contribuent Ă hauteur de 6% de leur produit national brut (PNB) au financement de lâattĂ©nuation et de lâadaptation dans les pays en
dĂ©veloppement, et de 1% de leur PNB pour le soutien aux activitĂ©s liĂ©es aux forĂȘts, comme «remboursement de la dette climatique».
Cette question a été également reprise dans les consultations ministérielles co-animées par la SuÚde et la Grenade. Faisant rapport sur les progrÚs accomplis jeudi soir, la SuÚde a souligné la concentration des efforts
sur trois questions: un objectif de température à long terme; un objectif global à long terme de réduction des émissions et un plafonnement des émissions globales.
AlinĂ©a 1(b)(i) du PAB (attĂ©nuation par les pays dĂ©veloppĂ©s): Les discussions sur lâattĂ©nuation par les pays dĂ©veloppĂ©s ont Ă©tĂ© entreprises
dans le groupe de rĂ©daction animĂ© par Richard Muyungi et Helen Plume. Les parties ont dĂ©battu entre autres, de la nature et du niveau des mesures dâattĂ©nuation par les pays dĂ©veloppĂ©s, ainsi que de la mĂ©thode dâinscription. Ă propos de la nature de lâattĂ©nuation,
les parties ont exprimĂ© des vues divergentes sur le point de savoir si elle sera sous forme dâ«objectifs» ou dâ«engagements». Pour ce qui est de lâinscription, certaines parties ont optĂ© pour la consignation des informations sur les objectifs dans une annexe
Ă une dĂ©cision, tandis que dâautres ont suggĂ©rĂ© que sans un accord juridiquement contraignant, une annexe offre peu de certitude. Les parties ont Ă©galement exprimĂ© des vues divergentes sur le lancement dâun processus visant Ă clarifier les engagements dâattĂ©nuation
individuels et/ou dĂ©finir le niveau global de lâambition des efforts dâattĂ©nuation des parties Ă lâAnnexe 1.
En outre, certaines parties ont soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de traiter la question de comparabilitĂ© des mesures ou engagements, tant au niveau des pays dĂ©veloppĂ©s, quâentre les pays dĂ©veloppĂ©s et les pays en dĂ©veloppement.
Alinéa 1(b)(ii) du PAB (atténuation par les pays en développement):
Cette question a Ă©tĂ© examinĂ©e dans le groupe de rĂ©daction animĂ© par Richard Muyungi et Helen Plume. Les discussions ont portĂ© sur la section pertinente de la note de la prĂ©sidente de lâAWG-LCA (FCCC/AWGLCA/2010/CRP.2). Les
questions dĂ©battues incluaient: la diffĂ©renciation parmi les pays en dĂ©veloppement; la signification, lâobjectif et le champ dâapplication de la CAI; les rapports sur les mesures dâattĂ©nuation appropriĂ©es au niveau national (MAAN) financĂ©es et non financĂ©es;
et le champ dâapplication des MRV. Les parties ont exprimĂ© des vues divergentes sur lâobjectif et le champ dâapplication du registre proposĂ©, certaines soutenant quâil devrait contenir toutes les MAAN par les pays en dĂ©veloppement, tandis que dâautres affirmaient
que toutes les MANN doivent ĂȘtre inscrites dans une annexe Ă une dĂ©cision et que le registre proposĂ© devra se limiter aux MAAN pour lesquelles un financement est recherchĂ©. Les parties ont Ă©galement exprimĂ© des vues divergentes sur la frĂ©quence et la nature
des rapports, ainsi que sur lâorgane qui devra statuer sur ces questions (lâAWG-LCA ou le SBI).
Certaines parties ont exprimĂ© des inquiĂ©tudes concernant le fait de demander aux pays en dĂ©veloppement de fournir des informations sur leurs mesures dâattĂ©nuation, tandis que dâautres ont dĂ©clarĂ© que ces informations
sont nĂ©cessaires pour Ă©valuer lâapport de lâensemble des mesures dâattĂ©nuation locales. Certaines parties se sont opposĂ©es Ă la rĂ©fĂ©rence aux stratĂ©gies de dĂ©veloppement Ă faibles Ă©missions.
Alinéa 1(b)(iii) du PAB (REDD+): Audun Rosland (NorvÚge) a animé le groupe de rédaction sur la réduction des émissions résultant du
dĂ©boisement dans les pays en dĂ©veloppement, y compris la conservation (REDD+). Bon nombre de parties ont soutenu lâutilisation du texte de la prĂ©sidente de lâAWG-LCA (FCCC/AWGLCA/2010/CRP.1) comme base pour la poursuite des nĂ©gociations, et un certain nombre
de parties ont demandé seulement des changements mineurs.
Certaines parties ont dĂ©clarĂ© quâune dĂ©cision sur REDD+ Ă CancĂșn serait subordonnĂ©e Ă des progrĂšs dans les nĂ©gociations sur les MRV. Les parties ont Ă©galement examinĂ© le lien entre REDD+ et les MAAN. La plupart des parties
ont convenu dâune approche progressive de REDD+. Les parties ont exprimĂ© des vues divergentes sur la mise en Ćuvre nationale et infranationale, certaines suggĂ©rant que des approches infranationales pourraient ĂȘtre utilisĂ©es comme mesure provisoire. Bon nombre
de parties ont souligné la nécessité des niveaux de référence nationaux.
Les parties ont dĂ©battu du point de savoir sâil faudrait entreprendre les MRV de garantie. Certaines se sont opposĂ©es Ă la rĂ©fĂ©rence aux marchĂ©s. Dâautres ont soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de traiter les incitations au dĂ©boisement
et un certain nombre de parties se sont opposĂ©es Ă la rĂ©fĂ©rence aux stratĂ©gies de dĂ©veloppement Ă faibles Ă©missions. Le point sur REDD+ a Ă©tĂ© par la suite repris dans les consultations informelles animĂ©es par la NorvĂšge et lâĂquateur, oĂč le texte de dĂ©cision
a été finalisé.
Alinéa 1(b)(iv) du PAB (approches sectorielles et mesures sectorielles spécifiques): Cette question a été traitée dans un groupe de
rĂ©daction animĂ© par Annemarie Watt (Australie). Les discussions ont portĂ© sur le point de savoir quel texte utiliser comme base pour la poursuite des travaux, sur un cadre gĂ©nĂ©ral pour les approches sectorielles et lâagriculture.
Les parties ont identifiĂ© les Ă©lĂ©ments clĂ©s pour inclusion dans le texte; un cadre gĂ©nĂ©ral de travail; lâagriculture; et lâaviation internationale et le transport maritime. Bon nombre de parties se sont opposĂ©es aux propositions
visant à inclure les hydrofluorocarbures (HFC) comme un élément clé, arguant que cette question ne relÚve pas du mandat du groupe et ne constitue pas un secteur spécifique. Finalement, les parties ont convenu: de laisser les HFC pour un éventuel examen futur;
dâutiliser la note de lâanimateur comme base pour la poursuite du travail; et dâinclure des extraits du texte de Tianjin sur le cadre gĂ©nĂ©ral de travail.
Les parties ont traitĂ© du cadre gĂ©nĂ©ral de travail et des Ă©lĂ©ments clĂ©s Ă examiner, notamment: la rĂ©fĂ©rence Ă lâArticle 4.1(c) de la Convention (transfert de technologie); la nĂ©cessitĂ© de prendre une approche sectorielle;
une rĂ©fĂ©rence aux principes de la Convention; et la nature volontaire des approches sectorielles. Des vues divergentes ont persistĂ© sur les deux derniers Ă©lĂ©ments, les pays en dĂ©veloppement appuyant lâinclusion dâune rĂ©fĂ©rence au principe de responsabilitĂ©s
communes, mais diffĂ©renciĂ©es. Certains pays dĂ©veloppĂ©s ont dĂ©sapprouvĂ© lâexamen de ce principe dans le contexte des combustibles de soute, mais un pays en dĂ©veloppement a dĂ©clarĂ© que lâOrganisation de lâaviation civile internationale (OACI) a dĂ©jĂ reconnu
les diffĂ©rences entre les pays. Les divergences de vues ont persistĂ© sur le point de savoir si le principe de responsabilitĂ©s communes, mais diffĂ©renciĂ©es, devrait sâappliquer aux questions techniques et opĂ©rationnelles dans le cadre de lâOrganisation maritime
internationale (OMI).
Pour ce qui est de lâagriculture, les discussions ont portĂ© sur les attentes concernant un programme de travail et lâidentification des Ă©lĂ©ments clĂ©s pour le secteur, notamment: le commerce, lâadaptation, la sĂ©curitĂ©
alimentaire et lâimplication des peuples autochtones. Bon nombre de parties ont soutenu le texte sur lâagriculture. Cependant, les pays en dĂ©veloppement ont mis lâaccent sur la nĂ©cessitĂ© de parvenir Ă un accord sur le cadre gĂ©nĂ©ral avant de sâaccorder sur
le contenu du texte relatif Ă lâagriculture, ou la poursuite de lâexamen des combustibles de soute, tandis que dâautres parties se sont opposĂ©es au travail sur le cadre gĂ©nĂ©ral en lâabsence dâune entente sur le texte traitant des combustibles de soute. Les
parties nâont pas pu sâentendre sur cette question.
AlinĂ©a 1(b)(v) du PAB (diverses approches, y compris les possibilitĂ©s de recourir aux marchĂ©s pour amĂ©liorer le rapport cout-efficacitĂ©, et promouvoir les mesures dâattĂ©nuation):
Les parties ont examinĂ© ce point dans un groupe de contact modĂ©rĂ© par Tosi Mpanu Mpanu (RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo). Les principales questions dĂ©battues portaient sur lâĂ©tablissement de nouveaux mĂ©canismes de marchĂ©
et sur les principes devant rĂ©gir ces marchĂ©s. Certaines parties ont Ă©tĂ© favorables Ă lâĂ©tablissement de nouveaux marchĂ©s, tandis que dâautres se sont opposĂ©es Ă leur crĂ©ation et Ă lâutilisation du mĂ©canisme de compensation par les pays dĂ©veloppĂ©s. Le rĂ©sultat
des travaux de lâAWG-LCA est prĂ©sentĂ© dans le texte de compromis produit par les parties sur cette question.
Au cours des rĂ©unions du groupe de rĂ©daction, les parties ont dâabord considĂ©rĂ© la possibilitĂ© de travailler sur la base dâun nouveau texte ou sur le texte transmis de Tianjin. Un certain nombre de pays dĂ©veloppĂ©s ont
appuyĂ© lâutilisation du nouveau texte, tandis quâun bon nombre de pays en dĂ©veloppement ont prĂ©fĂ©rĂ© le texte de Tianjin. Les parties ont convenu de donner au modĂ©rateur le mandat de simplifier le texte de Tianjin, Ă condition que ce soit sur la base des discussions
des Ă©lĂ©ments qui doivent ĂȘtre inclus dans le texte, et que le texte soit soumis de nouveau au groupe, avant la transmission aux ministres pour un autre examen.
Plusieurs parties ont mis en relief des Ă©lĂ©ments essentiels pour le texte, notamment: un mandat pour lâĂ©tablissement dâun programme de travail ou des nouveaux programmes sur les nouveaux mĂ©canismes de marchĂ©, ainsi que
des mĂ©canismes non basĂ©s sur le marchĂ© et dâautres approches; que les discussions sur les mĂ©canismes de marchĂ© ne devront pas commencer avant la ratification dâune deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement au titre du Protocole de Kyoto; la reconnaissance que les parties
peuvent utiliser les mĂ©canismes de marchĂ© pour remplir leurs obligations dâattĂ©nuation; la participation volontaire aux mĂ©canismes; et la garantie de lâintĂ©gritĂ© environnementale.
Mpanu Mpanu, le modĂ©rateur a par suite Ă©laborĂ© un nouveau texte sur la base des discussions des parties et du texte rĂ©visĂ© de la prĂ©sidente de lâAWG-LCA. Les parties ont basĂ© leur dĂ©bat sur ce texte et se sont employĂ©es
Ă simplifier les options dans le texte.
Alinéa 1(b)(vi) du PAB (conséquences économiques des mesures de
riposte): Les parties ont examinĂ© cette question dans un groupe de rĂ©daction informel modĂ©rĂ© par Crispin dâAuvergne (Sainte Lucie), en travaillant sur la base des rĂ©sultats de Tianjin
et des trois nouvelles notes de la prĂ©sidente de lâAWG-LCA introduites au cours des deux semaines.
Les principaux points ébattus étaient: le soutien pour faire face aux impacts des mesures de riposte, et les dispositions institutionnelles possibles. Les parties ont poursuivi la simplification du texte et la réduction
du nombre dâoptions.
Pour ce qui est du partage de lâinformation, les pays dĂ©veloppĂ©s ont soutenu la suppression des rĂ©fĂ©rences Ă lâassistance. Les pays en dĂ©veloppement se sont opposĂ©s Ă cette mesure, arguant que la CCNUCC inclut des mesures
liĂ©es au financement et au transfert de technologie pour rĂ©pondre aux besoins et aux prĂ©occupations des pays en dĂ©veloppement, afin dâĂ©viter les effets dĂ©favorables.
Bon nombre de pays développés se sont opposés à la référence au commerce dans le texte, tandis que plusieurs pays en développement ont insisté sur la «nécessité cruciale» de veiller à ce que ne soient pas adoptées des
mesures commerciales unilatérales ou de protectionnisme commercial en raison des changements climatiques.
AprĂšs la distribution du nouveau texte de la prĂ©sidente de lâAWG-LCA (FCCC/AWGLCA/2010/CRP.3), mercredi le 8 dĂ©cembre, les parties ne se sont pas entendues sur la question de poursuivre les travaux sur le texte de Tianjin
ou sur la base du nouveau texte. Les divergences ont persistĂ© sur les Ă©changes, lâassistance et un forum permanent oĂč traiter des impacts des mesures de riposte. Les discussions se sont poursuivies dans les consultations ministĂ©rielles informelles oĂč un projet
de texte de décision a été finalisé.
Adaptation: Les parties se sont réunies dans un groupe de rédaction modéré par Kishan Kumarsingh (Trinité-et Tobago), et ont également
convenu de tenir des rencontres informelles pour réduire les options sur les dispositions institutionnelles et le mécanisme international chargé du traitement des pertes et dommages, en fondant leurs travaux sur les progrÚs accomplis à Tianjin. Un nouveau
texte a Ă©tĂ© introduit par le modĂ©rateur vendredi le 3 dĂ©cembre, mais les parties nâont pas pu parvenir Ă un accord sur la question de poursuivre en se basant sur le nouveau texte ou sur celui de Tianjin. La discussion sur lâadaptation a Ă©galement Ă©tĂ© reprise
pendant les consultations ministĂ©rielles modĂ©rĂ©es par lâEspagne et lâAlgĂ©rie.
Pour ce qui est des pertes et dommages, bon nombre de parties ont soutenu la proposition de lâAOSIS visant Ă Ă©tablir un mĂ©canisme international chargĂ© du traitement des pertes et dommages associĂ©s aux impacts des changements
climatiques dans les pays en développement vulnérables. Beaucoup de parties ont demandé des explications sur les éléments de la proposition, notamment: la nature des contributions; si le mécanisme devra relever du SBI ou du SBSTA; la procédure pour mieux définir
les Ă©lĂ©ments du mĂ©canisme; le rĂŽle du secteur privé ; les liens avec les systĂšmes de gestion existants; et la garantie de lâinclusion. Bon nombre de parties ont dĂ©clarĂ© que le mĂ©canisme devra ĂȘtre placĂ© sous lâautoritĂ© de la CdP. Certaines parties ont qualifiĂ©
la proposition dâ«immature», tandis que dâautres ont expliquĂ© que, dĂšs que la dĂ©cision clĂ© sur la crĂ©ation du mĂ©canisme aura Ă©tĂ© prise, les autres dĂ©tails sur les Ă©lĂ©ments clĂ©s seront prĂ©cisĂ©s Ă travers un processus impulsĂ© par les pays. Beaucoup de parties
ont proposĂ© que le mĂ©canisme fasse partie de lâĂ©ventail dâoutils dâadaptation.
Au cours de la deuxiĂšme semaine, deux points de discorde ont Ă©mergĂ© au sein des pays en dĂ©veloppement: quels pays sont les plus vulnĂ©rables, et lâinclusion des mesures de riposte dans le texte sur lâadaptation. Les pays
dĂ©veloppĂ©s et les pays en dĂ©veloppement ont maintenu les divergences de vues sur les pertes et dommages et sur un mĂ©canisme institutionnel et le financement. Les discussions se sont poursuivies en consultations ministĂ©rielles informelles oĂč un projet de texte
de décision a été finalisé.
Financement, Technologie et renforcement des capacités:
Ces questions ont été examinées par un groupe de rédaction. Burhan Gafoor (Singapour), a modéré les discussions du groupe de rédaction et du sous-groupe sur le financement, et Kunihiko Shimada (Japon) a modéré les débats sur
la technologie et le renforcement des capacitĂ©s. La question du financement a Ă©tĂ© reprise durant les consultations ministĂ©rielles informelles animĂ©es par lâAustralie et le Bangladesh. Les discussions sur la technologie ont Ă©tĂ© modĂ©rĂ©es par la France et le
Bénin.
Financement: Les parties ont dâabord examinĂ© les
Ă©lĂ©ments dâun projet de dĂ©cision sur le financement, notamment, les sections et les options sur le financement de dĂ©marrage rapide, le financement Ă long terme, le nouveau fonds proposĂ© et un nouvel organe proposĂ© dans le cadre de la CdP pour aider Ă lâĂ©tablissement
dâun mĂ©canisme de financement et Ă la prestation du financement climatique. Le document non-officiel comprenait Ă©galement une annexe contenant les termes de rĂ©fĂ©rence pour la conception du fonds.
Pour ce qui est du financement de démarrage rapide, les pays en développement ont déclaré que le texte devra fournir plus de détails sur la transparence, notamment, indiquer si le financement est effectivement nouveau
et additionnel, et sâil est rĂ©parti de maniĂšre Ă©gale entre lâadaptation et lâattĂ©nuation, et le montant dĂ©caissĂ© en 2010. Un pays en dĂ©veloppement a suggĂ©rĂ© que, outre les PMA, les PIED et lâAfrique, «les pays en dĂ©veloppement dont certaines zones sont sujettes
aux sĂ©cheresses, aux inondations et Ă la dĂ©sertification, avec des Ă©cosystĂšmes fragiles, et faisant face Ă un accroissement de la frĂ©quence des Ă©vĂšnements extrĂȘmes et catastrophiques et Ă des phĂ©nomĂšnes liĂ©s aux changements climatiques» devraient faire partie
des bénéficiaires prioritaires.
Ă propos du financement Ă long terme, les pays en dĂ©veloppement ont soutenu lâoption que les pays dĂ©veloppĂ©s devront faire une contribution Ă hauteur de 1,5% de leur PNB pour aider les pays en dĂ©veloppement, plutĂŽt que
le texte faisant rĂ©fĂ©rence Ă un engagement annuel de 100 milliards $ US dâici 2020. Bon nombre de pays dĂ©veloppĂ©s ont exprimĂ© des rĂ©serves sur le texte, soulignant que la source principale ou majeure du financement ou des contributions indicatives des parties
Ă lâAnnexe II de la Convention seront Ă©valuĂ©es. Certains pays dĂ©veloppĂ©s ont appuyĂ© la rĂ©fĂ©rence au Groupe consultatif de haut-niveau du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies sur le financement du changement climatique. Certains pays en dĂ©veloppement ont exprimĂ©
une préférence pour la conduite aussi, de nouvelles études sur les besoins financiers.
Le principal débat dans le cadre du financement a porté sur le fonds et le processus de sa conception. Les discussions ont été axées sur: la relation avec la CdP; la composition du Conseil; le fiduciaire; le processus
de conception, y compris la composition du comité de transition et les termes de rĂ©fĂ©rence; et lâĂ©tablissement dâun organe financier de supervision.
Sâagissant du Conseil du nouveau fonds, un certain nombre de pays en dĂ©veloppement ont insistĂ© sur une rĂ©fĂ©rence Ă la reprĂ©sentation des PIED et des PMA. Cette question a Ă©tĂ© reprise au cours des consultations ministĂ©rielles
oĂč un projet de texte de dĂ©cision a Ă©tĂ© finalisĂ©.
Technologie: Les parties ont identifié les questions
en suspens pour examen Ă CancĂșn, notamment: le lien entre le mĂ©canisme de technologie et les finances; la relation entre le comitĂ© exĂ©cutif de la technologie (CET) et le Centre et rĂ©seau des technologies climatiques (CRTC); lâorientation de la CdP et le processus
dâĂ©laboration du CET et du CRTC; et les droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle. Lors des discussions du groupe de rĂ©daction, les pays en dĂ©veloppement ont Ă©bauchĂ© deux dĂ©cisions possibles, lâune contenant les Ă©lĂ©ments clĂ©s pour un accord, et lâautre Ă©tablissant
un programme de travail. Plusieurs parties ont prĂŽnĂ© lâidentification de ce qui peut faire lâobjet dâun accord Ă CancĂșn et ce qui nĂ©cessite un autre examen en 2011. Cette question a Ă©tĂ© reprise lors des discussions ministĂ©rielles et un projet de texte de dĂ©cision
a été finalisé.
Renforcement des capacités: Au cours des discussions,
les parties ont examinĂ© le point de savoir si le renforcement des capacitĂ©s devra ĂȘtre financĂ© et facilitĂ© comme une activitĂ© sĂ©parĂ©e, ou exĂ©cutĂ© comme un Ă©lĂ©ment intĂ©grĂ© des efforts dâattĂ©nuation et dâadaptation. Lors de lâexamen du projet de texte rĂ©visĂ©,
bon nombre de pays en dĂ©veloppement parties ont appuyĂ© le maintien de lâoption visant Ă Ă©tablir un groupe dâexperts technique sur le renforcement des capacitĂ©s dans un instrument juridiquement contraignant, tandis que les pays dĂ©veloppĂ©s ont supportĂ© une option
affirmant que le mandat des dispositions institutionnelles en vigueur ou de celles proposées inclut le renforcement des capacités. Pour ce qui est des références aux entités opérationnelles du mécanisme de financement et de la référence au nouveau fonds proposé,
une partie a dĂ©clarĂ© quâelles pourraient prĂ©juger dâautres nĂ©gociations parallĂšles. Des divergences de vues ont persistĂ© Ă©galement sur le texte stipulant que les pays dĂ©veloppĂ©s devront faire rapport sur le soutien fourni pour le renforcement des capacitĂ©s
dans les pays en dĂ©veloppement, tandis que les pays en dĂ©veloppement devront faire rapport sur les progrĂšs accomplis dans le domaine du renforcement des capacitĂ©s pour faire face au changement climatique, y compris sur lâutilisation du soutien reçu. Les discussions
se sont poursuivies dans les consultations ministĂ©rielles informelles oĂč un projet de texte de dĂ©cision a Ă©tĂ© finalisĂ©.
PLĂNIĂRE DE CLĂTURE: La plĂ©niĂšre de clĂŽture de lâAWG-LCA a eu lieu tĂŽt dans la matinĂ©e du 11 dĂ©cembre. Mukahanana-Sangarwe, prĂ©sidente
de lâAWG-LCA, a prĂ©sentĂ© le travail effectuĂ© dans le cadre des quatre groupes de rĂ©daction, les consultations menĂ©es par le vice-prĂ©sident de lâAWG-LCA Reifsnyder sur les pays en transition Ă©conomique et dâautres pays en situations particuliĂšres, et les Ă©valuations
des progrĂšs dans les rĂ©unions de bilan. Elle a soulignĂ© lâapport des documents non-officiels, des soumissions des parties (FCCC/AWGLCA/2010/MISC.8) et des conseils du Groupe consultatif de haut-niveau du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies sur le financement
du changement climatique (FCCC/AWGLCA/2010/MISC.8/Add.1).
Mukahanana-Sangarwe a ensuite demandĂ© Ă lâAWG-LCA de transmettre le projet de dĂ©cision (FCCC/AWGLCA/2010/L.7) Ă©laborĂ© sous la responsabilitĂ© de la prĂ©sidente de la CdP, Ă la CdP pour examen. Le reprĂ©sentant de la Bolivie
a fait opposition, arguant que le texte ne reflĂšte pas la convergence des vues. Sâagissant de la vision partagĂ©e, il a rejetĂ© la cible de 2ÂșC considĂ©rĂ©e comme «absolument insuffisante». Il a dĂ©clarĂ© quâil ne peut pas adhĂ©rer Ă une dĂ©cision sans savoir ce que
seront les engagements des pays de lâAnnexe I, soulignant lâhypothĂšse que la liste pourrait venir de lâAccord de Copenhague, et ne rĂ©pondrait par consĂ©quent pas Ă lâobjectif de 2ÂșC. Ă propos du financement, il a remis en cause la source de financement des
100 $ US Ă lâhorizon 2020, et a indiquĂ© quâil ne peut pas accepter la Banque mondiale comme fiduciaire. Pour ce qui est de la technologie, il a remis en cause lâabsence de rĂ©fĂ©rence aux droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle. Quant Ă lâAlinĂ©a 1(b) (v) du PAB,
il a dĂ©clarĂ© que ce point devrait aborder Ă©galement les approches non-fondĂ©es sur le marchĂ©. Il a soulignĂ© que bien que la Bolivie soutienne le mĂ©canisme de REDD+, ce dernier ne devrait pas impliquer le marchĂ© de carbone. Il a rĂ©itĂ©rĂ© lâabsence de consensus
sur le projet de décision et son rejet par la Bolivie.
Le Guatemala a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© dâ«arrĂȘter de parler et de commencer Ă prendre des dĂ©cisions». La Colombie a posĂ© la question de savoir comment le fait de nâavoir obtenu aucun accord peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour lâenvironnement
et, soutenu par le Gabon, a soulignĂ© que consensus ne signifie pas quâun pays peut bloquer les dĂ©cisions.
Mukahanana-Sangarwe a soulignĂ© une volontĂ© apparente dans la salle de transmettre le projet de rapport de la session (FCCC/AWGLCA/2010/L.7) Ă la CdP pour examen, que les parties, Ă lâexception de la Bolivie, ont approuvĂ©.
La Bolivie a dĂ©clarĂ© que le rapport peut avoir Ă©tĂ© transmis par lâAWG-LCA Ă la CdP, mais quâil nây a pas eu de consensus sur cette dĂ©marche. La prĂ©sidente Mukahanana-Sangarwe a encouragĂ© les dĂ©lĂ©guĂ©s Ă continuer Ă tout mettre en Ćuvre pour faire mieux et les
a remerciĂ©s pour leur soutien et leur confiance en son leadership. Elle a ensuite clos lâAWG-LCA Ă 1 h 43 le 11 dĂ©cembre.
AWG-KP 15
John Ashe (Antigua-et-Barbuda), prĂ©sident de lâawg-kp, a ouvert lâAWG-KP lundi aprĂšs midi, le 29 novembre, avec Adrian Macey (Nouvelle-ZĂ©lande), maintenu dans ses fonctions de vice-prĂ©sident. Ashe a soulignĂ© que lâAWG-KP
devra achever ses travaux Ă CancĂșn et prĂ©senter ses rĂ©sultats Ă la CdP/RdP 6. Les parties ont ensuite adoptĂ© lâordre du jour (FCCC/KP/AWG/2010/15) et ont convenu de lâorganisation du travail (FCCC/KP/AWG/2010/16).
Les parties ont ensuite procĂ©dĂ© aux dĂ©clarations dâouverture. Le YĂ©men, au nom du G-77/Chine, a exhortĂ© les parties Ă lâAnnexe I Ă combler lâĂ©cart entre les engagements actuels de rĂ©duction dâĂ©missions et ce qui est exigĂ©
par la science. La Belgique, au nom de lâUE, a dĂ©clarĂ© que le rĂ©sultat de CancĂșn devra prĂ©server lâarchitecture du Protocole de Kyoto et confirmer la continuation des institutions de ce dernier, mais a soulignĂ© que les progrĂšs de lâAWG-KP seul seraient insuffisants.
LâAustralie, au nom du Groupe de coordination, a dĂ©clarĂ© quâun accord au titre de lâAWG-KP doit faire partie dâun rĂ©sultat global, incluant lâAWG-LCA. Pour plus de dĂ©tails sur les dĂ©clarations dâouverture, bien vouloir vous rĂ©fĂ©rer au: http://www.iisd.ca/vol12/enb12488f.html
NOUVEAUX ENGAGEMENTS DE LâANNEXE I: Ce point (FCCC/KP/AWG/2010/17 et MISC.7) a Ă©tĂ© initialement abordĂ© par la plĂ©niĂšre dâouverture
de lâAWG-KP. Ashe, le prĂ©sident de lâAWG-KP a proposĂ© lâĂ©tablissement dâun seul groupe de contact et, aprĂšs consultations, les parties ont acceptĂ©. La premiĂšre rĂ©union du groupe de contact sâest tenue le soir du 29 novembre. Ashe a prĂ©sentĂ© sa proposition
(FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4) qui contenait un projet de texte de dĂ©cision sur les amendements au Protocole de Kyoto en application de lâArticle 3.9 (Nouveaux engagements des parties Ă lâAnnexe I), lâUTCATF, les mĂ©canismes de flexibilitĂ©, les questions mĂ©thodologiques
et les conséquences potentielles.
Les parties ont convenu de constituer des groupes informels ainsi quâil suit: le groupe sur: les amendements au Protocole de Kyoto, conformĂ©ment Ă lâArticle 3.9, co-modĂ©rĂ© par JĂŒrgen Lefevere (UE) et Leon Charles (Grenade);
lâUTCATF, co-modĂ©rĂ© par Marcelo Rocha (BrĂ©sil) et Peter Iversen (Danemark); les mĂ©canismes de flexibilitĂ© et questions mĂ©thodologiques, modĂ©rĂ© par le vice-prĂ©sident Adrian Macey (Nouvelle-ZĂ©lande); et les consĂ©quences potentielles, co-modĂ©rĂ© par Andrew Ure
(Australie) et Eduardo Calvo BuendĂa (PĂ©rou). Durant de la deuxiĂšme semaine, des consultations informelles animĂ©es par des paires de ministres dâun pays dĂ©veloppĂ© et dâun pays en dĂ©veloppement, ont Ă©galement eu lieu sur des questions relatives au Protocole
de Kyoto. Les progrÚs accomplis au cours des derniers jours de la conférence ont été présentés lors des pléniÚres informelles de bilan convoquées par Espinosa, la présidente de la CdP/RdP. En début de soirée du 10 décembre, la présidente Espinosa a annoncé
de nouveaux projets de textes de dĂ©cisions sur les nouvelles Ă©missions de lâAnnexe I et lâUTCATF, prĂ©parĂ©s sous sa responsabilitĂ© et reflĂ©tant le travail des parties dans le cadre de lâAWG-KP. Lors de la plĂ©niĂšre de clĂŽture de lâAWG-KP, toutes les parties,
Ă lâexception de la Bolivie, ont appuyĂ© lâadoption du projet de dĂ©cision sans autre nĂ©gociation. LâAWG-KP a transmis le texte inchangĂ© Ă la CdP/RdP aux premiĂšres heures du 11 dĂ©cembre, et la plĂ©niĂšre de la CdP/RdP lâa adoptĂ© comme dĂ©cisions 1/CMP.6 et 2/CMP.6,
appelĂ©es Accord de CancĂșn sur les nouveaux engagements des parties Ă lâAnnexe I. La dĂ©cision 1/CMP.6 comprend un texte sur les rĂ©ductions dâĂ©missions de lâAnnexe I, les mĂ©canismes de flexibilitĂ©, lâensemble des questions mĂ©thodologiques et les consĂ©quences
potentielles des mesures de riposte. La dĂ©cision 2/CMP.6 porte sur lâUTCATF.
Les nĂ©gociations en vertu de lâAWG-KP au cours des derniers jours de la confĂ©rence, ainsi que les dĂ©cisions, ont Ă©tĂ© rĂ©sumĂ©es dans la section sur les Accords de CancĂșn. La section ci-dessous porte sur le travail du groupe
de contact de lâAWG-KP et ses sous-groupes.
RĂ©duction dâĂ©missions de lâAnnexe I: Durant la premiĂšre semaine, les discussions du sous-groupe ont portĂ© essentiellement sur: lâannĂ©e
de base et les annĂ©es de rĂ©fĂ©rence; la durĂ©e et le nombre de pĂ©riodes dâengagement; et le report des surplus dâUQA. Les discussions au cours de la deuxiĂšme semaine ont Ă©tĂ© centrĂ©es sur la consolidation des options et le nettoyage du texte du prĂ©sident.
Sâagissant de lâannĂ©e de base, les parties ont examinĂ© un document non-officiel sur les annĂ©es de base et les annĂ©es de rĂ©fĂ©rence, qui reflĂšte lâĂ©mergence
dâun consensus sur la nĂ©cessitĂ© dâune seule annĂ©e pour traduire les engagements, mais permet aux parties lâoption dâexprimer Ă©galement leurs engagements en utilisant une annĂ©e de rĂ©fĂ©rence diffĂ©rente Ă des fins domestiques.
Ă propos de la durĂ©e de la pĂ©riode dâengagement, les parties ont dĂ©battu des pĂ©riodes dâengagement de cinq et de huit ans et ont dĂ©taillĂ© les justifications
pour chacune des options, et qui sont liĂ©es: au rapport entre la durĂ©e de la pĂ©riode dâengagement et la nĂ©cessitĂ© de rĂ©pondre Ă la science; Ă la certitude du marchĂ©; Ă la cohĂ©rence avec lâAWG-LCA; et au rapport avec la lĂ©gislation nationale. Les divergences
de vues ont persistĂ© sur la question de savoir si la durĂ©e de la pĂ©riode dâengagement sera de cinq ou huit ans. Lâexamen de la question se poursuivra dans le cadre du mandat en cours de lâAWG-KP.
Pour ce qui est du report des surplus des UQA, les parties ont examiné trois options simplifiées: laisser les dispositions inchangées; éliminer les
reports; et autoriser un report limitĂ© par un plafonnement ou par lâutilisation domestique du report des UQA pour le dĂ©ficit de la seconde pĂ©riode. Lâexamen de ce point se poursuivra dans le cadre du mandat en cours de lâAWG-KP.
Tout au long de la deuxiĂšme semaine, les parties se sont employĂ©es Ă rĂ©duire le nombre dâoptions dans le texte. Les parties ont entre autres, convenu que les options dans lâOption A sur lâamendement de lâArticle 3.1 du
Protocole (engagements de rĂ©duction et de limitation des Ă©missions des gaz Ă effet de serre (GES); Article 3.7 (calcul des quantitĂ©s attribuĂ©es dans la premiĂšre pĂ©riode dâengagement), Article 3.9 (nouveaux engagements des parties Ă lâAnnexe I), et Articles
4.2 et 4.3 (exĂ©cution conjointe des engagements) soient regroupĂ©es en un seul texte placĂ© entre crochets, afin de faciliter la dĂ©cision politique au niveau ministĂ©riel. Les parties ont Ă©galement examinĂ© les amendements Ă lâArticle 3.9 du Protocole liĂ©s Ă lâĂ©tablissement
dâengagements pour une troisiĂšme pĂ©riode ou les pĂ©riodes dâengagement ultĂ©rieures, y compris la question de savoir combien de temps avant la fin de la deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement, il faudra commencer ces nĂ©gociations.
Travaillant tard dans la nuit de mercredi 8 et de jeudi 9 décembre, les parties ont convenu de saisir les progrÚs accomplis en sécurisant les domaines de convergence dans le texte de décision relatif notamment à : 1990
comme annĂ©e de base pour la deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement, avec une annĂ©e de rĂ©fĂ©rence en option; et la poursuite des Ă©changes dâĂ©missions et des mĂ©canismes fondĂ©s sur des projets. Les divergences de vues ont persistĂ© sur la durĂ©e et le nombre de pĂ©riodes
dâengagement, le report des surplus des UQA et les engagements spĂ©cifiques globaux et individuels.
AUTRES QUESTIONS DĂCOULANT DU PROGRAMME DE TRAVAIL DE LâAWG-KP: MĂ©canismes de flexibilitĂ©:
Les discussions dans le groupe informel Ă©taient basĂ©es sur la section consacrĂ©e aux mĂ©canismes de flexibilitĂ© dans la proposition du prĂ©sident de lâAWG-KP (FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4).
Pour ce qui est du PFC dans le cadre du MDP, bon nombre de parties ont dit craindre que les options dans le texte soient «trop noir et blanc» et ont proposĂ© une troisiĂšme option dans laquelle le PFC pourrait ĂȘtre admissible
dans le cadre du MDP dans une deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement et les suivantes, Ă condition que certaines questions, telles que la permanence, soient rĂ©solues. Les parties ont notĂ© que cela ferait le lien entre la question et le travail en cours dans le cadre
du SBSTA sur le point de lâordre du jour relatif au PFC au titre du MDP.
Les parties ont Ă©galement dĂ©battu du point de savoir si des progrĂšs pourraient ĂȘtre rĂ©alisĂ©s sur les questions diverses, notamment: lâĂ©nergie nuclĂ©aire dans le cadre du MDP; lâutilisation des niveaux de rĂ©fĂ©rence normalisĂ©s;
les co-avantages; lâutilisation des rĂ©ductions dâĂ©missions certifiĂ©es (REC) provenant des activitĂ©s de projet dans certains pays dâaccueil; les facteurs dâactualisation; la part des revenus; les Ă©changes dâĂ©missions; et la complĂ©mentaritĂ©.
Les parties ont par ailleurs examiné le projet de texte de décision proposé par la Papouasie-Nouvelle-Guinée lors de la pléniÚre de la CdP/RdP sur la continuité des mécanismes du Protocole de Kyoto pendant la période
post 2012. Bon nombre de parties ont appuyĂ© la continuation du MDP, mais le dĂ©saccord a persistĂ© sur lâopportunitĂ© dâenvoyer un signal explicite et sur la nature dâun tel signal.
Aucun consensus nâa Ă©tĂ© atteint sur ces questions. Les discussions devront se poursuivre sur la base du projet de texte figurant dans le Chapitre III du document FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4 (Proposition rĂ©visĂ©e par le
président).
Résultat:
Le texte de nĂ©gociation (FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4) a Ă©tĂ© transmis par lâAWG-KP pour servir de base aux nĂ©gociations ultĂ©rieures. Les Ă©lĂ©ments liĂ©s aux mĂ©canismes de flexibilitĂ© sont inclus dans les Accords de CancĂșn (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Add.1).
Dans lâAccord, les parties dĂ©cident que les mĂ©canismes de flexibilitĂ© resteront Ă la disponibilitĂ© des parties Ă lâAnnexe I comme moyens dâexĂ©cution de leurs engagements de rĂ©duction dâĂ©missions. Le rĂ©sultat est rĂ©sumĂ© dans la section du prĂ©sent rapport consacrĂ©e
aux Accords de CancĂșn.
UTCATF: Lors des consultations informelles, les parties ont commencé à travailler en se basant sur le texte du président (FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4).
Certaines parties ont appelĂ© Ă une dĂ©cision afin que lâUTCATF ne devienne par motif de dĂ©calage entre les pĂ©riodes dâengagement.
Vendredi le 3 dĂ©cembre, les parties ont examinĂ© un document non-officiel des modĂ©rateurs qui prĂ©voit deux options pour une dĂ©cision sur lâUTCATF. Certaines parties ont dĂ©plorĂ© le fait que leurs propositions nâaient pas
Ă©tĂ© suffisamment reflĂ©tĂ©es dans le texte. Samedi le 4 dĂ©cembre, les parties ont examinĂ© un nouveau document non-officiel des modĂ©rateurs. Ils ont considĂ©rĂ© la version qui doit ĂȘtre utilisĂ©e: celle qui intĂšgre les propositions de toutes les parties, ou une
qui maintient deux options distinctes. Les parties ont finalement convenu de poursuivre sur la base du document non-officiel du samedi.
Tout au long des deux semaines, les parties ont entrepris des consultations «informelles informelles» sur les produits ligneux récoltés (PLR) et la force majeure. Les parties ont examiné trois options pour la comptabilité
en matiĂšre de PLR, Ă savoir: lâoxydation instantanĂ©e; lâapplication dâun taux de dĂ©tĂ©rioration simple; et des taux de dĂ©tĂ©rioration spĂ©cifiques aux produits plus dĂ©taillĂ©s. Concernant la force majeure, les parties ont notĂ© la discussion sur la clarification
des perturbations anthropogÚnes et non-anthropogÚnes, ainsi que le besoin de clarté sur les liens entre les causes et les impacts des perturbations. Les parties ont également considéré la question de savoir, si en cas de force majeure, toutes les émissions
dues aux perturbations seraient exclues, ou uniquement les Ă©missions au-dessus de seuil. Les parties ont exprimĂ© des craintes Ă propos de lâabsence de clartĂ© sur le point de savoir si la force majeure se rĂ©fĂšre Ă un seul Ă©vĂšnement ou Ă une accumulation dâĂ©vĂšnements.
Les parties ont par ailleurs examiné la nécessité de précisions sur la comptabilité des milieux humides. Certaines parties ont préféré une définition plus limitée de la gestion des milieux humides centrée sur le remouillage
et le drainage anthropogéniques. Quant aux options pour la gestion forestiÚre, les parties ont discuté des niveaux de référence, de bases de référence, de la comptabilité nette-nette et du plafonnement. Une partie a proposé, et bon nombre ont fait opposition,
de supprimer lâoption concernant le plafonnement. Les parties ont Ă©galement considĂ©rĂ© le processus dâexamen pour les niveaux de rĂ©fĂ©rence.
LâAWG-KP a par la suite approuvĂ© un projet de conclusions (FCCC/KP/AWG/2010/L.8) contenant un projet de dĂ©cision de la CdR/RdP (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Add.2) que la CdP/RdP a adoptĂ© le 10 dĂ©cembre.
 Décision de la CdP/RdP: Dans sa décision, (FCCC/KP/CMP/2010/L.1), la CdP/RdP:
-
convient des mĂȘmes dĂ©finitions de forĂȘt, boisement, reboisement, dĂ©boisement, revĂ©gĂ©tation, gestion forestiĂšre, gestion des terres de culture, et gestion des terres de pĂąturage que
dans la premiĂšre pĂ©riode dâengagement;
-
demande Ă lâWAG-KP de voir si un plafonnement devrait ĂȘtre appliquĂ© aux Ă©missions et aux absorptions rĂ©sultant de la gestion forestiĂšre, et comment la force majeure peut ĂȘtre abordĂ©e
dans une deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement;
-
invite chaque partie Ă lâAnnexe I Ă soumettre dâici le 28 fĂ©vrier 2011, les informations sur le niveau de rĂ©fĂ©rence de la gestion forestiĂšre, y compris les mises Ă jour, pour remplacer
la valeur en fonction des directives contenues dans la 1ere Partie de lâAnnexe II;
-
dĂ©cide que les soumissions feront lâobject dâune Ă©valuation technique par une Ă©quipe dâexamen en vertu des directives figurant dans la 2e partie de lâAnnexe II, et que les rĂ©sultats
seront examinés par la CdP/RdP; et
-
demande Ă lâAWG-KP de poursuivre lâexamen des dĂ©finitions, des modalitĂ©s, des rĂšgles et des directives pour les activitĂ©s de lâUTCATF au titre du Protocole de Kyoto, en vue de lâapplication
dans la deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement.
Le texte de dĂ©cision de la CdP/RdP comporte Ă©galement deux annexes sur: les niveaux de rĂ©fĂ©rence; et sur les directives pour la soumission et pour la procĂ©dure dâexamen des niveaux de rĂ©fĂ©rence pour les forĂȘts.
Panier de questions mĂ©thodologiques: Le sous-groupe sâest rĂ©uni tout au long des deux semaines, se concentrant sur les nouveaux GES
et sur les paramĂštres communs pour le calcul de lâĂ©quivalent CO2 des GES, y compris les potentiels de rĂ©chauffement global (PRG).
à propos des nouveaux gaz, les parties ont discuté des options pour les rapports sur, mais pas de la responsabilité pour, les gaz, lorsque la source
dâĂ©mission est mal comprise. Certaines parties ont soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de plus de travail technique sur cette question. Les parties ont Ă©galement considĂ©rĂ© sâil faudrait Ă la fois une dĂ©cision de la CdP/RdP, et un amendement au Protocole, pour inclure de
nouveaux gaz. En outre, il y a eu une convergence de vues grandissante sur lâinclusion du trifluorure dâazote. Les parties ont convenu de la nĂ©cessitĂ© dâallonger la liste des GES et ont examinĂ© les questions juridiques concernant la relation entre les discussions
sur les GES et les amendements Ă lâAnnexe A du Protocole. Les divergences ont persistĂ© sur les gaz spĂ©cifiques.
Pour ce qui est des paramÚtres communs, les parties ont porté leurs efforts sur les options concernant les PRG des gaz de courte durée, en particulier
le mĂ©thane. Les parties ont acceptĂ© de supprimer lâArticle D portant sur les secteurs et les catĂ©gories de source Ă©numĂ©rĂ©s dans lâAnnexe A. Les parties ont dĂ©battu de la nĂ©cessitĂ© dâun programme de travail du SBSTA sur les paramĂštres communs. Elles ont discutĂ©
en outre de lâopportunitĂ© dâutiliser le QuatriĂšme Rapport dâĂ©valuation (RE4) du Groupe dâexperts intergouvernemental sur lâĂ©volution du climat (GIEC) pour les PRG, et des implications de lâutilisation, soit du DeuxiĂšme rapport dâĂ©valuation du GIEC, ou le RE4
sur les Ă©missions globales et individuelles des parties. Certaines parties ont soulignĂ© lâimportance de lâutilisation de mĂ©thodologies qui sont cohĂ©rentes avec lâAWG-LCA.
Résultat: Le texte de négociation (FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4)
a Ă©tĂ© transmis par lâAWG-KP pour servir de base aux nĂ©gociations futures. Les Ă©lĂ©ments de cette question sont reflĂ©tĂ©s dans les Accords de CancĂșn (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Add.1), y compris une section sur le panier des questions mĂ©thodologiques. Dans la dĂ©cision,
les parties dĂ©clarent que les PRG pour lâĂ©quivalent de CO2 pour la deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement seront fournis par le GIEC. Pour plus de dĂ©tails, se rĂ©fĂ©rer Ă la section du prĂ©sent rapport relative aux Accords de CancĂșn.
Conséquences potentielles des mesures de riposte: Le sous-groupe a concentré ses efforts sur les deux autres options contenues dans
le projet de texte de dĂ©cision, relatives Ă lâopportunitĂ© dâĂ©tablir un forum permanent ou dâutiliser les canaux existants, y compris les communications nationales, pour traiter des consĂ©quences potentielles des mesures de riposte. Les pays en dĂ©veloppement
ont appuyĂ© la crĂ©ation dâun forum permanent, tandis que les pays industrialisĂ©s ont optĂ© pour lâutilisation des canaux existants, y compris les communications nationales. Les divergences ont persistĂ© sur la question et elle a Ă©tĂ© renvoyĂ©e au groupe de contact
de lâAWG-KP sur les nouveaux engagements des pays de lâAnnexe I. Ashe, le prĂ©sident de lâAWG-KP a poursuivi les consultations bilatĂ©rales. La question de forum permanent est restĂ©e non rĂ©solue.
Résultat: Au cours de la pléniÚre de clÎture de
lâAWG-LCA le 11 dĂ©cembre, le texte (FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4) a Ă©tĂ© transmis pour servir de base Ă la poursuite des travaux Ă la prochaine session.
SĂANCE PLĂNIĂRE DE CLĂTURE: Peu aprĂšs minuit samedi le 11 dĂ©cembre, Ashe, le prĂ©sident de lâAWG-KP, a convoquĂ© la sĂ©ance plĂ©niĂšre de
clĂŽture. Il a mis en relief le projet de proposition (FCCC/KP/CRP.4/Rev.4) et le projet de dĂ©cision sur un rĂ©sultat du travail de lâAWG-KP (FCCC/KP/AWG/2010/L.8 et Adds. 1-2). Il a dĂ©clarĂ© que le projet de proposition reflĂšte la situation actuelle des nĂ©gociations
et sera annexé au rapport de la session. Il a invité les parties à transmettre les documents à la CdP/RdP pour examen.
La Bolivie a mis lâaccent sur ses «fortes rĂ©serves», notant quâun document citĂ© en rĂ©fĂ©rence dans le projet de dĂ©cision de la CdP/RdP comme FCCC/SB/2010/INF.X, dans lequel les objectifs de rĂ©duction dâĂ©missions des parties
Ă lâAnnexe I devront ĂȘtre consignĂ©s, nâexiste pas encore. Ashe le prĂ©sident a dĂ©clarĂ© que les craintes de la Bolivie seront reflĂ©tĂ©es dans le rapport de lâAWG-KP et que les parties ont adoptĂ© le rapport de la session (FCCC/KP/AWG/2010/L.7). La Bolivie a dĂ©plorĂ©
cet Ă©tat des choses, suggĂ©rant quâil nây a pas eu de consensus pour lâadoption du rapport. Le prĂ©sident Ashe a soulignĂ© que le rapport a dĂ©jĂ Ă©tĂ© adoptĂ©.
LâAWG-KP a recommandĂ© des projets de dĂ©cisions (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Adds. 1-2) Ă la CdP/RdP pour adoption. La premiĂšre dĂ©cision (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Add.1) comprend un texte sur les rĂ©ductions dâĂ©missions de lâAnnexe
I, les mĂ©canismes de flexibilitĂ©, le panier de questions mĂ©thodologiques, et les consĂ©quences potentielles des mesures de riposte. Cette dĂ©cision fait partie des Accords de CancĂșn sur les Nouveaux engagements des parties Ă lâAnnexe I et est rĂ©sumĂ©e dans la
section sur les Accords de CancĂșn. Le deuxiĂšme projet de dĂ©cision (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Add.2) porte sur lâUTCATF.
Lors des dĂ©clarations de clĂŽture, la Grenade, au nom de lâAOSIS, a exprimĂ© sa dĂ©ception face au rĂ©sultat pour ce qui est de lâattĂ©nuation, le qualifiant dâ «un des rares points faibles du rĂ©sultat Ă ce stade». Ashe, le
prĂ©sident a clos lâAWG-KP peu aprĂšs 1h du matin.
ACCORDS DE CANCĂN
Les «Accords de CancĂșn» constituent les Ă©lĂ©ments clĂ©s des rĂ©sultats de la CdP 16 et de la CdP/RdP 6. La dĂ©cision 1/CP.16 comprend le rĂ©sultat des travaux de lâAWG-LCA et couvre les principaux Ă©lĂ©ments du PAB, notamment:
une vision partagĂ©e pour lâaction concertĂ©e Ă long terme; lâadaptation; lâattĂ©nuation; le financement; la technologie; et le renforcement des capacitĂ©s. La dĂ©cision prie par ailleurs lâAWG-LCA de poursuivre le travail en 2011 pour mener Ă bien les engagements
pris dans la dĂ©cision, ainsi que les discussions sur les options juridiques dans le but dâaboutir Ă un rĂ©sultat convenu basĂ© sur le PAB. Il a Ă©tĂ© demandĂ© Ă lâAWG-LCA de prĂ©senter les rĂ©sultats pour adoption Ă la CdP 7.
La dĂ©cision 1/CMP.6 reflĂšte le rĂ©sultat des travaux entrepris par lâAWG-KP. Elle convient de la poursuite des travaux dans le cadre de lâAWG-KP dont les rĂ©sultats seront soumis pour adoption «dĂšs que possible», afin dâĂ©viter
un dĂ©calage entre la premiĂšre et la deuxiĂšme pĂ©riodes dâengagement. Elle prend Ă©galement note des promesses des parties concernant les objectifs globaux de rĂ©duction dâĂ©mission et les exhorte Ă Ă©lever le niveau dâambition. La dĂ©cision indique en outre que
les Ă©changes dâĂ©missions et les mĂ©canismes de flexibilitĂ© basĂ©s sur des projets resteront disponibles, ainsi que les mesures liĂ©es Ă lâUTCATF. Les travaux ultĂ©rieurs de lâAWG-KP seront basĂ©s sur les projets de texte contenus dans le document FCCC/KP/AWG/CRP.4/Rev.4.
NĂGOCIATIONS MINISTĂRIELLES: Les nĂ©gociations qui ont abouti aux Accords de CancĂșn se sont dĂ©roulĂ©es dans le cadre de lâAWG-LCA 13
et de lâAWG-KP 15. Au cours de la deuxiĂšme semaine, des paires de ministres dâun pays dĂ©veloppĂ© et dâun pays en dĂ©veloppement ont facilitĂ© les discussions sur des questions parmi lesquelles: la vision partagĂ©e; lâadaptation; lâattĂ©nuation ; et le financement
et le transfert de technologie. Un certain nombre de sous-groupes formĂ©s dans le cadre de lâattĂ©nuation, ont Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©sidĂ©s par des paires de ministres dâun pays en dĂ©veloppement et dâun pays industrialisĂ© pour examiner: le systĂšme de MRV et la CAI;
REDD+; le PFC dans le cadre du MDP; et les mesures de riposte. Les progrĂšs accomplis ont fait lâobjet de rapport lors des sĂ©ances plĂ©niĂšres informelles de bilan convoquĂ©es par la prĂ©sidente de la CdP Espinosa, tard dans la soirĂ©e des 8 et 9 dĂ©cembre, et Ă
18 h et à 21 h 30 vendredi le 10 décembre. Les séances pléniÚres informelles visaient à établir un niveau de transparence et à continuer à informer les parties et les observateurs des progrÚs accomplis.
La section ci-dessous dĂ©crit toutes ces plĂ©niĂšres informelles de bilan. Elle comprend Ă©galement les dĂ©clarations de clĂŽture entendues lors de la plĂ©niĂšre conjointe de clĂŽture CdP et CdP/RdP, aprĂšs lâadoption des accords.
Jeudi, 9 décembre: Les rapports de situation ci-aprÚs ont été présentés par les ministres sur leurs consultations informelles au cours
des séances pléniÚres informelles de bilan:
Ă propos dâune vision partagĂ©e pour une action concertĂ©e Ă long terme, la SuĂšde a soulignĂ© lâaccent mis sur trois questions: un objectif de tempĂ©rature;
un objectif global Ă long terme pour les rĂ©ductions dâĂ©missions; et un plafonnement des Ă©missions globales.
Pour ce qui est des finances, le Bangladesh a soulignĂ© que les consultations ont abouti Ă deux options potentiellement acceptables sur lâĂ©tablissement
du nouveau fonds climatique proposé;
Ă propos de lâAdaptation, lâEspagne et lâAlgĂ©rie ont pris note des consultations sur la crĂ©ation dâun comitĂ© sur lâadaptation, la facilitation de
lâaccĂšs aux fonds, lâĂ©tablissement dâun mĂ©canisme international pour traiter des pertes et dommages, ainsi que la consolidation des centres rĂ©gionaux.
Quant au systÚme de MRV, la Nouvelle-Zélande a déclaré que les consultations ont porté sur la CAI et ont porté sur des questions telles que la fréquence
des procĂ©dures de la CAI et la catĂ©gorisation. Il a soulignĂ© lâengagement positif dâun certain nombre de parties, ainsi que les propositions soumises par les pays en dĂ©veloppement dont il espĂšre, «sâavĂ©reront utiles» pour la rĂ©alisation dâun texte Ă©quilibrĂ©.
Sâagissant de REDD+, la NorvĂšge et lâĂquateur ont fait rapport sur les questions clĂ©s en suspens, Ă savoir: le champ dâapplication du mĂ©canisme de
REDD+; le lien entre les niveaux national et infranational; et les MRV de garanties. LâĂquateur a expliquĂ© que les parties Ă©taient proches dâun accord sur un texte Ă©quilibrĂ©. Appelant Ă lâesprit de compromis, la NorvĂšge a dĂ©clarĂ© «quâaucune famille, aucune
communauté et aucune communauté internationale ne peut survivre sans faire de compromis».
Ă propos de la technologie, la France a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de convergence de vues sur les questions traitant de lâĂ©tablissement dâun mĂ©canisme
de technologie, un comitĂ© sur la technologie et le CRTC. Elle a expliquĂ© que certaines parties pourraient faire de nouvelles propositions sur des questions telles que la gouvernance et que dâautres travaux sur la technologie pourraient ĂȘtre nĂ©cessaires en
2011.
Pour ce qui est du PFC dans le cadre du MDP, et des conséquences socio-économiques des
mesures de riposte, la Suisse a indiquĂ© que les vues des parties sont demeurĂ©es divergentes, tout en exprimant lâespoir quâaprĂšs de nouvelles consultations, une nouvelle proposition pourra
ĂȘtre prĂ©sentĂ©e.
Mukahanana-Sangarwe, prĂ©sidente de lâAWG-LCA, a fait rapport sur les questions relevant de lâAWG-LCA qui nâont pas fait lâobjet de consultations ministĂ©rielles. Ă propos des approches diverses, y compris les possibilitĂ©s
de recourir aux marchĂ©s pour amĂ©liorer le rapport coĂ»t-efficacitĂ© des, et promouvoir les, mesures dâattĂ©nuation, elle a indiquĂ© que le groupe nâa pas encore prĂ©sentĂ© son rapport. Pour ce qui est des approches sectorielles, elle a dĂ©clarĂ© quâaucun accord nâa
Ă©tĂ© conclu. Elle a expliquĂ© par ailleurs que les parties nâayant pas pu sâentendre sur un paragraphe sur «le cadrage gĂ©nĂ©ral», certaines ne sont pas disposĂ©es Ă considĂ©rer les secteurs spĂ©cifiques. Elle a soulignĂ© que le texte sur lâagriculture est «bien avancé»,
mais que le groupe nâest pas en train de mener de nouvelles consultations.
Soulignant que la fin approche rapidement, la présidente Espinosa a appelé à la tenue de nouvelles consultations pendant la nuit. Elle a expliqué que dans quelques heures, le Secrétariat distribuera les projets de textes
reflĂ©tant les travaux effectuĂ©s lors des consultations informelles. Elle a exhortĂ© les parties Ă regarder au-delĂ de leurs intĂ©rĂȘts nationaux, afin de parvenir Ă un accord vendredi soir.
Vendredi 10 dĂ©cembre: La sĂ©ance plĂ©niĂšre informelle de bilan suivante sâest rĂ©unie Ă 18 h le 10 dĂ©cembre. La prĂ©sidente de la CdP Espinosa
a expliquĂ© que les nĂ©gociations se poursuivent sans interruption depuis jeudi soir, et a remerciĂ© les parties et le SecrĂ©tariat pour leur engagement. Elle a indiquĂ© quâelle a distribuĂ© les nouveaux textes prĂ©sentant les travaux de lâAWG-KP et de lâAWG-LCA,
Ă©laborĂ©s sous sa propre responsabilitĂ©, et a soulignĂ© quâils ne constituent pas un «texte mexicain», mais des textes qui rĂ©capitulent les vues des parties. Elle a soulignĂ© que la procĂ©dure demeurera inclusive et transparente. Rappelant «un temps limitĂ© pour
un dernier effort» afin dâamĂ©liorer les textes, la prĂ©sidente Espinosa a suggĂ©rĂ© que les parties examinent le nouveau texte et tiennent une plĂ©niĂšre informelle Ă 20 h. Les dĂ©lĂ©guĂ©s lui ont donnĂ© une longue ovation.
La plĂ©niĂšre informelle de bilan a repris Ă 21 h 30. La prĂ©sidente de la CdP, Espinosa, a soulignĂ© quâun Ă©quilibre a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© concernant les projets de textes, et a fait observer que les erreurs de rĂ©daction dans les
projets de textes sont en train dâĂȘtre corrigĂ©es. Elle a mis en relief la mĂ©thode de travail transparente et, aprĂšs avoir reçu une autre ovation des parties et des observateurs, elle a remerciĂ© les dĂ©lĂ©guĂ©s pour leurs expressions dâenthousiasme.
Le reprĂ©sentant de la Bolivie a demandĂ© des explications sur la procĂ©dure et sur le statut des textes: par exemple, les textes de nĂ©gociations ou projets de dĂ©cisions. Il a soulignĂ© que la Bolivie nâa pas donnĂ© Ă la CdP/RdP
le mandat pour prĂ©parer de tels documents. La Bolivie a dĂ©plorĂ© le fait que les textes ne garantissent pas une deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement au titre du Protocole de Kyoto, et que leur rĂ©sultat probable est une augmentation de la tempĂ©rature mondiale moyenne
de plus de 4ÂșC. Elle a appelĂ© Ă une discussion sur les documents. La prĂ©sidente de la CdP, Espinosa, a expliquĂ© que les textes ont Ă©tĂ© rĂ©digĂ©s pour faciliter le travail des parties et seront soumis aux deux AWG pour examen et adoption ultĂ©rieurs.
Le PĂ©rou, au nom du Chili, de la Colombie, de la RĂ©publique dominicaine et du Guatemala, a demandĂ© aux parties dâaccepter les documents, notant quâils reflĂštent les progrĂšs et constituent un point de dĂ©part. Le Venezuela
a invité les parties à la Bolivie et à reprendre sans tarder les sessions des AWG pour examiner les textes.
La RĂ©publique de CorĂ©e a saluĂ© les «textes Ă©quilibrĂ©s», dĂ©clarant que les stratĂ©gies de dĂ©veloppement Ă faible Ă©mission devront faire partie dâune vision partagĂ©e, et que le rĂ©gime post 2012 devra intĂ©grer tous les efforts
dâattĂ©nuation, avec Ă la tĂȘte, les pays de lâAnnexe I. La RĂ©publique de CorĂ©e sâest fĂ©licitĂ© de lâĂ©tablissement dâun Fonds vert pour le Climat et du registre des MAAN. La Grenade a dĂ©clarĂ© que les textes ne sont pas parfaits, mais a soulignĂ© que le «parfait
ne doit pas ĂȘtre lâennemi du bien». Il a exhortĂ© les parties Ă soutenir le texte sans autre nĂ©gociation, ajoutant que lâadoption des textes signifie que les parties peuvent quitter CancĂșn avec quelque chose de viable qui les satisfait tous.
La Suisse, au nom du Groupe de lâintĂ©gritĂ© environnementale (GIE), a dĂ©clarĂ© que les textes comprennent des Ă©lĂ©ments «que tous nous aimons et dâautres que nous nâaimons pas», a indiquĂ© son soutien pour lâensemble et a
fĂ©licitĂ© la prĂ©sidente dâavoir rĂ©tabli la confiance dans le processus. Le YĂ©men a dĂ©clarĂ© que lâaccord conclu constitue une «étape politique trĂšs importante» dans les nĂ©gociations. LâAustralie a dĂ©clarĂ© que lâensemble est «trĂšs bien Ă©quilibré» et que son adoption
reprĂ©senterait une victoire significative pour le multilatĂ©ralisme. Il a expliquĂ© que lâensemble sâappuie sur le rĂ©sultat de Copenhague et a soulignĂ© lâancrage des promesses, des possibilitĂ©s Ă©conomiques de REDD+, des mesures importantes sur lâadaptation,
dâun Fonds vert pour le climat et dâun mĂ©canisme de technologie.
Le Lesotho, au nom des PMA, a dĂ©clarĂ© que lâensemble constitue une bonne base pour les travaux futurs et contient les Ă©lĂ©ments clĂ©s pour un accord sur le climat Ă Durban lâannĂ©e prochaine. Il a soulignĂ© lâexamen adĂ©quat
de la vulnĂ©rabilitĂ© des PMA, ainsi que lâĂ©tablissement dâun cadre pour lâadaptation, du Fonds vert et des guichets de financement thĂ©matiques de lâadaptation. LâArabie saoudite a exprimĂ© sa gratitude au Mexique et Ă la prĂ©sidence, indiquant quâun Ă©quilibre
est possible, et a soutenu la proposition du Venezuela dâexaminer les textes dans le cadre des AWG.
Le reprĂ©sentant de Cuba a parlĂ© du contraste net entre cette confĂ©rence et Copenhague. Soulignant quâil est rĂ©aliste, il a indiquĂ© que les engagements des parties de lâAnnexe I au titre du Protocole de Kyoto ne peuvent
pas ĂȘtre Ă©tablis ici, mais quâil y a eu un accord sur une deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement.
Les Maldives, Singapour, le SĂ©nĂ©gal et beaucoup dâautres, ont Ă©galement saluĂ© lâensemble Ă©quilibrĂ©. LâUE a dĂ©clarĂ© que lâensemble ouvre la voie Ă suivre dans le processus, et a notĂ© que Copenhague a fourni la base nĂ©cessaire
pour lâancrage des promesses. Le YĂ©men, Cuba, lâArabie saoudite, lâInde, la Turquie et lâUE et beaucoup dâautres, ont saluĂ© la procĂ©dure transparente et inclusive suivie par la prĂ©sidence mexicaine.
LâUruguay a exprimĂ© sa dĂ©ception du fait quâun accord nâa pas pu ĂȘtre conclu sur lâagriculture. Le Bangladesh a soulignĂ© les Ă©tapes positives sur lâadaptation et le financement dans le texte. La Guyane a appelĂ© Ă des
compromis et a fait une mise en garde contre la rĂ©ouverture du texte. Le reprĂ©sentant des Ătats-Unis a soulignĂ© les progrĂšs sur lâadaptation, la technologie, le financement, lâancrage des promesses pour lâattĂ©nuation, et sur les MRV/CAI, notant que le texte
fournit lâĂ©quilibre nĂ©cessaire pour aller de lâavant. Le reprĂ©sentant des Ămirats arabes unis sâest dit déçu par les faibles signaux en faveur du Protocole de Kyoto, mais a saluĂ© les signaux de soutien pour le PFC et exprimĂ© son appui pour les textes. Le reprĂ©sentant
des Philippines a salué les progrÚs accomplis sur le financement.
Notant que les textes cherchent Ă rĂ©aliser un Ă©quilibre dĂ©licat, le Kenya a attirĂ© lâattention sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer le texte sur les pertes et dommages, et a dĂ©clarĂ© que dans le cadre de lâattĂ©nuation, les responsabilitĂ©s
pour les mesures sont en train dâĂȘtre transfĂ©rĂ©es aux pays en dĂ©veloppement sans ĂȘtre accompagnĂ©es par un soutien appropriĂ©. Le Costa Rica a observĂ© que les dĂ©lĂ©guĂ©s ne partiront pas de CancĂșn les mains vides. La Chine a dĂ©clarĂ© que les rĂ©sultats de CancĂșn
ont assez bien reflété les vues des parties, en dépit des faiblesses dans le texte. Il a exprimé sa satisfaction par le fait que les négociations ont adhéré au PAB et au principe de responsabilités communes, mais différenciées. Le Pakistan a noté que le texte
«reflĂšte une comprĂ©hension et un pragmatisme profonds». Le Tadjikistan, au nom des Pays en DĂ©veloppement Montagneux EnclavĂ©s, a saluĂ© le cadre pour lâadaptation proposĂ© et le processus dâĂ©tablissement du conseil du fonds, et a cependant dĂ©plorĂ© le fait que
sa région ne soit pas représentée dans le comité de transition du fonds pour le climat proposé.
Le Japon a rendu hommage Ă la prĂ©sidente de la CdP pour son leadership et a soutenu lâadoption des projets de textes. LâAlgĂ©rie, au nom du Groupe africain, a soulignĂ© que CancĂșn a rĂ©tabli la confiance dans le systĂšme
multilatĂ©ral et a exprimĂ© son soutien pour les textes. Observant que «ce soir, Dieu a Ă©tĂ© trĂšs proche du Mexique», lâInde a notĂ© quâun accord Ă©quilibrĂ© a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© et quâun processus a Ă©tĂ© lancĂ©, ce qui comble le dĂ©ficit de confiance. La Colombie a dĂ©clarĂ©
que lâensemble est «parfaitement Ă©quilibré» et a demandĂ© quâil soit adoptĂ© «sans plus tarder». LâĂquateur, notant que les textes nĂ©cessitent des amĂ©liorations, a reconnu nĂ©anmoins quâils reprĂ©sentent «un progrĂšs important» et pourraient servir de base pour
les futurs travaux préparatoires de Durban.
LâIndonĂ©sie a soulignĂ© que bien que les textes soient «loin dâĂȘtre parfaits», ils contiennent des domaines de convergence qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour la poursuite des discussions. La Zambie a soutenu les textes comme
base pour un accord en Afrique du Sud. Le Chili a dĂ©clarĂ© que les textes constituent une rĂ©ponse Ă©quilibrĂ©e aux changements climatiques, soulignant que lâensemble constitue une «base solide qui devrait ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e».
Le BrĂ©sil a soutenu lâadoption des documents, soulignant quâils sont «équilibrĂ©s dans leur essence, mais pas parfaits». LâArgentine a soutenu les documents, les qualifiant de raisonnables, bien que nĂ©cessitant des amĂ©liorations
en Afrique du Sud. La RĂ©publique dominicaine a mis lâaccent sur la nĂ©cessitĂ© de cristalliser lâaccord en cours de nĂ©gociation et a indiquĂ© son soutien pour les textes. Le Timor oriental a dĂ©clarĂ© que les «documents sont plus que des documents acceptables,
ils sont presque bien» et a soutenu leur adoption. Le Benin a dĂ©clarĂ© que les textes sont «excellents » et constituent un pas «significatif» vers la rĂ©alisation dâun accord international soutenu par les pays industrialisĂ©s et les pays en dĂ©veloppement. La
Tanzanie a dĂ©clarĂ© que, bien que les documents ne soient «pas absolument satisfaisants», ils constituent un important pas en avant, et a exprimĂ© lâespoir que la plupart des questions en suspens seront rĂ©solues Ă Durban. Le Kuwait a soutenu les documents, en
soulignant quâils constituent «un navire voguant vers la bonne voie».
La prĂ©sidente de la CdP, Espinosa, a notĂ© que lâensemble ne satisfait personne Ă 100% et quâil existe certaines indications concernant les domaines oĂč des progrĂšs sont nĂ©cessaires. Elle a soulignĂ© que la ConfĂ©rence de
CancĂșn ne constitue pas une fin, mais le dĂ©but dâune nouvelle Ă©tape de coopĂ©ration fondĂ©e sur la conviction que tous, nous avons la responsabilitĂ© pour lâenvironnement et le reste de lâhumanitĂ©. Espinosa a soulignĂ© que les «textes reprĂ©sentent le mieux que
lâon puisse faire Ă ce stade du processus» et sâest engagĂ©e Ă donner suite Ă toutes les questions nĂ©cessitant encore du travail, afin dâassurer la rĂ©ussite de la confĂ©rence en Afrique du Sud.
La plĂ©niĂšre informelle de bilan a par suite levĂ© la sĂ©ance et les plĂ©niĂšres de clĂŽture de lâAWG-KP et de lâAWG-LCA se sont rĂ©unies, suivies par les plĂ©niĂšres de clĂŽture de la CdP et de la CdP/RdP, oĂč les Accords de CancĂșn
ont été adoptés.
 SĂANCE DE CLĂTURE CONJOINTE CDP ET CDP/RDP:
AprĂšs lâadoption des Accords de CancĂșn par la CdP et la CdP/RdP, les parties se sont rĂ©unies Ă nouveau dans une plĂ©niĂšre de clĂŽture conjointe oĂč la prĂ©sidente de la CdP Espinosa a accueilli le PrĂ©sident mexicain, Felipe CalderĂłn.
Le PrĂ©sident CalderĂłn a fĂ©licitĂ© les parties et a dĂ©clarĂ© que le travail de lâannĂ©e Ă©coulĂ©e a contribuĂ© Ă briser lâinertie de la mĂ©fiance et la paralysie collective, et a donnĂ© un nouvel espoir dans le multilatĂ©ralisme. Il a soulignĂ© que les Accords de CancĂșn
reprĂ©sentent une Ăšre nouvelle dans la rĂ©ponse collective aux changements climatiques et quâun bon accord est «celui qui laisse toutes les parties insatisfaites». Le PrĂ©sident Calerons a parlĂ© des rĂ©alisations sur: un objectif commun en-dessous de 2ÂșC, y compris
une rĂ©vision de la cible; lâaccord de la technologie sur le CRTC; le financement Ă court terme, y compris la crĂ©ation du Fonds vert pour le climat (FVC); lâadoption dâune dĂ©cision de REDD+ axĂ©e sur les rĂ©sultats; et le nouveau mandat de lâAWG-KP.
Déclarations de clÎture: Le Venezuela a déclaré que toutes les parties souhaiteraient avoir le sentiment de faire partie des solutions
fournies Ă CancĂșn». Le Lesotho, au nom des PMA, a soulignĂ© les Ă©tapes importantes sur: la prolongation par le SBI de lâexamen par le GEPMA des questions relatives aux PMA, le renforcement des capacitĂ©s, et le transfert de technologie et le FVC. Il a appelĂ©
les parties Ă progresser vers un instrument juridiquement contraignant ambitieux.
Le Bangladesh a mis lâaccent sur lâesprit de compromis dans les nĂ©gociations. La NorvĂšge a dĂ©clarĂ© que la rĂ©union de CancĂșn a: rĂ©tabli la confiance dans lâONU; adoptĂ© des mesures sur plusieurs questions; et mis le «train
climatique sur le chemin de Durban et de la rĂ©ussite». Le Panama a exprimĂ© lâespoir quâau cours des mois Ă venir, les parties seront en mesure dâaccomplir de bons progrĂšs, y compris sur le FVC et un MDP plus progressif. La Grenade, au nom de lâOASIS, a dĂ©clarĂ©
que la confĂ©rence a rĂ©alisĂ© suffisamment de rĂ©sultats pour permettre aux parties de continuer dans la confiance, lâespoir et lâattente de plus de progrĂšs en Afrique du Sud en 2011. Elle a ajoutĂ© que les rĂ©alisations de la confĂ©rence doivent ĂȘtre une source
de vie, de liberté et de sécurité pour tous, en termes de changements climatiques.
Bon nombre de pays, notamment lâIran, le Zimbabwe, le Kenya et les Ătats-Unis ont adressĂ© leur apprĂ©ciation Ă la prĂ©sidente de la CdP/RdP Espinosa pour son leadership et la maniĂšre dont le processus a Ă©tĂ© organisĂ©. La
Zambie a dĂ©clarĂ© que le multilatĂ©ralisme constitue le seul moyen dâaborder les dĂ©fis internationaux tels que le changement climatique. Le Pakistan a indiquĂ© quâils auraient prĂ©fĂ©rĂ© un rĂ©sultat plus fort sur le Protocole de Kyoto, avec lâadoption dâune deuxiĂšme
pĂ©riode dâengagement.
La séance pléniÚre de clÎture conjointe de la CdP et de la CdP/RdP a ensuite été suspendue, afin de permettre à la CdP et à la CdP/RdP de se réunir de nouveau pour adopter le reste de leurs décisions.
ACCORD DE CANCĂN SUR LâACTION CONCERTĂE Ă LONG TERME: La dĂ©cision 1/CP.16, adoptĂ©e par la CdP, porte sur: une vision partagĂ©e pour
une action concertĂ©e Ă long terme; lâaction renforcĂ©e pour lâadaptation; lâaction renforcĂ©e pour lâattĂ©nuation; le financement, la technologie et le renforcement des capacitĂ©s; lâexamen; les questions diverses; et la prolongation du mandat de lâAWG-LCA.
Dans le préambule, la CdP:
-
vise Ă assurer les progrĂšs de maniĂšre Ă©quilibrĂ©e, Ă©tant entendu que tous les aspects des travaux de lâAWG-LCA ne sont pas achevĂ©s et que rien dans sa dĂ©cision ne doit prĂ©juger de
la perspective dâun rĂ©sultat juridiquement contraignant Ă venir;
-
rĂ©affirme un engagement pour faciliter la mise en Ćuvre complĂšte, efficace et soutenue de la Convention au-delĂ de 2012;
-
affirme les besoins des pays en développement pour la croissance économique durable et la lutte contre la pauvreté; et
-
prend note de la rĂ©solution 10/4 du Conseil des Doits humains de lâONU sur les droits de lâhomme et les changements climatiques.
Sur une vision partagĂ©e, lâAccord, entre autres:
-
affirme que les parties partagent une vision pour atteindre lâobjectif de la Convention, y compris un objectif global, sur la base de lâĂ©quitĂ© et conformĂ©ment au principe de responsabilitĂ©s
communes, mais différenciées, et des capacités respectives;
-
reconnaßt le réchauffement indiscutable du systÚme climatique et que des réductions importantes des émissions des GES sont nécessaires, selon la science, pour maintenir la hausse
de la tempĂ©rature en-dessous de 2ÂșC, et que les parties devront prendre des mesures urgentes pour atteindre cet objectif Ă long terme, et reconnaĂźt en outre la nĂ©cessitĂ© de considĂ©rer dans le premier examen, le renforcement de lâobjectif Ă long terme sur la
base de la science, y compris en rapport avec une hausse de la tempĂ©rature de 1,5ÂșC;
-
convient dâĆuvrer Ă lâidentification dâun objectif global de rĂ©ductions substantielles des Ă©missions mondiales dâici 2050, et de lâexaminer Ă la CdP 17;
-
convient que les parties doivent coopĂ©rer pour atteindre le plafonnement des Ă©missions des GES dĂšs que possible, et convient aussi dâĆuvrer pour lâidentification dâune date limite
pour le plafonnement sur la base des meilleures connaissances scientifiques disponibles, et un accĂšs Ă©quitable au dĂ©veloppement durable, et de lâexaminer Ă la CdP 17.
-
reconnaĂźt la nĂ©cessitĂ© dâimpliquer un vaste Ă©ventail de parties prenantes;
-
souligne que les parties doivent, dans les actions liées au changement climatique, respecter les droits humains ;
-
confirme que les parties, en particulier les pays en dĂ©veloppement, doivent ĂȘtre pleinement prises en compte; et
-
prend note que le changement climatique nécessite un changement de paradigme vers une société à faible émission carbonique offrant des possibilités pour la croissance et le développement
durable, tout en assurant une transition juste pour la population active.
Concernant lâaction renforcĂ©e pour lâadaptation, la CdP convient quâune action renforcĂ©e est nĂ©cessaire pour soutenir la mise en Ćuvre des mesures
visant Ă rĂ©duire la vulnĂ©rabilitĂ© et Ă dĂ©velopper la rĂ©silience des pays en dĂ©veloppement parties, en tenant compte des besoins de ceux qui sont particuliĂšrement vulnĂ©rables. Elle affirme que lâadaptation doit ĂȘtre entreprise conformĂ©ment Ă la Convention.
Lâaccord Ă©tablit en outre le Cadre de CancĂșn pour lâadaptation, un ComitĂ© pour lâadaptation et un programme de travail sur les pertes et dommages.
Le texte invite les parties Ă renforcer lâaction pour lâadaptation en vertu du Cadre de CancĂșn pour lâadaptation, par le biais entre autres:
-
de la planification et de lâexĂ©cution des mesures dâadaptation identifiĂ©es dans les processus nationaux de planification de lâadaptation;
-
des Ă©valuations des impacts, de la vulnĂ©rabilitĂ© et de lâadaptation;
-
du renforcement des capacités institutionnelles et des environnements favorables;
-
du développement de la résilience des systÚmes socio-économiques et écologiques;
-
du renforcement des stratégies de prévention des risques de catastrophes;
-
du développement et transfert de technologie; et
-
de lâamĂ©lioration de lâaccĂšs aux donnĂ©es relatives au climat.
LâAccord Ă©tablit Ă©galement un ComitĂ© pour lâadaptation chargĂ© de promouvoir la mise en Ćuvre et renforcer lâaction par le biais: du soutien et de lâorientation technique; du renforcement du partage de lâinformation sur
des bonnes pratiques; de la promotion de la synergie et du renforcement de la participation des organisations, des centres et des rĂ©seaux; de la fourniture de lâinformation sur les bonnes pratiques relatives aux moyens pour encourager la mise en Ćuvre de lâadaptation
et rĂ©duire la vulnĂ©rabilitĂ©; et de lâexamen des communications par les pays sur le suivi et lâĂ©valuation des mesures dâadaptation dans le but de recommander de nouvelles mesures. Les parties ont Ă©tĂ© invitĂ©es Ă soumettre au SecrĂ©tariat, avant le 21 fĂ©vrier
2011, leurs points de vue sur la composition, les modalitĂ©s et les procĂ©dures concernant le ComitĂ© pour lâadaptation. LâAWG-LCA fournira de plus amples dĂ©tails sur ces points pour examen avant la CdP 17.
Un programme est Ă©galement Ă©tabli pour examiner, par le biais dâateliers et de rĂ©unions dâexperts, les approches pour les pertes et dommages associĂ©s aux impacts des changements climatiques dans les pays particuliĂšrement
vulnĂ©rables. Le texte invite les parties Ă soumettre avant le 21 fĂ©vrier 2011, les points de vue sur ce que devrait contenir le programme de travail, entre autres sur: lâĂ©tablissement dâun mĂ©canisme dâassurance contre les risques climatiques; les options pour
la gestion des risques, les mĂ©canismes de partage et de transfert des risques, et le dĂ©veloppement de la rĂ©silience; et les mesures de rĂ©adaptation relatives aux Ă©vĂšnements Ă Ă©volution lente. Elle prie le SBI dâapprouver Ă la SBI 34, les activitĂ©s Ă entreprendre
par le programme de travail, afin de permettre la soumission des recommandations sur les pertes et dommages Ă la CdP 18.
Lâaccord dĂ©cide que les parties utiliseront les canaux existants pour transmettre lâinformation sur lâappui fourni et reçu, les activitĂ©s entreprises, les progrĂšs Ă accomplir, les leçons apprises et les dĂ©fis et les lacunes
de lâaction renforcĂ©e pour lâadaptation.
Pour ce qui est des engagements ou mesures dâattĂ©nuation appropriĂ©es au niveau national par les pays industrialisĂ©s, la CdP met lâaccent sur la nĂ©cessite
de réductions importantes des émissions de GES, tout en reconnaissant les responsabilités communes mais différenciées et les capacités respectives, ainsi que la responsabilité historique des pays industrialisés pour la plus grande part des émissions globales
historiques. Le texte prend Ă©galement note des objectifs globaux quantifiĂ©s de rĂ©duction dâĂ©missions Ă mettre en Ćuvre par les parties Ă lâAnnexe I et les exhorte Ă Ă©lever le niveau dâambition de ces objectifs, afin de rĂ©duire les Ă©missions anthropiques mondiales
Ă un niveau compatible avec les recommandations du GIEC dans le RE4. Lâaccord dĂ©cide: de renforcer le systĂšme de rapport pour les communications nationales relatives aux progrĂšs accomplis dans les rĂ©ductions dâĂ©missions, et la fourniture du soutien financier,
technologique et de renforcement des capacitĂ©s aux pays en dĂ©veloppement; de renforcer les directives pour les rapports et lâexamen des communications nationales; dâĂ©tablir les dispositions nationales pour lâĂ©valuation des Ă©missions par source et les absorptions
par les puits; dâĂ©tablir un processus pour lâĂ©valuation internationale des Ă©missions et des absorbations liĂ©es aux objectifs globaux quantifiĂ©s de rĂ©duction dâĂ©missions dans le SBI; demande aux pays industrialisĂ©s de dĂ©velopper des stratĂ©gies de dĂ©veloppement
Ă faible Ă©mission de carbone; et Ă©tablit un programme de travail pour lâĂ©laboration des modalitĂ©s et des directives sur la base des rapports et directives dâexamen en vigueur.
Le programme de travail pour lâĂ©laboration des modalitĂ©s et des directives rĂ©visera autant que nĂ©cessaire, le systĂšme de rapport sur les communications nationales relatives Ă la fourniture du financement, Ă lâinformation
complĂ©mentaire sur la rĂ©alisation des objectifs globaux quantifiĂ©s et aux dispositions nationales pour lâinventaire. Le programme de travail rĂ©visera Ă©galement les directives pour lâexamen des communications nationales, Ă©tablira les directives pour les dispositions
nationales en matiĂšre dâinventaire et dĂ©finira les procĂ©dures et les modalitĂ©s pour lâĂ©valuation et lâexamen internationaux des Ă©missions et des absorptions liĂ©es aux objectifs globaux quantifiĂ©s, y compris le rĂŽle de lâUTCATF et les mĂ©canismes basĂ©s sur le
marché.
Le texte demande au SecrĂ©tariat dâorganiser des ateliers afin de clarifier les hypothĂšses et les conditions liĂ©es Ă la rĂ©alisation des objectifs, y compris lâutilisation des mĂ©canismes de marchĂ© et lâUTCATF, et de prĂ©parer
un document technique pour faciliter la comprĂ©hension des hypothĂšses et des conditions, ainsi quâune comparaison des efforts.
En ce qui concerne les mesures dâattĂ©nuation appropriĂ©es au niveau national par les pays en dĂ©veloppement,la CdP convient que les pays en dĂ©veloppement
parties devront prendre des MAAN visant Ă rĂ©aliser avant 2020, un changement dans les Ă©missions par rapport Ă la situation actuelle. Elle dĂ©cide Ă©galement que les pays industrialisĂ©s devront fournir un soutien pour la prĂ©paration et la mise en Ćuvre des MAAN
des pays en développement. Un registre sera mis en place pour apparier le soutien financier, technologique et de renforcement des capacités avec les MAAN recherchant un soutien international, et les MAAN des pays en développement seront reconnues dans une
section sĂ©parĂ©e du registre. Le SecrĂ©tariat enregistrera et mettra Ă jour lâinformation sur les MAAN Ă la recherche dâun soutien international, le soutien offert par les pays industrialisĂ©s et le soutien fourni. Dans une section sĂ©parĂ©e du registre, le SecrĂ©tariat
enregistrera: les MAAN dĂ©jĂ communiquĂ©es; les autres MAAN soumises volontairement; et les mesures dâattĂ©nuation bĂ©nĂ©ficiant dâun appui international et associĂ©es au soutien.
LâAccord stipule que les rapports pour les communications nationales des non-parties Ă lâAnnexe I sur les mesures dâattĂ©nuation et leurs impacts, ainsi que le soutien reçu, doivent ĂȘtre renforcĂ©s, avec une flexibilitĂ©
pour les PMA et les PEID. Les mesures dâattĂ©nuation bĂ©nĂ©ficiant dâun soutien international feront lâobjet de MRV national et international, conformĂ©ment aux directives non encore dĂ©veloppĂ©es, tandis que les mesures dâattĂ©nuation bĂ©nĂ©ficiant dâun soutien national
feront lâobjet de MRV national, conformĂ©ment aux directives non encore Ă©laborĂ©es. Les rapports bisannuels de la CAI seront prĂ©parĂ©s dans le SBI afin dâaccroĂźtre la transparence des mesures dâattĂ©nuation et leur effet, et comprendront lâinformation sur les
mesures dâattĂ©nuation, les rapports dâinventaire, les progrĂšs dans la mise en Ćuvre et lâinformation sur le MRV national et le soutien reçu. La CdP convient en outre dâun programme de travail pour lâĂ©laboration des modalitĂ©s et des directives concernant le
registre, le MRV des mesures financées et le financement correspondant, les rapports bisannuels comme partie des communications nationales, le MRV et la CAI domestiques. Les parties sont invitées à soumettre leurs opinions sur ces modalités et directives avant
le 28 mars 2011.
Il est demandĂ© au SecrĂ©tariat dâorganiser des ateliers pour faciliter la comprĂ©hension de la diversitĂ© des mesures dâattĂ©nuation soumises, les hypothĂšses sous-jacentes et le soutien nĂ©cessaire pour la mise en Ćuvre.
Concernant REDD+, lâAccord affirme que, avec lâĂ©tablissement prochain dâun soutien adĂ©quat et prĂ©visible, les pays en dĂ©veloppement devront viser
Ă ralentir, arrĂȘter et renverser le processus de perte de couvert et de carbone forestiers. Il encourage les pays en dĂ©veloppement parties Ă contribuer aux mesures dâattĂ©nuation dans le secteur forestier par: la rĂ©duction des Ă©missions rĂ©sultant du dĂ©boisement
et de la dĂ©gradation des forĂȘts; la conservation des stocks de carbone forestier; la gestion forestiĂšre durable; et le renforcement des stocks de carbone forestier. Dans le cadre de cet objectif, les pays en dĂ©veloppement sont invitĂ©s Ă Ă©laborer des stratĂ©gies
nationales ou plans dâaction, des niveaux de rĂ©fĂ©rence nationaux ou niveaux de rĂ©fĂ©rence infranationaux pour les forĂȘts, comme mesures provisoires, un systĂšme national de surveillance forestiĂšre solide et transparent, un systĂšme pour fournir lâinformation
sur la maniĂšre dont les garanties (dans lâAnnexe I Ă la dĂ©cision) sont abordĂ©es tout au long de la mise en Ćuvre.
Le texte demande au SBSTA dâĂ©laborer un programme de travail pour identifier entre autres, divers incitatifs au dĂ©boisement et Ă la dĂ©gradation, les mĂ©thodologies pour lâĂ©valuation des Ă©missions et des absorptions rĂ©sultant
de ces activitĂ©s. Le programme de travail devra aussi dĂ©velopper les modalitĂ©s pour les MRV des Ă©missions par source et des absorptions par les puits rĂ©sultant de ces activitĂ©s, conformĂ©ment aux MRV des MAAN pour examen par la CdP 17. Il est demandĂ© Ă lâAWG-LCA
dâexplorer les options de financement pour la mise en Ćuvre complĂšte des mesures basĂ©es sur les rĂ©sultats et de faire rapport Ă la CdP 17.
à propos des approches diverses pour améliorer le rapport coût-efficacité des mesures, les parties décident de considérer la création à la CdP 17,
dâun ou deux mĂ©canismes basĂ©s sur le marchĂ©, compte tenu de: la participation volontaire et de lâaccĂšs Ă©quitable; la complĂ©mentaritĂ© des autres moyens de soutien des MAAN par les pays en dĂ©veloppement; la stimulation de lâattĂ©nuation dans tous les grands secteurs
de lâĂ©conomie; la sauvegarde de lâintĂ©gritĂ© environnementale; lâassurance dâune diminution nette ou de lâĂ©vitement des Ă©missions; du soutien aux pays dĂ©veloppĂ©s pour les aider Ă atteindre leurs objectifs dâĂ©limination tout sâassurant que son utilisation est
complĂ©mentaire aux efforts dâattĂ©nuation nationaux; et lâassurance dâune bonne gouvernance et de marchĂ©s solides. Il est demandĂ© Ă lâAWG-LCA dâĂ©laborer des mĂ©canismes pour une dĂ©cision Ă la CdP 17, et de sâengager Ă maintenir et Ă renforcer les mĂ©canismes
existants. Il est demandĂ© aux parties de soumettre leurs vues sur ce mĂ©canisme au SecrĂ©tariat avant le 21 fĂ©vrier 2011. La crĂ©ation dâun ou de plusieurs mĂ©canismes non basĂ©s sur le marchĂ© sera aussi considĂ©rĂ©e et il est demandĂ© Ă lâAWG-LCA dâĂ©laborer les mĂ©canismes
en vue dâune dĂ©cision Ă la CdP 17. Les parties sont invitĂ©es Ă soumettre leurs vues au SecrĂ©tariat sur les mĂ©canismes non-basĂ©s sur le marchĂ© et lâinformation sur lâĂ©valuation des diverses approches visant Ă amĂ©liorer le rendement des mesures dâattĂ©nuation
avant le 21 février 2011.
Pour ce qui est des finances, la CdP invite les pays industrialisĂ©s parties Ă soumettre au SecrĂ©tariat avant mai 2011, 2012 et 2013, lâinformation
sur les sources de financement rapide de dĂ©marrage et le financement Ă long terme. Elle dĂ©cide en outre quâun financement renforcĂ©, nouveau, additionnel, prĂ©visible et suffisant, sera fourni aux pays en dĂ©veloppement, en tenant compte de ceux qui sont particuliĂšrement
vulnérables, à travers une variété de sources, y compris les sources publiques et privées. Elle décide également de créer un Fonds vert pour le climat (FVC).
Le FVC sera une entité opérationnelle du mécanisme financier de la Convention et rendra compte à , et fonctionnera sous les directives de, la CdP, pour fournir le soutien aux projets, programmes et autres activités dans
les pays en développement, en utilisant les guichets de financement thématiques. Le FVC sera régi par 24 membres du conseil, représentant en nombre égal les pays développés et les pays en développement. Le FVC sera administré par un fiduciaire. La Banque mondiale
assurera provisoirement les fonctions de fiduciaire, sous rĂ©serve dâun examen trois ans aprĂšs lâopĂ©rationnalisation du Fonds. Le fonctionnement du Fonds sera appuyĂ© par un secrĂ©tariat indĂ©pendant. Le FVC sera conçu par un comitĂ© de transition, conformĂ©ment
aux termes de rĂ©fĂ©rence dans lâAnnexe III, paragraphe 2.
Un ComitĂ© permanent au titre de la CdP est Ă©galement créé pour soutenir la CdP dans lâexercice de ses fonctions relatives au mĂ©canisme financier.
Ă propos du transfert de technologie et dĂ©veloppement, lâAccord dĂ©cide que le transfert et le dĂ©veloppement de technologie vise Ă apporter un soutien
aux mesures dâattĂ©nuation et dâadaptation, et que les besoins technologiques doivent ĂȘtre dĂ©terminĂ©s pour lâensemble du pays. Un MĂ©canisme de la technologie est créé incluant un ComitĂ© exĂ©cutif de la technologie (CET) (sa composition et son mandat figurent
dans lâAnnexe V de la dĂ©cision) et un Centre et RĂ©seau de technologies climatiques (CRTC).
Le CET mettra Ă exĂ©cution le cadre visant Ă amĂ©liorer la mise en Ćuvre de lâArticle 4.5 de la Convention (Cadre de transfert de technologie) adoptĂ© par la dĂ©cision 4/CP.7 et renforcĂ© par la dĂ©cision 3/Cp.13. Les fonctions
du CET sont:
-
donner un aperçu des besoins technologiques et une analyse des questions politiques et techniques;
-
examiner et recommander les mesures visant Ă promouvoir le transfert de technologie;
-
fournir des orientations sur les priorités de politique et de programme, avec une attention particuliÚre aux PMA;
-
faciliter la collaboration entre les gouvernements, le secteur privé, les ONG, et les universités et la communauté de la recherche;
-
recommander des mesures pour éliminer les obstacles au transfert de technologie;
-
rechercher la coopération avec les organisations, initiatives et parties prenantes pertinentes; et
-
catalyser le dĂ©veloppement et lâutilisation des feuilles de route ou plans dâaction technologiques.
Le CRTC animera aussi un rĂ©seau de rĂ©seaux, dâorganisations et dâinitiatives afin dâimpliquer efficacement les participants, Ă la demande des pays en dĂ©veloppement, dans: la fourniture de conseils et de soutien pour lâidentification
des besoins technologiques et la mise en Ćuvre des technologies Ă©cologiquement rationnelles; le renforcement de la formation et du soutien pour le dĂ©veloppement de la capacitĂ© du pays Ă identifier les options technologiques; et la facilitation du dĂ©ploiement
des technologies existantes. Le CRTC devra également: renforcer la coopération avec les centres nationaux, régionaux et internationaux de la technologie et les institutions nationales pertinentes; faciliter le partenariat entre les parties prenantes des secteurs
public et privĂ©; fournir lâassistance et la formation techniques dans le pays; promouvoir les accords de jumelage des centres pour stimuler les partenariats Nord-Sud, Sud-Sud et triangulaires; et identifier et aider Ă lâĂ©laboration dâoutils dâanalyse, de politiques
et des meilleures pratiques.
 LâAccord met par ailleurs fin au mandat du GETT Ă la fin de la CdP 16, et le CET se rĂ©unira dĂšs que possible pour Ă©laborer les modalitĂ©s et les procĂ©dures en vue de lâexamen Ă la CdP 17. Le CET et CRTC feront provisoirement
rapport sur leurs activitĂ©s et leurs rĂ©sultats Ă la CdP par lâintermĂ©diaire des organes subsidiaires.
LâAWG-LCA poursuivra ses travaux afin quâune dĂ©cision soit prise Ă la CdP 17, pour rendre le MĂ©canisme de la technologie opĂ©rationnel en 2012. Cela comprendra des travaux sur: le lien entre le CET et le CRTC, et leurs
liens hiĂ©rarchiques; la structure de gouvernance et les termes de rĂ©fĂ©rence pour le CRTC et le lien entre le Centre et le RĂ©seau; la procĂ©dure pour les appels Ă propositions et les critĂšres de sĂ©lection de lâhĂŽte du CRTC; les liens entre le MĂ©canisme de la
technologie et le mĂ©canisme financier; et lâexamen des fonctions supplĂ©mentaires pour le CET et le CRTC. LâAWG-LCA est invitĂ© Ă organiser un atelier dâexperts sur les Ă©lĂ©ments de la poursuite des travaux, en sâappuyant sur les travaux du GETT.
Ă propos du renforcement des capacitĂ©s, lâaccord stipule que le soutien au renforcement des capacitĂ©s devra ĂȘtre intensifiĂ© par le renforcement des
institutions pertinentes, des rĂ©seaux de partage des connaissances et dâinformation, la communication, lâĂ©ducation, la formation et la sensibilisation du public, ainsi que la participation des parties prenantes. Les ressources financiĂšres seront fournies par
les parties Ă lâAnnexe II et par dâautres aptes Ă le faire.
LâAWG-LCA est invitĂ© Ă envisager une intensification du suivi et lâexamen de lâefficacitĂ© du renforcement des capacitĂ©s pour examen par la CdP 17, et Ă Ă©laborer les modalitĂ©s concernant les dispositions institutionnelles
pour le renforcement des capacités, également pour examen par la CdP 17.
Ă propos de lâexamen, lâAccord dĂ©cide dâexaminer pĂ©riodiquement lâadĂ©quation de lâobjectif global Ă long terme et lâensemble des progrĂšs pour y parvenir.
Lâexamen devra ĂȘtre guidĂ© par lâĂ©quitĂ© et le principe de responsabilitĂ©s communes mais diffĂ©renciĂ©es et de capacitĂ©s respectives et sâappuyer sur: les meilleures connaissances scientifiques disponibles, y compris les rapports dâĂ©valuation du GIEC; les impacts
observĂ©s des changements climatiques; lâĂ©valuation de lâensemble des effets globaux des mesures prises par les parties; et la considĂ©ration du renforcement de lâobjectif global Ă long terme, y compris en ce qui concerne la hausse de la tempĂ©rature de 1,5ÂșC.
Le premier examen devra commencer en 2013 et se terminer avant 2015, et la CdP devra prendre les mesures appropriĂ©es sur la base de lâexamen.
Il est demandĂ© Ă lâAWG-LCA de mieux dĂ©finir le champ dâapplication de lâexamen et dâĂ©laborer les modalitĂ©s, y compris les apports nĂ©cessaires, en vue de leur adoption Ă la CdP 17.
Pour ce qui est des questions diverses, la CdP invite lâAWG-LCA Ă examiner les questions visant Ă promouvoir lâaccĂšs Ă la technologie, au renforcement
des capacitĂ©s et au financement pour les parties Ă lâAnnexe I en transition Ă©conomique, ainsi que la Turquie, un pays de lâAnnexe I dont la situation particuliĂšre est reconnue par la CdP.
Ă propos de la prolongation du mandat de lâAWG-LCA, lâAccord prolonge le mandat de lâAWG-LCA pour un an jusquâĂ la CdP 17. Il prie en outre lâAWG-LCA
de mener Ă bien les engagements pris dans la prĂ©sente dĂ©cision, de poursuivre son travail sur la base des documents quâil examine actuellement, et de poursuivre la discussion des options juridiques en vue dâachever un accord convenu fondĂ© sur le PAB, le travail
effectuĂ© Ă la CdP 16 et les propositions des parties en application de lâArticle 17 de la Convention. Il est demandĂ© au SecrĂ©tariat de prendre les dispositions nĂ©cessaires conformĂ©ment aux directives du Bureau pour ces rĂ©unions.
ACCORDS DE CANCĂN SUR LES NOUVEAUX ENGAGEMENTS DES PARTIES Ă LâANNEXE I: La dĂ©cision 1/CMP.6, constituant la composante de lâAWG-KP
des Accords de CancĂșn, a Ă©tĂ© adoptĂ©e par la CdP/RdP. Dans sa dĂ©cision, la CdP/RdP convient que lâAWG-KP visera Ă achever ses travaux conformĂ©ment Ă la dĂ©cision 1/CMP.1 et fera adopter ses rĂ©sultats par la CdP/RdP dĂšs que possible, afin dâĂ©viter un dĂ©calage
entre les pĂ©riodes dâengagement. Il est demandĂ© Ă lâAWG-KP de poursuivre ses travaux en sâappuyant sur le texte transmis par lâAWG-KP (FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4). La CdP/RdP prend note des objectifs globaux quantifiĂ©s existants de rĂ©duction dâĂ©missions
et demande instamment aux parties Ă lâAnnexe I dâĂ©lever le niveau dâambition des rĂ©ductions dâĂ©missions Ă rĂ©aliser individuellement ou conjointement, afin de rĂ©duire leurs Ă©missions globales de GES conformĂ©ment Ă la fourchette indiquĂ©e dans le RE4. La CdP/RdP
convient quâun travail supplĂ©mentaire est nĂ©cessaire pour convertir les objectifs de rĂ©duction en QERLO et que dans la deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement, lâannĂ©e de base sera 1990 ou lâannĂ©e de base conforme Ă lâArticle 3.5 du Protocole de Kyoto, aux fins de calcul
des unitĂ©s de quantitĂ© attribuĂ©es. En outre, lâAccord convient quâune annĂ©e de rĂ©fĂ©rence peut ĂȘtre utilisĂ©e Ă titre facultatif et aux fins propres dâun pays pour exprimer ses QUERLO, en plus dâĂ©tablir une liste de ses QERLO en fonction de lâannĂ©e de base.
La CdP/RdP convient Ă©galement que: les parties Ă lâAnnexe I devront continuer Ă recourir aux Ă©changes dâĂ©missions et aux mĂ©canismes basĂ©s sur des projets pour rĂ©aliser leurs QERLO; ces mĂ©canismes peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©s
davantage par le biais des dĂ©cisions basĂ©es sur le projet de texte contenu dans le Chapitre III de FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4; et lâUTCAT devra continuer Ă ĂȘtre disponible comme moyens pour les parties de rĂ©aliser leurs QERLO, conformĂ©ment Ă la dĂ©cision
de lâUTCATF adoptĂ©e par la CdP/RdP dans la dĂ©cision 2/CMP.6. La CdP/RdP dĂ©cide que les PRG utilisĂ©s pour le calcul de lâĂ©quivalent Co2 des GES dont la liste figure dans lâAnnexe I pour la deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement, devront ĂȘtre ceux fournis par les GIEC
et convenus par la CdP/RdP, avec les autres questions mĂ©thodologiques basĂ©es sur le projet de texte dans le Chapitre IV de FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4. Pour terminer, la CdP/RdP convient que lâexamen approfondi des consĂ©quences potentielles devra se poursuivre
sur la base du texte dans le Chapitre V de FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4.
SBI 33
Le prĂ©sident du SBI, Robert Owen-Jones (Australie) a ouvert la SBI 33 mardi le 30 novembre. Il a suggĂ©rĂ©, et les parties ont acceptĂ©, de laisser en suspens le sous-point sur lâinformation contenue dans les communications
nationales de lâAnnexe I. Les parties ont adoptĂ© lâordre du jour et ont convenu de lâorganisation du travail (FCCC/SBI/2010/11).
Le YĂ©men, au nom du G-77/Chine, a demandĂ© instamment au SBI de sâacquitter de son mandat consistant Ă examiner la mise en Ćuvre de la Convention, y compris les efforts de rĂ©duction dâĂ©missions des parties Ă lâAnnexe I.
Le Mexique, au nom de lâEIG, a soulignĂ© lâimportance de la participation des parties prenantes. La Grenade, au nom de lâAOSIS, a appelĂ© Ă des discussions sur le mĂ©canisme financier, en particulier concernant lâaccĂšs au fonds. Pour de plus amples dĂ©tails, bien
vouloir se référer au:
http://www.iisd.ca/vol12/enb12489f.html
COMMUNICATIONS NATIONALES ET DONNĂES DâINVENTAIRE DE LâANNEXE I: DonnĂ©es dâinventaire des GES pour 1990-2007 et 1990-2008: Ce sous-point
de lâordre du jour (FCCC/SBI/2009/12 et FCCC/SBI/2010/18) a Ă©tĂ© abordĂ© pour la premiĂšre fois par la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre. Il a ensuite Ă©tĂ© examinĂ© dâabord dans un groupe de contact conjoint co-prĂ©sidĂ© par Anke Herold (Allemagne) et Eric Mugurusi
(Tanzanie). Les questions clĂ©s dĂ©battues dans le cadre de ce sous-point incluaient le point de savoir sâil fallait tout simplement prendre note des rapports ou inclure la rĂ©fĂ©rence explicite Ă lâinformation dans les rapports, en indiquant Ă©ventuellement les
Ă©missions globales des parties Ă lâAnnexe I. Samedi le 4 dĂ©cembre, le SBI a adoptĂ© ses conclusions.
Conclusions du SBI:Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.35),
le SBI prend note des rapports sur les donnĂ©es dâinventaire de GES des parties Ă lâAnnexe I pour les pĂ©riodes 1990-2007 et 1990-2008. Il prend Ă©galement note entre autres, quâau cours de la pĂ©riode 1990-2008, le total des Ă©missions globales de GES, excluant
les Ă©missions/absorptions rĂ©sultant de lâUTCATF pour toutes les parties Ă lâAnnexe I, a enregistrĂ© une diminution de 6,1%, et lâensemble des Ă©missions/absorptions de GES, incluant lâUTCATF, une diminution de 10,4%.
Statut de la soumission et examen des cinquiĂšmes communications nationales: Ce sous-point de lâordre du jour (FCCC/SBI/2010/INF.8)
a été abordé initialement par le SBI en pléniÚre le 30 novembre. Il a été par la suite traité dans le groupe de contact co-présidé par Anke Herold et Eric Mugurusi. Les questions clés soulevées dans le groupe de contact incluaient le statut de la soumission
des cinquiĂšmes communications nationales, la nĂ©cessitĂ© dâun examen et la possibilitĂ© dâentreprendre un examen centralisĂ© dans certains cas.
Le 4 décembre, le SBI a adopté ses conclusions. Il a également recommandé un projet de décision pour examen par la CdP et un projet de décision pour examen par la CdP/RdP, qui ont été par la suite adoptés par la CdP/RdP
vendredi le 10 décembre.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.36),
le SBI entre autres:
-
prend note du statut de la soumission et de lâexamen des cinquiĂšmes communications nationales; et
-
recommande un projet de décision de la CdP et un projet de décision de la CdP/RdP.
Décision de la CdP: Dans sa décision (FCCC/SBI/2010/L.36/Add.1),
la CdP conclut que lâexamen des communications nationales sâest avĂ©rĂ© utile et devra se poursuivre.
Décision de la CdP/RdP: Dans sa décision (FCCC/SBI/2010/L.36/Add.2),
la CdP/RdP demande au Secrétariat:
-
de préparer la compilation et la synthÚse des informations complémentaires incorporées dans les cinquiÚmes communications nationales, pour examen par la CdP/RdP 7;
-
dâorganiser les examens centralisĂ©s des cinquiĂšmes communications nationales pour les parties ayant un total dâĂ©missions de GES de moins de 50 millions de tonnes dâĂ©quivalent de
Co2 (en excluant lâUTCATF), Ă lâexception des parties incluses dans lâAnnexe II de la Convention, pour lesquelles le SecrĂ©tariat organisera des examens approfondis de pays; et
-
dâorganiser des examens approfondis de pays des cinquiĂšmes communications nationales pour celles des parties susmentionnĂ©es qui en font la demande.
Date des sixiĂšmes communications nationales:
Ce sous-point de lâordre du jour (FCCC/SBI/2009/INF.9) a Ă©tĂ© initialement abordĂ© par la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre et par la suite rĂ©examinĂ© dans le groupe de contact conjoint co-prĂ©sidĂ© par Anke Herold et Eric Mugurusi.
Les questions traitĂ©es incluaient lâĂ©tablissement dâune date pour la soumission des sixiĂšmes communications nationales des parties Ă lâAnnexe I, et dâune date indicative pour la soumission des septiĂšmes communications nationales.
Le 4 décembre, le SBI a adopté les conclusions pertinentes, et recommandé un projet de décision qui a été adopté par la CdP le 10 décembre.
Conclusion du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.36),
le SBI recommande un projet de décision pour examen par la CdP.
Décision de la CdP: La décision de la CdP (FCCC/SBI/2010/L.36/Add.1):
-
demande instamment aux parties Ă lâAnnexe I qui nâont pas encore soumis leurs communications nationales, de le faire en prioritĂ©; et
-
demande aux parties Ă lâAnnexe I de soumettre une sixiĂšme communication nationale au SecrĂ©tariat avant le 1er janvier 2014, afin de soumettre une septiĂšme communication nationale
au plus tard 4 ans aprĂšs cette date.
Article 12.5 de la Convention (frĂ©quence des communications nationales) (Annexe I): Ce sous-point de lâordre du jour a Ă©tĂ© abordĂ© initialement
lors de la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre et par la suite dans le groupe de contact conjoint co-prĂ©sidĂ© par Anke Herold et Eric Mugurusi. Bon nombre de parties ont convenu de poursuivre lâexamen de la question Ă la SBI 34 et dâorganiser de nouvelles discussions
coordonnĂ©es et conjointes avec le groupe sur les communications nationales des non-parties Ă lâAnnexe I. Le 4 dĂ©cembre, le SBI a adoptĂ© ses conclusions.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.36),
le SBI convient de poursuivre lâexamen de cette question Ă la SBI 34.
COMMUNICATIONS NATIONALES DES NON-PARTIES Ă LâANNEXE I: Groupe consultatif dâexperts sur les communications nationales des non-parties Ă lâAnnexe I (GCE):
Le président du GCE a introduit le rapport de la situation sur les travaux du GCE (FCCC/SBI/2010/21 et Add.1) au cours de la pléniÚre du SBI le 30 novembre. Cette question a été en outre examinée dans le groupe de contact
co-présidé par Anke Herold et Eric Mugurusi. Les discussions ont porté sur les études, rapports techniques, ateliers et activités régionales de formation. Le 4 décembre, le SBI a adopté ses conclusions.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.33),
le SBI:
-
appelle le GCE Ă mettre en Ćuvre un atelier prĂ©vu au dĂ©but de 2011 sur le dĂ©veloppement et la durabilitĂ© Ă long terme des processus, et lâĂ©tablissement et le maintien des Ă©quipes
techniques, en vue de la préparation des communications nationales;
-
demande au GCE dâorganiser au moins deux activitĂ©s de formation par rĂ©gion dans la pĂ©riode 2011-2012, sous rĂ©serve de la disponibilitĂ© des ressources; et
-
demande instamment aux parties incluses dans lâAnnexe II, et aux autres parties en position de le faire, de fournir les ressources financiĂšres afin de permettre la tenue des activitĂ©s
du GCE dont la mise en Ćuvre est prĂ©vue en 2011.
Information contenue dans les communications nationales des non-parties Ă lâAnnexe I: Ce point a Ă©tĂ© mis en suspens. Sur une proposition
du prĂ©sident, le SBI a dĂ©cidĂ© dâinclure le point dans lâordre du jour provisoire de la SBI 14.
Article 12.5 de la Convention (frĂ©quence des communications nationales) (non-parties Ă lâAnnexe I): Ce sous-point de lâordre du jour
a été abordé pour la premiÚre fois lors de la pléniÚre du SBI le 30 novembre, et a été repris dans le groupe de contact conjoint co-présidé par Anke Herold et Eric Mugurusi. Le 4 décembre, le SBI a décidé de reporter son examen à la SBI 34.
Soutien technique et financier: Ce sous-point de lâordre du jour a Ă©tĂ© traitĂ© pour la premiĂšre fois par la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre.
Le GCE a prĂ©sentĂ© lâĂ©tat du soutien financier et technique pour les communications nationales des non-parties Ă lâAnnexe I (FCCC/SBI/2010/INF.10, FCCC/CP/2010/5 et Add.1). La question a Ă©tĂ© reprise dans le groupe de contact co-prĂ©sidĂ© par Anke Herold et Eric
Mugurusi. Le 4 décembre, le SBI a adopté les conclusions.
Les questions clĂ©s dĂ©battues incluaient la fourniture des fonds et les procĂ©dures actuelles pour la prĂ©paration des communications nationales et les difficultĂ©s liĂ©es Ă lâaccĂšs au financement en temps opportun.
Bon nombre de pays industrialisĂ©s ont suggĂ©rĂ© lâinclusion de la rĂ©fĂ©rence, entre autres Ă : la demande au FEM de fournir des informations dĂ©taillĂ©es, prĂ©cises, en temps opportun et complĂštes sur les procĂ©dures, afin de
sâassurer que les ressources financiĂšres sont fournies pour les communications nationales des non-parties Ă lâAnnexe I; la nĂ©cessitĂ© de lâaccĂšs direct au financement; et la soumission des propositions de projet pour les communications nationales suivantes,
de maniÚre à assurer la continuité du financement des projets. Bon nombre de pays en développement ont également exprimé des craintes à propos des procédures en vigueur qui comportent des défis pour une distribution de fonds de maniÚre efficace et en temps
opportun aux parties concernées.
 Conclusions du SBI:
Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.37), le SBI entre autres:
-
invite le FEM Ă fournir lâinformation complĂšte, en particulier sur les modalitĂ©s et les procĂ©dures pour assurer la fourniture des ressources financiĂšres de maniĂšre efficace et en
temps opportun, afin de couvrir la totalitĂ© des coĂ»ts encourus par tous les pays en dĂ©veloppement dans le cadre de leurs obligations en vertu de lâArticle 12.1 (communications nationales);
-
encourage les non-parties Ă lâAnnexe I Ă soumettre les propositions de projet pour le financement de leurs communications nationales suivantes avant lâachĂšvement de leurs communications
nationales actuelles;
-
recommande que la CdP 16 demande au FEM de finaliser les procĂ©dures pour assurer le dĂ©caissement des fonds en temps opportun aux parties qui dĂ©cident dâobtenir les ressources pour
la préparation de leurs communications nationales par un accÚs direct; et
-
recommande que la CdP 16 demande au FEM de fournir lâinformation sur le financement des projets qui ont Ă©tĂ© identifiĂ©s dans les communications nationales des non-parties et par la
suite soumis et approuvés.
MĂCANISME FINANCIER: Ce point de lâordre du jour a Ă©tĂ© abordĂ© pour la premiĂšre fois par la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre. Il comprend
quatre sous-points: le quatriĂšme examen du mĂ©canisme financier (FCCC/SBI/2010/INF.7, FCCC/SBI/2009/MISC.10 et Add.1); le rapport du FEM (FCCC/CP/2010/5 et Add.1, FCCC/CP/2009/9 et FCCC/SBI/2010/MISC.5); lâĂ©valuation du FSCC; et le FPMA (FCCC/CP/2010/5 et Add.1,
FCCC/SBI/2010/5, FCCC/SBI/2010/15, 17, 26 et MISC.9, FCCC/SBI/2009/MISC.10 et Add.1). Ana Fornells de Frutos (Espagne) et Fernando FarĂas (Chili) ont co-prĂ©sidĂ© le groupe de contact sur lâexamen du mĂ©canisme financier, le rapport du FEM et lâĂ©valuation du
FSCC. Katherine Vaughn (Australie) et Rence Sore (Ăles Solomon) ont co-prĂ©sidĂ© un groupe de contact sur le FPMA. Le SBI a adoptĂ© les conclusions et le projet de dĂ©cisions de la CdP sur ces sous-points de lâordre du jour au cours de la plĂ©niĂšre de clĂŽture le
4 décembre. La CdP a par la suite adopté les textes de décisions le 10 décembre.
QuatriÚme examen du Mécanisme financier: Les parties se sont penchées sur un projet de décision transmis par la SBI 33 et ont achevé
le quatriÚme examen du Mécanisme financier.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.38),
le SBI recommande un projet de décision pour adoption par la CdP.
Décision de la CdP: Dans sa décision (FCCC/SBI/2010/L.38/Add.1),
la CdP décide que le FEM a fourni, et devra continuer à renforcer, le soutien aux pays en développement. Elle indique que ce soutien devra servir essentiellement à aider les pays en développement à remplir leurs obligations en vertu de la Convention, soutenir
le renforcement des capacitĂ©s nationales, et appliquer et diffuser les technologies, les pratiques et les processus dâattĂ©nuation. Elle dĂ©cide Ă©galement que le FEM devra continuer Ă fournir et Ă renforcer le soutien pour la mise en Ćuvre des activitĂ©s dâadaptation,
y compris la mise en Ćuvre des programmes dâaction nationaux dâadaptation (PANA), par le biais du FPMA et du FSCC. La dĂ©cision demande en outre Ă la SBI 37, de lancer le cinquiĂšme examen du mĂ©canisme financier.
Rapport du FEM et orientation pour le FEM: Le FEM a prĂ©sentĂ© son rapport (FCCC/CP/2010/5) Ă la plĂ©niĂšre dâouverture, en soulignant
que de nombreux projets dâadaptation, de transfert de technologie et autres ont Ă©tĂ© mis en Ćuvre dans divers pays. Il a Ă©galement soulignĂ© que la distribution des fonds aux PMA et aux PIED est passĂ©e de 12% dans la troisiĂšme reconstitution des ressources du
Fonds, Ă 18% dans la quatriĂšme. Au cours de la plĂ©niĂšre de clĂŽture du SBI, le reprĂ©sentant des Philippines, au nom de G-77/Chine, a demandĂ©, et les parties ont acceptĂ©, de faire rĂ©fĂ©rence uniquement Ă lâorientation supplĂ©mentaire pour le FEM dans le titre
du texte de la décision.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.39),
le SBI recommande un projet de décision pour adoption.
Décision de la CdP: Dans sa décision (FCCC/CP/2010/L.2),
la CdP demande au FEM de:
-
poursuivre la fourniture des fonds pour le soutien technique en vue de la prĂ©paration des communications nationales des non-parties Ă lâAnnexe I, en reconnaissant que les coĂ»ts de
ce soutien technique ne sont pas dĂ©duits des fonds fournis aux non-parties Ă lâAnnexe I pour la prĂ©paration de leurs communications nationales;
-
sâassurer que le processus rapide au titre des procĂ©dures opĂ©rationnelles visait Ă poursuivre un dĂ©caissement de fonds en temps opportuns Ă des non-parties pour la prĂ©paration de
leurs communications nationales; et
-
travailler avec ses agences dâexĂ©cution pour simplifier davantage ses procĂ©dures et amĂ©liorer lâefficacitĂ© et lâefficience du processus par lequel les non-parties Ă lâAnnexe I reçoivent
le financement pour sâacquitter de leurs obligations de rapport en vertu de la Convention.
Ăvaluation du Fonds spĂ©cial pour le changement climatique (FSCC): Cette question a Ă©tĂ© abordĂ©e initialement par la plĂ©niĂšre du SBI
le 30 novembre. Elle a été également examinée dans un groupe de contact. Le SBI a adopté les conclusions et un projet de décision de la CdP le 4 décembre. La CdP a par la suite adopté la décision le 10 décembre.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.40),
le SBI achÚve son examen de cette question et décide de recommander un projet de décision pour adoption par la CdP.
Décision de la CdP: La décision de la CdP (FCCC/CP/2010/L.3)
conclut lâĂ©valuation de lâĂ©tat de la mise en Ćuvre de la dĂ©cision 1/CP.7 (orientation pour le fonctionnement du FSCC), paragraphe 2, et demande Ă lâentitĂ© chargĂ©e du fonctionnement du FSCC dâinclure dans son rapport Ă la CdP 17, lâinformation sur la mise en
Ćuvre des paragraphes 2(a-d) de la dĂ©cision 7/CP.7 (crĂ©ation du FSCC).
Fonds pour les PMA:
Cette question a Ă©tĂ© traitĂ©e dâabord par la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre et par la suite dans un groupe de contact. Le 4 dĂ©cembre, le SBI a adoptĂ© les conclusions et a recommandĂ© un projet de dĂ©cision pour la CdP, qui a
été adopté le 10 décembre.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.27),
le SBI demande au Groupe dâexperts sur les PMA (GEPMA), dâexaminer avec le FEM et ses agences dâexĂ©cution, les moyens dâamĂ©liorer davantage lâaccĂšs aux FPMA, le dĂ©caissement des fonds, la conception des stratĂ©gies de mise en Ćuvre pour les PANA et les autres
défis auxquels sont confrontés les PMA dans le travail avec les agences du FEM, au cours de la premiÚre réunion du GEPMA en 2011.
Décision de la CdP: La décision (FCCC/SBI/L.27/Add.1)
de la CdP:
-
demande au FEM de fournir le financement provenant du FPMA pour la mise Ă jour des NAPA des PMA;
-
invite toutes les parties Ă la Convention, et dâautres en mesure de le faire, Ă contribuer au FPMA;
-
invite les parties Ă soumettre avant le 1er aoĂ»t 2012, lâinformation sur leurs expĂ©riences dans la mise en Ćuvre du programme de travail des PMA et lâaccĂšs au FPMA;
-
demande au SecrĂ©tariat de prĂ©parer un rapport de synthĂšse sur les progrĂšs accomplis dans la mise en Ćuvre du programme de travail des PMA, y compris la mise Ă jour et la mise en
Ćuvre des PANA; et
-
dĂ©cide de considĂ©rer lâadoption dâune orientation supplĂ©mentaire Ă la CdP 18.
ARTICLE 6 DE LA CONVENTION (Ă©ducation, formation et sensibilisation du public): Le 30 novembre, le SBI a abordĂ© ce point de lâordre
du jour en plĂ©niĂšre (FCCC/SBI/2010/2, 3, 9, 19, 22-24 et MISC.7). Il a Ă©tĂ© par la suite repris dans le groupe de contact prĂ©sidĂ© par Pa Ousman Jarju (Gambie). Les discussions ont portĂ© sur lâexamen intermĂ©diaire des progrĂšs dans la mise en Ćuvre du programme
de travail modifiĂ© de New Delhi sur lâArticle 6, un soutien accru pour les activitĂ©s de renforcement des capacitĂ©s dans les pays en dĂ©veloppement et les rĂ©sultats des ateliers thĂ©matiques rĂ©gionaux et sous-rĂ©gionaux. Le SBI a adoptĂ© les conclusions le 4 dĂ©cembre
et la CdP a adopté la décision recommandée par le SBI le 10 décembre.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.26),
le SBI a recommandé un projet de décision pour adoption par la CdP.
Décision de la CdP: Dans sa décision (FCCC/SBI/2010/L.26),
la CdP:
-
reconnaĂźt que la garantie de la disponibilitĂ© des ressources financiĂšres et techniques continue Ă poser un dĂ©fi pour une mise en Ćuvre adĂ©quate de lâArticle 6 pour toutes les parties,
en particulier les pays en développement;
-
demande instamment au FEM, en sa qualitĂ© dâentitĂ© opĂ©rationnelle du mĂ©canisme financier de la Convention, dâamĂ©liorer lâaccĂšs au financement pour les activitĂ©s connexes; et
-
demande Ă la SBI 34 dâĂ©laborer les termes de rĂ©fĂ©rence pour un examen de la mise en Ćuvre du Programme de travail modifiĂ© de New Delhi, en vue du lancement de lâexamen Ă la SBI 36.
ARTICLES 4.8 ET 4.9 DE LA CONVENTION: ProgrĂšs dans la mise en Ćuvre de la dĂ©cision 1/CP.10 (Programme de travail de Buenos Aires):
La SBI 33 a dâabord examinĂ© cette question Ă la plĂ©niĂšre le 30 novembre. La Barbade a appuyĂ© la poursuite de la mise en Ćuvre de la dĂ©cision 1/CP.10: par la considĂ©ration de la mise en Ćuvre des activitĂ©s dâadaptation dans le cadre de la StratĂ©gie de Maurice
pour la poursuite de la mise en Ćuvre du Programme dâaction pour le dĂ©veloppement durable des PIED; la promotion de lâexamen et le renforcement des PANA des PMA; et un soutien financier accru pour les dispositions institutionnelles nationales sur lâadaptation.
Les parties ont ensuite établi un groupe de contact présidé par le vice-président du SBI, Samuel Ortiz Basualdo (Argentine).
Au cours des discussions, des divergences ont apparu au sujet des ateliers proposĂ©s, en particulier lâatelier sur les mesures de riposte, lorsque les pays industrialisĂ©s y ont fait opposition alors que les pays en dĂ©veloppement
le soutenaient Ă©nergiquement. Les pays dĂ©veloppĂ©s ont convenu dâun atelier sur la dĂ©cision 1/CP.10 sâil est organisĂ© en mĂȘme temps quâun atelier sur les Articles 2.3 et 3.14 du Protocole (consĂ©quences dĂ©favorables des mesures de riposte).
Lors de la plĂ©niĂšre de clĂŽture le 4 dĂ©cembre, lâArabie saoudite, appuyĂ©e par les Ămirats arabes rĂ©unis et le Qatar, a soulignĂ© que cette question est en suspens «depuis longtemps», mais a demandĂ© que la rĂ©fĂ©rence Ă un
lien entre un atelier sur la dĂ©cision 1/CP.10 et un atelier sur les Articles 2.3 et 3.14 du Protocole soit supprimĂ©e. LâAustralie, avec lâUE et les Ătats-Unis, a dĂ©clarĂ© quâils avaient convenu dâun atelier sur les Articles 2.3 et 3.14 du Protocole, Ă condition
quâil soit «joint» Ă celui sur la dĂ©cision 1/CP.10, mais quâil pourrait ĂȘtre reformulĂ© comme un atelier oĂč les questions seraient «examinĂ©es ensemble» ou «en parallĂšle». LâArabie saoudite a soulignĂ© quâil sâagit de questions distinctes qui ne doivent pas ĂȘtre
liées.
Ă lâissue des consultations informelles, lâAustralie a proposĂ©, et les parties ont appuyĂ©, la tenue dâun atelier pour promouvoir la gestion des approches de gestion des risques afin de pouvoir faire face aux impacts des
mesures de riposte, et que cet atelier soit tenu en parallĂšle, si possible, avec dâautres ateliers relatifs aux prĂ©occupations des pays en dĂ©veloppement sur les impacts des mesures de riposte. La plĂ©niĂšre du SBI a adoptĂ© ces conclusions, tel quâamendĂ©es, le
4 décembre.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.34/Rev.1),
le SBI, entre autres:
-
convient de poursuivre lâexamen de la question Ă la SBI 34 sur la base du texte annexĂ© au rapport de la SBI 32;
-
invite les pays développés parties à soutenir les efforts visant à renforcer la compréhension des décideurs dans les pays en développement parties, des coûts et des avantages des
options de lâadaptation;
-
demande au SecrĂ©tariat dâorganiser un atelier pour identifier les dĂ©fis et les lacunes dans la mise en Ćuvre des approches de gestion des risques concernant les consĂ©quences nĂ©fastes
des changements climatiques;
-
demande au SecrĂ©tariat de prĂ©parer un document technique sur la maniĂšre de renforcer la capacitĂ© pour lâutilisation de la modĂ©lisation dans le contexte des besoins et des prĂ©occupations
résultant des impacts de la mise en ouvre des mesures de riposte;
-
encourage les parties Ă fournir lâinformation sur leurs expĂ©riences et prĂ©occupations rĂ©sultant de lâimpact de la mise en Ćuvre des mesures de riposte; et
-
demande au SecrĂ©tariat dâorganiser un atelier pour promouvoir les approches de gestion des risques sur les besoins et prĂ©occupations spĂ©cifiques des pays en dĂ©veloppement parties
rĂ©sultant des impacts de la mise en Ćuvre des mesures de riposte, en parallĂšle avec dâautres ateliers pertinents.
Questions liées aux PMA: Cette question a été abordée initialement par la pléniÚre du SBI le 30 novembre, lorsque le président du GEPMA
Fred Onduri Machulu (Ouganda) a fait rapport sur les activités du Groupe (FCCC/CP/2010/5 et Add.1, FCCC/SBI/2010/5, 12, 15, 17, 26 et MISCs.9 et 10). Le Bangladesh, au nom du G-77/Chine, a indiqué que 45 pays ont soumis leurs PANA et a demandé instamment le
soutien pour leur mise en Ćuvre. Le Malawi, au nom des PMA, a soutenu la prolongation du mandat du Groupe, afin de lui permettre de soutenir la mise en Ćuvre du programme de travail des PMA. La question a Ă©tĂ© par la suite examinĂ©e dans le groupe de contact
co-prĂ©sidĂ© par Katherine Vaughn et Rence Sore. Au cours des discussions du groupe de contact, les parties ont convenu de prolonger le mandat du GEPMA pour cinq ans, et dâinclure un autre membre des PMA dans le GEPMA. Le SBI a adoptĂ© ses conclusions contenant
un projet de décision de la CdP le 4 décembre, et la CdP a par la suite adopté la décision le 10 décembre.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.28),
le SBI: demande au GEPMA de constamment informer le SBI des efforts quâil entreprend pour la mise en Ćuvre de son programme de travail 2011-2015; invite les parties aptes Ă le faire, Ă continuer Ă fournir des ressources pour soutenir la mise en Ćuvre du programme
de travail du GEPMA; et recommande un projet de décision sur cette question pour adoption par la CdP.
Décision de la CdP: Le 10 décembre, la CdP a adopté
sa décision (FCCC/SBI/2010/L.28/Add.1), qui:
-
prolonge le mandat du GEPMA dans ses fonctions actuelles;
-
dĂ©cide que le GEPMA devra ĂȘtre chargĂ© de fournir des directives et des conseils techniques sur, entre autres, la rĂ©vision et la mise Ă jour des PANA et la mise en Ćuvre des Ă©lĂ©ments
du programme de travail des PMA autres que la prĂ©paration et la mise en Ćuvre des PANA;
-
demande au GEPMA dâĂ©laborer un programme de travail rotatif de deux ans, pour examen par le SBI lors de sa premiĂšre rĂ©union de session de chaque annĂ©e, et de faire rapport sur son
travail au SBI Ă chacune de ses sessions;
-
dĂ©cide que la composition du GEPMA devra ĂȘtre Ă©largie de 12 Ă 13 membres, afin dâinclure un nouveau membre des PMA; et
-
dĂ©cide de rĂ©examiner, Ă la CdP 21, les progrĂšs, la nĂ©cessitĂ© de poursuivre et les termes de rĂ©fĂ©rence du GEPAM, et dâadopter une dĂ©cision Ă ce sujet.
TRANSFERT DE TECHNOLOGIE: Cette question a été abordée initialement par la pléniÚre du SBI le 30 novembre. Le GETT a présenté un aperçu
de son rapport (FCCC/SB/2010/INF.4), y compris les progrĂšs dans la mise en Ćuvre de son programme de travail pour 2010-2011. Le FEM a aussi prĂ©sentĂ© son rapport (FCCC/SBI/2010/25), en soulignant les progrĂšs dans la mise en Ćuvre du programme stratĂ©gique de
PoznaĆ sur le transfert de technologie.
LâUE a appelĂ© Ă une focalisation sur les Ă©lĂ©ments pertinents pour le travail de lâAWG-LCA sur la technologie et a dĂ©clarĂ© que le FEM devra chercher une approche plus Ă©quilibrĂ©e pour les technologies dâattĂ©nuation et dâadaptation.
La Zambie a appelĂ© Ă un dĂ©ploiement renforcĂ© des technologies existantes et, avec la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, Ă lâĂ©limination des obstacles au transfert de technologie, tels que les droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle. Le Climat Justice Network, au
nom des ONG de lâenvironnement, a plaidĂ© pour un nouveau mĂ©canisme de technologie ayant pour mandat dâĂ©valuer lâimpact social et environnemental des technologies.
Cette question a été par la suite réexaminée dans un groupe de contact conjoint SBI/SBSTA co-présidé par Carlos Fuller (Belize) et Ronald Schillemans (Pays-Bas). Le groupe a finalisé le projet de conclusions du SBI, qui
a Ă©tĂ© adoptĂ© par la plĂ©niĂšre le 4 dĂ©cembre. Le 10 dĂ©cembre, la CdP a pris note de ce rĂ©sultat et des candidatures Ă lâadhĂ©sion au GETT, et a demandĂ© Ă la SBSTA 34 de confirmer ces nominations.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.25),
le SBI, entre autres: encourage les non-parties Ă lâAnnexe I Ă utiliser le manuel actualisĂ© sur lâĂ©valuation des besoins technologiques (EBT) intitulĂ© «Entreprendre les Ă©valuations des besoins technologiques pour les changements climatiques», lors de la conduite
ou de la mise Ă jour de leurs EBT; prend note que les projets pilotes proposĂ©s et/ou en cours de mise en Ćuvre dans le cadre du programme stratĂ©gique de PoznaĆ sur le transfert de technologie porte essentiellement sur lâattĂ©nuation et salue le dĂ©veloppement
dâun programme de transfert de technologie pour lâadaptation climatique, tel quâannoncĂ© par le FEM; et prend note que toute activitĂ© proposĂ©e par le FEM ne devra pas prĂ©juger de lâissue des nĂ©gociations de lâAWG-LCA et que le FEM devra aligner son programme
à long terme sur le transfert de technologie, sur le résultat des négociations.
RENFORCEMENT DES CAPACITĂS: Le 30 novembre, le SBI a examinĂ© les points sur le renforcement des capacitĂ©s au titre de la Convention
(FCCC/CP/2010/5 et Add.1, FCCC/CP/2009/9, FCCC/SBI/2010/20 et MISC.6, FCCC/SBI/2009/10, Miss.1, 2, 8, et 12/Rev.1), et en vertu du Protocole de Kyoto (FCCC/KP/CMP/2010/10, FCCC/KP/CMP/2009/16, FCCC/SBI/2010/20 et MISC.6, FCCC/SBI/2009/4, 5, 10, Miss.1, 2,
8 et 12/Rev.1). Le renforcement des capacitĂ©s a Ă©tĂ© par la suite repris dans un groupe de contact co-prĂ©sidĂ© par Philip Gwage (Ouganda) et Marie Jaudet (France). La discussion a portĂ© essentiellement sur la question de savoir sâil faudrait recommander de «demander»
au FEM «dâaccroĂźtre » le soutien financier. Alors que le G-77/Chine a appuyĂ© ce texte, lâUE, le Ătats-Unis et le Japon ont prĂ©fĂ©rĂ© de simplement demander au FEM de «continuer» Ă fournir un soutien financier. Les parties nâont pas pu sâentendre sur ce point
et ont décidé de renvoyer la question à la SBI 34. La SBI a adopté de courtes conclusions le 4 décembre, et la CdP a adopté de courtes décisions le 10 décembre.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.29),
le SBI décide de recommander un projet de décision pour adoption par la CdP et un autre pour adoption par la CdP/RdP.
Décision de la CdP: La CdP (FCCC/SBI/2010/L.29/Add.1)
demande Ă la SBI 34 de poursuivre la discussion de la question en vue de conclure lâanalyse du deuxiĂšme examen approfondi du cadre pour le renforcement des capacitĂ©s dans les pays en dĂ©veloppement Ă la CdP 17.
Décision de la CdP/RdP: Le 10 décembre, sur la
base du projet de dĂ©cision du SBI (FCCC/SBI/2010/L.30), la CdP/RdP dĂ©cide de reprendre lâexamen de cette question Ă la SB 34.
ARTICLE 3.4 DU PROTOCOLE (consĂ©quences nĂ©fastes): Le SBI a dâabord examinĂ© cette question en plĂ©niĂšre le 30 novembre et par la suite
dans un groupe de contact conjoint SBI/SBSTA co-prĂ©sidĂ© par Andrew Ure (Australie) et Eduardo Calvo BuendĂa (PĂ©rou), qui sâest penchĂ© sur les Articles 2.3 (consĂ©quences nĂ©fastes des politiques et mesures) et 3.14 (impacts nĂ©fastes des mesures de riposte).
Les discussions ont eu lieu lors des consultations informelles au cours desquelles des projets de conclusions ont été proposés par les co-présidents. Plusieurs parties ont appelé à des conclusions sur le fond, plutÎt que sur la procédure et un groupe de pays
dĂ©veloppĂ©s a proposĂ© un atelier sur les Articles 2.3 et 3.14. Une partie sây est fermement opposĂ©e.
Au cours de la derniĂšre rĂ©union du groupe de contact le 3 dĂ©cembre, lâAustralie a dĂ©clarĂ© quâelle pourrait soutenir les projets de conclusions si lâatelier Ă©tait combinĂ© avec un autre atelier sur la mise en Ćuvre de la
dĂ©cision 1/CP.10 (Programme de travail de Buenos Aires sur lâadaptation et les mesures de riposte). La plĂ©niĂšre de clĂŽture du SBI a adoptĂ© les conclusions le 4 dĂ©cembre.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.23),
le SBI entre autres:
-
demande au SecrĂ©tariat dâorganiser un atelier conjoint sur les questions relatives aux Articles 2.3 et 3.14 du Protocole avant la SBI 35;
-
invite les parties et les organisations Ă soumettre lâinformation et les vues sur les questions qui pourraient ĂȘtre abordĂ©es par lâatelier conjoint, avant le 21 fĂ©vrier 2011, pour
compilation par le Secrétariat; et
-
convient de poursuivre les discussions dans un groupe de contact conjoint Ă la SBI 34.
RAPPORT DE LâADMINISTRATEUR DU JOURNAL DES TRANSACTIONS INTERNATIONALES (ITL) AU TITRE DU PROTOCOLE DE KYOTO:
Ce point a Ă©tĂ© examinĂ© dâabord le 30 novembre, lorsque le SecrĂ©tariat a prĂ©sentĂ© le rapport annuel de lâITL au titre du Protocole (FCCC/KP/CMP/2010/8). Le 4 dĂ©cembre, le SBI a pris note du rapport.
COMPILATION ANNUELLE ET RAPPORTS COMPTABLES POUR LES PARTIES Ă LâANNEXE B DU PROTOCOLE POUR 2010 ET 2009: Le 30 novembre, le SBI a
examiné la question en pléniÚre (FCCC/KP/CMP/2010/5 et Add.1, et FCCC/KP/CMP/2009/15 et Add.1). La question a été par la suite reprise dans le groupe de contact co-présidé par Anke Herold et Eric Mugurusi. Le 4 décembre, le SBI a adopté les conclusions et
recommandĂ© un projet de dĂ©cision Ă la CdP/RdP, qui lâa adoptĂ© le 10 dĂ©cembre.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.32),
le SBI convient de recommander un projet de conclusions pour adoption par la CdP/RdP.
Décision de la CdP/RdP:
Dans sa dĂ©cision (FCCC/SBI/2010/L.32), la CdP/RdP prend note de la compilation annuelle et des rapports comptables pour les parties Ă lâAnnexe B du Protocole de Kyoto au titre de 2009 et 2010.
AMENDEMENT AU PROTOCOLE EN CE QUI CONCERNE LES PROCĂDURES DE CONFORMITĂ: Cette question (FCCC/KP/CMP/2005/2) a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e le 30
novembre. Il nây a eu aucune discussion de fond et son examen a Ă©tĂ© reportĂ© Ă la SBI 34.
DISPOSITIONS POUR LES RĂUNIONS INTERGOUVERNEMENTALES: Ce point (FCCC/SBI/2010/16 et MISC.8) a Ă©tĂ© abordĂ© dâabord par la plĂ©niĂšre du
SBI le 30 novembre. Le vice-prĂ©sident du SBI, Owen-Jones, a par la suite prĂ©sidĂ© un groupe de contact sur la question. Le groupe de contact sâest concentrĂ© sur la participation des observateurs et lâinclusion des entitĂ©s lĂ©gislatives et des parlements dans
le processus de lâCCNUCC.
Ă propos de la participation des observateurs, des divergences sont apparues concernant le rĂŽle des parlementaires et des lĂ©gislateurs. Le reprĂ©sentant des Ătats-Unis a fait opposition aux rĂ©fĂ©rences dans le texte aux
parlementaires et aux lĂ©gislateurs comme observateurs, tandis que lâArabie saoudite, appuyĂ©e par lâĂgypte, sâest opposĂ©e Ă toute rĂ©fĂ©rence aux parlementaires et aux lĂ©gislateurs, arguant que leur participation et leur rĂŽle devront ĂȘtre considĂ©rĂ©s par chaque
pays en fonction de sa situation nationale et du cadre juridique. Un atelier en session sur les moyens pour renforcer lâimplication des observateurs et les ressources pour leur participation a Ă©tĂ© appuyĂ© par le Mexique et beaucoup dâautres, mais contrĂ© par
lâArabie saoudite. Le SBI a adoptĂ© les conclusions sur la question en sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture le 4 dĂ©cembre.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.31),
le SBI reconnaĂźt lâimportance du rĂŽle et de la valeur de la participation de toutes les parties prenantes, aussi bien gouvernementales que non gouvernementales, au processus de la CCNUCC et convient de poursuivre lâexamen des voies pour amĂ©liorer davantage
les moyens existants de participation des organisations observatrices, en particulier les moyens pour accroĂźtre leurs possibilitĂ©s dâintervention et autres apports de fond. Le SBI reconnaĂźt Ă©galement la nĂ©cessitĂ© de tenir compte des meilleures pratiques des
autres processus du systĂšme de lâONU et demande au SecrĂ©tariat de faire rapport sur ces pratiques Ă la SBI 34. Le SBI convient de convoquer un atelier en session en 2011 visant Ă mieux Ă©laborer les moyens dâamĂ©liorer la participation des observateurs, y compris
les idĂ©es pour renforcer les moyens existants, en tenant compte des discussions de la SBI 33. Le SBI demande que le rapport sur lâatelier soit prĂ©sentĂ© Ă la SBI 34.
QUESTIONS ADMINISTRATIVES, FINANCIĂRES ET INSTITUTIONNELLES: Le SBI a abordĂ© ce point de lâordre du jour le 30 novembre. Le sujet comprenait
trois sous-thĂšmes sur: les Ă©tats financiers vĂ©rifiĂ©s pour lâexercice 2008-2009 (FCCC/SBI/2010/14 et Add.1 et 2); lâexĂ©cution budgĂ©taire pour la pĂ©riode 2010-2011, (FCCC/SBI/2010/13 et INF.9); et la poursuite de lâexamen des fonctions et du fonctionnement du
SecrĂ©tariat. Ă propos du budget 2010-2011, le SecrĂ©taire exĂ©cutif de la CCNUCC, Figueries a dĂ©clarĂ© que des nouvelles dĂ©cisions Ă CancĂșn peuvent nĂ©cessiter un soutien supplĂ©mentaire du SecrĂ©tariat et des ressources supplĂ©mentaires. Pour ce qui est de lâexamen
des fonctions du SecrĂ©tariat, elle a soulignĂ© la «rĂ©action gĂ©nĂ©ralement positive», tout en notant les demandes pour lâamĂ©lioration de site web de la Convention. Le SBI a adoptĂ© des conclusions sur ces questions le 4 dĂ©cembre, et la CdP et la CdP/RdP ont adoptĂ©
respectivement une décision le 10 décembre.
Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.24),
le SBI prend note des Ă©tats financiers vĂ©rifiĂ©s relatifs Ă lâexercice biennal 2008-2009, du rapport dâaudit de la Commission des comptes de lâONU, des informations relatives aux recettes et Ă lâexĂ©cution budgĂ©taire pour lâexercice biennal 2010-2012 au 30 juin
2010, et de lâĂ©tat des contributions au 15 novembre 2010.
Décision de la CdP: Dans sa décision (FCCC/SBI/2010/L.24/Add.1),
la CdP prend note des rapports susmentionnĂ©s. Par ailleurs, la CdP entre autres, exhorte les parties Ă accroĂźtre leurs contributions au Fonds dâaffectation spĂ©ciale pour la Participation au Processus de la CCNUCC et au Fonds dâaffectation spĂ©ciale pour les
activitĂ©s supplĂ©mentaires; rĂ©itĂšre sa gratitude au Gouvernement dâAllemagne pour sa contribution volontaire annuelle au budget central Ă hauteur de 766 938 ⏠et sa contribution spĂ©ciale de 1 789 522 ⏠en tant que pays hĂŽte du SecrĂ©tariat; et convient que la
SBI 35 devra reprendre lâexamen de la question du fonctionnement du SecrĂ©tariat.
Décision de la CdP/RdP: Dans sa décision (FCCC/SBI/2010/L.24/Add.2),
la CdP/RdP entre autres, exhorte les pays Ă accroĂźtre leurs contributions au Fonds dâaffectation spĂ©cial pour la participation au processus de la CCNUCC et au Fonds dâaffectation spĂ©ciale pour les activitĂ©s supplĂ©mentaires.
PrivilÚges et immunités:
Cette question (FCCC/SBI/2010/10) a Ă©tĂ© abordĂ©e dâabord Ă la plĂ©niĂšre du SBI le 3 novembre. Le SBI a convenu de poursuivre son examen Ă la SBI 34.
SĂANCE PLĂNIĂRE DE CLĂTURE: La sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture du SBI a eu lieu samedi le 4 dĂ©cembre en soirĂ©e. Les parties ont adoptĂ© le
rapport de la session (FCCC/SBI/2010/L.22). Dans leurs dĂ©clarations de clĂŽture, plusieurs orateurs ont soulignĂ© la prolongation du mandat du GEPMA. LâAustralie, au nom du Groupe de coordination, a dĂ©plorĂ© lâabsence dâaccord sur le renforcement des capacitĂ©s.
Pour de plus amples détails sur les déclarations de clÎture, bien vouloir vous référer au:
http://www.iisd.ca/vol12/enb12493f.html
SBSTA 33
Le prĂ©sident du SBSTA, Mama KonatĂ© (Mali), a ouvert la session mardi le 30 novembre. Les parties ont adoptĂ© lâordre du jour et convenu de lâorganisation des travaux (FCCC/SBSTA/2010/7). Le YĂ©men, au nom du G-77/Chine,
a appelĂ© Ă lâexamen des rĂ©sultats impulsĂ©s par lâaction dans le cadre du PTN sur les impacts, la vulnĂ©rabilitĂ© et lâadaptation, et dâune dĂ©cision visant Ă construire et/ou Ă renforcer des centres climatiques nationaux et rĂ©gionaux. LâAustralie, au nom du Groupe
de coordination, a suggĂ©rĂ© que le travail sur le PTN et la reforme du MDP pourraient ĂȘtre achevĂ©s Ă cette rĂ©union. Pour de plus amples dĂ©tails sur les dĂ©clarations dâouverture, bien vouloir vous rĂ©fĂ©rer au:
http://www.iisd.ca/vol12/enb12489f.html
PROGRAMME DE TRAVAIL DE NAIROBI: Le point de lâordre du jour sur le PTN a Ă©tĂ© abordĂ© initialement par le SBSTA le 30 novembre (FCCC/SBSTA/2010/8-10
et 12, INF.7, et MISC.8 et Add.1). La question a Ă©tĂ© par la suite confiĂ©e Ă un groupe de contact co-prĂ©sidĂ© Kishan Kumarsingh (TrinitĂ©-et-Tobago) et Don Lemmen (Canada). Les consultations informelles ont portĂ© essentiellement sur lâexamen et la poursuite du
PTN. Au cours de ces consultations, les parties ont dĂ©cidĂ© de poursuivre les activitĂ©s du PTN et dâachever un examen du PTN Ă la SBSTA 34. Toutefois, la rĂ©fĂ©rence à «communautĂ©s» et «peuples» en rapport avec les populations autochtones est demeurĂ©e un sujet
de contentieux, les pays dĂ©veloppĂ©s soutenant «communautĂ©s» et les pays en dĂ©veloppement prĂ©fĂ©rant «peuples». Lors de la sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture du SBSTA le 4 dĂ©cembre, les parties ont convenu dâutiliser les rĂ©fĂ©rences «femmes, communautĂ©s locales et peuples
autochtones». Les parties ont ensuite adopté les conclusions.
Conclusions du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.20),
le SBSTA, entre autres:
-
salue la participation dâun vaste Ă©ventail dâorganisations Ă la mise en Ćuvre du PTN et demande au SecrĂ©tariat de continuer Ă faciliter la participation dâautres organisations pertinentes;
-
convient de lâexamen du PTN et de lâachĂšvement dudit examen avant la SBSTA 34
-
convient de la poursuite des activitĂ©s en vertu du PTN, alors que lâexamen suit son cours; et
-
invite les parties et les organisations Ă fournir, avant le 28 mars 2011, les points de vue et les informations sur les progrĂšs accomplis et sur les lacunes, ainsi que les avis sur
les nouvelles activitĂ©s visant Ă rĂ©aliser lâobjectif du PTN, pour informer lâexamen.
TRANSFERT DE TECHNOLOGIE: Ce point (FCCC/SBSTA/2010/INFs. 4, 6 et 11) a Ă©tĂ© examinĂ© dâabord par la plĂ©niĂšre du SBSTA le 30 novembre.
Le GETT a présenté son rapport (FCCC/SB/2010/INF.4), en mettant en relief les modalités opérationnelles du mécanisme de technologie proposé, et a aussi présenté le rapport sur les options pour faciliter la recherche collaborative et le développement technologique
(FCCC/SBSTA/2010/INF.11). La question a été par la suite reprise dans un groupe de contact conjoint SBSTA/SBI co-présidé par Carlos Fuller (Belize) et Ronald Schillemans (Pays-Bas). Le SBSTA a adopté les conclusions le 4 décembre.
Conclusions du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.17),
le SBSTA demande au SecrĂ©tariat, sous rĂ©serve de la disponibilitĂ© des ressources, dâorganiser des ateliers de formation en Français et en Espagnol sur la prĂ©paration des projets de transfert de technologie en vue du financement pour les non-parties Ă lâAnnexe
I. Les conclusions demandent Ă©galement au SecrĂ©tariat de coordonner, avec les organisations et initiatives internationales pertinentes, la mise en Ćuvre dâun cours de formation pilote combinant la formation en ligne avec la formation en face Ă face sur la
préparation des projets de transfert de technologie pour le financement.
RECHERCHE ET OBSERVATION SYSTĂMATIQUE: Le SBSTA a abordĂ© cette question en plĂ©niĂšre le 30 novembre 2010 (FCCC/SBSTA/2010/MISCs. 9-12
et 15). Le SystĂšme mondial pour lâobservation du climat (SMOC), le systĂšme de lâobservation terrestre globale (SMOT), le ComitĂ© sur les satellites dâobservation de la Terre (CEOS) et le SystĂšme global dâobservation de lâocĂ©an (GOOS) ont fourni des rapports
sur les progrĂšs dans les activitĂ©s liĂ©es au plan de mise en Ćuvre actualisĂ© du SMOC. Ils ont mis en relief lâimportance des investissements dans les systĂšmes dâobservation afin de fournir des donnĂ©es solides sur le climat. Stefan Rösner (Allemagne) et Arthur
Rolle (Bahamas) ont ensuite menĂ© des consultations informelles qui ont abouti Ă lâadoption des conclusions du SBSTA lors de la plĂ©niĂšre de clĂŽture le 4 dĂ©cembre 2010.
Conclusions du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.22),
le SBSTA, entre autres:
-
exhorte les parties Ă Ćuvrer pour la mise en Ćuvre complĂšte de la «Mise Ă jour du Plan de mise en Ćuvre des SMOC pour le contexte de la CCNUCC»;
-
encourage la coordination des activitĂ©s par le biais des centres rĂ©gionaux et des plans dâaction;
-
salue les progrĂšs dans le plan de travail pour lâĂ©laboration des normes et des protocoles pour les variables climatiques terrestres essentielles et encourage les parties Ă faciliter
le développement des normes;
-
invite le SMOT à faire rapport à la SBSTA 35 et les COES à faire rapport sur les principales réalisations avant la SBSTA 37; et
-
invite les parties Ă donner leurs avis sur les programmes de recherche et les organisations internationales sur les changements climatiques, et sur le dialogue de la recherche avant
le 31 janvier 2011.
QUESTIONS MĂTHODOLOGIQUES (CONVENTION):
Ămissions de lâaviation internationale et du transport maritime: Cette question (FCCC/SBSTA/2010/MISC.14) a Ă©tĂ© abordĂ©e par le SBSTA dâabord en sĂ©ance plĂ©niĂšre le 30 novembre. Les parties
ont entendu les rapports de lâOACI et de lâOMI. LâOACI a soulignĂ© une rĂ©solution globale sur lâaviation et les changements climatiques adoptĂ©e en octobre 2010, tandis que lâOMI a mis en relief les efforts visant Ă Ă©laborer un cadre rĂšglementaire obligatoire
exhaustif et des mĂ©canismes basĂ©s sur les marchĂ©s pour rĂ©duire de maniĂšre significative, les Ă©missions de GES rĂ©sultant du transport maritime dâici 2020. Plusieurs parties ont dĂ©crit lâOACI et lâOMI comme les principaux forums oĂč aborder les Ă©missions de lâaviation
civile et du transport maritime. Cuba, au nom de lâArgentine, du BrĂ©sil, de la Chine, de lâInde et de lâArabie saoudite, soutenu par lâAfrique du Sud et dâautres, a soulignĂ© les principes dâĂ©quitĂ© et de responsabilitĂ©s communes mais diffĂ©renciĂ©es. Le reprĂ©sentant
des Ătats-Unis a suggĂ©rĂ© lâexamen de la maniĂšre dont lâOACI et lâOMI devront aborder le principe de responsabilitĂ©s communes mais diffĂ©renciĂ©es, si cela ne fait pas partie de leur mandat. LâArgentine et lâArabie saoudite ont soulignĂ© les rĂ©serves exprimĂ©es
sur la rĂ©solution de lâOACI. LâUE a soulignĂ© lâurgence dâaborder les Ă©missions provenant des combustibles de soute, tout en notant que lâAWG-LCA constitue le forum le mieux indiquĂ© pour le faire. Le BrĂ©sil, soutenu par lâArgentine et dâautres, a suggĂ©rĂ© que
lâOMI et lâOACI devront continuer Ă faire rapport au SBSTA.
Ă lâissue de cet Ă©change de vues, KonatĂ©, le prĂ©sident du SBSTA, a prĂ©parĂ© de courtes dĂ©cisions, qui ont Ă©tĂ© adoptĂ©es en plĂ©niĂšre le 4 dĂ©cembre.
Conclusions du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.19),
le SBSTA prend note de lâinformation fournie par lâOACI et lâOMI et les invite Ă faire rapport lors des prochaines sessions du SBSTA.
Rapport annuel sur lâexamen technique des inventaires des GES transmis par les parties Ă lâAnnexe I en vertu de la Convention: Le SecrĂ©tariat
a présenté ce point FCCC/SBSTA/2010/INF.8) au cours de la pléniÚre du SBSTA le 30 novembre, et les parties ont pris note du rapport.
RĂ©vision des directives de la CCNUCC concernant les rapports sur les inventaires annuels des parties Ă lâAnnexe I: Le SecrĂ©tariat a
introduit ce point (FCCC/SBSTA/2010/INF.10, et MISC.7 et Adds.1-3). Son examen a été repris dans un groupe de contact co-présidé par Riitta Pipatti (Finlande) et Nagmeldin Elhassan (Soudan). Le Groupe spécial du GIEC sur les inventaires nationaux des GES a
fait rapport sur les rĂ©centes rĂ©unions relatives Ă lâutilisation des modĂšles et des mesures dans les inventaires de GES et sur les questions mĂ©thodologiques pour les rapports sur les produits ligneux rĂ©coltĂ©s, les milieux humides et les Ă©missions dâoxyde nitreux
provenant des sols.
Conclusions du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.18),
le SBSTA convient que dans les directives rĂ©visĂ©es de la CCNUCC pour lâĂ©tablissement des rapports de lâAnnexe I, les secteurs de lâagriculture et de lâUTCATF devront continuer Ă ĂȘtre sĂ©parĂ©s comme dans les directives actuelles des rapports de lâAnnexe I de
la Convention. Le SBSTA convient en outre que la sĂ©paration des rapports sur lâagriculture et sur lâUTCATF nĂ©cessite une allocation de lâagriculture, des forĂȘts et des autres catĂ©gories dâutilisation des terres dans les Directives 2006 du GIEC pour les secteurs
de lâagriculture et de lâUTCATF, afin dâassurer lâexhaustivitĂ© et dâĂ©viter la duplication des rapports de chaque catĂ©gorie et/ou sous-catĂ©gorie. Le SBSTA convient aussi que cela pourrait impliquer une rĂ©vision des catĂ©gories dans les directives actuelles de
lâAnnexe I de la CCNUCC pour les rapports. Le SBSTA demande au SecrĂ©tariat dâorganiser un troisiĂšme atelier dans le cadre du programme de travail, qui se tiendra avant le dĂ©but de 2011, et un quatriĂšme avant la deuxiĂšme moitiĂ© de 2011.
Interface des donnĂ©es de GES: Le SecrĂ©tariat a fait rapport sur lâĂ©laboration dâune interface des donnĂ©es des GES. Le SBSTA a pris
note de lâinformation et convenu de poursuivre lâexamen de la question Ă la SBSTA 34.
QUESTIONS MĂTHODOLOGIQUES (PROTOCOLE): PiĂ©geage et fixation du carbone dans les formations gĂ©ologiques dans le cadre du MDP:
Le SBSTA a abordĂ© ce point initialement lors de la plĂ©niĂšre le 30 novembre. Le prĂ©sident KonatĂ© a soulignĂ© un projet de texte transmis par la SBSTA 32 (FCCC/SBSTA/2010/L.11). La NorvĂšge, lâAustralie, lâArabie saoudite et dâautres
ont soutenu lâinclusion du PFC dans le MDP, tandis que le BrĂ©sil et dâautres ont exprimĂ© des rĂ©serves. Pedro Martins Barata (Portugal) et Andrea GarcĂa (Colombie) ont menĂ© des consultations informelles avec les parties. Lors de la plĂ©niĂšre de clĂŽture, Martins
Barata a rapportĂ© que les parties nâont pas Ă©tĂ© en mesure de sâentendre sur lâinclusion du PFC dans le MDP, mais quâelles ont convenu dâun projet de dĂ©cision CdP/RdP contenant deux options sur les questions qui doivent ĂȘtre examinĂ©es. Au cours de la sĂ©ance
pléniÚre de clÎture du SBSTA le 4 décembre, les parties ont convenu de transmettre un projet de décision contenant ces deux options pour examen par la CdP/RdP.
De nouvelles nĂ©gociations ont abouti Ă un accord final stipulant que le PFC pourrait ĂȘtre Ă©ligible au MDP, et le texte de dĂ©cision a Ă©tĂ© adoptĂ© par la CdP/RdP lors de la sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture le samedi matin, 11
dĂ©cembre. Ă la plĂ©niĂšre de clĂŽture, lâArabie saoudite a saluĂ© la dĂ©cision sur le PFC dans le cadre du MDP. Le BrĂ©sil a indiquĂ© quâil nâa pas soutenu le PFC dans le cadre du MDP, mais quâil ne bloquerait pas le rĂ©sultat.
Conclusions du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.24),
le SBSTA présente deux options pour un projet de décision à considérer par la CdP/RdP. La premiÚre option décide que le PFC est éligible au MDP, à condition que les questions dans la décision 2/CMP.5 paragraphe 29 soient traitées; la deuxiÚme option décide
que le PFC nâest pas Ă©ligible au MDP, Ă moins que les questions dans la dĂ©cision 2/CMP.5 paragraphe 29 soient traitĂ©es.
Décision de la CdP/RdP: La décision finale de
la CdP/RdP (FCCC/KP/CMP/2010/L.10) stipule que le PFC dans les formations géologiques est éligible comme une activité de projet au titre du MDP, à condition que les questions identifiées dans la décision 2/CMP.5, paragraphe 29 soient traitées et résolues de
maniÚre satisfaisante. La CdP/RdP demande en outre à la SBSTA 35 de préciser les modalités et les procédures, et décide que celles-ci porteront sur entre autres, la sélection des sites de stockage, les plans de surveillance, la modélisation, la mesure et la
responsabilitĂ© pour les fuites, les Ă©valuations des risques et la sĂ©curitĂ©, les dispositions sur la responsabilitĂ© et la restauration des Ă©cosystĂšmes et la compensation pour les communautĂ©s. La CdP/RdP demande de soumettre les avis sur lâexamen de ces modalitĂ©s,
demande la tenue dâun atelier technique avant la SBSTA 35; et demande au SecrĂ©tariat de produire un projet de modalitĂ©s et procĂ©dures pour la SBSTA 35.
Niveaux de base normalisĂ©s au titre du MDP: La SBSTA a dâabord examinĂ© cette question (FCCC/SBSTA/2010/MISC.13 et Add.1, et FCCC/TP/2010/4)
en plĂ©niĂšre le 30 novembre. LâUE, la Suisse, lâAustralie et dâautres ont soulignĂ© les avantages de lâutilisation des niveaux de base normalisĂ©s dans le cadre du MDP. Le BrĂ©sil a soulignĂ© lâimportance de lâaddionalitĂ© et a dĂ©clarĂ© que les niveaux de base normalisĂ©s
vont changer la nature du MDP, alors que la Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e a indiquĂ© quâils seraient compatibles avec la dĂ©finition actuelle et rendraient le MDP plus efficace et plus objectif. Peer Stiansen (NorvĂšge) et Hugh Sealy (Grenade) ont par la suite menĂ©
des consultations informelles avec les parties, ce qui a abouti Ă lâadoption des conclusions au cours de la plĂ©niĂšre de clĂŽture du SBSTA le 4 dĂ©cembre.
Conclusions du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.23),
le SBSTA recommande que des Ă©lĂ©ments de lâannexe aux conclusions soient incorporĂ©s dans le projet de dĂ©cision de la CdP/RdP sur la nouvelle orientation relative au MDP (FCCC/KP/CMP/2010/L.8).
ForĂȘt en Ă©puisement dans le cadre du MDP: Lorsque cette question a Ă©tĂ© abordĂ©e par le SBSTA le 30 novembre, lâUE, soutenue par lâArabie
saoudite, a dĂ©clarĂ© que lâĂ©puisement des forĂȘts doit ĂȘtre examinĂ© dans les discussions de REDD+ dans le cadre de lâAWG-LCA, et dans les discussions de lâUTCATF dans le cadre de lâAWG-KP. LâĂthiopie, soutenue par le BrĂ©sil, a suggĂ©rĂ© un atelier technique. Eduardo
Sanhueza (Chili) a animĂ© les consultations informelles qui ont abouti Ă lâadoption par les parties, des conclusions lors de la plĂ©niĂšre de clĂŽture du SBSTA le 4 dĂ©cembre.
Conclusion du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.15),
le SBSTA invite les parties Ă soumettre avant le 28 mars 2011, leurs opinions sur les implications de lâinclusion des forĂȘts en Ă©puisement dans le cadre du MDP. Le SBSTA demande Ă©galement au SecrĂ©tariat de prĂ©parer un rapport de synthĂšse sur ces points de
vue, et poursuivra lâexamen de la question Ă la SBSTA35.
ParamĂštres communs pour le calcul de lâĂ©quivalent CO2 des GES: Ce point a Ă©tĂ© abordĂ© dâabord le 30 novembre. KonatĂ©, le prĂ©sident du
SBSTA, a soulignĂ© que lâAWG-KP a examinĂ© la question des paramĂštres communs pour le calcul de lâĂ©quivalent CO2 pendant plus de deux ans et que le SBSTA nâest pas parvenu Ă un accord. LâUE a dĂ©clarĂ© que lâexamen de cette question par le SBSTA est prĂ©maturĂ©,
tandis que le BrĂ©sil a soulignĂ© les problĂšmes causĂ©s par lâutilisation des PRG, estimant que cela a abouti Ă des erreurs dans les efforts dâattĂ©nuation. Les parties ont convenu de reporter la discussion de fond Ă la SBST 34.
Examen technique des inventaires de GES des parties Ă lâAnnexe I du Protocole et dâautres informations: Le SecrĂ©tariat a prĂ©sentĂ© le
point (FCCC/SBSTA/2010/INF.9). Le SBSTA a pris note du rapport.
ASPECTS SCIENTIFIQUES, TECNIQUES ET SOCIO-ĂCONIMIQUES DE LâATTĂNUATION: Le SBSTA a abordĂ© ce problĂšme le 30 novembre (FCCC/SBSTA/2010/11).
KonatĂ©, le prĂ©sident du SBSTA, a soulignĂ© les nĂ©gociations sur le renforcement de lâattĂ©nuation par lâAWG-LCA et lâAWG-KP, dĂ©clarant que lâissue pourrait avoir des implications sur les travaux du SBSTA relatifs Ă cette question. Le SBSTA a convenu de prendre
note du rapport.
ARTICLE 2.3 DU PROTOCLE (consĂ©quences nĂ©fastes des politiques et mesures): La question a Ă©tĂ© examinĂ©e dâabord par la plĂ©niĂšre du SBSTA
le 30 novembre, et reprise par la suite dans le groupe de contact co-prĂ©sidĂ© par Andrew Ure (Australie) et Eduardo Calvo BuendĂa (PĂ©rou). Ce groupe de contact a examinĂ© les deux Articles 2.3 et 3.14 (effets nĂ©fastes des mesures de riposte). (Voir la discussion
sur le SBI Article 3.14 du Protocole).
Conclusions du SBSTA:
Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.16), le SBSTA, entre autres:
-
demande au SecrĂ©tariat dâorganiser un atelier conjoint sur les questions relatives aux Articles 2.3 et 3.14 du Protocole avant les 35e rĂ©unions des organes subsidiaires (OS);
-
invite les parties et organisations Ă soumettre, avant le 21 fĂ©vrier 2011, les informations et les points de vue relatifs aux questions Ă traiter par lâatelier conjoint; et demande
au Secrétariat de compiler ces informations et points de vue; et
-
convient de poursuivre les discussions dans un groupe de contact conjoint Ă lâOS 34.
QUESTIONS DIVERSES: Vendredi le 10 dĂ©cembre, la CdP a adoptĂ© une courte dĂ©cision sur les activitĂ©s mises en Ćuvre conjointement dans
le cadre de la phase pilote. La décision a été transmise par le SBSTA qui a organisé les discussions.
Décision de la CdP: Dans sa décision (FCCC/SBSTA/2010/L.21),
la CdP reconnaĂźt que les activitĂ©s mises en Ćuvre conjointement dans le cadre de la phase pilote ont Ă©tĂ© une occasion pour «lâapprentissage par la pratique», dĂ©cide de poursuivre cette phase pilote, et fixe une date limite au 1er juin 2012 pour les soumissions
à inclure dans le huitiÚme rapport de synthÚse sur ces activités.
SĂANCE PLĂNIĂRE DE CLĂTURE: La sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture a eu lieu samedi le 4 dĂ©cembre. Les parties ont adoptĂ© le rapport de la session
(FCCC/SBSTA/2010/L.14). Dans les dĂ©clarations de clĂŽture, lâEU a saluĂ© les avancĂ©es sur le transfert de technologie, la recherche et lâobservation systĂ©matique, et les directives de la CCNUCC pour les rapports de lâAnnexe I, ainsi que les rĂ©sultats sur les
niveaux de base normalisĂ©s et le PFC dans le cadre du MDP, tandis que plusieurs parties ont mis lâaccent sur les questions de lâeau, et que lâĂquateur a proposĂ© un programme de travail du SBSTA sur lâeau. Pour de plus amples dĂ©tails sur les dĂ©clarations de
clÎture, bien vouloir vous référer au:
http://www.iisd.ca/vol12/enb12493f.html
SEGMENT DE HAUT NIVEAU
La rĂ©union de haut niveau de la CdP et de la CdP/RdP a eu lieu du 7 au 10 dĂ©cembre. Au cours de ces assises, 22 chefs dâĂtats et de gouvernements ont fait des dĂ©clarations, ainsi que plus de 120 ministres et autres responsables
gouvernementaux de haut niveau, des hauts reprĂ©sentants dâorganisations intergouvernementales et non gouvernementales, dâorganismes et agences spĂ©cialisĂ©es de lâONU, et un Ă©ventail de parties prenantes. Les interventions des orateurs ont reflĂ©tĂ© une vaste
gamme de questions allant de la science et des impacts du changement climatique aux aspects spécifiques des négociations.
Lors de lâouverture du segment de haut niveau, le SecrĂ©taire exĂ©cutif de la CCNUCC, Christiana Figueres, a soulignĂ© que les parties se trouvaient Ă une «étape cruciale» et les a exhortĂ© Ă mettre de cĂŽtĂ© les intĂ©rĂȘts nationaux
Ă court terme, afin de «ramener le processus sur la bonne voie». Elle a appelĂ© Ă la «conciliation» sur les questions clĂ©s, soulignant que lâĂ©chec de la recherche dâun consensus Ă CancĂșn compromettrait le bien-ĂȘtre Ă long terme de tous les pays.
Le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâONU, Ban Ki-moon, a exprimĂ© sa prĂ©occupation concernant lâabsence de progrĂšs suffisants au terme de nombreuses annĂ©es de nĂ©gociations. Il a dĂ©clarĂ© que, mĂȘme si une rĂ©solution finale Ă CancĂșn
de toutes les questions nâest pas nĂ©cessaire, il faudrait des progrĂšs sur tous les fronts.
Le PrĂ©sident mexicain, Felipe CalderĂłn, a dĂ©clarĂ© que des milliards dâĂȘtres humains attendent une «rĂ©ponse claire aux changements climatiques que ne pouvons ne pas donner» et a soulignĂ© les progrĂšs importants accomplis
au cours de la semaine précédente quant au rétablissement de la confiance dans le systÚme multilatéral. Il a toutefois souligné les progrÚs à faire sur une formule pour prévenir les changements climatiques, et pour catalyser les économies vertes et le changement
des paradigmes de développement.
Une diffusion web de toutes les déclarations est disponible en ligne au http://webcast.cc2010.mx. Les transcriptions des déclarations sont disponibles au:
http://unfccc.int/statements/items/5777.php
BRĂVE ANALYSE DE LA CONFĂRENCE SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
LA DIFFĂRENCE QUE PEUT FAIRE UNE ANNĂE
Cette année a été une année de «ça passe ou ça casse» pour les négociations internationales sur le changement climatique. AprÚs la débùcle de Copenhague en 2009, bon nombre ont convenu que sans un résultat positif équilibré
Ă CancĂșn, il y aurait peu de chances de parvenir Ă une action globale significative sur le changement climatique, et de rĂ©tablir la confiance dans la Convention-cadre des Nations sur les changements climatiques (CCNUCC) et son Protocole de Kyoto. Lorsque les
Accords de CancĂșn ont Ă©tĂ© adoptĂ©s tĂŽt le samedi matin, il y a eu un sentiment visible de soulagement cumulatif. Ces Accords, qui sont le reflet de cinq annĂ©es de travail, laissent ouverts de nombreux dĂ©tails importants, mais ont recueilli le soutien de toutes
les 194 parties Ă la Convention, Ă lâexception de la Bolivie. La «lueur dâespoir a Ă©tĂ© rallumĂ©e et la foi dans le processus multilatĂ©ral du changement climatique restaurĂ©e», a dĂ©clarĂ© Christiana Figueres, le SecrĂ©taire exĂ©cutif.
Cette brĂšve analyse portera dâabord sur la dynamique et le processus de nĂ©gociations politiques qui ont abouti aux Accords de CancĂșn. Elle examinera ensuite les rĂ©alisations importantes avant de conclure avec une Ă©valuation
de la signification des Accords de CancĂșn pour la prochaine ConfĂ©rence de lâONU sur le changement climatique Ă Durban, Afrique du Sud en 2012, et pour la coopĂ©ration internationale dans le traitement du changement climatique.
EXSORCISER LES FANTĂMES DE COPENHAGUE
La ConfĂ©rence de lâONU sur le changement climatique Ă Copenhague a eu une influence importante sur le processus de nĂ©gociations et les attentes de CancĂșn. Les nĂ©gociations de Copenhague Ă©taient caractĂ©risĂ©es par la mĂ©fiance,
la confusion et les discussions parallĂšles par les experts et les chefs dâĂ©tats et de gouvernements. Par un processus extraordinaire, un groupe restreint de reprĂ©sentants de haut-niveau des grandes Ă©conomies et des principaux groupes de nĂ©gociations de la
CCNUCC avaient rĂ©alisĂ© avec art lâAccord de Copenhague. Le texte a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© Ă la plĂ©niĂšre pour adoption seulement aprĂšs que le PrĂ©sident des Ătats-Unis, Barack Obama lâait lu et annoncĂ© aux mĂ©dias comme «RĂ©sultat de Copenhague». Il sâen Ă©tait suivi un
dĂ©bat long et acrimonieux, le rĂ©sultat Ă©tant que lâaccord nâa jamais Ă©tĂ© adoptĂ© officiellement, et que les parties ont plutĂŽt convenu dâen «prendre note». Depuis ce jour lĂ , il y a un an, les «fantĂŽmes de Copenhague» ont hantĂ© les nĂ©gociations. Certains ont
perçu le processus comme «non transparent et anti-dĂ©mocratique», puisque le texte de Copenhague Ă©tait «sorti de nulle part ». Pour dâautres, lâĂ©lĂ©ment le plus troublant a Ă©tĂ© la rĂšgle du consensus au sein de la CCNUCC qui a permis Ă quelques pays dâempĂȘcher
lâAccord de faire partie du cadre juridique officiel.
DĂšs le dĂ©part, CancĂșn a Ă©tĂ© trĂšs diffĂ©rent de Copenhague: beaucoup moins de chefs dâĂ©tats et de gouvernements, mois de medias et de frĂ©nĂ©sie des cĂ©lĂ©britĂ©s Ă©lectrifiant les couloirs, et beaucoup moins dâattentes. Lâon
ne sâattendait pas Ă ce que CancĂșn produise un rĂ©sultat «big bang», il a Ă©tĂ© plutĂŽt largement considĂ©rĂ© comme un tremplin vers un accord futur. Pourtant, la plupart des participants Ă la ConfĂ©rence ont convenu que les enjeux Ă©taient importants pour le multilatĂ©ralisme
et le sort du processus de la CCNUCC. «Si nous ne pouvons pas parvenir Ă un accord ici, je ne vois pas comment les choses pourraient ĂȘtre diffĂ©rentes lâannĂ©e prochaine», a commentĂ© un nĂ©gociateur. Dans lâensemble, les participants ont convenu quâun autre Ă©chec
pourrait conduire à la marginalisation par les pays, du cadre de la CCNUCC, et à un accroissement progressif du travail à travers des initiatives informelles, ce qui entraverait la coopération internationale sur les changements climatiques. Certains ont pensé
que ce «risque rĂ©el et concret» pour le processus de la CCNUCC, a stimulĂ© la volontĂ©, voire la dĂ©termination, des parties Ă rechercher des compromis acceptables Ă CancĂșn.
TOUT EST-IL DANS LE PROCESSUS?
ConsidĂ©rant les sentiments de mĂ©fiance aprĂšs Copenhague, le PrĂ©sident mexicain a compris quâils devront «changer le ton» Ă CancĂșn. Le Mexique a organisĂ© une campagne disciplinĂ©e et vaste visant Ă rĂ©tablir la confiance
au sein et entre les délégations. Leur engagement pour un processus «transparent et inclusif» a été renouvelé tout au long des deux semaines de négociations. En effet, au cours des premiers jours de la Conférence, les couloirs étaient en proie à des rumeurs
selon lesquelles un «texte mexicain» pourrait bien sortir et que certaines dĂ©lĂ©gations seraient privĂ©es dâaccĂšs «aux salles vertes» lors de la rĂ©union de haut-niveau. En rĂ©ponse, la prĂ©sidente de la ConfĂ©rence des parties (CdP), Patricia Espinosa, a rĂ©pĂ©tĂ©
un mantra quotidien de «il nây a pas de texte mexicain», aux dĂ©lĂ©guĂ©s et a soulignĂ© que toutes les parties sont les bienvenues Ă toutes les rĂ©unions.
Les hĂŽtes mexicains ont soigneusement tracĂ© et suivi un processus Ă plusieurs volets comprenant lâAWG-KP et lâAWG-LCA, les groupes de rĂ©daction, les rĂ©unions ministĂ©rielles informelles et les rĂ©unions de la «salle verte»
avec la prĂ©sidente de la CdP Espinosa. Chacun de ces forums a donnĂ© aux parties la possibilitĂ© de prĂ©senter ses points de vue et, au cours des derniers jours, de rechercher un «texte de compromis», en particulier sur les questions Ă©pineuses des mesures dâattĂ©nuation,
de surveillance, notification et vĂ©rification (MRV), de consultation et analyse internationale (CAI), et dâune deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement au titre du Protocole de Kyoto. Le Mexique a Ă©galement affichĂ© une ferme volontĂ© dâinclure la voix des parties prenantes.
Le PrĂ©sident mexicain Felipe CalderĂłn, a tenu un certain nombre de sessions ouvertes avec les dĂ©lĂ©guĂ©s Ă Moon Palace, pour donner voix Ă un large Ă©ventail dâorganisations de la Jeunesse, dâONG et dâautres, avec un intĂ©rĂȘt marquĂ© pour le rĂ©sultat. En outre,
il y a eu des «sessions de bilan» ouvertes et rĂ©guliĂšres oĂč les dĂ©lĂ©guĂ©s des pays et les ONG Ă©taient informĂ©s en mĂȘme temps. Au cours de la deuxiĂšme semaine, cette mĂ©thode a commencĂ© Ă donner des rĂ©sultats.
En dépit de la perception largement partagée que la présidence mexicaine a habilement dirigé les négociations, les questions de procédure ont en fait joué un rÎle visible au cours des quatre séances pléniÚres de clÎture.
Alors que lâimpression «gĂ©nĂ©rale» dans la salle Ă©tait que les parties et les observateurs Ă©taient prĂȘts Ă accepter les Accords de CancĂșn, la Bolivie a Ă©numĂ©rĂ© un certain nombre de prĂ©occupations sur le fond et a soulignĂ© que lâabsence de consensus a empĂȘchĂ©
lâadoption du projet de dĂ©cisions proposĂ© par la CdP et la ConfĂ©rence des parties siĂ©geant en tant que rĂ©union des parties (CdP/RdP). Toutefois, ces arguments nâont pas gagnĂ© un soutien significatif des parties ou des observateurs, et la prĂ©sidente Espinosa
tenait Ă faire officiellement des Accords de CancĂșn une partie du rĂ©gime de la CCNUCC: «Consensus exige quâil soit accordĂ© Ă chacun le droit dâĂȘtre entendu et que son point de vue soit dĂ»ment considĂ©rĂ©, et la Bolivie a eu cette opportunitĂ©. Consensus ne signifie
pas quâun pays fort de son droit de vĂ©to, peut empĂȘcher 193 autres de progresser aprĂšs des annĂ©es de nĂ©gociations sur quelque chose que nos sociĂ©tĂ©s et nos futures gĂ©nĂ©rations attendent».
En fin de compte, lâintĂ©gritĂ© du processus lâa emportĂ©. Alors quâun petit nombre dâobservateurs Ă©taient visiblement troublĂ©s par lâadoption de ces dĂ©cisions en dĂ©pit de lâopposition de la Bolivie, la grande majoritĂ© semblait
persuadĂ©e que lâapproche dâEspinosa Ă©tait la bonne. Les reprĂ©sentants dâun grand nombre de pays les plus vulnĂ©rables dâAfrique, dâAsie et des petits Ă©tats insulaires, Ă©taient favorables aux textes de compromis. Dans une apparition aux premiĂšres heures du samedi,
le PrĂ©sident CalderĂłn a soulignĂ© que CancĂșn a marquĂ© une «Úre nouvelle dans la coopĂ©ration internationale sur le changement climatique», et a appelĂ© les dĂ©lĂ©guĂ©s à «écrire une histoire nouvelle». Par la suite, un soupir de soulagement collectif Ă©tait presque
audible, les parties et les observateurs saluant le rĂ©sultat avec une sĂ©rie dâovations et de vibrants applaudissements.
NE DEMANDEZ PAS LA LUNE
Pour un rĂ©sultat positif sur le fond, «équilibre» Ă©tait le mot magique. En arrivant Ă CancĂșn, la plupart des parties avaient prĂ©cisĂ© quâun Ă©quilibre Ă©tait nĂ©cessaire entre les deux voies de nĂ©gociations au titre du Protocole
et de la Convention, et entre les Ă©lĂ©ments clĂ©s du Plan dâaction de Bali (PAB). Le SecrĂ©taire exĂ©cutif de la CCNUCC Figueres a offert la recette suivante: «tout le monde doit ĂȘtre Ă©galement heureux et Ă©galement satisfait du rĂ©sultat».
En fin de compte, les parties et les observateurs semblaient tout aussi satisfaits de lâĂ©quilibre rĂ©alisĂ© dans les deux voies de nĂ©gociations. Le rĂ©sultat crĂ©e un processus pour lâ«ancrage» des engagements dâattĂ©nuation
des pays industrialisĂ©s et des pays en dĂ©veloppement, combinĂ© au travail technique pour mieux les comprendre. Il Ă©tablit aussi un registre pour les mesures dâattĂ©nuation appropriĂ©es au niveau national (MAAN) par les pays en dĂ©veloppement et renforce les procĂ©dures
sur les MRV/CAI. Le rĂ©sultat de la voie de nĂ©gociation de la Convention Ă©tablit Ă©galement le Fonds vert pour le climat, traite du financement de dĂ©marrage rapide et du financement Ă long terme, et crĂ©e un ComitĂ© permanent relevant de la CdP pour prĂȘter assistance
aux parties. Une dĂ©cision trĂšs attendue sur REDD+ a Ă©tĂ© approuvĂ©e, ce qui donne le signal que la communautĂ© internationale sâest engagĂ©e Ă des incitations positives, mĂȘme si cela retarde la clartĂ© sur le financement Ă long terme axĂ© sur les rĂ©sultats de REDD+.
Un accord a Ă©galement Ă©tĂ© conclu sur un nouveau mĂ©canisme de la technologie qui englobe un comitĂ© exĂ©cutif de la technologie et un centre et un rĂ©seau des technologies climatiques. Le Cadre de CancĂșn pour lâAdaptation dont le but est de renforcer les mesures
pour lâadaptation, y compris par la coopĂ©ration internationale, a Ă©tĂ© Ă©galement Ă©tabli.
«Nous avons rĂ©ussi Ă intĂ©grer officiellement les principaux rĂ©sultats de Copenhague dans le rĂ©gime de la CCNUCC â et dans certains cas, nous sommes allĂ©s au-delĂ de lâAccord de Copenhague et avons ajoutĂ© un peu de chair
Ă certains os», a expliquĂ© une partie. «Je ne qualifierais pas le rĂ©sultat de âfortâ, notamment en matiĂšre dâattĂ©nuation, mais il est de toute Ă©vidence positif», a dĂ©clarĂ© un autre.
Le mandat de lâAWG-LCA a Ă©tĂ© Ă©galement prolongĂ© pour un an «pour mener Ă bien les engagements» inclus dans lâensemble. La forme juridique du rĂ©sultat Ă adopter Ă la CdP 7 Ă Durban demeure cependant ouverte. «Nous avons
seulement convenu de poursuivre lâexamen des options juridiques et nâavons pas rĂ©ussi Ă dĂ©cider si le rĂ©sultat sera une dĂ©cision de la CdP ou un nouveau Protocole», a expliquĂ© un dĂ©lĂ©guĂ©.
Pour ce qui est de lâĂ©quilibre entre les voies de nĂ©gociations de la Convention et du Protocole, bon nombre ont considĂ©rĂ© le rĂ©sultat comme moins positif. Ceux qui insistaient sur un signal clair concernant la poursuite
du Protocole de Kyoto, de prĂ©fĂ©rence sous forme de lâadoption dâune deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement, nâont pas eu tout ce quâils voulaient. Le texte du rĂ©sultat de lâAWG-KP ne fixe pas une date butoir pour lâachĂšvement des travaux de lâAWG-KP. Au contraire,
il dĂ©clare Ă peine que lâAWG-KP devra «viser» Ă achever ses travaux et faire rapport Ă la CdP/RdP «dĂšs que possible». Cette formulation a permis un Ă©quilibre fragile entre les pays en dĂ©veloppement favorables Ă une deuxiĂšme pĂ©riode dâengagement et ceux qui,
Ă lâinstar du Japon et de la FĂ©dĂ©ration de Russie, y ont fait opposition. Toutefois, ceux qui en voulaient plus ont Ă©tĂ© quelque peu rassurĂ©s dans la dĂ©claration que les travaux de lâAWG-KP devront ĂȘtre achevĂ©s «à temps, afin de sâassurer quâil nây ait aucun
dĂ©calage entre la premiĂšre et la deuxiĂšme pĂ©riodes dâengagement». Certains sâĂ©taient opposĂ©s Ă cette rĂ©fĂ©rence lors des sessions prĂ©cĂ©dentes et son inclusion a Ă©tĂ© un compromis Ă©vident. En outre, bien que les engagements de rĂ©duction dâĂ©missions des parties
Ă lâAnnexe I pour une deuxiĂšme pĂ©riode ne soient pas Ă©tablis, le texte de lâAWG-KP «prend note» des promesses volontaires de rĂ©duction dâĂ©missions quantifiĂ©es des pays dĂ©veloppĂ©s quâils ont communiquĂ©s. Ces deux dispositions semblent apporter aux parties de
nouvelles assurances que le Protocole nâest pas «mort».
DE NOUVEAU SUR LA BONNE VOIE
Quelle est donc la signification des rĂ©sultats de CancĂșn pour le processus de la CCNUCC et pour une rĂ©ponse globale au changement climatique? Dans bien des domaines, dâimportants progrĂšs ont Ă©tĂ© accomplis sur le fond.
Les rĂ©sultats positifs comprennent la crĂ©ation du Fonds vert pour le climat, du MĂ©canisme de technologie et du Cadre de CancĂșn pour lâadaptation. Bon nombre sont Ă©galement satisfaits de lâaccueil positif rĂ©servĂ© Ă REDD+. En outre, bien que la deuxiĂšme pĂ©riode
dâengagement en vertu du Protocole de Kyoto nâait pas Ă©tĂ© Ă©tablie, les Accords de CancĂșn introduisent officiellement les objectifs dâattĂ©nuation des pays industrialisĂ©s et les mesures pour lâattĂ©nuation par les pays en dĂ©veloppement dans le cadre du processus
de la CCNUCC. Pourtant, aussi importants que ces accords puissent lâĂȘtre, ils ne reprĂ©sentent que des petits pas dans les rĂ©ductions dâĂ©missions mondiales qui contribuent Ă des changements climatiques sĂ©vĂšres. La voie vers une issue positive Ă Durban, Afrique
du Sud en 2011, est loin dâĂȘtre claire. NĂ©anmoins, beaucoup ont considĂ©rĂ© le rĂ©tablissement de la confiance dans le processus et lâexorcisme des fantĂŽmes de Copenhague comme la plus importante rĂ©alisation: «Nous avons montrĂ© au monde, aux uns et aux autres,
que CancĂșn peut - et a pu - livrer ce qui Ă©tait nĂ©cessaire Ă ce stade pour continuer Ă aller de lâavant sur cette route longue et sinueuse».
PROCHAINES RĂUNIONS
Forum de Partenariat des FIC:
Le Forum de Partenariat des Fonds dâInvestissement Climatiques (FIC) se rĂ©unira pour examiner le FIC, une paire unique dâinstruments de financement qui visent Ă soutenir le dĂ©veloppement Ă faible Ă©mission de carbone et le
dĂ©veloppement rĂ©silient au changement climatique Ă travers le financement renforcĂ© par lâintermĂ©diaire des grandes banques de dĂ©veloppement. dates:
14-18 mars 2010 lieu: Tunis, Tunisie
contact: Unité administrative du FIC
tél.: +1-202-458-1801
email:CIFAdm...@worldbank.orgwww:
http://www.climateinvestmentfunds.org/cif/
Table ronde du Pacifique sur le changement climatique:
Cette rĂ©union aura pour objet lâexamen de la question de la mobilisation du financement du changement climatique dans la rĂ©gion
dates: 14-18 mars 2011
lieu: Alofi, Niue
contact: Espen Ronneberg, SPREP tél.: +685-219-29 télécopieur: +685-202-31
email:
esp...@sprep.org
www:
http://www.sprep.org/publication/pub_detail.asp?id=925
PremiĂšre session de lâAgence internationale de lâĂ©nergie renouvelable (IRENA) et CinquiĂšme Commission prĂ©paratoire de lâIRENA: La rĂ©union
inaugurale de lâIRENA aura lieu en avril pour remplir le mandat de lâIRENA consistant Ă faciliter le dĂ©veloppement et le dĂ©ploiement rapides de lâĂ©nergie renouvelable Ă travers le monde. dates: 3-5 April 2011 lieu: Abu Dhabi, Ămirats rabes unis
contact: SecrĂ©tariat de lâIRENA
www:
http://www.irena.org/
TroisiĂšme session ONU-SPIC de la Plateforme mondiale pour la prĂ©vention des catastrophes: BasĂ©e sur les leçons tirĂ©es de lâExamen Ă
mi-parcours du cadre de HyĆgo pour lâAction, cette rĂ©union discutera de ce que sera le cadre de prĂ©vention des risques de catastrophes aprĂšs 2015, en termes de gouvernance, ressources, suivi et conformitĂ©; et la maniĂšre dont il sâajustera avec les Objectifs
du Millénaire pour le Développement et le cadre du changement climatique. dates: 8-13 mai 2011 lieu: GenÚve, Suisse
contact: Secrétariat du SPIC tél.: +41-22-917-8878 télécopieur: +41-22-917-8964
email:globalp...@un.org
www: http://www.preventionweb.net/globalplatform/2011/
GIEC-33: La trente-troisiĂšme session du Groupe dâexperts intergouvernemental sur lâĂ©volution du climat et lâapprobation du Rapport
spĂ©cial sur les sources dâĂ©nergie renouvelable et le changement climatique (Rapport de SRREN) auront lieu en mai 2011. La rĂ©union devra se pencher sur les travaux en cours relatifs au traitement des questions soulevĂ©es par lâExamen intercademy. dates: 10-13
mai 2011 lieu: Abu Dhabi, Ămirats arabes unis contact:
Secrétariat du GIEC tél.: +41-22-730-8208
télécopieur: +41-22-730-8025/13
email:
IPCC...@wmo.int www:
http://www.ipcc.ch/
Organes subsidiares de la CCNUCC:
Les 34e sessions de SBSTA et de SBI se tiendront en juin, parallĂšlement aux rĂ©unions de lâAWG-KP et de lâAWG-LCA dates:
6-17 juin 2011 lieu:
Bonn, Allemagne contact: Secrétariat de la CCNUCC tél.:+49-228-815-1000 télécopieur: +49-228-815-1999
email:
secrétar...@unfccc.int www:
http://www.unfccc.int
Conférence scientifique ouverte du Programme mondial de recherche sur le climat (WCRP): Cette conférence réunira la communauté scientifique
internationale qui Ćuvre pour lâamĂ©lioration de la comprĂ©hension et de la prĂ©vision de la variabilitĂ© et du changement du systĂšme climatique physique de la Terre, sur toutes les Ă©chelles spatiales et temporaires. Le programme est parrainĂ© par le Conseil international
pour la science, lâOrganisation mĂ©tĂ©orologique internationale (OMI) et la Commission ocĂ©anographique intergouvernementale (COI) de lâUNESCO. dates: 24-28 octobre 2011
lieu: Denver, Ătats-Unis
contact: WCRP Joint Planning Staff
tél.: +41-22-730-8111
télécopieur: +41-22-730-8036
email: wc...@wmo.int
www:
http://www.wcrp-climate.org/
CdP 17 et CdP/RdP 7 de la CCNUCC:
La dix-septiÚme réunion de la Conférence des parties (CdP) et la septiÚme réunion de la Conférences des parties siégeant en tant que réunion des parties (CdP/RdP) se tiendront à Durban, Afrique du Sud. dates: 28 novembre -
9 décembre 2011 lieu: Durban, Afrique du Sud contact: Secrétariat de la CCNUCC
tél.: +49-228-815-1000
télécopieur: +49-228-815-1999
email:
secrétar...@unfccc.int
www:
http://unfccc.int/
|