fallo de seguridad nuclear en 34 reactores de Francia

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Rosa Burgos

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Feb 13, 2011, 7:26:29 AM2/13/11
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Falta de confianza en los gobiernos y sus instituciones
 
A la luz del informe de la ASN (Autoridad de Seguridad Nuclear ) francesa en el que se ha ocultado a la opinión pública un defecto de serie en 34 reactores franceses, lo acontecido en España respecto a la Central Nuclear de Ascó, al accidente de Palomares... me crea una inseguridad, una falta de confianza en las autoridades con respecto a su independencia a los intereses de la industria nuclear.
 
Nuestro gobierno debe exigir a Francia el cierre cautelar de las centrales nucleares afectadas, si llegara a producirse un accidente nos afectaría por proximidad muy de lleno.
 
La industria nuclear se nos vende como una tecnología segura, barata y fiable. Sin embargo cada vez más, como un goteo se van haciendo públicas sus deficiencias y fallos en su protocolo.
 
En la codicia humana está la respuesta: por obtener mayores beneficios se ahorra y se dejan al límite las cuestiones técnicas. Acabamos de verlo en el reciente desastre del vertido de petróleo en el Golfo de México, se carecía de la válvula de seguridad.
 
Es hora de darles carpetazo e invertir en energías alternativas. Y también de exigir a nuestros gobiernos responsabilidad y transparencia.
 
Rosa Burgos Pérez
DNI 17134497A
670239141

Traducido con el google. Más abajo el original francés.
ADVERTENCIA: Error grave de seguridad en 34 reactores nucleares franceses
Réseau "Sortir du nucléaire" la voz de alarma y pedir a la ASN a jugar su papel y para exigir el cierre cautelar del FED de los reactores en cuestión

"Discovery" el último en una preocupante "anomalía", serie de 34 reactores

La noticia se mantuvo escondido discretamente en la parte inferior del sitio de la Autoridad de Seguridad Nuclear (ASN): A raíz de recientes estudios, FED acaba de "descubrir" un inquietante "anormalidad" de serie en 34 de sus reactores. En todos los reactores de 900 MW en caso de fuga de los principales del circuito primario, el agua del circuito de inyección de seguridad puede ser incapaz de evitar la crisis.
La Autoridad de Seguridad Nuclear (ASN) y advierte: "En una situación de accidente, por incumplimiento de ciertos tamaños de la presión primaria, la inyección de seguridad de alta presión no puede ser suficiente para enfriar el corazón del reactor" (i) .

La inyección de agua del sistema de seguridad es el único dispositivo que permite un retraso de la fusión nuclear en el corazón de una fuga importante de agua del circuito primario. Su papel es la inyección de boro del agua masiva (ii) en este circuito para suprimir la reacción nuclear y enfriar el corazón. FED descubre oro, mientras que los primeros 900 MW reactores funcionando durante más de 30 años (iii), no está en condiciones de evaluar si el agua inyectada a través del sistema se distribuye uniformemente en los tres lazos del circuito primario del reactor; la admisión de la ASN, que "no puede permitir una refrigeración suficiente del corazón del reactor" (iv).

EDF tiene 34 reactores nucleares tiene una duración de un cuarto de siglo antes de garantizar la eficacia de la prevención primaria de la fusión nuclear. ¿Por qué este descubrimiento se produce tan tarde? Es sumamente preocupante que un problema de esta magnitud se han mantenido tanto tiempo ignoradas por EDF ...

Las plantas en cuestión son: Blaye (Gironde), Bugey (Ain), Chinon (Indre-et-Loire) Cruas (Ardèche), Dampierre (Loiret), Fessenheim (Haut-Rhin), Gravelinas (Norte), Saint- Laurent des Eaux (Loir-et-Cher), Tricastin (Drôme). O la totalidad de los 34 reactores de 900 MW nucleares, algunos de los cuales ya han alcanzado 30 años de operación.
EDF también ha puesto todos sus huevos en una canasta, multiplicando los riesgos de paso ...

En virtud del principio de precaución, la Red "Sortir du nucléaire" demanda el cierre de los reactores en cuestión

Un accidente causado por estas "anomalías" tendría consecuencias catastróficas. En un contexto donde los problemas de seguridad están aumentando en los últimos años (v), esta posibilidad debe tenerse siempre en cuenta. Preocupa especialmente que 21 reactores funcionan con combustible de plutonio MOX contiene.

Más que nunca, el descubrimiento de estos fracasos muestra claramente la necesidad de una energía de transición política tan pronto como sea posible, para llegar finalmente a cabo del riesgo nuclear francés impuestas durante décadas.

En vista de estas deficiencias de seguridad, la Red "Sortir du nucléaire" solicitud de ASN para jugar su papel, y exigir FED, en virtud del principio de precaución (vi), el cierre sin demora de los 34 reactores que se trate.

Communiqué du 11 février 2011

ALERTE : grave défaillance de sûreté sur 34 réacteurs nucléaires français

Le Réseau "Sortir du nucléaire" tire la sonnette d'alarme et demande à l'ASN de jouer son rôle et d'exiger d'EDF la fermeture préventive des réacteurs concernés

"Découverte" récente d'une inquiétante "anomalie" de série sur 34 réacteurs

La nouvelle est restée discrètement enfouie au fond du site de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) : suite à de récentes études, EDF vient de "découvrir" une inquiétante "anomalie" de série sur 34 de ses réacteurs. Sur tous les réacteurs de 900 MW, en cas de fuite importante du circuit primaire, le circuit d'injection d'eau de sécurité pourrait s'avérer incapable d'empêcher la fusion du coeur.
L' Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) avertit ainsi : "en situation accidentelle, pour certaines tailles de brèche du circuit primaire principal, l’injection de sécurité à haute pression pourrait ne pas permettre de refroidir suffisamment le cœur du réacteur" (i).

Le système d'injection d'eau de sécurité est le seul dispositif qui permette de retarder une fusion du cœur nucléaire lors d'une fuite importante d'eau du circuit primaire. Son rôle est d'injecter massivement de l'eau borée (ii) dans ce circuit pour étouffer la réaction nucléaire et refroidir le cœur. Or EDF découvre, alors que les premiers réacteurs 900 MW tournent depuis plus de 30 ans (iii) , qu'elle est incapable de mesurer si l'eau injectée par ce système se répartit uniformément dans les trois boucles du circuit primaire de ces réacteurs ; de l'aveu de l'ASN, cela "pourrait ne pas permettre de refroidir suffisamment le cœur du réacteur" (iv).

EDF a donc laissé tourner 34 réacteurs nucléaires pendant un quart de siècle avant de s'assurer de l'efficacité du système principal de prévention de fusion du coeur nucléaire. Pourquoi cette découverte survient-elle si tardivement ? Il est extrêmement inquiétant qu'un problème d'une telle ampleur soit resté si longtemps ignoré par EDF...

Les centrales concernées sont les suivantes : Blayais (Gironde), Bugey (Ain), Chinon (Indre-et-Loire), Cruas (Ardèche), Dampierre (Loiret), Fessenheim (Haut-Rhin), Gravelines (Nord), Saint-Laurent des Eaux (Loir-et-Cher), Tricastin (Drôme). Soit l'ensemble des 34 réacteurs nucléaires 900 MW, dont certains atteignent déjà les 30 ans de fonctionnement.
EDF a ainsi mis tous ses œufs dans le même panier, multipliant les risques au passage...

En vertu du principe de précaution, le Réseau "Sortir du nucléaire" demande la fermeture des réacteurs concernés

Un accident provoqué par ces "anomalies" aurait des conséquences catastrophiques. Dans un contexte où les problèmes de sûreté se multiplient depuis quelques années (v), cette éventualité doit impérativement être prise en compte. D'autant plus que 21 des réacteurs concernés fonctionnent au MOX, un combustible à base de plutonium.

Plus que jamais, la découverte de ces défaillances fait apparaître de manière criante la nécessité d'une décision politique de transition énergétique la plus rapide possible, pour sortir enfin du risque nucléaire imposé aux Français depuis des décennies.

Au vu de ces défauts de sûreté, le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à l'ASN de jouer son rôle, et d'exiger d'EDF, en vertu du principe de précaution (vi), la fermeture sans délai des 34 réacteurs concernés.


Contacts :
Charlotte Mijeon : 06 75 36 20 20
Xavier Rabilloud : 06 74 19 28 06

Secrétariat national : 04 78 28 29 22

NOTES :

i. Lien vers l'avis de l'ASN sur ce défaut majeur de sûreté :
http://www.asn.fr/index.php/Les-actions-de-l-ASN/Le-controle/Actualites-du-controle/Avis-d-incidents-des-installation-nucleaires/2011/Anomalie-generique-concernant-le-systeme-d-injection-de-securite
ii. L'eau borée a pour fonction de modérer les réactions nucléaires dans le coeur.
iii. Le tout premier des réacteurs de 900 MW a été connecté au réseau électrique en avril 1977, à la centrale de Fessenheim (Alsace). Le dernier des 34 réacteurs 900 MW a été connecté au réseau électrique en novembre 1987 à la centrale de Chinon (Indre-et-Loire).
v. Rapport « Le point de vue de l'IRSN sur la sûreté et la radioprotection du parc électronucléaire français en 2009 »
vi. Le principe de précaution a valeur constitutionnelle depuis l'intégration de la Charte de l'Environnement dans la Constitution en 2005 

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