"Ghingis Khan" <
ghingi...@mail.co.kr> a �crit dans le message de
news:5089ba3b$0$36826$c3e8da3$f6d5...@news.astraweb.com...
>>>> Belgi� opgepakt werden, en als insecten dmv Zyklon-B vernietigd
>>>> werden , dank zij onder andere de actieve steun van de toenmalige
>>>> Vlaamse nationalisten.
>>>> --
>>>>
>>>En de hoofdvraag Fusti, hoeveel jaar is de oorlog ingekort
>>>door de akties van deze verzetstruiders ?
>>>1 minuut ? 2 minuten ?
>>
>> De hoofdvraag is hoeveel mensenlevens hebben ze niet gered: toen ze
>> met drie mannen de trein lieten onsporen tussen Mechelen en Duitsland
>> en zodoende honderden Joden deden onsnappen uit de greep van d
>> enazi's.
>> ===
>> Van de 66.651 Joden die in ons land verbleven, konden, door acties van
>> de weerstand, ongeveer 34.000 gered worden van de concentratiekampen.
>> ===
>> Bron:
http://users.telenet.be/jeroenWO2/witte%20brigade.htm
>
> 34.000 op 6 miljoen, peanuts.
> Hoeveel onschuldige burgers hebben daarvoor het leven gelaten ?
>
>> Toen ze duizenden mensen die op de arrestatielijst van d e nazi's
>> stonden, deden onderduiken en ze via Frankrijk Spanje en Portugal,
>> naar Engeland deden vluchten, waaronder de jongste broer van mijn
>> vader , zijn vrouw en twee kleine kinderen.
>>
http://en.wikipedia.org/wiki/Charles_Schepens
>> meer details in
http://www.amazon.com/dp/0803235739/
>
Bataille de Bir Hakeim
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Bataille de Bir Hakeim
L�gionnaires fran�ais attaquant une position ennemie � Bir Hakeim.
Informations g�n�rales
Date
26 mai 1942 - 11 juin 1942
Lieu
Bir-Hakeim (Libye italienne)
Issue
Victoire tactique allemande
Victoire strat�gique fran�aise
Bellig�rants
France libre
Reich allemand
Royaume d'Italie
Commandants
Marie Pierre K�nig
Erwin Rommel
Forces en pr�sence
3 723 hommes1
45 000 hommes[citation n�cessaire]
Pertes
140 tu�s, 229 bless�s, 814 prisonniers, 40 canons[citation n�cessaire]
3 300 tu�s, bless�s ou prisonniers, 51 chars, 49 avions, + de 100 v�hicules
divers d�truits[citation n�cessaire]
Seconde Guerre mondiale
Batailles
Batailles et op�rations des campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de
M�diterran�e
Invasion italienne de l'Albanie � Guerre du d�sert - Campagne d'Afrique de
l'Est - Invasion de l'�gypte - Op�ration Compass - Bataille de Dakar -
Campagne du Gabon - Op�ration Vado � Bataille de Mers el-K�bir � Bataille de
Tarente � Bataille du cap Teulada � Bataille du cap Matapan � Si�ge de Malte
� Campagne des Balkans � Bataille d'El Agheila � Bataille des �les
Kerkennah �Si�ge de Tobrouk - Guerre anglo-irakienne - Campagne de Syrie -
Campagne de Yougoslavie � Invasion de l'Iran � Op�ration Battleaxe � Raid
de la rade d'Alexandrie � Op�ration Pedestal � Bataille de Madagascar -
Op�ration Crusader - Bataille de Bir Hakeim - Bataille de Gazala - 1re
Bataille d'El-Alamein - Bataille d'Alam el Halfa - 2e Bataille
d'El-Alamein - Op�ration Torch - Campagne de Tunisie - Bataille de Sidi
Bouzid - Bataille de Kasserine - Op�ration Capri - Bataille de Ksar
Ghilane - Op�ration Pugilist - Bataille d'El Guettar - Campagne d'Italie -
Lib�ration de la Corse
--------------------------------------------------------------------------------
Front d'Europe de l'Ouest
--------------------------------------------------------------------------------
Front d'Europe de l'Est
--------------------------------------------------------------------------------
Bataille de l'Atlantique
--------------------------------------------------------------------------------
Guerre en Asie et dans le Pacifique
--------------------------------------------------------------------------------
Guerre sino-japonaise
--------------------------------------------------------------------------------
Th��tre am�ricain
modifier
Bir Hakeim (??? ????; parfois orthographi� anciennement Bir Hacheim ou Bir
Acheim ; traduction de � puits du sage �) est un point d'eau d�saffect� au
milieu du d�sert de Libye, aupr�s duquel avait jadis exist� un fortin turc.
Pendant seize jours, du 26 mai au 11 juin 1942, la premi�re brigade
fran�aise libre du g�n�ral K�nig y r�sista aux attaques des arm�es
motoris�es italiennes et allemandes (l'Afrika Korps) du g�n�ral Rommel. Le
r�pit ainsi gagn� par les Fran�ais libres permit aux Britanniques, en
mauvaise posture, de se replier et de triompher par la suite � El Alamein.
Le g�n�ral Saint-Hillier dira en octobre 1991 dans un entretien : � Il
fallut qu'un grain de sable enray�t l'avance italo-allemande, qui
n'atteignit El-Alamein qu'apr�s l'arriv�e des divisions britanniques
fra�ches : le grain de sable s'appelait Bir Hakeim. �
Sommaire
[masquer] 1 Situation en Libye au milieu de 1942
2 La position de Bir Hakeim, un r�duit fran�ais libre
3 L'assaut italien
4 Le si�ge
5 L'�vacuation
6 Bilan des combats de Bir Hakeim
7 Cons�quences strat�giques de Bir Hakeim 7.1 Au plan politique
7.2 Au plan militaire : Bir Hakeim permet El Alamein
8 Citations militaires
9 Sources et bibliographie
10 Notes et r�f�rences
11 Voir aussi 11.1 Articles connexes
11.2 Liens externes
Situation en Libye au milieu de 1942[modifier]
Au d�but de 1942, apr�s sa d�route dans l'ouest de la Cyr�na�que, la 8e
arm�e britannique fait face aux troupes germano-italiennes en Libye, autour
de la place forte de Tobrouk. En mai 1942, l'offensive allemande en Libye
est relanc�e avec pour but la prise du canal de Suez. Cette offensive sera
men�e � bien jusqu'� la bataille de Bir Hakeim qui ruinera les ambitions de
Rommel au Moyen-Orient. L'offensive d�bute sous de bons augures, le g�n�ral
Kesselring et son corps a�rien, revenus du front de l'est, ont lanc�
l'op�ration Herkules visant � s'emparer de Malte.
Malte, qui entravait le ravitaillement de l'Afrika Korps, est neutralis�e
par les bombardiers op�rant � partir des bases de Sicile. De plus, des
hommes-grenouilles italiens ont coul� deux cuirass�s britanniques, ainsi
qu'un cargo de la Royal Navy, en rade d'Alexandrie. Le ravitaillement et les
renforts germano-italiens s'am�liorent alors que les Britanniques sont
contraints d'envoyer des troupes en Asie du Sud-Est pour contrer les
Japonais (voir campagne de Birmanie notamment).
Pour pr�parer cette offensive, Rommel peut compter sur de multiples sources
de renseignements sur la situation de l'ennemi. L'Abwehr a r�ussi � percer
les codes britanniques et peut d�chiffrer les messages transmis aux attach�s
militaires am�ricains qui regorgent de pr�cisions sur le dispositif
militaire britannique ; il a aussi infiltr� un espion au Caire, Johannes
Eppler (en) et, � ceci, s'ajoutent les moyens de surveillance
radiot�l�graphiques de la compagnie d'�coute Horch. Certes, Rommel n'a pour
cette offensive que 90 000 hommes et 575 panzers � opposer aux 100 000
hommes et 994 chars britanniques, mais il poss�de l'initiative et ses
troupes sont plus mobiles et plus aguerries, en particulier pour combattre
dans le d�sert. Il choisit d'envelopper la ligne de front britannique par le
sud et de remonter ensuite au nord de mani�re � s�parer en deux la 8e arm�e
britannique du g�n�ral Ritchie. Le 26 mai 1942, Erwin Rommel lance son
offensive, avec laquelle il esp�re atteindre le canal de Suez.
Avec son aile gauche, compos�e des 10e et 21e corps italiens (divisions
Sabratha, Trento, Brescia et Pavia) renforc�s par la 15e brigade allemande
d'infanterie, il d�clenche une attaque frontale sur Gazala, sur la route
c�ti�re, en direction de Tobrouk, esp�rant ainsi y fixer l�essentiel des
forces du Commonwealth. Mais, simultan�ment, il lance vers le sud ses cinq
meilleures divisions (la 15e Panzerdivision, la 21e Panzerdivision, la 90e
Leichte Afrika Division allemande, la division blind�e Ariete et la division
motoris�e Trieste), en un mouvement tournant destin� � contourner la ligne
fortifi�e nord-sud des Britanniques, de fa�on � remonter ensuite vers le
nord pour prendre � revers le gros des forces britanniques et les d�truire
dans la poche ainsi cr��e. Il esp�re ensuite une chute rapide de Tobrouk,
pour pouvoir foncer sur l'�gypte. Le g�n�ral Ritchie, commandant la 8e arm�e
britannique, convaincu que les Allemands attaqueront directement Tobrouk, a
d�ploy� le gros de ses forces face aux deux divisions italiennes, avec
quatre divisions et deux brigades. Le flanc sud n'est couvert que par deux
divisions et trois brigades dont la 1re brigade fran�aise libre. Le pi�ge
semble pouvoir se refermer sur la 8e arm�e.
La position de Bir Hakeim, un r�duit fran�ais libre[modifier]
Insigne actuel de la 13e demi-brigade de l�gion �trang�re
Parmi les points de r�sistance faisant face au sud, un est tenu par des
Fran�ais libres. La 1re brigade fran�aise libre command�e par le g�n�ral
K�nig, est une unit� assez h�t�rog�ne, form�e au gr� des ralliements
successifs. Elle a un effectif de 3 700 hommes, r�partis comme suit :
deux bataillons de l�gion �trang�re, les 2e et 3e de la 13e demi-brigade de
L�gion �trang�re, compos�s notamment de pr�s de 300 R�publicains espagnols2,
exp�riment�s et ma�trisant les techniques de gu�rilla, ils sont command�s
par le lieutenant-colonel prince Amilakvari ;
les bataillons de l�Oubangui-Chari ([[bataillon de marche no 2]]) et du
Pacifique (compos� de volontaires de Polyn�sie fran�aise, de
Nouvelle-Cal�donie et des Nouvelles-H�brides sous les ordres du
lieutenant-colonel F�lix Broche) forment la demi-brigade de marche du
colonel Robert de Roux;
le 1er Bataillon de Fusiliers Marins du commandant Amyot d�Inville charg�
de la D�fense Contre Avions, renforc� de la troop D de la 43e Batterie du
11th City of London Yeomanry Regt RA (TA), command�e par le Lt Beauchamp 3;
le bataillon d'infanterie de marine du commandant Savey ;
le 1er r�giment d'artillerie du lieutenant-colonel Jean-Claude
Laurent-Champrosay ;
la 22e compagnie nord-africaine ;
la 1re compagnie du g�nie ;
une compagnie de transmissions ;
la 101e compagnie du train auto ;
l'intendance, le service de sant� (ambulance Hadfield-Spears jusqu'au 22
mai, puis l'ambulance chirurgicale l�g�re), le service du mat�riel avec ses
ateliers, le quartier g�n�ral 50 ;
la 22e mission britannique de liaison4.
La 13e DBLE a �t� form�e en 1940 comme demi-brigade de montagne, et elle a
connu cette m�me ann�e, en compagnie des bataillons de chasseurs alpins, les
grands froids de la bataille de Narvik (Norv�ge).
Le village de Bir Hakeim tel que vu en 1990.
Comme pour les troupes, l'armement est d'origine diverse et assez
h�t�roclite. Ainsi 63 chenillettes Bren Carrier, de nombreux camions et deux
obusiers ont �t� fournis par les Britanniques. Mais la grande majorit� de
l'artillerie est d'origine fran�aise, r�cup�r�e au Levant. On y trouve 54
canons de 75 (dont 30 utilis�s en antichars), 14 de 47, 18 de 25. Les
Britanniques ont aussi fourni 86 fusils antichars Boys de 13,9 mm et 18
canons antia�riens de 40 mm Bofors, mais la plupart de l'�quipement de
l'infanterie est fran�ais avec 44 mortiers de 81 ou de 60, 76 mitrailleuses
Hotchkiss, dont 4 bi-tubes, 96 fusil-mitrailleurs 24/29 de DCA et 270 d�infanterie.
La garnison dispose au d�part de dix jours de ravitaillement et de vingt
mille obus de 75.
Le g�n�ral Bernard Saint-Hillier d�crira ainsi la position de Bir Hakeim que
les hommes de K�nig vont devoir d�fendre :
� Simple croisement de pistes dans un d�sert aride, caillouteux et nu que
balaient les vents de sable, Bir Hakeim est vu de partout. Le champ de
bataille se caract�rise en effet par une absence totale de couverts et
d'obstacles naturels. La position englobe une l�g�re ondulation sud-nord,
que jalonne un ancien poste m�hariste, sans valeur d�fensive, et, pr�s d'un
point cot� 186, les deux mamelles, qui sont les d�blais de deux anciennes
citernes. � l'est de l'ondulation, une grande cuvette inclin�e vers le nord.
K�nig divise le point d'appui en trois secteurs, d�fendus par trois des
bataillons. Le 2e bataillon de la 13e DBLE tenant la fa�ade est. Le 3e en
r�serve, forme plusieurs groupes mobiles dot�s de v�hicules et de canons de
75 ou de 25 port�s, disponibles pour mener des reconnaissances parfois
lointaines � l�ext�rieur du r�duit.
Le syst�me d�fensif emploie massivement les mines. Le commandant Vincent,
de la brigade FFL, d�crit ainsi les d�fenses de Bir Hakeim : Pour donner de
la profondeur � ce syst�me d�fensif relativement lin�aire, un marais de
mines, c'est-�-dire une surface tr�s grande faiblement min�e, pr�c�de la
position. Les branches nord et nord-est de ce marais s'�tendent jusqu'aux
centres de r�sistance voisins. � hauteur du Trigh-el-Abd, elles sont reli�es
par une bande min�e. Le triangle ainsi d�termin� sur le terrain, qui est
baptis� zone du V, est surveill� par des patrouilles motoris�es de la
brigade FFL. �
Le dispositif defensif initial est mis en place par le g�n�ral de Larminat
puis par le g�n�ral K�nig, qui avaient fait la Premi�re Guerre mondiale,
ordonne � ses hommes de creuser au pic et � la barre � mines dans le sol de
roche dure des abris � un m�tre de profondeur, la vie souterraine avec
armes, personnel et v�hicules s'y organisant5.
L'assaut italien[modifier]
Dans la nuit du 26 mai 1942, Rommel, devan�ant l�offensive planifi�e par les
Britanniques, passe le premier � l�attaque. Les 15e et 21e divisions
blind�es, ainsi que la 90e division l�g�re de l�Afrika Korps et les deux
divisions du 20e corps d�arm�e italien, la blind�e Ariete et la motoris�e
Trieste, lancent le large mouvement de contournement pr�vu, au sud de Bir
Hakeim. Les unit�s blind�es britanniques surprises r�sistent de fa�on
improvis�e et d�sordonn�e aux Germano-Italiens qui leur infligent des pertes
consid�rables, mais ces derniers subissent aussi des pertes importantes. �
la nouvelle des premiers mouvements ennemis, K�nig fait prendre � ses hommes
leurs dispositions pour le combat.
Char M13/40 italien conserv� au Mus�e des blind�s de Bovington.
Le 27 mai, � 9 heures, Rommel donne l'ordre au g�n�ral Stefanis, commandant
de la division blind�e italienne Ariete, d'attaquer Bir Hakeim par le
sud-est. Les unit�s de cette division, � savoir le 132e r�giment de chars
�quip� de M13/40, le 8e r�giment de bersaglieri (tirailleurs) et le 132e
r�giment d'artillerie, abordent la position fran�aise � revers, en deux
vagues successives, � partir de 9 h 30. Les bersaglieri qui tentent de
d�barquer de leurs camions pour soutenir la charge blind�e sont contraints
au repli en raison du tir de barrage de l'artillerie fran�aise. Les blind�s
chargent, mais sans aucun appui et tentent de traverser le marais de mines.
Six d'entre eux parviennent � s'infiltrer � l'int�rieur de la position
fran�aise, malgr� les mines et les tirs antichars. Ils sont d�truits � bout
portant par les canons de 75 mm command�s par le sergent Walter Grand et
leurs �quipages sont captur�s. Croyant la situation d�sesp�r�e, le capitaine
Morel, chef de la 5e compagnie, d�cide de br�ler son fanion et ses
documents.
Les chars restants tentent alors de d�border la r�sistance par le nord, mais
ils tombent dans le champ de mines en V qui prot�ge ce flanc. Les Italiens
finissent par se regrouper et se replier. Ils laissent trente-deux blind�s
sur le terrain et quatre-vingt-onze prisonniers, dont le lieutenant-colonel
Pasquale Prestisimone, commandant du 132e r�giment de chars. La division
Ariete a �t� r�duite � trente-trois chars en quarante-cinq minutes et doit
cesser son attaque. Les Fran�ais, eux, n'ont que deux bless�s, un camion et
un canon d�truit. Beaucoup de tirs des canons antichars ont lieu � 400,
voire � 200 m�tres mais les l�gionnaires n'ont pas perdu pied. La journ�e du
27 mai se termine localement sur un �chec pour les forces de l'Axe mais,
plus au nord, la 3e brigade indienne est an�antie et deux brigades
britanniques, la 4e blind�e et la 7e motoris�e, bouscul�es, doivent se
replier sur Bir-el-Gobi et El-Adem, laissant Bir Hakeim isol�. Durant les
journ�es du 28 et du 29, la Royal Air Force bombarde les alentours et la
position de Bir Hakeim, s'en prenant aux carcasses de chars italiens. Le
g�n�ral K�nig envoie un d�tachement, sous les ordres du capitaine de Lamaze,
pour incendier ces �paves, afin de diminuer le risque de m�prises. Le
groupement essaie vainement de prendre contact avec la 150e brigade
britannique, install�e plus au nord, mais l�artillerie italienne l'oblige �
y renoncer, non sans que le d�tachement fran�ais ait d�truit sept
automitrailleuses ennemies. Le 29 mai, c�est le groupe mobile du capitaine
de Sairign� qui d�truit trois chars allemands. Saint-Hillier raconte le 29
mai :
� Dans notre point d'appui, aucun renseignement ne parvient sur la situation
g�n�rale, nous savons seulement que la 3e brigade indienne fut �cras�e le 27
mai, par 44 chars suivis de nombreuses autres troupes et que la 4e brigade
blind�e et la 7e brigade motoris�e britannique se sont repli�es sur
Bir-el-Gobi et El-Adem. Nous sommes en grande partie isol�s du reste de
l'arm�e britannique... �
Le lendemain, 30 mai, et le jour suivant, un calme relatif revient � Bir
Hakeim, o� ne se produit qu�une infiltration ennemie dans les champs de
mines.
Quant � l�eau, elle menace de manquer � la suite de l�arriv�e de six cent
vingt soldats indiens assoiff�s, captur�s puis abandonn�s par les forces de
l�Axe en pleine offensive, et de la pr�sence de deux cent quarante-trois
prisonniers. Le groupement mobile du capitaine Lamaze, � la demande de la 7e
division blind�e britannique, se charge de colmater la br�che ouverte la
veille par les blind�s de l�Axe dans le champ de mines. Soutenus par le
colonel Amilakvari, les l�gionnaires sont surpris par l�adversaire, mais
r�ussissent � se replier, gr�ce � l�intervention des Bren Carriers de la 9e
compagnie Messmer.
Le 31 mai, les cinquante camions de ravitaillement de la 101e compagnie
automobile du capitaine Dulau, parviennent � Bir Hakeim, avec leur cargaison
d'eau. En repartant, le convoi r�cup�re les bless�s graves et les bouches
inutiles, Indiens et prisonniers ennemis. Un raid men� par le colonel
Amilakvari, destin� � nettoyer les alentours avec les groupes mobiles
Messmer, de Roux et de Sairign�, permet de d�truire cinq chars ennemis et un
atelier allemand de r�paration de blind�s. Le bilan de la brigade FFL, du 27
mai au d�part du convoi, est de quarante et un chars d�truits, quatre-vingt
dix-huit prisonniers allemands et cent quarante-cinq italiens pour deux
morts et quatre bless�s. Ce m�me 31 mai, les Allemands sont forc�s de
reculer temporairement vers l'ouest, suite � une contre-offensive de la 150e
brigade britannique, mais celle-ci est mise en pi�ces et, d�s le lendemain,
l'encerclement de Bir Hakeim est de nouveau en place.
Le si�ge[modifier]
Les succ�s de Rommel au nord, o� les combats font rage, ont aussi affaibli
les forces de l�Axe, car les Britanniques ont mis en �uvre leur sup�riorit�
num�rique en chars. De plus, la r�sistance fran�aise � Bir Hakeim rend
risqu� le mouvement de contournement projet� par Rommel, malgr� les coups
port�s aux Britanniques, comme la destruction le 1er juin de leur 150e
brigade d�Infanterie. Les divisions de l�Afrika Korps, ne peuvent laisser
subsister sur leurs arri�res la menace d�une brigade alli�e qui vient de
prouver sa valeur. Rommel doit stopper son avance, jusqu�� ce qu�il ait
r�duit le point d�appui fran�ais. Apr�s avoir renforc� les divisions
italiennes avec des troupes de l�Afrika Korps pour appuyer leur attaque, et
fait bombarder � plusieurs reprises, le 1er juin, le camp retranch�
fran�ais, Rommel envoie contre cette place la division motoris�e Trieste, la
90e division l�g�re allemande et 3 r�giments blind�s de reconnaissance de la
division Pavia. Elles arrivent le 2 juin.
La garnison de Bir Hakeim rep�re l�approche des unit�s ennemies � 8 heures
du matin, les premi�res formations allemandes progressant vers le sud,
tandis que les Italiens s�avancent au nord. Deux officiers italiens se
pr�sentent, � 10 heures 30 du matin devant les lignes du 2e bataillon de
l�gionnaires �trangers, et demandent la reddition du camp retranch�. Le
g�n�ral K�nig rejette leur ultimatum. Du 2 au 10 juin un duel d'artillerie a
lieu, plus de 40 000 obus de gros calibre sont tir�s (allant du calibre 105
au 220 mm) et une grande quantit� de bombes est largu�e. Les Fran�ais, eux,
tireront 42 000 obus de 75 mm. La position est aussi continuellement
pilonn�e par les aviations allemande et italienne. Les Stukas allemands
effectueront plus de vingt sorties de bombardement sur Bir Hakeim. L'arm�e
britannique est incapable de soutenir la d�fense des Fran�ais, � l'exception
d'une attaque, vite enray�e, le 2 juin, contre la division Ariete.
L'isolement de K�nig est presque total.
La 21e Panzerdivision avance
Le 3 juin, Rommel envoie un message �crit de sa main au g�n�ral K�nig : �
Aux troupes de Bir Hakeim. Toute r�sistance prolong�e signifie une effusion
de sang inutile. Vous subirez le m�me sort que les deux brigades anglaises
de Got-el-Oualeb qui ont �t� d�truites avant-hier. Nous cessons le combat si
vous hissez des drapeaux blancs et si vous vous dirigez vers nous, sans
armes. � La seule r�ponse de la brigade FFL sera une salve de canon du 1er
r�giment d'artillerie qui d�truira quelques camions allemands. Les 3 et 4
juin 1942, tous les assauts germano-italiens sont repouss�s alors qu'ils
sont pr�c�d�s de tirs de canons de 105 mm et de bombardements. Le g�n�ral
Rommel raconte : � Une invitation � se rendre, port�e aux assi�g�s par nos
parlementaires, ayant �t� repouss�e, l'attaque fut lanc�e vers midi, men�e
du nord-ouest par la division motoris�e Trieste, et du sud-est par la 90e
division motoris�e allemande, contre les fortifications, les positions et
les champs de mines �tablis par les troupes fran�aises. La bataille de juin
commen�a par une pr�paration d'artillerie ; elle devait se poursuivre
pendant dix jours durant et avec une violence peu commune. Pendant cette
p�riode, j'assumai moi-m�me, � plusieurs reprises, le commandement des
troupes assaillantes. Sur le th��tre des op�rations africaines, j'ai
rarement vu combat plus acharn�. � Von Mellenthin, un des autres g�n�raux
allemands de l'Afrikakorps, d�clarera plus tard � n'avoir jamais affront�,
au cours de toute la guerre du d�sert, une d�fense aussi acharn�e et
h�ro�que �.
� partir du 6 juin, l'assaut proprement dit commence. La 90e division
motoris�e envoie ses groupes d'assaut avec l'appui des pionniers du g�n�ral
Kleemann, chevalier de la croix de fer, venant du front russe, vers 11
heures, pour essayer de d�gager un passage � travers le champ de mines. Les
pionniers allemands r�ussissent � s'approcher � 800 m�tres du fort apr�s
avoir r�alis� une br�che dans le champ de mines ext�rieur et, pendant la
nuit, ils parviennent � d�gager plusieurs couloirs d�min�s � travers le
p�rim�tre int�rieur, o� l'infanterie s'infiltre � la faveur de l'obscurit�.
Malgr� quelques timides attaques de la 7e brigade motoris�e britannique
contre la 90e division motoris�e, l'encerclement est effectif au soir du 6.
Au nord-ouest, l'attaque de la division Trieste pi�tine. Partout, les
soldats fran�ais, terr�s dans les trous individuels et les blockhaus,
ripostent efficacement contre les tentatives de p�n�trations des troupes de
l'Axe. M�me si les champs de mines sont franchis � plusieurs endroits, la
pr�cision et la densit� du tir qui bat ce terrain d�couvert, emp�che toute
exploitation des succ�s initiaux par les troupes allemandes. Les
l�gionnaires, bien retranch�s, contre toute attente, malgr� le pilonnage
incessant, la faim et la soif qui commencent � se faire sentir, refusent
l'acc�s � leur fort. La journ�e du 7, le sc�nario est le m�me, les Allemands
s'approchent encore de la position, mais le tir continu des Fran�ais les
cloue au sol. La RAF intervient � quatre reprises en mitraillant les forces
engag�es dans le champ de mines.
Un dernier convoi arrive dans la nuit, il est guid� par l'aspirant Bellec,
qui est pass� � travers les lignes allemandes pour aller du camp retranch�
au convoi. Un brouillard couvre leur arriv�e mais couvre aussi les
pr�paratifs de Rommel qui a fait venir du renfort (chars lourds, canons de
88, pionniers du colonel Hacker, etc.). Le matin du 8 juin, Rommel est fin
pr�t � lancer une nouvelle offensive. Il est impressionn� par la r�sistance
des Fran�ais, et �crit cela dans ses carnets : � Et pourtant, le lendemain,
lorsque mes troupes repartirent, elles furent accueillies par un feu
violent, dont l'intensit� n'avait pas diminu� depuis la veille. L'adversaire
se terrait dans ses trous individuels, et restait invisible. Il me fallait
Bir Hakeim, le sort de mon arm�e en d�pendait. �
Il m�ne personnellement l'attaque au nord, approchant au maximum les pi�ces
de 88 mm et de 50 mm pour effectuer des tirs tendus sur les fortifications
fran�aises. La Luftwaffe intervient avec, entre autres, un raid de 42 Stukas
qui touche le poste sanitaire de la brigade, tuant 17 bless�s. Malgr� les
moyens engag�s, les Fran�ais r�sistent toujours, le g�n�ral Saint-Hillier
raconte : � L'�quipe de pi�ce d'un canon de 75 est volatilis�e par un coup
de 88 frappant l'alv�ole ; le l�gionnaire survivant, la main arrach�e,
charge son 75 en s'aidant de son moignon, pointe son canon et touche le
88...�. Au soir, seuls quelques endroits au nord du dispositif ont �t�
entam�s, le g�n�ral K�nig adresse un message � ses hommes. Il a �t� inform�
que le 10 juin serait le dernier jour � tenir et qu'ils pourront abandonner
la position � l'ennemi le lendemain, les Britanniques ayant pu se
r�organiser durant le temps o� la 1re brigade fran�aise libre a bloqu�
l'Afrikakorps. Voici son message : � Nous remplissons notre mission depuis
quatorze nuits et quatorze jours. Je demande que ni les cadres ni la troupe
ne se laissent aller � la fatigue. Plus les jours passeront, plus ce sera
dur : cela n'est pas pour faire peur � la 1re brigade fran�aise libre. Que
chacun bande ses �nergies ! L'essentiel est de d�truire l'ennemi chaque fois
qu'il se pr�sente � port�e de tir �.
Pour le combat du lendemain, la brigade FFL, qui n'a pas �t� ravitaill�e
apr�s les combats de la veille, ne dispose plus de munitions que pour la
journ�e, les r�serves d'eau sont quasiment �puis�es. La RAF arrivera �
fournir un ravitaillement a�rien de 170 litres en eau qui servira surtout
pour les bless�s. La nourriture manque aussi. Jusqu'� 9 h, le brouillard
emp�che les combats de commencer et permet aux �quipes t�l�phonistes du
capitaine Renard de r�tablir les lignes avec les Britanniques. Rommel, de
son c�t� a fait venir la 15e Panzerdivision. Dans la matin�e, la situation
est relativement calme, malgr� quelques accrochages au nord-ouest entre le
66e r�giment d'infanterie italien (appartenant � la division Trieste) et les
hommes du lieutenant Bourgoin qui se battent � la grenade et les
bombardements d'artillerie et d'aviation sur le camp de la part des
Allemands. � 13 h, 130 avions germano-italiens bombardent le c�t� nord du
camp, l'infanterie allemande lance son attaque tout en �tant couverte par la
15e Panzerdivision qui bombarde elle aussi fortement les Fran�ais. La 9e
compagnie du capitaine Messmer est enfonc�e, ainsi que le centre tenu par la
section de l'aspirant Morvan ; malgr� tout, la situation est r�tablie gr�ce
� une charge de Bren Carrier. L'artillerie continuera � pilonner les
Fran�ais jusqu'� 21 h, heure � laquelle une nouvelle offensive est lanc�e
mais de nouveau repouss�e. Apr�s cet ultime assaut de l'Afrikakorps, les
Fran�ais pr�voient d'abandonner la position qui n'est plus d'aucune utilit�
aux Britanniques.
L'�vacuation[modifier]
� 17 heures, l'ordre d'�vacuation arrive aux Fran�ais. Dans la nuit, le
g�n�ral K�nig pr�cise les d�tails de sa sortie. Il demande la protection de
la RAF et fixe l'heure du d�part au lendemain, vers 23 heures. Il attend des
Britanniques qu'ils pr�parent un point de recueil au sud-ouest de la
position avec des moyens motoris�s qui lui font d�faut. Il faut n�anmoins
tenir encore le lendemain et, outre l'eau potable, la situation en munitions
est critique avec quelque deux cents obus de 75 et sept cents de mortiers.
Au matin du 10 juin, le pilonnage de l'artillerie allemande reprend et, � 13
heures, l'assaut est lanc� sur le secteur tenu par le bataillon de marche de
l'Oubangui-Chari et du 3e bataillon de la L�gion �trang�re. Il est pr�c�d�
par une attaque de 100 Stuka qui d�truisent de nombreux �quipements et
s�ment la confusion dans les rangs fran�ais. Les chars de la 15e Panzer et
ses grenadiers sont pr�s de percer le dispositif fran�ais, mais une
contre-attaque des l�gionnaires de Messmer et des Bren Carrier du capitaine
Lamaze, appuy�e par les derniers obus de mortier, r�tablit la situation. Une
autre vague d'une centaine de bombardiers survient et l'attaque reprend.
Mais, au bout de deux heures, les Allemands, d�moralis�s par le mordant de
leurs adversaires, d�cident de remettre leur assaut au lendemain, sans se
douter que les Fran�ais sont � court de munitions.
La position ayant tenu, la sortie pr�vue peut avoir lieu. Cependant celle-ci
ne va pas �tre sans difficult�, compte tenu de la situation de la 1re
brigade. Le mat�riel lourd intransportable est d�truit la nuit venue et le
2e bataillon �tranger se pr�pare � foncer vers les britanniques de la 7e
brigade motoris�e britannique, � sept kilom�tres de l� au sud-ouest. Le
d�minage, effectu� par les sapeurs, s'av�re plus ardu que pr�vu, et c'est
avec plus d'une heure et quart de retard que la 6e compagnie du capitaine
Wagner sort du p�rim�tre. De plus, seul un couloir �troit, et non la largeur
pr�vue de 200 m�tres, a �t� d�min�. Une fus�e �clairante d�voile alors le
mouvement des Fran�ais et ceux-ci, comprenant que la r�action allemande ne
va pas tarder, d�cident alors de foncer, comptant sur la faible densit� de
mines pour limiter les pertes. Cela va se r�v�ler payant car, si de nombreux
v�hicules sautent, le 3e bataillon �tranger et le bataillon du Pacifique
r�ussissent �galement � sortir. Plus qu'une attaque organis�e, c'est une
ru�e des Fran�ais vers le sud-ouest. En petits groupes, motoris�s ou non,
ils neutralisent une � une, sur leur passage, les trois lignes de d�fense
italo-allemandes. Se distingueront particuli�rement les Bren Carrier du
capitaine Jacques Beaudenom de Lamaze. Ce dernier sera tu� en compagnie du
capitaine Charles Bricogne, en continuant � pied et � la grenade pour
r�duire les nids de mitrailleuses. Le lieutenant Dewey trouvera la mort dans
le duel entre son bren et un canon de 20 mm ennemi. D'autres comme le
capitaine commandant du 3e bataillon, seront captur�s. Mais la plus grande
partie de l'effectif de la brigade arrive � traverser l'encerclement,
derri�re la charge des v�hicules et des hommes d'Amilakvari. Celui-ci, en
compagnie du g�n�ral K�nig, arrive � Gasr-el-Abid, apr�s avoir risqu� la
capture en traversant un campement ennemi. Les Britanniques voient les
premiers �l�ments fran�ais sous la conduite de l'aspirant Jean Bellec, vers
quatre heures du matin. Vers 8 h du matin, la majeure partie des hommes de
la brigade FFL a r�ussi � rejoindre la zone de recueil fix�e par les
britanniques, en v�hicule ou � pied. Les patrouilles britanniques
recueilleront encore de nombreux isol�s et �gar�s au cours de la journ�e.
La sortie est un succ�s complet et Rommel, ignorant que la position de Bir
Hakeim a �t� d�sert�e pendant la nuit, lance un nouvel assaut au matin. Ses
hommes n'y d�couvriront que des cadavres ainsi que quelques bless�s n'ayant
pas r�ussi � fuir. La Luftwaffe, qui a �puis� son carburant au cours de 1
400 sorties au-dessus de Bir Hakeim, n'en a plus assez pour poursuivre et
bombarder les colonnes FFL et britanniques qui s'�chappent. Rommel raconte :
� Le 11 juin 1942, la garnison fran�aise devait recevoir le coup de gr�ce.
Malheureusement pour nous, les Fran�ais n'attendirent pas. En d�pit des
mesures de s�curit� que nous avions prises, ils r�ussirent � quitter la
forteresse, command�s par leur chef, le g�n�ral K�nig, et � sauver une
partie importante de leurs effectifs. � la faveur de l'obscurit�, ils
s'�chapp�rent vers l'ouest et rejoignirent la 7e brigade anglaise. Plus
tard, on constata qu'� l'endroit o� s'�tait op�r�e cette sortie,
l'encerclement n'avait pas �t� r�alis� conform�ment aux ordres re�us. Une
fois de plus, la preuve �tait faite qu'un chef fran�ais, d�cid� � ne pas
jeter le fusil apr�s la mire � la premi�re occasion, peut r�aliser des
miracles, m�me si la situation est apparemment d�sesp�r�e. Dans la matin�e,
je visitais la forteresse, th��tre de furieux combats ; nous avions attendu
sa chute avec impatience. Les travaux de fortification autour de Bir Hakeim
comprenaient, entre autres, 1 200 emplacements de combat, tant pour
l'infanterie que pour les armes lourdes �.
Bilan des combats de Bir Hakeim[modifier]
Du c�t� de l'Axe, les pertes sont les suivantes :
3 300 hommes ont �t� tu�s, bless�s ou ont disparu, 272 ont �t� fait
prisonniers (149 Italiens, 123 Allemands)
52 chars et 11 automitrailleuses, ainsi que plusieurs dizaines de camions
ont �t� d�truits6.
La Luftwaffe a perdu 7 avions du fait de la DCA et 42 Stukas abattus par la
RAF.
Les pertes fran�aises, selon l'estimation cit�e par Koenig et confirm�e par
Pierre Messmer, sont comparativement beaucoup plus l�g�res, avec
99 tu�s et 109 bless�s, pendant le si�ge, et 41 tu�s, 21 bless�s et 763
disparus (dont 600 prisonniers), lors de la sortie6,7. Un �tat r�capitulatif
de 1944 signale 683 prisonniers sur les 829 disparus initialement
comptabilis�s par les Fran�ais libres. Laiss�s sans eau pendant quatre
jours, 22 sont morts apr�s leur capture, un a perdu la vue, puis 118 ont
disparu lors du torpillage du Nino Bixio8.
En outre, pendant celle-ci, 40 canons de 75, 5 de 47, 8 Bofors et une
cinquantaine de v�hicules divers ont �t� perdus. Au total 2 619 hommes des
FFL arriveront � rejoindre les lignes britanniques, sur les 3 723 pr�sents
au d�part.
Photo britannique montrant trois membres du 1er r�giment d'artillerie qui se
sont distingu�s � la bataille de Bir-Hakeim. Reconnaissables � l'ancre de
l'arm�e coloniale, ils sont pr�sent�s � tort comme des membres de la 13e
demi-brigade de L�gion �trang�re par l'Office of War Information. Ils sont
respectivement originaires du S�n�gal, de l'Afrique �quatoriale et de
Madagascar.
Cons�quences strat�giques de Bir Hakeim[modifier]
Au plan politique[modifier]
Ce fait d'armes entra�ne une nouvelle prise de conscience de la valeur et du
courage des soldats fran�ais, tr�s contest�s depuis juin 1940.
Le g�n�ral britannique Ian Playfair (en) dira : � La d�fense prolong�e de
la garnison fran�aise a jou� un r�le important dans le r�tablissement des
troupes britanniques en �gypte. Les Fran�ais libres ont, d�s l'origine,
gravement perturb� l'offensive de Rommel. L'acheminement de ravitaillement
de l'Afrikakorps en a �t� fortement troubl�. La concentration de plus en
plus importante de l'Axe, pour percer cet abc�s, a sauv� la 8e arm�e
britannique d'un d�sastre. Les retards qu'ont apport� la r�sistance r�solue
des Fran�ais ont augment� les chances des Britanniques de se ressaisir et
ont facilit� la pr�paration d'une contre-attaque. � plus long terme, le
ralentissement de la man�uvre de Rommel a permis aux forces britanniques
d'�chapper � l'an�antissement pr�vu par l'Axe. C'est par l� que l'on peut
dire, sans exag�ration, que Bir Hakeim a facilit� le succ�s d�fensif
d'El-Alamein. �.
Le mar�chal Claude Auchinleck d�clara le 12 juin 1942, � propos de Bir
Hakeim : � Les Nations unies se doivent d'�tre remplies d'admiration et de
reconnaissance, � l'�gard de ces troupes fran�aises et de leur vaillant
g�n�ral K�nig9 �
Winston Churchill sera plus laconique : � En retardant de quinze jours
l'offensive de Rommel, les Fran�ais libres de Bir Hakeim auront contribu� �
sauvegarder le sort de l'�gypte et du canal de Suez. �.
Adolf Hitler r�pondra au journaliste Lutz Koch, de retour de Bir Hakeim :
� Vous entendez, messieurs, ce que raconte Koch. C'est bien une nouvelle
preuve de la th�se que j'ai toujours soutenue, � savoir que les Fran�ais
sont, apr�s nous, les meilleurs soldats de toute l'Europe. La France sera
toujours en situation, m�me avec son taux de natalit� actuel, de mettre sur
pied une centaine de divisions. Il nous faudra absolument, apr�s cette
guerre, nouer une coalition capable de contenir militairement un pays
capable d'accomplir des prouesses sur le plan militaire qui �tonnent le
monde comme � Bir Hakeim10. �
Entretemps, radio Berlin avait diffus� un communiqu� : � Les Fran�ais blancs
et de couleur, faits prisonniers � Bir Hakeim, n�appartenant pas � une arm�e
r�guli�re, subiront les lois de la guerre et seront ex�cut�s. �. Charles de
Gaulle ripostait de suite dans la BBC � Si l�arm�e allemande se d�shonorait
au point de tuer des soldats fran�ais faits prisonniers en combattant pour
leur patrie, le g�n�ral de Gaulle fait conna�tre qu�� son profond regret il
se verrait oblig� d�infliger le m�me sort aux prisonniers allemands tomb�s
aux mains de ses troupes. � La m�me journ�e la radio de Berlin proclamait :
� � propos des militaires fran�ais qui viennent d��tre pris au cours des
combats de Bir Hakeim, aucun malentendu n�est possible. Les soldats du
g�n�ral de Gaulle seront trait�s comme des soldats11. �
Pour l'anecdote, Rommel, impressionn� par la r�sistance fran�aise et
s'apercevant que les prisonniers fran�ais mouraient de soif, donna l'ordre
de leur attribuer une ration d'eau �gale � celle que recevaient les soldats
de l'Axe, ce sur quoi il fut en accord avec Mussolini qui avait exig� de ses
troupes que les prisonniers fran�ais fussent bien trait�s. Charles de Gaulle
enfin, envoya un message au g�n�ral K�nig : � Sachez et dites � vos troupes
que toute la France vous regarde et que vous �tes son orgueil. �
Au plan militaire : Bir Hakeim permet El Alamein[modifier]
Le r�sultat le plus important de la Bataille de Bir Hakeim, c�est le
ralentissement de l�offensive allemande, gr�ce � la r�sistance de la
garnison de Bir Hakeim, qui a bloqu� pendant quatorze jours une part
importante des blind�s de Rommel sur la route du canal de Suez. Ce retard,
qui permet � la 8e arm�e britannique de s'�chapper vers El-Alamein et de s�y
fortifier, a constitu� un succ�s strat�gique d�cisif.
Le 21 juin, Rommel s'empare de Tobrouk et de sa garnison britannique de 35
000 hommes (2e D.I. Sud-africaine, 201e Brigade de la Garde, 32e Brigade
Blind�e et 29e Brigade indienne) : Le g�n�ral italien Navarinni y a men�, en
effet, l'attaque, � l'aube du 20 juin, avec 30 000 Germano-Italiens, et la
garnison britannique, pourtant sup�rieure en nombre, a capitul� d�s le
lendemain 21 juin � 9 h 40, apr�s une journ�e d'assaut, sans m�me d�truire
ses �quipements. Si bien qu'en plus de ses 33 000 prisonniers, Rommel y a
captur� 2 000 v�hicules, dont 30 chars, en �tat de marche, 2 000 tonnes
d'essence et 5 000 tonnes de vivres.
Sa poursuite de la 8e arm�e continue, et Rommel s'empare encore de
Marsa-Matruh avant d'arriver devant El Alamein, � 160 km d'Alexandrie. Mais
les divisions italiennes ne poss�dent alors plus que 30 chars, et les
allemandes 58. Tr�s affaiblies, elles ne parviendront pas � percer cette
nouvelle ligne de d�fense. Les Britanniques, qui ont re�u le renfort de cinq
divisions fra�ches dont une blind�e, vont tenir leurs positions malgr� de
lourdes pertes. Ainsi va �tre arr�t�, une fois pour toutes, l�Afrika Korps
dans sa marche vers Alexandrie, Le Caire et le canal de Suez. Le 23 octobre
1942, Montgomery d�clenchera une offensive qui rejettera les forces de l'Axe
jusqu'en Tunisie, o� elles capituleront.