toni
unread,Feb 11, 2011, 9:26:36 AM2/11/11Sign in to reply to author
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to Affaire du petit Grégory Villemin : Mensonge d' Etat ?
Extrait du non-lieu tel qu' il était publié par le site :
gregoryvillemin.free... Paragraphe : "Faits et procédure", où la Cour
d' Accusation de Dijon a manipulé : conclusions, procès verbaux et par
voie de conséquence l' Opinion publique.
"Entre dix-sept heures quinze et dix-sept heures trente, Christine
VILLEMIN qui, selon ses dires, avait laissé l'enfant jouer sur un tas
de sable devant la maison après l'avoir coiffé d'un bonnet de laine,
tandis qu'elle-même repassait du linge dans une pièce située à
l'arrière de son logement, sortit pour le surveiller mais ne le vit
pas. Après l'avoir appelé et cherché en vain, elle interpella Madame
Marcelle DROUOT épouse CLAUDON qui, venant d'une pâture située un peu
en dessous de la demeure des époux VILLEMIN, regagnait sa ferme sise à
quelques centaines de mètres de distance en conduisant un troupeau de
trente six vaches, puis son voisin Gilbert MELINE, occupé à balayer
des gravillons au bord de la route et leur demanda s'ils avaient
aperçu Grégory. Madame CLAUDON et Monsieur MELINE répondirent par la
négative et ce dernier chargea un promeneur de passage, Monsieur
Bernard COLIN, d'interroger sa femme qui cousait dans son logement
tout proche. Celle-ci n'ayant rien vu, la mère repartit au volant de
sa voiture aux HLM Gais Champs et chez les parents d'Aurélien PARISSE,
camarade de son fils, près de la poste de LEPANGES, en pensant que
celui-ci avait peut-être voulu rejoindre ses compagnons de jeux
habituels. Cette recherche, effectuée à vive allure, étant restée
vaine, Christine VILLEMIN regagna son domicile en empruntant la rue
des Bosquets. Arrivée devant la ferme des époux CLAUDON, elle fut
immobilisée quelques minutes par leur troupeau de vaches qui barrait
la chaussée. A cet instant, survenait un autobus de ramassage scolaire
conduit par Christian CLAUDON, fils de ces exploitants agricoles.
Le même jour, peu après dix-sept heures trente, Michel VILLEMIN, frère
de Jean-Marie VILLEMIN, habitant AUMONTZEY (Vosges), village situé à
une douzaine de kilomètres de LEPANGES-sur-VOLOGNE, sortit de son
domicile sis à proximité de la maison de ses parents Albert et Monique
VILLEMIN, héla son jeune frère Lionel, âgé de douze ans et l'invita à
chercher d'urgence leur mère qui était allée, en compagnie de son
mari, rendre visite à l'une de ses soeurs à peu de distance. A
l'arrivée de ses parents, quelques minutes plus tard, il leur raconta
qu'il venait de recevoir une communication téléphonique du Corbeau à
la voix rauque et déguisée. Selon sa première déposition aux
gendarmes, cet interlocuteur inconnu aurait tenu les propos suivants :
"Je te téléphone car cela ne répond pas à côté. Je me suis vengé du
chef et j'ai kidnappé son fils. Je l'ai étranglé et je l'ai jeté à la
Vologne. Sa mère est en train de le rechercher mais elle ne le
trouvera pas. Ma vengeance est faite. "
Monique VILLEMIN téléphona aussitôt à sa bru pour la mettre en garde.
Ne réussissant pas à la joindre, elle alerta successivement son fils
Jean-Marie à l'usine AUTO-COUSSIN de LACHAPELLE-devant-BRUYERES,
Gilberte CHATEL veuve BLAISE, mère de Christine VILLEMIN, demeurant à
BRUYERES, et la gendarmerie de cette localité." (fin de citation)
On lit : "Entre dix-sept heures quinze et dix-sept heures trente, CV,
qui selon ses dires avait laissé l' enfant jouer sur un tas de sable
devant la maison, après l' avoir coiffé d' un bonnet de laine [...]"
etc.
"Entre dix-sept heures quinze et dix-sept heures trente" : Cette
rédaction sibylline et plus qu' approximative : 15 minutes
d'imprécision ! dans le déroulement d' un crime qui a été accompli en
trente minutes, prouve sans ambiguïté que les magistrats de la Cour d'
Appel de Dijon avaient relevé l' impossibilité qu' il y avait pour le
prévenu auquel ils ont accordé un non-lieu, d' être parti à la
recherche de Grégory au village de Lépanges-Sur -Vologne, après avoir
vu Monsieur Bernard Colin (le promeneur au chien dalmatien) à : 17 h
28' 08" à la hauteur de la ferme du couple Meline... soit au plus tôt
(après être redescendu de la ferme, et avoir démarré son véhicule) : à
17 h 29' 08'', puis d' en être revenu pour se trouver bloqué devant la
ferme des Claudon à : 17 h 32' 41''.
Ces magistrats aurait dû relever cette impossibilité matérielle
manifeste dans l' emploi du temps, et en tirer les
conséquences...force est de constater qu'ils l' ont dissimulée très
maladroitement !
Il est non contestable, que la Cour d' Appel de Dijon a ainsi accordé
un non-lieu à un prévenu, en sachant que son emploi du temps produit
par ses défenseurs était entaché d'une impossibilité matérielle
manifeste.
Compte tenu des chronométrages effectués, ce prévenu ne pouvait pas
être parti : "pour des recherches au village" après le retour de
promenade de Monsieur Bernard Colin, et en être revenu pour être
ensuite bloqué rue des Bosquets, par le troupeau de vaches de Madame
Claudon, à : 17 h 32' 41", tel que l' aurait indiqué le contrôlographe
du car scolaire du fils de Madame Claudon, dans un concours de
concomitances douteux, car à probabilité mathématique pratiquement
nulle, à plus forte raison parce que la durée de la promenade de
Monsieur Bernard Colin retenue par la Défense, est celle estimée par
le Juge Simon à : 28 minutes 08'' 24 (S.I./.146), alors que le SRPJ l'
avait évaluée à : 33 minutes ! Il est rappelé que dans l' exclusion de
la 12 ème charge, la Cour dite : d' accusation " de Dijon a indiqué
que les recherches au village avaient duré plus de 10 minutes... et
que le SRPJ a chronométré celles-ci à : 8 minutes 27 secondes.
Pour contourner cet écueil rédhibitoire, la Cour d' Appel de Dijon a
validé un déroulement des faits, tel qu' il n' a pu se produire qu' au
départ de la promenade de Monsieur Bernard Colin. En effet ce n'est
qu' à ce moment là, que Monsieur Bernard Colin était en situation
arrivant au croisement où Monsieur Méline était occupé à balayer des
gravillons, et en poursuivant son chemin vers le bois, d' arriver à la
hauteur de la ferme pour interroger Madame Méline qui cousait dans son
appartement. A son retour de promenade, il aurait été mis dans l'
obligation de revenir à contre-sens sur ses pas, pour remonter du
croisement jusqu' à l' habitation du couple Méline.
Dans ce descriptif des faits, qui correspond d' ailleurs à la
première déposition à la Gendarmerie de la mère du petit Grégory,
transcrite par le non-lieu, la promenade de Monsieur Bernard Colin
ayant débuté 300 mètres plus bas, à : 17 h 02', la sortie du domicile
du prévenu peut être calculée entre : 17 h 05' et 17 h 10'.
La Cour d' Appel de Dijon exclut en évoquant et en validant cette
chronologie des faits, toute possibilité d' enlèvement à cause de la
présence à proximité du domicile devant lequel aurait joué l' enfant,
de plusieurs témoins dont Monsieur Méline posté à un croisement qui
lui ouvrait la vue sur la rue des champs et sur le chemin de la Bure,
et Monsieur Bernard Colin empruntant le même cheminement qu' aurait dû
parcourir un ravisseur éventuel.
En définitive, on constate que la Cour d' Appel de Dijon s' est
trouvée confrontée à la même résolution improbable de la quadrature du
cercle que la Défense de ce prévenu :
Comment impliquer dans le crime abject du petit Grégory, une tierce
personne tout en le disculpant ?
C'est sans doute la raison pour laquelle tous recherchent depuis 26
ans, l'impossible emploi du temps miraculeux, qui satisferait
concomitamment ces deux conditions ?
Force est de constater que personne ne l' a jamais trouvé, parce qu'
il se heurte à des impossibilités matérielles qui sont arithmétiques
et donc incontournables.
toniDENIS