Cardinal de Hère
unread,Feb 4, 2023, 3:28:59 AM2/4/23You do not have permission to delete messages in this group
Either email addresses are anonymous for this group or you need the view member email addresses permission to view the original message
to
Le mondialisme anglo-américain porte un projet révolutionnaire qui est
rejeté par les peuples qui ont souffert de la domination communiste. On
ne peut pas comprendre ce projet si on ne comprend pas le but réel du
christianisme.
Le gnosticisme affirme que la perfection est au commencement puis qu’à
la suite d’un drame, d’une chute, la création s’est déréglée. Le but du
Christ pour les gnostiques chrétiens c’est de revenir à la perfection
originelle, au jardin d’Éden. Face à ce christianisme inspiré par le
platonisme, le néoplatonisme ou la gnose se dresse le véritable
christianisme qui affirme, avec tous les prophètes hébreux, avec le
Christ, avec Jean l’évangéliste, avec Paul l’apôtre des Gentils, avec
Irénée de Lyon, avec Jean Duns Scot, avec Maurice Blondel, avec Claude
Tresmontant, que la perfection n’est pas au commencement mais à la fin,
dans l’union de Dieu et de la créature humaine. Même le Christ, pourtant
uni dès sa conception au Parler, n’est pas né parfait comme le répète
l’épître aux Hébreux, comme le prouvent ses trois tentations au désert,
comme le montre, juste avant sa passion, sa prière au jardin de l’huile
(gat schemani en hébreu).
Le véritable but du Christ n’est pas de réparer l’humanité abîmée par le
péché originel. L’homme est sur terre, enseigne le Christ, pour rejeter
les programmations animales inscrites dans la nature humaine, dans ce
que les scientifiques appellent le cerveau reptilien et le livre de la
Genèse le serpent tentateur, afin de recevoir librement, d’assimiler et
de pratiquer avec l’aide du Père Éternel les programmations que l’Esprit
qui est en Jésus propose à l’homme afin de l’élever à Dieu, d’en faire
« un dieu, un fils du Très-Haut » (Psaumes 81,6). Et donc le Christ
rejette la société humaine traditionnelle, issue des programmations
animales que ha-adam (ça veut dire l’homme en hébreu) a reçues dans son
esprit lors du péché originel. Le péché originel est une religion, une
certitude de l’esprit humain en la chair, en la nature humaine. Il se
transmet comme toute religion par l’éducation, par la famille, par la
société.
Une fois comprise la finalité du christianisme nous pouvons comprendre
la nature du mondialisme anglo-américain. Comme toute tradition humaine,
comme la Russie de Poutine, comme l’Inde païenne, comme la Chine
communiste, le mondialisme anglo-américain est l’héritier du péché
originel, de la certitude (de la foi comme disent les curés) en la
nature humaine. Mais le mondialisme anglo-américain est plus avancé dans
le mal que toute autre tradition humaine. C’est lui le satan, le
régisseur du mal. Et que fait le satan ? Il singe Dieu. Et puisque Dieu
s’oppose par la bouche de son Fils aux structures traditionnelles de
l’humanité animale que sont la famille, le clan, la tribu, la nation,
l’ethnie, la race, le satan aussi s’y oppose. Mais là où le
christianisme remplace la famille animale par cette famille chrétienne
qu’est l’Église (Mt 12,46-50 ; Marc 3,32-35 ; Luc 8,19-21), le
mondialisme anglo-américain ne peut que proposer des structures dérivées
de l’humanité animale mais huit fois plus perverses et criminelles que
les structures traditionnelles : le réseau pédophile, le groupe mafieux,
la fraternité nazie, le gang de narcotrafiquants qui pratique la torture
et l’extermination, la horde ukrobandériste adepte de l’épuration
ethnique, la secte messianiste juive antinomiste pratiquant la
rédemption par le mal, les groupuscules de mercenaires du djihadisme, la
société secrète athée, pédéraste et anarchiste, et ainsi de suite.
C’est ainsi qu’il faut comprendre l’affrontement entre Poutine qui d’une
certaine manière appartient à la tradition animale traditionnelle,
mauvaise et rejetée par le Christ, et Bidhaine, Gaylysée, Vonder la
Hyène, possédés par une haine du Christ à l’origine de leur rechute dans
le paganisme. C’est là que réside l’un des paradoxes les plus étonnants
de notre époque : ceux qui sont les héritiers d’une longue tradition
athée comme Poutine ou Xi Jinping, sont souvent moins mauvais que ceux
qui, comme Bidhaine, Vonder la Hyène, Gaylysée et sa mouquère, ont
rejeté le Christ. Les premiers sont pour ainsi dire presque revenus à
l’antique tradition humaine animale, les seconds sont, comme l’enseigne
le Christ lui-même, huit fois plus mauvais que l’humanité traditionnelle :
Mt 12,43-45
43 lorsque l’esprit impur est sorti de l’homme il parcourt les lieux
arides et il cherche un endroit pour se reposer et il ne le trouve pas
44 alors il se dit
dans ma maison je vais retourner celle dont je suis sorti
et il arrive et il la trouve inoccupée balayée et arrangée
45 alors il y va et il prend avec lui sept autres esprits encore plus
mauvais que lui ils y entrent et ils y habitent et elle est la condition
ultérieure de cet homme pire que sa condition première
ainsi il en sera aussi pour cette génération mauvaise