Par Pauline Linard-Cazanave, Journaliste
Publié le 24 octobre 2025 à 17h09.
On nage ou plutôt on vole en absurdie....
envoyé : 25 octobre 2025 à 21:16
de : 'Franco Carminati' via Alerte Otan <alert...@googlegroups.com>
à : alert...@googlegroups.com
objet : [alerte-otan] Fiasco à 5,6 milliards d’euros : la Belgique ne peut pas utiliser ses chasseurs F-35
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Bonjour,
Rétablissons les faits, il y a tant d'erreurs diffusées que toute
critique devient non crédible.
La flotte belge est basée en Espagne. Seuls deux F16 sont basés en
Belgique pour assurer les interceptions lors de violation de
l'espace aérien. Les entrainements se font donc en Espagne où la
densité de population et la densité des vols civils est bien moins
grande quand Belgique.
Il est évident que la Belgique n'est pas autonome en matière de
défense, toute sa politique de défense est dictée par l'OTAN.
C'est un choix que la Belgique a fait et confirmé tout au long de
l'existence de cette organisation terroriste (Organisation dont la
naisssance est l'acte initiateur de la guerre froide et donc qui a
toujours été une organisation d'agression et non de défense).
Olivier MONTULET
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Les avions Belges sont en réalité des avions de l'OTAN, car s'inscrivent dans la stratégie de celle-ci.
F-35: faute d'espace, la Défense s'entraîne depuis longtemps à l'étranger
27 octobre 2025 19:21
Si le F-35 est doté de capacités inédites, le problème de l'exiguïté du territoire est loin d'être une nouveauté pour les militaires belges, qui s'entraînent depuis des lustres à l'étranger.
Le F-35 inadapté à l’espace aérien belge? C’est la conclusion qui a été avancée par certains médias français et quelques politiciens belges suite aux récentes déclarations du ministre de la Défense, Theo Francken, qui avait indiqué que la Belgique menait des discussions avec d'autres pays européens pour permettre aux pilotes des F-35 de s'entraîner.
En réalité, ce problème n’est pas neuf du tout, ni réellement propre au nouvel appareil de combat de la Force aérienne, même si l’arrivée d’équipements militaires de plus en plus performants comme le F-35 rend les entraînements plus difficiles à gérer.
Où s'entraînent actuellement les F-16 belges?
La Belgique étant un petit pays, la Défense est depuis longtemps à l’étroit sur le territoire national. Si les vénérables F-16 et leurs prédécesseurs effectuent une partie de leurs entraînements dans le ciel belge, les appareils de la Force aérienne sortent depuis toujours des frontières nationales pour se rendre dans d'autres pays européens, aux États-Unis et au Canada. Ceci à cause des restrictions nationales – limitation de l'utilisation de l'espace aérien, altitude minimale, restrictions des vols de nuit et des zones de tir – mais aussi en raison d'infrastructures offrant des possibilités de scénarios de simulation de combat plus étendues dans les grands pays.
"Pour l'étranger, il faut distinguer plusieurs cas de figure", explique le colonel Arnaud Henuzet, directeur des opérations à la Force aérienne. "Il y a les entraînements durant lesquels les avions décollent d'une base belge pour aller dans une zone qui n'est pas très loin de la Belgique. Nous avons aussi les périodes d'exercices dans un cadre international, avec des partenaires européens ou nord-américains. Ou encore les déploiements à l'étranger durant une certaine période pour satisfaire nos propres besoins d'entraînements."
La Force aérienne réalise ainsi ses tirs de missiles air-air, qui ne sont pas possibles en Belgique, au large des Pays-Bas, après avoir longtemps employé la base corse de Solenzara. Le Portugal est pour sa part utilisé pour les vols de nuit. Les F-16 belges s'entraînent également dans les fjords norvégiens ou même au Danemark. Les États-Unis offrent eux des possibilités de pointe, comme les célèbres exercices Red Flag, un entraînement militaire aérien de combat à grande échelle qui se déroule à la base aérienne de Nellis dans le Nevada.
Les besoins sont-ils différents pour les F-35?
Certes le F-35 est un appareil de nouvelle génération, aux performances très supérieures. Mais il y a aussi l'évolution des menaces et des capacités technologiques en face, notamment en matière de capteurs, d'armement et de connectivité. "Ce ne sont pas uniquement les capacités de l'avion qui vont déterminer le besoin d'espace aérien, mais également les capacités techniques des adversaires. Nous devons nous adapter et rester à plus longue distance de notre ennemi afin d'utiliser nos tactiques en toute sécurité", poursuit le colonel Henuzet.
Les zones d'entraînement militaire belges sont déjà trop petites pour les F-16 pour certains types de missions. "Nous ne sommes déjà pas capables de réaliser tout le périmètre de notre entraînement en Belgique, c'est clair". Pour le dire autrement, si la Belgique avait opté pour le Rafale ou l'Eurofighter, la nécessité des entraînements à l'étranger serait également de mise. Il est d'ailleurs de notoriété publique que d'autres pays européens, qui ne sont pas nécessairement équipés de F-35, sont soumis au même besoin d'étendre leur espace aérien.
Pas question cependant de tout délocaliser. "Nous devons continuer à travailler avec nos centres de contrôle. On ne peut pas non plus demander à la Force terrestre de venir à l'étranger pour tous les exercices où nous agissons en support", fait encore valoir le colonel.
D'autres composantes de la Défense connaissent-elles les mêmes contraintes?
Oui. Et là aussi, le problème n'est pas nouveau. "Ce principe s'applique également aux forces terrestres. Nous ne pouvons effectuer des exercices plus complexes qu'à l'étranger, comme sur les terrains d'entraînement allemands de Bergen-Hohne ou, prochainement, avec la brigade motorisée (CAMO) en France", a souligné Theo Francken suite au début de la polémique sur les F-35.
Le plus grand champ de tir de la Défense belge est la plaine de Beverlo, qui s'étend sur 55 km². Jusqu’à leur retrait en 2014, les chars Leopard 1 se rendaient régulièrement à Bergen-Hohne, un site de 284 km2 , où ils pouvaient tirer au canon avec une marge de sécurité suffisante.
La Force terrestre vient de réaliser un exercice impliquant 1.800 soldats à Bergen-Hohne, un scénario qu'elle ne peut pas mener en Belgique, où les entraînements combinés ne peuvent dépasser 500 à 600 militaires. "Les sites de Bergen-Hohne ou d'Otterburn au Royaume-Uni nous offrent des possibilités que nous n'avons pas en Belgique en termes d'utilisation d'armes lourdes et de missiles, de nombre de soldats et d'infrastructures spécifiques", confirme-t-on à la Force terrestre.
Source: L'Echo
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