AFFAIRE GREGORY VILLEMIN (Suite)
L'implacable, l' imparable, le seul scénario possible est inscrit dans
les auditions et fichiers, recueillis par la Justice.
Il découle, il résulte : directement des premières auditions des
principaux témoins, avant qu'elles ne passent au moulinet, retravaillées
par le cynisme, la perversité, le vice, la vénalité, etc. : des
politicards, des magistrats, des avocats et des médias.
Revenons sur ce qu'elles furent, écrites noir sur blanc.... aux
premières lueurs, de l'enquête ratée, avant que d"être noyées dans
l'abîme abyssale obscure de la dérive :
frico-médiatico-juridico-politique des intérêts particuliers et des abus
de pouvoir :
Première audition de Monsieur Gilbert MELINE :
"Depuis : 4 ans, j'ai les Villemin comme voisins.
Jamais eu d'histoires avec eux.
Le 16 octobre dans l'après midi, j'ai fauché en face de chez moi jusqu'à
17 heures.
Puis devant ma maison, j'ai nettoyé la lame de ma faucheuse. Disons, une
demi-heure.
Après j'ai balayé le carrefour entre chez moi et les Villemin. Y avait
du gravillon.
C'est dangereux pour les vélos.
C'est alors que Mme Villemin m'a demandé si j'avais vu Grégory. J'ai
répondu non. On a cherché."
Question :___ : " l'enfant, vous l'avez vu dans l'après midi?"
__ - "Non. En fait, je ne l'avais pas vu depuis plusieurs jours.
Question :___"Avez vous remarqué quelque chose de suspect autour de la
maison ces derniers temps?"
__ " Non. Sinon, bien sur, j'aurais prévenu les gendarmes, car les
menaces, les coups de téléphone, les lettres et les dégradations sur
leur maison et leur voiture, je savais tout ça."
Première analyse : Monsieur MELINE, a passé son après-midi à l'extérieur
le 16 octobre 1984, de sa ferme située à 100 mètres d'après Google EARTH
de chez les VILLEMIN : son champ de vue est ouvert sur la maison de
ceux-ci, et sur les trois possibilités d'y accéder : Par la rue des
Champs, par le chemin de la Bure,( ou Orée du bois), par le chemin qui
mène de chez MELINE, au bosquet.
Le déplacement de Monsieur MELINE du lieu où il lavait la lame de sa
faucheuse au croisement entre la rue des Champs et le chemin de la Bure
ne s'est pas fait de manière instantanée...Il faut le quantifier en nbre
de minutes... d'autant q u' a fortiori : il dit avoir balayé ce chemin
entre la ferme et le croisement. (100 m ? )
M. MELINE indique qu'il n'a vu nul de suspect... et que le petit Grégory
depuis plusieurs jours : il ne l'a pas vu, ce qui confirme à la fois les
dires de la mère de l'enfant ... : Grégory était malade la semaine
précédant celle du crime et était gardé par sa grand-mère à Bruyères,
mais infirme aussi... les indications de son livre, selon lesquelles le
15 octobre 1984, Grégory serait allé, voir le petit veau de Monsieur
MELINE ?
Première audition de Christine BLAISE VILLEMIN :
"J'ouvre la porte, je ne vois pas Grégory. Je fais le tour de la maison.
Je rentre. Il s'est peut-être caché dans une pièce. Personne.
Je monte chez les Méline. Nos voisins. Leur ferme est à une cinquantaine
de mètres (100 m) au dessus de chez nous. Grégory y va souvent.
M. Méline est justement au croisement entre nos maisons. Il n'a pas
aperçu mon fils, mais il me conseille d'aller questionner son épouse.
A ce moment là, un autre voisin, Bernard Colin, passe devant nous. C'est
l'heure de sa promenade avec son chien.
M. Méline lui dit "Quand vous serez devant chez moi, demandez voir si
Grégory n'est pas avec ma femme"
Ce qu'il fait. Mme Méline sort et nous crie qu'elle n'a pas vu mon garçon.
Je rentre à la maison. J'appelle. Pas de réponse, je préviens M.Méline
que je prends ma voiture et...je demande à M.Méline de surveiller
alentour, le temps que je revienne. Je ferme ma porte à clé.
Je prends ma voiture et je descends au village chercher mon fils.
D'abord je m'arrête chez la nourrice, Christine Jacquot. Grégory est
peut-être revenu jouer avec son fils.
Question :__: " Il était quelle heure?"
__ : " 17h40 (faux : d'après Madame Jacquot qui était resté au bas du
HLM , moins de 20 minutes après pris la garde de Grégory soit : 16 h 55
+ 20 min = au plus 17 h 15 minutes)
Je crois, parce que j'ai été bloquée en sortant de chez moi par Marcelle
Claudon qui rentrait ses vaches.
Elle rouspétait qu'elle était en retard, et que d'habitude ses vaches
sont à l'étable pour 17h30.
Je cherche au village. Toujours pas de Grégory. Je remonte par l'autre
route, celle du lotissement, la plus longue pour revenir chez moi.
Je demande aux gens que je rencontre s'ils ne l'ont pas vu.
Question :-__ :"Quand rentrez vous chez vous?
__ " vers 17h 45 ou 17h 50. (17 h 20 minutes normalement = temps de
"recherche au village" plus de 10 minutes d'après non-lieu... 8 min 26/
27 d'après chronos SRPJ)
De toute façon avant 18 h car il ne faisait pas encore nuit.
Je pense alors à téléphoner à mon mari à l'usine AutoCoussin., à La
Chapelle. Je veux qu'il rentre, qu'il m'aide.
A ce moment là je reste persuadée que mon fils s'est aventuré dans un
petit chemin et qu'il joue.
A peine rentrée le téléphone sonne. Ma mère. Elle m'apprend que mon
beau-frère, Michel Villemin, a reçu un coup de fil anonyme.
Non! je rectifie. D'abord ma mère me dit de rentrer Grégory et de nous
enfermer dans la maison. Je lui dis " Grégory a disparu, je le cherche"
Elle crie. Je comprends mal. Elle parle d'un coup de fil...elle dit
"j'arrive". Et elle raccroche.
Le téléphone se remet à sonner. Cette fois c'est ma belle mère. C'est
elle qui m'apprend le coup de fil anonyme, que Grégory a été kidnappé
par "LUI", et qu''IL" l'a jeté dans la Vologne, et qu'"IL" a ajouté
"c'est ma vengeance".
C'est ma belle mère qui a appelé mon mari. Moi, malgré ma panique, je
téléphone aux gendarmes de Bruyères. Je leur explique. C'est alors que
Jean-Marie surgit. Je veux lui passer le téléphone.
Il ne veut rien entendre.
Il décroche sa carabine. Je m'interpose. Il me bouscule, sort et
redémarre...(FIN DE CITATION)
Première analyse :
1/ : Christine VILLEMIN d'après son récit : apporte la preuve que c'est
bien au début de la promenade de Monsieur Bernard COLIN, qu'elle est
sorti de chez elle, et non au retour de la promenade, tel que l'a
expliqué chronométrages en appui Maitre Chastant-Morand, dans son
mémoire en faveur du non-lieu. Car c'est au départ de sa promenade et en
poursuivant celle-ci, vers le bosquet que Monsieur Bernard COLIN était
en situation de passer devant la ferme des MELINE et de questionner
Madame MELINE. Impossible au retour on ne demande pas à une personne
handicapée de faire demi-tour et d'aller à contre-sens.
2/ : Christine VILLEMIN indique qu'elle a été retardée par le troupeau
des 36 vaches de Madame CLAUDON : au départ de ses soi-disant :
"recherches au village" alors qu'elle allait prendre la voie dite
"rapide" ... et non au retour : lorsqu'elle aurait pris, pour on ne sait
quelle raison ? la voie "lente", par la rue du Bosquet, passant devant
la ferme.
3/ : Christine VILLEMIN n'évoque absolument pas la rencontre virtuelle,
qui résulte immanquablement d'un montage mensonger d'avocats, au niveau
de la ferme où 4 faits indépendants, sans rendez-vous préalable,
convergent bizarrement en un lieu précis : l'entrée de la ferme rue du
Bosquet.
3.1. Arrivée à la ferme des 36 vaches et de Madame CLAUDON
3.2. Arrivée du car scolaire conduit par Monsieur Christian CLAUDON =
Blocage , : 30 s.
3.3. Retour de Christine VILLEMIN, après ses soi-disant : recherches au
village = Blocage ?
3.4. Appel anonyme de l'auteur du crime chez Michel VILLEMIN à : 17 h 32
min 41 secondes.
Cette rencontre fortuite, inopinée, est d'ailleurs matériellement
impossible d'après les chronométrages, puisque partant alors que les
vaches "défilaient " (SIC) Christine VILLEMIN ne pouvait arriver en même
temps à la ferme que si les temps de parcours auraient été
rigoureusement : égaux. Or, ils ne le sont pas : le chronométrage moyen
pour le troupeau est de 12 minutes 30 secondes et de 8 minutes 26/ 27
pour Christine VILLEMIN, soit 4 min de moins.
Par ce fait : Christine VILLEMIN, serait arrivée à la ferme quatre
minutes avant le troupeau et n'aurait pas pu être bloquée, par le car
scolaire, qui aurait pu rentrer sans encombre, puis se garer dans la cour.
4. : Christine VILLEMIN savait d'après son audition : que son enfant
avait été jeté dans la VOLOGNE... L’interrogation qui interpelle est :
pourquoi ne l'a-t-elle pas dit à son mari lorsque les premières
recherches furent entreprises près du bosquet ? Pourquoi celui-ci le
reprocha ensuite : à son frère Michel VILLEMIN ?
Quelle est la situation géographique de tous les témoins connus et cités
dans les premières auditions ?
Monsieur Bernard COLIN a été dépassé par la Renault 5 noire de Christine
VILLEMIN, alors qu'il se trouvait à environ 350 mètres du domicile des
VILLEMIN à la hauteur du numéro 11 de la rue de BELLEVUE,.. à 70 mètres
de la fourche, avec vue sur la route de Faing/Vairel qui part à gauche.
Madame Grandidier : qui demeure au numéro : 11 de la rue de BELLEVUE,
voit passer Christine VILLEMIN... Elle a faim et son horloge : indique
d'après elle 17 h 00... avec la précision non infinitésimale des coucous
? qui ne sont pas suisses à Lépanges-sur-Vologne ? où les horloges
semblent s'être déréglées ?
Monsieur Gremillet, de son domicile, sis 36 rue de BELLEVUE, sur le
tronçon de route allant de la fourche à Faing/ Vairel, voit passer une
automobile montant la rue des Champs entre : 17 h 05 min et 17 h 10
min... qui ne peut être que celle de Christine VILLEMIN, qui a été vue
par Madame Grandidier et Monsieur Bernard COLIN, qui comme Monsieur
MELINE, n'en ont vu aucune autre...
Monsieur MELINE se trouve à l'extérieur entre sa ferme et le croisement.
En analysant : ces diverses positions et compte tenu que nous sommes en
terrain largement à découvert : sur les trois voies permettant l'accès à
la maison où Grégory aurait pu jouer...on constate que l'enlèvement
était matériellement IMPOSSIBLE, entre le moment où Christine VILLEMIN a
dépassé Bernard COLIN, et celui où, cheminant cahin-caha, sur le même
itinéraire que celui qu'aurait emprunté un hypothétique ravisseur, en
tout cas ayant, la vue sur la maison de Grégory... ce témoin situé aux
premières loges : n'a absolument rien vu, pas plus que Monsieur MELINE,
que Monsieur Gremillet.
Ces données étant avérées, il nous appartient de rechercher pourquoi
l'enfant vu vivant à 17 h 02 minutes : l'a été à ce moment là, pour la
dernière fois, sa mort ayant été annoncée à : 17 h 32 min 41 s ?
Il résulte que la seule personne qui ait été aperçue descendant au
village a été Madame Christine VILLEMIN, ce qu'elle reconnait ... pour
des soi-disant : "recherches au village"
Personne ni Bernard COLIN, Ni Gilbert MELINE, ni Madame CLAUDON qui ont
vu partir Christine VILLEMIN au village n'ont indiqué l'avoir vu avec
Grégory encore vivant ?
Il en résulte imparablement et Monsieur de La Palice vous le dirait ...
si Gregory n'était plus vivant ... c'est qu'il était mort... c'est la
seule alternative.
On comprend alors que la seule solution qui résulte : est que Christine
VILLEMIN a mis fin aux jours de Grégory, pendant le temps qui s'est
écoulé entre le dépassement de Monsieur Bernard COLIN et de son passage
près de la maison des VILLEMIN. 350 mètres que l'on peut calculer à une
vitesse de un mètre par seconde, compte tenu de la forte pente de 7 %
... soit 350 secondes qui décomptent le passage de l'état de vie à la
mort de Grégory... 5 minutes 50 secondes. pour un trépas depuis
longtemps programmé.
Et à ce point là : on comprend nettement mieux ce qui est apparu abstrus
et nébuleux, au premier abord ... : pourquoi les volets de la maison
étaient-ils clos ? ... ce qui est une manière aussi étrange que suspecte
de surveiller un enfant que l'on saurait menacé ?
N'était-ce pas en fait pour pouvoir perpétrer sans aucun risque d'être
dérangé l'horrible forfait ?
Par quel moyen ? la noyade c'est celle qui vient à l'esprit le plus
souvent ... comment meurent les petits chats d'une portée rejetée, à la
campagne en FRANCE ? noyés dans un seau... : pas un cri... deux minutes
d"immersion maximum et tout est fini, au suivant...
D'où : après l’impérieuse nécessité qui fut celle de mettre à l'eau le
petit corps sans vie de l'enfant, dans une rivière... pour donner le
change et tromper les enquêteurs. Il faut reconnaître que ce beau piège
a parfaitement fonctionné... mais n'oubliez pas les analyses jamais
critiquées du Pr Duprez... ce serait dommage, et même une faute de les
dauber.
Le liage n'était plus qu'un simulacre... on comprend pourquoi :" il
était raffiné" (SIC) et que l'enfant ne portait aucune blessure au
niveau de ses liens... et aucun éléments minéraux ni végétaux dans ses
poumons ? pas de lézard sur ces points.
Un peu d'eau dans l'estomac, Grégory a bu de manière classique pour les
noyés, d'abord :" la tasse"... puis est mort asphyxié quand il a aspiré
l'eau dans ses petits poumons ... L'immersion ayant été insuffisamment
longue... pour des raisons évidentes... sans doute est-il passé par une
phase de coma avant de décéder ?
L'histoire de la fin du petit Grégory est inscrite dans les auditions
recueillies par la Justice... Il suffit finalement de rétablir calmement
les horaires adéquats, tout devient clair comme l'eau de la source...
CQFD... aucune énigme du petit Grégory ... juste une suite de réflexions
logiques et utiles qui vous donne comme au Sudoku... la seule et unique
solution possible du faux mystère : GREGORY VILLEMIN ... après ce sont
les classiques embrouilles politiques et des médias à leur solde.