Le Prince Heritier? TVXS.GR

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Ragip Duran

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Oct 13, 2025, 2:34:37 AMOct 13
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La dynastie Erdogan à la recherche du Prince Héritier

 

Ragip Duran

 

Le visage du Président Erdogan qu’on voit souvent sur les écrans, sa voix, sa façon de parler de plus sa marche inquiète pas seulement les médecins mais également l’ensemble des citoyens. Agé de 71 ans le Président a désormais un regard lunatique. Il a apparement des problèmes de compréhension même quand il s’agit des questions déjà préparées des journalistes du Palais.

Il avait déjà en 2017 parlé lui même de ‘’la fatigue du métal’’ pour expliquer les faiblesses de son parti.

La santé physique et morale d’Erdogan ne sont pas les seuls  désavantages du Président. Il continue à perdre des points dans les sondages d’opinion, l’économie turque va de pire en pire, la diplomatie turque se promène encore dans les impasses et il y a désormais même des anciens députés et responsables  du Parti au pouvoir qui sont arrêtés, accusés ‘’d’insulte au Président’’ pour de simples messages critiques envers le régime sur les médias sociaux.

Il faut donc trouver le remplaçant ou bien le successeur d’Erdogan. Il ya selon les médias trois candidats:

- M.Bilal Erdogan, fils du Président

- M. Selcuk Bayraktar, le gendre du Président

- M.Hakan Fidan, actuel ministre des affaires étrangères

Bilal Erdogan est le candidat le plus faible parmi les trois prétendants. Né en 1981, bâchelier du Lycée Coranique (Imam Hatip), a obtenu sa licence à l’Université de Bloomington (Indiana, Etats-Unis) a un master de l’Université Harvard. Malgré ce CV académique, Bilal est connu comme un ‘’type pas du tout intelligent’’. İl ya même une expression idiomatique en turc populaire qui dit ‘’Explique moi ceci comme si tu parles à Bilal’’ pour dire les choses de la façon le plus simple possible. Homme d’affaires très actif dans les secteurs de transport maritime et de l’industrie alimentaire, il est un des dirigeants d’une grande fondation islamique, TUGVA, la Fondation de la Jeunesse de Turquie,  exonérée d’impôt grâce à un décret du Président, le père de Bilal. Le fils était en 2017 à Bologne en Italie, en tant que doctorant, mais sa carrière universitaire a été interrompue car le Parquet de la ville a ouvert une investigation contre le jeune Erdogan accusé de ‘’blanchiement d’argent’’.    

Le second candidat, le gendre M.Selcuk Bayraktar, né en 1979, marié en 2016 avec une des filles du Président est d’origine de la Mer Noire.  Il a fait des études à Robert College et à l’Université Technique d’Istanbul et a obtenu son master de l’UPenn (Etats- Unis) pour devenir ingénieur. Père de deux enfants Bayraktar est le PDG de la grande compagnie Baykar qui produit les drones et autres armes. Il n’est pas considéré par l’opinion publique turque comme un politicien ou homme d’Etat.

Enfin le troisième candidat, M.Hakan Fidan, ancien chef des services de renseignement (MIT) actuel ministre des affaires étrangères est né en 1968 d’un père kurde et d’une mère turque. Toujours très proche du Président Erdogan, il a, en très peu de temps monté rqpidement les escaliers de la bureaucratie. Sous-officier de formation,   il a fait des études universitaires aux Etats- Unis et en Allemagne puis à Ankara. Spécialiste de la communication et des renseignements il a un large réseau politico-profesionnel en Turquie et dans le monde occidental. Très discret pendant longtemps, il est considéré par plusieurs médias du monde occidental comme le no 2 du régime et le successeur naturel du Président Erdogan. Sa position oblige nationaliste et Etatiste Fidan dirige la diplomatie turque comme s’il était toujours à la tête des services de renseignement. Ses partisans le présentent sur la Toile comme un héros accompagné de la musique de fond d’une serie télévisée sur la Maffia. 

Les chroniqueurs et observateurs turcs  et étrangers parlent d’une ‘’lutte acharnée entre les  trois candidats’’. De son coté  le Monarque, comme son nom l’indique, n’aime pas du tout les potentiels numéros deux.

‘’Le risque c’est que quand le bateau coule, l’ensemble des voyageurs, la totalité des membres de l’équipage y compris le nouveau capitaine coulent aussi’’ conclut un professeur de Sciences Politiques  en exil en Allemagne.(FIN/RD)

 

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