Pourtant, Hallowyn c'était hier....
Claudine Pôlet
Un drone suspect identifié au-dessus d’une base militaire en Flandre : « Tout faire pour les abattre »
1.11.2025 - RTL info
Un drone a été aperçu près de la base aérienne militaire de Kleine Brogel à Peer, dans le Limbourg, dans la nuit de vendredi à samedi. La police a immédiatement ouvert une enquête, mais n’a pu identifier ni le drone ni son opérateur, selon le journal Het Belang van Limburg.
Selon le bourgmestre de Peer Steven Matheï, cité par nos confrères flamands, c’est un employé de la caserne qui a repéré l’objet volant. « Le procès-verbal a été transmis à la Défense ainsi qu’au service de renseignement militaire », précise-t-il. Pour l’heure, les intentions du pilote restent inconnues : s’agissait-il d’un acte d’espionnage ou d’une tentative de semer la panique ? « Au cours des prochains jours et des prochaines semaines, notre commune demandera à la Défense de se réunir avec la police afin de finaliser les accords relatifs au renforcement de la vigilance. Nous demandons que la sécurité sur et autour de la base aérienne soit maintenue au niveau le plus élevé possible », ajoute encore le bourgmestre. La base militaire est particulièrement sensible pour deux raisons : des armes nucléaires y sont stockées et nos nouveaux F-35 l’utiliseront comme base. Trois jours plus tôt, des drones ont survolé une autre base militaire belge, celle de Marche-en-Famenne.
Theo Francken réagit : Le ministre de la Défense a indiqué avoir pris contact avec Steven Matheï : « Le ministère de la Défense analysera cette semaine la menace, en collaboration avec la police locale et les services de renseignements », a-t-il écrit sur X. « L’objectif est d’identifier et d’arrêter les pilotes. Le survol des zones militaires par des drones est strictement interdit. Le ministère de la Défense doit tout mettre en œuvre pour abattre ces drones. »
Roland Marounek
« Les drones, ils sont là. Et donc attendons les conclusions de l'enquête que l'on dit en train de se réaliser, pour dire d'où ça vient. Pour qu'on établisse la vérité. Et cette vérité, je rappelle simplement le sabotage du pipeline il y a quelques mois. Tout de suite, on a dit que ce sont les Russes. Et puis alors après, on a constaté que c'était les Ukrainiens. » André Flahaut interviewé ce matin sur RTL (pas toujours très audible) https://www.rtl.be/actu/belgique/politique/des-drones-au-dessus-de-la-belgique-certaines-guerres-ont-commence-par-des/2025-11-04/article/769238
extraits
Journaliste : Ils survolent nos aéroports, nos bases militaires, on a l'impression qu'on est assez impuissants. Est-ce qu'on peut affirmer aujourd'hui, André Flahaut, que ces drones sont russes ou du moins d'origine étrangère ?
André Flahaut :Tout d'abord, je vais vous dire une chose. Ce qui m'inquiète le plus, ce n'est pas les drones. Ce qui m'inquiète le plus, ce sont les mesures qui vont tomber de ce gouvernement et qui vont frapper une série de populations.
Vous êtes directement dans l'opposition.
Non, je ne suis pas dans l'opposition. J'ai fait un constat. J'ai dit qu'il y a une inquiétude et les gens que l'on rencontre aujourd'hui sont préoccupés par ce qui va leur arriver. Ce sont des gens qui risquent de tomber demain dans la pauvreté.
On va en parler. On va en parler dans quelques instants, mais sur ces drones.
Alors, ce qui concerne les drones, je dois dire qu'il y a d'autres sujets de préoccupation. Les drones aujourd'hui, ils apparaissent, on fait des enquêtes, mais il y a intérêt à ce que les enquêtes aient lieu rapidement pour que l'on établisse des vérités. Pourquoi ? Parce qu'à un certain moment, on a dit que ce sont des drones russes. Et puis on dit que ce sont peut-être des Chinois demain. Et puis on va peut-être dire, on change déjà un peu le discours en disant que ce sont peut-être des gens qui sont instrumentalisés par les Russes pour venir survoler les bases aériennes.
Donc on nous laisse dans le flou total, c'est ça que vous dites ?
Oui, dans le flou et ça sert à ceux qui disent qu'il faut préparer la guerre. Et moi, je ne veux pas qu'on prépare la guerre. Je veux qu'on parle de paix. Je veux qu'on rétablisse des dialogues. Je veux que finalement, on soit correctement équipé, mais qu'on dise la vérité aux gens.
Donc on est en train d'enfumer les gens si je vous suis bien ce matin, André Flahaut ?
Ça sert à qui de faire peur aux gens en disant on va avoir la guerre ? Sinon à faire acheter du matériel militaire en surnombre qui ne sont pas nécessairement ceux qui en ont besoin.
Tout ce qu'on vit pour le moment ne serait quoi qu'une grosse fumisterie, une conspiration destinée au big business et à nous faire dépenser de l'argent en matériel militaire ? On est loin là quand même !
Je constate une seule chose, c'est qu'on a dégagé des moyens énormes pour la défense, pour se mettre en conformité avec des injonctions qui viennent de l'OTAN.
(...)
Pardon de revenir sur les drones, je ne suis pas dronomaniac, mais quand même on en parle beaucoup pour le moment. Pourquoi est-ce qu'ils survolent nos infrastructures sensibles ? C'est pour collecter des informations ? Ou pour installer une sorte de climat de psychose dans le pays à votre avis ?
Ils apparaissent... On ne va pas faire une comparaison qui n'est pas une comparaison, mais à un certain moment, on a parlé aussi des soucoupes volantes.
Ça ça n'existe pas. Tandis que les drones, ils sont là!
Les drones, ils sont là. Et donc attendons les conclusions de l'enquête que l'on dit en train de se réaliser, pour dire d'où ça vient. Pour qu'on établisse la vérité. Et cette vérité, je rappelle simplement le sabotage du pipeline il y a quelques mois. Tout de suite, on a dit que ce sont les Russes. Et puis alors après, on a constaté que c'était les Ukrainiens.
Donc il faut se calmer avant de dire que ce sont des drones russes ?
Je crois. C'est la première chose, parce que ça, ça attise les oppositions.
L'autre chose André Flahaut, c'est de se demander, est-ce que l'armée belge est capable d'abattre ces drones ? Pourquoi est-ce qu'elle ne tire pas dessus ?
Je crois qu'abattre les drones, oui, j'ai vu que le chef de la défense dit qu'ils peuvent donner l'ordre. Peut-être qu'en abattant ces drones, on verra effectivement la provenance exacte. Mais quelque part, je ne suis pas sûr que ce soit nécessaire de déclencher des hostilités. Je crois que c'est peut-être ça qu'on attend. Une certaine forme de provocation. Il y a certaines guerres qui sont commencées par des provocations.
Si on n'a pas encore de politique de lutte anti-drone digne de ce nom, c'est peut-être parce que l'ancienne ministre de la Défense, Sabine Dedonder, n'avait rien prévu à cet effet-là ? Alors là, j'ai entendu... Vous êtes socialiste, je dis ça parce que vous êtes socialiste.
Oui, mais j'ai entendu des propos qui sont désagréables. Parce qu'aujourd'hui, moi je ne suis pas de cette génération où pour exister, on oppose les gens entre eux. Je crois qu'il faut effectivement reconnaître ce qui a été bien fait, ce qui est mal fait par les prédécesseurs. La Défense, c'est par définition un département que j'ai eu l'occasion de diriger pendant huit ans. C'est important de s'inscrire dans la durée. C'est un département où chacun a posé des actes. Madame Dedonder a fait des investissements importants. Les chasseurs de mines inaugurés hier par l'actuel ministre de la Défense, ce sont des commandes qui ont été faites par les prédécesseurs. Et dire que les prédécesseurs n'ont rien fait, c'est un mensonge. Parce que finalement, on a remplacé nos C-130 par des A-400M, qui était un achat européen, que l'on a fait sous le gouvernement européen.
Alors justement, on vient de recevoir en Belgique nos quatre premiers F-35, les fameux avions de chasse américains. Est-ce que ça, c'est une bonne chose, André Flahaut ?
D'abord, la Belgique, sous le gouvernement Verhofstadt, ne s'était pas inscrite dans le programme des F-35. Parce que nous voulions acheter des avions européens. Les Européens ne s'entendent pas entre eux. Ils ne s'entendent pas aujourd'hui entre eux pour un futur avion.
Du coup, on a acheté ces F-35.
Alors forcément, on a été contraints d'acheter les F-35. Mais c'était la volonté de base. Pourquoi ? Parce que les F-35 sont des avions qui sont compatibles avec le matériel nucléaire qui... [incompréhensible].
Ils sont bardés d'électronique, ces avions F-35. Est-ce que là, il pourrait y avoir... Il y a des rumeurs qui disent qu'il y aurait déjà certains problèmes au niveau de l'électronique.
Il y a des études qui sont faites, qui viennent de sortir, il faut peut-être les approfondir aussi, qui démontrent que les équipements électroniques de ces avions sont tels que les systèmes de refroidissement ne sont pas capables de poursuivre ce type de matériel et ce réchauffement.
Donc on aurait acheté des avions à 1 milliard d'euros pièce, 1 milliard de dollars, 1 milliard d'euros, qui finalement seraient défaillants ?
Je ne sais pas s'ils seront défaillants, mais en tout cas, [incompréhensible], il est là aujourd'hui, il faudra gérer ce matériel, on ne va pas les renvoyer. Quelque part, il faudra peut-être encore adapter et constater que ça coûte plus cher que ce que ce qui était prévu.
Bon ben gare aux F-35 donc. Est-ce que Bart De Wever est un bon Premier ministre ? Vous avez dit que vous saviez reconnaître aussi les bonnes choses de part et d'autre des frontières politiques. Est-ce que Bart De Wever, NVA, est un bon Premier ministre pour vous, socialiste ?
Je vais vous dire une chose. Quand j'ai entendu la position du Premier ministre à la réunion de l'Union européenne, de s'opposer purement et simplement à ce que l'on s'accapare des avoirs russes, je trouve que c'est une attitude courageuse.
Courageuse, dites-vous, de Bart De Wever !
Oui, Parce que ce n'est pas facile quand il y a 27 ou 28 ou 30 qui sont en face de vous et qui font une pression. Résister, c'est important. Je sais de quoi je parle. Jusqu'à une époque, la guerre en Irak, avec M. Louis Michel, on a dit non à la participation de la Belgique.
Donc vous comparez ces deux décisions, le fait que Bart De Wever refuse de dégeler les avoirs russes en Belgique ?
C'est le même contexte. On se trouve dans une assemblée de gens qui sont unanimes pour dire qu'il faut aller en Irak. Et vous avez effectivement quelques petits pays, dont la Belgique[incompréhensible]L'Allemagne a suivi aussi. Et heureusement qu'il y avait Chirac à l'époque. Qui ose dire non à la guerre en Irak. Chirac n'était pas de mon parti, mais c'était un grand président.
[...]
De : 'Claudine Pôlet'
via Alerte Otan [mailto:alert...@googlegroups.com]
Envoyé : samedi 1 novembre 2025 20:06
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Objet : [alerte-otan] Pourtant, Hallowyn c'était hier....
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