Guerre hybride, ces méchants russes "qui attaquent nos hopitaux"

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Roland Marounek

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2:58 AM (8 hours ago) 2:58 AM
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Cf https://www.youtube.com/watch?v=FL8IsPd0iws

Trump répond à la question d’un journaliste sur des allégation de piratage russe aux Etats-Unis : « Est-ce que vous êtes surpris ?  Ils piratent.   C’est ce que nous faisons aussi.  Nous sommes bons dans ce domaine. En fait nous sommes meilleurs qu’eux dans ce domaine. »

On se rappelle également de Macron en mars dernier : « La Russie du président Poutine organise des attaques numériques contre nos hôpitaux, pour en bloquer le fonctionnement »  Article de Die Welt ci-dessous

L’Europe attaque secrètement la Russie en menant une guerre invisible

Philippe Rosenthal, 22.12.2025
https://www.observateur-continental.fr/?module=articles&action=view&id=7480

Les médias occidentaux, comme Die Welt, ouvrent finalement un dossier sur les attaques menées secrètement par l’UE contre la Russie. 

L’UE mène des opérations de déstabilisation pour détruire la Russie en ciblant les infrastructures aussi civiles. Pendant ce temps, les médias officiels en Occident bombardent leur population de clichés sur des menaces de déstabilisation qui seraient menées par Moscou taisant les actions occidentales contre la sphère russe car la Russie doit apparaître aux yeux des habitants de l’UE comme l’ennemi absolu.

Après le Royaume-Uni, d'autres pays européens ont également admis avoir mené des cyberattaques contre des hôpitaux, des réseaux d'adduction d'eau, des systèmes d'assainissement et même des toilettes russes, rapporte Die Welt dans un article intitulé Guerre invisible: comment l'Europe attaque secrètement la Russie

Selon le quotidien allemand, les gouvernements occidentaux «misent» sur ces attaques, par exemple en envoyant des virus informatiques en Russie ou en Iran. L'article mentionne la société estonienne CybExer, à laquelle des pays européens font appel pour mener ces attaques. 

D'après Die Welt, CybExer cible principalement des infrastructures civiles, allant des immeubles résidentiels aux pylônes électriques. Ces structures sont identifiées par un code couleur montrant qu'elles ont été piratées ou non. L'article affirme également que des attaques sont menées contre les réseaux d'assainissement. De nombreuses pompes à eau utilisent des réseaux 2G faiblement cryptés pour échanger des données, et leur piratage pourrait entraîner une réaction en chaîne: défaillance du réseau d'égouts, prolifération bactérienne, augmentation des taux d'infection, saturation des hôpitaux et, «à terme, l'effondrement de tout le système de santé». 

«Nous fournissons des capacités offensives à plusieurs pays de l'UE», déclare Aare Reintam, employé de CybExer. Die Welt tente de convaincre les lecteurs allemands que ces attaques sont menées en représailles à des actions similaires de la Russie, citant l'exemple d'un drone en Belgique, identifié comme un hélicoptère de la police.

 Depuis 2022, des centaines d'attaques sophistiquées ont été perpétrées contre des organisations russes, avec piratage de bases de données et transfert ultérieur de ces dernières à des escrocs ukrainiens. L’adduction d’eau potable (AEP) désigne l’ensemble des infrastructures nécessaires pour la collecte des eaux, le traitement, la potabilisation et l’alimentation en eau potable des usagers. C’est, donc, un domaine sensible et stratégique pour un pays.

Le ministère de la Défense britannique a annoncé en mai dernier un investissement d'un milliard de livres sterling dans un «réseau de ciblage numérique» de pointe et la création d'un commandement cybernétique et électromagnétique dédié, dans le cadre de la revue stratégique de défense (SDR) dévoilée par le secrétaire à la Défense, John Healey. 

Pour le ministère de la Défense britannique, «la Russie est une menace immédiate et pressante car l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie démontre sans équivoque sa volonté d’utiliser la force pour atteindre ses objectifs, ainsi que son intention de rétablir des sphères d’influence dans son voisinage immédiat et de perturber l’ordre international au détriment du Royaume-Uni et de ses alliés». Le Royaume-Uni renforce ses domaines clés tels que l’espace, le cyberespace, les opérations d’information, la guerre sous-marine et les armes chimiques et biologiques, écrit la revue de défense stratégique britannique pour 2025, en ciblant la Russie. 

L’autre cible pour l'armée britannique est la Chine: «La Chine est un défi sophistiqué et persistant. La Chine tire de plus en plus parti de ses capacités économiques, technologiques et militaires, cherchant à établir sa domination dans l'Indo-Pacifique, à éroder l'influence américaine et à exercer une pression sur l'ordre international fondé sur des règles», note la publication britannique, mettant en garde: «La technologie chinoise et sa prolifération vers d'autres pays constituent déjà un défi majeur pour le Royaume-Uni, dont la Défense est susceptible d'être confrontée à la technologie chinoise partout où elle est en guerre, et quel que soit son adversaire. La Chine continuera vraisemblablement à rechercher un avantage par l'espionnage et les cyberattaques, et en s'assurant une propriété intellectuelle de pointe par des moyens légitimes et illégitimes. Elle a également entrepris une modernisation militaire à grande échelle et extraordinairement rapide de ses forces. Cela comprend: Une augmentation considérable des plateformes et des systèmes d'armes avancés, tels que les capacités de guerre spatiale. La diversification et la croissance sans précédent de ses forces de missiles conventionnels et nucléaires, avec des missiles capables d'atteindre le Royaume-Uni et l'Europe. Plus de types et un plus grand nombre d’armes nucléaires qu’auparavant, son arsenal devrait doubler pour atteindre 1000 ogives nucléaires d’ici 2030». Les services militaires britanniques ciblent aussi l’Iran et la Corée du Nord.

 La revue de défense stratégique britannique pour 2025 souligne l’intérêt des drones et des nouvelles technologues mais aussi «le génie biologique qui crée le potentiel d'améliorer les capacités des forces armée» ainsi que des voies d'expansion vers des dommages considérables sous la forme de nouveaux agents pathogènes et autres armes de destruction massive».

Après l’expérience de la Covid-19, il est possible d’imaginer une combinaison d’attaques avec des virus informatiques touchant les systèmes vitaux du fonctionnement des villes avec des virus qui, comme la Covid-19, tuent ou contaminent les populations. Ces techniques permettent aussi de créer des paniques générales dans les populations pour détruire de l’intérieur un pays.

Les slogans de CybExer sont: «Des angles d'attaque infinis exigent des options de défense illimitées»; «Créez une organisation plus résiliente grâce à une technologie de cyber-entraînement primée par l'OTAN et évolutive selon vos besoins»; «Une technologie éprouvée, conçue pour le champ de bataille numérique». 

 «Les infrastructures critiques, telles que les réseaux de communication, les systèmes de transport [les systèmes de circulation pour les voitures, les trains, les aéroports et les avions, les ports et la navigation des navires commerciaux], la gestion de l'eau et les réseaux électriques, constituent l'épine dorsale du fonctionnement des villes modernes», signalent les experts. 

«Avec le développement actuel des villes intelligentes, qui tendent vers l'hyperconnectivité, les systèmes communiquent entre eux et sont ouverts. Ceci crée une surface d'attaque plus vaste et complexe, liée à la 5G et aux objets connectés, ce qui exige une sécurité renforcée. De fait, des systèmes urbains tels que les caméras de vidéosurveillance et les feux de circulation peuvent devenir la cible de cyberattaques», mettent-ils en garde. L’UE et le Royaume-Uni mènent secrètement des attaques contre la Russie en menant une guerre invisible sur ces structures qui sont civiles.

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La guerre invisible – comment l'Europe attaque secrètement la Russie

Par Stefan Beutelsbacher, correspondant de l'UE à Bruxelles, 19/12
https://www.welt.de/wirtschaft/plus693d5d5ff679420e000b3750/cyber-angriff-der-unsichtbare-krieg-wie-europa-heimlich-russland-angreift.html

Les gouvernements européens ne se contentent plus depuis longtemps de repousser les attaques de pirates informatiques. Ils passent également à l'offensive. Une riposte (sic) contre la puissance nucléaire russe semblait impensable pendant longtemps, mais elle a désormais lieu, même si c'est de manière discrète. Un pays se trouve au cœur de la cyberguerre.

Au dernier étage d'un immeuble de bureaux vitré à Tallinn, Aare Reintam planifie des missions que toutes les personnes impliquées nieront par la suite. L'homme se tient devant un mur couvert d'écrans qui affichent des tableaux et des graphiques, ainsi que la carte d'une ville au bord de la mer. On y distingue des immeubles d'habitation et des usines, des centrales électriques et des pylônes, des cliniques et des entrepôts. Des couleurs changeantes indiquent leur statut : encore intacts ou déjà piratés.

« Il est assez facile de paralyser notre monde moderne », déclare M. Reintam. Il travaille pour une entreprise estonienne appelée CybExer. Son équipe se penche sur deux questions délicates : comment repousser les attaques de pirates informatiques et comment les mener à bien ? Les gouvernements occidentaux ne se contentent plus depuis longtemps de se défendre, ils passent également à l'attaque, par exemple en envoyant secrètement des virus informatiques en Russie ou en Iran.

Ce matin, M. Reintam porte un jean et un sweat à capuche. Il est civil, mais participe à tout cela : c'est un combattant sur le front virtuel. « Nous mettons des capacités offensives à la disposition de plusieurs États membres de l'UE », explique-t-il. CybExer mène actuellement un exercice dont les résultats s'affichent en temps réel sur les écrans du quatrième étage. Le contenu exact des tableaux et des graphiques doit rester confidentiel. « Écrivez simplement : voici à quoi ressemble la guerre moderne », demande Reintam.

L'Europe, semble-t-il, se trouve dans une zone grise entre la guerre et la paix. Selon une analyse du groupe américain Microsoft, le nombre de cyberattaques russes a augmenté de 25 % cette année. Des pirates informatiques liés au Kremlin auraient notamment pris le contrôle d'un barrage en Norvège et ouvert une vanne. L'attaque n'a eu aucune conséquence, mais elle a montré ce qui était possible.

De plus, des drones présumés russes violent régulièrement l'espace aérien de l'UE. Il y a quelques semaines seulement, un essaim a été aperçu près de la centrale nucléaire belge de Doel. En Pologne, une explosion a récemment détruit les voies d'une importante ligne ferroviaire. Comment réagir à tous ces actes de provocation et de sabotage ? Certains gouvernements semblent croire aux algorithmes de sociétés telles que CybExer. Les responsables politiques européens ont changé d'avis : pendant longtemps, des représailles contre la puissance nucléaire russe semblaient impensables, mais elles ont désormais lieu, même si c'est en secret. Une guerre silencieuse des algorithmes a éclaté sur notre continent.

Comme l'explique Aare Reintam, les vulnérabilités sont omniprésentes. Les pirates informatiques n'ont même pas besoin de s'attaquer aux aéroports ou aux banques, c'est-à-dire à des infrastructures bien protégées. Les égouts, par exemple, suffisent. De nombreuses pompes à eau utilisent des réseaux 2G faiblement cryptés pour échanger des données. Une attaque contre ces réseaux peut déclencher une réaction en chaîne : les toilettes tombent en panne, les bactéries se développent, les gens tombent malades, les hôpitaux se remplissent. « Au final, dit Reintam, c'est tout le système de santé qui vacille ».

Attaque contre la vie numérique

Les cyberentreprises estoniennes comptent parmi les meilleures au monde, des experts de toute l'Europe souhaitent apprendre de cet État, l'OTAN y organise régulièrement des exercices de simulation de situations d'urgence. Au nord-est de l'Europe, non loin de la frontière russe, s'est développé une sorte de centre mondial de défense contre les pirates informatiques. Comment en est-on arrivé là ? Kristen Michal, Premier ministre estonien, est bien placé pour le savoir. Il nous reçoit dans une salle de conférence au troisième étage de son siège gouvernemental. Les baies vitrées offrent une vue sur la vieille ville de Tallinn, avec ses ruelles et ses remparts. Au loin, on aperçoit la mer Baltique, grise et agitée cet après-midi-là.

« Nous sommes l'État le plus numérique au monde », déclare M. Michal. « Chez nous, tout peut se faire en ligne, sauf se marier, pour cela, il faut être présent en personne. » L'administration estonienne fonctionne sans papier et est interconnectée. Les médecins, les écoles et les services fiscaux ont accès aux mêmes bases de données. Les citoyens peuvent signer des documents numériquement et élire leur parlement en ligne. Et grâce à un programme appelé « e-Residency », le gouvernement attire des entrepreneurs du monde entier. Il s'agit d'une sorte de citoyenneté virtuelle qui permet à tout un chacun de diriger une entreprise en Estonie.

Mais tout cela a aussi un revers, comme les habitants l'ont appris il y a quelques années. En 2007, une cyberattaque de grande ampleur a paralysé les sites Internet des autorités et des banques, et les distributeurs automatiques de billets ont cessé de fonctionner. La Russie serait vraisemblablement à l'origine de cette attaque. Et aujourd'hui, les attaques se poursuivent, bien qu'à une moindre échelle. « On pourrait penser que le Kremlin est suffisamment occupé par la guerre en Ukraine », déclare Michal. « Mais ils trouvent quand même le temps de pirater des sites. »

Après l'attaque de 2007, l'OTAN a construit à Tallinn un centre de recherche portant l'acronyme quelque peu compliqué de CCDCOE. Il est situé à dix minutes en voiture du siège du gouvernement de Michal. Le site est entouré de barbelés, des caméras sont installées sur les bâtiments, on voit immédiatement que c'est l'armée qui travaille ici.

Au CCDCOE, environ 70 hommes et femmes analysent les cyberattaques, élaborent des contre-mesures et conseillent les pays membres de l'OTAN. Ils préparent l'Occident à la prochaine grande attaque de pirates informatiques. « Très peu de généraux sont des nerds », explique Christoph Kühn, lieutenant-colonel de la Bundeswehr stationné ici. Il porte son uniforme de combat : camouflage vert, bottes noires. « La formation est donc l'une de nos principales priorités. »

Devant une salle de formation, les soldats ont installé une simulation composée de 20 boîtes métalliques avec des lignes et des symboles lumineux. Ils représentent un réseau électrique, on y voit des générateurs, des lignes à haute tension et des transformateurs. Soudain, des pirates informatiques paralysent un générateur, ce qui ne pose pas encore de problème pour le réseau. Cependant, lorsque plusieurs autres tombent en panne, le flux d'électricité ralentit. Au bout de deux minutes, toutes les lumières d'alerte clignotent. L'approvisionnement en énergie s'effondre, c'est le black-out. « C'est l'un des pires scénarios possibles », déclare le lieutenant-colonel Kühn. « Sans électricité, rien ne fonctionne, ni les cartes de crédit, ni les réfrigérateurs, ni les ordinateurs. » Une attaque de pirates informatiques contre une centrale électrique peut rapidement déstabiliser une société.

Au CCDCOE, deux exercices majeurs ont été menés à bien cette année. Dans le premier, « Boucliers verrouillés », l'État fictif de Berylia devait se défendre contre des cyberattaques provenant de Crimsonia. Quatre mille soldats et civils ont été déployés pendant plusieurs jours, en temps réel. Peu après, « Épées croisées » a suivi, avec le scénario inverse : l'offensive au lieu de la défense. Les experts ont mené des attaques, perfectionnant ainsi des compétences de plus en plus cruciales dans la guerre secrète contre la Russie.

Stefan Beutelsbacher est correspondant à Bruxelles. Il couvre la politique économique, commerciale et climatique de l'UE pour le centre de compétence économique de WELT et « Business Insider Deutschland ». Auparavant, il était correspondant aux États-Unis à New York.

 

 

 

 


Sans virus.www.avast.com

M.Galand Pierre

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7:31 AM (3 hours ago) 7:31 AM
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Manifestement, comme le dit Amin Maalouf, ils conduisent le monde vers une dérive suicidaire.

Pierre


envoyé : 24 décembre 2025 à 08:57
de : 'Roland Marounek' via Alerte Otan <alert...@googlegroups.com>
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objet : [alerte-otan] Guerre hybride, ces méchants russes "qui attaquent nos hopitaux"


 

 

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