Newsletter ClimDev Morocco 2010 12 28 - Climate Change : BNT Vol. 12 No. 498 - ConfĂ©rence des Nations Unies sur les changements climatiques Ă  CancĂșn - Compte Rendu

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Prof. Dr. Med-SaĂŻd KARROUK

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Dec 28, 2010, 5:44:39 AM12/28/10
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Bulletin des Négociations de la Terre

Volume 12 Number 498 - Lundi 13 décembre 2010

 

COMPTE RENDU DE LA CONFÉRENCE DE CANCÚN SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

29 NOVEMBRE - 11 DÉCEMBRE 2010

 

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La ConfĂ©rence des Nations Unies sur les changements Úclimatiques Ă  CancĂșn, Mexique, s’est dĂ©roulĂ©e du 29 novembre au 11 dĂ©cembre 2010. La confĂ©rence englobait la seiziĂšme session de la ConfĂ©rence des parties (CdP 16) Ă  la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) et la sixiĂšme session de la ConfĂ©rence des parties siĂ©geant en tant que RĂ©union des parties au Protocole de Kyoto (CdP/RdP 6). Quatre organes subsidiaires se sont rĂ©unis: la treiziĂšme session du Groupe de travail spĂ©cial sur l’action concertĂ©e Ă  long terme au titre de la Convention (AWG-LCA 13); la quinziĂšme session du Groupe de travail spĂ©cial sur les Nouveaux engagements des parties visĂ©es Ă  l’Annexe I au titre du Protocole de Kyoto (AWG-KP 15); les trente-troisiĂšme sessions de l’organe subsidiaire de mise en Ɠuvre (SBI 33) et de l’Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA 33). Ces Ă©vĂšnements ont rassemblĂ© environ 12 000 participants, dont environ 5 200 reprĂ©sentants gouvernementaux, 5 400 reprĂ©sentants des organismes et agences de l’ONU, des organisations intergouvernementales et des organisations non gouvernementales, et 1 270 membres accrĂ©ditĂ©s des mĂ©dias.

L’accent a Ă©tĂ© mis Ă  CancĂșn sur un processus de nĂ©gociations Ă  deux voies visant Ă  amĂ©liorer la coopĂ©ration Ă  long terme dans le cadre de la Convention et du Protocole. La date butoir initiale pour l’achĂšvement de ces nĂ©gociations Ă©tait la ConfĂ©rence de l’ONU Ă  Copenhague sur les changements climatiques tenue en dĂ©cembre 2009, mais Ă©tant donnĂ© que de nombreuses questions Ă©taient restĂ©es en suspens, le mandat des AWG avait Ă©tĂ© prolongĂ© jusqu’à CancĂșn, oĂč ils devaient prĂ©senter leurs rĂ©sultats respectifs Ă  la CdP 16 et Ă  la CdP/RdP 6.

Les attentes pour CancĂșn Ă©taient modestes, et quelques-uns anticipaient un rĂ©sultat ou un accord juridiquement contraignant sur chacune des questions en suspens. NĂ©anmoins, beaucoup espĂ©raient encore que CancĂșn pourrait accomplir des rĂ©sultats significatifs sur les questions clĂ©s. Lors des prĂ©paratifs de la confĂ©rence, plusieurs questions ont Ă©tĂ© largement identifiĂ©es comme domaines sur lesquels un «ensemble» de rĂ©sultats pourrait ĂȘtre rĂ©alisĂ©. Ces domaines incluaient l’attĂ©nuation, l’adaptation, le financement, la technologie, la rĂ©duction des Ă©missions rĂ©sultant du dĂ©boisement et de la dĂ©gradation forestiĂšre dans les pays en dĂ©veloppement, y compris la conservation, la gestion durable des forĂȘts et le renforcement des stocks de carbone forestier (REDD+) et le systĂšme mesurable, notifiable et vĂ©rifiable (MRV), ainsi que la consultation et l’analyse internationales (CAI). Les nĂ©gociations sur ces questions clĂ©s se sont poursuivies tout au long de la rĂ©union de deux semaines, et les parties ont multipliĂ© les rencontres en sĂ©ances plĂ©niĂšres, les groupes de contact, les consultations informelles et les rĂ©unions bilatĂ©rales. Durant la deuxiĂšme semaine, des ministres des pays industrialisĂ©s et des pays en dĂ©veloppement ont Ă©tĂ© «jumelĂ©s» dans une tentative visant Ă  faciliter les nĂ©gociations sur les questions clĂ©s. Ces nĂ©gociations se sont poursuivies tout au long de la semaine, avec la tenue rĂ©guliĂšre des sessions plĂ©niĂšres de «bilan» qui visaient Ă  maintenir le niveau de transparence et Ă  informer les participants en permanence sur les progrĂšs accomplis.

Aux premiĂšres heures de samedi, les parties avaient finalisĂ© les «Accords de CancĂșn». Ces Accords comprennent les dĂ©cisions au titre des voies de nĂ©gociations de la Convention et du Protocole, et contiennent des dispositions sur l’adaptation, REDD +, la technologie, l’attĂ©nuation et les finances. Alors que le rĂ©sultat sur le fond a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© par beaucoup comme loin d’ĂȘtre parfait et que la Bolivie est allĂ©e jusqu’à s’opposer Ă  l’adoption des Accords, la plupart des participants Ă©taient satisfaits du rĂ©sultat qui a rĂ©tabli la confiance dans le processus de la CCNUCC. Cependant, en dĂ©pit du sentiment de soulagement ressenti par beaucoup Ă  l’obtention d’un rĂ©sultat, la plupart des participants ont reconnu qu’il s’agissait d’une Ă©tape relativement insignifiante dans la lutte contre le changement climatique.

Outre les Accords de CancĂșn, la CdP et la CdP/RdP ont adoptĂ© 20 autres dĂ©cisions sur des questions allant du renforcement des capacitĂ©s aux questions administratives, financiĂšres et institutionnelles. Aussi, le SBI et le SBSTA ont adoptĂ© plus de 20 conclusions sur un Ă©ventail de sujets incluant le mĂ©canisme de financement, les dispositions pour les rĂ©unions intergouvernementales et une sĂ©rie de questions mĂ©thodologiques.

BREF HISTORIQUE DE LA CCNUCC ET DU PROTOCOLE DE KYOTO

La rĂ©ponse politique internationale aux changements climatiques a commencĂ© par la mise en place de la Convention-cadre sur les Changements Climatiques (CCNUCC) en 1992 qui a Ă©tabli le cadre d’action visant Ă  stabiliser les concentrations atmosphĂ©riques des gaz Ă  effet de serre, aux fins d’éviter «les interfĂ©rences anthropiques dangereuses» avec le systĂšme climatique. La CCNUCC est entrĂ©e en vigueur le 21 mars 1994 et compte aujourd’hui 194 Parties.

En dĂ©cembre 1997, les dĂ©lĂ©guĂ©s se sont rĂ©unis Ă  la CdP-3 Ă  Kyoto, au Japon et se sont accordĂ©s sur un Protocole relevant de la CCNUCC, engageant les pays industrialisĂ©s et les pays en transition Ă©conomique, Ă  rĂ©aliser des objectifs quantifiĂ©s de rĂ©duction d’émissions. Ces pays, connus comme Ă©tant les Parties visĂ©es Ă  l’Annexe I de la CCNUCC, se sont ainsi engagĂ©s Ă  rĂ©duire leurs Ă©missions globales de six gaz Ă  effet de serre d’une moyenne de 5,2% par rapport Ă  ceux de 1990, et ce, au cours de la pĂ©riode entre 2008 - 2012 (premiĂšre pĂ©riode de l’engagement), avec des objectifs particuliers, variant d’un pays Ă  l’autre. Le Protocole de Kyoto est entrĂ© en vigueur le 16 fĂ©vrier 2005 et compte aujourd’hui 192 Parties.

En 2005, Ă  la CdP/RdP 1 Ă  MontrĂ©al, Canada, a Ă©tabli l’AWG-KP sur les Nouveaux engagements des parties Ă  l’Annexe I au Protocole de Kyoto en vertu de l’Article 3.9 du Protocole, qui donne mandat d’envisager les nouveaux engagements des parties Ă  l’Annexe I, au moins sept ans avant l’expiration de la premiĂšre pĂ©riode d’engagement. En outre, la CdP 11 a dĂ©cidĂ©, Ă  MontrĂ©al, d’examiner la coopĂ©ration Ă  long terme au titre de la Convention Ă  travers une sĂ©rie de quatre ateliers connue sous le nom de «Dialogue de la Convention» qui s’est poursuivie jusqu’à la CdP 13.

FEUILLE DE ROUTE DE BALI: La CdP 13 et la CdP/RdP 3 ont eu lieu en dĂ©cembre 2007 Ă  Bali, IndonĂ©sie. Les nĂ©gociations ont abouti Ă  l’adoption du Plan d’action de Bali (PAB), qui Ă©tablit l’AWG-LCA chargĂ© de se concentrer sur quatre Ă©lĂ©ments clĂ©s de la coopĂ©ration Ă  long terme dĂ©terminĂ©s durant le Dialogue de la Convention, Ă  savoir: l’attĂ©nuation, l’adaptation, le financement et la technologie. La confĂ©rence de Bali a Ă©galement abouti Ă  un accord sur un processus Ă  deux voies, la Feuille de Route de Bali qui Ă©tablit deux voies de nĂ©gociations dans le cadre de la Convention et du Protocole, et une date butoir pour la conclusion des nĂ©gociations Ă  la CdP 15 et CdP 15/RdP 5 Ă  Copenhague en 2009.

DE BALI À COPENHAGUE: En 2008, les deux Groupes de travail spĂ©ciaux (AWG) ont tenu quatre sessions de nĂ©gociation parallĂšles: avril Ă  Bangkok, ThaĂŻlande; juin Ă  Bonn, Allemagne; aoĂ»t Ă  Accra, Ghana; et dĂ©cembre Ă  PoznaƄ, Pologne. En 2009, les AWG se sont rĂ©unis en avril, juin et aoĂ»t Ă  Bonn, Allemagne; octobre Ă  Bangkok, ThaĂŻlande; novembre Ă  Barcelone, Espagne; et dĂ©cembre Ă  Copenhague, Danemark. L’objectif de ces rĂ©unions Ă©tait de faire avancer les nĂ©gociations de maniĂšre Ă  faciliter la finalisation, Ă  la CdP 15 et Ă  la CdP/RdP 5, d’un accord sur la coopĂ©ration Ă  long terme.

CONFÉRENCE DE COPENHAGUE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES: La ConfĂ©rence des Nations unies sur les changements climatiques Ă  Copenhague s’est dĂ©roulĂ©e du 7 au 19 dĂ©cembre 2009 Ă  Copenhague, Danemark. Plus de 110 dirigeants du monde ont assistĂ© au segment de haut niveau conjoint de la CdP et de la CdP/RdP, du 16 au 18 dĂ©cembre. La confĂ©rence a Ă©tĂ© marquĂ©e par des controverses liĂ©es Ă  la transparence et au processus. Au cours de la rĂ©union du segment de haut niveau, des nĂ©gociations non officielles ont eu lieu au sein d’un groupe composĂ© des grandes Ă©conomies et des reprĂ©sentants des groupes rĂ©gionaux et autres groupes de nĂ©gociation. Tard dans la soirĂ©e du vendredi 18 dĂ©cembre, ces pourparlers ont finalement abouti Ă  un accord politique intitulĂ© l’«Accord de Copenhague» qui a Ă©tĂ© par la suite prĂ©sentĂ© Ă  la plĂ©niĂšre. Les dĂ©lĂ©guĂ©s ont longuement examinĂ© l’Accord, et bon nombre ont soutenu son adoption sous forme d’une dĂ©cision de la CdP comme une premiĂšre Ă©tape vers un «meilleur» accord futur, tandis que d’autres se sont opposĂ©s Ă  l’Accord, conclu au cours de ce qu’ils ont qualifiĂ© de processus de nĂ©gociation non transparent et «non dĂ©mocratique». En dĂ©finitive, la CdP a dĂ©cidĂ© de «prendre note» de l’Accord de Copenhague. Les parties ont Ă©galement Ă©tabli un processus permettant aux pays d’indiquer leur soutien Ă  l’Accord. À ce jour, 140 pays avaient indiquĂ© leur soutien Ă  l’Accord. Plus de 80 pays ont Ă©galement fourni des informations sur leurs objectifs de rĂ©duction d’émissions et d’autres mesures d’attĂ©nuation.

Le dernier jour de la ConfĂ©rence de Copenhague sur les changements climatiques, la CdP et la CdP/RdP ont Ă©galement acceptĂ© de prolonger les mandats de l’AWG-LCA et de l’AWG-KP, en leur demandant de prĂ©senter leurs rĂ©sultats respectifs Ă  la CdP 16 et Ă  la CdP/RdP 6 Ă  CancĂșn, Mexique.

SESSIONS DE NÉGOCIATIONS DE LA CCNUCC EN 2010: Avant la CdP 16 et la CdP/RdP 6, quatre sessions de nĂ©gociations des AWG ont eu lieu en 2010. Ces rencontres se sont dĂ©roulĂ©es Ă  Bonn, Allemagne en avril, mai-juin et aoĂ»t, et Ă  Tianjin, Chine en octobre. L’objectif de ces quatre sessions Ă©tait de faire avancer les prĂ©paratifs de la ConfĂ©rence de CancĂșn. Dans le cadre de l’AWG-KP, les dĂ©lĂ©guĂ©s ont concentrĂ© les efforts sur l’échelle des rĂ©ductions des Ă©missions des parties Ă  l’Annexe I au titre du Protocole au-delĂ  de 2012. Elles ont Ă©galement examinĂ© les autres questions dĂ©coulant du programme de l’AWG-KP telles que les mĂ©canismes de flexibilitĂ©, l’utilisation des terres, le changement d’affectation des terres et la foresterie (UTCATF), ainsi qu’une sĂ©rie de questions mĂ©thodologiques. Dans le cadre de l’AWG-LCA, les parties se sont employĂ©es Ă  Ă©laborer un texte de nĂ©gociation qui couvre tous les principaux Ă©lĂ©ments du (BAP), y compris l’attĂ©nuation, l’adaptation, la technologie, le financement, REDD+ et les RMV. Avant la fin de la rĂ©union de Tianjin, des documents avaient Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s dans le cadre de l’AWG-KP et de l’AWG-LCA, en dĂ©pit du fait qu’ils comportaient beaucoup d’options et beaucoup de texte qui n’avaient pas Ă©tĂ© approuvĂ©s par toutes les parties.

RAPPORT DE LA CONFÉRENCE DE CANCÚN SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

La ConfĂ©rence des Nations Unies sur les changements climatiques Ă  CancĂșn, Mexique, s’est ouverte le lundi 29 novembre 2010. Le prĂ©sent rapport rĂ©sume les discussions qui ont eu lieu au sein des six organes suivants, en fonction de leurs agendas respectifs:

  • CdP 16 de la CCNUCC;
  • CdP/RdP 6 au Protocole de Kyoto;
  • TreiziĂšme session du Groupe de travail spĂ©cial sur l’action concertĂ©e Ă  long terme au titre de la CCNUCC (AWG-LCA 13);
  • QuinziĂšme session du Groupe de travail spĂ©cial sur les nouveaux engagements des parties visĂ©es Ă  l’Annexe I au titre du Protocole de Kyoto (AWG-KP 15); et
  • 33e rĂ©union de l’Organe subsidiaire de mise en Ɠuvre (SBI 33) et 33e rĂ©union de l’Organe subsidiaire chargĂ© du conseil scientifique et technologique (SBSTA 33).

CDP 16

La CdP 16 (ConfĂ©rence des parties 16) s’est ouverte lundi matin, le 29 novembre. Les parties ont Ă©lu Patricia Espinosa, Ministre des Affaires Ă©trangĂšres du Mexique, prĂ©sidente de la CdP 16. Elle a prĂ©sentĂ© CancĂșn comme une occasion de passer des discours aux actes sur beaucoup de fronts, soulignant que la crĂ©dibilitĂ© du systĂšme multilatĂ©ral est en jeu. Elle a soulignĂ© en outre que la rĂ©alisation d’un ensemble Ă©quilibrĂ© Ă©largi de dĂ©cisions est possible.

Les parties ont ensuite procĂ©dĂ© aux dĂ©clarations d’ouverture. Le YĂ©men, au nom du G-77 et de la Chine (G-77/Chine), a appelĂ© Ă  des nĂ©gociations impulsĂ©es par les parties, transparentes et inclusives. Il a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’équilibre entre les voies de nĂ©gociations de l’AWG-LCA et de l’AWG-KP. L’Union europĂ©enne (UE) a appelĂ© Ă  un ensemble Ă©quilibrĂ© au sein et entre les deux voies de nĂ©gociations, et Ă  un rĂ©sultat qui: reflĂšte au maximum les progrĂšs accomplis; contient le cadre et la base d’un futur rĂ©gime de changements climatiques; franchit des Ă©tapes en matiĂšre de MRV, d’attĂ©nuation, d’adaptation, de renforcement des capacitĂ©s, de financement et de technologie; et a accompli autant que possible des progrĂšs vers un rĂ©sultat juridiquement contraignant. Pour plus de dĂ©tails sur les dĂ©clarations d’ouverture, bien vouloir vous rĂ©fĂ©rer au: http://www.iisd.ca/vol12/enb12488f.html

QUESTIONS D’ORGANISATION: RĂšglement intĂ©rieur: La PrĂ©sidente de la CdP Espinosa a rappelĂ© aux parties les usages depuis la CdP 1 consistant Ă  appliquer le projet de rĂšglement intĂ©rieur (FCCC/CP/1996/2), Ă  l’exception du projet de rĂšglement 42 relatif au vote. Elle a dĂ©clarĂ© que la question est restĂ©e non rĂ©solue aprĂšs la CdP 15 et les consultations intersessions de la prĂ©sidente de la CdP. La Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e a exprimĂ© son inquiĂ©tude concernant la dĂ©pendance continue par rapport Ă  la rĂšgle du consensus et du «plus petit dĂ©nominateur commun». Il a dĂ©clarĂ© que Copenhague Ă©tait un Ă©chec non pas politique, mais de procĂ©dure, et soulignĂ© que 140 pays ont par la suite indiquĂ© leur soutien Ă  l’Accord de Copenhague. Il a dĂ©clarĂ© qu’une minoritĂ© est en train de bloquer les progrĂšs et que le moment est venu d’aller de l’avant dans le cadre de la CCNUCC, avec la possibilitĂ© de procĂ©der au vote «lorsque toutes les tentatives auront Ă©choué», ou de chercher des solutions ailleurs. La Bolivie a dĂ©clarĂ© que le problĂšme Ă  Copenhague Ă©tait, non pas la rĂšgle du consensus, mais le fait que le processus multilatĂ©ral n’était pas respectĂ©. Il a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server la rĂšgle du consensus. L’Inde et l’Arabie saoudite ont convenu que la rĂšgle du consensus doit ĂȘtre prĂ©servĂ©e.

Joel HernĂĄndez (Mexique) a menĂ© des consultations informelles sur le rĂšglement intĂ©rieur. Pendant la sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture de la CdP aux premiĂšres heures du 11 dĂ©cembre, le vice-prĂ©sident de la CdP Shin Yeon-Sung (RĂ©publique de CorĂ©e), a rapportĂ© qu’aucun consensus n’avait Ă©tĂ© atteint sur la question. Les parties ont convenu que les consultations informelles se poursuivront.

La pléniÚre de clÎture de la CdP a également approuvé les pouvoirs des représentants des parties (FCCC/CP/2010/6 et FCCC/KP/CMP/2010/11).

Ordre du jour et organisation du travail: La CdP a adoptĂ© l’ordre du jour (FCCC/CP/2010/1), avec le point sur le deuxiĂšme examen des Articles 4.2 (a) et 4.2 (b) de la Convention (politiques et mesures sur les Ă©missions et les Ă©liminations par les puits) en suspens depuis la CdP 4.

Organisations observatrices: La CdP a Ă©galement approuvĂ© la liste des organisations admises en tant qu’observatrices (FCCC/CP/2010/4).

Date et lieu des prochaines sessions: Lors de la plĂ©niĂšre d’ouverture, l’Afrique du Sud a annoncĂ© que la CdP 17 et la CdP/RdP 7 se tiendront Ă  Durban, Afrique du Sud, du 28 novembre au 9 dĂ©cembre 2011.

Le 11 dĂ©cembre, la plĂ©niĂšre de clĂŽture a adoptĂ© une dĂ©cision acceptant l’offre de l’Afrique du Sud d’accueillir la CdP 17 et la CdP/RdP 7, et a pris note des offres de la RĂ©publique de CorĂ©e et du Qatar d’accueillir la CdP 18 et la CdP/RdP 8 en 2012 (FCCC/CP/2010/L.5). La RĂ©publique de CorĂ©e et le Qatar ont soulignĂ©, chacun pour ce qui le concerne, qu’ils sont hautement qualifiĂ©s pour accueillir ces rĂ©unions.

Le vice-prĂ©sident de la CdP, Yeon-Sung, a quant Ă  lui dĂ©clarĂ© qu’au moins une, mais probablement deux, sessions supplĂ©mentaires seront nĂ©cessaires en 2011 et que le Bureau se penchera sur cette question.

Élection des responsables, autres que le prĂ©sident: Le 10 dĂ©cembre, la CdP a Ă©lu les responsables du Bureau autres que le prĂ©sident. Ainsi, ont Ă©tĂ© Ă©lus aux postes de co-vices-prĂ©sidents de la CdP: Lumumba Stanislaus-Kaw Di-Aping (Soudan); Andrea Garcia Guerrero (Colombie); Shin Yeon-Sung (RĂ©publique de CorĂ©e); Oleg Shamanov (FĂ©dĂ©ration de Russie); Phillip Muller (Îles Marshall) et Artur Runge-Metzger (UE). Mohammad Al-Sabban (Arabie saoudite) est maintenu dans ses fonctions de co-vice-prĂ©sident de la CdP en l’absence de consensus sur un candidat du Groupe-Asie. Andrej Kranjc (SlovĂ©nie) est maintenu dans ses fonctions Rapporteur. Robert Owen-Jones (Australie) est maintenu au poste de prĂ©sident de SBI et Mama KonatĂ© (Mali) au poste de prĂ©sident de SBSTA.

Samedi le 11 dĂ©cembre, les responsables de l’AWG-LCA ont Ă©galement Ă©tĂ© Ă©lus: Daniel Reifsnyder (États-Unis) prĂ©sident, Margaret Mukahanana-Sangarwe (Zimbabwe) vice-prĂ©sidente et Teodora Obradovic-Grncarovska (MacĂ©doine) Rapporteur.

RAPPORTS DES ORGANES SUBSIDIAIRES: Vendredi, le 10 décembre, la CdP a adopté les rapports des sessions des organes subsidiaires tenues en 2010, notamment, les SBI 32 et 33 FCCC/SBI/2010/10 et Add.1, FCCC/SBI/2010/L.22) et les SBSTA 32 et 33 (FCCC/SBSTA/2010/6, FCCC/SBSTA/2010/L.14).

La CdP a pris note des conclusions adoptées par le SBI et a adopté les projets de décisions transmis par le SBI sur:

  • l’Article 6 de la Convention (Ă©ducation, formation et sensibilisation du public) (FCCC/SBI/2010/L.26);
  • transfert de technologie (FCCC/SBI/2010/L.25);
  • communications nationales (FCCC/SBI/2010/L.36/Add.1);
  • questions administratives, financiĂšres et institutionnelles (FCCC/SBI/2010/L.24/Add.1);
  • renforcement des capacitĂ©s (FCCC/SBI/2010/L.29); et
  • dĂ©cision 1/CP.10 (Programme de travail de Buenos Aires sur l’adaptation aux mesures de riposte (FCCC/SBI/2010/L.34/Rev.1) et questions relatives aux pays les moins avancĂ©s (PMA) (FCCC/SBI/2010/L.28/Add.1).

La CdP a Ă©galement adoptĂ© les dĂ©cisions transmises par le SBI sur la mise en Ɠuvre de la Convention, y compris le mĂ©canisme financier (FCCC/SBI/2010/L.38/Add.1), le rapport du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et les nouvelles directives pour le FEM (FCCC/CP/2010/L.2), l’évaluation du Fonds spĂ©cial pour les Changements Climatiques (FSCC) (FCCC/CP/2010/L.3) et le Fonds pour les PMA (FPMA) (FCCC/SBI/2010/L.27/Add.1).

Dans le cadre du SBSTA, la CdP a soulignĂ© les conclusions sur le transfert de technologie, les candidatures pour l’admission au Groupe d’experts sur le transfert de technologie (GETT) et a demandĂ© Ă  la SBSTA 34 de confirmer les nominations.

Les conclusions adoptées par le SBSTA et le SBI, ainsi que les décisions pertinentes de la CdP sont résumées en détail dans les sections pertinentes relatives au SBI et au SBSTA du présent rapport.

RAPPORT DE L’AWG-LCA: La plĂ©niĂšre de clĂŽture de la CdP a examinĂ© ce point tard dans la nuit du vendredi 10 dĂ©cembre. La prĂ©sidente de l’AWG-LCA, Margaret Mukahanana-Sangarwe (Zimbabwe) a dĂ©clarĂ© que l’AWG-LCA a convenu de transmettre le projet de dĂ©cision sur le rĂ©sultat de ses travaux (FCCC/AWGLCA/2010/L.7) Ă  la CdP pour adoption. Elle a soulignĂ© que la dĂ©cision reprĂ©sente l’aboutissement de trois annĂ©es de nĂ©gociations et l’engagement des parties pour permettre la mise en Ɠuvre pleine, efficace et durable de la Convention. Elle a remerciĂ© la prĂ©sidente de la CdP, le vice-prĂ©sident de l’AWG-LCA et le groupe des animateurs, pour leur travail et leur soutien. Elle a Ă©galement remerciĂ© les ministres pour leur travail acharnĂ© et leur volontĂ© de compromis. Espinosa, la prĂ©sidente de la CdP, a remerciĂ© Mukahanana-Sangarwe, la prĂ©sidente de l’AWG-LCA, pour sa compĂ©tence et son dĂ©vouement qui, a-t-elle dĂ©clarĂ©, ont prĂ©parĂ© la base pour ce rĂ©sultat. Elle a ensuite invitĂ© la CdP Ă  adopter le rĂ©sultat des travaux de l’AWG-LCA (dĂ©cision 1/CP.16), comme un «rĂ©sultat historique de la CdP 16» qui pourrait devenir une partie des Accords de CancĂșn, les dĂ©crivant comme une Ăšre nouvelle dans la coopĂ©ration internationale sur les changements climatiques.

La Bolivie a rĂ©itĂ©rĂ© son opposition Ă  l’adoption du rapport de l’AWG-LCA. Il a soulignĂ© que sa dĂ©lĂ©gation n’est pas opposĂ©e Ă  un consensus Ă©mergeant d’une maniĂšre dĂ©mocratique et ne s’est pas opposĂ©e aux vues des autres parties, mais a demandĂ© la possibilitĂ© d’en discuter. En rĂ©ponse, Espinosa la prĂ©sidente a indiquĂ© que toutes les questions dĂ©coulant du Plan d’action de Bali (PAB) et de la Convention ont Ă©tĂ© examinĂ©es pendant des annĂ©es, et que cette dĂ©cision est le rĂ©sultat du travail collectif. Elle a dĂ©clarĂ© que l’opposition de la Bolivie sera reflĂ©tĂ©e dans les documents de la ConfĂ©rence. Appuyant l’adoption de la dĂ©cision, la reprĂ©sentante des États-Unis a fait observer que le processus en vertu de la CCNUCC a Ă©tĂ© plus proche d’un accord gĂ©nĂ©ral que le consensus, Ă©tant donnĂ© que la CdP n’a jamais adoptĂ© son rĂšglement intĂ©rieur. Les parties ont ensuite adoptĂ© le texte de la dĂ©cision.

Les Ă©lĂ©ments de ce rĂ©sultat ont Ă©tĂ© rĂ©sumĂ©s dans la section traitant des Accords de CancĂșn.

PROPOSITIONS DES PARTIES EN APPLICATION DE L’ARTICLE 17 DE LA CONVENTION (protocoles): Ce point a Ă©tĂ© initialement examinĂ© lors de la plĂ©niĂšre de la CdP, mercredi, le 1er dĂ©cembre. Le SecrĂ©tariat a expliquĂ© que cinq propositions de nouveaux protocoles et un accord de mise en Ɠuvre ont Ă©tĂ© reçus en 2009 dans le cadre de l’Article 17 de la Convention, et qu’une nouvelle proposition de protocole a Ă©tĂ© reçue de la Grenade en 2010 (FCCC/CP/2010/3 et FCCC/CP/2009/3-7).

La Grenade, au nom de l’Alliance des Petits États insulaires (AOSIS), a appelĂ© Ă  la mise sur pied d’un groupe de contact Ă  composition non limitĂ©e pour examiner la forme juridique du rĂ©sultat de l’AWG-LCA, introduire les Ă©lĂ©ments des protocoles proposĂ©s et Ă©laborer une stratĂ©gie appropriĂ©e pour l’adoption d’un rĂ©sultat juridiquement contraignant Ă  la CdP 17. Bon nombre de pays en dĂ©veloppement et de pays dĂ©veloppĂ©s ont appuyĂ© l’établissement d’un groupe de contact sur la forme juridique, tandis que certains ont soulignĂ© que ce groupe devra Ă©viter la duplication du travail.

Tuvalu, le Costa Rica et d’autres, ont insistĂ© sur l’établissement d’un groupe de contact comme une Ă©tape importante vers un rĂ©sultat juridiquement contraignant l’annĂ©e prochaine Ă  Durban. Parlant de la nĂ©cessitĂ© du caractĂšre juridique d’un rĂ©sultat issu des deux voies que sont l’AWG-LCA et l’AWG-KP, le BrĂ©sil a soutenu la crĂ©ation d’un espace pour dĂ©battre de cette question. L’Afrique du Sud, soutenue par la Colombie, a parlĂ© de l’incertitude qui plane sur la forme juridique de l’AWG-LCA et qui est considĂ©rĂ©e un «obstacle majeur» pour les nĂ©gociations. L’Inde a prĂ©fĂ©rĂ© que les efforts soient concentrĂ©s les Ă©lĂ©ments rĂ©alisables Ă  CancĂșn et sur l’avenir du Protocole de Kyoto, qui est «sĂ©rieusement menacé», et a rappelĂ© aux dĂ©lĂ©guĂ©s que lors des nĂ©gociations du Protocole de Kyoto, «la forme a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e aprĂšs que des prĂ©cisions eurent Ă©tĂ© fournies sur le fond». Les dĂ©lĂ©guĂ©s ont finalement convenu de crĂ©er un groupe de contact pour examiner les protocoles.

Le groupe de contact, prĂ©sidĂ© par Michael Zammit Cutajar (Malte), s’est rĂ©uni pour la premiĂšre fois vendredi le 3 dĂ©cembre. Les parties ont continuĂ© Ă  exprimer des vues divergentes sur la question de savoir si l’AWG-LCA devrait conduire Ă  une (ou Ă  des) dĂ©cision (s) de la CdP, ou Ă  un nouveau protocole complĂ©tant ou remplaçant le Protocole de Kyoto.

Bon nombre de parties ont soutenu un «rĂ©sultat juridiquement contraignant», alors que des divergences ont persistĂ© sur ses Ă©lĂ©ments constitutifs. La Grenade a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ©: d’un processus pour l’examen de la forme juridique; de travailler dans le cadre de l’AWG-LCA; et d’établir une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement au titre du Protocole de Kyoto. Singapour et plusieurs autres membres de l’AOSIS ont dĂ©clarĂ© que le rĂ©sultat de l’AWG-LCA doit ĂȘtre un accord global, complet et juridiquement contraignant, complĂ©mentaire au Protocole de Kyoto. Le Costa Rica a appelĂ© Ă  un mandat pour Ɠuvrer Ă  l’adoption d’un instrument juridiquement contraignant Ă  la CdP 17. L’UE a demandĂ© qu’il soit prĂ©cisĂ© Ă  CancĂșn, que le but visĂ© est d’Ɠuvrer pour un rĂ©sultat juridiquement contraignant dans le cadre de l’AWG-LCA et a rĂ©itĂ©rĂ© sa volontĂ© Ă  s’engager pour une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement au titre du Protocole de Kyoto dans le contexte d’un rĂ©sultat global et complet.

Le reprĂ©sentant du Japon a dĂ©clarĂ© que le nouveau protocole proposĂ© par son pays porte sur un seul instrument juridiquement contraignant. L’Australie a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© d’engagements juridiquement contraignants par toutes les grandes Ă©conomies avec une diffĂ©renciation entre pays dĂ©veloppĂ©s et pays en dĂ©veloppement, et a appelĂ© Ă  des dĂ©cisions de la CdP Ă  CancĂșn expliquant la voie Ă  suivre pour atteindre un rĂ©sultat juridiquement contraignant. Il a parlĂ© de flexibilitĂ© concernant un seul nouveau protocole ou une combinaison qui implique la poursuite du Protocole de Kyoto. L’Afrique du Sud a dĂ©clarĂ© que les travaux de la CdP, de la CdP/RdP et des deux AWG doivent ĂȘtre complĂ©mentaires et d’un soutien mutuel, et a appelĂ© Ă  une progression du travail «équilibrĂ©e et complĂšte» pour obtenir des rĂ©sultats ayant le mĂȘme statut lĂ©gal.

La Bolivie a soulignĂ© que la crĂ©dibilitĂ© de tout nouvel instrument juridiquement contraignant dĂ©pend de l’adoption d’une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement au titre du Protocole de Kyoto. L’Inde, la Chine et d’autres ont exhortĂ© les parties Ă  se concentrer sur l’AWG-KP et L’AWG-LCA. Le reprĂ©sentant des États-Unis a dĂ©clarĂ© qu’il ne peut pas accepter un nouveau mandat qui porte uniquement sur la forme juridique sans indiquer clairement que les grandes Ă©conomies prendront des mesures d’attĂ©nuation de la mĂȘme force juridique que celles des pays dĂ©veloppĂ©s.

À propos de la voie Ă  suivre, Sainte Lucie a suggĂ©rĂ© de laisser ouvert ce point de l’ordre du jour et a demandĂ© Ă  la prĂ©sidence de la CdP d’envisager un processus intersessions. Le reprĂ©sentant des Îles Marshal a prĂ©sentĂ© des suggestions dĂ©taillĂ©es, y compris la prorogation du mandat de l’AWG-LCA, afin de lui permettre de traiter les Ă©lĂ©ments des propositions soumises en vertu de l’Article 17 de la Convention. L’AOSIS a ensuite prĂ©sentĂ© un texte de projet de dĂ©cision clarifiant l’intention d’adopter un instrument juridiquement contraignant Ă  Durban, qui est complĂ©mentaire au Protocole de Kyoto.

 La question a Ă©tĂ© par la suite discutĂ©e dans le cadre des consultations informelles, oĂč le nouveau texte a Ă©tĂ© examinĂ© en mettant l’accent sur la nature «complĂ©mentaire, interreliĂ©e et de soutien mutuel» des deux Groupes de travail spĂ©ciaux (AWG), et sur la nĂ©cessitĂ© «d’instruments complets juridiquement contraignants» rĂ©sultant des deux AWG. Le texte demande Ă©galement Ă  l’AWG-LCA de poursuivre ses travaux et de prĂ©senter un instrument juridiquement contraignant pour adoption Ă  la CdP 17. En rĂ©ponse Ă  la proposition, plusieurs pays en dĂ©veloppement ont suggĂ©rĂ© qu’il est prĂ©maturĂ© de discuter du statut lĂ©gal d’un instrument avant d’avoir des prĂ©cisions sur son contenu. Les parties ont Ă©galement dĂ©battu du statut lĂ©gal des dĂ©cisions de la CdP, et la majoritĂ© des parties ont indiquĂ© qu’elles ne les considĂšrent pas juridiquement contraignantes.

RĂ©sultat: Lors de la sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture de la CdP, les parties ont convenu de poursuivre l’examen de ce point de l’ordre du jour Ă  la CdP 17. Les questions juridiques ont Ă©galement Ă©tĂ© abordĂ©es dans l’Accord de CancĂșn sur l’action concertĂ©e Ă  long terme (FCCC/AWGLCA/2010/L.7), par lequel la CdP a prolongĂ© le mandat de l’AWG-LCA pour une annĂ©e et lui a demandĂ© de «poursuivre l’examen des options juridiques dans le but d’achever un accord convenu sur la base du Plan d’action de Bali (PAB), du travail effectuĂ© Ă  la CdP 16 et des propositions prĂ©sentĂ©es par les parties en vertu de l’Article 17 de la Convention».

SÉANCE PLÉNIÈRE DE CLÔTURE: Aux premiĂšres heures du samedi le 11 dĂ©cembre, la CdP a adoptĂ© son rapport (FCCC/CP/2010/L.1) et une rĂ©solution (FCCC/CP/2010/L.4) exprimant sa gratitude au Mexique et Ă  la population de CancĂșn.

Le vice-prĂ©sident de la CdP, Yeon-Sung, a dĂ©clarĂ© que la dĂ©cision 1/CP.16 sur l’issue de l’AWG-LCA met fin au GETT et que la CdP demande au SecrĂ©tariat de terminer son programme de travail pour 2010-2011.

Soulignant que la dĂ©cision 1/CP.16 Ă©tablit de nouveaux organes dont les membres doivent ĂȘtre Ă©lus, le vice- prĂ©sident de la CdP Yeon-Sung a demandĂ© aux parties de soumettre les candidatures pour ces postes. Le reprĂ©sentant des États-Unis, appuyĂ© par l’Arabie saoudite et le Soudan, a indiquĂ© qu’il n’est pas prudent pour le Bureau de prendre des dĂ©cisions sur la composition des nouveaux comitĂ©s, suggĂ©rant que certaines de ces dĂ©cisions pourraient ĂȘtre prises dans le contexte de la rĂ©union de l’AWG-LCA ou du SBI, ou de trouver des dispositions provisoires. Le SecrĂ©tariat a fait observer que le Bureau pourrait considĂ©rer la voie Ă  suivre sur cette question Ă  sa prochaine rĂ©union. Le Pakistan a suggĂ©rĂ© que les coordinateurs rĂ©gionaux pourraient recueillir les candidatures et les soumettre au SecrĂ©taire exĂ©cutif et que ces personnes seraient considĂ©rĂ©es comme avoir Ă©tĂ© Ă©lues.

Les dĂ©clarations de clĂŽture ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es lors de la plĂ©niĂšre de clĂŽture conjointe CdP et CdP/RdP convoquĂ©e immĂ©diatement aprĂšs l’adoption des Accords de CancĂșn, et ont Ă©tĂ© rĂ©sumĂ©es dans la section du prĂ©sent compte rendu sur les Accords de CancĂșn. Le co-vice-prĂ©sident de la CdP Yeon Sung a clos la rĂ©union Ă  6 h 22.

CDP/RDP 6

La CdP/RdP 6 s’est ouverte l’aprĂšs-midi du lundi 29 novembre. La prĂ©sidente de la CdP/RdP, Patricia Espinosa, a mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© d’un «ensemble de dĂ©cisions Ă©quilibré». Le YĂ©men, au nom du G-77/Chine, a dĂ©clarĂ© qu’une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement doit ĂȘtre Ă©tablie au titre du Protocole de Kyoto. L’Égypte, au nom du Groupe arabe, a soulignĂ© qu’un accord dans le cadre de l’AWG-LCA ne sera possible que si un accord est conclu sur une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement en vertu du Protocole de Kyoto. L’UE a exprimĂ© sa volontĂ© Ă  s’engager pour une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement dans le cadre d’un rĂ©sultat Ă©largi qui implique toutes les grandes Ă©conomies. Pour plus de dĂ©tails sur les dĂ©clarations d’ouverture, bien vouloir vous rĂ©fĂ©rer au: http://www.iisd.ca/vol12/enb12488f.html

QUESTIONS D’ORGANISATION: Les parties ont ensuite adoptĂ© l’ordre du jour (FCCC/KP/CMP/2010/1) et convenu de l’organisation du travail (FCCC/KP/CMP/2010/1 et Add.1, FCCC/SBI/2010/11, FCCC/SBSTA/2010/7 et FCCC/KP/AWG/2010/15).

Samedi, le 11 dĂ©cembre, les parties ont convenu de nommer Adrian Macey (Nouvelle-ZĂ©lande) nouveau prĂ©sident de l’AWG-KP et Madeleine Diouf (SĂ©nĂ©gal) vice-prĂ©sidente de l’AWG-KP.

RAPPORTS DES ORGANES SUBSIDIAIRES: Vendredi le 10 décembre, la CdP/RdP a adopté les rapports des SBI 32 et 33 (FCCC/SBI/2010/10 et Add.1, et L.22) et des SBSTA 32 et 33 (FCCC/SBSTA/2010/6 et L.14).

La CdP/RdP a pris note des conclusions de la SBI 33 et de la SBSTA 33. Elle a adoptĂ© les projets de dĂ©cisions suivants transmis par le SBI sur: les questions administratives, financiĂšres et institutionnelles (FCCC/SBI/2010/L.24/Add.2); le renforcement des capacitĂ©s ((FCCC/SBI/2010/L.30); les communications nationales de l’Annexe I (FCCC/SBI/2010/L.36/Add.2); et la compilation annuelle et les rapports comptables par les parties de l’Annexe B (FCCC/SBI/2010/L.32). Pour un rĂ©sumĂ© des discussions de fond liĂ©es, bien vouloir se rĂ©fĂ©rer aux sections sur le SBI et le SBSTA du prĂ©sent compte rendu.

PROPOSITION D’AMENDEMENT AU PROTOCOLE PAR LE KAZAKHSTAN: Mercredi, le 1er dĂ©cembre, le SecrĂ©tariat a introduit le document FCCC/KP/CMP/2010/4 relatif Ă  une proposition d’amendement du Protocole de Kyoto par le KAZAKHSTAN, visant Ă  introduire le KAZAKHSTAN dans l’Annexe B. Les consultations informelles ont Ă©tĂ© conduites par Mark Berman (Canada). Le Kazakhstan a soulignĂ© les efforts menĂ©s au niveau national pour la transition vers une Ă©conomie et un dĂ©veloppement Ă  faible Ă©mission de carbone et la mise en place d’un cadre juridique pour le mĂ©canisme de plafonnement et d’échange. La FĂ©dĂ©ration de Russie, contrĂ©e par les Seychelles, au nom de l’AOSIS, a appuyĂ© la proposition du Kazakhstan. Le groupe s’est rĂ©uni Ă  plusieurs reprises pendant la confĂ©rence. Vendredi le 10 dĂ©cembre, la CdP/RdP a adoptĂ© une dĂ©cision.

DĂ©cision de la CdP/RdP: Dans sa dĂ©cision (FCCC/KP/CMP/2010/L.3), la CdP/RdP prend note de la proposition visant Ă  inclure le Kazakhstan dans l’Annexe B du Protocole avec l’engagement de rĂ©duire de 100% ses Ă©missions de 1992 pendant la premiĂšre pĂ©riode d’engagement, et convient d’inscrire la question pour examen Ă  la prochaine session.

RAPPORT DE L’AWG-KP: La plĂ©niĂšre de clĂŽture de la CdP/RdP a examinĂ© ce point au cours des premiĂšres heures du samedi, le 11 dĂ©cembre. Le prĂ©sident de l’AWG-KP, John Ashe (Antigua-et-Barbuda), a fait rapport sur les travaux de l’AWG-KP, en soulignant l’importance accordĂ©e aux niveaux des rĂ©ductions individuelles et globales des parties de l’Annexe 1. Il a dĂ©clarĂ© qu’en dĂ©pit des progrĂšs accomplis, il faudrait davantage du travail et de nouvelles dĂ©cisions politiques. Ashe a rapportĂ© que l’AWG-KP n’a pas Ă©tĂ© en mesure de parvenir Ă  un accord sur les amendements au Protocole de Kyoto, mais que son travail a abouti Ă  des documents utiles, notamment une proposition rĂ©visĂ©e du prĂ©sident (FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4) et un projet de dĂ©cisions de la CdP/RdP sur l’issue des travaux de l’AWG-KP (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Add.1) et sur l’utilisation des terres, le changement d’affectation des terres et la foresterie (UTCATF) (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Add.2).

Le reprĂ©sentant de la Bolivie s’est opposĂ© aux dĂ©cisions, soutenant qu’elles reprĂ©sentent un pas en arriĂšre parce qu’elles reportent «de maniĂšre indĂ©terminĂ©e» une dĂ©cision sur une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement du Protocole de Kyoto et «ouvre la porte Ă  un rĂ©gime qui est plus flexible et volontaire, et basĂ© sur un systĂšme d’engagements volontaires». Il a Ă©galement dĂ©clarĂ© que le document FCCC/SB/2010/INF.X, citĂ© en rĂ©fĂ©rence dans l’une des dĂ©cisions, n’existe pas encore, soulignant que son pays ne peut pas accepter de prendre note d’un document dont il ignore le contenu. Espinosa, la prĂ©sidente de la CdP/RdP, a dĂ©clarĂ© qu’elle a pris note de la prĂ©occupation de la Bolivie et qu’elle sera consignĂ©e dans les documents de la CdP/RdP 6.

La CdP/RdP a ensuite adoptĂ© les dĂ©cisions. Espinosa, la prĂ©sidente de la CdP/RdP, a dĂ©clarĂ© que les dĂ©cisions seront appelĂ©es dĂ©cisions 1/CMP.6 et 2/CMP.6, et feront partie des «Accords de CancĂșn».

Le reprĂ©sentant de la Bolivie a rĂ©itĂ©rĂ© son opposition, soulignant l’absence de consensus et l’exigence de consensus conformĂ©ment au rĂšglement intĂ©rieur. Il s’est dit prĂ©occupĂ© par l’adoption des dĂ©cisions en dĂ©pit de l’opposition de son pays, et a soulignĂ© qu’il s’agit lĂ  d’une «conclusion malheureuse de la CdP ici Ă  CancĂșn». Espinosa, la prĂ©sidente de la CdP/RdP, a rĂ©torquĂ© que les dĂ©cisions ont Ă©tĂ© adoptĂ©es et que la position de la Bolivie et son interprĂ©tation des Ă©vĂšnements ont Ă©tĂ© dĂ»ment reflĂ©tĂ©es dans les documents de la confĂ©rence. Elle a soulignĂ© que consensus ne signifie pas unanimitĂ© ou le droit d’une dĂ©lĂ©gation d’imposer le droit de vĂ©to aux autres, et a soulignĂ© qu’elle ne peut pas passer outre la position et les demandes de 193 parties».

Le contenu de ces dĂ©cisions a Ă©tĂ© rĂ©sumĂ© dans la section du prĂ©sent compte rendu sur les Accords de CancĂșn.

MÉCANISME DE DÉVELOPPEMENT PROPRE (MDP): Les questions relatives au MĂ©canisme de dĂ©veloppement propre (MDP) ont Ă©tĂ© initialement abordĂ©es par la plĂ©niĂšre de la CdP/RdP le 1er dĂ©cembre. Clifford Mahlung, prĂ©sident du Conseil exĂ©cutif du MDP, a fait rapport sur les travaux du Conseil en 2010 (FCCC/KP/CMP/2010/10). La question a Ă©tĂ© ensuite examinĂ©e dans un groupe de contact et lors des consultations informelles co-prĂ©sidĂ©es par Eduardo Calvo BuendĂ­a (PĂ©rou) et Kunihiko Shimada (Japon).

 Les parties ont soulignĂ© diverses questions nĂ©cessitant un examen, telles que: l’amĂ©lioration de la transparence par le Conseil; la mise en application du rĂ©gime de prĂȘts; l’envoi d’un message au marchĂ© du MDP concernant la poursuite de ce mĂ©canisme; et l’inclusion du piĂ©geage et fixation du carbone (PFC) dans le cadre du MDP.

 Pour ce qui est de l’envoi d’un message indiquant l’engagement pour la poursuite du MDP, le BrĂ©sil, soutenu par la Chine, a soulignĂ© que le MDP ne peut se poursuivre que si le Protocole de Kyoto se poursuit, et que cela nĂ©cessite l’établissement d’une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement. Le co-prĂ©sident Buendia a dĂ©clarĂ© que la question de la poursuite du Protocole de Kyoto est au-delĂ  du mandat du groupe de contact. La Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e a attirĂ© l’attention sur sa proposition demandant une dĂ©cision de la CdP pour appuyer la poursuite du Protocole de Kyoto. Le Japon, l’Arabie saoudite et d’autres, se sont opposĂ©s Ă  l’examen par le groupe de contact, des questions relatives Ă  la poursuite du Protocole de Kyoto. Le co-prĂ©sident Buendia, soulignant qu’aucune partie n’a fait objection Ă  la poursuite du MDP, a proposĂ© de permettre Ă  l’engagement d’ĂȘtre implicite. La dĂ©cision finale de la CdP/RdP ne contient pas de rĂ©fĂ©rence Ă  un message concernant la poursuite du MDP au-delĂ  de 2012.

Les parties ont ensuite discutĂ© des amĂ©liorations au programme d’activitĂ©s du MDP, et aux rĂšglements connexes. La Grenade a soulignĂ© les questions en suspens Ă  examiner telles que: comment les critĂšres micro-Ă©chelle s’appliquent Ă  l’ensemble des programmes d’activitĂ©s. Les parties ont Ă©galement examinĂ© la question de l’éligibilitĂ© des nouvelles technologies et des domaines d’application dans le cadre du MDP. Plusieurs parties ont soulignĂ© que la question est actuellement dĂ©battue par le SBSTA et ont demandĂ© de ne pas prĂ©juger des conclusions. La derniĂšre dĂ©cision de la CdP/RdP, qui a Ă©tĂ© adoptĂ©e le 10 dĂ©cembre, prend acte des travaux du SBSTA sur la question, et l’exhorte Ă  achever ses travaux.

Décision de la CdP/RdP: Dans sa décision (FCCC/KP/CMP/2010/L.8), la CdP/RdP demande au Conseil exécutif du MDP:

  • de mettre Ă  la disposition des parties prenantes et des organisations observatrices accrĂ©ditĂ©es, les matĂ©riels de formation et d’information sur les amĂ©liorations et les modifications en cours sur entre autres, les modalitĂ©s du MDP, les rĂšgles, directives et mĂ©thodologies, par le biais du processus existant d’implication des parties prenantes;
  • d’examiner les autres approches en matiĂšre de dĂ©monstration et d’évaluation de l’additionalitĂ©;
  • de dĂ©velopper les niveaux de rĂ©fĂ©rence normalisĂ©s, le cas Ă©chĂ©ant, pour la production de l’énergie dans des systĂšmes isolĂ©s, le transport et l’agriculture, en accordant la prioritĂ© aux mĂ©thodologies applicables aux PMA et aux petits Ă©tats insulaires en dĂ©veloppement (PEID), notamment; et
  • de rĂ©viser les procĂ©dures d’enregistrement de maniĂšre Ă  ce que la date effective d’enregistrement et la date de dĂ©marrage possible de la pĂ©riode d’accrĂ©ditation d’une d’activitĂ© de projet relevant du MDP soient la date Ă  laquelle une demande d’enregistrement complĂšte a Ă©tĂ© soumise par l’autoritĂ© opĂ©rationnelle dĂ©signĂ©e, oĂč l’activitĂ© de projet a Ă©tĂ© enregistrĂ©e automatiquement.

La CdP/RdP demande Ă©galement au SBI de recommander des procĂ©dures, des mĂ©canismes et des dispositions institutionnelles en vertu de la CdP/RdP pour permettre des recours contre les dĂ©cisions du Conseil exĂ©cutif, en vue de l’adoption d’une dĂ©cision Ă  la CdP/RdP 7. Elle prie le SBSTA d’examiner la question de matĂ©rialitĂ©, afin de recommander un projet de dĂ©cision sur cette question pour adoption par la CdP/RdP 7. Pour terminer, la CdP/RdP dĂ©cide que le financement du rĂ©gime de prĂȘt pour soutenir le dĂ©veloppement des activitĂ©s de projet relevant du MDP dans les pays comptant moins de dix projets enregistrĂ©s proviendra des intĂ©rĂȘts gĂ©nĂ©rĂ©s par le Fonds d’affectation spĂ©ciale du MDP.

MISE EN OEUVRE CONJOINTE: Cette question a Ă©tĂ© abordĂ©e initialement Ă  la plĂ©niĂšre de la CdP/RdP mercredi, le 1er dĂ©cembre. BenoĂźt Leguet, prĂ©sident du ComitĂ© de supervision de la mise en Ɠuvre conjointe (CSMOEC) a prĂ©sentĂ© le rapport annuel (FCCC/KP/CMP/2010/9). La question a Ă©tĂ© par la suite examinĂ©e dans un groupe de contact et lors des consultations informelles co-prĂ©sidĂ©es par Washington Zhakata (Zimbabwe) et Helmut Hojesky (Autriche).

Au cours de la premiĂšre rĂ©union du groupe de contact, le co-prĂ©sident Hojesky a identifiĂ© six thĂšmes: la situation financiĂšre; la poursuite de la mise en Ɠuvre conjointe pour la pĂ©riode poste 2012; la participation des pays en voie de devenir parties Ă  l’Annexe B du Protocole; l’avenir de la MƒC et la fusion possible des deux voies de la MƒC; l’examen et la rĂ©vision des directives concernant la MƒC; et l’orientation supplĂ©mentaire au CSMƒC. Les discussions au sein du groupe de contact Ă©taient basĂ©es sur un projet de dĂ©cision de la CdP/RdP produit par les co-prĂ©sidents sur la base des vues et des observations des parties.

Pour ce qui est de la redevance proposĂ©e, l’UE a exprimĂ© sa volontĂ© Ă  examiner les moyens d’assurer la durabilitĂ© financiĂšre du CSMƒC et a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de transparence quant aux besoins du CSMƒC. L’Ukraine a parlĂ© de la nĂ©cessitĂ© de mener des consultations sur le niveau de la redevance proposĂ©e et le Japon a dĂ©clarĂ© que la redevance proposĂ©e pourrait dĂ©courager les activitĂ©s de la MƒC. Les parties ont discutĂ©: du niveau d’une redevance; de la possibilitĂ© de niveaux de redevance diffĂ©renciĂ©s pour les grands projets et les projets de petite envergure; et de l’endroit oĂč la redevance pourrait ĂȘtre payĂ©e. Certaines parties, contrĂ©es par d’autres, ont proposĂ© l’insertion de texte stipulant que la redevance deviendra applicable aprĂšs l’adoption de la deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement du Protocole de Kyoto. En fin de compte, un consensus a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sur cette question.

Quant aux parties Ă  l’Annexe I dont les objectifs quantifiĂ©s de limitation et de rĂ©duction (QELRO) n’ont pas encore Ă©tĂ© consignĂ©s dans l’Annexe B du Protocole, mais qui souhaitent accueillir des projets de la MƒC, les parties ont examinĂ© la question de savoir si des crĂ©dits peuvent ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ©s des projets mis en Ɠuvre dans ces pays, tels que la BiĂ©lorussie. Le reprĂ©sentant de la BiĂ©lorussie a dĂ©clarĂ© que son pays est prĂȘt Ă  mettre en Ɠuvre un certain nombre de projets de la MƒC en utilisant la procĂ©dure de la Voie 2, soulignant qu’ils attendent juste leur admission Ă  l’Annexe B.

À propos de la MƒC pour la pĂ©riode post 2012, l’Ukraine a parlĂ© de la nĂ©cessitĂ© de plus de prĂ©cisions sur la proposition visant Ă  Ă©mettre des crĂ©dits au cours d’une pĂ©riode de dĂ©calage possible. Les parties ont examinĂ© un paragraphe autorisant l’attribution des crĂ©dits gĂ©nĂ©rĂ©s par les projets de la MƒC aprĂšs la premiĂšre pĂ©riode d’engagement, en utilisant les unitĂ©s de quantitĂ©s attribuĂ©es (UQA) de la premiĂšre pĂ©riode d’engagement. Plusieurs parties se sont opposĂ©es Ă  ce paragraphe, arguant qu’une conversion des UQA de la premiĂšre pĂ©riode d’engagement en unitĂ©s de rĂ©duction d’émissions (URE) doit ĂȘtre basĂ©e sur des rĂ©ductions d’émissions rĂ©alisĂ©es dans la premiĂšre pĂ©riode d’engagement.

Pour ce qui est du nouveau modĂšle opĂ©rationnel de la MƒC, les parties ont examinĂ© deux options qui consistent Ă  formuler une nouvelle voie unique de la MƒC, ou maintenir les voies sĂ©parĂ©es, mais en les renforçant. L’UE a soulignĂ© qu’aucune discussion sur le modĂšle opĂ©rationnel de la MƒC ne doit prĂ©juger de la conception du cadre de changement climatique de la pĂ©riode post-2012. À propos des paragraphes du projet de dĂ©cision prenant note de l’avis du CSMƒC sur la nĂ©cessitĂ© d’un nouveau modĂšle opĂ©rationnel de la MƒC au-delĂ  de 2012, et des scĂ©narios d’amĂ©lioration de la MƒC au-delĂ  de 2012, certaines parties se sont opposĂ©es Ă  ces paragraphes, soulignant la nĂ©cessitĂ© de clartĂ© sur les rĂ©fĂ©rences Ă  «au-delĂ  de 2012» et sur la relation avec le Protocole de Kyoto.

La CdP/RdP a adopté sa décision le 10 décembre.

DĂ©cision de la CdP/RdP: Dans sa conclusion (FCCC/KP/CMP/2010/L.9), la CdP/RdP prĂ©cise, en ce qui concerne une partie Ă  l’Annexe I dont les QERLOS de la premiĂšre pĂ©riode d’engagement n’ont pas encore Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans l’Annexe B du Protocole, mais qui souhaite accueillir un projet de la MƒC, que le SecrĂ©tariat peut accepter pour publication, les documents de conception de projet des projets de la MƒC; et que le CSMƒC peut examiner ces projets conformĂ©ment aux directives pour la MƒC, avant l’entrĂ©e en vigueur de l’amendement visant Ă  inclure la partie d’accueil dans l’Annexe B du Protocole. La dĂ©cision convient Ă©galement de poursuivre l’examen de la question d’émission des URE rĂ©sultant de ces projets Ă  la CdP/RdP 7, tout en soulignant que la partie d’accueil ne peut Ă©mettre et cĂ©der des URE qu’aprĂšs l’entrĂ©e en vigueur de l’amendement visant Ă  l’inclure dans l’Annexe B et aprĂšs avoir satisfait aux exigences d’éligibilitĂ© Ă©noncĂ©es dans les directives pour la MƒC.

La CdP/RdP en outre:

  • prend note de l’avis du CSMƒC sur la nĂ©cessitĂ© du fonctionnement futur de la MƒC aprĂšs la premiĂšre pĂ©riode d’engagement;
  • dĂ©cide de dĂ©marrer le premier examen des directives pour la MƒC Ă  la CdP/RdP 7;
  • dĂ©cide de prendre des dispositions pour la taxation de redevances pour les activitĂ©s relevant de la procĂ©dure de la Voie 1 de la MƒC, afin de contribuer aux frais administratifs du CSMƒC et de ses structures d’appui, en introduisant une redevance pouvant aller jusqu’à 20 000 $ US pour les grands projets, incluant les programmes d’activitĂ©s, et jusqu’à 5 000 $ US pour les projets de petite envergure et les programmes d’activitĂ©s composĂ©s d’activitĂ©s de projet Ă  petite Ă©chelle; et
  • demande au CSMƒC de prĂ©senter de nouvelles recommandations Ă  la CdP/RdP 7 sur les amendements Ă  la structure des frais, incluant entre autres, l’introduction d’une taxe annuelle fixe payable par les parties hĂŽtes.

RESPECT DES DISPOSITIONS: Ce thĂšme comporte deux sous-thĂšmes: le rapport du ComitĂ© d’application; et le recours de la Croatie contre une dĂ©cision de la Direction d’exĂ©cution du ComitĂ© d’application. Le point a initialement Ă©tĂ© abordĂ© Ă  la plĂ©niĂšre de la CdP/RdP mercredi le 1er dĂ©cembre. Le co-prĂ©sident du ComitĂ© d’application, Kunihiko Shimada (Japon), a prĂ©sentĂ© le rapport du ComitĂ© (FCCC/KP/CMP/2010/6), en soulignant que les diverses questions examinĂ©es par le ComitĂ© incluent: les questions du respect des dispositions concernant la Bulgarie, dont l’aboutissement a Ă©tĂ© la suspension de la Bulgarie l’empĂȘchant de participer aux mĂ©canismes de flexibilitĂ©; les questions concernant la Croatie, en soulignant que la Croatie n’a pas prĂ©sentĂ© un plan de redressement concernant ses cas de non-respect des dispositions alors que le dĂ©lai pour le faire est passĂ©; et les questions concernant les mesures Ă  prendre en cas de non-respect des exigences de rapport par les parties Ă  l’Annexe I.

Pour ce qui est de l’appel de la Croatie contre la dĂ©cision de la Direction d’exĂ©cution du ComitĂ© d’application concernant le calcul de ses quantitĂ©s assignĂ©es et la rĂ©serve de la pĂ©riode d’engagement (FCCC/KP/CMP/2010/2), la Croatie a expliquĂ© que la principale raison de son appel Ă©tait que la Direction d’exĂ©cution avait indiquĂ© qu’elle n’avait pas la compĂ©tence pour traiter toutes les questions relatives Ă  ce problĂšme et avait proposĂ© que cette question soit transmise Ă  la CdP/RdP.

Les deux sous-points ont été ensuite examinés dans un groupe de contact et lors des consultations informelles co-présidées par Pornchai Danvivathana (Thaïlande) et Richard Tarasofsky (Canada).

À propos du rapport annuel du ComitĂ© et de sa demande Ă  la CdP/RdP concernant le statut lĂ©gal des membres du ComitĂ©, l’Australie, le Canada et l’UE ont parlĂ© des discussions en cours dans le cadre du SBI sur les privilĂšges et immunitĂ©s, comme meilleure approche pour aborder cette question, et ont proposĂ© que cela soit reflĂ©tĂ© dans la dĂ©cision de la CdP/RdP. Quant aux questions gĂ©nĂ©rales soulevĂ©es par l’appel de la Croatie contre la dĂ©cision de la Direction d’exĂ©cution, le co-prĂ©sident Tarasofsky a dĂ©clarĂ© qu’il s’agit du premier appel interjetĂ© contre la CdP/RdP par une partie concernant une dĂ©cision du ComitĂ© d’application. Il a donc soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© d’une discussion de principe sur la façon dont les appels devront ĂȘtre traitĂ©s, y compris les points de vue des parties sur la procĂ©dure rĂ©guliĂšre et les recours.

En ce qui concerne le fond de l’appel, le reprĂ©sentant de la Croatie a soulignĂ© qu’il Ă©tait entendu que la dĂ©cision 7/7/CP.12 (niveau des Ă©missions pour l’annĂ©e de base de la Croatie) s’applique intĂ©gralement Ă  l’objectif de la Croatie en vertu du Protocole de Kyoto. Il a indiquĂ© sa prĂ©fĂ©rence que la question soit traitĂ©e non par la Direction d’exĂ©cution, mais plutĂŽt par une dĂ©cision de la CdP/RdP, indiquant que la dĂ©cision 7/CP.12 s’applique intĂ©gralement Ă  l’objectif de la Croatie au titre du Protocole de Kyoto.

L’UE a insistĂ© sur le fait que la dĂ©cision de la CdP/RdP doit se limiter Ă  la base sur laquelle l’appel de la Croatie a Ă©tĂ© interjetĂ©. Il a prĂ©cisĂ© que le groupe de contact peut examiner le cas de la Croatie en raison d’une procĂ©dure rĂ©guliĂšre, et que si la CdP/RdP dĂ©cide d’annuler la dĂ©cision sous-jacente, elle peut renvoyer l’affaire Ă  la Direction d’exĂ©cution. Le co-prĂ©sident Tarasofsky a parlĂ© de la possibilitĂ© d’adopter deux dĂ©cisions de la CdP/RdP, une sur l’appel et l’autre sur des questions plus gĂ©nĂ©rales relatives Ă  la situation de la Croatie. L’UE a soulignĂ© le «mandat trĂšs spĂ©cifique» du groupe de contact concernant le traitement de l’appel de la Croatie, tandis que le Canada a dĂ©clarĂ© que la CdP/RdP peut opter pour une approche globale et traiter Ă©galement du niveau des Ă©missions de l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence.

La CdP/RdP a adoptĂ© une dĂ©cision sur le rapport du ComitĂ© d’application et les conclusions sur l’appel de la Croatie le 10 dĂ©cembre.

DĂ©cision de la CdP/RdP: Dans sa dĂ©cision sur le rapport du ComitĂ© d’application (FCCC/KP/CMP/2010/L.2), la CdP/RdP: prend note de l’intĂ©rĂȘt du ComitĂ© d’application qui veille Ă  ce que toutes les dispositions lĂ©gales pour les privilĂšges et immunitĂ©s adoptĂ©es par la CdP/RdP s’appliquent aux membres et membres supplĂ©ants du ComitĂ©; et attend avec intĂ©rĂȘt d’examiner les rĂ©sultats des travaux du SBI sur les modalitĂ©s du projet de traitĂ© relatif aux privilĂšges et immunitĂ©s pour des personnes siĂ©geant dans des organes constituĂ©s au titre du Protocole de Kyoto.

Conclusions de la CdP/RdP: Dans ses conclusions concernant l’appel interjetĂ© par la Croatie (FCCC/KP/CMP/2010/L.7), la CdP/RdP prend note que: elle a entamĂ© l’examen de l’appel; elle n’a pas Ă©tĂ© en mesure de terminer l’examen de ce point Ă  la prĂ©sente session; et la question sera donc inscrite Ă  l’ordre du jour provisoire de la CdP/RdP 7. Elle prie par ailleurs le SecrĂ©tariat de prĂ©parer un document technique dĂ©crivant: les exigences de la procĂ©dure, la portĂ©e et le contenu de la loi applicable pour l’examen des recours; et l’approche adoptĂ©e par les organes constituĂ©s dans le cadre d’autres accords environnementaux multilatĂ©raux et d’autres organismes internationaux concernant les dispositions pour l’examen de dĂ©ni d’une procĂ©dure rĂ©guliĂšre.

PROPOSITIONS DES PARTIES VISANT À AMENDER LE PROTOCOLE: Ce point (FCCC/KP/CMP/2010/3 et FCCC/KP/CMP/2009/2-13) a Ă©tĂ© initialement examinĂ© par la plĂ©niĂšre de la CdP/RdP mercredi le 1er dĂ©cembre. Le SecrĂ©tariat a expliquĂ© que des propositions visant Ă  amender le Protocole de Kyoto ont Ă©tĂ© reçues en application des Articles 20 et 21 (amendements au Protocole et Ă  ses annexes) de la part des parties en 2009, et qu’une nouvelle proposition a Ă©tĂ© reçue de la Grenade en 2010.

La Grenade, au nom de l’AOSIS, a appelĂ© Ă  «sortir de l’impasse Ă  temps» pour une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement au titre du Protocole de Kyoto, incluant des objectifs ambitieux de rĂ©duction d’émissions. Les parties ont soulignĂ© les liens entre la question et les travaux de l’AWG-LCA, et ont suggĂ©rĂ© de garder ouvert ce point de l’ordre du jour, afin qu’il puisse ĂȘtre rĂ©examinĂ© compte tenu du rapport d’étape de la prĂ©sidente de l’WAG-LCA. Le 10 dĂ©cembre, lors de la plĂ©niĂšre de la CdP/RdP, les parties ont convenu de poursuivre l’examen de ce point de l’ordre du jour Ă  la CdP/RdP 7.

FONDS POUR L’ADAPTATION: Rapport du Conseil du Fonds pour l’adaptation: Cette question a Ă©tĂ© abordĂ©e pour la premiĂšre fois par la plĂ©niĂšre de la CdP/RdP le 1er dĂ©cembre. Elle a par la suite Ă©tĂ© reprise par un groupe de contact et des consultations informelles co-prĂ©sidĂ©es par Ruleta Camacho (Antigua-et-Barbuda) et Jukka Uosukainen (Finlande).

Le prĂ©sident du Conseil du Fonds pour l’adaptation (CFA), Farrukh Khan, a prĂ©sentĂ© le rapport du Conseil (FCCC/KP/CMP/2010/7). DĂ©clarant que le Fonds est dĂ©sormais entiĂšrement opĂ©rationnel, il a indiquĂ© que la tĂąche principale a consistĂ© Ă  rendre opĂ©rationnel un accĂšs direct, et a soulignĂ© que les entitĂ©s nationales d’exĂ©cution (ENE) du SĂ©nĂ©gal, de la JamaĂŻque et de l’Uruguay ont dĂ©sormais Ă©tĂ© accrĂ©ditĂ©es. Il a ajoutĂ© que 14 concepts de projet ont Ă©tĂ© examinĂ©s et que deux ont Ă©tĂ© approuvĂ©s pour le financement. Pour ce qui est de la capacitĂ© juridique, il a indiquĂ© que le Parlement allemand a approuvĂ© la loi confĂ©rant la capacitĂ© juridique au Conseil, mais que les derniĂšres Ă©tapes n’ont pas encore Ă©tĂ© franchies.

Quant aux amendements aux termes et conditions des services Ă  fournir par la Banque mondiale, la reprĂ©sentante des Philippines, au nom du G-77/Chine, s’est dit prĂ©occupĂ©e par le calendrier d’examen du Fonds Ă  la CdP/RdP 7 et la proposition du CFA visant Ă  prolonger provisoirement le mandat de la Banque mondiale en tant que fiduciaire jusqu’à la CdP/RdP 9. Elle a dĂ©clarĂ© que cela pourrait compromettre l’examen du Fonds.

Khan, le prĂ©sident du CFA, a expliquĂ© que la sĂ©lection d’un nouveau fiduciaire pourrait prendre du temps et que, dans l’intĂ©rĂȘt de la continuitĂ©, il serait nĂ©cessaire de prolonger le mandat de la Banque mondiale jusqu’en mars 2014, et a soulignĂ© que la prolongation proposĂ©e n’aura aucune incidence sur l’examen du Fonds.

Les parties ont ensuite dĂ©battu longuement de la question des ateliers rĂ©gionaux sur l’accrĂ©ditation des ENE potentielles. Ces ateliers Ă©taient initialement proposĂ©s par la JamaĂŻque, la Sierra Leone et d’autres, afin de soutenir le renforcement des capacitĂ©s des ENE. Beaucoup de pays en dĂ©veloppement ont supportĂ© ces ateliers qui permettraient aux parties de se familiariser avec la procĂ©dure d’accrĂ©ditation, l’utilisation de la trousse d’accrĂ©ditation Ă©tant recommandĂ©e par le CFA. Cependant, certains pays dĂ©veloppĂ©s ont remis en cause le but des ateliers rĂ©gionaux, soulignant que la trousse n’est pas encore achevĂ©e. Les parties n’ont pas pu s’entendre sur le nombre d’ateliers, leur contenu et la participation. Certaines parties ont posĂ© des questions sur les implications financiĂšres de la tenue des ateliers proposĂ©s. Les pays en dĂ©veloppement ont indiquĂ© une prĂ©fĂ©rence pour un maximum de quatre ateliers, tandis que certains pays dĂ©veloppĂ©s ont privilĂ©giĂ© trois, insistant sur la nĂ©cessitĂ© de permettre d’acquĂ©rir plus d’expĂ©rience avec l’accĂšs direct. Les parties ont finalement atteint un compromis sur un maximum de trois ateliers, avec la possibilitĂ© d’un quatriĂšme.

DĂ©cision de la CdP/RdP: Dans sa dĂ©cision (FCCC/KP/CMP/2010/L.6), la CdP/RdP adopte provisoirement les amendements aux termes et conditions des services Ă  fournir par la Banque mondiale au titre de fiduciaire du Fonds pour l’adaptation. La CdP/RdP prie le SecrĂ©tariat, sous rĂ©serve de la disponibilitĂ© des ressources, d’organiser trois ateliers rĂ©gionaux ou sous-rĂ©gionaux, selon le cas, avec la possibilitĂ© d’un autre, si les circonstances le permettent et selon les besoins, afin de permettre aux parties de se familiariser avec la procĂ©dure et les exigences d’accrĂ©ditation des ENE. La CdP/RdP prie en outre le SecrĂ©tariat de collaborer avec le SecrĂ©tariat du CFA pour la tenue des ateliers susmentionnĂ©s et la diffusion de l’information y affĂ©rentes, en tenant compte de la nĂ©cessitĂ© de cibler les ateliers pour les ENE potentielles.

EXAMEN DU FONDS POUR L’ADAPTATION: Sur ce point (FCCC/SBI/2010/10 et MISC.2), l’UE a dĂ©clarĂ© qu’elle attend avec intĂ©rĂȘt la finalisation des termes de rĂ©fĂ©rence qui permettront l’examen du Fonds pour l’adaptation. Les parties se sont accordĂ©es sur les termes de rĂ©fĂ©rence pour l’examen du Fonds.

DĂ©cision de la CdP/RdP: Dans sa dĂ©cision (FCCC/KP/CMP/2010/L.5), la CdP/RdP dĂ©cide d’entreprendre l’examen du Fonds pour l’adaptation Ă  la CdP/RdP 7, et tous les trois ans; et elle dĂ©cide aussi que l’examen sera effectuĂ© conformĂ©ment aux termes de rĂ©fĂ©rence contenus dans l’annexe Ă  la dĂ©cision.

PLÉNIÈRE DE CLÔTURE: La plĂ©niĂšre de la CdP/RdP s’est tenue tĂŽt dans la matinĂ©e du samedi 11 dĂ©cembre et a adoptĂ© son rapport (FCCC/KP/CMP/2010/L.1). Un message de remerciement a Ă©tĂ© adressĂ© au Gouvernement du Mexique et Ă  la ville de CancĂșn (FCCC/KP/CMP/2010/L.4).

Des dĂ©clarations de clĂŽture ont Ă©tĂ© entendues lors de la sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture conjointe de la CdP et de la CdP/RdP rĂ©unie immĂ©diatement aprĂšs l’adoption des Accords de CancĂșn, et ont Ă©tĂ© rĂ©sumĂ©es dans la section du prĂ©sent compte rendu consacrĂ©e aux Accords de CancĂșn. La CdP/RdP a levĂ© la sĂ©ance Ă  5h33.

AWG-LCA 13

Margaret Mukahanana-Sangarwe (Zimbabwe), prĂ©sidente de l’AWG-LCA, a ouvert l’AWG-LCA 13, lundi le 29 novembre, avec Daniel Reifsnyder (États-Unis) qui a Ă©tĂ© maintenu dans ses fonctions de vice-prĂ©sident de l’AWG-LCA.

Le YĂ©men, au nom du G-77/Chine, a parlĂ© de la nĂ©cessitĂ© de respecter l’équilibre entre les deux voies de nĂ©gociations et a soulignĂ© que l’issue ne devra ni compromettre ni prĂ©juger de l’objectif gĂ©nĂ©ral qui est d’aboutir Ă  un rĂ©sultat global, juste, ambitieux et juridiquement contraignant dans l’avenir. L’Australie, au nom du Groupe de coordination, a dĂ©clarĂ© que CancĂșn doit aider Ă  prĂ©parer un accord juridiquement contraignant qui inclut les engagements par toutes les grandes Ă©conomies. Elle a appelĂ© Ă  des progrĂšs sur le systĂšme mesurable, notifiable et vĂ©rifiable (MRV) et sur la consultation et l’analyse internationales (ICA). Pour plus de dĂ©tails sur les dĂ©clarations d’ouverture, bien vouloir vous rĂ©fĂ©rer au: http://www.iisd.ca/vol12/enb12488f.html

Les parties ont ensuite adoptĂ© l’ordre du jour (FCCC/AWGLCA/2010/16) et convenu de l’organisation du travail (FCCC/AWGLCA/2010/17).

PRÉPARATION D’UN RÉSULTAT POUR LA CdP 16: Le SecrĂ©tariat a ensuite introduit les documents FCCC/AWGLCA/2010/14, FCCC/AWGLCA/2010/17, FCCC/AWGLCA/2010/INF.1, FCCC/AWGLCA/2010/CRP.1, FCCC/AWGLCA/2010/MISC.8 & Add.1 et FCCC/AWGLCA/2010/MISC.9 & Add.1.

Le Mexique a fait rapport sur un certain nombre de consultations avec les parties et les parties prenantes tout au long de l’annĂ©e dans le cadre des prĂ©paratifs de CancĂșn. Il a soulignĂ© que les rĂ©unions Ă©taient ouvertes Ă  toutes les parties intĂ©ressĂ©es et que la rĂ©ussite de CancĂșn confirmera que le systĂšme multilatĂ©ral constitue le meilleur forum pour traiter des dĂ©fis communs.

DĂ©crivant ses consultations au cours de l’AWG-LCA 14 Ă  Tianjin, Mukahanana-Sangarwe, la prĂ©sidente de l’AWG-LCA, a soulignĂ© un dĂ©sir partagĂ© d’un rĂ©sultat Ă©quilibrĂ© et global qui: respecte l’approche Ă  deux voies; Ă©quilibre les Ă©lĂ©ments du PAB; reflĂšte un Ă©quilibre sur le niveau de dĂ©tail; et ne prĂ©juge pas de la nature juridiquement contraignante d’un futur rĂ©sultat. Elle a parlĂ© de sa nouvelle note sur les Ă©lĂ©ments possibles d’un rĂ©sultat (FCCC/AWGLCA/2010/CRP.1) qui reflĂšte l’état actuel des progrĂšs et montre que tous les Ă©lĂ©ments sont entiĂšrement Ă©laborĂ©s. Mukahanana-Sangarwe a expliquĂ© que les Ă©lĂ©ments ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s en vue de la recherche d’un terrain d’entente, n’ont aucun statut officiel et ne remplaceront pas le texte officiel de nĂ©gociation (FCCC/AWGLCA/2010/14) qui contient le spectre complet des vues des parties.

Les parties ont convenu d’établir un groupe de contact prĂ©sidĂ© par Mukahanana-Sangarwe pour l’examen de l’ordre du jour. La premiĂšre rĂ©union du groupe de contact a eu lieu le 29 novembre. Les parties ont convenu de poursuivre les travaux avec les quatre groupes de rĂ©daction existants sur: une vision partagĂ©e, animĂ© par Anders Turesson (SuĂšde); l’adaptation, animĂ© par Kishan Kumarsingh (TrinitĂ©-et-Tobago); l’attĂ©nuation, co-animĂ© Richard Muyungi (Tanzanie) et Helen Plume (Nouvelle-ZĂ©lande); et les finances, la technologie et le renforcement des capacitĂ©s, co-animĂ© par Burhan Gafoor (Singapour) et Kunihiko Shimada (Japon). Luis Alfonso de Alba (Mexique) a menĂ© des consultations informelles sur l’attĂ©nuation, au nom de la prĂ©sidence de la CdP. Au cours de la deuxiĂšme semaine, les consultations informelles animĂ©es par des paires de ministres de pays dĂ©veloppĂ©s et de pays en dĂ©veloppement ont Ă©galement eu lieu sur des questions parmi lesquelles la vision partagĂ©e, l’adaptation, REDD+, les finances, la technologie, l’attĂ©nuation et les MRV/CAI.

Des progrĂšs accomplis au cours des derniers jours de la confĂ©rence ont Ă©tĂ© rapportĂ©s lors des plĂ©niĂšres informelles de bilan convoquĂ©es par la prĂ©sidente Espinosa. Au cours d’une plĂ©niĂšre informelle de bilan vendredi 10 dĂ©cembre Ă  18h, la prĂ©sidente Espinosa a annoncĂ© qu’un nouveau texte de projet de dĂ©cision, Ă©laborĂ© sous sa responsabilitĂ© et reflĂ©tant les travaux des parties dans le cadre de l’AWG-LCA, a Ă©tĂ© distribuĂ©. La prĂ©sidente Espinosa a par la suite reçu une ovation. Au cours de la derniĂšre plĂ©niĂšre informelle de bilan Ă  21 h 30, toutes les parties, Ă  l’exception de la Bolivie, ont appuyĂ© l’adoption du projet de dĂ©cision sans autre nĂ©gociation. L’AWG-LCA a transmis le texte inchangĂ© Ă  la CdP peu aprĂšs minuit samedi, le 11 dĂ©cembre, et la plĂ©niĂšre de clĂŽture de la CdP l’a adoptĂ© comme dĂ©cision 1/CP.16, connue sous l’appellation de l’Accord de CancĂșn sur l’action concertĂ©e Ă  long terme.

 La section ci-dessous porte sur le travail des groupes de rĂ©daction de l’AWG-LCA sur les principaux Ă©lĂ©ments du PAB. Les rĂ©sultats des travaux de l’AWG-LCA sur une vision partagĂ©e, l’attĂ©nuation, l’adaptation, et les finances, la technologie et le renforcement des capacitĂ©s sont rĂ©sumĂ©s dans la section pertinente des Accords de CancĂșn.

Vision partagĂ©e: Durant la premiĂšre semaine, le groupe de rĂ©daction s’est concentrĂ© sur les questions de procĂ©dures. Beaucoup de pays dĂ©veloppĂ©s Ă©taient favorables Ă  l’utilisation de la note de la prĂ©sidente de l’AWG-LCA(FCCC/AWGLCA/2010/CRP.1) comme base pour la poursuite des nĂ©gociations, tandis que les pays en dĂ©veloppement ont appelĂ© Ă  la reprise des travaux basĂ©e sur le texte de Tianjin (FCCC/AWGLCA/2010/14) qui, ont-ils dĂ©clarĂ©, «reflĂšte les vues de toutes les parties».

Certaines parties ont soulignĂ© les difficultĂ©s Ă  prendre une dĂ©cision sur des Ă©lĂ©ments sans savoir si le texte fera partie d’un accord juridiquement contraignant. Bon nombre de parties ont insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’inclure un objectif global Ă  long terme de rĂ©duction des Ă©missions, et des dispositions sur un examen d’une vision partagĂ©e. D’autres ont appelĂ© Ă  l’examen d’une annĂ©e de plafonnement. Certaines parties se sont opposĂ©es aux rĂ©fĂ©rences Ă  «responsabilitĂ© historique» et «espace atmosphĂ©rique». Des parties ont Ă©galement discutĂ© de la question de savoir dans quelle mesure le texte devra inclure ce qui sera rĂ©alisĂ© et comment ce sera rĂ©alisĂ©.

À propos de la note de la prĂ©sidente de l’AWG-LCA publiĂ©e samedi le 5 dĂ©cembre (FCCC/AWGLCA/2010/CRP.2), certains pays dĂ©veloppĂ©s et pays en dĂ©veloppement ont relevĂ© des omissions d’élĂ©ments, notamment: les objectifs Ă  court-terme et Ă  long terme; le dĂ©veloppement durable; l’inclusion d’un examen; et le texte sur le rĂ©sultat juridiquement contraignant. D’autres pays en dĂ©veloppement ont soulignĂ© l’omission des concepts tels que: les droits humains et les droits des peuples autochtones; les droits de la Terre-MĂšre; la crĂ©ation d’une cour de justice climatique; et les obligations financiĂšres. Un certain nombre de pays en dĂ©veloppement se sont dit prĂ©occupĂ©s par l’objectif de 2°C, prĂ©fĂ©rant le maintien du rĂ©chauffement bien en dessous de 1,5°C. Certains pays dĂ©veloppĂ©s se sont opposĂ©s Ă  l’inclusion de concepts tels que «accĂšs Ă©quitable Ă  l’espace atmosphĂ©rique», et un autre a appelĂ© Ă  une rĂ©fĂ©rence Ă  l’eau et Ă  la gestion de l’eau. Un certain nombre de pays en dĂ©veloppement ont insistĂ© sur la responsabilitĂ© historique et ont exhortĂ© les pays de l’Annexe I Ă  faire preuve de leadership, y compris dans les domaines du financement et du transfert de technologie. Beaucoup de pays dĂ©veloppĂ©s ont indiquĂ© que la Convention fait rĂ©fĂ©rence aux Ă©missions historiques et actuelles.

Il a Ă©galement Ă©tĂ© demandĂ© d’insĂ©rer un texte exigeant que les parties Ă  l’Annexe I, contribuent Ă  hauteur de 6% de leur produit national brut (PNB) au financement de l’attĂ©nuation et de l’adaptation dans les pays en dĂ©veloppement, et de 1% de leur PNB pour le soutien aux activitĂ©s liĂ©es aux forĂȘts, comme «remboursement de la dette climatique».

Cette question a été également reprise dans les consultations ministérielles co-animées par la SuÚde et la Grenade. Faisant rapport sur les progrÚs accomplis jeudi soir, la SuÚde a souligné la concentration des efforts sur trois questions: un objectif de température à long terme; un objectif global à long terme de réduction des émissions et un plafonnement des émissions globales.

AlinĂ©a 1(b)(i) du PAB (attĂ©nuation par les pays dĂ©veloppĂ©s): Les discussions sur l’attĂ©nuation par les pays dĂ©veloppĂ©s ont Ă©tĂ© entreprises dans le groupe de rĂ©daction animĂ© par Richard Muyungi et Helen Plume. Les parties ont dĂ©battu entre autres, de la nature et du niveau des mesures d’attĂ©nuation par les pays dĂ©veloppĂ©s, ainsi que de la mĂ©thode d’inscription. À propos de la nature de l’attĂ©nuation, les parties ont exprimĂ© des vues divergentes sur le point de savoir si elle sera sous forme d’«objectifs» ou d’«engagements». Pour ce qui est de l’inscription, certaines parties ont optĂ© pour la consignation des informations sur les objectifs dans une annexe Ă  une dĂ©cision, tandis que d’autres ont suggĂ©rĂ© que sans un accord juridiquement contraignant, une annexe offre peu de certitude. Les parties ont Ă©galement exprimĂ© des vues divergentes sur le lancement d’un processus visant Ă  clarifier les engagements d’attĂ©nuation individuels et/ou dĂ©finir le niveau global de l’ambition des efforts d’attĂ©nuation des parties Ă  l’Annexe 1.

En outre, certaines parties ont soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de traiter la question de comparabilitĂ© des mesures ou engagements, tant au niveau des pays dĂ©veloppĂ©s, qu’entre les pays dĂ©veloppĂ©s et les pays en dĂ©veloppement.

AlinĂ©a 1(b)(ii) du PAB (attĂ©nuation par les pays en dĂ©veloppement): Cette question a Ă©tĂ© examinĂ©e dans le groupe de rĂ©daction animĂ© par Richard Muyungi et Helen Plume. Les discussions ont portĂ© sur la section pertinente de la note de la prĂ©sidente de l’AWG-LCA (FCCC/AWGLCA/2010/CRP.2). Les questions dĂ©battues incluaient: la diffĂ©renciation parmi les pays en dĂ©veloppement; la signification, l’objectif et le champ d’application de la CAI; les rapports sur les mesures d’attĂ©nuation appropriĂ©es au niveau national (MAAN) financĂ©es et non financĂ©es; et le champ d’application des MRV. Les parties ont exprimĂ© des vues divergentes sur l’objectif et le champ d’application du registre proposĂ©, certaines soutenant qu’il devrait contenir toutes les MAAN par les pays en dĂ©veloppement, tandis que d’autres affirmaient que toutes les MANN doivent ĂȘtre inscrites dans une annexe Ă  une dĂ©cision et que le registre proposĂ© devra se limiter aux MAAN pour lesquelles un financement est recherchĂ©. Les parties ont Ă©galement exprimĂ© des vues divergentes sur la frĂ©quence et la nature des rapports, ainsi que sur l’organe qui devra statuer sur ces questions (l’AWG-LCA ou le SBI).

Certaines parties ont exprimĂ© des inquiĂ©tudes concernant le fait de demander aux pays en dĂ©veloppement de fournir des informations sur leurs mesures d’attĂ©nuation, tandis que d’autres ont dĂ©clarĂ© que ces informations sont nĂ©cessaires pour Ă©valuer l’apport de l’ensemble des mesures d’attĂ©nuation locales. Certaines parties se sont opposĂ©es Ă  la rĂ©fĂ©rence aux stratĂ©gies de dĂ©veloppement Ă  faibles Ă©missions.

AlinĂ©a 1(b)(iii) du PAB (REDD+): Audun Rosland (NorvĂšge) a animĂ© le groupe de rĂ©daction sur la rĂ©duction des Ă©missions rĂ©sultant du dĂ©boisement dans les pays en dĂ©veloppement, y compris la conservation (REDD+). Bon nombre de parties ont soutenu l’utilisation du texte de la prĂ©sidente de l’AWG-LCA (FCCC/AWGLCA/2010/CRP.1) comme base pour la poursuite des nĂ©gociations, et un certain nombre de parties ont demandĂ© seulement des changements mineurs.

Certaines parties ont dĂ©clarĂ© qu’une dĂ©cision sur REDD+ Ă  CancĂșn serait subordonnĂ©e Ă  des progrĂšs dans les nĂ©gociations sur les MRV. Les parties ont Ă©galement examinĂ© le lien entre REDD+ et les MAAN. La plupart des parties ont convenu d’une approche progressive de REDD+. Les parties ont exprimĂ© des vues divergentes sur la mise en Ɠuvre nationale et infranationale, certaines suggĂ©rant que des approches infranationales pourraient ĂȘtre utilisĂ©es comme mesure provisoire. Bon nombre de parties ont soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© des niveaux de rĂ©fĂ©rence nationaux.

Les parties ont dĂ©battu du point de savoir s’il faudrait entreprendre les MRV de garantie. Certaines se sont opposĂ©es Ă  la rĂ©fĂ©rence aux marchĂ©s. D’autres ont soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de traiter les incitations au dĂ©boisement et un certain nombre de parties se sont opposĂ©es Ă  la rĂ©fĂ©rence aux stratĂ©gies de dĂ©veloppement Ă  faibles Ă©missions. Le point sur REDD+ a Ă©tĂ© par la suite repris dans les consultations informelles animĂ©es par la NorvĂšge et l’Équateur, oĂč le texte de dĂ©cision a Ă©tĂ© finalisĂ©.

AlinĂ©a 1(b)(iv) du PAB (approches sectorielles et mesures sectorielles spĂ©cifiques): Cette question a Ă©tĂ© traitĂ©e dans un groupe de rĂ©daction animĂ© par Annemarie Watt (Australie). Les discussions ont portĂ© sur le point de savoir quel texte utiliser comme base pour la poursuite des travaux, sur un cadre gĂ©nĂ©ral pour les approches sectorielles et l’agriculture.

Les parties ont identifiĂ© les Ă©lĂ©ments clĂ©s pour inclusion dans le texte; un cadre gĂ©nĂ©ral de travail; l’agriculture; et l’aviation internationale et le transport maritime. Bon nombre de parties se sont opposĂ©es aux propositions visant Ă  inclure les hydrofluorocarbures (HFC) comme un Ă©lĂ©ment clĂ©, arguant que cette question ne relĂšve pas du mandat du groupe et ne constitue pas un secteur spĂ©cifique. Finalement, les parties ont convenu: de laisser les HFC pour un Ă©ventuel examen futur; d’utiliser la note de l’animateur comme base pour la poursuite du travail; et d’inclure des extraits du texte de Tianjin sur le cadre gĂ©nĂ©ral de travail.

Les parties ont traitĂ© du cadre gĂ©nĂ©ral de travail et des Ă©lĂ©ments clĂ©s Ă  examiner, notamment: la rĂ©fĂ©rence Ă  l’Article 4.1(c) de la Convention (transfert de technologie); la nĂ©cessitĂ© de prendre une approche sectorielle; une rĂ©fĂ©rence aux principes de la Convention; et la nature volontaire des approches sectorielles. Des vues divergentes ont persistĂ© sur les deux derniers Ă©lĂ©ments, les pays en dĂ©veloppement appuyant l’inclusion d’une rĂ©fĂ©rence au principe de responsabilitĂ©s communes, mais diffĂ©renciĂ©es. Certains pays dĂ©veloppĂ©s ont dĂ©sapprouvĂ© l’examen de ce principe dans le contexte des combustibles de soute, mais un pays en dĂ©veloppement a dĂ©clarĂ© que l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a dĂ©jĂ  reconnu les diffĂ©rences entre les pays. Les divergences de vues ont persistĂ© sur le point de savoir si le principe de responsabilitĂ©s communes, mais diffĂ©renciĂ©es, devrait s’appliquer aux questions techniques et opĂ©rationnelles dans le cadre de l’Organisation maritime internationale (OMI).

Pour ce qui est de l’agriculture, les discussions ont portĂ© sur les attentes concernant un programme de travail et l’identification des Ă©lĂ©ments clĂ©s pour le secteur, notamment: le commerce, l’adaptation, la sĂ©curitĂ© alimentaire et l’implication des peuples autochtones. Bon nombre de parties ont soutenu le texte sur l’agriculture. Cependant, les pays en dĂ©veloppement ont mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© de parvenir Ă  un accord sur le cadre gĂ©nĂ©ral avant de s’accorder sur le contenu du texte relatif Ă  l’agriculture, ou la poursuite de l’examen des combustibles de soute, tandis que d’autres parties se sont opposĂ©es au travail sur le cadre gĂ©nĂ©ral en l’absence d’une entente sur le texte traitant des combustibles de soute. Les parties n’ont pas pu s’entendre sur cette question.

AlinĂ©a 1(b)(v) du PAB (diverses approches, y compris les possibilitĂ©s de recourir aux marchĂ©s pour amĂ©liorer le rapport cout-efficacitĂ©, et promouvoir les mesures d’attĂ©nuation): Les parties ont examinĂ© ce point dans un groupe de contact modĂ©rĂ© par Tosi Mpanu Mpanu (RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo). Les principales questions dĂ©battues portaient sur l’établissement de nouveaux mĂ©canismes de marchĂ© et sur les principes devant rĂ©gir ces marchĂ©s. Certaines parties ont Ă©tĂ© favorables Ă  l’établissement de nouveaux marchĂ©s, tandis que d’autres se sont opposĂ©es Ă  leur crĂ©ation et Ă  l’utilisation du mĂ©canisme de compensation par les pays dĂ©veloppĂ©s. Le rĂ©sultat des travaux de l’AWG-LCA est prĂ©sentĂ© dans le texte de compromis produit par les parties sur cette question.

Au cours des rĂ©unions du groupe de rĂ©daction, les parties ont d’abord considĂ©rĂ© la possibilitĂ© de travailler sur la base d’un nouveau texte ou sur le texte transmis de Tianjin. Un certain nombre de pays dĂ©veloppĂ©s ont appuyĂ© l’utilisation du nouveau texte, tandis qu’un bon nombre de pays en dĂ©veloppement ont prĂ©fĂ©rĂ© le texte de Tianjin. Les parties ont convenu de donner au modĂ©rateur le mandat de simplifier le texte de Tianjin, Ă  condition que ce soit sur la base des discussions des Ă©lĂ©ments qui doivent ĂȘtre inclus dans le texte, et que le texte soit soumis de nouveau au groupe, avant la transmission aux ministres pour un autre examen.

Plusieurs parties ont mis en relief des Ă©lĂ©ments essentiels pour le texte, notamment: un mandat pour l’établissement d’un programme de travail ou des nouveaux programmes sur les nouveaux mĂ©canismes de marchĂ©, ainsi que des mĂ©canismes non basĂ©s sur le marchĂ© et d’autres approches; que les discussions sur les mĂ©canismes de marchĂ© ne devront pas commencer avant la ratification d’une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement au titre du Protocole de Kyoto; la reconnaissance que les parties peuvent utiliser les mĂ©canismes de marchĂ© pour remplir leurs obligations d’attĂ©nuation; la participation volontaire aux mĂ©canismes; et la garantie de l’intĂ©gritĂ© environnementale.

Mpanu Mpanu, le modĂ©rateur a par suite Ă©laborĂ© un nouveau texte sur la base des discussions des parties et du texte rĂ©visĂ© de la prĂ©sidente de l’AWG-LCA. Les parties ont basĂ© leur dĂ©bat sur ce texte et se sont employĂ©es Ă  simplifier les options dans le texte.

AlinĂ©a 1(b)(vi) du PAB (consĂ©quences Ă©conomiques des mesures de riposte): Les parties ont examinĂ© cette question dans un groupe de rĂ©daction informel modĂ©rĂ© par Crispin d’Auvergne (Sainte Lucie), en travaillant sur la base des rĂ©sultats de Tianjin et des trois nouvelles notes de la prĂ©sidente de l’AWG-LCA introduites au cours des deux semaines.

Les principaux points Ă©battus Ă©taient: le soutien pour faire face aux impacts des mesures de riposte, et les dispositions institutionnelles possibles. Les parties ont poursuivi la simplification du texte et la rĂ©duction du nombre d’options.

Pour ce qui est du partage de l’information, les pays dĂ©veloppĂ©s ont soutenu la suppression des rĂ©fĂ©rences Ă  l’assistance. Les pays en dĂ©veloppement se sont opposĂ©s Ă  cette mesure, arguant que la CCNUCC inclut des mesures liĂ©es au financement et au transfert de technologie pour rĂ©pondre aux besoins et aux prĂ©occupations des pays en dĂ©veloppement, afin d’éviter les effets dĂ©favorables.

Bon nombre de pays développés se sont opposés à la référence au commerce dans le texte, tandis que plusieurs pays en développement ont insisté sur la «nécessité cruciale» de veiller à ce que ne soient pas adoptées des mesures commerciales unilatérales ou de protectionnisme commercial en raison des changements climatiques.

AprĂšs la distribution du nouveau texte de la prĂ©sidente de l’AWG-LCA (FCCC/AWGLCA/2010/CRP.3), mercredi le 8 dĂ©cembre, les parties ne se sont pas entendues sur la question de poursuivre les travaux sur le texte de Tianjin ou sur la base du nouveau texte. Les divergences ont persistĂ© sur les Ă©changes, l’assistance et un forum permanent oĂč traiter des impacts des mesures de riposte. Les discussions se sont poursuivies dans les consultations ministĂ©rielles informelles oĂč un projet de texte de dĂ©cision a Ă©tĂ© finalisĂ©.

Adaptation: Les parties se sont rĂ©unies dans un groupe de rĂ©daction modĂ©rĂ© par Kishan Kumarsingh (TrinitĂ©-et Tobago), et ont Ă©galement convenu de tenir des rencontres informelles pour rĂ©duire les options sur les dispositions institutionnelles et le mĂ©canisme international chargĂ© du traitement des pertes et dommages, en fondant leurs travaux sur les progrĂšs accomplis Ă  Tianjin. Un nouveau texte a Ă©tĂ© introduit par le modĂ©rateur vendredi le 3 dĂ©cembre, mais les parties n’ont pas pu parvenir Ă  un accord sur la question de poursuivre en se basant sur le nouveau texte ou sur celui de Tianjin. La discussion sur l’adaptation a Ă©galement Ă©tĂ© reprise pendant les consultations ministĂ©rielles modĂ©rĂ©es par l’Espagne et l’AlgĂ©rie.

Pour ce qui est des pertes et dommages, bon nombre de parties ont soutenu la proposition de l’AOSIS visant Ă  Ă©tablir un mĂ©canisme international chargĂ© du traitement des pertes et dommages associĂ©s aux impacts des changements climatiques dans les pays en dĂ©veloppement vulnĂ©rables. Beaucoup de parties ont demandĂ© des explications sur les Ă©lĂ©ments de la proposition, notamment: la nature des contributions; si le mĂ©canisme devra relever du SBI ou du SBSTA; la procĂ©dure pour mieux dĂ©finir les Ă©lĂ©ments du mĂ©canisme; le rĂŽle du secteur privé ; les liens avec les systĂšmes de gestion existants; et la garantie de l’inclusion. Bon nombre de parties ont dĂ©clarĂ© que le mĂ©canisme devra ĂȘtre placĂ© sous l’autoritĂ© de la CdP. Certaines parties ont qualifiĂ© la proposition d’«immature», tandis que d’autres ont expliquĂ© que, dĂšs que la dĂ©cision clĂ© sur la crĂ©ation du mĂ©canisme aura Ă©tĂ© prise, les autres dĂ©tails sur les Ă©lĂ©ments clĂ©s seront prĂ©cisĂ©s Ă  travers un processus impulsĂ© par les pays. Beaucoup de parties ont proposĂ© que le mĂ©canisme fasse partie de l’éventail d’outils d’adaptation.

Au cours de la deuxiĂšme semaine, deux points de discorde ont Ă©mergĂ© au sein des pays en dĂ©veloppement: quels pays sont les plus vulnĂ©rables, et l’inclusion des mesures de riposte dans le texte sur l’adaptation. Les pays dĂ©veloppĂ©s et les pays en dĂ©veloppement ont maintenu les divergences de vues sur les pertes et dommages et sur un mĂ©canisme institutionnel et le financement. Les discussions se sont poursuivies en consultations ministĂ©rielles informelles oĂč un projet de texte de dĂ©cision a Ă©tĂ© finalisĂ©.

Financement, Technologie et renforcement des capacitĂ©s: Ces questions ont Ă©tĂ© examinĂ©es par un groupe de rĂ©daction. Burhan Gafoor (Singapour), a modĂ©rĂ© les discussions du groupe de rĂ©daction et du sous-groupe sur le financement, et Kunihiko Shimada (Japon) a modĂ©rĂ© les dĂ©bats sur la technologie et le renforcement des capacitĂ©s. La question du financement a Ă©tĂ© reprise durant les consultations ministĂ©rielles informelles animĂ©es par l’Australie et le Bangladesh. Les discussions sur la technologie ont Ă©tĂ© modĂ©rĂ©es par la France et le BĂ©nin.

Financement: Les parties ont d’abord examinĂ© les Ă©lĂ©ments d’un projet de dĂ©cision sur le financement, notamment, les sections et les options sur le financement de dĂ©marrage rapide, le financement Ă  long terme, le nouveau fonds proposĂ© et un nouvel organe proposĂ© dans le cadre de la CdP pour aider Ă  l’établissement d’un mĂ©canisme de financement et Ă  la prestation du financement climatique. Le document non-officiel comprenait Ă©galement une annexe contenant les termes de rĂ©fĂ©rence pour la conception du fonds.

Pour ce qui est du financement de dĂ©marrage rapide, les pays en dĂ©veloppement ont dĂ©clarĂ© que le texte devra fournir plus de dĂ©tails sur la transparence, notamment, indiquer si le financement est effectivement nouveau et additionnel, et s’il est rĂ©parti de maniĂšre Ă©gale entre l’adaptation et l’attĂ©nuation, et le montant dĂ©caissĂ© en 2010. Un pays en dĂ©veloppement a suggĂ©rĂ© que, outre les PMA, les PIED et l’Afrique, «les pays en dĂ©veloppement dont certaines zones sont sujettes aux sĂ©cheresses, aux inondations et Ă  la dĂ©sertification, avec des Ă©cosystĂšmes fragiles, et faisant face Ă  un accroissement de la frĂ©quence des Ă©vĂšnements extrĂȘmes et catastrophiques et Ă  des phĂ©nomĂšnes liĂ©s aux changements climatiques» devraient faire partie des bĂ©nĂ©ficiaires prioritaires.

À propos du financement Ă  long terme, les pays en dĂ©veloppement ont soutenu l’option que les pays dĂ©veloppĂ©s devront faire une contribution Ă  hauteur de 1,5% de leur PNB pour aider les pays en dĂ©veloppement, plutĂŽt que le texte faisant rĂ©fĂ©rence Ă  un engagement annuel de 100 milliards $ US d’ici 2020. Bon nombre de pays dĂ©veloppĂ©s ont exprimĂ© des rĂ©serves sur le texte, soulignant que la source principale ou majeure du financement ou des contributions indicatives des parties Ă  l’Annexe II de la Convention seront Ă©valuĂ©es. Certains pays dĂ©veloppĂ©s ont appuyĂ© la rĂ©fĂ©rence au Groupe consultatif de haut-niveau du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies sur le financement du changement climatique. Certains pays en dĂ©veloppement ont exprimĂ© une prĂ©fĂ©rence pour la conduite aussi, de nouvelles Ă©tudes sur les besoins financiers.

Le principal dĂ©bat dans le cadre du financement a portĂ© sur le fonds et le processus de sa conception. Les discussions ont Ă©tĂ© axĂ©es sur: la relation avec la CdP; la composition du Conseil; le fiduciaire; le processus de conception, y compris la composition du comité de transition et les termes de rĂ©fĂ©rence; et l’établissement d’un organe financier de supervision.

S’agissant du Conseil du nouveau fonds, un certain nombre de pays en dĂ©veloppement ont insistĂ© sur une rĂ©fĂ©rence Ă  la reprĂ©sentation des PIED et des PMA. Cette question a Ă©tĂ© reprise au cours des consultations ministĂ©rielles oĂč un projet de texte de dĂ©cision a Ă©tĂ© finalisĂ©.

Technologie: Les parties ont identifiĂ© les questions en suspens pour examen Ă  CancĂșn, notamment: le lien entre le mĂ©canisme de technologie et les finances; la relation entre le comitĂ© exĂ©cutif de la technologie (CET) et le Centre et rĂ©seau des technologies climatiques (CRTC); l’orientation de la CdP et le processus d’élaboration du CET et du CRTC; et les droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle. Lors des discussions du groupe de rĂ©daction, les pays en dĂ©veloppement ont Ă©bauchĂ© deux dĂ©cisions possibles, l’une contenant les Ă©lĂ©ments clĂ©s pour un accord, et l’autre Ă©tablissant un programme de travail. Plusieurs parties ont prĂŽnĂ© l’identification de ce qui peut faire l’objet d’un accord Ă  CancĂșn et ce qui nĂ©cessite un autre examen en 2011. Cette question a Ă©tĂ© reprise lors des discussions ministĂ©rielles et un projet de texte de dĂ©cision a Ă©tĂ© finalisĂ©.

Renforcement des capacitĂ©s: Au cours des discussions, les parties ont examinĂ© le point de savoir si le renforcement des capacitĂ©s devra ĂȘtre financĂ© et facilitĂ© comme une activitĂ© sĂ©parĂ©e, ou exĂ©cutĂ© comme un Ă©lĂ©ment intĂ©grĂ© des efforts d’attĂ©nuation et d’adaptation. Lors de l’examen du projet de texte rĂ©visĂ©, bon nombre de pays en dĂ©veloppement parties ont appuyĂ© le maintien de l’option visant Ă  Ă©tablir un groupe d’experts technique sur le renforcement des capacitĂ©s dans un instrument juridiquement contraignant, tandis que les pays dĂ©veloppĂ©s ont supportĂ© une option affirmant que le mandat des dispositions institutionnelles en vigueur ou de celles proposĂ©es inclut le renforcement des capacitĂ©s. Pour ce qui est des rĂ©fĂ©rences aux entitĂ©s opĂ©rationnelles du mĂ©canisme de financement et de la rĂ©fĂ©rence au nouveau fonds proposĂ©, une partie a dĂ©clarĂ© qu’elles pourraient prĂ©juger d’autres nĂ©gociations parallĂšles. Des divergences de vues ont persistĂ© Ă©galement sur le texte stipulant que les pays dĂ©veloppĂ©s devront faire rapport sur le soutien fourni pour le renforcement des capacitĂ©s dans les pays en dĂ©veloppement, tandis que les pays en dĂ©veloppement devront faire rapport sur les progrĂšs accomplis dans le domaine du renforcement des capacitĂ©s pour faire face au changement climatique, y compris sur l’utilisation du soutien reçu. Les discussions se sont poursuivies dans les consultations ministĂ©rielles informelles oĂč un projet de texte de dĂ©cision a Ă©tĂ© finalisĂ©.

PLÉNIÈRE DE CLÔTURE: La plĂ©niĂšre de clĂŽture de l’AWG-LCA a eu lieu tĂŽt dans la matinĂ©e du 11 dĂ©cembre. Mukahanana-Sangarwe, prĂ©sidente de l’AWG-LCA, a prĂ©sentĂ© le travail effectuĂ© dans le cadre des quatre groupes de rĂ©daction, les consultations menĂ©es par le vice-prĂ©sident de l’AWG-LCA Reifsnyder sur les pays en transition Ă©conomique et d’autres pays en situations particuliĂšres, et les Ă©valuations des progrĂšs dans les rĂ©unions de bilan. Elle a soulignĂ© l’apport des documents non-officiels, des soumissions des parties (FCCC/AWGLCA/2010/MISC.8) et des conseils du Groupe consultatif de haut-niveau du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies sur le financement du changement climatique (FCCC/AWGLCA/2010/MISC.8/Add.1).

Mukahanana-Sangarwe a ensuite demandĂ© Ă  l’AWG-LCA de transmettre le projet de dĂ©cision (FCCC/AWGLCA/2010/L.7) Ă©laborĂ© sous la responsabilitĂ© de la prĂ©sidente de la CdP, Ă  la CdP pour examen. Le reprĂ©sentant de la Bolivie a fait opposition, arguant que le texte ne reflĂšte pas la convergence des vues. S’agissant de la vision partagĂ©e, il a rejetĂ© la cible de 2ÂșC considĂ©rĂ©e comme «absolument insuffisante». Il a dĂ©clarĂ© qu’il ne peut pas adhĂ©rer Ă  une dĂ©cision sans savoir ce que seront les engagements des pays de l’Annexe I, soulignant l’hypothĂšse que la liste pourrait venir de l’Accord de Copenhague, et ne rĂ©pondrait par consĂ©quent pas Ă  l’objectif de 2ÂșC. À propos du financement, il a remis en cause la source de financement des 100 $ US Ă  l’horizon 2020, et a indiquĂ© qu’il ne peut pas accepter la Banque mondiale comme fiduciaire. Pour ce qui est de la technologie, il a remis en cause l’absence de rĂ©fĂ©rence aux droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle. Quant Ă  l’AlinĂ©a 1(b) (v) du PAB, il a dĂ©clarĂ© que ce point devrait aborder Ă©galement les approches non-fondĂ©es sur le marchĂ©. Il a soulignĂ© que bien que la Bolivie soutienne le mĂ©canisme de REDD+, ce dernier ne devrait pas impliquer le marchĂ© de carbone. Il a rĂ©itĂ©rĂ© l’absence de consensus sur le projet de dĂ©cision et son rejet par la Bolivie.

Le Guatemala a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© d’«arrĂȘter de parler et de commencer Ă  prendre des dĂ©cisions». La Colombie a posĂ© la question de savoir comment le fait de n’avoir obtenu aucun accord peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour l’environnement et, soutenu par le Gabon, a soulignĂ© que consensus ne signifie pas qu’un pays peut bloquer les dĂ©cisions.

Mukahanana-Sangarwe a soulignĂ© une volontĂ© apparente dans la salle de transmettre le projet de rapport de la session (FCCC/AWGLCA/2010/L.7) Ă  la CdP pour examen, que les parties, Ă  l’exception de la Bolivie, ont approuvĂ©. La Bolivie a dĂ©clarĂ© que le rapport peut avoir Ă©tĂ© transmis par l’AWG-LCA Ă  la CdP, mais qu’il n’y a pas eu de consensus sur cette dĂ©marche. La prĂ©sidente Mukahanana-Sangarwe a encouragĂ© les dĂ©lĂ©guĂ©s Ă  continuer Ă  tout mettre en Ɠuvre pour faire mieux et les a remerciĂ©s pour leur soutien et leur confiance en son leadership. Elle a ensuite clos l’AWG-LCA Ă  1 h 43 le 11 dĂ©cembre.

AWG-KP 15

John Ashe (Antigua-et-Barbuda), prĂ©sident de l’awg-kp, a ouvert l’AWG-KP lundi aprĂšs midi, le 29 novembre, avec Adrian Macey (Nouvelle-ZĂ©lande), maintenu dans ses fonctions de vice-prĂ©sident. Ashe a soulignĂ© que l’AWG-KP devra achever ses travaux Ă  CancĂșn et prĂ©senter ses rĂ©sultats Ă  la CdP/RdP 6. Les parties ont ensuite adoptĂ© l’ordre du jour (FCCC/KP/AWG/2010/15) et ont convenu de l’organisation du travail (FCCC/KP/AWG/2010/16).

Les parties ont ensuite procĂ©dĂ© aux dĂ©clarations d’ouverture. Le YĂ©men, au nom du G-77/Chine, a exhortĂ© les parties Ă  l’Annexe I Ă  combler l’écart entre les engagements actuels de rĂ©duction d’émissions et ce qui est exigĂ© par la science. La Belgique, au nom de l’UE, a dĂ©clarĂ© que le rĂ©sultat de CancĂșn devra prĂ©server l’architecture du Protocole de Kyoto et confirmer la continuation des institutions de ce dernier, mais a soulignĂ© que les progrĂšs de l’AWG-KP seul seraient insuffisants. L’Australie, au nom du Groupe de coordination, a dĂ©clarĂ© qu’un accord au titre de l’AWG-KP doit faire partie d’un rĂ©sultat global, incluant l’AWG-LCA. Pour plus de dĂ©tails sur les dĂ©clarations d’ouverture, bien vouloir vous rĂ©fĂ©rer au: http://www.iisd.ca/vol12/enb12488f.html

NOUVEAUX ENGAGEMENTS DE L’ANNEXE I: Ce point (FCCC/KP/AWG/2010/17 et MISC.7) a Ă©tĂ© initialement abordĂ© par la plĂ©niĂšre d’ouverture de l’AWG-KP. Ashe, le prĂ©sident de l’AWG-KP a proposĂ© l’établissement d’un seul groupe de contact et, aprĂšs consultations, les parties ont acceptĂ©. La premiĂšre rĂ©union du groupe de contact s’est tenue le soir du 29 novembre. Ashe a prĂ©sentĂ© sa proposition (FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4) qui contenait un projet de texte de dĂ©cision sur les amendements au Protocole de Kyoto en application de l’Article 3.9 (Nouveaux engagements des parties Ă  l’Annexe I), l’UTCATF, les mĂ©canismes de flexibilitĂ©, les questions mĂ©thodologiques et les consĂ©quences potentielles.

Les parties ont convenu de constituer des groupes informels ainsi qu’il suit: le groupe sur: les amendements au Protocole de Kyoto, conformĂ©ment Ă  l’Article 3.9, co-modĂ©rĂ© par JĂŒrgen Lefevere (UE) et Leon Charles (Grenade); l’UTCATF, co-modĂ©rĂ© par Marcelo Rocha (BrĂ©sil) et Peter Iversen (Danemark); les mĂ©canismes de flexibilitĂ© et questions mĂ©thodologiques, modĂ©rĂ© par le vice-prĂ©sident Adrian Macey (Nouvelle-ZĂ©lande); et les consĂ©quences potentielles, co-modĂ©rĂ© par Andrew Ure (Australie) et Eduardo Calvo BuendĂ­a (PĂ©rou). Durant de la deuxiĂšme semaine, des consultations informelles animĂ©es par des paires de ministres d’un pays dĂ©veloppĂ© et d’un pays en dĂ©veloppement, ont Ă©galement eu lieu sur des questions relatives au Protocole de Kyoto. Les progrĂšs accomplis au cours des derniers jours de la confĂ©rence ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s lors des plĂ©niĂšres informelles de bilan convoquĂ©es par Espinosa, la prĂ©sidente de la CdP/RdP. En dĂ©but de soirĂ©e du 10 dĂ©cembre, la prĂ©sidente Espinosa a annoncĂ© de nouveaux projets de textes de dĂ©cisions sur les nouvelles Ă©missions de l’Annexe I et l’UTCATF, prĂ©parĂ©s sous sa responsabilitĂ© et reflĂ©tant le travail des parties dans le cadre de l’AWG-KP. Lors de la plĂ©niĂšre de clĂŽture de l’AWG-KP, toutes les parties, Ă  l’exception de la Bolivie, ont appuyĂ© l’adoption du projet de dĂ©cision sans autre nĂ©gociation. L’AWG-KP a transmis le texte inchangĂ© Ă  la CdP/RdP aux premiĂšres heures du 11 dĂ©cembre, et la plĂ©niĂšre de la CdP/RdP l’a adoptĂ© comme dĂ©cisions 1/CMP.6 et 2/CMP.6, appelĂ©es Accord de CancĂșn sur les nouveaux engagements des parties Ă  l’Annexe I. La dĂ©cision 1/CMP.6 comprend un texte sur les rĂ©ductions d’émissions de l’Annexe I, les mĂ©canismes de flexibilitĂ©, l’ensemble des questions mĂ©thodologiques et les consĂ©quences potentielles des mesures de riposte. La dĂ©cision 2/CMP.6 porte sur l’UTCATF.

Les nĂ©gociations en vertu de l’AWG-KP au cours des derniers jours de la confĂ©rence, ainsi que les dĂ©cisions, ont Ă©tĂ© rĂ©sumĂ©es dans la section sur les Accords de CancĂșn. La section ci-dessous porte sur le travail du groupe de contact de l’AWG-KP et ses sous-groupes.

RĂ©duction d’émissions de l’Annexe I: Durant la premiĂšre semaine, les discussions du sous-groupe ont portĂ© essentiellement sur: l’annĂ©e de base et les annĂ©es de rĂ©fĂ©rence; la durĂ©e et le nombre de pĂ©riodes d’engagement; et le report des surplus d’UQA. Les discussions au cours de la deuxiĂšme semaine ont Ă©tĂ© centrĂ©es sur la consolidation des options et le nettoyage du texte du prĂ©sident.

S’agissant de l’annĂ©e de base, les parties ont examinĂ© un document non-officiel sur les annĂ©es de base et les annĂ©es de rĂ©fĂ©rence, qui reflĂšte l’émergence d’un consensus sur la nĂ©cessitĂ© d’une seule annĂ©e pour traduire les engagements, mais permet aux parties l’option d’exprimer Ă©galement leurs engagements en utilisant une annĂ©e de rĂ©fĂ©rence diffĂ©rente Ă  des fins domestiques.

À propos de la durĂ©e de la pĂ©riode d’engagement, les parties ont dĂ©battu des pĂ©riodes d’engagement de cinq et de huit ans et ont dĂ©taillĂ© les justifications pour chacune des options, et qui sont liĂ©es: au rapport entre la durĂ©e de la pĂ©riode d’engagement et la nĂ©cessitĂ© de rĂ©pondre Ă  la science; Ă  la certitude du marchĂ©; Ă  la cohĂ©rence avec l’AWG-LCA; et au rapport avec la lĂ©gislation nationale. Les divergences de vues ont persistĂ© sur la question de savoir si la durĂ©e de la pĂ©riode d’engagement sera de cinq ou huit ans. L’examen de la question se poursuivra dans le cadre du mandat en cours de l’AWG-KP.

Pour ce qui est du report des surplus des UQA, les parties ont examinĂ© trois options simplifiĂ©es: laisser les dispositions inchangĂ©es; Ă©liminer les reports; et autoriser un report limitĂ© par un plafonnement ou par l’utilisation domestique du report des UQA pour le dĂ©ficit de la seconde pĂ©riode. L’examen de ce point se poursuivra dans le cadre du mandat en cours de l’AWG-KP.

Tout au long de la deuxiĂšme semaine, les parties se sont employĂ©es Ă  rĂ©duire le nombre d’options dans le texte. Les parties ont entre autres, convenu que les options dans l’Option A sur l’amendement de l’Article 3.1 du Protocole (engagements de rĂ©duction et de limitation des Ă©missions des gaz Ă  effet de serre (GES); Article 3.7 (calcul des quantitĂ©s attribuĂ©es dans la premiĂšre pĂ©riode d’engagement), Article 3.9 (nouveaux engagements des parties Ă  l’Annexe I), et Articles 4.2 et 4.3 (exĂ©cution conjointe des engagements) soient regroupĂ©es en un seul texte placĂ© entre crochets, afin de faciliter la dĂ©cision politique au niveau ministĂ©riel. Les parties ont Ă©galement examinĂ© les amendements Ă  l’Article 3.9 du Protocole liĂ©s Ă  l’établissement d’engagements pour une troisiĂšme pĂ©riode ou les pĂ©riodes d’engagement ultĂ©rieures, y compris la question de savoir combien de temps avant la fin de la deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement, il faudra commencer ces nĂ©gociations.

Travaillant tard dans la nuit de mercredi 8 et de jeudi 9 dĂ©cembre, les parties ont convenu de saisir les progrĂšs accomplis en sĂ©curisant les domaines de convergence dans le texte de dĂ©cision relatif notamment Ă : 1990 comme annĂ©e de base pour la deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement, avec une annĂ©e de rĂ©fĂ©rence en option; et la poursuite des Ă©changes d’émissions et des mĂ©canismes fondĂ©s sur des projets. Les divergences de vues ont persistĂ© sur la durĂ©e et le nombre de pĂ©riodes d’engagement, le report des surplus des UQA et les engagements spĂ©cifiques globaux et individuels.

AUTRES QUESTIONS DÉCOULANT DU PROGRAMME DE TRAVAIL DE L’AWG-KP: MĂ©canismes de flexibilitĂ©: Les discussions dans le groupe informel Ă©taient basĂ©es sur la section consacrĂ©e aux mĂ©canismes de flexibilitĂ© dans la proposition du prĂ©sident de l’AWG-KP (FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4).

Pour ce qui est du PFC dans le cadre du MDP, bon nombre de parties ont dit craindre que les options dans le texte soient «trop noir et blanc» et ont proposĂ© une troisiĂšme option dans laquelle le PFC pourrait ĂȘtre admissible dans le cadre du MDP dans une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement et les suivantes, Ă  condition que certaines questions, telles que la permanence, soient rĂ©solues. Les parties ont notĂ© que cela ferait le lien entre la question et le travail en cours dans le cadre du SBSTA sur le point de l’ordre du jour relatif au PFC au titre du MDP.

Les parties ont Ă©galement dĂ©battu du point de savoir si des progrĂšs pourraient ĂȘtre rĂ©alisĂ©s sur les questions diverses, notamment: l’énergie nuclĂ©aire dans le cadre du MDP; l’utilisation des niveaux de rĂ©fĂ©rence normalisĂ©s; les co-avantages; l’utilisation des rĂ©ductions d’émissions certifiĂ©es (REC) provenant des activitĂ©s de projet dans certains pays d’accueil; les facteurs d’actualisation; la part des revenus; les Ă©changes d’émissions; et la complĂ©mentaritĂ©.

Les parties ont par ailleurs examinĂ© le projet de texte de dĂ©cision proposĂ© par la Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e lors de la plĂ©niĂšre de la CdP/RdP sur la continuitĂ© des mĂ©canismes du Protocole de Kyoto pendant la pĂ©riode post 2012. Bon nombre de parties ont appuyĂ© la continuation du MDP, mais le dĂ©saccord a persistĂ© sur l’opportunitĂ© d’envoyer un signal explicite et sur la nature d’un tel signal.

Aucun consensus n’a Ă©tĂ© atteint sur ces questions. Les discussions devront se poursuivre sur la base du projet de texte figurant dans le Chapitre III du document FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4 (Proposition rĂ©visĂ©e par le prĂ©sident).

RĂ©sultat: Le texte de nĂ©gociation (FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4) a Ă©tĂ© transmis par l’AWG-KP pour servir de base aux nĂ©gociations ultĂ©rieures. Les Ă©lĂ©ments liĂ©s aux mĂ©canismes de flexibilitĂ© sont inclus dans les Accords de CancĂșn (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Add.1). Dans l’Accord, les parties dĂ©cident que les mĂ©canismes de flexibilitĂ© resteront Ă  la disponibilitĂ© des parties Ă  l’Annexe I comme moyens d’exĂ©cution de leurs engagements de rĂ©duction d’émissions. Le rĂ©sultat est rĂ©sumĂ© dans la section du prĂ©sent rapport consacrĂ©e aux Accords de CancĂșn.

UTCATF: Lors des consultations informelles, les parties ont commencĂ© Ă  travailler en se basant sur le texte du prĂ©sident (FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4). Certaines parties ont appelĂ© Ă  une dĂ©cision afin que l’UTCATF ne devienne par motif de dĂ©calage entre les pĂ©riodes d’engagement.

Vendredi le 3 dĂ©cembre, les parties ont examinĂ© un document non-officiel des modĂ©rateurs qui prĂ©voit deux options pour une dĂ©cision sur l’UTCATF. Certaines parties ont dĂ©plorĂ© le fait que leurs propositions n’aient pas Ă©tĂ© suffisamment reflĂ©tĂ©es dans le texte. Samedi le 4 dĂ©cembre, les parties ont examinĂ© un nouveau document non-officiel des modĂ©rateurs. Ils ont considĂ©rĂ© la version qui doit ĂȘtre utilisĂ©e: celle qui intĂšgre les propositions de toutes les parties, ou une qui maintient deux options distinctes. Les parties ont finalement convenu de poursuivre sur la base du document non-officiel du samedi.

Tout au long des deux semaines, les parties ont entrepris des consultations «informelles informelles» sur les produits ligneux rĂ©coltĂ©s (PLR) et la force majeure. Les parties ont examinĂ© trois options pour la comptabilitĂ© en matiĂšre de PLR, Ă  savoir: l’oxydation instantanĂ©e; l’application d’un taux de dĂ©tĂ©rioration simple; et des taux de dĂ©tĂ©rioration spĂ©cifiques aux produits plus dĂ©taillĂ©s. Concernant la force majeure, les parties ont notĂ© la discussion sur la clarification des perturbations anthropogĂšnes et non-anthropogĂšnes, ainsi que le besoin de clartĂ© sur les liens entre les causes et les impacts des perturbations. Les parties ont Ă©galement considĂ©rĂ© la question de savoir, si en cas de force majeure, toutes les Ă©missions dues aux perturbations seraient exclues, ou uniquement les Ă©missions au-dessus de seuil. Les parties ont exprimĂ© des craintes Ă  propos de l’absence de clartĂ© sur le point de savoir si la force majeure se rĂ©fĂšre Ă  un seul Ă©vĂšnement ou Ă  une accumulation d’évĂšnements.

Les parties ont par ailleurs examinĂ© la nĂ©cessitĂ© de prĂ©cisions sur la comptabilitĂ© des milieux humides. Certaines parties ont prĂ©fĂ©rĂ© une dĂ©finition plus limitĂ©e de la gestion des milieux humides centrĂ©e sur le remouillage et le drainage anthropogĂ©niques. Quant aux options pour la gestion forestiĂšre, les parties ont discutĂ© des niveaux de rĂ©fĂ©rence, de bases de rĂ©fĂ©rence, de la comptabilitĂ© nette-nette et du plafonnement. Une partie a proposĂ©, et bon nombre ont fait opposition, de supprimer l’option concernant le plafonnement. Les parties ont Ă©galement considĂ©rĂ© le processus d’examen pour les niveaux de rĂ©fĂ©rence.

L’AWG-KP a par la suite approuvĂ© un projet de conclusions (FCCC/KP/AWG/2010/L.8) contenant un projet de dĂ©cision de la CdR/RdP (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Add.2) que la CdP/RdP a adoptĂ© le 10 dĂ©cembre.

 Décision de la CdP/RdP: Dans sa décision, (FCCC/KP/CMP/2010/L.1), la CdP/RdP:

  • convient des mĂȘmes dĂ©finitions de forĂȘt, boisement, reboisement, dĂ©boisement, revĂ©gĂ©tation, gestion forestiĂšre, gestion des terres de culture, et gestion des terres de pĂąturage que dans la premiĂšre pĂ©riode d’engagement;
  • demande Ă  l’WAG-KP de voir si un plafonnement devrait ĂȘtre appliquĂ© aux Ă©missions et aux absorptions rĂ©sultant de la gestion forestiĂšre, et comment la force majeure peut ĂȘtre abordĂ©e dans une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement;
  • invite chaque partie Ă  l’Annexe I Ă  soumettre d’ici le 28 fĂ©vrier 2011, les informations sur le niveau de rĂ©fĂ©rence de la gestion forestiĂšre, y compris les mises Ă  jour, pour remplacer la valeur en fonction des directives contenues dans la 1ere Partie de l’Annexe II;
  • dĂ©cide que les soumissions feront l’object d’une Ă©valuation technique par une Ă©quipe d’examen en vertu des directives figurant dans la 2e partie de l’Annexe II, et que les rĂ©sultats seront examinĂ©s par la CdP/RdP; et
  • demande Ă  l’AWG-KP de poursuivre l’examen des dĂ©finitions, des modalitĂ©s, des rĂšgles et des directives pour les activitĂ©s de l’UTCATF au titre du Protocole de Kyoto, en vue de l’application dans la deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement.

Le texte de dĂ©cision de la CdP/RdP comporte Ă©galement deux annexes sur: les niveaux de rĂ©fĂ©rence; et sur les directives pour la soumission et pour la procĂ©dure d’examen des niveaux de rĂ©fĂ©rence pour les forĂȘts.

Panier de questions mĂ©thodologiques: Le sous-groupe s’est rĂ©uni tout au long des deux semaines, se concentrant sur les nouveaux GES et sur les paramĂštres communs pour le calcul de l’équivalent CO2 des GES, y compris les potentiels de rĂ©chauffement global (PRG).

À propos des nouveaux gaz, les parties ont discutĂ© des options pour les rapports sur, mais pas de la responsabilitĂ© pour, les gaz, lorsque la source d’émission est mal comprise. Certaines parties ont soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de plus de travail technique sur cette question. Les parties ont Ă©galement considĂ©rĂ© s’il faudrait Ă  la fois une dĂ©cision de la CdP/RdP, et un amendement au Protocole, pour inclure de nouveaux gaz. En outre, il y a eu une convergence de vues grandissante sur l’inclusion du trifluorure d’azote. Les parties ont convenu de la nĂ©cessitĂ© d’allonger la liste des GES et ont examinĂ© les questions juridiques concernant la relation entre les discussions sur les GES et les amendements Ă  l’Annexe A du Protocole. Les divergences ont persistĂ© sur les gaz spĂ©cifiques.

Pour ce qui est des paramĂštres communs, les parties ont portĂ© leurs efforts sur les options concernant les PRG des gaz de courte durĂ©e, en particulier le mĂ©thane. Les parties ont acceptĂ© de supprimer l’Article D portant sur les secteurs et les catĂ©gories de source Ă©numĂ©rĂ©s dans l’Annexe A. Les parties ont dĂ©battu de la nĂ©cessitĂ© d’un programme de travail du SBSTA sur les paramĂštres communs. Elles ont discutĂ© en outre de l’opportunitĂ© d’utiliser le QuatriĂšme Rapport d’évaluation (RE4) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour les PRG, et des implications de l’utilisation, soit du DeuxiĂšme rapport d’évaluation du GIEC, ou le RE4 sur les Ă©missions globales et individuelles des parties. Certaines parties ont soulignĂ© l’importance de l’utilisation de mĂ©thodologies qui sont cohĂ©rentes avec l’AWG-LCA.

RĂ©sultat: Le texte de nĂ©gociation (FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4) a Ă©tĂ© transmis par l’AWG-KP pour servir de base aux nĂ©gociations futures. Les Ă©lĂ©ments de cette question sont reflĂ©tĂ©s dans les Accords de CancĂșn (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Add.1), y compris une section sur le panier des questions mĂ©thodologiques. Dans la dĂ©cision, les parties dĂ©clarent que les PRG pour l’équivalent de CO2 pour la deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement seront fournis par le GIEC. Pour plus de dĂ©tails, se rĂ©fĂ©rer Ă  la section du prĂ©sent rapport relative aux Accords de CancĂșn.

ConsĂ©quences potentielles des mesures de riposte: Le sous-groupe a concentrĂ© ses efforts sur les deux autres options contenues dans le projet de texte de dĂ©cision, relatives Ă  l’opportunitĂ© d’établir un forum permanent ou d’utiliser les canaux existants, y compris les communications nationales, pour traiter des consĂ©quences potentielles des mesures de riposte. Les pays en dĂ©veloppement ont appuyĂ© la crĂ©ation d’un forum permanent, tandis que les pays industrialisĂ©s ont optĂ© pour l’utilisation des canaux existants, y compris les communications nationales. Les divergences ont persistĂ© sur la question et elle a Ă©tĂ© renvoyĂ©e au groupe de contact de l’AWG-KP sur les nouveaux engagements des pays de l’Annexe I. Ashe, le prĂ©sident de l’AWG-KP a poursuivi les consultations bilatĂ©rales. La question de forum permanent est restĂ©e non rĂ©solue.

RĂ©sultat: Au cours de la plĂ©niĂšre de clĂŽture de l’AWG-LCA le 11 dĂ©cembre, le texte (FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4) a Ă©tĂ© transmis pour servir de base Ă  la poursuite des travaux Ă  la prochaine session.

SÉANCE PLÉNIÈRE DE CLÔTURE: Peu aprĂšs minuit samedi le 11 dĂ©cembre, Ashe, le prĂ©sident de l’AWG-KP, a convoquĂ© la sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture. Il a mis en relief le projet de proposition (FCCC/KP/CRP.4/Rev.4) et le projet de dĂ©cision sur un rĂ©sultat du travail de l’AWG-KP (FCCC/KP/AWG/2010/L.8 et Adds. 1-2). Il a dĂ©clarĂ© que le projet de proposition reflĂšte la situation actuelle des nĂ©gociations et sera annexĂ© au rapport de la session. Il a invitĂ© les parties Ă  transmettre les documents Ă  la CdP/RdP pour examen.

La Bolivie a mis l’accent sur ses «fortes rĂ©serves», notant qu’un document citĂ© en rĂ©fĂ©rence dans le projet de dĂ©cision de la CdP/RdP comme FCCC/SB/2010/INF.X, dans lequel les objectifs de rĂ©duction d’émissions des parties Ă  l’Annexe I devront ĂȘtre consignĂ©s, n’existe pas encore. Ashe le prĂ©sident a dĂ©clarĂ© que les craintes de la Bolivie seront reflĂ©tĂ©es dans le rapport de l’AWG-KP et que les parties ont adoptĂ© le rapport de la session (FCCC/KP/AWG/2010/L.7). La Bolivie a dĂ©plorĂ© cet Ă©tat des choses, suggĂ©rant qu’il n’y a pas eu de consensus pour l’adoption du rapport. Le prĂ©sident Ashe a soulignĂ© que le rapport a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© adoptĂ©.

L’AWG-KP a recommandĂ© des projets de dĂ©cisions (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Adds. 1-2) Ă  la CdP/RdP pour adoption. La premiĂšre dĂ©cision (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Add.1) comprend un texte sur les rĂ©ductions d’émissions de l’Annexe I, les mĂ©canismes de flexibilitĂ©, le panier de questions mĂ©thodologiques, et les consĂ©quences potentielles des mesures de riposte. Cette dĂ©cision fait partie des Accords de CancĂșn sur les Nouveaux engagements des parties Ă  l’Annexe I et est rĂ©sumĂ©e dans la section sur les Accords de CancĂșn. Le deuxiĂšme projet de dĂ©cision (FCCC/KP/AWG/2010/L.8/Add.2) porte sur l’UTCATF.

Lors des dĂ©clarations de clĂŽture, la Grenade, au nom de l’AOSIS, a exprimĂ© sa dĂ©ception face au rĂ©sultat pour ce qui est de l’attĂ©nuation, le qualifiant d’ «un des rares points faibles du rĂ©sultat Ă  ce stade». Ashe, le prĂ©sident a clos l’AWG-KP peu aprĂšs 1h du matin.

ACCORDS DE CANCÚN

Les «Accords de CancĂșn» constituent les Ă©lĂ©ments clĂ©s des rĂ©sultats de la CdP 16 et de la CdP/RdP 6. La dĂ©cision 1/CP.16 comprend le rĂ©sultat des travaux de l’AWG-LCA et couvre les principaux Ă©lĂ©ments du PAB, notamment: une vision partagĂ©e pour l’action concertĂ©e Ă  long terme; l’adaptation; l’attĂ©nuation; le financement; la technologie; et le renforcement des capacitĂ©s. La dĂ©cision prie par ailleurs l’AWG-LCA de poursuivre le travail en 2011 pour mener Ă  bien les engagements pris dans la dĂ©cision, ainsi que les discussions sur les options juridiques dans le but d’aboutir Ă  un rĂ©sultat convenu basĂ© sur le PAB. Il a Ă©tĂ© demandĂ© Ă  l’AWG-LCA de prĂ©senter les rĂ©sultats pour adoption Ă  la CdP 7.

La dĂ©cision 1/CMP.6 reflĂšte le rĂ©sultat des travaux entrepris par l’AWG-KP. Elle convient de la poursuite des travaux dans le cadre de l’AWG-KP dont les rĂ©sultats seront soumis pour adoption «dĂšs que possible», afin d’éviter un dĂ©calage entre la premiĂšre et la deuxiĂšme pĂ©riodes d’engagement. Elle prend Ă©galement note des promesses des parties concernant les objectifs globaux de rĂ©duction d’émission et les exhorte Ă  Ă©lever le niveau d’ambition. La dĂ©cision indique en outre que les Ă©changes d’émissions et les mĂ©canismes de flexibilitĂ© basĂ©s sur des projets resteront disponibles, ainsi que les mesures liĂ©es Ă  l’UTCATF. Les travaux ultĂ©rieurs de l’AWG-KP seront basĂ©s sur les projets de texte contenus dans le document FCCC/KP/AWG/CRP.4/Rev.4.

NÉGOCIATIONS MINISTÉRIELLES: Les nĂ©gociations qui ont abouti aux Accords de CancĂșn se sont dĂ©roulĂ©es dans le cadre de l’AWG-LCA 13 et de l’AWG-KP 15. Au cours de la deuxiĂšme semaine, des paires de ministres d’un pays dĂ©veloppĂ© et d’un pays en dĂ©veloppement ont facilitĂ© les discussions sur des questions parmi lesquelles: la vision partagĂ©e; l’adaptation; l’attĂ©nuation ; et le financement et le transfert de technologie. Un certain nombre de sous-groupes formĂ©s dans le cadre de l’attĂ©nuation, ont Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©sidĂ©s par des paires de ministres d’un pays en dĂ©veloppement et d’un pays industrialisĂ© pour examiner: le systĂšme de MRV et la CAI; REDD+; le PFC dans le cadre du MDP; et les mesures de riposte. Les progrĂšs accomplis ont fait l’objet de rapport lors des sĂ©ances plĂ©niĂšres informelles de bilan convoquĂ©es par la prĂ©sidente de la CdP Espinosa, tard dans la soirĂ©e des 8 et 9 dĂ©cembre, et Ă  18 h et Ă  21 h 30 vendredi le 10 dĂ©cembre. Les sĂ©ances plĂ©niĂšres informelles visaient Ă  Ă©tablir un niveau de transparence et Ă  continuer Ă  informer les parties et les observateurs des progrĂšs accomplis.

La section ci-dessous dĂ©crit toutes ces plĂ©niĂšres informelles de bilan. Elle comprend Ă©galement les dĂ©clarations de clĂŽture entendues lors de la plĂ©niĂšre conjointe de clĂŽture CdP et CdP/RdP, aprĂšs l’adoption des accords.

Jeudi, 9 décembre: Les rapports de situation ci-aprÚs ont été présentés par les ministres sur leurs consultations informelles au cours des séances pléniÚres informelles de bilan:

À propos d’une vision partagĂ©e pour une action concertĂ©e Ă  long terme, la SuĂšde a soulignĂ© l’accent mis sur trois questions: un objectif de tempĂ©rature; un objectif global Ă  long terme pour les rĂ©ductions d’émissions; et un plafonnement des Ă©missions globales.

Pour ce qui est des finances, le Bangladesh a soulignĂ© que les consultations ont abouti Ă  deux options potentiellement acceptables sur l’établissement du nouveau fonds climatique proposĂ©;

À propos de l’Adaptation, l’Espagne et l’AlgĂ©rie ont pris note des consultations sur la crĂ©ation d’un comitĂ© sur l’adaptation, la facilitation de l’accĂšs aux fonds, l’établissement d’un mĂ©canisme international pour traiter des pertes et dommages, ainsi que la consolidation des centres rĂ©gionaux.

Quant au systĂšme de MRV, la Nouvelle-ZĂ©lande a dĂ©clarĂ© que les consultations ont portĂ© sur la CAI et ont portĂ© sur des questions telles que la frĂ©quence des procĂ©dures de la CAI et la catĂ©gorisation. Il a soulignĂ© l’engagement positif d’un certain nombre de parties, ainsi que les propositions soumises par les pays en dĂ©veloppement dont il espĂšre, «s’avĂ©reront utiles» pour la rĂ©alisation d’un texte Ă©quilibrĂ©.

S’agissant de REDD+, la NorvĂšge et l’Équateur ont fait rapport sur les questions clĂ©s en suspens, Ă  savoir: le champ d’application du mĂ©canisme de REDD+; le lien entre les niveaux national et infranational; et les MRV de garanties. L‘Équateur a expliquĂ© que les parties Ă©taient proches d’un accord sur un texte Ă©quilibrĂ©. Appelant Ă  l’esprit de compromis, la NorvĂšge a dĂ©clarĂ© «qu’aucune famille, aucune communautĂ© et aucune communautĂ© internationale ne peut survivre sans faire de compromis».

À propos de la technologie, la France a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de convergence de vues sur les questions traitant de l’établissement d’un mĂ©canisme de technologie, un comitĂ© sur la technologie et le CRTC. Elle a expliquĂ© que certaines parties pourraient faire de nouvelles propositions sur des questions telles que la gouvernance et que d’autres travaux sur la technologie pourraient ĂȘtre nĂ©cessaires en 2011.

Pour ce qui est du PFC dans le cadre du MDP, et des consĂ©quences socio-Ă©conomiques des mesures de riposte, la Suisse a indiquĂ© que les vues des parties sont demeurĂ©es divergentes, tout en exprimant l’espoir qu’aprĂšs de nouvelles consultations, une nouvelle proposition pourra ĂȘtre prĂ©sentĂ©e.

Mukahanana-Sangarwe, prĂ©sidente de l’AWG-LCA, a fait rapport sur les questions relevant de l’AWG-LCA qui n’ont pas fait l’objet de consultations ministĂ©rielles. À propos des approches diverses, y compris les possibilitĂ©s de recourir aux marchĂ©s pour amĂ©liorer le rapport coĂ»t-efficacitĂ© des, et promouvoir les, mesures d’attĂ©nuation, elle a indiquĂ© que le groupe n’a pas encore prĂ©sentĂ© son rapport. Pour ce qui est des approches sectorielles, elle a dĂ©clarĂ© qu’aucun accord n’a Ă©tĂ© conclu. Elle a expliquĂ© par ailleurs que les parties n’ayant pas pu s’entendre sur un paragraphe sur «le cadrage gĂ©nĂ©ral», certaines ne sont pas disposĂ©es Ă  considĂ©rer les secteurs spĂ©cifiques. Elle a soulignĂ© que le texte sur l’agriculture est «bien avancé», mais que le groupe n’est pas en train de mener de nouvelles consultations.

Soulignant que la fin approche rapidement, la prĂ©sidente Espinosa a appelĂ© Ă  la tenue de nouvelles consultations pendant la nuit. Elle a expliquĂ© que dans quelques heures, le SecrĂ©tariat distribuera les projets de textes reflĂ©tant les travaux effectuĂ©s lors des consultations informelles. Elle a exhortĂ© les parties Ă  regarder au-delĂ  de leurs intĂ©rĂȘts nationaux, afin de parvenir Ă  un accord vendredi soir.

Vendredi 10 dĂ©cembre: La sĂ©ance plĂ©niĂšre informelle de bilan suivante s’est rĂ©unie Ă  18 h le 10 dĂ©cembre. La prĂ©sidente de la CdP Espinosa a expliquĂ© que les nĂ©gociations se poursuivent sans interruption depuis jeudi soir, et a remerciĂ© les parties et le SecrĂ©tariat pour leur engagement. Elle a indiquĂ© qu’elle a distribuĂ© les nouveaux textes prĂ©sentant les travaux de l’AWG-KP et de l’AWG-LCA, Ă©laborĂ©s sous sa propre responsabilitĂ©, et a soulignĂ© qu’ils ne constituent pas un «texte mexicain», mais des textes qui rĂ©capitulent les vues des parties. Elle a soulignĂ© que la procĂ©dure demeurera inclusive et transparente. Rappelant «un temps limitĂ© pour un dernier effort» afin d’amĂ©liorer les textes, la prĂ©sidente Espinosa a suggĂ©rĂ© que les parties examinent le nouveau texte et tiennent une plĂ©niĂšre informelle Ă  20 h. Les dĂ©lĂ©guĂ©s lui ont donnĂ© une longue ovation.

La plĂ©niĂšre informelle de bilan a repris Ă  21 h 30. La prĂ©sidente de la CdP, Espinosa, a soulignĂ© qu’un Ă©quilibre a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© concernant les projets de textes, et a fait observer que les erreurs de rĂ©daction dans les projets de textes sont en train d’ĂȘtre corrigĂ©es. Elle a mis en relief la mĂ©thode de travail transparente et, aprĂšs avoir reçu une autre ovation des parties et des observateurs, elle a remerciĂ© les dĂ©lĂ©guĂ©s pour leurs expressions d’enthousiasme.

Le reprĂ©sentant de la Bolivie a demandĂ© des explications sur la procĂ©dure et sur le statut des textes: par exemple, les textes de nĂ©gociations ou projets de dĂ©cisions. Il a soulignĂ© que la Bolivie n’a pas donnĂ© Ă  la CdP/RdP le mandat pour prĂ©parer de tels documents. La Bolivie a dĂ©plorĂ© le fait que les textes ne garantissent pas une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement au titre du Protocole de Kyoto, et que leur rĂ©sultat probable est une augmentation de la tempĂ©rature mondiale moyenne de plus de 4ÂșC. Elle a appelĂ© Ă  une discussion sur les documents. La prĂ©sidente de la CdP, Espinosa, a expliquĂ© que les textes ont Ă©tĂ© rĂ©digĂ©s pour faciliter le travail des parties et seront soumis aux deux AWG pour examen et adoption ultĂ©rieurs.

Le PĂ©rou, au nom du Chili, de la Colombie, de la RĂ©publique dominicaine et du Guatemala, a demandĂ© aux parties d’accepter les documents, notant qu’ils reflĂštent les progrĂšs et constituent un point de dĂ©part. Le Venezuela a invitĂ© les parties Ă  la Bolivie et Ă  reprendre sans tarder les sessions des AWG pour examiner les textes.

La RĂ©publique de CorĂ©e a saluĂ© les «textes Ă©quilibrĂ©s», dĂ©clarant que les stratĂ©gies de dĂ©veloppement Ă  faible Ă©mission devront faire partie d’une vision partagĂ©e, et que le rĂ©gime post 2012 devra intĂ©grer tous les efforts d’attĂ©nuation, avec Ă  la tĂȘte, les pays de l’Annexe I. La RĂ©publique de CorĂ©e s’est fĂ©licitĂ© de l’établissement d’un Fonds vert pour le Climat et du registre des MAAN. La Grenade a dĂ©clarĂ© que les textes ne sont pas parfaits, mais a soulignĂ© que le «parfait ne doit pas ĂȘtre l’ennemi du bien». Il a exhortĂ© les parties Ă  soutenir le texte sans autre nĂ©gociation, ajoutant que l’adoption des textes signifie que les parties peuvent quitter CancĂșn avec quelque chose de viable qui les satisfait tous.

La Suisse, au nom du Groupe de l’intĂ©gritĂ© environnementale (GIE), a dĂ©clarĂ© que les textes comprennent des Ă©lĂ©ments «que tous nous aimons et d’autres que nous n’aimons pas», a indiquĂ© son soutien pour l’ensemble et a fĂ©licitĂ© la prĂ©sidente d’avoir rĂ©tabli la confiance dans le processus. Le YĂ©men a dĂ©clarĂ© que l’accord conclu constitue une «étape politique trĂšs importante» dans les nĂ©gociations. L’Australie a dĂ©clarĂ© que l’ensemble est «trĂšs bien Ă©quilibré» et que son adoption reprĂ©senterait une victoire significative pour le multilatĂ©ralisme. Il a expliquĂ© que l’ensemble s’appuie sur le rĂ©sultat de Copenhague et a soulignĂ© l’ancrage des promesses, des possibilitĂ©s Ă©conomiques de REDD+, des mesures importantes sur l’adaptation, d’un Fonds vert pour le climat et d’un mĂ©canisme de technologie.

Le Lesotho, au nom des PMA, a dĂ©clarĂ© que l’ensemble constitue une bonne base pour les travaux futurs et contient les Ă©lĂ©ments clĂ©s pour un accord sur le climat Ă  Durban l’annĂ©e prochaine. Il a soulignĂ© l’examen adĂ©quat de la vulnĂ©rabilitĂ© des PMA, ainsi que l’établissement d’un cadre pour l’adaptation, du Fonds vert et des guichets de financement thĂ©matiques de l’adaptation. L’Arabie saoudite a exprimĂ© sa gratitude au Mexique et Ă  la prĂ©sidence, indiquant qu’un Ă©quilibre est possible, et a soutenu la proposition du Venezuela d’examiner les textes dans le cadre des AWG.

Le reprĂ©sentant de Cuba a parlĂ© du contraste net entre cette confĂ©rence et Copenhague. Soulignant qu’il est rĂ©aliste, il a indiquĂ© que les engagements des parties de l’Annexe I au titre du Protocole de Kyoto ne peuvent pas ĂȘtre Ă©tablis ici, mais qu’il y a eu un accord sur une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement.

Les Maldives, Singapour, le SĂ©nĂ©gal et beaucoup d’autres, ont Ă©galement saluĂ© l’ensemble Ă©quilibrĂ©. L’UE a dĂ©clarĂ© que l’ensemble ouvre la voie Ă  suivre dans le processus, et a notĂ© que Copenhague a fourni la base nĂ©cessaire pour l’ancrage des promesses. Le YĂ©men, Cuba, l’Arabie saoudite, l’Inde, la Turquie et l’UE et beaucoup d’autres, ont saluĂ© la procĂ©dure transparente et inclusive suivie par la prĂ©sidence mexicaine.

L’Uruguay a exprimĂ© sa dĂ©ception du fait qu’un accord n’a pas pu ĂȘtre conclu sur l’agriculture. Le Bangladesh a soulignĂ© les Ă©tapes positives sur l’adaptation et le financement dans le texte. La Guyane a appelĂ© Ă  des compromis et a fait une mise en garde contre la rĂ©ouverture du texte. Le reprĂ©sentant des États-Unis a soulignĂ© les progrĂšs sur l’adaptation, la technologie, le financement, l’ancrage des promesses pour l’attĂ©nuation, et sur les MRV/CAI, notant que le texte fournit l’équilibre nĂ©cessaire pour aller de l’avant. Le reprĂ©sentant des Émirats arabes unis s’est dit déçu par les faibles signaux en faveur du Protocole de Kyoto, mais a saluĂ© les signaux de soutien pour le PFC et exprimĂ© son appui pour les textes. Le reprĂ©sentant des Philippines a saluĂ© les progrĂšs accomplis sur le financement.

Notant que les textes cherchent Ă  rĂ©aliser un Ă©quilibre dĂ©licat, le Kenya a attirĂ© l’attention sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer le texte sur les pertes et dommages, et a dĂ©clarĂ© que dans le cadre de l’attĂ©nuation, les responsabilitĂ©s pour les mesures sont en train d’ĂȘtre transfĂ©rĂ©es aux pays en dĂ©veloppement sans ĂȘtre accompagnĂ©es par un soutien appropriĂ©. Le Costa Rica a observĂ© que les dĂ©lĂ©guĂ©s ne partiront pas de CancĂșn les mains vides. La Chine a dĂ©clarĂ© que les rĂ©sultats de CancĂșn ont assez bien reflĂ©tĂ© les vues des parties, en dĂ©pit des faiblesses dans le texte. Il a exprimĂ© sa satisfaction par le fait que les nĂ©gociations ont adhĂ©rĂ© au PAB et au principe de responsabilitĂ©s communes, mais diffĂ©renciĂ©es. Le Pakistan a notĂ© que le texte «reflĂšte une comprĂ©hension et un pragmatisme profonds». Le Tadjikistan, au nom des Pays en DĂ©veloppement Montagneux EnclavĂ©s, a saluĂ© le cadre pour l’adaptation proposĂ© et le processus d’établissement du conseil du fonds, et a cependant dĂ©plorĂ© le fait que sa rĂ©gion ne soit pas reprĂ©sentĂ©e dans le comitĂ© de transition du fonds pour le climat proposĂ©.

Le Japon a rendu hommage Ă  la prĂ©sidente de la CdP pour son leadership et a soutenu l’adoption des projets de textes. L’AlgĂ©rie, au nom du Groupe africain, a soulignĂ© que CancĂșn a rĂ©tabli la confiance dans le systĂšme multilatĂ©ral et a exprimĂ© son soutien pour les textes. Observant que «ce soir, Dieu a Ă©tĂ© trĂšs proche du Mexique», l’Inde a notĂ© qu’un accord Ă©quilibrĂ© a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© et qu’un processus a Ă©tĂ© lancĂ©, ce qui comble le dĂ©ficit de confiance. La Colombie a dĂ©clarĂ© que l’ensemble est «parfaitement Ă©quilibré» et a demandĂ© qu’il soit adoptĂ© «sans plus tarder». L’Équateur, notant que les textes nĂ©cessitent des amĂ©liorations, a reconnu nĂ©anmoins qu’ils reprĂ©sentent «un progrĂšs important» et pourraient servir de base pour les futurs travaux prĂ©paratoires de Durban.

L’IndonĂ©sie a soulignĂ© que bien que les textes soient «loin d’ĂȘtre parfaits», ils contiennent des domaines de convergence qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour la poursuite des discussions. La Zambie a soutenu les textes comme base pour un accord en Afrique du Sud. Le Chili a dĂ©clarĂ© que les textes constituent une rĂ©ponse Ă©quilibrĂ©e aux changements climatiques, soulignant que l’ensemble constitue une «base solide qui devrait ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e».

Le BrĂ©sil a soutenu l’adoption des documents, soulignant qu’ils sont «équilibrĂ©s dans leur essence, mais pas parfaits». L’Argentine a soutenu les documents, les qualifiant de raisonnables, bien que nĂ©cessitant des amĂ©liorations en Afrique du Sud. La RĂ©publique dominicaine a mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© de cristalliser l’accord en cours de nĂ©gociation et a indiquĂ© son soutien pour les textes. Le Timor oriental a dĂ©clarĂ© que les «documents sont plus que des documents acceptables, ils sont presque bien» et a soutenu leur adoption. Le Benin a dĂ©clarĂ© que les textes sont «excellents » et constituent un pas «significatif» vers la rĂ©alisation d’un accord international soutenu par les pays industrialisĂ©s et les pays en dĂ©veloppement. La Tanzanie a dĂ©clarĂ© que, bien que les documents ne soient «pas absolument satisfaisants», ils constituent un important pas en avant, et a exprimĂ© l’espoir que la plupart des questions en suspens seront rĂ©solues Ă  Durban. Le Kuwait a soutenu les documents, en soulignant qu’ils constituent «un navire voguant vers la bonne voie».

La prĂ©sidente de la CdP, Espinosa, a notĂ© que l’ensemble ne satisfait personne Ă  100% et qu’il existe certaines indications concernant les domaines oĂč des progrĂšs sont nĂ©cessaires. Elle a soulignĂ© que la ConfĂ©rence de CancĂșn ne constitue pas une fin, mais le dĂ©but d’une nouvelle Ă©tape de coopĂ©ration fondĂ©e sur la conviction que tous, nous avons la responsabilitĂ© pour l’environnement et le reste de l’humanitĂ©. Espinosa a soulignĂ© que les «textes reprĂ©sentent le mieux que l’on puisse faire Ă  ce stade du processus» et s’est engagĂ©e Ă  donner suite Ă  toutes les questions nĂ©cessitant encore du travail, afin d’assurer la rĂ©ussite de la confĂ©rence en Afrique du Sud.

La plĂ©niĂšre informelle de bilan a par suite levĂ© la sĂ©ance et les plĂ©niĂšres de clĂŽture de l’AWG-KP et de l’AWG-LCA se sont rĂ©unies, suivies par les plĂ©niĂšres de clĂŽture de la CdP et de la CdP/RdP, oĂč les Accords de CancĂșn ont Ă©tĂ© adoptĂ©s.

 SÉANCE DE CLÔTURE CONJOINTE CDP ET CDP/RDP: AprĂšs l’adoption des Accords de CancĂșn par la CdP et la CdP/RdP, les parties se sont rĂ©unies Ă  nouveau dans une plĂ©niĂšre de clĂŽture conjointe oĂč la prĂ©sidente de la CdP Espinosa a accueilli le PrĂ©sident mexicain, Felipe CalderĂłn. Le PrĂ©sident CalderĂłn a fĂ©licitĂ© les parties et a dĂ©clarĂ© que le travail de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e a contribuĂ© Ă  briser l’inertie de la mĂ©fiance et la paralysie collective, et a donnĂ© un nouvel espoir dans le multilatĂ©ralisme. Il a soulignĂ© que les Accords de CancĂșn reprĂ©sentent une Ăšre nouvelle dans la rĂ©ponse collective aux changements climatiques et qu’un bon accord est «celui qui laisse toutes les parties insatisfaites». Le PrĂ©sident Calerons a parlĂ© des rĂ©alisations sur: un objectif commun en-dessous de 2ÂșC, y compris une rĂ©vision de la cible; l’accord de la technologie sur le CRTC; le financement Ă  court terme, y compris la crĂ©ation du Fonds vert pour le climat (FVC); l’adoption d’une dĂ©cision de REDD+ axĂ©e sur les rĂ©sultats; et le nouveau mandat de l’AWG-KP.

DĂ©clarations de clĂŽture: Le Venezuela a dĂ©clarĂ© que toutes les parties souhaiteraient avoir le sentiment de faire partie des solutions fournies Ă  CancĂșn». Le Lesotho, au nom des PMA, a soulignĂ© les Ă©tapes importantes sur: la prolongation par le SBI de l’examen par le GEPMA des questions relatives aux PMA, le renforcement des capacitĂ©s, et le transfert de technologie et le FVC. Il a appelĂ© les parties Ă  progresser vers un instrument juridiquement contraignant ambitieux.

Le Bangladesh a mis l’accent sur l’esprit de compromis dans les nĂ©gociations. La NorvĂšge a dĂ©clarĂ© que la rĂ©union de CancĂșn a: rĂ©tabli la confiance dans l’ONU; adoptĂ© des mesures sur plusieurs questions; et mis le «train climatique sur le chemin de Durban et de la rĂ©ussite». Le Panama a exprimĂ© l’espoir qu’au cours des mois Ă  venir, les parties seront en mesure d’accomplir de bons progrĂšs, y compris sur le FVC et un MDP plus progressif. La Grenade, au nom de l’OASIS, a dĂ©clarĂ© que la confĂ©rence a rĂ©alisĂ© suffisamment de rĂ©sultats pour permettre aux parties de continuer dans la confiance, l’espoir et l’attente de plus de progrĂšs en Afrique du Sud en 2011. Elle a ajoutĂ© que les rĂ©alisations de la confĂ©rence doivent ĂȘtre une source de vie, de libertĂ© et de sĂ©curitĂ© pour tous, en termes de changements climatiques.

Bon nombre de pays, notamment l’Iran, le Zimbabwe, le Kenya et les États-Unis ont adressĂ© leur apprĂ©ciation Ă  la prĂ©sidente de la CdP/RdP Espinosa pour son leadership et la maniĂšre dont le processus a Ă©tĂ© organisĂ©. La Zambie a dĂ©clarĂ© que le multilatĂ©ralisme constitue le seul moyen d’aborder les dĂ©fis internationaux tels que le changement climatique. Le Pakistan a indiquĂ© qu’ils auraient prĂ©fĂ©rĂ© un rĂ©sultat plus fort sur le Protocole de Kyoto, avec l’adoption d’une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement.

La séance pléniÚre de clÎture conjointe de la CdP et de la CdP/RdP a ensuite été suspendue, afin de permettre à la CdP et à la CdP/RdP de se réunir de nouveau pour adopter le reste de leurs décisions.

ACCORD DE CANCÚN SUR L’ACTION CONCERTÉE À LONG TERME: La dĂ©cision 1/CP.16, adoptĂ©e par la CdP, porte sur: une vision partagĂ©e pour une action concertĂ©e Ă  long terme; l’action renforcĂ©e pour l’adaptation; l’action renforcĂ©e pour l’attĂ©nuation; le financement, la technologie et le renforcement des capacitĂ©s; l’examen; les questions diverses; et la prolongation du mandat de l’AWG-LCA.

Dans le préambule, la CdP:

  • vise Ă  assurer les progrĂšs de maniĂšre Ă©quilibrĂ©e, Ă©tant entendu que tous les aspects des travaux de l’AWG-LCA ne sont pas achevĂ©s et que rien dans sa dĂ©cision ne doit prĂ©juger de la perspective d’un rĂ©sultat juridiquement contraignant Ă  venir;
  • rĂ©affirme un engagement pour faciliter la mise en Ɠuvre complĂšte, efficace et soutenue de la Convention au-delĂ  de 2012;
  • affirme les besoins des pays en dĂ©veloppement pour la croissance Ă©conomique durable et la lutte contre la pauvretĂ©; et
  • prend note de la rĂ©solution 10/4 du Conseil des Doits humains de l’ONU sur les droits de l’homme et les changements climatiques.

Sur une vision partagĂ©e, l’Accord, entre autres:

  • affirme que les parties partagent une vision pour atteindre l’objectif de la Convention, y compris un objectif global, sur la base de l’équitĂ© et conformĂ©ment au principe de responsabilitĂ©s communes, mais diffĂ©renciĂ©es, et des capacitĂ©s respectives;
  • reconnaĂźt le rĂ©chauffement indiscutable du systĂšme climatique et que des rĂ©ductions importantes des Ă©missions des GES sont nĂ©cessaires, selon la science, pour maintenir la hausse de la tempĂ©rature en-dessous de 2ÂșC, et que les parties devront prendre des mesures urgentes pour atteindre cet objectif Ă  long terme, et reconnaĂźt en outre la nĂ©cessitĂ© de considĂ©rer dans le premier examen, le renforcement de l’objectif Ă  long terme sur la base de la science, y compris en rapport avec une hausse de la tempĂ©rature de 1,5ÂșC;
  • convient d’Ɠuvrer Ă  l’identification d’un objectif global de rĂ©ductions substantielles des Ă©missions mondiales d’ici 2050, et de l’examiner Ă  la CdP 17;
  • convient que les parties doivent coopĂ©rer pour atteindre le plafonnement des Ă©missions des GES dĂšs que possible, et convient aussi d’Ɠuvrer pour l’identification d’une date limite pour le plafonnement sur la base des meilleures connaissances scientifiques disponibles, et un accĂšs Ă©quitable au dĂ©veloppement durable, et de l’examiner Ă  la CdP 17.
  • reconnaĂźt la nĂ©cessitĂ© d’impliquer un vaste Ă©ventail de parties prenantes;
  • souligne que les parties doivent, dans les actions liĂ©es au changement climatique, respecter les droits humains ;
  • confirme que les parties, en particulier les pays en dĂ©veloppement, doivent ĂȘtre pleinement prises en compte; et
  • prend note que le changement climatique nĂ©cessite un changement de paradigme vers une sociĂ©tĂ© Ă  faible Ă©mission carbonique offrant des possibilitĂ©s pour la croissance et le dĂ©veloppement durable, tout en assurant une transition juste pour la population active.

Concernant l’action renforcĂ©e pour l’adaptation, la CdP convient qu’une action renforcĂ©e est nĂ©cessaire pour soutenir la mise en Ɠuvre des mesures visant Ă  rĂ©duire la vulnĂ©rabilitĂ© et Ă  dĂ©velopper la rĂ©silience des pays en dĂ©veloppement parties, en tenant compte des besoins de ceux qui sont particuliĂšrement vulnĂ©rables. Elle affirme que l’adaptation doit ĂȘtre entreprise conformĂ©ment Ă  la Convention. L’accord Ă©tablit en outre le Cadre de CancĂșn pour l’adaptation, un ComitĂ© pour l’adaptation et un programme de travail sur les pertes et dommages.

Le texte invite les parties Ă  renforcer l’action pour l’adaptation en vertu du Cadre de CancĂșn pour l’adaptation, par le biais entre autres:

  • de la planification et de l’exĂ©cution des mesures d’adaptation identifiĂ©es dans les processus nationaux de planification de l’adaptation;
  • des Ă©valuations des impacts, de la vulnĂ©rabilitĂ© et de l’adaptation;
  • du renforcement des capacitĂ©s institutionnelles et des environnements favorables;
  • du dĂ©veloppement de la rĂ©silience des systĂšmes socio-Ă©conomiques et Ă©cologiques;
  • du renforcement des stratĂ©gies de prĂ©vention des risques de catastrophes;
  • du dĂ©veloppement et transfert de technologie; et
  • de l’amĂ©lioration de l’accĂšs aux donnĂ©es relatives au climat.

L’Accord Ă©tablit Ă©galement un ComitĂ© pour l’adaptation chargĂ© de promouvoir la mise en Ɠuvre et renforcer l’action par le biais: du soutien et de l’orientation technique; du renforcement du partage de l’information sur des bonnes pratiques; de la promotion de la synergie et du renforcement de la participation des organisations, des centres et des rĂ©seaux; de la fourniture de l’information sur les bonnes pratiques relatives aux moyens pour encourager la mise en Ɠuvre de l’adaptation et rĂ©duire la vulnĂ©rabilitĂ©; et de l’examen des communications par les pays sur le suivi et l’évaluation des mesures d’adaptation dans le but de recommander de nouvelles mesures. Les parties ont Ă©tĂ© invitĂ©es Ă  soumettre au SecrĂ©tariat, avant le 21 fĂ©vrier 2011, leurs points de vue sur la composition, les modalitĂ©s et les procĂ©dures concernant le ComitĂ© pour l’adaptation. L’AWG-LCA fournira de plus amples dĂ©tails sur ces points pour examen avant la CdP 17.

Un programme est Ă©galement Ă©tabli pour examiner, par le biais d’ateliers et de rĂ©unions d’experts, les approches pour les pertes et dommages associĂ©s aux impacts des changements climatiques dans les pays particuliĂšrement vulnĂ©rables. Le texte invite les parties Ă  soumettre avant le 21 fĂ©vrier 2011, les points de vue sur ce que devrait contenir le programme de travail, entre autres sur: l’établissement d’un mĂ©canisme d’assurance contre les risques climatiques; les options pour la gestion des risques, les mĂ©canismes de partage et de transfert des risques, et le dĂ©veloppement de la rĂ©silience; et les mesures de rĂ©adaptation relatives aux Ă©vĂšnements Ă  Ă©volution lente. Elle prie le SBI d’approuver Ă  la SBI 34, les activitĂ©s Ă  entreprendre par le programme de travail, afin de permettre la soumission des recommandations sur les pertes et dommages Ă  la CdP 18.

L’accord dĂ©cide que les parties utiliseront les canaux existants pour transmettre l’information sur l’appui fourni et reçu, les activitĂ©s entreprises, les progrĂšs Ă  accomplir, les leçons apprises et les dĂ©fis et les lacunes de l’action renforcĂ©e pour l’adaptation.

Pour ce qui est des engagements ou mesures d’attĂ©nuation appropriĂ©es au niveau national par les pays industrialisĂ©s, la CdP met l’accent sur la nĂ©cessite de rĂ©ductions importantes des Ă©missions de GES, tout en reconnaissant les responsabilitĂ©s communes mais diffĂ©renciĂ©es et les capacitĂ©s respectives, ainsi que la responsabilitĂ© historique des pays industrialisĂ©s pour la plus grande part des Ă©missions globales historiques. Le texte prend Ă©galement note des objectifs globaux quantifiĂ©s de rĂ©duction d’émissions Ă  mettre en Ɠuvre par les parties Ă  l’Annexe I et les exhorte Ă  Ă©lever le niveau d’ambition de ces objectifs, afin de rĂ©duire les Ă©missions anthropiques mondiales Ă  un niveau compatible avec les recommandations du GIEC dans le RE4. L’accord dĂ©cide: de renforcer le systĂšme de rapport pour les communications nationales relatives aux progrĂšs accomplis dans les rĂ©ductions d’émissions, et la fourniture du soutien financier, technologique et de renforcement des capacitĂ©s aux pays en dĂ©veloppement; de renforcer les directives pour les rapports et l’examen des communications nationales; d’établir les dispositions nationales pour l’évaluation des Ă©missions par source et les absorptions par les puits; d’établir un processus pour l’évaluation internationale des Ă©missions et des absorbations liĂ©es aux objectifs globaux quantifiĂ©s de rĂ©duction d’émissions dans le SBI; demande aux pays industrialisĂ©s de dĂ©velopper des stratĂ©gies de dĂ©veloppement Ă  faible Ă©mission de carbone; et Ă©tablit un programme de travail pour l’élaboration des modalitĂ©s et des directives sur la base des rapports et directives d’examen en vigueur.

Le programme de travail pour l’élaboration des modalitĂ©s et des directives rĂ©visera autant que nĂ©cessaire, le systĂšme de rapport sur les communications nationales relatives Ă  la fourniture du financement, Ă  l’information complĂ©mentaire sur la rĂ©alisation des objectifs globaux quantifiĂ©s et aux dispositions nationales pour l’inventaire. Le programme de travail rĂ©visera Ă©galement les directives pour l’examen des communications nationales, Ă©tablira les directives pour les dispositions nationales en matiĂšre d’inventaire et dĂ©finira les procĂ©dures et les modalitĂ©s pour l’évaluation et l’examen internationaux des Ă©missions et des absorptions liĂ©es aux objectifs globaux quantifiĂ©s, y compris le rĂŽle de l’UTCATF et les mĂ©canismes basĂ©s sur le marchĂ©.

Le texte demande au SecrĂ©tariat d’organiser des ateliers afin de clarifier les hypothĂšses et les conditions liĂ©es Ă  la rĂ©alisation des objectifs, y compris l’utilisation des mĂ©canismes de marchĂ© et l’UTCATF, et de prĂ©parer un document technique pour faciliter la comprĂ©hension des hypothĂšses et des conditions, ainsi qu’une comparaison des efforts.

En ce qui concerne les mesures d’attĂ©nuation appropriĂ©es au niveau national par les pays en dĂ©veloppement,la CdP convient que les pays en dĂ©veloppement parties devront prendre des MAAN visant Ă  rĂ©aliser avant 2020, un changement dans les Ă©missions par rapport Ă  la situation actuelle. Elle dĂ©cide Ă©galement que les pays industrialisĂ©s devront fournir un soutien pour la prĂ©paration et la mise en Ɠuvre des MAAN des pays en dĂ©veloppement. Un registre sera mis en place pour apparier le soutien financier, technologique et de renforcement des capacitĂ©s avec les MAAN recherchant un soutien international, et les MAAN des pays en dĂ©veloppement seront reconnues dans une section sĂ©parĂ©e du registre. Le SecrĂ©tariat enregistrera et mettra Ă  jour l’information sur les MAAN Ă  la recherche d’un soutien international, le soutien offert par les pays industrialisĂ©s et le soutien fourni. Dans une section sĂ©parĂ©e du registre, le SecrĂ©tariat enregistrera: les MAAN dĂ©jĂ  communiquĂ©es; les autres MAAN soumises volontairement; et les mesures d’attĂ©nuation bĂ©nĂ©ficiant d’un appui international et associĂ©es au soutien.

L’Accord stipule que les rapports pour les communications nationales des non-parties Ă  l’Annexe I sur les mesures d’attĂ©nuation et leurs impacts, ainsi que le soutien reçu, doivent ĂȘtre renforcĂ©s, avec une flexibilitĂ© pour les PMA et les PEID. Les mesures d’attĂ©nuation bĂ©nĂ©ficiant d’un soutien international feront l’objet de MRV national et international, conformĂ©ment aux directives non encore dĂ©veloppĂ©es, tandis que les mesures d’attĂ©nuation bĂ©nĂ©ficiant d’un soutien national feront l’objet de MRV national, conformĂ©ment aux directives non encore Ă©laborĂ©es. Les rapports bisannuels de la CAI seront prĂ©parĂ©s dans le SBI afin d’accroĂźtre la transparence des mesures d’attĂ©nuation et leur effet, et comprendront l’information sur les mesures d’attĂ©nuation, les rapports d’inventaire, les progrĂšs dans la mise en Ɠuvre et l’information sur le MRV national et le soutien reçu. La CdP convient en outre d’un programme de travail pour l’élaboration des modalitĂ©s et des directives concernant le registre, le MRV des mesures financĂ©es et le financement correspondant, les rapports bisannuels comme partie des communications nationales, le MRV et la CAI domestiques. Les parties sont invitĂ©es Ă  soumettre leurs opinions sur ces modalitĂ©s et directives avant le 28 mars 2011.

Il est demandĂ© au SecrĂ©tariat d’organiser des ateliers pour faciliter la comprĂ©hension de la diversitĂ© des mesures d’attĂ©nuation soumises, les hypothĂšses sous-jacentes et le soutien nĂ©cessaire pour la mise en Ɠuvre.

Concernant REDD+, l’Accord affirme que, avec l’établissement prochain d’un soutien adĂ©quat et prĂ©visible, les pays en dĂ©veloppement devront viser Ă  ralentir, arrĂȘter et renverser le processus de perte de couvert et de carbone forestiers. Il encourage les pays en dĂ©veloppement parties Ă  contribuer aux mesures d’attĂ©nuation dans le secteur forestier par: la rĂ©duction des Ă©missions rĂ©sultant du dĂ©boisement et de la dĂ©gradation des forĂȘts; la conservation des stocks de carbone forestier; la gestion forestiĂšre durable; et le renforcement des stocks de carbone forestier. Dans le cadre de cet objectif, les pays en dĂ©veloppement sont invitĂ©s Ă  Ă©laborer des stratĂ©gies nationales ou plans d’action, des niveaux de rĂ©fĂ©rence nationaux ou niveaux de rĂ©fĂ©rence infranationaux pour les forĂȘts, comme mesures provisoires, un systĂšme national de surveillance forestiĂšre solide et transparent, un systĂšme pour fournir l’information sur la maniĂšre dont les garanties (dans l’Annexe I Ă  la dĂ©cision) sont abordĂ©es tout au long de la mise en Ɠuvre.

Le texte demande au SBSTA d’élaborer un programme de travail pour identifier entre autres, divers incitatifs au dĂ©boisement et Ă  la dĂ©gradation, les mĂ©thodologies pour l’évaluation des Ă©missions et des absorptions rĂ©sultant de ces activitĂ©s. Le programme de travail devra aussi dĂ©velopper les modalitĂ©s pour les MRV des Ă©missions par source et des absorptions par les puits rĂ©sultant de ces activitĂ©s, conformĂ©ment aux MRV des MAAN pour examen par la CdP 17. Il est demandĂ© Ă  l’AWG-LCA d’explorer les options de financement pour la mise en Ɠuvre complĂšte des mesures basĂ©es sur les rĂ©sultats et de faire rapport Ă  la CdP 17.

À propos des approches diverses pour amĂ©liorer le rapport coĂ»t-efficacitĂ© des mesures, les parties dĂ©cident de considĂ©rer la crĂ©ation Ă  la CdP 17, d’un ou deux mĂ©canismes basĂ©s sur le marchĂ©, compte tenu de: la participation volontaire et de l’accĂšs Ă©quitable; la complĂ©mentaritĂ© des autres moyens de soutien des MAAN par les pays en dĂ©veloppement; la stimulation de l’attĂ©nuation dans tous les grands secteurs de l’économie; la sauvegarde de l’intĂ©gritĂ© environnementale; l’assurance d’une diminution nette ou de l’évitement des Ă©missions; du soutien aux pays dĂ©veloppĂ©s pour les aider Ă  atteindre leurs objectifs d’élimination tout s’assurant que son utilisation est complĂ©mentaire aux efforts d’attĂ©nuation nationaux; et l’assurance d’une bonne gouvernance et de marchĂ©s solides. Il est demandĂ© Ă  l’AWG-LCA d’élaborer des mĂ©canismes pour une dĂ©cision Ă  la CdP 17, et de s’engager Ă  maintenir et Ă  renforcer les mĂ©canismes existants. Il est demandĂ© aux parties de soumettre leurs vues sur ce mĂ©canisme au SecrĂ©tariat avant le 21 fĂ©vrier 2011. La crĂ©ation d’un ou de plusieurs mĂ©canismes non basĂ©s sur le marchĂ© sera aussi considĂ©rĂ©e et il est demandĂ© Ă  l’AWG-LCA d’élaborer les mĂ©canismes en vue d’une dĂ©cision Ă  la CdP 17. Les parties sont invitĂ©es Ă  soumettre leurs vues au SecrĂ©tariat sur les mĂ©canismes non-basĂ©s sur le marchĂ© et l’information sur l’évaluation des diverses approches visant Ă  amĂ©liorer le rendement des mesures d’attĂ©nuation avant le 21 fĂ©vrier 2011.

Pour ce qui est des finances, la CdP invite les pays industrialisĂ©s parties Ă  soumettre au SecrĂ©tariat avant mai 2011, 2012 et 2013, l’information sur les sources de financement rapide de dĂ©marrage et le financement Ă  long terme. Elle dĂ©cide en outre qu’un financement renforcĂ©, nouveau, additionnel, prĂ©visible et suffisant, sera fourni aux pays en dĂ©veloppement, en tenant compte de ceux qui sont particuliĂšrement vulnĂ©rables, Ă  travers une variĂ©tĂ© de sources, y compris les sources publiques et privĂ©es. Elle dĂ©cide Ă©galement de crĂ©er un Fonds vert pour le climat (FVC).

Le FVC sera une entitĂ© opĂ©rationnelle du mĂ©canisme financier de la Convention et rendra compte Ă , et fonctionnera sous les directives de, la CdP, pour fournir le soutien aux projets, programmes et autres activitĂ©s dans les pays en dĂ©veloppement, en utilisant les guichets de financement thĂ©matiques. Le FVC sera rĂ©gi par 24 membres du conseil, reprĂ©sentant en nombre Ă©gal les pays dĂ©veloppĂ©s et les pays en dĂ©veloppement. Le FVC sera administrĂ© par un fiduciaire. La Banque mondiale assurera provisoirement les fonctions de fiduciaire, sous rĂ©serve d’un examen trois ans aprĂšs l’opĂ©rationnalisation du Fonds. Le fonctionnement du Fonds sera appuyĂ© par un secrĂ©tariat indĂ©pendant. Le FVC sera conçu par un comitĂ© de transition, conformĂ©ment aux termes de rĂ©fĂ©rence dans l’Annexe III, paragraphe 2.

Un ComitĂ© permanent au titre de la CdP est Ă©galement créé pour soutenir la CdP dans l’exercice de ses fonctions relatives au mĂ©canisme financier.

À propos du transfert de technologie et dĂ©veloppement, l’Accord dĂ©cide que le transfert et le dĂ©veloppement de technologie vise Ă  apporter un soutien aux mesures d’attĂ©nuation et d’adaptation, et que les besoins technologiques doivent ĂȘtre dĂ©terminĂ©s pour l’ensemble du pays. Un MĂ©canisme de la technologie est créé incluant un ComitĂ© exĂ©cutif de la technologie (CET) (sa composition et son mandat figurent dans l’Annexe V de la dĂ©cision) et un Centre et RĂ©seau de technologies climatiques (CRTC).

Le CET mettra Ă  exĂ©cution le cadre visant Ă  amĂ©liorer la mise en Ɠuvre de l’Article 4.5 de la Convention (Cadre de transfert de technologie) adoptĂ© par la dĂ©cision 4/CP.7 et renforcĂ© par la dĂ©cision 3/Cp.13. Les fonctions du CET sont:

  • donner un aperçu des besoins technologiques et une analyse des questions politiques et techniques;
  • examiner et recommander les mesures visant Ă  promouvoir le transfert de technologie;
  • fournir des orientations sur les prioritĂ©s de politique et de programme, avec une attention particuliĂšre aux PMA;
  • faciliter la collaboration entre les gouvernements, le secteur privĂ©, les ONG, et les universitĂ©s et la communautĂ© de la recherche;
  • recommander des mesures pour Ă©liminer les obstacles au transfert de technologie;
  • rechercher la coopĂ©ration avec les organisations, initiatives et parties prenantes pertinentes; et
  • catalyser le dĂ©veloppement et l’utilisation des feuilles de route ou plans d’action technologiques.

Le CRTC animera aussi un rĂ©seau de rĂ©seaux, d’organisations et d’initiatives afin d’impliquer efficacement les participants, Ă  la demande des pays en dĂ©veloppement, dans: la fourniture de conseils et de soutien pour l’identification des besoins technologiques et la mise en Ɠuvre des technologies Ă©cologiquement rationnelles; le renforcement de la formation et du soutien pour le dĂ©veloppement de la capacitĂ© du pays Ă  identifier les options technologiques; et la facilitation du dĂ©ploiement des technologies existantes. Le CRTC devra Ă©galement: renforcer la coopĂ©ration avec les centres nationaux, rĂ©gionaux et internationaux de la technologie et les institutions nationales pertinentes; faciliter le partenariat entre les parties prenantes des secteurs public et privĂ©; fournir l’assistance et la formation techniques dans le pays; promouvoir les accords de jumelage des centres pour stimuler les partenariats Nord-Sud, Sud-Sud et triangulaires; et identifier et aider Ă  l’élaboration d’outils d’analyse, de politiques et des meilleures pratiques.

 L’Accord met par ailleurs fin au mandat du GETT Ă  la fin de la CdP 16, et le CET se rĂ©unira dĂšs que possible pour Ă©laborer les modalitĂ©s et les procĂ©dures en vue de l’examen Ă  la CdP 17. Le CET et CRTC feront provisoirement rapport sur leurs activitĂ©s et leurs rĂ©sultats Ă  la CdP par l’intermĂ©diaire des organes subsidiaires.

L’AWG-LCA poursuivra ses travaux afin qu’une dĂ©cision soit prise Ă  la CdP 17, pour rendre le MĂ©canisme de la technologie opĂ©rationnel en 2012. Cela comprendra des travaux sur: le lien entre le CET et le CRTC, et leurs liens hiĂ©rarchiques; la structure de gouvernance et les termes de rĂ©fĂ©rence pour le CRTC et le lien entre le Centre et le RĂ©seau; la procĂ©dure pour les appels Ă  propositions et les critĂšres de sĂ©lection de l’hĂŽte du CRTC; les liens entre le MĂ©canisme de la technologie et le mĂ©canisme financier; et l’examen des fonctions supplĂ©mentaires pour le CET et le CRTC. L’AWG-LCA est invitĂ© Ă  organiser un atelier d’experts sur les Ă©lĂ©ments de la poursuite des travaux, en s’appuyant sur les travaux du GETT.

À propos du renforcement des capacitĂ©s, l’accord stipule que le soutien au renforcement des capacitĂ©s devra ĂȘtre intensifiĂ© par le renforcement des institutions pertinentes, des rĂ©seaux de partage des connaissances et d’information, la communication, l’éducation, la formation et la sensibilisation du public, ainsi que la participation des parties prenantes. Les ressources financiĂšres seront fournies par les parties Ă  l’Annexe II et par d’autres aptes Ă  le faire.

L’AWG-LCA est invitĂ© Ă  envisager une intensification du suivi et l’examen de l’efficacitĂ© du renforcement des capacitĂ©s pour examen par la CdP 17, et Ă  Ă©laborer les modalitĂ©s concernant les dispositions institutionnelles pour le renforcement des capacitĂ©s, Ă©galement pour examen par la CdP 17.

À propos de l’examen, l’Accord dĂ©cide d’examiner pĂ©riodiquement l’adĂ©quation de l’objectif global Ă  long terme et l’ensemble des progrĂšs pour y parvenir. L’examen devra ĂȘtre guidĂ© par l’équitĂ© et le principe de responsabilitĂ©s communes mais diffĂ©renciĂ©es et de capacitĂ©s respectives et s’appuyer sur: les meilleures connaissances scientifiques disponibles, y compris les rapports d’évaluation du GIEC; les impacts observĂ©s des changements climatiques; l’évaluation de l’ensemble des effets globaux des mesures prises par les parties; et la considĂ©ration du renforcement de l’objectif global Ă  long terme, y compris en ce qui concerne la hausse de la tempĂ©rature de 1,5ÂșC. Le premier examen devra commencer en 2013 et se terminer avant 2015, et la CdP devra prendre les mesures appropriĂ©es sur la base de l’examen.

Il est demandĂ© Ă  l’AWG-LCA de mieux dĂ©finir le champ d’application de l’examen et d’élaborer les modalitĂ©s, y compris les apports nĂ©cessaires, en vue de leur adoption Ă  la CdP 17.

Pour ce qui est des questions diverses, la CdP invite l’AWG-LCA Ă  examiner les questions visant Ă  promouvoir l’accĂšs Ă  la technologie, au renforcement des capacitĂ©s et au financement pour les parties Ă  l’Annexe I en transition Ă©conomique, ainsi que la Turquie, un pays de l’Annexe I dont la situation particuliĂšre est reconnue par la CdP.

À propos de la prolongation du mandat de l’AWG-LCA, l’Accord prolonge le mandat de l’AWG-LCA pour un an jusqu’à la CdP 17. Il prie en outre l’AWG-LCA de mener Ă  bien les engagements pris dans la prĂ©sente dĂ©cision, de poursuivre son travail sur la base des documents qu’il examine actuellement, et de poursuivre la discussion des options juridiques en vue d’achever un accord convenu fondĂ© sur le PAB, le travail effectuĂ© Ă  la CdP 16 et les propositions des parties en application de l’Article 17 de la Convention. Il est demandĂ© au SecrĂ©tariat de prendre les dispositions nĂ©cessaires conformĂ©ment aux directives du Bureau pour ces rĂ©unions.

ACCORDS DE CANCÚN SUR LES NOUVEAUX ENGAGEMENTS DES PARTIES À L’ANNEXE I: La dĂ©cision 1/CMP.6, constituant la composante de l’AWG-KP des Accords de CancĂșn, a Ă©tĂ© adoptĂ©e par la CdP/RdP. Dans sa dĂ©cision, la CdP/RdP convient que l’AWG-KP visera Ă  achever ses travaux conformĂ©ment Ă  la dĂ©cision 1/CMP.1 et fera adopter ses rĂ©sultats par la CdP/RdP dĂšs que possible, afin d’éviter un dĂ©calage entre les pĂ©riodes d’engagement. Il est demandĂ© Ă  l’AWG-KP de poursuivre ses travaux en s’appuyant sur le texte transmis par l’AWG-KP (FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4). La CdP/RdP prend note des objectifs globaux quantifiĂ©s existants de rĂ©duction d’émissions et demande instamment aux parties Ă  l’Annexe I d’élever le niveau d’ambition des rĂ©ductions d’émissions Ă  rĂ©aliser individuellement ou conjointement, afin de rĂ©duire leurs Ă©missions globales de GES conformĂ©ment Ă  la fourchette indiquĂ©e dans le RE4. La CdP/RdP convient qu’un travail supplĂ©mentaire est nĂ©cessaire pour convertir les objectifs de rĂ©duction en QERLO et que dans la deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement, l’annĂ©e de base sera 1990 ou l’annĂ©e de base conforme Ă  l’Article 3.5 du Protocole de Kyoto, aux fins de calcul des unitĂ©s de quantitĂ© attribuĂ©es. En outre, l’Accord convient qu’une annĂ©e de rĂ©fĂ©rence peut ĂȘtre utilisĂ©e Ă  titre facultatif et aux fins propres d’un pays pour exprimer ses QUERLO, en plus d’établir une liste de ses QERLO en fonction de l’annĂ©e de base.

La CdP/RdP convient Ă©galement que: les parties Ă  l’Annexe I devront continuer Ă  recourir aux Ă©changes d’émissions et aux mĂ©canismes basĂ©s sur des projets pour rĂ©aliser leurs QERLO; ces mĂ©canismes peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©s davantage par le biais des dĂ©cisions basĂ©es sur le projet de texte contenu dans le Chapitre III de FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4; et l’UTCAT devra continuer Ă  ĂȘtre disponible comme moyens pour les parties de rĂ©aliser leurs QERLO, conformĂ©ment Ă  la dĂ©cision de l’UTCATF adoptĂ©e par la CdP/RdP dans la dĂ©cision 2/CMP.6. La CdP/RdP dĂ©cide que les PRG utilisĂ©s pour le calcul de l’équivalent Co2 des GES dont la liste figure dans l’Annexe I pour la deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement, devront ĂȘtre ceux fournis par les GIEC et convenus par la CdP/RdP, avec les autres questions mĂ©thodologiques basĂ©es sur le projet de texte dans le Chapitre IV de FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4. Pour terminer, la CdP/RdP convient que l’examen approfondi des consĂ©quences potentielles devra se poursuivre sur la base du texte dans le Chapitre V de FCCC/KP/AWG/2010/CRP.4/Rev.4.

SBI 33

Le prĂ©sident du SBI, Robert Owen-Jones (Australie) a ouvert la SBI 33 mardi le 30 novembre. Il a suggĂ©rĂ©, et les parties ont acceptĂ©, de laisser en suspens le sous-point sur l’information contenue dans les communications nationales de l’Annexe I. Les parties ont adoptĂ© l’ordre du jour et ont convenu de l’organisation du travail (FCCC/SBI/2010/11).

Le YĂ©men, au nom du G-77/Chine, a demandĂ© instamment au SBI de s’acquitter de son mandat consistant Ă  examiner la mise en Ɠuvre de la Convention, y compris les efforts de rĂ©duction d’émissions des parties Ă  l’Annexe I. Le Mexique, au nom de l’EIG, a soulignĂ© l’importance de la participation des parties prenantes. La Grenade, au nom de l’AOSIS, a appelĂ© Ă  des discussions sur le mĂ©canisme financier, en particulier concernant l’accĂšs au fonds. Pour de plus amples dĂ©tails, bien vouloir se rĂ©fĂ©rer au: http://www.iisd.ca/vol12/enb12489f.html

COMMUNICATIONS NATIONALES ET DONNÉES D’INVENTAIRE DE L’ANNEXE I: DonnĂ©es d’inventaire des GES pour 1990-2007 et 1990-2008: Ce sous-point de l’ordre du jour (FCCC/SBI/2009/12 et FCCC/SBI/2010/18) a Ă©tĂ© abordĂ© pour la premiĂšre fois par la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre. Il a ensuite Ă©tĂ© examinĂ© d’abord dans un groupe de contact conjoint co-prĂ©sidĂ© par Anke Herold (Allemagne) et Eric Mugurusi (Tanzanie). Les questions clĂ©s dĂ©battues dans le cadre de ce sous-point incluaient le point de savoir s’il fallait tout simplement prendre note des rapports ou inclure la rĂ©fĂ©rence explicite Ă  l’information dans les rapports, en indiquant Ă©ventuellement les Ă©missions globales des parties Ă  l’Annexe I. Samedi le 4 dĂ©cembre, le SBI a adoptĂ© ses conclusions.

Conclusions du SBI:Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.35), le SBI prend note des rapports sur les donnĂ©es d’inventaire de GES des parties Ă  l’Annexe I pour les pĂ©riodes 1990-2007 et 1990-2008. Il prend Ă©galement note entre autres, qu’au cours de la pĂ©riode 1990-2008, le total des Ă©missions globales de GES, excluant les Ă©missions/absorptions rĂ©sultant de l’UTCATF pour toutes les parties Ă  l’Annexe I, a enregistrĂ© une diminution de 6,1%, et l’ensemble des Ă©missions/absorptions de GES, incluant l’UTCATF, une diminution de 10,4%.

Statut de la soumission et examen des cinquiĂšmes communications nationales: Ce sous-point de l’ordre du jour (FCCC/SBI/2010/INF.8) a Ă©tĂ© abordĂ© initialement par le SBI en plĂ©niĂšre le 30 novembre. Il a Ă©tĂ© par la suite traitĂ© dans le groupe de contact co-prĂ©sidĂ© par Anke Herold et Eric Mugurusi. Les questions clĂ©s soulevĂ©es dans le groupe de contact incluaient le statut de la soumission des cinquiĂšmes communications nationales, la nĂ©cessitĂ© d’un examen et la possibilitĂ© d’entreprendre un examen centralisĂ© dans certains cas.

Le 4 décembre, le SBI a adopté ses conclusions. Il a également recommandé un projet de décision pour examen par la CdP et un projet de décision pour examen par la CdP/RdP, qui ont été par la suite adoptés par la CdP/RdP vendredi le 10 décembre.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.36), le SBI entre autres:

  • prend note du statut de la soumission et de l’examen des cinquiĂšmes communications nationales; et
  • recommande un projet de dĂ©cision de la CdP et un projet de dĂ©cision de la CdP/RdP.

DĂ©cision de la CdP: Dans sa dĂ©cision (FCCC/SBI/2010/L.36/Add.1), la CdP conclut que l’examen des communications nationales s’est avĂ©rĂ© utile et devra se poursuivre.

Décision de la CdP/RdP: Dans sa décision (FCCC/SBI/2010/L.36/Add.2), la CdP/RdP demande au Secrétariat:

  • de prĂ©parer la compilation et la synthĂšse des informations complĂ©mentaires incorporĂ©es dans les cinquiĂšmes communications nationales, pour examen par la CdP/RdP 7;
  • d’organiser les examens centralisĂ©s des cinquiĂšmes communications nationales pour les parties ayant un total d’émissions de GES de moins de 50 millions de tonnes d’équivalent de Co2 (en excluant l’UTCATF), Ă  l’exception des parties incluses dans l’Annexe II de la Convention, pour lesquelles le SecrĂ©tariat organisera des examens approfondis de pays; et
  • d’organiser des examens approfondis de pays des cinquiĂšmes communications nationales pour celles des parties susmentionnĂ©es qui en font la demande.

Date des sixiĂšmes communications nationales: Ce sous-point de l’ordre du jour (FCCC/SBI/2009/INF.9) a Ă©tĂ© initialement abordĂ© par la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre et par la suite rĂ©examinĂ© dans le groupe de contact conjoint co-prĂ©sidĂ© par Anke Herold et Eric Mugurusi. Les questions traitĂ©es incluaient l’établissement d’une date pour la soumission des sixiĂšmes communications nationales des parties Ă  l’Annexe I, et d’une date indicative pour la soumission des septiĂšmes communications nationales.

Le 4 décembre, le SBI a adopté les conclusions pertinentes, et recommandé un projet de décision qui a été adopté par la CdP le 10 décembre.

Conclusion du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.36), le SBI recommande un projet de décision pour examen par la CdP.

Décision de la CdP: La décision de la CdP (FCCC/SBI/2010/L.36/Add.1):

  • demande instamment aux parties Ă  l’Annexe I qui n’ont pas encore soumis leurs communications nationales, de le faire en prioritĂ©; et
  • demande aux parties Ă  l’Annexe I de soumettre une sixiĂšme communication nationale au SecrĂ©tariat avant le 1er janvier 2014, afin de soumettre une septiĂšme communication nationale au plus tard 4 ans aprĂšs cette date.

Article 12.5 de la Convention (frĂ©quence des communications nationales) (Annexe I): Ce sous-point de l’ordre du jour a Ă©tĂ© abordĂ© initialement lors de la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre et par la suite dans le groupe de contact conjoint co-prĂ©sidĂ© par Anke Herold et Eric Mugurusi. Bon nombre de parties ont convenu de poursuivre l’examen de la question Ă  la SBI 34 et d’organiser de nouvelles discussions coordonnĂ©es et conjointes avec le groupe sur les communications nationales des non-parties Ă  l’Annexe I. Le 4 dĂ©cembre, le SBI a adoptĂ© ses conclusions.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.36), le SBI convient de poursuivre l’examen de cette question à la SBI 34.

COMMUNICATIONS NATIONALES DES NON-PARTIES À L’ANNEXE I: Groupe consultatif d’experts sur les communications nationales des non-parties Ă  l’Annexe I (GCE): Le prĂ©sident du GCE a introduit le rapport de la situation sur les travaux du GCE (FCCC/SBI/2010/21 et Add.1) au cours de la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre. Cette question a Ă©tĂ© en outre examinĂ©e dans le groupe de contact co-prĂ©sidĂ© par Anke Herold et Eric Mugurusi. Les discussions ont portĂ© sur les Ă©tudes, rapports techniques, ateliers et activitĂ©s rĂ©gionales de formation. Le 4 dĂ©cembre, le SBI a adoptĂ© ses conclusions.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.33), le SBI:

  • appelle le GCE Ă  mettre en Ɠuvre un atelier prĂ©vu au dĂ©but de 2011 sur le dĂ©veloppement et la durabilitĂ© Ă  long terme des processus, et l’établissement et le maintien des Ă©quipes techniques, en vue de la prĂ©paration des communications nationales;
  • demande au GCE d’organiser au moins deux activitĂ©s de formation par rĂ©gion dans la pĂ©riode 2011-2012, sous rĂ©serve de la disponibilitĂ© des ressources; et
  • demande instamment aux parties incluses dans l’Annexe II, et aux autres parties en position de le faire, de fournir les ressources financiĂšres afin de permettre la tenue des activitĂ©s du GCE dont la mise en Ɠuvre est prĂ©vue en 2011.

Information contenue dans les communications nationales des non-parties Ă  l’Annexe I: Ce point a Ă©tĂ© mis en suspens. Sur une proposition du prĂ©sident, le SBI a dĂ©cidĂ© d’inclure le point dans l’ordre du jour provisoire de la SBI 14.

Article 12.5 de la Convention (frĂ©quence des communications nationales) (non-parties Ă  l’Annexe I): Ce sous-point de l’ordre du jour a Ă©tĂ© abordĂ© pour la premiĂšre fois lors de la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre, et a Ă©tĂ© repris dans le groupe de contact conjoint co-prĂ©sidĂ© par Anke Herold et Eric Mugurusi. Le 4 dĂ©cembre, le SBI a dĂ©cidĂ© de reporter son examen Ă  la SBI 34.

Soutien technique et financier: Ce sous-point de l’ordre du jour a Ă©tĂ© traitĂ© pour la premiĂšre fois par la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre. Le GCE a prĂ©sentĂ© l’état du soutien financier et technique pour les communications nationales des non-parties Ă  l’Annexe I (FCCC/SBI/2010/INF.10, FCCC/CP/2010/5 et Add.1). La question a Ă©tĂ© reprise dans le groupe de contact co-prĂ©sidĂ© par Anke Herold et Eric Mugurusi. Le 4 dĂ©cembre, le SBI a adoptĂ© les conclusions.

Les questions clĂ©s dĂ©battues incluaient la fourniture des fonds et les procĂ©dures actuelles pour la prĂ©paration des communications nationales et les difficultĂ©s liĂ©es Ă  l’accĂšs au financement en temps opportun.

Bon nombre de pays industrialisĂ©s ont suggĂ©rĂ© l’inclusion de la rĂ©fĂ©rence, entre autres Ă : la demande au FEM de fournir des informations dĂ©taillĂ©es, prĂ©cises, en temps opportun et complĂštes sur les procĂ©dures, afin de s’assurer que les ressources financiĂšres sont fournies pour les communications nationales des non-parties Ă  l’Annexe I; la nĂ©cessitĂ© de l’accĂšs direct au financement; et la soumission des propositions de projet pour les communications nationales suivantes, de maniĂšre Ă  assurer la continuitĂ© du financement des projets. Bon nombre de pays en dĂ©veloppement ont Ă©galement exprimĂ© des craintes Ă  propos des procĂ©dures en vigueur qui comportent des dĂ©fis pour une distribution de fonds de maniĂšre efficace et en temps opportun aux parties concernĂ©es.

 Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.37), le SBI entre autres:

  • invite le FEM Ă  fournir l’information complĂšte, en particulier sur les modalitĂ©s et les procĂ©dures pour assurer la fourniture des ressources financiĂšres de maniĂšre efficace et en temps opportun, afin de couvrir la totalitĂ© des coĂ»ts encourus par tous les pays en dĂ©veloppement dans le cadre de leurs obligations en vertu de l’Article 12.1 (communications nationales);
  • encourage les non-parties Ă  l’Annexe I Ă  soumettre les propositions de projet pour le financement de leurs communications nationales suivantes avant l’achĂšvement de leurs communications nationales actuelles;
  • recommande que la CdP 16 demande au FEM de finaliser les procĂ©dures pour assurer le dĂ©caissement des fonds en temps opportun aux parties qui dĂ©cident d’obtenir les ressources pour la prĂ©paration de leurs communications nationales par un accĂšs direct; et
  • recommande que la CdP 16 demande au FEM de fournir l’information sur le financement des projets qui ont Ă©tĂ© identifiĂ©s dans les communications nationales des non-parties et par la suite soumis et approuvĂ©s.

MÉCANISME FINANCIER: Ce point de l’ordre du jour a Ă©tĂ© abordĂ© pour la premiĂšre fois par la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre. Il comprend quatre sous-points: le quatriĂšme examen du mĂ©canisme financier (FCCC/SBI/2010/INF.7, FCCC/SBI/2009/MISC.10 et Add.1); le rapport du FEM (FCCC/CP/2010/5 et Add.1, FCCC/CP/2009/9 et FCCC/SBI/2010/MISC.5); l’évaluation du FSCC; et le FPMA (FCCC/CP/2010/5 et Add.1, FCCC/SBI/2010/5, FCCC/SBI/2010/15, 17, 26 et MISC.9, FCCC/SBI/2009/MISC.10 et Add.1). Ana Fornells de Frutos (Espagne) et Fernando FarĂ­as (Chili) ont co-prĂ©sidĂ© le groupe de contact sur l’examen du mĂ©canisme financier, le rapport du FEM et l’évaluation du FSCC. Katherine Vaughn (Australie) et Rence Sore (Îles Solomon) ont co-prĂ©sidĂ© un groupe de contact sur le FPMA. Le SBI a adoptĂ© les conclusions et le projet de dĂ©cisions de la CdP sur ces sous-points de l’ordre du jour au cours de la plĂ©niĂšre de clĂŽture le 4 dĂ©cembre. La CdP a par la suite adoptĂ© les textes de dĂ©cisions le 10 dĂ©cembre.

QuatriÚme examen du Mécanisme financier: Les parties se sont penchées sur un projet de décision transmis par la SBI 33 et ont achevé le quatriÚme examen du Mécanisme financier.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.38), le SBI recommande un projet de décision pour adoption par la CdP.

DĂ©cision de la CdP: Dans sa dĂ©cision (FCCC/SBI/2010/L.38/Add.1), la CdP dĂ©cide que le FEM a fourni, et devra continuer Ă  renforcer, le soutien aux pays en dĂ©veloppement. Elle indique que ce soutien devra servir essentiellement Ă  aider les pays en dĂ©veloppement Ă  remplir leurs obligations en vertu de la Convention, soutenir le renforcement des capacitĂ©s nationales, et appliquer et diffuser les technologies, les pratiques et les processus d’attĂ©nuation. Elle dĂ©cide Ă©galement que le FEM devra continuer Ă  fournir et Ă  renforcer le soutien pour la mise en Ɠuvre des activitĂ©s d’adaptation, y compris la mise en Ɠuvre des programmes d’action nationaux d’adaptation (PANA), par le biais du FPMA et du FSCC. La dĂ©cision demande en outre Ă  la SBI 37, de lancer le cinquiĂšme examen du mĂ©canisme financier.

Rapport du FEM et orientation pour le FEM: Le FEM a prĂ©sentĂ© son rapport (FCCC/CP/2010/5) Ă  la plĂ©niĂšre d’ouverture, en soulignant que de nombreux projets d’adaptation, de transfert de technologie et autres ont Ă©tĂ© mis en Ɠuvre dans divers pays. Il a Ă©galement soulignĂ© que la distribution des fonds aux PMA et aux PIED est passĂ©e de 12% dans la troisiĂšme reconstitution des ressources du Fonds, Ă  18% dans la quatriĂšme. Au cours de la plĂ©niĂšre de clĂŽture du SBI, le reprĂ©sentant des Philippines, au nom de G-77/Chine, a demandĂ©, et les parties ont acceptĂ©, de faire rĂ©fĂ©rence uniquement Ă  l’orientation supplĂ©mentaire pour le FEM dans le titre du texte de la dĂ©cision.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.39), le SBI recommande un projet de décision pour adoption.

Décision de la CdP: Dans sa décision (FCCC/CP/2010/L.2), la CdP demande au FEM de:

  • poursuivre la fourniture des fonds pour le soutien technique en vue de la prĂ©paration des communications nationales des non-parties Ă  l’Annexe I, en reconnaissant que les coĂ»ts de ce soutien technique ne sont pas dĂ©duits des fonds fournis aux non-parties Ă  l’Annexe I pour la prĂ©paration de leurs communications nationales;
  • s’assurer que le processus rapide au titre des procĂ©dures opĂ©rationnelles visait Ă  poursuivre un dĂ©caissement de fonds en temps opportuns Ă  des non-parties pour la prĂ©paration de leurs communications nationales; et
  • travailler avec ses agences d’exĂ©cution pour simplifier davantage ses procĂ©dures et amĂ©liorer l’efficacitĂ© et l’efficience du processus par lequel les non-parties Ă  l’Annexe I reçoivent le financement pour s’acquitter de leurs obligations de rapport en vertu de la Convention.

Évaluation du Fonds spĂ©cial pour le changement climatique (FSCC): Cette question a Ă©tĂ© abordĂ©e initialement par la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre. Elle a Ă©tĂ© Ă©galement examinĂ©e dans un groupe de contact. Le SBI a adoptĂ© les conclusions et un projet de dĂ©cision de la CdP le 4 dĂ©cembre. La CdP a par la suite adoptĂ© la dĂ©cision le 10 dĂ©cembre.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.40), le SBI achÚve son examen de cette question et décide de recommander un projet de décision pour adoption par la CdP.

DĂ©cision de la CdP: La dĂ©cision de la CdP (FCCC/CP/2010/L.3) conclut l’évaluation de l’état de la mise en Ɠuvre de la dĂ©cision 1/CP.7 (orientation pour le fonctionnement du FSCC), paragraphe 2, et demande Ă  l’entitĂ© chargĂ©e du fonctionnement du FSCC d’inclure dans son rapport Ă  la CdP 17, l’information sur la mise en Ɠuvre des paragraphes 2(a-d) de la dĂ©cision 7/CP.7 (crĂ©ation du FSCC).

Fonds pour les PMA: Cette question a Ă©tĂ© traitĂ©e d’abord par la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre et par la suite dans un groupe de contact. Le 4 dĂ©cembre, le SBI a adoptĂ© les conclusions et a recommandĂ© un projet de dĂ©cision pour la CdP, qui a Ă©tĂ© adoptĂ© le 10 dĂ©cembre.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.27), le SBI demande au Groupe d’experts sur les PMA (GEPMA), d’examiner avec le FEM et ses agences d’exĂ©cution, les moyens d’amĂ©liorer davantage l’accĂšs aux FPMA, le dĂ©caissement des fonds, la conception des stratĂ©gies de mise en Ɠuvre pour les PANA et les autres dĂ©fis auxquels sont confrontĂ©s les PMA dans le travail avec les agences du FEM, au cours de la premiĂšre rĂ©union du GEPMA en 2011.

Décision de la CdP: La décision (FCCC/SBI/L.27/Add.1) de la CdP:

  • demande au FEM de fournir le financement provenant du FPMA pour la mise Ă  jour des NAPA des PMA;
  • invite toutes les parties Ă  la Convention, et d’autres en mesure de le faire, Ă  contribuer au FPMA;
  • invite les parties Ă  soumettre avant le 1er aoĂ»t 2012, l’information sur leurs expĂ©riences dans la mise en Ɠuvre du programme de travail des PMA et l’accĂšs au FPMA;
  • demande au SecrĂ©tariat de prĂ©parer un rapport de synthĂšse sur les progrĂšs accomplis dans la mise en Ɠuvre du programme de travail des PMA, y compris la mise Ă  jour et la mise en Ɠuvre des PANA; et
  • dĂ©cide de considĂ©rer l’adoption d’une orientation supplĂ©mentaire Ă  la CdP 18.

ARTICLE 6 DE LA CONVENTION (Ă©ducation, formation et sensibilisation du public): Le 30 novembre, le SBI a abordĂ© ce point de l’ordre du jour en plĂ©niĂšre (FCCC/SBI/2010/2, 3, 9, 19, 22-24 et MISC.7). Il a Ă©tĂ© par la suite repris dans le groupe de contact prĂ©sidĂ© par Pa Ousman Jarju (Gambie). Les discussions ont portĂ© sur l’examen intermĂ©diaire des progrĂšs dans la mise en Ɠuvre du programme de travail modifiĂ© de New Delhi sur l’Article 6, un soutien accru pour les activitĂ©s de renforcement des capacitĂ©s dans les pays en dĂ©veloppement et les rĂ©sultats des ateliers thĂ©matiques rĂ©gionaux et sous-rĂ©gionaux. Le SBI a adoptĂ© les conclusions le 4 dĂ©cembre et la CdP a adoptĂ© la dĂ©cision recommandĂ©e par le SBI le 10 dĂ©cembre.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.26), le SBI a recommandé un projet de décision pour adoption par la CdP.

Décision de la CdP: Dans sa décision (FCCC/SBI/2010/L.26), la CdP:

  • reconnaĂźt que la garantie de la disponibilitĂ© des ressources financiĂšres et techniques continue Ă  poser un dĂ©fi pour une mise en Ɠuvre adĂ©quate de l’Article 6 pour toutes les parties, en particulier les pays en dĂ©veloppement;
  • demande instamment au FEM, en sa qualitĂ© d’entitĂ© opĂ©rationnelle du mĂ©canisme financier de la Convention, d’amĂ©liorer l’accĂšs au financement pour les activitĂ©s connexes; et
  • demande Ă  la SBI 34 d’élaborer les termes de rĂ©fĂ©rence pour un examen de la mise en Ɠuvre du Programme de travail modifiĂ© de New Delhi, en vue du lancement de l’examen Ă  la SBI 36.

ARTICLES 4.8 ET 4.9 DE LA CONVENTION: ProgrĂšs dans la mise en Ɠuvre de la dĂ©cision 1/CP.10 (Programme de travail de Buenos Aires): La SBI 33 a d’abord examinĂ© cette question Ă  la plĂ©niĂšre le 30 novembre. La Barbade a appuyĂ© la poursuite de la mise en Ɠuvre de la dĂ©cision 1/CP.10: par la considĂ©ration de la mise en Ɠuvre des activitĂ©s d’adaptation dans le cadre de la StratĂ©gie de Maurice pour la poursuite de la mise en Ɠuvre du Programme d’action pour le dĂ©veloppement durable des PIED; la promotion de l’examen et le renforcement des PANA des PMA; et un soutien financier accru pour les dispositions institutionnelles nationales sur l’adaptation. Les parties ont ensuite Ă©tabli un groupe de contact prĂ©sidĂ© par le vice-prĂ©sident du SBI, Samuel Ortiz Basualdo (Argentine).

Au cours des discussions, des divergences ont apparu au sujet des ateliers proposĂ©s, en particulier l’atelier sur les mesures de riposte, lorsque les pays industrialisĂ©s y ont fait opposition alors que les pays en dĂ©veloppement le soutenaient Ă©nergiquement. Les pays dĂ©veloppĂ©s ont convenu d’un atelier sur la dĂ©cision 1/CP.10 s’il est organisĂ© en mĂȘme temps qu’un atelier sur les Articles 2.3 et 3.14 du Protocole (consĂ©quences dĂ©favorables des mesures de riposte).

Lors de la plĂ©niĂšre de clĂŽture le 4 dĂ©cembre, l’Arabie saoudite, appuyĂ©e par les Émirats arabes rĂ©unis et le Qatar, a soulignĂ© que cette question est en suspens «depuis longtemps», mais a demandĂ© que la rĂ©fĂ©rence Ă  un lien entre un atelier sur la dĂ©cision 1/CP.10 et un atelier sur les Articles 2.3 et 3.14 du Protocole soit supprimĂ©e. L’Australie, avec l’UE et les États-Unis, a dĂ©clarĂ© qu’ils avaient convenu d’un atelier sur les Articles 2.3 et 3.14 du Protocole, Ă  condition qu’il soit «joint» Ă  celui sur la dĂ©cision 1/CP.10, mais qu’il pourrait ĂȘtre reformulĂ© comme un atelier oĂč les questions seraient «examinĂ©es ensemble» ou «en parallĂšle». L’Arabie saoudite a soulignĂ© qu’il s’agit de questions distinctes qui ne doivent pas ĂȘtre liĂ©es.

À l’issue des consultations informelles, l’Australie a proposĂ©, et les parties ont appuyĂ©, la tenue d’un atelier pour promouvoir la gestion des approches de gestion des risques afin de pouvoir faire face aux impacts des mesures de riposte, et que cet atelier soit tenu en parallĂšle, si possible, avec d’autres ateliers relatifs aux prĂ©occupations des pays en dĂ©veloppement sur les impacts des mesures de riposte. La plĂ©niĂšre du SBI a adoptĂ© ces conclusions, tel qu’amendĂ©es, le 4 dĂ©cembre.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.34/Rev.1), le SBI, entre autres:

  • convient de poursuivre l’examen de la question Ă  la SBI 34 sur la base du texte annexĂ© au rapport de la SBI 32;
  • invite les pays dĂ©veloppĂ©s parties Ă  soutenir les efforts visant Ă  renforcer la comprĂ©hension des dĂ©cideurs dans les pays en dĂ©veloppement parties, des coĂ»ts et des avantages des options de l’adaptation;
  • demande au SecrĂ©tariat d’organiser un atelier pour identifier les dĂ©fis et les lacunes dans la mise en Ɠuvre des approches de gestion des risques concernant les consĂ©quences nĂ©fastes des changements climatiques;
  • demande au SecrĂ©tariat de prĂ©parer un document technique sur la maniĂšre de renforcer la capacitĂ© pour l’utilisation de la modĂ©lisation dans le contexte des besoins et des prĂ©occupations rĂ©sultant des impacts de la mise en ouvre des mesures de riposte;
  • encourage les parties Ă  fournir l’information sur leurs expĂ©riences et prĂ©occupations rĂ©sultant de l’impact de la mise en Ɠuvre des mesures de riposte; et
  • demande au SecrĂ©tariat d’organiser un atelier pour promouvoir les approches de gestion des risques sur les besoins et prĂ©occupations spĂ©cifiques des pays en dĂ©veloppement parties rĂ©sultant des impacts de la mise en Ɠuvre des mesures de riposte, en parallĂšle avec d’autres ateliers pertinents.

Questions liĂ©es aux PMA: Cette question a Ă©tĂ© abordĂ©e initialement par la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre, lorsque le prĂ©sident du GEPMA Fred Onduri Machulu (Ouganda) a fait rapport sur les activitĂ©s du Groupe (FCCC/CP/2010/5 et Add.1, FCCC/SBI/2010/5, 12, 15, 17, 26 et MISCs.9 et 10). Le Bangladesh, au nom du G-77/Chine, a indiquĂ© que 45 pays ont soumis leurs PANA et a demandĂ© instamment le soutien pour leur mise en Ɠuvre. Le Malawi, au nom des PMA, a soutenu la prolongation du mandat du Groupe, afin de lui permettre de soutenir la mise en Ɠuvre du programme de travail des PMA. La question a Ă©tĂ© par la suite examinĂ©e dans le groupe de contact co-prĂ©sidĂ© par Katherine Vaughn et Rence Sore. Au cours des discussions du groupe de contact, les parties ont convenu de prolonger le mandat du GEPMA pour cinq ans, et d’inclure un autre membre des PMA dans le GEPMA. Le SBI a adoptĂ© ses conclusions contenant un projet de dĂ©cision de la CdP le 4 dĂ©cembre, et la CdP a par la suite adoptĂ© la dĂ©cision le 10 dĂ©cembre.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.28), le SBI: demande au GEPMA de constamment informer le SBI des efforts qu’il entreprend pour la mise en Ɠuvre de son programme de travail 2011-2015; invite les parties aptes Ă  le faire, Ă  continuer Ă  fournir des ressources pour soutenir la mise en Ɠuvre du programme de travail du GEPMA; et recommande un projet de dĂ©cision sur cette question pour adoption par la CdP.

Décision de la CdP: Le 10 décembre, la CdP a adopté sa décision (FCCC/SBI/2010/L.28/Add.1), qui:

  • prolonge le mandat du GEPMA dans ses fonctions actuelles;
  • dĂ©cide que le GEPMA devra ĂȘtre chargĂ© de fournir des directives et des conseils techniques sur, entre autres, la rĂ©vision et la mise Ă  jour des PANA et la mise en Ɠuvre des Ă©lĂ©ments du programme de travail des PMA autres que la prĂ©paration et la mise en Ɠuvre des PANA;
  • demande au GEPMA d’élaborer un programme de travail rotatif de deux ans, pour examen par le SBI lors de sa premiĂšre rĂ©union de session de chaque annĂ©e, et de faire rapport sur son travail au SBI Ă  chacune de ses sessions;
  • dĂ©cide que la composition du GEPMA devra ĂȘtre Ă©largie de 12 Ă  13 membres, afin d’inclure un nouveau membre des PMA; et
  • dĂ©cide de rĂ©examiner, Ă  la CdP 21, les progrĂšs, la nĂ©cessitĂ© de poursuivre et les termes de rĂ©fĂ©rence du GEPAM, et d’adopter une dĂ©cision Ă  ce sujet.

TRANSFERT DE TECHNOLOGIE: Cette question a Ă©tĂ© abordĂ©e initialement par la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre. Le GETT a prĂ©sentĂ© un aperçu de son rapport (FCCC/SB/2010/INF.4), y compris les progrĂšs dans la mise en Ɠuvre de son programme de travail pour 2010-2011. Le FEM a aussi prĂ©sentĂ© son rapport (FCCC/SBI/2010/25), en soulignant les progrĂšs dans la mise en Ɠuvre du programme stratĂ©gique de PoznaƄ sur le transfert de technologie.

L’UE a appelĂ© Ă  une focalisation sur les Ă©lĂ©ments pertinents pour le travail de l’AWG-LCA sur la technologie et a dĂ©clarĂ© que le FEM devra chercher une approche plus Ă©quilibrĂ©e pour les technologies d’attĂ©nuation et d’adaptation. La Zambie a appelĂ© Ă  un dĂ©ploiement renforcĂ© des technologies existantes et, avec la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, Ă  l’élimination des obstacles au transfert de technologie, tels que les droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle. Le Climat Justice Network, au nom des ONG de l’environnement, a plaidĂ© pour un nouveau mĂ©canisme de technologie ayant pour mandat d’évaluer l’impact social et environnemental des technologies.

Cette question a Ă©tĂ© par la suite rĂ©examinĂ©e dans un groupe de contact conjoint SBI/SBSTA co-prĂ©sidĂ© par Carlos Fuller (Belize) et Ronald Schillemans (Pays-Bas). Le groupe a finalisĂ© le projet de conclusions du SBI, qui a Ă©tĂ© adoptĂ© par la plĂ©niĂšre le 4 dĂ©cembre. Le 10 dĂ©cembre, la CdP a pris note de ce rĂ©sultat et des candidatures Ă  l’adhĂ©sion au GETT, et a demandĂ© Ă  la SBSTA 34 de confirmer ces nominations.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.25), le SBI, entre autres: encourage les non-parties Ă  l’Annexe I Ă  utiliser le manuel actualisĂ© sur l’évaluation des besoins technologiques (EBT) intitulĂ© «Entreprendre les Ă©valuations des besoins technologiques pour les changements climatiques», lors de la conduite ou de la mise Ă  jour de leurs EBT; prend note que les projets pilotes proposĂ©s et/ou en cours de mise en Ɠuvre dans le cadre du programme stratĂ©gique de PoznaƄ sur le transfert de technologie porte essentiellement sur l’attĂ©nuation et salue le dĂ©veloppement d’un programme de transfert de technologie pour l’adaptation climatique, tel qu’annoncĂ© par le FEM; et prend note que toute activitĂ© proposĂ©e par le FEM ne devra pas prĂ©juger de l’issue des nĂ©gociations de l’AWG-LCA et que le FEM devra aligner son programme Ă  long terme sur le transfert de technologie, sur le rĂ©sultat des nĂ©gociations.

RENFORCEMENT DES CAPACITÉS: Le 30 novembre, le SBI a examinĂ© les points sur le renforcement des capacitĂ©s au titre de la Convention (FCCC/CP/2010/5 et Add.1, FCCC/CP/2009/9, FCCC/SBI/2010/20 et MISC.6, FCCC/SBI/2009/10, Miss.1, 2, 8, et 12/Rev.1), et en vertu du Protocole de Kyoto (FCCC/KP/CMP/2010/10, FCCC/KP/CMP/2009/16, FCCC/SBI/2010/20 et MISC.6, FCCC/SBI/2009/4, 5, 10, Miss.1, 2, 8 et 12/Rev.1). Le renforcement des capacitĂ©s a Ă©tĂ© par la suite repris dans un groupe de contact co-prĂ©sidĂ© par Philip Gwage (Ouganda) et Marie Jaudet (France). La discussion a portĂ© essentiellement sur la question de savoir s’il faudrait recommander de «demander» au FEM «d’accroĂźtre » le soutien financier. Alors que le G-77/Chine a appuyĂ© ce texte, l’UE, le États-Unis et le Japon ont prĂ©fĂ©rĂ© de simplement demander au FEM de «continuer» Ă  fournir un soutien financier. Les parties n’ont pas pu s’entendre sur ce point et ont dĂ©cidĂ© de renvoyer la question Ă  la SBI 34. La SBI a adoptĂ© de courtes conclusions le 4 dĂ©cembre, et la CdP a adoptĂ© de courtes dĂ©cisions le 10 dĂ©cembre.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.29), le SBI décide de recommander un projet de décision pour adoption par la CdP et un autre pour adoption par la CdP/RdP.

DĂ©cision de la CdP: La CdP (FCCC/SBI/2010/L.29/Add.1) demande Ă  la SBI 34 de poursuivre la discussion de la question en vue de conclure l’analyse du deuxiĂšme examen approfondi du cadre pour le renforcement des capacitĂ©s dans les pays en dĂ©veloppement Ă  la CdP 17.

DĂ©cision de la CdP/RdP: Le 10 dĂ©cembre, sur la base du projet de dĂ©cision du SBI (FCCC/SBI/2010/L.30), la CdP/RdP dĂ©cide de reprendre l’examen de cette question Ă  la SB 34.

ARTICLE 3.4 DU PROTOCOLE (consĂ©quences nĂ©fastes): Le SBI a d’abord examinĂ© cette question en plĂ©niĂšre le 30 novembre et par la suite dans un groupe de contact conjoint SBI/SBSTA co-prĂ©sidĂ© par Andrew Ure (Australie) et Eduardo Calvo BuendĂ­a (PĂ©rou), qui s’est penchĂ© sur les Articles 2.3 (consĂ©quences nĂ©fastes des politiques et mesures) et 3.14 (impacts nĂ©fastes des mesures de riposte). Les discussions ont eu lieu lors des consultations informelles au cours desquelles des projets de conclusions ont Ă©tĂ© proposĂ©s par les co-prĂ©sidents. Plusieurs parties ont appelĂ© Ă  des conclusions sur le fond, plutĂŽt que sur la procĂ©dure et un groupe de pays dĂ©veloppĂ©s a proposĂ© un atelier sur les Articles 2.3 et 3.14. Une partie s’y est fermement opposĂ©e.

Au cours de la derniĂšre rĂ©union du groupe de contact le 3 dĂ©cembre, l’Australie a dĂ©clarĂ© qu’elle pourrait soutenir les projets de conclusions si l’atelier Ă©tait combinĂ© avec un autre atelier sur la mise en Ɠuvre de la dĂ©cision 1/CP.10 (Programme de travail de Buenos Aires sur l’adaptation et les mesures de riposte). La plĂ©niĂšre de clĂŽture du SBI a adoptĂ© les conclusions le 4 dĂ©cembre.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.23), le SBI entre autres:

  • demande au SecrĂ©tariat d’organiser un atelier conjoint sur les questions relatives aux Articles 2.3 et 3.14 du Protocole avant la SBI 35;
  • invite les parties et les organisations Ă  soumettre l’information et les vues sur les questions qui pourraient ĂȘtre abordĂ©es par l’atelier conjoint, avant le 21 fĂ©vrier 2011, pour compilation par le SecrĂ©tariat; et
  • convient de poursuivre les discussions dans un groupe de contact conjoint Ă  la SBI 34.

RAPPORT DE L’ADMINISTRATEUR DU JOURNAL DES TRANSACTIONS INTERNATIONALES (ITL) AU TITRE DU PROTOCOLE DE KYOTO: Ce point a Ă©tĂ© examinĂ© d’abord le 30 novembre, lorsque le SecrĂ©tariat a prĂ©sentĂ© le rapport annuel de l’ITL au titre du Protocole (FCCC/KP/CMP/2010/8). Le 4 dĂ©cembre, le SBI a pris note du rapport.

COMPILATION ANNUELLE ET RAPPORTS COMPTABLES POUR LES PARTIES À L’ANNEXE B DU PROTOCOLE POUR 2010 ET 2009: Le 30 novembre, le SBI a examinĂ© la question en plĂ©niĂšre (FCCC/KP/CMP/2010/5 et Add.1, et FCCC/KP/CMP/2009/15 et Add.1). La question a Ă©tĂ© par la suite reprise dans le groupe de contact co-prĂ©sidĂ© par Anke Herold et Eric Mugurusi. Le 4 dĂ©cembre, le SBI a adoptĂ© les conclusions et recommandĂ© un projet de dĂ©cision Ă  la CdP/RdP, qui l’a adoptĂ© le 10 dĂ©cembre.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.32), le SBI convient de recommander un projet de conclusions pour adoption par la CdP/RdP.

DĂ©cision de la CdP/RdP: Dans sa dĂ©cision (FCCC/SBI/2010/L.32), la CdP/RdP prend note de la compilation annuelle et des rapports comptables pour les parties Ă  l’Annexe B du Protocole de Kyoto au titre de 2009 et 2010.

AMENDEMENT AU PROTOCOLE EN CE QUI CONCERNE LES PROCÉDURES DE CONFORMITÉ: Cette question (FCCC/KP/CMP/2005/2) a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e le 30 novembre. Il n’y a eu aucune discussion de fond et son examen a Ă©tĂ© reportĂ© Ă  la SBI 34.

DISPOSITIONS POUR LES RÉUNIONS INTERGOUVERNEMENTALES: Ce point (FCCC/SBI/2010/16 et MISC.8) a Ă©tĂ© abordĂ© d’abord par la plĂ©niĂšre du SBI le 30 novembre. Le vice-prĂ©sident du SBI, Owen-Jones, a par la suite prĂ©sidĂ© un groupe de contact sur la question. Le groupe de contact s’est concentrĂ© sur la participation des observateurs et l’inclusion des entitĂ©s lĂ©gislatives et des parlements dans le processus de l’CCNUCC.

À propos de la participation des observateurs, des divergences sont apparues concernant le rĂŽle des parlementaires et des lĂ©gislateurs. Le reprĂ©sentant des États-Unis a fait opposition aux rĂ©fĂ©rences dans le texte aux parlementaires et aux lĂ©gislateurs comme observateurs, tandis que l’Arabie saoudite, appuyĂ©e par l’Égypte, s’est opposĂ©e Ă  toute rĂ©fĂ©rence aux parlementaires et aux lĂ©gislateurs, arguant que leur participation et leur rĂŽle devront ĂȘtre considĂ©rĂ©s par chaque pays en fonction de sa situation nationale et du cadre juridique. Un atelier en session sur les moyens pour renforcer l’implication des observateurs et les ressources pour leur participation a Ă©tĂ© appuyĂ© par le Mexique et beaucoup d’autres, mais contrĂ© par l’Arabie saoudite. Le SBI a adoptĂ© les conclusions sur la question en sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture le 4 dĂ©cembre.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.31), le SBI reconnaĂźt l’importance du rĂŽle et de la valeur de la participation de toutes les parties prenantes, aussi bien gouvernementales que non gouvernementales, au processus de la CCNUCC et convient de poursuivre l’examen des voies pour amĂ©liorer davantage les moyens existants de participation des organisations observatrices, en particulier les moyens pour accroĂźtre leurs possibilitĂ©s d’intervention et autres apports de fond. Le SBI reconnaĂźt Ă©galement la nĂ©cessitĂ© de tenir compte des meilleures pratiques des autres processus du systĂšme de l’ONU et demande au SecrĂ©tariat de faire rapport sur ces pratiques Ă  la SBI 34. Le SBI convient de convoquer un atelier en session en 2011 visant Ă  mieux Ă©laborer les moyens d’amĂ©liorer la participation des observateurs, y compris les idĂ©es pour renforcer les moyens existants, en tenant compte des discussions de la SBI 33. Le SBI demande que le rapport sur l’atelier soit prĂ©sentĂ© Ă  la SBI 34.

QUESTIONS ADMINISTRATIVES, FINANCIÈRES ET INSTITUTIONNELLES: Le SBI a abordĂ© ce point de l’ordre du jour le 30 novembre. Le sujet comprenait trois sous-thĂšmes sur: les Ă©tats financiers vĂ©rifiĂ©s pour l’exercice 2008-2009 (FCCC/SBI/2010/14 et Add.1 et 2); l’exĂ©cution budgĂ©taire pour la pĂ©riode 2010-2011, (FCCC/SBI/2010/13 et INF.9); et la poursuite de l’examen des fonctions et du fonctionnement du SecrĂ©tariat. À propos du budget 2010-2011, le SecrĂ©taire exĂ©cutif de la CCNUCC, Figueries a dĂ©clarĂ© que des nouvelles dĂ©cisions Ă  CancĂșn peuvent nĂ©cessiter un soutien supplĂ©mentaire du SecrĂ©tariat et des ressources supplĂ©mentaires. Pour ce qui est de l’examen des fonctions du SecrĂ©tariat, elle a soulignĂ© la «rĂ©action gĂ©nĂ©ralement positive», tout en notant les demandes pour l’amĂ©lioration de site web de la Convention. Le SBI a adoptĂ© des conclusions sur ces questions le 4 dĂ©cembre, et la CdP et la CdP/RdP ont adoptĂ© respectivement une dĂ©cision le 10 dĂ©cembre.

Conclusions du SBI: Dans ses conclusions (FCCC/SBI/2010/L.24), le SBI prend note des Ă©tats financiers vĂ©rifiĂ©s relatifs Ă  l’exercice biennal 2008-2009, du rapport d’audit de la Commission des comptes de l’ONU, des informations relatives aux recettes et Ă  l’exĂ©cution budgĂ©taire pour l’exercice biennal 2010-2012 au 30 juin 2010, et de l’état des contributions au 15 novembre 2010.

DĂ©cision de la CdP: Dans sa dĂ©cision (FCCC/SBI/2010/L.24/Add.1), la CdP prend note des rapports susmentionnĂ©s. Par ailleurs, la CdP entre autres, exhorte les parties Ă  accroĂźtre leurs contributions au Fonds d’affectation spĂ©ciale pour la Participation au Processus de la CCNUCC et au Fonds d’affectation spĂ©ciale pour les activitĂ©s supplĂ©mentaires; rĂ©itĂšre sa gratitude au Gouvernement d’Allemagne pour sa contribution volontaire annuelle au budget central Ă  hauteur de 766 938 € et sa contribution spĂ©ciale de 1 789 522 € en tant que pays hĂŽte du SecrĂ©tariat; et convient que la SBI 35 devra reprendre l’examen de la question du fonctionnement du SecrĂ©tariat.

DĂ©cision de la CdP/RdP: Dans sa dĂ©cision (FCCC/SBI/2010/L.24/Add.2), la CdP/RdP entre autres, exhorte les pays Ă  accroĂźtre leurs contributions au Fonds d’affectation spĂ©cial pour la participation au processus de la CCNUCC et au Fonds d’affectation spĂ©ciale pour les activitĂ©s supplĂ©mentaires.

PrivilĂšges et immunitĂ©s: Cette question (FCCC/SBI/2010/10) a Ă©tĂ© abordĂ©e d’abord Ă  la plĂ©niĂšre du SBI le 3 novembre. Le SBI a convenu de poursuivre son examen Ă  la SBI 34.

SÉANCE PLÉNIÈRE DE CLÔTURE: La sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture du SBI a eu lieu samedi le 4 dĂ©cembre en soirĂ©e. Les parties ont adoptĂ© le rapport de la session (FCCC/SBI/2010/L.22). Dans leurs dĂ©clarations de clĂŽture, plusieurs orateurs ont soulignĂ© la prolongation du mandat du GEPMA. L’Australie, au nom du Groupe de coordination, a dĂ©plorĂ© l’absence d’accord sur le renforcement des capacitĂ©s. Pour de plus amples dĂ©tails sur les dĂ©clarations de clĂŽture, bien vouloir vous rĂ©fĂ©rer au: http://www.iisd.ca/vol12/enb12493f.html

SBSTA 33

Le prĂ©sident du SBSTA, Mama KonatĂ© (Mali), a ouvert la session mardi le 30 novembre. Les parties ont adoptĂ© l’ordre du jour et convenu de l’organisation des travaux (FCCC/SBSTA/2010/7). Le YĂ©men, au nom du G-77/Chine, a appelĂ© Ă  l’examen des rĂ©sultats impulsĂ©s par l’action dans le cadre du PTN sur les impacts, la vulnĂ©rabilitĂ© et l’adaptation, et d’une dĂ©cision visant Ă  construire et/ou Ă  renforcer des centres climatiques nationaux et rĂ©gionaux. L’Australie, au nom du Groupe de coordination, a suggĂ©rĂ© que le travail sur le PTN et la reforme du MDP pourraient ĂȘtre achevĂ©s Ă  cette rĂ©union. Pour de plus amples dĂ©tails sur les dĂ©clarations d’ouverture, bien vouloir vous rĂ©fĂ©rer au: http://www.iisd.ca/vol12/enb12489f.html

PROGRAMME DE TRAVAIL DE NAIROBI: Le point de l’ordre du jour sur le PTN a Ă©tĂ© abordĂ© initialement par le SBSTA le 30 novembre (FCCC/SBSTA/2010/8-10 et 12, INF.7, et MISC.8 et Add.1). La question a Ă©tĂ© par la suite confiĂ©e Ă  un groupe de contact co-prĂ©sidĂ© Kishan Kumarsingh (TrinitĂ©-et-Tobago) et Don Lemmen (Canada). Les consultations informelles ont portĂ© essentiellement sur l’examen et la poursuite du PTN. Au cours de ces consultations, les parties ont dĂ©cidĂ© de poursuivre les activitĂ©s du PTN et d’achever un examen du PTN Ă  la SBSTA 34. Toutefois, la rĂ©fĂ©rence Ă  «communautĂ©s» et «peuples» en rapport avec les populations autochtones est demeurĂ©e un sujet de contentieux, les pays dĂ©veloppĂ©s soutenant «communautĂ©s» et les pays en dĂ©veloppement prĂ©fĂ©rant «peuples». Lors de la sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture du SBSTA le 4 dĂ©cembre, les parties ont convenu d’utiliser les rĂ©fĂ©rences «femmes, communautĂ©s locales et peuples autochtones». Les parties ont ensuite adoptĂ© les conclusions.

Conclusions du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.20), le SBSTA, entre autres:

  • salue la participation d’un vaste Ă©ventail d’organisations Ă  la mise en Ɠuvre du PTN et demande au SecrĂ©tariat de continuer Ă  faciliter la participation d’autres organisations pertinentes;
  • convient de l’examen du PTN et de l’achĂšvement dudit examen avant la SBSTA 34
  • convient de la poursuite des activitĂ©s en vertu du PTN, alors que l’examen suit son cours; et
  • invite les parties et les organisations Ă  fournir, avant le 28 mars 2011, les points de vue et les informations sur les progrĂšs accomplis et sur les lacunes, ainsi que les avis sur les nouvelles activitĂ©s visant Ă  rĂ©aliser l’objectif du PTN, pour informer l’examen.

TRANSFERT DE TECHNOLOGIE: Ce point (FCCC/SBSTA/2010/INFs. 4, 6 et 11) a Ă©tĂ© examinĂ© d’abord par la plĂ©niĂšre du SBSTA le 30 novembre. Le GETT a prĂ©sentĂ© son rapport (FCCC/SB/2010/INF.4), en mettant en relief les modalitĂ©s opĂ©rationnelles du mĂ©canisme de technologie proposĂ©, et a aussi prĂ©sentĂ© le rapport sur les options pour faciliter la recherche collaborative et le dĂ©veloppement technologique (FCCC/SBSTA/2010/INF.11). La question a Ă©tĂ© par la suite reprise dans un groupe de contact conjoint SBSTA/SBI co-prĂ©sidĂ© par Carlos Fuller (Belize) et Ronald Schillemans (Pays-Bas). Le SBSTA a adoptĂ© les conclusions le 4 dĂ©cembre.

Conclusions du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.17), le SBSTA demande au SecrĂ©tariat, sous rĂ©serve de la disponibilitĂ© des ressources, d’organiser des ateliers de formation en Français et en Espagnol sur la prĂ©paration des projets de transfert de technologie en vue du financement pour les non-parties Ă  l’Annexe I. Les conclusions demandent Ă©galement au SecrĂ©tariat de coordonner, avec les organisations et initiatives internationales pertinentes, la mise en Ɠuvre d’un cours de formation pilote combinant la formation en ligne avec la formation en face Ă  face sur la prĂ©paration des projets de transfert de technologie pour le financement.

RECHERCHE ET OBSERVATION SYSTÉMATIQUE: Le SBSTA a abordĂ© cette question en plĂ©niĂšre le 30 novembre 2010 (FCCC/SBSTA/2010/MISCs. 9-12 et 15). Le SystĂšme mondial pour l’observation du climat (SMOC), le systĂšme de l’observation terrestre globale (SMOT), le ComitĂ© sur les satellites d’observation de la Terre (CEOS) et le SystĂšme global d’observation de l’ocĂ©an (GOOS) ont fourni des rapports sur les progrĂšs dans les activitĂ©s liĂ©es au plan de mise en Ɠuvre actualisĂ© du SMOC. Ils ont mis en relief l’importance des investissements dans les systĂšmes d’observation afin de fournir des donnĂ©es solides sur le climat. Stefan Rösner (Allemagne) et Arthur Rolle (Bahamas) ont ensuite menĂ© des consultations informelles qui ont abouti Ă  l’adoption des conclusions du SBSTA lors de la plĂ©niĂšre de clĂŽture le 4 dĂ©cembre 2010.

Conclusions du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.22), le SBSTA, entre autres:

  • exhorte les parties Ă  Ɠuvrer pour la mise en Ɠuvre complĂšte de la «Mise Ă  jour du Plan de mise en Ɠuvre des SMOC pour le contexte de la CCNUCC»;
  • encourage la coordination des activitĂ©s par le biais des centres rĂ©gionaux et des plans d’action;
  • salue les progrĂšs dans le plan de travail pour lâ€˜Ă©laboration des normes et des protocoles pour les variables climatiques terrestres essentielles et encourage les parties Ă  faciliter le dĂ©veloppement des normes;
  • invite le SMOT Ă  faire rapport Ă  la SBSTA 35 et les COES Ă  faire rapport sur les principales rĂ©alisations avant la SBSTA 37; et
  • invite les parties Ă  donner leurs avis sur les programmes de recherche et les organisations internationales sur les changements climatiques, et sur le dialogue de la recherche avant le 31 janvier 2011.

QUESTIONS MÉTHODOLOGIQUES (CONVENTION): Émissions de l’aviation internationale et du transport maritime: Cette question (FCCC/SBSTA/2010/MISC.14) a Ă©tĂ© abordĂ©e par le SBSTA d’abord en sĂ©ance plĂ©niĂšre le 30 novembre. Les parties ont entendu les rapports de l’OACI et de l’OMI. L’OACI a soulignĂ© une rĂ©solution globale sur l’aviation et les changements climatiques adoptĂ©e en octobre 2010, tandis que l’OMI a mis en relief les efforts visant Ă  Ă©laborer un cadre rĂšglementaire obligatoire exhaustif et des mĂ©canismes basĂ©s sur les marchĂ©s pour rĂ©duire de maniĂšre significative, les Ă©missions de GES rĂ©sultant du transport maritime d’ici 2020. Plusieurs parties ont dĂ©crit l’OACI et l’OMI comme les principaux forums oĂč aborder les Ă©missions de l’aviation civile et du transport maritime. Cuba, au nom de l’Argentine, du BrĂ©sil, de la Chine, de l’Inde et de l’Arabie saoudite, soutenu par l’Afrique du Sud et d’autres, a soulignĂ© les principes d’équitĂ© et de responsabilitĂ©s communes mais diffĂ©renciĂ©es. Le reprĂ©sentant des États-Unis a suggĂ©rĂ© l’examen de la maniĂšre dont l’OACI et l’OMI devront aborder le principe de responsabilitĂ©s communes mais diffĂ©renciĂ©es, si cela ne fait pas partie de leur mandat. L’Argentine et l’Arabie saoudite ont soulignĂ© les rĂ©serves exprimĂ©es sur la rĂ©solution de l’OACI. L’UE a soulignĂ© l’urgence d’aborder les Ă©missions provenant des combustibles de soute, tout en notant que l’AWG-LCA constitue le forum le mieux indiquĂ© pour le faire. Le BrĂ©sil, soutenu par l’Argentine et d’autres, a suggĂ©rĂ© que l’OMI et l’OACI devront continuer Ă  faire rapport au SBSTA.

À l’issue de cet Ă©change de vues, KonatĂ©, le prĂ©sident du SBSTA, a prĂ©parĂ© de courtes dĂ©cisions, qui ont Ă©tĂ© adoptĂ©es en plĂ©niĂšre le 4 dĂ©cembre.

Conclusions du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.19), le SBSTA prend note de l’information fournie par l’OACI et l’OMI et les invite à faire rapport lors des prochaines sessions du SBSTA.

Rapport annuel sur l’examen technique des inventaires des GES transmis par les parties Ă  l’Annexe I en vertu de la Convention: Le SecrĂ©tariat a prĂ©sentĂ© ce point FCCC/SBSTA/2010/INF.8) au cours de la plĂ©niĂšre du SBSTA le 30 novembre, et les parties ont pris note du rapport.

RĂ©vision des directives de la CCNUCC concernant les rapports sur les inventaires annuels des parties Ă  l’Annexe I: Le SecrĂ©tariat a introduit ce point (FCCC/SBSTA/2010/INF.10, et MISC.7 et Adds.1-3). Son examen a Ă©tĂ© repris dans un groupe de contact co-prĂ©sidĂ© par Riitta Pipatti (Finlande) et Nagmeldin Elhassan (Soudan). Le Groupe spĂ©cial du GIEC sur les inventaires nationaux des GES a fait rapport sur les rĂ©centes rĂ©unions relatives Ă  l’utilisation des modĂšles et des mesures dans les inventaires de GES et sur les questions mĂ©thodologiques pour les rapports sur les produits ligneux rĂ©coltĂ©s, les milieux humides et les Ă©missions d’oxyde nitreux provenant des sols.

Conclusions du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.18), le SBSTA convient que dans les directives rĂ©visĂ©es de la CCNUCC pour l’établissement des rapports de l’Annexe I, les secteurs de l’agriculture et de l’UTCATF devront continuer Ă  ĂȘtre sĂ©parĂ©s comme dans les directives actuelles des rapports de l’Annexe I de la Convention. Le SBSTA convient en outre que la sĂ©paration des rapports sur l’agriculture et sur l’UTCATF nĂ©cessite une allocation de l’agriculture, des forĂȘts et des autres catĂ©gories d’utilisation des terres dans les Directives 2006 du GIEC pour les secteurs de l’agriculture et de l’UTCATF, afin d’assurer l’exhaustivitĂ© et d’éviter la duplication des rapports de chaque catĂ©gorie et/ou sous-catĂ©gorie. Le SBSTA convient aussi que cela pourrait impliquer une rĂ©vision des catĂ©gories dans les directives actuelles de l’Annexe I de la CCNUCC pour les rapports. Le SBSTA demande au SecrĂ©tariat d’organiser un troisiĂšme atelier dans le cadre du programme de travail, qui se tiendra avant le dĂ©but de 2011, et un quatriĂšme avant la deuxiĂšme moitiĂ© de 2011.

Interface des donnĂ©es de GES: Le SecrĂ©tariat a fait rapport sur l’élaboration d’une interface des donnĂ©es des GES. Le SBSTA a pris note de l’information et convenu de poursuivre l’examen de la question Ă  la SBSTA 34.

QUESTIONS MÉTHODOLOGIQUES (PROTOCOLE): PiĂ©geage et fixation du carbone dans les formations gĂ©ologiques dans le cadre du MDP: Le SBSTA a abordĂ© ce point initialement lors de la plĂ©niĂšre le 30 novembre. Le prĂ©sident KonatĂ© a soulignĂ© un projet de texte transmis par la SBSTA 32 (FCCC/SBSTA/2010/L.11). La NorvĂšge, l’Australie, l’Arabie saoudite et d’autres ont soutenu l’inclusion du PFC dans le MDP, tandis que le BrĂ©sil et d’autres ont exprimĂ© des rĂ©serves. Pedro Martins Barata (Portugal) et Andrea GarcĂ­a (Colombie) ont menĂ© des consultations informelles avec les parties. Lors de la plĂ©niĂšre de clĂŽture, Martins Barata a rapportĂ© que les parties n’ont pas Ă©tĂ© en mesure de s’entendre sur l’inclusion du PFC dans le MDP, mais qu’elles ont convenu d’un projet de dĂ©cision CdP/RdP contenant deux options sur les questions qui doivent ĂȘtre examinĂ©es. Au cours de la sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture du SBSTA le 4 dĂ©cembre, les parties ont convenu de transmettre un projet de dĂ©cision contenant ces deux options pour examen par la CdP/RdP.

De nouvelles nĂ©gociations ont abouti Ă  un accord final stipulant que le PFC pourrait ĂȘtre Ă©ligible au MDP, et le texte de dĂ©cision a Ă©tĂ© adoptĂ© par la CdP/RdP lors de la sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture le samedi matin, 11 dĂ©cembre. À la plĂ©niĂšre de clĂŽture, l’Arabie saoudite a saluĂ© la dĂ©cision sur le PFC dans le cadre du MDP. Le BrĂ©sil a indiquĂ© qu’il n’a pas soutenu le PFC dans le cadre du MDP, mais qu’il ne bloquerait pas le rĂ©sultat.

Conclusions du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.24), le SBSTA prĂ©sente deux options pour un projet de dĂ©cision Ă  considĂ©rer par la CdP/RdP. La premiĂšre option dĂ©cide que le PFC est Ă©ligible au MDP, Ă  condition que les questions dans la dĂ©cision 2/CMP.5 paragraphe 29 soient traitĂ©es; la deuxiĂšme option dĂ©cide que le PFC n’est pas Ă©ligible au MDP, Ă  moins que les questions dans la dĂ©cision 2/CMP.5 paragraphe 29 soient traitĂ©es.

DĂ©cision de la CdP/RdP: La dĂ©cision finale de la CdP/RdP (FCCC/KP/CMP/2010/L.10) stipule que le PFC dans les formations gĂ©ologiques est Ă©ligible comme une activitĂ© de projet au titre du MDP, Ă  condition que les questions identifiĂ©es dans la dĂ©cision 2/CMP.5, paragraphe 29 soient traitĂ©es et rĂ©solues de maniĂšre satisfaisante. La CdP/RdP demande en outre Ă  la SBSTA 35 de prĂ©ciser les modalitĂ©s et les procĂ©dures, et dĂ©cide que celles-ci porteront sur entre autres, la sĂ©lection des sites de stockage, les plans de surveillance, la modĂ©lisation, la mesure et la responsabilitĂ© pour les fuites, les Ă©valuations des risques et la sĂ©curitĂ©, les dispositions sur la responsabilitĂ© et la restauration des Ă©cosystĂšmes et la compensation pour les communautĂ©s. La CdP/RdP demande de soumettre les avis sur l’examen de ces modalitĂ©s, demande la tenue d’un atelier technique avant la SBSTA 35; et demande au SecrĂ©tariat de produire un projet de modalitĂ©s et procĂ©dures pour la SBSTA 35.

Niveaux de base normalisĂ©s au titre du MDP: La SBSTA a d’abord examinĂ© cette question (FCCC/SBSTA/2010/MISC.13 et Add.1, et FCCC/TP/2010/4) en plĂ©niĂšre le 30 novembre. L’UE, la Suisse, l’Australie et d’autres ont soulignĂ© les avantages de l’utilisation des niveaux de base normalisĂ©s dans le cadre du MDP. Le BrĂ©sil a soulignĂ© l’importance de l’addionalitĂ© et a dĂ©clarĂ© que les niveaux de base normalisĂ©s vont changer la nature du MDP, alors que la Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e a indiquĂ© qu’ils seraient compatibles avec la dĂ©finition actuelle et rendraient le MDP plus efficace et plus objectif. Peer Stiansen (NorvĂšge) et Hugh Sealy (Grenade) ont par la suite menĂ© des consultations informelles avec les parties, ce qui a abouti Ă  l’adoption des conclusions au cours de la plĂ©niĂšre de clĂŽture du SBSTA le 4 dĂ©cembre.

Conclusions du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.23), le SBSTA recommande que des Ă©lĂ©ments de l’annexe aux conclusions soient incorporĂ©s dans le projet de dĂ©cision de la CdP/RdP sur la nouvelle orientation relative au MDP (FCCC/KP/CMP/2010/L.8).

ForĂȘt en Ă©puisement dans le cadre du MDP: Lorsque cette question a Ă©tĂ© abordĂ©e par le SBSTA le 30 novembre, l’UE, soutenue par l’Arabie saoudite, a dĂ©clarĂ© que l’épuisement des forĂȘts doit ĂȘtre examinĂ© dans les discussions de REDD+ dans le cadre de l’AWG-LCA, et dans les discussions de l’UTCATF dans le cadre de l’AWG-KP. L’Éthiopie, soutenue par le BrĂ©sil, a suggĂ©rĂ© un atelier technique. Eduardo Sanhueza (Chili) a animĂ© les consultations informelles qui ont abouti Ă  l’adoption par les parties, des conclusions lors de la plĂ©niĂšre de clĂŽture du SBSTA le 4 dĂ©cembre.

Conclusion du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.15), le SBSTA invite les parties Ă  soumettre avant le 28 mars 2011, leurs opinions sur les implications de l’inclusion des forĂȘts en Ă©puisement dans le cadre du MDP. Le SBSTA demande Ă©galement au SecrĂ©tariat de prĂ©parer un rapport de synthĂšse sur ces points de vue, et poursuivra l’examen de la question Ă  la SBSTA35.

ParamĂštres communs pour le calcul de l’équivalent CO2 des GES: Ce point a Ă©tĂ© abordĂ© d’abord le 30 novembre. KonatĂ©, le prĂ©sident du SBSTA, a soulignĂ© que l’AWG-KP a examinĂ© la question des paramĂštres communs pour le calcul de l’équivalent CO2 pendant plus de deux ans et que le SBSTA n’est pas parvenu Ă  un accord. L’UE a dĂ©clarĂ© que l’examen de cette question par le SBSTA est prĂ©maturĂ©, tandis que le BrĂ©sil a soulignĂ© les problĂšmes causĂ©s par l’utilisation des PRG, estimant que cela a abouti Ă  des erreurs dans les efforts d’attĂ©nuation. Les parties ont convenu de reporter la discussion de fond Ă  la SBST 34.

Examen technique des inventaires de GES des parties Ă  l’Annexe I du Protocole et d’autres informations: Le SecrĂ©tariat a prĂ©sentĂ© le point (FCCC/SBSTA/2010/INF.9). Le SBSTA a pris note du rapport.

ASPECTS SCIENTIFIQUES, TECNIQUES ET SOCIO-ÉCONIMIQUES DE L’ATTÉNUATION: Le SBSTA a abordĂ© ce problĂšme le 30 novembre (FCCC/SBSTA/2010/11). KonatĂ©, le prĂ©sident du SBSTA, a soulignĂ© les nĂ©gociations sur le renforcement de l’attĂ©nuation par l’AWG-LCA et l’AWG-KP, dĂ©clarant que l’issue pourrait avoir des implications sur les travaux du SBSTA relatifs Ă  cette question. Le SBSTA a convenu de prendre note du rapport.

ARTICLE 2.3 DU PROTOCLE (consĂ©quences nĂ©fastes des politiques et mesures): La question a Ă©tĂ© examinĂ©e d’abord par la plĂ©niĂšre du SBSTA le 30 novembre, et reprise par la suite dans le groupe de contact co-prĂ©sidĂ© par Andrew Ure (Australie) et Eduardo Calvo BuendĂ­a (PĂ©rou). Ce groupe de contact a examinĂ© les deux Articles 2.3 et 3.14 (effets nĂ©fastes des mesures de riposte). (Voir la discussion sur le SBI Article 3.14 du Protocole).

Conclusions du SBSTA: Dans ses conclusions (FCCC/SBSTA/2010/L.16), le SBSTA, entre autres:

  • demande au SecrĂ©tariat d’organiser un atelier conjoint sur les questions relatives aux Articles 2.3 et 3.14 du Protocole avant les 35e rĂ©unions des organes subsidiaires (OS);
  • invite les parties et organisations Ă  soumettre, avant le 21 fĂ©vrier 2011, les informations et les points de vue relatifs aux questions Ă  traiter par l’atelier conjoint; et demande au SecrĂ©tariat de compiler ces informations et points de vue; et
  • convient de poursuivre les discussions dans un groupe de contact conjoint Ă  l’OS 34.

QUESTIONS DIVERSES: Vendredi le 10 dĂ©cembre, la CdP a adoptĂ© une courte dĂ©cision sur les activitĂ©s mises en Ɠuvre conjointement dans le cadre de la phase pilote. La dĂ©cision a Ă©tĂ© transmise par le SBSTA qui a organisĂ© les discussions.

DĂ©cision de la CdP: Dans sa dĂ©cision (FCCC/SBSTA/2010/L.21), la CdP reconnaĂźt que les activitĂ©s mises en Ɠuvre conjointement dans le cadre de la phase pilote ont Ă©tĂ© une occasion pour «l’apprentissage par la pratique», dĂ©cide de poursuivre cette phase pilote, et fixe une date limite au 1er juin 2012 pour les soumissions Ă  inclure dans le huitiĂšme rapport de synthĂšse sur ces activitĂ©s.

SÉANCE PLÉNIÈRE DE CLÔTURE: La sĂ©ance plĂ©niĂšre de clĂŽture a eu lieu samedi le 4 dĂ©cembre. Les parties ont adoptĂ© le rapport de la session (FCCC/SBSTA/2010/L.14). Dans les dĂ©clarations de clĂŽture, l’EU a saluĂ© les avancĂ©es sur le transfert de technologie, la recherche et l’observation systĂ©matique, et les directives de la CCNUCC pour les rapports de l’Annexe I, ainsi que les rĂ©sultats sur les niveaux de base normalisĂ©s et le PFC dans le cadre du MDP, tandis que plusieurs parties ont mis l’accent sur les questions de l’eau, et que l’Équateur a proposĂ© un programme de travail du SBSTA sur l’eau. Pour de plus amples dĂ©tails sur les dĂ©clarations de clĂŽture, bien vouloir vous rĂ©fĂ©rer au: http://www.iisd.ca/vol12/enb12493f.html

SEGMENT DE HAUT NIVEAU

La rĂ©union de haut niveau de la CdP et de la CdP/RdP a eu lieu du 7 au 10 dĂ©cembre. Au cours de ces assises, 22 chefs d’États et de gouvernements ont fait des dĂ©clarations, ainsi que plus de 120 ministres et autres responsables gouvernementaux de haut niveau, des hauts reprĂ©sentants d’organisations intergouvernementales et non gouvernementales, d’organismes et agences spĂ©cialisĂ©es de l’ONU, et un Ă©ventail de parties prenantes. Les interventions des orateurs ont reflĂ©tĂ© une vaste gamme de questions allant de la science et des impacts du changement climatique aux aspects spĂ©cifiques des nĂ©gociations.

Lors de l’ouverture du segment de haut niveau, le SecrĂ©taire exĂ©cutif de la CCNUCC, Christiana Figueres, a soulignĂ© que les parties se trouvaient Ă  une «étape cruciale» et les a exhortĂ© Ă  mettre de cĂŽtĂ© les intĂ©rĂȘts nationaux Ă  court terme, afin de «ramener le processus sur la bonne voie». Elle a appelĂ© Ă  la «conciliation» sur les questions clĂ©s, soulignant que l’échec de la recherche d’un consensus Ă  CancĂșn compromettrait le bien-ĂȘtre Ă  long terme de tous les pays.

Le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ONU, Ban Ki-moon, a exprimĂ© sa prĂ©occupation concernant l’absence de progrĂšs suffisants au terme de nombreuses annĂ©es de nĂ©gociations. Il a dĂ©clarĂ© que, mĂȘme si une rĂ©solution finale Ă  CancĂșn de toutes les questions n’est pas nĂ©cessaire, il faudrait des progrĂšs sur tous les fronts.

Le PrĂ©sident mexicain, Felipe CalderĂłn, a dĂ©clarĂ© que des milliards d’ĂȘtres humains attendent une «rĂ©ponse claire aux changements climatiques que ne pouvons ne pas donner» et a soulignĂ© les progrĂšs importants accomplis au cours de la semaine prĂ©cĂ©dente quant au rĂ©tablissement de la confiance dans le systĂšme multilatĂ©ral. Il a toutefois soulignĂ© les progrĂšs Ă  faire sur une formule pour prĂ©venir les changements climatiques, et pour catalyser les Ă©conomies vertes et le changement des paradigmes de dĂ©veloppement.

Une diffusion web de toutes les déclarations est disponible en ligne au http://webcast.cc2010.mx. Les transcriptions des déclarations sont disponibles au: http://unfccc.int/statements/items/5777.php

BRÈVE ANALYSE DE LA CONFÉRENCE SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

LA DIFFÉRENCE QUE PEUT FAIRE UNE ANNÉE

Cette annĂ©e a Ă©tĂ© une annĂ©e de «ça passe ou ça casse» pour les nĂ©gociations internationales sur le changement climatique. AprĂšs la dĂ©bĂącle de Copenhague en 2009, bon nombre ont convenu que sans un rĂ©sultat positif Ă©quilibrĂ© Ă  CancĂșn, il y aurait peu de chances de parvenir Ă  une action globale significative sur le changement climatique, et de rĂ©tablir la confiance dans la Convention-cadre des Nations sur les changements climatiques (CCNUCC) et son Protocole de Kyoto. Lorsque les Accords de CancĂșn ont Ă©tĂ© adoptĂ©s tĂŽt le samedi matin, il y a eu un sentiment visible de soulagement cumulatif. Ces Accords, qui sont le reflet de cinq annĂ©es de travail, laissent ouverts de nombreux dĂ©tails importants, mais ont recueilli le soutien de toutes les 194 parties Ă  la Convention, Ă  l’exception de la Bolivie. La «lueur d’espoir a Ă©tĂ© rallumĂ©e et la foi dans le processus multilatĂ©ral du changement climatique restaurĂ©e», a dĂ©clarĂ© Christiana Figueres, le SecrĂ©taire exĂ©cutif.

Cette brĂšve analyse portera d’abord sur la dynamique et le processus de nĂ©gociations politiques qui ont abouti aux Accords de CancĂșn. Elle examinera ensuite les rĂ©alisations importantes avant de conclure avec une Ă©valuation de la signification des Accords de CancĂșn pour la prochaine ConfĂ©rence de l’ONU sur le changement climatique Ă  Durban, Afrique du Sud en 2012, et pour la coopĂ©ration internationale dans le traitement du changement climatique.

EXSORCISER LES FANTÔMES DE COPENHAGUE

La ConfĂ©rence de l’ONU sur le changement climatique Ă  Copenhague a eu une influence importante sur le processus de nĂ©gociations et les attentes de CancĂșn. Les nĂ©gociations de Copenhague Ă©taient caractĂ©risĂ©es par la mĂ©fiance, la confusion et les discussions parallĂšles par les experts et les chefs d’états et de gouvernements. Par un processus extraordinaire, un groupe restreint de reprĂ©sentants de haut-niveau des grandes Ă©conomies et des principaux groupes de nĂ©gociations de la CCNUCC avaient rĂ©alisĂ© avec art l’Accord de Copenhague. Le texte a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© Ă  la plĂ©niĂšre pour adoption seulement aprĂšs que le PrĂ©sident des États-Unis, Barack Obama l’ait lu et annoncĂ© aux mĂ©dias comme «RĂ©sultat de Copenhague». Il s’en Ă©tait suivi un dĂ©bat long et acrimonieux, le rĂ©sultat Ă©tant que l’accord n’a jamais Ă©tĂ© adoptĂ© officiellement, et que les parties ont plutĂŽt convenu d’en «prendre note». Depuis ce jour lĂ , il y a un an, les «fantĂŽmes de Copenhague» ont hantĂ© les nĂ©gociations. Certains ont perçu le processus comme «non transparent et anti-dĂ©mocratique», puisque le texte de Copenhague Ă©tait «sorti de nulle part ». Pour d’autres, l’élĂ©ment le plus troublant a Ă©tĂ© la rĂšgle du consensus au sein de la CCNUCC qui a permis Ă  quelques pays d’empĂȘcher l’Accord de faire partie du cadre juridique officiel.

DĂšs le dĂ©part, CancĂșn a Ă©tĂ© trĂšs diffĂ©rent de Copenhague: beaucoup moins de chefs d’états et de gouvernements, mois de medias et de frĂ©nĂ©sie des cĂ©lĂ©britĂ©s Ă©lectrifiant les couloirs, et beaucoup moins d’attentes. L’on ne s’attendait pas Ă  ce que CancĂșn produise un rĂ©sultat «big bang», il a Ă©tĂ© plutĂŽt largement considĂ©rĂ© comme un tremplin vers un accord futur. Pourtant, la plupart des participants Ă  la ConfĂ©rence ont convenu que les enjeux Ă©taient importants pour le multilatĂ©ralisme et le sort du processus de la CCNUCC. «Si nous ne pouvons pas parvenir Ă  un accord ici, je ne vois pas comment les choses pourraient ĂȘtre diffĂ©rentes l’annĂ©e prochaine», a commentĂ© un nĂ©gociateur. Dans l’ensemble, les participants ont convenu qu’un autre Ă©chec pourrait conduire Ă  la marginalisation par les pays, du cadre de la CCNUCC, et Ă  un accroissement progressif du travail Ă  travers des initiatives informelles, ce qui entraverait la coopĂ©ration internationale sur les changements climatiques. Certains ont pensĂ© que ce «risque rĂ©el et concret» pour le processus de la CCNUCC, a stimulĂ© la volontĂ©, voire la dĂ©termination, des parties Ă  rechercher des compromis acceptables Ă  CancĂșn.

TOUT EST-IL DANS LE PROCESSUS?

ConsidĂ©rant les sentiments de mĂ©fiance aprĂšs Copenhague, le PrĂ©sident mexicain a compris qu’ils devront «changer le ton» Ă  CancĂșn. Le Mexique a organisĂ© une campagne disciplinĂ©e et vaste visant Ă  rĂ©tablir la confiance au sein et entre les dĂ©lĂ©gations. Leur engagement pour un processus «transparent et inclusif» a Ă©tĂ© renouvelĂ© tout au long des deux semaines de nĂ©gociations. En effet, au cours des premiers jours de la ConfĂ©rence, les couloirs Ă©taient en proie Ă  des rumeurs selon lesquelles un «texte mexicain» pourrait bien sortir et que certaines dĂ©lĂ©gations seraient privĂ©es d’accĂšs «aux salles vertes» lors de la rĂ©union de haut-niveau. En rĂ©ponse, la prĂ©sidente de la ConfĂ©rence des parties (CdP), Patricia Espinosa, a rĂ©pĂ©tĂ© un mantra quotidien de «il n’y a pas de texte mexicain», aux dĂ©lĂ©guĂ©s et a soulignĂ© que toutes les parties sont les bienvenues Ă  toutes les rĂ©unions.

Les hĂŽtes mexicains ont soigneusement tracĂ© et suivi un processus Ă  plusieurs volets comprenant l’AWG-KP et l’AWG-LCA, les groupes de rĂ©daction, les rĂ©unions ministĂ©rielles informelles et les rĂ©unions de la «salle verte» avec la prĂ©sidente de la CdP Espinosa. Chacun de ces forums a donnĂ© aux parties la possibilitĂ© de prĂ©senter ses points de vue et, au cours des derniers jours, de rechercher un «texte de compromis», en particulier sur les questions Ă©pineuses des mesures d’attĂ©nuation, de surveillance, notification et vĂ©rification (MRV), de consultation et analyse internationale (CAI), et d’une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement au titre du Protocole de Kyoto. Le Mexique a Ă©galement affichĂ© une ferme volontĂ© d’inclure la voix des parties prenantes. Le PrĂ©sident mexicain Felipe CalderĂłn, a tenu un certain nombre de sessions ouvertes avec les dĂ©lĂ©guĂ©s Ă  Moon Palace, pour donner voix Ă  un large Ă©ventail d’organisations de la Jeunesse, d’ONG et d’autres, avec un intĂ©rĂȘt marquĂ© pour le rĂ©sultat. En outre, il y a eu des «sessions de bilan» ouvertes et rĂ©guliĂšres oĂč les dĂ©lĂ©guĂ©s des pays et les ONG Ă©taient informĂ©s en mĂȘme temps. Au cours de la deuxiĂšme semaine, cette mĂ©thode a commencĂ© Ă  donner des rĂ©sultats.

En dĂ©pit de la perception largement partagĂ©e que la prĂ©sidence mexicaine a habilement dirigĂ© les nĂ©gociations, les questions de procĂ©dure ont en fait jouĂ© un rĂŽle visible au cours des quatre sĂ©ances plĂ©niĂšres de clĂŽture. Alors que l’impression «gĂ©nĂ©rale» dans la salle Ă©tait que les parties et les observateurs Ă©taient prĂȘts Ă  accepter les Accords de CancĂșn, la Bolivie a Ă©numĂ©rĂ© un certain nombre de prĂ©occupations sur le fond et a soulignĂ© que l’absence de consensus a empĂȘchĂ© l’adoption du projet de dĂ©cisions proposĂ© par la CdP et la ConfĂ©rence des parties siĂ©geant en tant que rĂ©union des parties (CdP/RdP). Toutefois, ces arguments n’ont pas gagnĂ© un soutien significatif des parties ou des observateurs, et la prĂ©sidente Espinosa tenait Ă  faire officiellement des Accords de CancĂșn une partie du rĂ©gime de la CCNUCC: «Consensus exige qu’il soit accordĂ© Ă  chacun le droit d’ĂȘtre entendu et que son point de vue soit dĂ»ment considĂ©rĂ©, et la Bolivie a eu cette opportunitĂ©. Consensus ne signifie pas qu’un pays fort de son droit de vĂ©to, peut empĂȘcher 193 autres de progresser aprĂšs des annĂ©es de nĂ©gociations sur quelque chose que nos sociĂ©tĂ©s et nos futures gĂ©nĂ©rations attendent».

En fin de compte, l’intĂ©gritĂ© du processus l’a emportĂ©. Alors qu’un petit nombre d’observateurs Ă©taient visiblement troublĂ©s par l’adoption de ces dĂ©cisions en dĂ©pit de l’opposition de la Bolivie, la grande majoritĂ© semblait persuadĂ©e que l’approche d’Espinosa Ă©tait la bonne. Les reprĂ©sentants d’un grand nombre de pays les plus vulnĂ©rables d’Afrique, d’Asie et des petits Ă©tats insulaires, Ă©taient favorables aux textes de compromis. Dans une apparition aux premiĂšres heures du samedi, le PrĂ©sident CalderĂłn a soulignĂ© que CancĂșn a marquĂ© une «Úre nouvelle dans la coopĂ©ration internationale sur le changement climatique», et a appelĂ© les dĂ©lĂ©guĂ©s Ă  «écrire une histoire nouvelle». Par la suite, un soupir de soulagement collectif Ă©tait presque audible, les parties et les observateurs saluant le rĂ©sultat avec une sĂ©rie d’ovations et de vibrants applaudissements.

NE DEMANDEZ PAS LA LUNE

Pour un rĂ©sultat positif sur le fond, «équilibre» Ă©tait le mot magique. En arrivant Ă  CancĂșn, la plupart des parties avaient prĂ©cisĂ© qu’un Ă©quilibre Ă©tait nĂ©cessaire entre les deux voies de nĂ©gociations au titre du Protocole et de la Convention, et entre les Ă©lĂ©ments clĂ©s du Plan d’action de Bali (PAB). Le SecrĂ©taire exĂ©cutif de la CCNUCC Figueres a offert la recette suivante: «tout le monde doit ĂȘtre Ă©galement heureux et Ă©galement satisfait du rĂ©sultat».

En fin de compte, les parties et les observateurs semblaient tout aussi satisfaits de l’équilibre rĂ©alisĂ© dans les deux voies de nĂ©gociations. Le rĂ©sultat crĂ©e un processus pour l’«ancrage» des engagements d’attĂ©nuation des pays industrialisĂ©s et des pays en dĂ©veloppement, combinĂ© au travail technique pour mieux les comprendre. Il Ă©tablit aussi un registre pour les mesures d’attĂ©nuation appropriĂ©es au niveau national (MAAN) par les pays en dĂ©veloppement et renforce les procĂ©dures sur les MRV/CAI. Le rĂ©sultat de la voie de nĂ©gociation de la Convention Ă©tablit Ă©galement le Fonds vert pour le climat, traite du financement de dĂ©marrage rapide et du financement Ă  long terme, et crĂ©e un ComitĂ© permanent relevant de la CdP pour prĂȘter assistance aux parties. Une dĂ©cision trĂšs attendue sur REDD+ a Ă©tĂ© approuvĂ©e, ce qui donne le signal que la communautĂ© internationale s’est engagĂ©e Ă  des incitations positives, mĂȘme si cela retarde la clartĂ© sur le financement Ă  long terme axĂ© sur les rĂ©sultats de REDD+. Un accord a Ă©galement Ă©tĂ© conclu sur un nouveau mĂ©canisme de la technologie qui englobe un comitĂ© exĂ©cutif de la technologie et un centre et un rĂ©seau des technologies climatiques. Le Cadre de CancĂșn pour l’Adaptation dont le but est de renforcer les mesures pour l’adaptation, y compris par la coopĂ©ration internationale, a Ă©tĂ© Ă©galement Ă©tabli.

«Nous avons rĂ©ussi Ă  intĂ©grer officiellement les principaux rĂ©sultats de Copenhague dans le rĂ©gime de la CCNUCC – et dans certains cas, nous sommes allĂ©s au-delĂ  de l’Accord de Copenhague et avons ajoutĂ© un peu de chair Ă  certains os», a expliquĂ© une partie. «Je ne qualifierais pas le rĂ©sultat de ‘fort’, notamment en matiĂšre d’attĂ©nuation, mais il est de toute Ă©vidence positif», a dĂ©clarĂ© un autre.

Le mandat de l’AWG-LCA a Ă©tĂ© Ă©galement prolongĂ© pour un an «pour mener Ă  bien les engagements» inclus dans l’ensemble. La forme juridique du rĂ©sultat Ă  adopter Ă  la CdP 7 Ă  Durban demeure cependant ouverte. «Nous avons seulement convenu de poursuivre l’examen des options juridiques et n’avons pas rĂ©ussi Ă  dĂ©cider si le rĂ©sultat sera une dĂ©cision de la CdP ou un nouveau Protocole», a expliquĂ© un dĂ©lĂ©guĂ©.

Pour ce qui est de l’équilibre entre les voies de nĂ©gociations de la Convention et du Protocole, bon nombre ont considĂ©rĂ© le rĂ©sultat comme moins positif. Ceux qui insistaient sur un signal clair concernant la poursuite du Protocole de Kyoto, de prĂ©fĂ©rence sous forme de l’adoption d’une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement, n’ont pas eu tout ce qu’ils voulaient. Le texte du rĂ©sultat de l’AWG-KP ne fixe pas une date butoir pour l’achĂšvement des travaux de l’AWG-KP. Au contraire, il dĂ©clare Ă  peine que l’AWG-KP devra «viser» Ă  achever ses travaux et faire rapport Ă  la CdP/RdP «dĂšs que possible». Cette formulation a permis un Ă©quilibre fragile entre les pays en dĂ©veloppement favorables Ă  une deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement et ceux qui, Ă  l’instar du Japon et de la FĂ©dĂ©ration de Russie, y ont fait opposition. Toutefois, ceux qui en voulaient plus ont Ă©tĂ© quelque peu rassurĂ©s dans la dĂ©claration que les travaux de l’AWG-KP devront ĂȘtre achevĂ©s «à temps, afin de s’assurer qu’il n’y ait aucun dĂ©calage entre la premiĂšre et la deuxiĂšme pĂ©riodes d’engagement». Certains s’étaient opposĂ©s Ă  cette rĂ©fĂ©rence lors des sessions prĂ©cĂ©dentes et son inclusion a Ă©tĂ© un compromis Ă©vident. En outre, bien que les engagements de rĂ©duction d’émissions des parties Ă  l’Annexe I pour une deuxiĂšme pĂ©riode ne soient pas Ă©tablis, le texte de l’AWG-KP «prend note» des promesses volontaires de rĂ©duction d’émissions quantifiĂ©es des pays dĂ©veloppĂ©s qu’ils ont communiquĂ©s. Ces deux dispositions semblent apporter aux parties de nouvelles assurances que le Protocole n’est pas «mort».

DE NOUVEAU SUR LA BONNE VOIE

Quelle est donc la signification des rĂ©sultats de CancĂșn pour le processus de la CCNUCC et pour une rĂ©ponse globale au changement climatique? Dans bien des domaines, d’importants progrĂšs ont Ă©tĂ© accomplis sur le fond. Les rĂ©sultats positifs comprennent la crĂ©ation du Fonds vert pour le climat, du MĂ©canisme de technologie et du Cadre de CancĂșn pour l’adaptation. Bon nombre sont Ă©galement satisfaits de l’accueil positif rĂ©servĂ© Ă  REDD+. En outre, bien que la deuxiĂšme pĂ©riode d’engagement en vertu du Protocole de Kyoto n’ait pas Ă©tĂ© Ă©tablie, les Accords de CancĂșn introduisent officiellement les objectifs d’attĂ©nuation des pays industrialisĂ©s et les mesures pour l’attĂ©nuation par les pays en dĂ©veloppement dans le cadre du processus de la CCNUCC. Pourtant, aussi importants que ces accords puissent l’ĂȘtre, ils ne reprĂ©sentent que des petits pas dans les rĂ©ductions d’émissions mondiales qui contribuent Ă  des changements climatiques sĂ©vĂšres. La voie vers une issue positive Ă  Durban, Afrique du Sud en 2011, est loin d’ĂȘtre claire. NĂ©anmoins, beaucoup ont considĂ©rĂ© le rĂ©tablissement de la confiance dans le processus et l’exorcisme des fantĂŽmes de Copenhague comme la plus importante rĂ©alisation: «Nous avons montrĂ© au monde, aux uns et aux autres, que CancĂșn peut - et a pu - livrer ce qui Ă©tait nĂ©cessaire Ă  ce stade pour continuer Ă  aller de l’avant sur cette route longue et sinueuse».

PROCHAINES RÉUNIONS

Forum de Partenariat des FIC: Le Forum de Partenariat des Fonds d’Investissement Climatiques (FIC) se rĂ©unira pour examiner le FIC, une paire unique d’instruments de financement qui visent Ă  soutenir le dĂ©veloppement Ă  faible Ă©mission de carbone et le dĂ©veloppement rĂ©silient au changement climatique Ă  travers le financement renforcĂ© par l’intermĂ©diaire des grandes banques de dĂ©veloppement. dates: 14-18 mars 2010 lieu: Tunis, Tunisie contact: UnitĂ© administrative du FIC tĂ©l.: +1-202-458-1801 email:CIFAdm...@worldbank.orgwww: http://www.climateinvestmentfunds.org/cif/

Table ronde du Pacifique sur le changement climatique: Cette rĂ©union aura pour objet l’examen de la question de la mobilisation du financement du changement climatique dans la rĂ©gion dates: 14-18 mars 2011 lieu: Alofi, Niue contact: Espen Ronneberg, SPREP tĂ©l.: +685-219-29 tĂ©lĂ©copieur: +685-202-31 email: esp...@sprep.org www: http://www.sprep.org/publication/pub_detail.asp?id=925

PremiĂšre session de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA) et CinquiĂšme Commission prĂ©paratoire de l’IRENA: La rĂ©union inaugurale de l’IRENA aura lieu en avril pour remplir le mandat de l’IRENA consistant Ă  faciliter le dĂ©veloppement et le dĂ©ploiement rapides de l’énergie renouvelable Ă  travers le monde. dates: 3-5 April 2011 lieu: Abu Dhabi, Émirats rabes unis contact: SecrĂ©tariat de l’IRENA www: http://www.irena.org/

TroisiĂšme session ONU-SPIC de la Plateforme mondiale pour la prĂ©vention des catastrophes: BasĂ©e sur les leçons tirĂ©es de l’Examen Ă  mi-parcours du cadre de Hyƍgo pour l’Action, cette rĂ©union discutera de ce que sera le cadre de prĂ©vention des risques de catastrophes aprĂšs 2015, en termes de gouvernance, ressources, suivi et conformitĂ©; et la maniĂšre dont il s’ajustera avec les Objectifs du MillĂ©naire pour le DĂ©veloppement et le cadre du changement climatique. dates: 8-13 mai 2011 lieu: GenĂšve, Suisse contact: SecrĂ©tariat du SPIC tĂ©l.: +41-22-917-8878 tĂ©lĂ©copieur: +41-22-917-8964 email:globalp...@un.org www: http://www.preventionweb.net/globalplatform/2011/

GIEC-33: La trente-troisiĂšme session du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et l’approbation du Rapport spĂ©cial sur les sources d’énergie renouvelable et le changement climatique (Rapport de SRREN) auront lieu en mai 2011. La rĂ©union devra se pencher sur les travaux en cours relatifs au traitement des questions soulevĂ©es par l’Examen intercademy. dates: 10-13 mai 2011 lieu: Abu Dhabi, Émirats arabes unis contact: SecrĂ©tariat du GIEC tĂ©l.: +41-22-730-8208 tĂ©lĂ©copieur: +41-22-730-8025/13 email: IPCC...@wmo.int www: http://www.ipcc.ch/

Organes subsidiares de la CCNUCC: Les 34e sessions de SBSTA et de SBI se tiendront en juin, parallĂšlement aux rĂ©unions de l’AWG-KP et de l’AWG-LCA dates: 6-17 juin 2011 lieu: Bonn, Allemagne contact: SecrĂ©tariat de la CCNUCC tĂ©l.:+49-228-815-1000 tĂ©lĂ©copieur: +49-228-815-1999 email: secrĂ©tar...@unfccc.int www: http://www.unfccc.int

ConfĂ©rence scientifique ouverte du Programme mondial de recherche sur le climat (WCRP): Cette confĂ©rence rĂ©unira la communautĂ© scientifique internationale qui Ɠuvre pour l’amĂ©lioration de la comprĂ©hension et de la prĂ©vision de la variabilitĂ© et du changement du systĂšme climatique physique de la Terre, sur toutes les Ă©chelles spatiales et temporaires. Le programme est parrainĂ© par le Conseil international pour la science, l’Organisation mĂ©tĂ©orologique internationale (OMI) et la Commission ocĂ©anographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO. dates: 24-28 octobre 2011 lieu: Denver, États-Unis contact: WCRP Joint Planning Staff tĂ©l.: +41-22-730-8111 tĂ©lĂ©copieur: +41-22-730-8036 email: wc...@wmo.int www: http://www.wcrp-climate.org/

CdP 17 et CdP/RdP 7 de la CCNUCC: La dix-septiÚme réunion de la Conférence des parties (CdP) et la septiÚme réunion de la Conférences des parties siégeant en tant que réunion des parties (CdP/RdP) se tiendront à Durban, Afrique du Sud. dates: 28 novembre - 9 décembre 2011 lieu: Durban, Afrique du Sud contact: Secrétariat de la CCNUCC tél.: +49-228-815-1000 télécopieur: +49-228-815-1999 email: secrétar...@unfccc.int www: http://unfccc.int/

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GLOSSAIRE

AOSIS
AWG-KP
AWG-LCA

CAI
CdP
CET
CFA
COP/MOP
CSMƒC
CTCN
ENE
FEM
FSCC
FSPMA
GCE
GCF
GEPMA
GES
GETT
GIE
GWP
MAAN
MDP
MOC
MRV
OACI
OMI
PAB
PANA
PEID
PFC
PMA
PTN
QELRO
REDD+


SBI
SBSTA
UQA
URE
UTCATF

Alliance des petits états insulaires
Groupe de travail spĂ©cial sur les nouveaux engagements des parties visĂ©es Ă  l’Annexe du Protocole de Kyoto
Groupe de travail spĂ©cial sur l’action concertĂ©e Ă  long terme au titre de la Convention cadre de l’ONU sur les changements climatiques
Consultation et analyse internationales
Conférence des parties
Comité exécutif de la technologie
Conseil du Fonds pour l’Adaptation
Conférence des parties siégeant en tant que réunion des parties au Protocole de Kyoto
ComitĂ© de supervision sur la mise en Ɠuvre conjointe
Centre et réseau des technologies climatiques
EntitĂ© nationale de mise en Ɠuvre
Fonds pour l’environnement mondial
Fonds spécial pour le changement climatique
Fonds spécial pour les pays les moins avancés
Groupe consultatif d’experts
Fonds vert pour le climat
Groupe d’experts sur les pays les moins avancĂ©s
Gaz Ă  effet de serre
Groupe d’experts sur le transfert de technologie
Groupe pour l’intĂ©gritĂ© environnementale
Potentiels de réchauffement global
Mesures d’attĂ©nuation appropriĂ©es au niveau national
Mécanisme de développement propre
Mise en Ɠuvre conjointe
Surveillance, notification et vérification
Organisation de l’aviation civile internationale
Organisation maritime internationale
Plan d’action de Bali
Programme d’action nationale d’adaptation
Petits états insulaires en développement
Piégeage et fixation du carbone
Pays les moins avancés
Programme de travail de Nairobi
Objectifs quantifiés de limitation et de réduction des émissions
Réduction des émissions dues au déboisement et à la dégradation forestiÚre dans les pays en développement, et rÎle de la conservation, de la gestion forestiÚre durable et du renforcement du stock de carbone forestier dans les pays en développement
Organe subsidiaire de mise en Ɠuvre
Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique
Unités de quantités attribuées
UnitĂ©s de rĂ©duction d’émissions
Utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie

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Ce numĂ©ro du Bulletin des NĂ©gociations de la Terre © <e...@iisd.org> a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par Tomilola “Tomi” Akanle, Asheline Appleton, Kati Kulovesi, Ph.D., Velma McColl, Eugenia Recio, Anna Schulz, Chris Spence, et Matthew Sommerville. Edition numĂ©rique: Leila Mead. Version française: HĂ©lĂšne Kom – Correctrice: Sandra Gagnon. Editrice en chef: Pamela S. Chasek, Ph.D. <p...@iisd.org>. Directeur du Service des informations de l’IIDD: Langston James “Kimo” Goree VI <ki...@iisd.org>. Les bailleurs de fonds du Bulletin sont: Le gouvernement des Etats-Unis d’AmĂ©rique (Ă  travers le Bureau des ocĂ©ans et des affaires environnementales et scientifiques internationales du dĂ©partement d’Etat amĂ©ricain), le gouvernement du Canada (Ă  travers l’ACDI), le ministĂšre danois des affaires Ă©trangĂšres, le ministĂšre allemand de la coopĂ©ration Ă©conomique et dĂ©veloppement (BMZ), le ministĂšre fĂ©dĂ©ral allemand de l’environnement, de la prĂ©servation de la nature et de la sĂ©curitĂ© nuclĂ©aire (BMU), la commission europĂ©enne (DG-ENV), et le ministĂšre italien de l’environnement, de l’amĂ©nagement du territoire et de l’espace maritime. Un soutien gĂ©nĂ©ral est accordĂ© au Bulletin, au titre de l’exercice 2010, par: le ministĂšre norvĂ©gien des affaires Ă©trangĂšres, le gouvernement australien, le ministĂšre suĂ©dois de l’environnement, le ministĂšre nĂ©o-zĂ©landais des affaires Ă©trangĂšres et du commerce extĂ©rieur, SWAN International, l’Office fĂ©dĂ©ral suisse de l’environnement (FOEN), le ministĂšre finlandais des affaires Ă©trangĂšres, le ministĂšre nippon de l’environnement (Ă  travers l’IGES), le ministĂšre nippon de l’économie, du commerce et de l’industrie (Ă  travers GISPRI), le gouvernement d’Islande, et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Le financement pour la traduction du Bulletin en français a Ă©tĂ© fourni par les gouvernements de la France, de la RĂ©gion wallonne de Belgique, de la Province du QuĂ©bec et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF et IEPF). Le financement de la version espagnole du Bulletin est financĂ©e par le ministĂšre espagnole de l’environnement et des affaires rurales et marines. Les opinions exprimĂ©es dans le Bulletin appartiennent Ă  leurs auteurs et ne reflĂštent pas forcĂ©ment les vues de l’IIDD et des bailleurs de fonds. Des extraits du Bulletin peuvent ĂȘtre utilisĂ©s dans des publications non commerciales moyennant une citation appropriĂ©e. Pour tout renseignement, y compris les demandes de couverture d’évĂ©nements par nos services, contacter le Directeur du Service des informations de l’IIDD, <ki...@iisd.org>, au +1-646-536-7556 ou par courrier au 300 East 56th St., 11D, New York, New York 10022, USA.

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Dr. Mohammed-SaĂŻd KARROUK Ű§Ù„ŰŻÙƒŰȘÙˆŰ± Ù…Ű­Ù…ŰŻ ŰłŰčÙŠŰŻ Ù‚Ű±ÙˆÙ‚
Professeur de Climatologie ÙČŰłŰȘۧ۰ Űčلم Ű§Ù„Ù…Ù†Ű§Űź
Président du Comité National IGBP / IHDP / ESSP - ICSU (Global Change)
Membre du GIEC / IPCC - WMO / UNEP - ONU (Climate Change)
Université Hassan II, FLSH Ben M'Sick
Centre de Recherche de Climatologie (CEREC)
Formation Doctorale "Climat & Développement" (ClimDev)
BP 8220 Oasis, MA-20103 Casablanca (Maroc)
Tél: +212 661 156 051 Fax. +212 522 705 100
E-Mail: Karro...@Yahoo.Com
ou: ClimDe...@Gmail.Com
ou: CE...@UnivH2M.Ac.Ma
Skype: ClimDev.Maroc
http://www.igbp.net/
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