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La Conférence des grandes écoles est une association française d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche créée en 1973 par l'association de douze écoles supérieures françaises (onze écoles d'ingénieurs et une école de commerce). Son rôle est de promouvoir le développement et le rayonnement de ses membres, en France et à l'étranger, dans un objectif d'amélioration de la notoriété, en liaison avec les acteurs de l'économie et la société civile. La Conférence des grandes écoles (CGE) a fusionné le 16 décembre 2008 avec le Comité national pour le développement des grandes écoles (CNGE).
L'association compte actuellement près de 300 membres dont :
Ces établissements d'enseignement supérieurs, publics ou privés, sont tous reconnues par l'État et délivrent un diplôme sanctionnant au moins 5 ans d'études après le baccalauréat français.
Pour être admis en tant que membre de la Conférence, les écoles doivent satisfaire au préalable à un certain nombre de critères d'adhésion (règlement Intérieur). La procédure d'adhésion est rigoureuse. Dans un souci d'éthique, la Conférence des Grandes Ecoles se fait un devoir de ne pas donner d'information permettant des comparaisons ou des classements des écoles membres.
Jean-Richard Cytermann a été nommé directeur adjoint du cabinet de Geneviève Fioraso par arrêté du 21 mai 2012.
Il était responsable du groupe "enseignement supérieur" à l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'Education nationale et de la recherche) depuis le 5 octobre 2010. Il est également président du conseil d'administration de l'Observatoire des sciences et techniques (OST) et professeur associé à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) où il dirige un séminaire de sociologie et d’économie de l’éducation portant sur les aspects européens et internationaux de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
Cet inspecteur général (IGAENR) occupait le poste de directeur adjoint à la DGRI(direction de générale de la recherche et de l’innovation) depuis octobre 2007.
Après des études secondaires au Lycées Voltaire et Louis-Le-Grand, Jean-Richard Cytermann poursuit ses études à HEC. Ancien élève de l'Ecole nationale d'administration (ENA) (Promotion Guernica), Jean-Richard Cytermann est administrateur civil (1976) puis Chef du bureau au service des études informatiques et statistiques de 1976 à 1980 au Ministère de l'Education nationale.
En 1980, Jean-Richard Cyterman devient Inspecteur à l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). De 1982 jusqu'au milieu des années 1990, Jean-Richard Cytermann multiplie les postes de sous-directeur ou de chefs de service au sein des ministères de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur ou de la Recherche. Ainsi s'occupe-t-il des systèmes d’information (1985-1987), du budget de l’enseignement supérieur (1987-1991 et 1993-1996), de la répartition des moyens aux universités(1987-1991 et 1995-1996), de la gestion de la recherche universitaire (1982-1985) puis de la recherche, dans ses aspects juridiques et financiers (1991-1996), de la politique contractuelle avec les universités, sous son volet recherche universitaire ( 1982-1995) puis dans son volet global (1989-1991 et 1995-1996) ou encore de l’aménagement du territoire (lancement du plan université 2000, suivi des plans de localisation des organismes de recherche).
De 1991 à 1992, Jean-Richard Cytermann a été conseiller technique pour l'éducation et l'enseignement supérieur au cabinet d'Edith Cresson alors Premier Ministre. Entre 1997 et 2000, il est conseiller puis directeur adjoint du cabinet de Claude Allègre (MENRT), où il participe à la loi innovation et recherche et au démarrage du processus de la Sorbonne-Bologne. De 2000 à 2002, il est directeur de la programmation et du développement, ancêtre de la DEPP.
Jean-Richard Cytermann est Inspecteur général de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche (Igaenr) depuis 2002. Il est l'auteur ou le co-rédacteur de nombreux rapports portant sur l’autonomie des universités, l’organisation territoriale de la recherche ou bien encore sur la valorisation de la recherche : un rapport, qui, début 2007 avait créé la polémique.