--
Vous recevez ce message, car vous êtes abonné au groupe Google AGC16-forum.
Pour vous désabonner de ce groupe et ne plus recevoir d'e-mails le concernant, envoyez un e-mail à l'adresse agc16-forum...@googlegroups.com.
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/50e488ae-9c37-4bb2-8d8a-393911401badn%40googlegroups.com.
Bonjour Caroline,
Je crois que ce terme de "meschante" est plutôt dépréciatif. L'objet est de peu de valeur, peut-être usé, de mauvaise qualité, mais pas forcément vieux. On parlera de "méchante brebis" pour un animal de petite taille, ou en mauvaise santé.
J'ai le souvenir d'une femme, mécontente du choix de son fils, désignait sa future bru par "une méchante institutrice". Je vous laisse deviner les relations qui se sont établies ensuite entre elles deux !
Très cordialement.
Alain
envoyé : 10 décembre 2025 à 20:46
de : Caroline VM <caro...@gmail.com>
à : AGC16-forum <agc16...@googlegroups.com>
objet : Re: [AGC16-forum] Demande d'aide paléographie
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/cf123c25-4a32-4f28-8fcb-3d26d55801ccn%40googlegroups.com.
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/9018b6e8-6188-4042-8b93-4f71d3da4a42n%40googlegroups.com.
Bonjour
Ce que vous appelez "la feuille de maïs" Christiane, était en fait ce que l'on appelait en patois, "la papote" ou enveloppe de l'épi du maïs.
Elle servait en effet à garnir des "paillasses", sacs rectangulaires de la taille du lit, en toile de jute avec quatre fentes sur le dessus afin d'y passer les mains pour redonner du volume à la dite paillasse.
généralement par dessus cette paillasse, on mettait un "lit de plume" dont l'enveloppe était en coutil (rayé noir et blanc).
Mais ça, c'était encore au début du siècle dernier, avant les sommiers et matelas que nous utilisons maintenant!
Bonne fin d'après midi
Amicalement
Jean Claude MIGNON
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/2180e379-39a9-4dac-ab4b-f30a03ea1addn%40googlegroups.com.
Bonsoir Caroline,
"J'allions nous sacquer dans thié balins" : Nous allons nous fourrer entre les draps ...
Le terme était aussi utilisé pour les grands draps servant à emballer les balles de blé pour les transporter. D'où le nom, je suppose.
Cordialement,
Alain
envoyé : 11 décembre 2025 à 15:39
de : Caroline VM <caro...@gmail.com>
à : AGC16-forum <agc16...@googlegroups.com>
objet : Re: [AGC16-forum] balle et ballasse, papote et paillasse
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/e4a2eded-ed82-4263-89f0-a86deed22891n%40googlegroups.com.
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/e4a2eded-ed82-4263-89f0-a86deed22891n%40googlegroups.com.
Bruno, pour ce qui est de la guerre de 100 ans, je n'ai pas vu d'échos dans le Rouillacais... Caroline
--
Vous recevez ce message, car vous êtes abonné au groupe Google AGC16-forum.
Pour vous désabonner de ce groupe et ne plus recevoir d'e-mails le concernant, envoyez un e-mail à l'adresse agc16-forum...@googlegroups.com.
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/96015886-9f7f-4ced-a88f-65eee3b37d64n%40googlegroups.com.
Bonsoir à tous,
Dans mon Sud-Charente, je n'avais pas encore entendu parler de "balins", mais dans les années 60, j'ai connu chez ma grand-mère les matelas en papote et les édredons de plumes ou matelassé en laine d'agneau. Heureusement que tout cela était bien chaud car les chambres étaient froides...
Mais oui, c'était le millénaire précédent 😉.
Généalogiquement vôtre,
Nadine (Risser)
Bonsoir Caroline,
"J'allions nous sacquer dans thié balins" : Nous allons nous fourrer entre les draps ...
Le terme était aussi utilisé pour les grands draps servant à emballer les balles de blé pour les transporter. D'où le nom, je suppose.
Cordialement,
Alain
envoyé : 11 décembre 2025 à 15:39mère
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/1491290465.1465274.1765466216916.JavaMail.open-xchange%40opme11oxm30nd1.op.nd1.pom.fr.intraorange.
Bonjour les amis,
vos échanges très intéressants sur les mots d'autrefois m'ont fait souvenir de quelques détails peut-être propre à l'occitan, en tout cas chez nous à l'ouest de la Haute-Vienne :
Le maïs (lo bigarroelh) avait donc un épi entouré de feuilles spécifiques appelées "la garrolha" que l'on enlevait "esgarrolhar" avant d'égrener les épis le soir à la veillée au coin du feu de la cheminée.
l'égrenage se faisait en frottant l'épi (en tournant) contre le manche de la grande poêle qui servait à griller les châtaignes sur les braises.
La poêle était disposée à l'arrière de la chaise et le manche passait sur le siège de la chaise. L'égreneur l'immobilisait en étant assis dessus.
Un instituteur de l'époque à Vayres, Mr Léonard, était surnommé "Garroulhe" mais je n'ai jamais su pourquoi.
Bon dimanche à tous
Bien amicalement
Roger
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/c2eabbd2-c21c-4009-9ed4-82f02dff6452%40orange.fr.
Bonjour Roger
tu vas pouvoir trouver un rapprochement avec ce qui suit.
En Poitou-Charentes (16,17,79,86) le maïs était appelé :
- "garouil" lorsqu'il était destiné à la récolte de l'épi mûr. Système d'égrenage identique à celui que tu décris, quelques grains posés près des tisons donnaient du pop-corn.
- "garouillet" lorsqu'il était fauché encore jeune et vert, utilisé en fourrage pour le bétail. On le coupait au "dail" (faux).
pour affûter le dail, on le faisait avec une petite enclume fichée en terre et on martelait la lame à petit coups de marteau pour l'effiler, on disait "batre-son-dail" (un seul "T" à batre).
l'enclume fichée en terre, l'affûteur s'asseyait à "cul-plat" avec l'enclume entre les jambes.
il devait y avoir des plus malins qui installaient l'enclume en hauteur, mais j'ai connu la version que j'évoque.
entre deux opérations de "batage" on prolongeait le fil de la lame avec un petit coup de pierre à aiguiser.
à noter : l'expression "batre-son-dail" est aussi détournée et encore utilisée signifiant (il ou elle est à l'agonie)
à noter également : dans certains actes anciens, le maîs est appelé "bled d'Espagne" "blé d'Espagne"
Bonne fin de dimanche.
Jean Claude
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/237874c5-526a-4620-b79f-de32dff802f2%40gmail.com.
Bonjour,
une variante en ruffecois et civraisien
Ballère (// mouillés), s. f., toile pleine de balles de blé, et principalement de balles d'avoine, qui sert de matelas. — Morceau de toile qui sert à enlever les balles pendant le battage. V., arr. de Poitiers et de Civray. —
et pour le maïs ne pas oublier le maïs de Ruffec (dit de La Faye) qui permettait à Ruffec de produire du foie gras de grande renommée.
Philippe MIGAUD
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/70375d24-caf3-4264-8fe3-305e3a5f6d96%40orange.fr.
Bonjour,
Le terme utilisé, selon Roger à l'Ouest de la Haute-Vienne, pour désigner le maïs m'interpelle.
En effet, ce vocable « bigarroelh » fait penser à « bigarré », ce qui est le cas de certaines variétés de maïs dont les grains du même épis sont de couleurs variées (jaune, blanc, miel, …).
Mais pourquoi ailleurs, en Poitou-Charente, le maïs est-il nommé simplement « garrouil » (avec toutes les variantes orthographiques) ?
Je me souviens que les grains de maïs étaient utilisés comme nourriture pour les animaux (volailles, porcs) et « qu'o l'été point pour les chrétiens » (à tord, comme le rappelle Caroline).
Tout est pourtant bon dans le maïs : les balles (je ne me souviens pas du mot patois) pour remplir les matelas – ça fait du bruit quand on veut s'endormir.
« O y'a même des drôles qui fumiant la barbe » ! Et avec le trognon de l'épi, on peut faire des pipes….
Cordialement,
Alain
envoyé : 14 décembre 2025 à 11:44
de : Roger Faure <regor...@gmail.com>
à : agc16...@googlegroups.com
cc : Roger Faure <regor...@gmail.com>
objet : Re: [AGC16-forum] balle et ballasse, papote et paillasse
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/237874c5-526a-4620-b79f-de32dff802f2%40gmail.com.
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/481134884.1253684.1765791718191.JavaMail.open-xchange%40opme11oxm24nd1.op.nd1.pom.fr.intraorange.
Bonjour
Le trognon comme tu dis Alain, on l'utilisait aussi mais en petite quantité toutefois à ceci:
- après l'avoir passé brièvement sur la flamme de la cheminée pour en éliminer les peluches, il servait pour brosser les bas de pantalon (culotte) "fagnous" (boueux).
avant l'égrenage de l'épi, il y avait bien-sûr "l'épapotage".
les variétés cultivées dans nos régions, n'étaient pas les mêmes que celles du maïs utilisé pour le barbecue.
Toutefois la farine de "nos" maïs était bel et bien utilisée pour l'alimentation humaine, ne serait-ce que pour le pain et le délicieux millas
Bonne journée
Jean Claude
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/481134884.1253684.1765791718191.JavaMail.open-xchange%40opme11oxm24nd1.op.nd1.pom.fr.intraorange.
Dr Jean-Louis CARDE
Villefagnan
Bonjour à tous
Le maïs est originaire d’Amérique et cultivé en France dès le règne d’ Henri II, quelques années après la réforme de Luther.
Il est vulgairement connu sous le nom de blé (ou bled) d’Espagne ou blé de Turquie.
A Ruffec, d’après mes ancêtres, …
… on le désignait par le mot de « Garouil » : c’est le mot des paysans. Quand on le cultivait pour le fourrage, les « messieurs » disaient petit maïs mais les campagnards disaient : « garouillau ». Il y a même un dicton local, fréquemment employé dans le langage familier pour désigner une personne embarrassée dans une affaire :
« Il est prit comme un blaireau dans un garouillau ! »
Pour égrainer le garouil, on utilisait une barre de fer (souvent une queue de vieille poêle), placée entre les pieds d’une chaise sur laquelle on était assis, et en peu d’effort de la main et du poignet, on faisait tourner l’épi sur la barre de fer afin que se détachent les graines de la gaine.
A Angoulême, on nommait « cabosse » l’épi de maïs garni de ses graines et « cabosson » ce même épi dépouillé de ses graines.
A Ruffec, les deux mots désignaient le porte-graines (la gousse) du trèfle et de la luzerne, mais pour le maïs, les paysans du ruffecois disaient tout simplement « épi de garouil » pour la gousse pleine de grains, et cette même tête chenue a pour vocable « papoton »
Quant aux foie gras de Ruffec, il me serait possible de vous en donner quelques anecdotes car les informations que je tiens de mes ancêtres sont de premières mains, le créateur de cette maison, J-Baptiste THOREL ( (1), était le beau-frère de mes aïeux, Hélène Pinet et Auguste Brothier(2).
Amicalement
J-Louis CARDE
(1) Ne pas confondre avec son homonyme, l’homme de lois Jean-Baptiste Thorel, issue d’une autre famille et qui fut, une génération avant celui-ci, avocat homme de lois et président du tribunal civil de Ruffec.
(2) Catherine, la sœur ainée de mon aïeule Hélène Pinet, a épousé JB Thorel qui fut estafette du Général Laroche avant de se former comme cuisinier et de créer la fameuse fabrique de foies gras de Ruffec.
De : 'Philippe Migaud' via AGC16-forum [mailto:agc16...@googlegroups.com]
Envoyé : dimanche 14 décembre 2025 16:07
À : 'Jean Claude MIGNON' via AGC16-forum
Objet : Re: [AGC16-forum] balle et ballasse, papote et paillasse
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/8252c972-00a4-42a0-bb94-9c2bfcb16cff%40orange.fr.
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/003601dc6dd5%2422f2ee80%2468d8cb80%24%40fr.
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/003601dc6dd5%2422f2ee80%2468d8cb80%24%40fr.
Dr Jean-Louis CARDE
Ce qualificatif de blé d’Espagne ou blé de Turquie n’est pas le fruit de mon imagination. Je ne fais que citer mon aïeul, le médecin Auguste Brothier (1809-1890) qui en parle ainsi dans un texte qu’il a écrit en 1868. C’est l’intérêt d’avoir dans sa famille des ancêtres qui ont écrit leurs mémoires et sur qui on peut s’appuyer. Auguste c’est ainsi, entre autres, intéressé au patois de Ruffec où sa famille vivait depuis 1690. Les Mémoires d’Auguste porte en particulier sur ce qu’il a connu lui ou son père.
J’ai une ou deux anecdotes sur le Maïs.
JLC
De : 'Éveline MÉTIVIER' via AGC16-forum [mailto:agc16...@googlegroups.com]
Envoyé : lundi 15 décembre 2025 18:45
À : agc16...@googlegroups.com
Objet : [AGC16-forum] balle et ballasse, papote et paillasse
1. Ne pas confondre avec son homonyme, l’homme de lois Jean-Baptiste Thorel, issue d’une autre famille et qui fut, une génération avant celui-ci, avocat homme de lois et président du tribunal civil de Ruffec.
2. Catherine, la sœur ainée de mon aïeule Hélène Pinet, a épousé JB Thorel qui fut estafette du Général Laroche avant de se former comme cuisinier et de créer la fameuse fabrique de foies gras de Ruffec.
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/313fc351-0357-4d36-909e-ff3d7d5bc365%40wanadoo.fr.
C’est envisageable
JLC
De : 'Jocelyne CHEVALLIER' via AGC16-forum [mailto:agc16...@googlegroups.com]
Envoyé : lundi 15 décembre 2025 18:50
À : agc16...@googlegroups.com
Objet : Re: [AGC16-forum] balle et ballasse, papote et paillasse
Bonsoir Jean-Louis,
Tout cela pourrait être matière à faire d'intéressants articles pour notre bulletin !
Bien amicalement.
Jocelyne
Le 15/12/2025 à 16:11, '4daltons' via AGC16-forum a écrit :
Dr Jean-Louis CARDE
Villefagnan
Bonjour à tous
Le maïs est originaire d’Amérique et cultivé en France dès le règne d’ Henri II, quelques années après la réforme de Luther.
Il est vulgairement connu sous le nom de blé (ou bled) d’Espagne ou blé de Turquie.
A Ruffec, d’après mes ancêtres, …
… on le désignait par le mot de « Garouil » : c’est le mot des paysans. Quand on le cultivait pour le fourrage, les « messieurs » disaient petit maïs mais les campagnards disaient : « garouillau ». Il y a même un dicton local, fréquemment employé dans le langage familier pour désigner une personne embarrassée dans une affaire :
« Il est prit comme un blaireau dans un garouillau ! »
Pour égrainer le garouil, on utilisait une barre de fer (souvent une queue de vieille poêle), placée entre les pieds d’une chaise sur laquelle on était assis, et en peu d’effort de la main et du poignet, on faisait tourner l’épi sur la barre de fer afin que se détachent les graines de la gaine.
A Angoulême, on nommait « cabosse » l’épi de maïs garni de ses graines et « cabosson » ce même épi dépouillé de ses graines.
A Ruffec, les deux mots désignaient le porte-graines (la gousse) du trèfle et de la luzerne, mais pour le maïs, les paysans du ruffecois disaient tout simplement « épi de garouil » pour la gousse pleine de grains, et cette même tête chenue a pour vocable « papoton »
Quant aux foie gras de Ruffec, il me serait possible de vous en donner quelques anecdotes car les informations que je tiens de mes ancêtres sont de premières mains, le créateur de cette maison, J-Baptiste THOREL ( (1), était le beau-frère de mes aïeux, Hélène Pinet et Auguste Brothier(2).
Amicalement
J-Louis CARDE
1. Ne pas confondre avec son homonyme, l’homme de lois Jean-Baptiste Thorel, issue d’une autre famille et qui fut, une génération avant celui-ci, avocat homme de lois et président du tribunal civil de Ruffec.
2. Catherine, la sœur ainée de mon aïeule Hélène Pinet, a épousé JB Thorel qui fut estafette du Général Laroche avant de se former comme cuisinier et de créer la fameuse fabrique de foies gras de Ruffec.
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/43045fa7-5607-4df8-8100-33e8ca9003f7%40orange.fr.
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/006101dc6ded%24ce84f910%246b8eeb30%24%40fr.
Bonjour Eveline
je passe en direct, pas besoin de relancer le débat, voici deux actes ou l'on trouve le blé d'Espagne
Bien amicalement
Jean Claude
Partage à Chasseneuil-sur-Bonnieure (16) le 03/05/1794
14/Flor/02 2E 12776 DAUDET
* de NADAUD Etienne (M) Cultivateur veuf, demeurant au Queroy
(Chasseneuil)
originaire de Chasseneuil
Conjoint POITEVIN Marie †
* et NADAUD Pierre (M) Cultivateur demeurant à la Folie
(Chasseneuil)
originaire de Chasseneuil
- Fs/fa de NADAUD Etienne
- et de POITEVIN Marie †
témoin 1 : NADAUD Anne veuve Léonard MARZAC, demeurant ay Queroy
(Chasseneuil), fille
témoin 2 : NADAUD Marie veuve Pierre POITEVIN, demeurant au Queroy
(Chasseneuil), fille
témoin 3 : NADAUD Jean demeurant à la Fuye (Chasseneuil),
petit-fils
témoin 4 : NADAUD Marie demeurant à la Fuye (Chasseneuil),
petite-fille
Etienne NADAUD, père et ayeul, très âgé, fait don de tous ses
biens immobiliers , contre une pension viagère et alimentaire,
très précise : 2 boisseaux de blé d' Espagne, 14 boisseaux, par
quarts, de froment, seigle, baillarge, blé d'Espagne, plus 6
pintes d'huile de noix, 1 barrique de vin, une corde de bois de
chêne, 4 livres en espèces et 4 livres de tabac, pour un total
estimé à 158 livres.
Il garde la jouissance d'une chambre basse avec son grenier
au-1dessus, un jardin, il assure leur entretien, ses héritiers
payent les charges et ses dettes
Ses biens, estimés à 1000 livres sont partagés en 4 lots :
un quart pour Pierre et Marie NADAUD, enfants de son fils Jean,
décédé
Anne NADAUD, remariée à Jean TRICAUD, cultivateur, un quart
Marie NADAUD, un quart
Pierre NADAUD, un quart
Témoins requis : Louis COURTENEUVE et Hurbin Joseph ROUX,
demeurant au bourg (Chasseneuil), qui signent
Daudet_Chasseneuil_1454-1458
------------------------------------------------------------------------------------------------------
Partage à Chasseneuil-sur-Bonnieure (16) le 29/08/1794 12/Fruc/02
2E 12776 DAUDET
* de DUMAS Jean (M) Cultivateur demeurant aux Granges
(Chasseneuil)
originaire de Chasseneuil
- Fs/fa de DUMAS Jean †
- et de DEGORCES Renée présente, demeurant au même village
* et DUPONT Léonard (M) Meunier demeurant àaux Viviers
(Chasseneuil), qui signe
originaire de Chasseneuil
- Fs/fa de DUPONT Pierre †
- et de DEGORCES Renée
témoin 1 : DUMAS Marie autorisée par Jean MATHIEU, époux,
demeurant au bourg (Taponnat)
témoin 2 : MATHIEU Jean cultivateur, demeurant au même village,
qui signe
témoin 3 : DUPONT Marguerite autorisée par Pierre BERTRAND, époux,
dem. aux Granges (Chasseneuil)
témoin 4 : BERTRAND Pierre demeurant au même village, qui signe
Renée DEGORCES est veuve en secondes noces de Pierre DUPONT, elle
donne, se disant âgée, par anticipation de sa succession, tous ses
biens mobiliers (2000 livres) et immobiliers (6000 livres) à ses 4
enfannts, en pleine propriété, chacun un quart, elle souhaite, en
échange, une pension viagère de 200 livres en espèces, 4 boisseaux
de blé d'Espagne, 4 d'avoine, 4 sacs de pommes de terre, 4 sacs de
pommes, 4 boisseaux de châtaignes, 1 demi boisseau de monjettes, 4
poules, 8 douzaine d'oeufs, 8 paires de poulets chapons, 8 livres
de lard, 8 pintes d'huile de noix, 2 barriques de vin, de 1ère
qualité, 4 bailles de vendanges, 4 livres de laine nettoyée, 4
aulnes de toile, 2 cordes de bois, 200 fagots, le tout de chêne,
pour un total de 588 livres
Si elle réside à plus d'une lieue de ses enfants, c'est elle qui
paie les frais de transport pour le paiemnet de cette rente
Elle garde en jouissance, une chambre basse, le grenier
au-1dessus, une dépendance et une moitié de jardin, sans oublier
l'accès au four pour son pain
Daudet_Chasseneuil_1472-1480
------------------------------------------------------------------------------------------------------
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/313fc351-0357-4d36-909e-ff3d7d5bc365%40wanadoo.fr.
au temps pour moi, j'ai répondu aussi sur le forum.
Pas grave, tout le monde aura l'info
Ces deux actes ne sont pas une exception, on trouve ces termes dans les partages, mais aussi dans les CM.
Bonne journée
Amicalement
JC MIGNON
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/ec7442b5-eb34-48e8-a8d3-b423ff91e818%40orange.fr.
Bonsoir,
"Bled" pour désigner les céréales, rien de plus normal, soit "blad" en occitan et le verbe "bladar" pour "ensemencer" qui en français est "emblaver" (ensemencer en céréales).
Je revois le geste "auguste" du semeur qui dispersait le grain, pris dans son panier, d'un large mouvement en arc de cercle.
Il m'est arrivé d'essayer et ce n'est pas si facile de disperser régulièrement les graines.
Bonne soirée
Roger
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/6e74208c-2a49-463c-8fea-3b45a508c6fb%40orange.fr.
Bonsoir Roger
La semeuse de nos monnaies et timbres (de Oscar ROTY), sème le grain qu'elle porte dans sa "dorne" (tablier 'devantâ/teau' dont elle rassemble les coins pour former une poche).
Mon père utilisait ce même moyen lorsqu'il semait.
Bonne soirée
Jean Claude
Pour afficher cette discussion, accédez à https://groups.google.com/d/msgid/agc16-forum/1f63d976-66dc-4885-8bf0-8ddea2a878d9%40gmail.com.