
Bonjour Charline,
A la BDLA, nous n’avons pas de fonds romance physique mais des collections romances identifiées par le genre sur notre SIGB dans les notices.
Nous achetons aussi des ouvrages de dark romance qui comportent une mention « public averti » également dans les notices, toutefois, parmi les différents courants de dark romance, nous n’achetons pas de livres où l’héroïne (souvent) n’a aucun recul, questionnement, doute sur les comportements et les motivations (majoritairement toxiques) de son lover et les romans qui glorifient les violences sexuelles sans prise de conscience.
En termes de Romantasy, ils sont inclus au fonds SFFF à la BDLA toujours avec la mention Romance dans la notice.
Toutefois, l’exemple des librairies et grandes enseignes peut être intéressant : Par exemple à Coiffard, le fonds Romantasy est à proximité des romans ados avec des catégories d’âge (+14 ; +16 ; +18) mais séparé du reste de la Fantasy et de la SF. Dans une enseigne plus commerciale, toute la romance est regroupée avec une partie avec des blocs Romantasy, Romances « Pop » / New Romance et Dark romance toutes signalées avec un +18.
En roman ado, à la BDLA, toutes les romances sont dites « age-appropriate », il n’y a pas de scènes de sexe explicites (aussi bien pour les relations hétérosexuelles que LGBTQIA+) seulement ce qu’on appelle des « fade-to-black », la scène s’arrête avant la description graphique de l’action même si elle est sous-entendue.
Je sépare en ado-adulte (cote blanche + marqueur ADO) et en ado-jeunesse (cote verte + marqueur ADO) en fonction du curseur de cet effet, de l’âge du public visé par le livre. En France, nous faisons la distinction ado et young adult (c’est visible dans les Leclerc Culture ou les Cultura), ce qui n’est pas le cas en littérature anglosaxonne, mais je me base souvent sur les indications des éditeurs ou des lecteurs (ex : critiques babelio), et mes propres lectures.
En termes de budget, depuis 2024, j’ai augmenté autour des 45% la part de romans ados du genre Romance / sentimental / Romantasy dans les commandes due à la forte production et la forte demande, et je constate une baisse dans la production de romans ados qualitatifs axés sur le militantisme ou la chronique sociale en thème principal. En SFFF, ça reste équilibré par rapport aux autres genres.
Je ne peux pas apporter un élément de comparaison probant sur le prêt car tout est prêté (!) mais c’est une spécificité de BDP.
Si besoin également, notre article de l’année dernière sur la Romance.
Bonne continuation et bonne journée,
Cordialement
Sarah
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Envoyé : vendredi 28 novembre 2025 10:29
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Objet : [bibs44] Fonds romance en médiathèque
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Bonjour,
Dans la Dark romance, on a commencé à acheter des ouvrages très demandés, c’est-à-dire des grosses ventes :
Captive et Lakestone de Sarah Rivens, Valentina de Azra Reed, The Devil’s sons de Chloé Wallerand et quelques autres, ça reste très peu dans notre offre de Romance globale.
Dans ces romans, l’héroïne est consciente que l’homme est dangereux, manipulateur mais décide de rester. C’est en feuilletant les livres en librairie ou lisant des critiques.
Mais c’est encore très mouvant et en réflexion au sein de la BDLA, nous n’avons pas complètement arrêté les critères.
C’est une méthode de veille classique entre critiques littéraires, grosses ventes, choix sur place et pour les romans ados, il y a beaucoup de sélections, vidéos, présentations faites sur les réseaux sociaux ou blogs et finalement à l’achat les livres sont plutôt classés en adulte.
Ce qui sépare la romance et de la dark romance, ce sont les violences. Plus l’univers est sombre, plus ça va se rapprocher de la dark romance.
C’est un sujet qui reste controversé, car les violences faites aux femmes de plusieurs types sont clairement abordées et parallèlement, ces livres sont majoritairement écrits par des femmes pour un public de jeunes femmes.
En espérant que ça apporte quelques éléments de réponse,
Bonne journée.
Sarah
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Envoyé : vendredi 28 novembre 2025 14:27
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Objet : [bibs44] RE: Fonds romance en médiathèque
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