Nouvelle tentative de "révolution de couleur" en Géorgie
Roland Marounek
Grand classique : l’opposition atlantiste appelle bien sûr à rejeter les résultats, « Il faut sauver la démocratie » - et ouvrir un nouveau front au Sud de la Russie.
Le parti prétendument pro-russe (parce qu’il n’est pas pro-guerre avec la Russie) a obtenu une indéniable victoire (74%), et là nos médias sous-entendent lourdement des fraudes. Par contre en Moldavie tout va bien.
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Demain il s’agira sans doute de « manifestant pacifiques » pro-UE réprimés brutalement par le régime fantôche pro-Poutine
Géorgie: la police repousse des manifestants devant la présidence lors d'une journée d'élections
En Géorgie, où des élections municipales largement boycottées par l’opposition pro-européenne se muent en ce moment en manifestations violentes. Quelques centaines de manifestants ont tenté de prendre le palais présidentiel d’assaut, avant d’être repoussés par les forces de l’ordre. La police anti-émeute empêche maintenant l’accès à l’entrée du bâtiment et a procédé à plusieurs arrestations
Des dizaines de milliers de manifestants pro-européens battaient le pavé dès samedi après-midi pour dénoncer des élections jugées frauduleuses. Et vers 15h30 TU (19h30 heure locale), les organisateurs de la manifestation ont appelé à reprendre le pouvoir et lancer une révolution pacifique.
Tout s'est ensuite passé très vite. En quelques minutes, la tête de cortège était face au palais présidentiel, au cœur de Tbilissi, la capitale de Géorgie. Des centaines de manifestants ont réussi à s'infiltrer dans la cour à l'entrée du bâtiment, avant d'être violemment repoussée. Selon plusieurs sources, le président nommé par le pouvoir, Mikhaïl Kavelachvili, aurait été exfiltré.
La tension semble depuis plutôt figer. Les manifestants se sont dispersés sur les grandes artères de la capitale. La police anti-émeute quadrille les rues autour du palais, ayant fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogènes. Il est encore trop tôt pour connaître les retombées politiques d'un tel événement. Le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a promis des peines de prison les plus sévères contre les assaillants et l'exécutif affirme alors que les bureaux de vote sont encore ouverts. Avoir reçu 76 % des suffrages exprimés. Des résultats qui laissent dubitatif les observateurs électoraux n'ayant pas été invités à temps.
