· Le Soir
· RT
On n’est bien sûr pas en mesure de savoir ce qui se passe réellement. Seulement le discours général sur « la Russie défie l’OTAN » et la flambée d’hystérie des dirigeants usuels de l’UE semblent un tout petit peu légèr et répétitive. On a déjà entendu tellement de fois cela : « Milosevic défie l’OTAN », « Saddam Hussein défie la Communauté Internationale », Khadaffi, Bachar al-Assad etc, etc. Nos ennemis sont non seulement très méchants, mais semblent également assez idiots. Tout est possible, mais on voit mal quelle raison objective aurait la Russie de pousser l’OTAN à renforcer sa présence en Pologne, en lançant des drones inoffensifs sur son territoire? Juste pour un « stress test », comme l’assène Béatrice Delvaux ?
Rappel utile (fait par RT): « La semaine dernière, l'ancien président polonais Andrzej Duda a rappelé comment Kiev avait tenté d'entraîner le bloc dirigé par les États-Unis dans une confrontation directe avec la Russie en novembre 2022, lorsqu'un missile ukrainien avait atterri sur le territoire polonais, mais Kiev avait insisté sur le fait qu'il s'agissait d'une attaque intentionnelle de la Russie et avait appelé à des représailles au niveau de l'OTAN. »
Opinion de Scott Ritter
https://scottritter.substack.com/p/ritters-rant-051-electronic-warfare
Je pense que lorsque l'histoire finale du conflit russo-ukrainien sera écrite, on verra le rôle joué en particulier par les drones de type iranien Shahid-136 ou Geranium-2, le rôle joué dans la suppression du réseau de défense aérienne ukrainien et dans le ciblage de cibles stratégiques à travers l'Ukraine. On verra que ce drone a joué un rôle très décisif.
Mais les Ukrainiens ne sont pas restés les bras croisés à subir ces attaques sans rien faire. Depuis le tout début du conflit, l'Ukraine a en quelque sorte servi de laboratoire pour tester des capacités de guerre électronique afin de contrer les drones russes, en particulier les drones de type Shahid-136 et Geranium-2. Au fil des ans, l'Ukraine a développé des capacités très spécifiques, dont la plus notable est connue sous le nom de Pokrova.
Pokrova n'est pas un ou deux systèmes. Pokrova, ce sont des milliers de systèmes déployés dans toute l'Ukraine, non seulement sur la ligne de front, mais aussi et surtout à l'intérieur du territoire ukrainien. Et l'objectif de Pokrova n'est pas seulement d'interrompre les signaux. Non, l'objectif ultime de Pokrova est de prendre le contrôle des drones de type Shahid-136 ou Geranium-2 afin de les faire s'écraser violemment au sol, de les détruire ou de les faire planer jusqu'au sol et de les capturer pour les exploiter. Ou, et cela a été le cas pour au moins 100 des drones Shahid, de capturer complètement le drone, de lui faire faire demi-tour et de le ramener en Russie.
Et comme je l'ai dit, cela a été fait une centaine de fois par les Ukrainiens. Cela ouvre désormais de nombreuses possibilités. Et vous devez garder cela à l'esprit lorsque nous parlons de ce qui s'est passé hier [10/9] dans le ciel polonais.
Vous voyez, plus d'une douzaine de drones russes auraient volé vers la Pologne et pénétré dans l'espace aérien polonais. Deux de ces drones ont été activement engagés par les défenses aériennes polonaises et abattus. Maintenant, les Polonais crient au meurtre. Ils disent que c'était la preuve d'une attaque russe. Ils parlent de réunir l'OTAN en vertu de l'article IV pour faire face à cette menace russe.
Le ministère biélorusse de la Défense s'est montré un peu plus responsable : ils ont détecté ces drones survolant l'espace aérien biélorusse, ce qui n'arrive pas normalement, et se dirigeant vers l'espace aérien polonais, et ils ont averti leurs homologues polonais. Ils ont dit : « Vous avez des drones qui arrivent. Nous ne les contrôlons pas. Nous ne savons pas qui les contrôle, mais ils se dirigent vers vous ». Cela a aidé les Polonais à déclencher leur défense aérienne et à défendre leur territoire, en abattant au moins deux de ces drones.
Le ministère russe de la Défense a déclaré qu'il n'avait pas attaqué la Pologne. Ils ont lancé plus de 400 drones. Des drones de type Shahid-136 et Geranium-2 contre des cibles situées à l'intérieur du territoire ukrainien, y compris de nombreuses cibles dans l'ouest de l'Ukraine. Mais toutes ces cibles étaient des cibles militaires légitimes situées à l'intérieur du territoire souverain ukrainien et la Russie n'a en aucun cas pris pour cible la Pologne. Mais quelque chose l'a fait. Nous en revenons donc à Pokrova.
Et ce qui semble s'être passé, c'est que le gouvernement ukrainien, ayant maîtrisé la capacité de Pukrova à prendre le contrôle d'un Shahid-136, plutôt que de le renvoyer en Russie, où il aurait été abattu, l'a envoyé en Pologne pour simuler une attaque russe contre la Pologne, un pays membre de l'OTAN, dans le but d'amener l'OTAN à se mobiliser et à venir en aide à l'Ukraine dans la guerre contre la Russie.
Il s'agit d'une provocation ukrainienne. C'est un signal d'alarme lancé par l'Ukraine. L'Ukraine cherche à entraîner non seulement l'Europe, mais aussi les États-Unis dans un conflit plus large avec la Russie, un conflit qui pourrait facilement dégénérer en conflit nucléaire s'il n'est pas étouffé dans l'œuf.
Ainsi, alors que l'OTAN réunit ses dirigeants pour discuter de cette menace posée par la Russie en vertu de l'article 4 de la charte de l'OTAN, il serait judicieux qu'ils s'informent un peu plus sur ce qui se passe exactement en Ukraine.
Je ne veux pas en dire trop, mais je dirai que l'OTAN est pleinement consciente de ce que l'Ukraine fait avec Pokrova. L'OTAN est pleinement consciente du fait que lorsque l'Ukraine prend le contrôle d'un drone russe, cela peut être facilement détecté à l'aide de divers signaux de guerre électronique et de capacités de collecte de renseignements, dont l'OTAN dispose en abondance dans la région. L'OTAN sait très bien que la Russie n'a pas mené d'attaque contre la Pologne. L'OTAN sait très bien que c'est en fait l'Ukraine qui a mené une attaque contre la Pologne à l'aide de drones russes qu'elle a détournés. C'est un récit complètement différent de celui qui est présenté en Occident.
Et c'est un récit que tout le monde devrait prendre en considération alors que nous nous dirigeons vers la prochaine et peut-être dernière phase du conflit russo-ukrainien.
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Edito du Soir, 11 septembre. Aucune précaution oratoire, aucun conditionnel : « le président russe soumet délibérément l’OTAN à un stress test », « Poutine joue avec le feu de la guerre », « Moscou envoie un message ». Et l’article en vedette est évidemment du même ordre, « La Pologne a été la cible d’une vingtaine de drones russes »
Poutine défie l’Otan et la rapproche d’un moment churchillien
Béatrice Delvaux
Paris, Londres, Varsovie, Berlin : toutes les capitales européennes sont en état d’alerte, multipliant à la demande de la Pologne les concertations prévues par l’article 4 de l’Otan, actionnable quand un membre estime sa sécurité menacée. Mercredi matin, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne dénonçait, elle, la « violation dangereuse et sans précédent » de l’espace aérien polonais suite à l’incursion de drones russes, affirmant que « l’Europe défendra chaque centimètre carré de son territoire ». Défendre chaque centimètre du territoire, vraiment ? C’est bien là le stress test auquel le président russe soumet délibérément, bien qu’il s’en défende, et dangereusement les membres de l’Organisation transatlantique.
Poutine joue avec le feu de la guerre, mais c’est lui qui tient l’allumette et qui fait savoir à tous ceux qui ne veulent pas suivre sa partition et ses volontés qu’il n’aura pas peur d’allumer la mèche. Après le silence qui avait suivi le sommet russo-américain d’Anchorage le 15 août dernier, Moscou envoie un message à ses « inter locuteurs » : « Je ne plierai pas. » Le New York Times remarque que tant dans ses conversations avec ses amis chinois, que par le tir de missiles et de drones massifs sur l’Ukraine ce dimanche ou via ce survol mercredi de la Pologne par des dizaines de drones, le président russe met en garde : il dit aux Ukrainiens qu’il a la maîtrise militaire de la guerre, il montre aux Européens qu’ils courent un grave danger s’ils concrétisent l’envoi de leurs troupes sur le terrain mais aussi que le Kremlin se prépare à une escalade de la confrontation avec l’Otan, et enfin il signifie à Trump que si paix il y a avec l’Ukraine, ce sera à ses conditions.
Les pays de l’Otan sont placés à ce moment précis, devant un dilemme « churchillien » : soit ils ne réagissent pas à la provocation russe à grande échelle sur le territoire polonais et ils prennent le risque de faire tomber l’organisation transatlantique comme une coquille vide. Soit ils réagissent fortement, et ils risquent de provoquer ce qu’ils redoutent tant : une confrontation directe – l’entrée en guerre – avec la Russie. Poutine surpuissant ? C’est sa conviction et ce qui guide ses actes et ses transgressions, faisant au passage un bras d’honneur à Donald Trump. La responsabilité du président américain est gigantesque dans cette gravissime escalade d’un conflit qui, au lieu de s’apaiser sous son égide, échappe plus que jamais aux forces pacifiques. Et si aujourd’hui Poutine se comporte comme s’il tenait le monde dans sa main, c’est notamment parce que le président Trump depuis son arrivée au pouvoir, ne l’a jamais freiné, contré ou combattu. Au contraire, en six mois, Trump a ruiné son crédit et son poids dans cette guerre, a affaibli l’Ukraine politiquement et militairement et a lâché militairement les Européens, leur faisant perdre en prime un temps fou pour le convaincre – en vain – de les aider à faire rentrer le loup russe dans sa boîte. On en est plus loin que jamais.
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Point de vue de l’ennemi qu’on ne peut surtout pas entendre :
RT 10 et 11 sept
L'armée russe a proposé des consultations avec ses homologues polonais, après avoir été accusée par Varsovie d'avoir violé l'espace aérien du pays avec des drones. Le ministère de la Défense à Moscou n'a ni confirmé ni infirmé ces violations, mais a laissé entendre que les aéronefs qui ont franchi la frontière n'avaient pas été lancés depuis la Russie.
Plusieurs responsables occidentaux ont déjà accusé Moscou d'avoir orchestré une provocation imprudente et ont salué la réponse conjointe de l'OTAN.
La Russie et l'Ukraine se livrent à des frappes de drones et de missiles à longue portée sur leurs territoires respectifs.
Ce que dit le ministère russe de la Défense
Dans un communiqué, le ministère russe a souligné que lors de ses opérations nocturnes, « aucune cible n'était prévue pour des frappes sur le territoire polonais ».« La portée maximale des drones russes qui auraient franchi la frontière polonaise est inférieure à 700 km. Néanmoins, nous sommes prêts à mener des consultations sur cette question avec le ministère polonais de la Défense. »
L'armée a déclaré que les forces russes avaient réussi à frapper plusieurs installations de production d'armes dans l'ouest de l'Ukraine.
Ce que prétend la Pologne
Le ministère polonais de la Défense a accusé la Russie d'avoir commis un « acte d'agression » en faisant voler ses drones dans l'espace aérien polonais, dont certains auraient été interceptés avec succès, qualifiant la situation de « sans précédent ».
Le Premier ministre Donald Tusk a déclaré aux législateurs qu'au moins 19 violations distinctes avaient eu lieu en sept heures, et que jusqu'à quatre appareils avaient été abattus par les forces polonaises. Il a ajouté que cet incident était particulier en raison du nombre de drones et du fait qu'ils provenaient de l'espace aérien biélorusse plutôt qu'ukrainien.
M. Tusk a souligné que cette incursion ne représentait aucune menace pour les aéroports polonais, dont certains ont été fermés pendant l'intervention militaire.
Varsovie a demandé des consultations officielles avec les autres États membres de l'OTAN en vertu de l'article 4 du traité fondateur de l'organisation.
La Pologne n'a pas encore fourni de preuves permettant d'identifier les drones comme étant russes, bien que certains médias locaux aient publié des images supposées de débris provenant de l'un d'entre eux.
L'UE déclare sa solidarité
Plusieurs responsables occidentaux ont exprimé leur soutien à la Pologne et ont accusé Moscou de comportement provocateur.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dénoncé ce qu'elle a qualifié de « violation imprudente et sans précédent » de l'espace aérien polonais et a déclaré la « pleine solidarité » de l'UE, alors qu'elle prononçait son discours annuel sur l'état de l'Union devant le Parlement européen.
Kaja Kallas, la haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères, a affirmé que « tout porte à croire que [cet incident] était intentionnel et non accidentel ».
Le président français Emmanuel Macron a dénoncé cette incursion comme « tout simplement inacceptable » et a exhorté la Russie « à mettre fin à cette escalade imprudente ». Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que Moscou avait commis une « violation flagrante et sans précédent » de l'espace aérien polonais.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, critique de l'approche occidentale du conflit ukrainien, a également exprimé sa solidarité avec la Pologne. Il a toutefois refusé de blâmer la Russie et a fait valoir que cet incident « prouve que notre politique appelant à la paix dans la guerre entre la Russie et l'Ukraine est raisonnable et rationnelle ».
Ce qu'en dit l'OTAN
Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, s'est fait l'écho des remarques des autres et a salué la réponse du bloc, qui, selon lui, comprenait des avions de combat F-16 polonais, des F-35 néerlandais, des radars de surveillance aérienne AWACS italiens, des avions ravitailleurs européens et des systèmes de missiles Patriot à longue portée exploités par l'Allemagne.
« Que ce soit intentionnel ou non, c'est absolument imprudent. C'est absolument dangereux », a-t-il déclaré.
LIRE LA SUITE : La Pologne affirme avoir abattu des « drones russes »
Ce qu'en dit le Kremlin
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a refusé de répondre aux questions sur les détails, affirmant que c'était à l'armée de le faire. Il a rejeté les allégations occidentales, déclarant que « les dirigeants de l'UE et de l'OTAN accusent quotidiennement la Russie de provocations, refusant le plus souvent de fournir des arguments ».
Ce qu'en dit la Biélorussie
Minsk s'est attribué le mérite d'avoir averti à l'avance l'armée polonaise de l'arrivée de drones.
Le général Pavel Muraveiko, chef d'état-major de la Biélorussie, a déclaré avoir suivi pendant la nuit des drones russes et ukrainiens utilisés pour des frappes mutuelles, ajoutant que certains d'entre eux « avaient perdu leur trajectoire en raison de l'impact des moyens de guerre électronique des parties ».
L'alerte biélorusse « a permis à la partie polonaise de réagir rapidement » à la menace, a noté le général, ajoutant que « la partie polonaise a également informé les forces biélorusses en service de l'approche d'un aéronef non identifié provenant du territoire ukrainien ».
Les défenses aériennes biélorusses ont abattu certains des aéronefs égarés, a déclaré le général.
Le « rêve » ukrainien d'entraîner l'OTAN dans le conflit
Dans une interview accordée la semaine dernière, l'ancien président polonais Andrzej Duda a évoqué un incident survenu en novembre 2022, au cours duquel un missile intercepteur ukrainien a atterri sur le territoire polonais, tuant un habitant local.
L'Ukrainien Vladimir Zelensky a affirmé à l'époque que l'arme était russe et que Moscou avait intentionnellement attaqué la Pologne. Zelensky a exhorté Varsovie à faire appel au dispositif de défense collective de l'OTAN.
« Depuis le début, ils essaient d'entraîner tout le monde dans la guerre. C'est évident », a déclaré M. Duda, qualifiant cette évolution de « rêve » pour les dirigeants ukrainiens.
« La Pologne, en tant que membre de l'OTAN, n'aurait jamais pu accepter cela », a-t-il ajouté.
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(...) Le ministère russe de la Défense a insisté sur le fait que les drones utilisés lors des frappes contre des cibles militaires ukrainiennes n'auraient pas pu voler jusqu'en Pologne, et a souligné qu'aucune cible n'était prévue sur le territoire polonais. En l'absence de preuves fournies par la partie polonaise, Moscou a déclaré qu'il ne pouvait ni confirmer ni infirmer les violations présumées, mais a souligné qu'il était prêt à tenir des consultations avec Varsovie.
Le Kremlin a accusé les dirigeants occidentaux de lancer « quotidiennement » des accusations de provocation sans preuve, tandis que la Biélorussie a déclaré avoir averti la Pologne que des drones égarés avaient été perturbés par la guerre électronique entre les forces russes et ukrainiennes.
Les dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ont condamné cette incursion présumée comme étant "imprudente" et ont exprimé leur solidarité avec la Pologne. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a également qualifié les violations signalées de "dangereuses", tout en ajoutant que l'organisation n'avait pas confirmé qu'elles étaient intentionnelles et en exprimant des doutes quant aux affirmations de la Pologne concernant le nombre de drones.
La Pologne a invoqué l'article 4 du traité fondateur de l'OTAN, qui prévoit des consultations si un membre estime que sa sécurité est menacée, et a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU vendredi.
La semaine dernière, l'ancien président polonais Andrzej Duda a rappelé comment Kiev avait tenté d'entraîner le bloc dirigé par les États-Unis dans une confrontation directe avec la Russie en novembre 2022, lorsqu'un missile ukrainien avait atterri sur le territoire polonais, mais Kiev avait insisté sur le fait qu'il s'agissait d'une attaque intentionnelle de la Russie et avait appelé à des représailles au niveau de l'OTAN.
Réaction du Premier ministre slovaque Robert Fico:
« La violation de l'espace aérien souverain de la Pologne, notre voisin et partenaire au sein de l'UE et de l'OTAN, est un incident grave qui peut avoir des conséquences considérables. Il est donc essentiel de déterminer de manière objective s'il s'agissait d'un acte intentionnel ou accidentel et sous le contrôle de qui les drones ont été utilisés. J'exprime ma solidarité avec la Pologne et propose ma coopération pour trouver toutes les réponses nécessaires.
Je ne me laisserai pas provoquer par les jeux politiques, ni par les médias anti-gouvernementaux et anti-slovaques. Je tire mes informations exclusivement de sources fiables. Celles-ci me permettent pour l'instant de n'adopter que la position susmentionnée. Si nécessaire, je modifierai ou compléterai ma position, en me basant strictement sur le respect des principes du droit international.
La violation de l'espace aérien polonais et la capacité de réaction des forces armées polonaises constituent un miroir cruel pour les politiciens de l'opposition slovaque, qui ont cédé gratuitement à l'Ukraine l'ensemble du système de défense aérienne sans compensation adéquate. Au lieu de reconnaître leur responsabilité dans ce sabotage militaire contre la Slovaquie, ils se répandent dans les médias comme s'ils avaient perdu la raison et prouvent qu'ils sont tout juste capables de mener la Slovaquie à sa perte. »
Quand au ministre des Affaires étrangères Juraj Blanár:
« Je veux croire que les drones qui ont pénétré sur le territoire polonais n’avaient pas l’intention d’attaquer la Pologne, mais qu’ils devaient finir en territoire ukrainien »
Réaction : l’opposition accuse Blanár de « perdre le contact avec la réalité » et annonce qu’elle reprendra les manifestations antigouvernementales massive qui avaient été suspendues pendant plusieurs mois. L’hystérie pro guerre est en place.
De : 'Roland Marounek'
via Alerte Otan [mailto:alert...@googlegroups.com]
Envoyé : vendredi 12 septembre 2025 10:27
À : alert...@googlegroups.com
Objet : [alerte-otan] "La Russie a attaqué la Pologne !"
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Article intéressant (et rare) de France-Info : comme quoi, tous les journalistes ne cèdent pas à l’hystérie.
Aujourd’hui on apprend que « les deux Belarusses » accusés d’avoir fait voler un drone au-dessus du Belvédère à Varsovie sont plutôt en fait ... un Ukrainien, et son amie bélarusse (https://apnews.com/article/poland-drone-president-warsaw-ukrainian-belarusian-operators-463525feb87b5bb1e6123d9ed434a5ac) Plutôt gênant : « Le Premier ministre Donald Tusk avait initialement écrit lundi soir sur les réseaux sociaux que « deux citoyens biélorusses » avaient été arrêtés. On ne sait pas encore pourquoi les premières informations étaient erronées »
Intrusion de drones en Pologne : pourquoi les enquêteurs restent prudents sur la responsabilité de la Russie
Si les débris de 16 drones retrouvés sont en cours d'analyse, les experts militaires, notamment du côté de l'OTAN, sont encore loin d'être unanimes sur la question.
Et si ce n'était qu'un accident ? La Pologne a annoncé jeudi 11 septembre qu'une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l'ONU se tiendra à sa demande après l'intrusion de drones présumés russes sur son territoire. Jugée délibérée par Varsovie et ses alliés mais récusée par Moscou, l'intrusion d'une vingtaine de drones venus du ciel ukrainien et du Bélarus a suscité une vive émotion dans le pays, qui réclame un renforcement sur son territoire des capacités militaires de l'UE et de l'Otan.
Du côté des experts militaires, l'enquête se poursuit. Or, ces spécialistes militaires, notamment du côté de l'OTAN, sont encore loin d'être unanimes sur la question, contrairement aux politiques occidentaux, qui assurent, en chœur, que cette vague de drones a bel et bien été intentionnellement lancée sur la Pologne. En clair : qu'il s'agit d'une attaque de la Russie. Mercredi, le chancelier allemand Friedrich Merz avait dénoncé une "action agressive" de la Russie, et le président français Emmanuel Macron a mis en garde Moscou contre une "fuite en avant".
Un brouillage ?
La plupart arguent du nombre d'engins employés - 19 - pour avancer qu'il ne peut s'agir d'une erreur de vol. La course de ces drones de type Gerbera est en effet en partie préprogrammée et il est difficile d'imaginer une vingtaine d'erreurs de plans de vol simultanées, surtout allant toutes dans le même sens, jusqu'en Pologne.
En revanche, il n'est pas impossible que ces drones aient été brouillés ou leur autodirecteur usurpé par des moyens de guerre électronique en passant au-dessus de l'Ukraine. Les Ukrainiens ont développé en effet des techniques très sophistiquées pour ce faire : 20% de leurs interceptions de drones sont réalisées par ces moyens de guerre électronique. Quand un engin se retrouve ainsi sans son plan de vol ou que celui-ci a été usurpé, il poursuit sa route... tout droit, jusqu'à épuisement de son carburant. Et c'est bien ce qu'on a retrouvé en Pologne : 16 drones Gerbera quasi intacts, la plupart en pleine nature, manifestement contraints à l'atterrissage forcé, sans doute faute de carburant. Une maison et une voiture ont été endommagées dans l'est du pays.
En attendant, Varsovie a annoncé la limitation du trafic aérien à sa frontière orientale, et ce jusqu'au début décembre. La zone de limitation s'étend en Pologne sur une zone de 26 à 46 kilomètres de profondeur, le long de la frontière avec le Bélarus et l'Ukraine. Le porte-parole a précisé que ces limitations s'étendent jusqu'à l'altitude de trois kilomètres et "ne concernent pas l'aviation civile" qui vole plus haut. Le survol de drones dans la zone concernée est interdit "jour et nuit".
De : 'Roland Marounek'
via Alerte Otan [mailto:alert...@googlegroups.com]
Envoyé : vendredi 12 septembre 2025 10:55
À : alert...@googlegroups.com
Objet : RE: [alerte-otan] "La Russie a attaqué la Pologne
!"
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