Les drones russes, la guerre hybride, la menace russe....
Roland Marounek
Le SBU (les services secrets ukrainiens) a diffusé hier les images d’une attaques par drones, dans les eaux internationales de la Méditerranée, d’un pétrolier appartenant à la prétendue « flotte fantôme » russe. Slava Ukraina !
Un commentaire « C'est le genre de nouvelles que j'aime : moins d'agitation autour de Trump et plus de destruction de la machine de guerre russe. Merci à l'Ukraine. »
(https://x.com/mouw5284/status/2002115324682916219)
Par drones. A 2000 km de l’Ukraine.
Question innocente : pourquoi oublie-t-on de regarder vers ‘certain pays’ lorsqu’on fait mine de s’interroger sur ces drones insaisissables « d’origine indéterminée mais certainement russes », qui alimentent si bien le discours de l’OTAN sur « la menace russe » ?
Parole d’ »expert » (Joseph Henrotin)
Vu le nombre de drones qui sont déployés, vu le fait qu'ils volent parfois de manière en essaim, etc., on a quand même affaire à un matériel qui n'est pas nécessairement à la portée d'un plaisantin, ou alors il est particulièrement riche. Les volumes qui sont impliqués signent d'une certaine manière une capacité étatique. Il paraît assez évident, tout de même, que d'une part, dans le contexte où il est avéré que la Russie a fait voler un certain nombre de drones dans d'autres pays, et d'autre part, le fait que, à part la Russie, qui d'autre, certainement pas Malte ou Andorre, n'ont ni les intérêts, ni les intentions, ni les capacités de faire voler ce genre de choses...
« Si ce n'est pas la Russie, qui d'autre ? » conclut le journaliste... (cf https://groups.google.com/g/alerte-otan/c/Lw8vb9r0XFc/m/S8Pz2znaAwAJ)
Noter le ton complaisant des émissions deTF1 ci-dessous, pour des actes flagrants de terrorisme international. Mais on s’habitue
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A voir la vidéo :
L'Ukraine a frappé pour la première fois un pétrolier de la "flotte fantôme" russe "dans les eaux neutres" de la Méditerranée, a annoncé ce vendredi 19 décembre une source au sein des services ukrainiens.
Des drones auraient été utilisés.
La "flotte fantôme" ciblée en Méditerranée. Kiev a frappé pour la première fois un pétrolier russe "dans les eaux neutres", a annoncé vendredi à l'AFP une source au sein des services de sécurité (SBU) ukrainiens. Une opération sans précédent : celle-ci a été réalisée à quelque 2.000 kilomètres de l'Ukraine.
"Le SBU a frappé avec des drones aériens un pétrolier de la dénommée 'flotte fantôme' russe, le QENDIL", a précisé la source au sein du SBU. Selon cette dernière, "la Russie utilisait ce pétrolier pour contourner les sanctions" et financer "sa guerre contre l'Ukraine". Aucun détail supplémentaire n'a filtré, notamment sur le lieu à partir duquel a été déclenchée l'attaque et sur les pays que les drones auraient pu survoler.
Le navire vide au moment de l'attaque
Ce pétrolier, battant pavillon d’Oman, était parti de Sikka (Inde) à destination d'Oust-Louga (Russie), selon ses données de navigation fournies par Bloomberg. Son tracé, cohérent avec des images satellites consultées par l'AFP, indique un demi-tour effectué dans la nuit de jeudi à vendredi, à un moment où il se trouvait à plus de 250 kilomètres au large des côtes grecques et libyennes. Le navire semblait rebrousser chemin vers l'est vendredi matin.
Le bâtiment était vide au moment de l’attaque et l'opération n'a créé aucune menace pour l'environnement, a assuré cette source, disant que le navire avait "subi d'importants dommages" et n'était plus en état de "poursuivre ses objectifs".
"L’ennemi doit comprendre que l’Ukraine ne s’arrêtera pas et le frappera partout dans le monde, où qu’il se trouve", a ajouté cette source.
L'Ukraine a déjà revendiqué l'attaque de pétroliers circulant en mer Noire, que Kiev accuse d'être utilisés par la Russie pour contourner les sanctions occidentales et financer son offensive en Ukraine.
Lire aussi : Guerre en Ukraine : les images de l'attaque d'un pétrolier de la flotte fantôme russe en mer Noire
