Catherine Ashton, Ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne

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Mar 27, 2010, 5:27:52 AM3/27/10
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L’Union européenne ne se résume-t-elle pas dorénavant à cela : une
oligarchie de plus en plus fermée et de moins en moins démocratique,
plus avide d’argent que de pouvoir, méprisant ouvertement les
électeurs et restaurant par touches successives un Etat totalitaire
sous un déguisement « soft » ? La nomination récente de Catherine
Ashton comme Ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne
semble autoriser une réponse affirmative.

Dès le départ qualifiée de « pygmée politique » par le député européen
britannique Nigel Farage et jugée « totalement incompétente » comme
dénuée « d’expérience politique et diplomatique » par Pierre
Moscovici, ancien Ministre délégué aux Affaires européennes, ou encore
taxée « d’amateurisme » et « d’incompétence » par Libération,
Catherine Ashton a en quelques mois accumulé gaffe sur gaffe et fait à
présent la risée de l’Europe sur la scène internationale. Il semble
qu’Ashton ait été choisie par Gordon Brown pour la seule raison que
l’Union européenne voulait une femme à ce poste. On n’aurait rien
trouvé de mieux… La première explication pour ce choix désastreux
s’inscrit dans la thèse que les puissants du monde, en particulier les
Etats-Unis, veulent une Europe unie, certes, mais faible, impuissante
et désorganisée. Ils veulent une Europe comme relai d’un pouvoir
mondialiste, mais un relai docile. La nomination d’Ashton
s’expliquerait ainsi. L’adoption forcée et antidémocratique du Traité
de Lisbonne cadre parfaitement avec cette thèse puisqu’il a donné à
l’Europe trois présidents – un Président de la Commission, un
Président tournant et un Président permanent – dont on a appris après-
coup que leurs attributions respectives n’étaient pas bien délimitées.

L’autre explication repose sur le passé de Catherine Ashton : une
femme qui est un pur produit de la classe politique, qui n’a jamais
exercé de profession et n’a jamais été élue nulle part. Ashton est une
ancienne militante du CND (Campaign for Nuclear Disarmament), une
organisation de gauche qui luttait contre la défense nucléaire de
l’Europe en pleine guerre froide. Elle était trésorière de cette
organisation dans les années 80 quand le CND reçut d’importantes
donations en argent. Le CND a toujours refusé de révéler l’origine de
ces dons, ce qui laisse penser que des organisations communistes et –
pourquoi pas ? – l’Union soviétique – pourraient avoir été impliquées.
C’est l’opinion de plusieurs membres du Parlement européen d’Europe
centrale, par exemple Hynek Fajnon, un député tchèque, pour qui il ne
fait aucun doute que l’Union soviétique a soutenu financièrement le
CND. Ce qui a servi l’obscure activiste de gauche qu’était Catherine
Ashton, c’est d’épouser Peter Kellner, journaliste et commentateur
politique, mais surtout ami personnel de Tony Blair. Kellner, devenu
entretemps le Président de YouGov, une organisation de sondage
politique, a obtenu pour sa femme en 1999 le titre de « baronne Ashton
of Upholland » et un siège à la Chambre des Lords.

A partir de là, la carrière politique de cette femme sans expérience
ni qualification, s’est accélérée au grand étonnement de tous et par
le seul effet de pistons dus à Kellner et Blair. Elle qu’on dit « plus
propre à diriger à un conseil paroissial », n’a jamais été élue à
aucun de ses postes politiques. La seule chose qu’elle ait jamais
gagnée par un vote c’est le titre de « Politician of the Year 2006 »
du groupe homosexuel Stonewall. Or elle est aujourd’hui parmi les
dirigeants politiques les mieux payés au monde : mieux que Sarkozy,
mieux que Merkel, mieux qu’Obama. Dans une classe politique où rien ne
compte tant que le pouvoir et l’argent et où l’on est prêt à tout pour
l’obtenir (jusqu’à accepter un titre de noblesse), Catherine Ashton
s’est particulièrement bien débrouillée puisqu’elle gagne aujourd’hui
363 000 euros par an (30 250 euros par mois) incluant une prime au
logement et un budget de représentation, mais sans compter deux
chauffeurs et une multitude d’autres avantages. Tout cela pour un
poste sans obligation de résultats et sans responsabilités directes.
Le pire qui puisse lui arriver c’est de le perdre… fortune faite. Si
elle survit à son mandat de 5 ans, elle bénéficiera d’une pension de
70 439 euros et d’une prime de départ de 510 500 euros.

La nomination de Catherine Ashton s’inscrit donc parfaitement dans la
logique de fonctionnement de l’Union européenne. Le personnel
politique doit être grassement payé et, si possible, pas trop
qualifié. Il doit tout devoir à l’Union européenne et sentir que sans
elle il ne serait rien. On peut tout attendre de gens qui renoncent à
avoir une conscience ou un jugement personnel. Ils se montreront d’une
flexibilité totale, fermeront les yeux sur toute irrégularité, fraude,
abus ou injustice. Le seul fait de vivre dans le monde artificiel et
privilégié de l’Union européenne suffira à les couper des réalités de
la société et les préparera à accepter comme normale la dérive
oligarchique et antidémocratique des institutions.

Christophe Buffin de Chosal
http://www.libeco.net/

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