Fwd: MSF prochainement expulsé de Gaza ?

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M.Galand Pierre

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Dec 23, 2025, 7:16:08 AM (yesterday) Dec 23
to pierregaland


Le système d'enfermement et d’asphyxie des Palestiniens par le gouvernement génocidaire de Netanyahou se poursuivra inexorablement si des sanctions ne sont pas prises par l'UE et l'ONU. 

L’ONG Médecins sans frontières bientôt évincée de Gaza ? « Ce serait catastrophique et criminel ! ». Les autorités israéliennes décideront d’ici au 31 décembre si l’ONG peut continuer en 2026 ses activités en Palestine.


Analyse

L’éviction programmée des ONG humanitaires de Gaza, et en particulier la menace qui pèse sur Médecins sans frontières (MSF), n’est pas un simple “reajustement administratif” : c’est un instrument de plus dans une politique d’asphyxie délibérée du peuple palestinien, qui s’inscrit dans une logique génocidaire et de colonisation totale.

Un chantage administratif au service de la guerre

Depuis le printemps 2025, le gouvernement israélien a transféré l’enregistrement des ONG internationales au ministère de la Diaspora et de la “lutte contre l’antisémitisme”, dirigé par l’extrême droite, qui s’est arrogé le pouvoir de trier les organisations “autorisées” et celles jugées “rogues”, indésirables.

Sous couvert de “sécurité”, ce ministère impose aux ONG de livrer des listes détaillées sur tous leurs employés, en grande majorité palestiniens, franchissant une ligne rouge éthique et légale que plusieurs organisations refusent de franchir, parce qu’elle met directement en danger les travailleurs locaux et viole leurs droits fondamentaux.

MSF et les ONG sous la menace

Au 31 décembre 2025, les ONG n’ayant pas obtenu leur enregistrement risquent, dans un délai de 60 jours, l’arrêt forcé de leurs opérations en Israël, en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, ainsi que l’obligation de retirer tout leur personnel international.

MSF, qui refuse de livrer des données sensibles sur ses équipes palestiniennes, se retrouve ainsi menacée de perdre l’accès à un territoire où, rien qu’en 2025, ses équipes ont réalisé près de 800 000 consultations, pris en charge plus de 100 000 cas de traumatismes et investi plus de 100 millions d’euros pour maintenir un minimum de soins, d’eau potable et de soutien aux hôpitaux détruits.

Une politique de famine et d’abandon

Alors qu’un cessez-le-feu officiel est en vigueur, Gaza reste un territoire ravagé, où à peine une fraction des hôpitaux pré‑guerre fonctionne partiellement, et où la population dépend quasi entièrement de l’aide humanitaire pour l’accès aux soins, à l’eau et à la nourriture.

Dans ce contexte, couper l’accès d’ONG comme MSF, Save the Children ou d’autres organisations refusant de servir de relais dociles du pouvoir israélien, revient à aggraver de manière consciente la faim, la maladie, la mortalité évitable, et donc à utiliser l’outil “administratif” comme arme de guerre contre une population déjà épuisée.

Un épisode de plus dans une politique génocidaire

Les nouvelles règles prévoient explicitement de rejeter les organisations accusées de “délégitimer Israël” ou de “nier les crimes du 7 octobre”, c’est‑à‑dire qu’un travail humanitaire indépendant, qui documente les destructions, les morts et les entraves à l’aide, devient en soi un motif de bannissement.

En criminalisant les ONG qui témoignent et en remplaçant, éventuellement, celles qui partent par des structures inconnues, sans expérience à Gaza, le pouvoir israélien cherche à contrôler jusqu’au récit humanitaire, à effacer les témoins et à achever l’isolement d’un peuple enfermé, affamé, bombardé puis privé de secours.[ednews +1]
Appel à la résistance et à la solidarité.

Face à cette offensive contre MSF, Save the Children, et tant d’autres, il ne s’agit pas d’un dossier “technique” mais d’un front décisif du combat contre un génocide en cours : empêcher qu’on coupe la dernière perfusion humanitaire qui maintient en vie des centaines de milliers de Palestiniennes et Palestiniens.

Que faire ?

Il revient aux gouvernements, aux institutions internationales, aux ordres professionnels de la santé, aux organisations culturelles et à chaque citoyen de dénoncer sans détour cette politique de harcèlement des ONG, d’exiger des sanctions contre l’État d’Israël tant qu’il instrumentalise le droit et l’“antisémitisme” pour tuer l’aide, et d’affirmer, clairement : on ne laisse pas mourir un peuple en interdisant ceux qui tentent encore de le soigner.



Viejo Zapico

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Dec 23, 2025, 12:50:11 PM (22 hours ago) Dec 23
to alert...@googlegroups.com
Une ignominie ! 
Que faire ?
Nadia 
Envoyé de mon iPhone

Le 23 déc. 2025 à 13:16, 'M.Galand Pierre' via Alerte Otan <alert...@googlegroups.com> a écrit :


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Les opinions exprimées ci-dessus ne sont pas nécessairement celles du Comité de Surveillance OTAN.
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