On se réveille !

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Claudec

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Dec 13, 2016, 2:53:05 PM12/13/16
to Hydrates de méthane
Confrontés à des faits que le pouvoir s’est comme d’habitude bien gardé de révéler, avec la complicité des scientifiques et plus largement des élites concernées, les media semblent enfin s’éveiller et vouloir alerte l’opinion concernant les effets du méthane sur l’avenir de la planète et de toutes les espèces qui l’habitent. À se demander si nos brillants participants aux COP successives étaient informés! 

Quoi qu’il en soit, les présentes lignes renvoient le lecteur à ses journaux habituels pour s’instruire, pour autant qu’il en éprouve le besoin ou en ait l’envie, et lui proposent en attendant deux commentaires de l’auteur, répondant à ce qu’ont publié très récemment, entre autres, le Figaro d’une part et France info.fr d’autre part.


Avec la surpopulation humaine, et dans une large mesure à cause d'elle, la prolifération du méthane est non seulement l'une des principales sources des catastrophes qui guettent l'humanité, mais elle semble frappée du même tabou.

Il est en effet étrange que dans le présent article, apparemment bien documenté, ne soient pas évoqués les considérables gisements d’hydrates de méthane – notamment dans l’inventaire qui l’illustre – puisque selon les experts, ces gisements sont estimés être à eux seuls supérieurs à l’ensemble de toutes les autres sources de GES, y compris ce qui reste des réserves de la planète en énergie fossile.

La fonte du permafrost (sol gelé en surface), qui accompagne aux pôles et à proximité, celle des glaces, n'est-elle pas un signe évident de ce qui est en train de se produire sous les eaux, en termes de dégradation des gisements de clathrates, sous l'effet du réchauffement climatique et plus précisément des océans ? Les scientifiques ignoreraient-ils que des accumulations considérables de ce méthane solidifié par le froid et la pression des profondeurs, sont présentes partout dans les océans, et qu’elles se dissolvent et dégazent à la moindre augmentation de température de leur milieu ? Sans que nul ne sache où précisément ni quand, puisque le gaz méthane qui en résulte remonte à la surface pour se diffuser en s’échappant de l’atmosphère pour atteindre la couche d’ozone qu’il contribue à détruire, sans que nul ne s’en aperçoive autrement que par l’aggravation accélérée de l’effet de serre qui en résulte.

«... Il existe par ailleurs des phénomènes de "dégazage naturel qui libèrent le méthane fossile piégé dans le sous-sol", précise-t-elle [une chercheuse interrogée par les auteurs de l’article].»

Ce qu’aurait pu préciser cette chercheuse, c'est que :
1° ces phénomènes ont pour origine des gisements d’hydrates de méthane, sous forme de clathrates (voir si besoin votre navigateur pour apprendre en détail de quoi il s'agit), considérablement plus importants que tout ce que nous exploitons des énergies fossiles de la planète.
2° le dégazage de ces clathrates, sédiments gelés à forte teneur en méthane, se produit du fait de leur fonte, sous l'effet du réchauffement et en particulier de celui des océans.
En d'autre termes c'est la manifestation d'une réaction en chaîne, cycle infernal enclenché par un réchauffement résultant lui-même largement de la surprédation humaine, et risquant ne pouvoir aller désormais qu'en s'aggravant, outre le fait qu’il risque ne pouvoir être interrompu.
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