EMPLOI DU TEMPS DE CHRISTINE VILLEMIN LE 16 OCTOBRE 1984 quel est-il ?

1,711 views
Skip to first unread message

Toni Denis

unread,
Dec 25, 2014, 3:32:17 PM12/25/14
to affaire-du-petit-gregory--...@googlegroups.com









1. EMPLOI DU TEMPS DE CHRISTINE VILLEMIN LE 16 OCTOBRE 1984 quel est-il ? 

1 / Méthodologie :

1.1. :  Prise en compte des seuls PV et documents du site dit de 
référence : celui des parents de Grégory Villemin : 
http//gregoryvillemin.free.fr/ : tels qu'ils ont été émis sur INTERNET naguère : 
dont non-lieu, le mémoire de Maître Chastant-Morand en faveur du 
non-lieu et le schéma horaire ... Vérification des lieux grâce à GOOGLE 
maps et EARTH.

1.2. :  Prise en compte des seuls témoignages se recoupant au moins par 
un autre témoignage... les autres ne sont pas validés

1.3. :  Prise en compte des analyses du Pr Duprez qui n'a pas 
trouvé de corps minéraux ni végétaux dans les lobes des poumons de 
Grégory après une analyse faite au microscope : Il n'est pas 
scientifiquement crédible que le bonnet de laine ait pu filtrer des 
éléments microscopiques pas plus que l'absence de ces corps ne serait due à 
une hydrocution empêchant à Grégory d'apirer de l'eau... puisqu'on en a 
trouvée dans les poumons mais aussi dans l'estomac... lors d'une noyade 
la victime commence comme l'on dit par : "boire la tasse " puis est 
asphyxiée  par le manque d'air
On note rappel et remarques :

1.4. 1.    les exactions ont commencé dans les familles Villemin / Laroche en 1981... date de la naissance du petit Grégory et l'intrusion de Christine Villemin dans ces deux familles


2. Documents pris en compte :


2.1.  NON-LIEU

[...]II -I -FAITS ET PROCÉDURE
[...]
Le 16 octobre 1984 à seize heures trente, Grégory Gilbert VILLEMIN, âgé d'un peu plus de
quatre ans comme étant né le 24 août 1980 à SAINT-DIE, fils de Jean-Marie VILLEMIN, fut
recueilli à sa sortie de l'école maternelle de LEPANGES-sur-VOLOGNE, commune des Vosges
où ses parents habitaient, par Madame Christine MATHIEU épouse JACQUOT, demeurant en
cette localité, HLM Gais Champs, bâtiment 4 n° 19, qui avait mission de le garder en attendant
que sa mère, Christine BLAISE épouse VILLEMIN, alors âgée de vingt-quatre ans, couturière à
la Manufacture de Confection Vosgienne, dite MCV, vienne le prendre en charge après son
travail. L'enfant était vêtu d'un anorak bleu et d'un pantalon en velours vert foncé et avait la
tête nue car le temps était très beau ce jour-là.

Vers seize heures cinquante, Christine VILLEMIN vint chercher son fils. Après avoir bavardé
quelques minutes avec la gardienne à laquelle elle raconta qu'elle était pressée parce qu'elle
devait repasser du linge, elle fit monter Grégory dans son automobile Renault 5 noire à deux
portes et regagna son domicile, 4, rue des Champs, en un lieu écarté, sur une colline
dominant la vallée de la Vologne, à la lisière d'une forêt où elle et son mari avaient fait bâtir
un pavillon confortable en 1981. Il y avait alors en cet endroit deux autres habitations mais
l'une d'elles était inoccupée.

Entre dix-sept heures quinze et dix-sept heures trente, Christine VILLEMIN qui, selon ses
dires, avait laissé l'enfant jouer sur un tas de sable devant la maison après l'avoir coiffé d'un
bonnet de laine, tandis qu'elle-même repassait du linge dans une pièce située à l'arrière de
son logement, sortit pour le surveiller mais ne le vit pas.

Après l'avoir appelé et cherché en vain, elle interpella Madame Marcelle DROUOT épouse CLAUDON qui, venant d'une pâture
située un peu en dessous de la demeure des époux VILLEMIN, regagnait sa ferme sise à
quelques centaines de mètres de distance en conduisant un troupeau de trente six vaches,
puis son voisin Gilbert MELINE, occupé à balayer ces gravillons au bord de la route et leur
demanda s'ils avaient aperçu Grégory.

Madame CLAUDON et Monsieur MELINE répondirent
par la négative et ce dernier chargea un promeneur de passage, Monsieur Bernard COLIN,
d'interroger sa femme qui cousait dans son logement tout proche.

Celle-ci n'ayant rien vu, la mère repartit au volant de sa voiture aux HLM Gais Champs et chez les parents d'Aurélien
PARISSE, camarade de son fils, près de la poste de LEPANGES, en pensant que celui-ci avait
peut-être voulu rejoindre ses compagnons de jeux habituels. Cette recherche, effectuée à vive
allure, étant restée vaine, Christine VILLEMIN regagna son domicile en empruntant la rue des
Bosquets.

Arrivée devant la ferme des époux CLAUDON, elle fut immobilisée quelques minutes
par leur troupeau de vaches qui barrait la chaussée. A cet instant, survenait un autobus de
ramassage scolaire conduit par Christian CLAUDON, fils de ces exploitants agricoles.
Le même jour, peu après dix-sept heures trente, Michel VILLEMIN, frère de Jean-Marie
VILLEMIN, habitant AUMONTZEY (Vosges), village situé à une douzaine de kilomètres de
LEPANGES-sur-VOLOGNE, sortit de son domicile sis à proximité de la maison de ses parents
Albert et Monique VILLEMIN, héla son jeune frère Lionel, âgé de douze ans et l'invita à
chercher d'urgence leur mère qui était allée, en compagnie de son mari, rendre visite à l'une
de ses sœurs à peu de distance.

 A l'arrivée de ses parents, quelques minutes plus tard, il leur raconta qu'il venait de recevoir une communication téléphonique du Corbeau à la voix rauque
et déguisée. Selon sa première déposition aux gendarmes, cet interlocuteur inconnu aurait
tenu les propos suivants :

"Je te téléphone car cela ne répond pas à côté. Je me suis vengé du chef et j'ai kidnappé son
fils. Je l'ai étranglé (squogié ? stanglé ? ) et je l'ai jeté à la Vologne. Sa mère est en train de le rechercher mais elle
ne le trouvera pas. Ma vengeance est faite. "

Monique VILLEMIN téléphona aussitôt à sa bru pour la mettre en garde. Ne réussissant pas à
la joindre, elle alerta successivement son fils Jean-Marie à l'usine AUTO-COUSSIN de
LACHAPELLE-devant-BRUYERES, Gilberte CHATEL veuve BLAISE, mère de Christine VILLEMIN,
demeurant à BRUYERES, et la gendarmerie de cette localité. Il était alors environ dix-sept
heures quarante cinq. cinq minutes plus tard, les gendarmes furent à nouveau prévenus par
la mère de l'enfant qui semblait au comble de la détresse.

A l'annonce de la disparition de son fils, Jean-Marie VILLEMIN regagna en hâte sa maison,
saisit une carabine et se précipita à GRANGES-sur-VOLOGNE au domicile de Roger JACQUEL,
beau-père de son frère aîné Jacky VILLEMIN, qu'il soupçonnait d'être le Corbeau et d'avoir
enlevé l'enfant, afin de délivrer celui-ci ou de le venger, mais la vue d'une voiture qu'il prit
pour celle des gendarmes le fit renoncer à son projet.

A LEPANGES où Gilberte BLAISE, les époux Albert VILLEMIN et leur fils Michel étaient arrivés
ainsi que les gendarmes de BRUYERES, les recherches s'organisèrent aussitôt. Les bois des
alentours, puis la vallée de la Vologne furent explorés.

A vingt et une heures quinze des pompiers découvrirent le cadavre de Grégory VILLEMIN dans la Vologne, au lieu-dit Derrière
le Moncey, au centre de l'agglomération de DOCELLES, village d'un millier d'habitants situé à
six ou sept kilomètres en aval de LEPANGES.

Le corps, dont la tête émergeait de l'eau, était adossé à un barrage déversoir à une dizaine de mètres au-delà d'une passerelle dite Pont
Bailey, franchissant la rivière pour relier la rue de la Vologne à la rue du Moncey, un peu
après la jonction de ce cours d'eau avec son affluent le Barba et avec le canal d'une papeterie
voisine.

L'enfant portait son anorak bleu à parements verts et oranges, son pantalon vert foncé et ses
souliers bleus. Sa tête était coiffée de son bonnet de laine bleu marine, blanc et bleu roi,
enfoncé jusqu'à la base du cou.

Ses chevilles et ses poignets étaient liés au moyen de cordelettes mal serrées par des noeuds de tisserand, ressemblant à des noeuds à flot mais
d'une facture plus compliquée. Une autre cordelette semblable entourait le cou de l'enfant.

Celui-ci, dont les membres étaient encore souples, semblait dormir paisiblement. Aucune
trace de violence n'était visible.

Le lendemain, une lettre postée à LEPANGES le 16 octobre 1984 et portant le cachet de 17
heures l5 fut distribuée par le facteur au domicile de Jean-Marie VILLEMIN. Elle était adressée
à celui-ci et son texte était le suivant :

"J'espère que tu mourras de chagrin le chef. Ce n'est pas ton argent qui pourra te redonner
ton fils. Voilà ma vengeance, pauvre con. "
o o o [...] Le Professeur Duprez,  chargé d'examiner les poumons de l'enfant, constata un oedème important mais ne découvrit
pas de corps étrangers végétaux ou minéraux dans les bronchioles et alvéoles malgré une
inspection très attentive des différents lobes au microscope [...](FIN DE CITATION)


2.2. Mémoire de Maître Chastant-Morand en faveur du non-lieu de Christine Villemin :

[...] SUR L’IMPOSSIBILITE MATERIELLE POUR MADAME CHRISTINE VILLEMIN D’AVOIR COMMIS L’ACTE EFFROYABLE DONT ELLE A ETE INCULPEE. (Citation nota : l'affichage des temps a  été corrigé pour être de forme normalisée)

[...]
1. Première phase :

• Madame Christine VILLEMIN étant sortie de la Manufacture de Confection Vosgienne entre 16h 52' et 16h 53', les chronométrages ont démontré que :

• le temps requis pour se rendre de la M.C.V. aux H.L.M. GAI CHAMP où Grégory jouait au ballon, pour Christine VILLEMIN d'échanger quelques mots avec Madame Christine JACQUOT, qui dût remonter chez elle, rechercher le petit sac de l'enfant, pour le faire monter en voiture (ouvrir la porte, faire basculer le siège vers l'avant, aider l'enfant à monter à l'arrière) et pour elle même de reprendre le volant et faire demi-tour, nécessitait. 2 m 06" 88 (S.I./D.I39 p 20)

• et que plus généralement, pour effectuer le trajet, l'amenant de la Manufacture de Confection Vosgienne aux H.L.M. (temps d'arrêt aux H.L.M. GAI CHAMP de 3 minutes) et retour chez elle par la Rue de Bellevue et la Rue des Champs jusqu'à son domicile, nécessitait 7 min 0 s. (S.I./D.I38 p.3)

• Madame Christine VILLEMIN serait dès lors arrivée chez elle vers 17h01' - cet horaire concordant tout à fait avec les propres déclarations de Madame VILLEMIN et celles des témoins: Madame GRANDIDIER et Monsieur Bernard COLIN

2. Deuxième phase :

• Arrivée chez elle, les gestes accomplis par Madame Christine VILLEMIN sont les suivants :

• Elle gara sa voiture dans le garage qui n'était pas tout à fait achevé, fit descendre Grégory de la voiture, prit les affaires de celui-ci et les siennes, ferma la porte à clef, rentra dans la maison, demanda à l'enfant s'il ne devait pas aller aux toilettes, et celui-ci souhaitant jouer dehors, lui ferma son anorak et lui mit son bonnet.

Sur ce point, la thèse du S.R.P.J. s'est toujours heurtée au fait que l'enfant avait son bonnet sur la tête, alors que dans la journée tous les témoins avaient confirmé que l'enfant n'en était pas revêtu, compte tenu du temps et le bonnet étant resté sur la table de la cuisine dans la maison, il était indispensable en suivant la thèse du S.R.P.J. que Madame VILLEMIN y retourna...

• Voir Madame Christine JACQUOT : " … Son anorak... il n'avait pas a ma souvenance de bonnet sur " la tête" (Audition à la P.J. du 16/04/85)

• Voir Madame Paulette DEFRANOUX demeurant aux H.L.M. GAY CHAMP : "... Le 16/10/1984 le petit Grégory était vêtu... je suis formelle il ne portait pas de bonnet" (Audition à la P.J. du 15/5/1985)

• Voir Madame Claudine BALLAND : " Il portait... Je suis  sure qu'il n'avait rien sur la tête" (Audition du 6/6/1985)

• Christine VILLEMIN laissa jouer son fils devant la maison et sur ce point, il n'est pas, comme avait voulu le retenir le S.R.P.J., surprenant que Monsieur COLIN ne l'ait pas vu en passant lorsqu'il partait faire sa promenade, dans la mesure où il est constant que Grégory jouait souvent sur le côté de la maison, direction forêt, appréciant particulièrement comme tous les enfants s'amuser dans les excavations (une excavation d'environ 15 m2 et d'une profondeur de 50 à 60cm avait été creusée par un entrepreneur en vue de l'édification d'une pièce supplémentaire que les époux Jean-Marie VILLEMIN destinaient à leur deuxième enfant), là où il y avait également une table contre le mur et aussi un tas d'agloos, dans lesquels il garait ses petites voitures (S.I./P.V. d'interrogatoire de Madame Christine VILLEMIN et de confrontation avec Monsieur Jean- Marie VILLEMIN )

L'on peut encore regretter que lors du transport au domicile des époux Jean-Marie VILLEMIN par le Juge d'Instruction LAMBERT et le Procureur de la République d'EPINAL, aucun procès-verbal n'ait été établi, faisant mention de ces éléments, et ce alors que la question avait bel et bien été évoquée (S.I./D.718 p.7 : Monsieur VILLEMIN : " Le Procureur m'a demandé si c'était bien là que le petit jouait car il y avait du sable. Je lui ai répondu que c'était bien là mais que Grégory jouait aussi sur le côté dans les agloos. D'ailleurs dans les agloos il y avait encore des petites voitures de notre petit garçon."

C'était après avoir ôté les baskets qu'elle portait dans la journée, pour chausser des espadrilles et allumer sa chaîne hifi que Madame Christine VILLEMIN se rendit dans une pièce à l'opposé de la maison, où l'attendait son linge à repasser. Si ce fait là avait été mis en doute par le S.R.P.J. de NANCY, contre certains témoignages existants, le supplément d'information a confirmé l'existence de ce repassage :

• Madame Christine JACQUOT: (S.I./D.I33). Laquelle rapportait qu'en venant chercher Grégory, Christine VILLEMIN lui avait dit avoir " un gros repassage à faire "

• Ginette VILLEMIN qui a déclaré que le soir du crime, elle avait vu dans la pièce du fond du pavillon de Jean- Marie, du linge repassé.

• Monsieur Michel VILLEMIN répondant au Président chargé du d'information (S.I./D.887): "... Je me souviens que ma mère a vu du linge repassé, elle me l'a dit. "

• Le Capitaine SESMAT (S.I. /D.80) et le gendarme HENRY (S.I./D.133): ayant confirmé avoir vu une pile de linge repassé

C'est après avoir repassé ce qu'il est usuel d'appeler " le blanc" que commençant le linge de Grégory, Madame Christine VILLEMIN songea à le faire rentrer."

3. Troisième phase :

Pour déterminer l'heure à laquelle elle sortit de chez elle pour appeler son fils, Christine VILLEMIN précisa qu'elle avait consulté l'heure au programmateur de chauffage, qui marquait 17h30' (ce qui compte tenu du décalage horaire de 7 à 8 minutes pour coller à l'horaire de la M.C.V. faisait 17h23')

Cet horaire n'a nullement été infirmé par le chronométrage du parcours effectué par Monsieur Bernard COLIN : lequel, démarrant sa promenade à 17h, passa devant la maison des époux Jean-Marie VILLEMIN, suivit le chemin en lisière de forêt, traversant même certains lieux boisés et ce jusqu'à une cabane, à laquelle il fit demi-tour pour revenir sur ses pas, jusqu'à ce qu'il soit interpellé par Monsieur Gilbert MELINE, qui lui demanda d'inviter son épouse Colette MELINE à lui dire si elle n'avait pas vu Grégory :

• Le chronométrage de ce parcours étant de 28 min  08 s .24 (S.I./D.I46 p.5 il peut en être déduit que Monsieur COLIN se trouva à hauteur de la maison de Monsieur MELINE à 17h 28min  08 secondes.

Or, il est à noter que Madame était d'ores et déjà sortie de chez elle, ayant déjà accompli un certain nombre de recherches lorsqu'elle n'avait pas retrouvé son petit garçon dehors :

• Elle l'avait appelé à plusieurs reprises, était allée du côté gauche de la maison où se trouvaient les agloos et l'excavation où aimait jouer l'enfant, l'avait appelé à nouveau puis étant rentrée dans la maison, espérant le trouver dans sa chambre, elle l'avait recherché dans toutes les pièces, puis ressortie et apercevant Monsieur Gilbert MELINE lui avait demandé s'il n'avait pas vu son fils. C'est ensuite qu'elle était montée jusqu'à son niveau, au virage, afin de savoir si Grégory n'était pas allé dans sa maison, et c'est alors seulement que Monsieur Bernard COLIN, arrivant et se trouvant à la hauteur de chez lui, Monsieur Gilbert MELINE l'invita à interroger son épouse.

Cet horaire concorde également avec les faits et gestes de  Madame Marcelle CLAUDON : Laquelle, lorsque Monsieur MELINE par l'intermédiaire de Bernard COLIN, demandait à sa femme si le petit Grégory n'était pas chez lui, remontait de sa pâture avec son troupeau de vaches en direction de la ferme.

Or, sachant que Madame CLAUDON a toujours indiqué avoir quitté sa ferme en direction de la pâture, rentrant de son champ de carottes à 17h15' (heure contrôlée sur sa montre, alors qu'elle était particulièrement en retard ce jour-là) et sachant que le chronométrage (S.I./D.146 p 12) a déterminé un temps de  : 2 min 06" 56  pour se rendre de la ferme à la pâture, l'arrivée de Madame CLAUDON dans sa pâture peut être située à 17h 17min 06 s.

Considérant en outre que Madame CLAUDON met 12 min 03s. 58/100 pour mener son troupeau de vaches de la pâture à la ferme, l'heure à laquelle elle a quitté sa pâture peut être déterminée en faisant la soustraction du temps nécessaire de parcours (12 min 03s 58/100 à l'heure à laquelle elle fut de retour à la ferme avec son troupeau (17h32min  41s par référence au disque contrôlographe) soit: 17h 32min 41s -12min 03s  58/100 =  17h20' 1" (c'est d'ailleurs l'heure qu'avait donnée Mme CLAUDON lorsqu'elle avait été auditionnée le 11 décembre 1984 : 17h20 min

Compte tenu des déclarations et des chronométrages du temps passé par Madame CLAUDON, qui dispose de repères horaires fixes, le temps dont aurait pu disposer Christine VILLEMIN pour effectuer un périple meurtrier devait être, ce qui n'a pas été fait par le S.R.P.J., diminue d'autant, puisque quittant sa pâture à 17 h20 min 01s.  et remontant devant la maison des époux VILLEMIN, Madame CLAUDON avait rencontré Madame Christine VILLEMIN.

4. Quatrième phase :

Après avoir interrogé cette dernière et recherché une dernière fois Grégory chez elle et ce dans l'hypothèse où il se serait caché. Madame VILLEMIN sortit sa voiture et ce alors que les vaches défilaient, et descendit par la voie rapide afin de vérifier si Grégory n'était pas reparti vers les H.L.M. C'est alors qu'ayant interrogé sans succès Madame JACQUOT, Christine passa par la rue de la Croisette puis la Rue de la Mairie afin de vérifier si Grégory n'était pas allé chez son petit camarade PARlSSE, contourna la maison située face à la Poste pour faire demi-tour, et revint par la Rue de la Ferronerie et la voie l'amenant à passer devant la ferme CLAUDON où elle fut bloquée quelques secondes par les vaches.

Il est constant que Christian CLAUDON a aperçu Christine VILLEMIN, en descendant de son car, à bord de sa R.5 arrêtée par le troupeau de vaches, et que l'heure peut être déterminée avec certitude par l'examen du disque contrôlographe de son car de ramassage scolaire, dont l'expertise a révélé qu'il était en parfait état de fonctionnement : - il était 17 h32 min 41s

EN CONCLUSION :

Pour déterminer le laps de temps dont Madame Christine  VILLEMIN aurait pu disposer pour accomplir l'acte innommable dont on l'a injustement inculpée, conscience prise que Madame CLAUDON, arrivée dans sa pâture à 17h 17min 06s, se  trouvait sur le chemin des Champs entre 17h 15 min  et 17h17min  en des lieux où, compte tenu de la topographie, aucune voiture ne peut monter du village jusqu'à la maison sans être vu, le chemin des Champs dominant le paysage (D.368- Madame CLAUDON); P.V. Me BURCK du 14/11/85), il eut fallu que Christine VILLEMIN, partie au mieux à 17hO3min (compte tenu de la  nécessité de passer chez elle prendre le bonnet de Grégory), fut rentrée pour ne pas être vue par Madame CLAUDON, avant 17 H 15min, c'est-à-dire qu'elle n'aurait bénéficié pour aller tuer son
enfant qu'elle adorait, d'un créneau horaire inférieur à un quart d'heure. ...

Or, le procès-verbal de transport sur les lieux du 25 juillet 1988 (S.I./D.5 ayant envisagé cinq trajets, nécessitant pour les parcourir dans des conditions optimales 18min 06 s , 17min 13s , 19min 11s , 18 min  45s, force est de conclure qu'il était radicalement impossible à Madame Christine d'effectuer ce parcours invraisemblable.

Enfin, il est constant que le 16 octobre 1984, Madame CLAUDON avait du retard pour rentrer son troupeau, retard qui aurait amené Madame Christine VILLEMIN qui ne pouvait le prévoir, à réduire encore davantage le créneau horaire dont elle aurait pu disposer, pour éviter d'être bloquée sur la route du haut par le troupeau et sur la route du bas par la Méhari de Monsieur Jean Louis CLAUDON, positionnée en travers de la route (comment aurait-elle pu encore deviner que ce soir là, ce ne serait pas Monsieur Jean-Louis CLAUDON qui l'amènerait à la pâture, mais Monsieur Claude COLIN alors qu'il a fallu sept années d'information pour l'apprendre !)

Dès lors, il est définitivement démontré que Madame Christine VILLEMIN, même dans l'hypothèse émise par le S.R.P.J., n'avait pas le temps nécessaire d'effectuer le parcours qui lui a été imputé, sans compter, au surplus, que l'expertise des Professeurs MARIN et GISSELMANN n'a pas exclu l'hypothèse d'une mort de l'enfant assez proche de l'heure de sa découverte (21h15min), Madame Christine VILLEMIN ne pouvant avoir eu le moindre rôle, alors qu'à compter de 17h32min 41s (heure du disque contrôlographe) celle-ci a regagné son domicile où l'ont rejointe tous les membres de sa famille! (S.I./D.375 p.I8)


2.3. D'après : première audition et version donnée par Christine Villemin :

J'ouvre la porte, je ne vois pas Grégory. Je fais le tour de la maison. Je rentre. Il s'est peut-être caché dans une pièce. Personne.

 Je monte chez les Méline :  nos voisins. Leur ferme est à une cinquantaine de mètres au dessus de chez nous. Grégory y va souvent.

M. Méline est justement au croisement entre nos maisons. Il n'a pas aperçu mon fils, mais il me conseille d'aller questionner son épouse.

A ce moment là, un autre voisin, Bernard Colin, passe devant nous. C'est l'heure de sa promenade avec son chien.

M. Méline lui dit "Quand vous serez devant chez moi, demandez voir si Grégory n'est pas avec ma femme" Ce qu'il fait.

Mme Méline sort et nous crie qu'elle n'a pas vu mon garçon. Je rentre à la maison. J'appelle. Pas de réponse.

Je préviens M.Méline que je prends ma voiture et...je demande à M.Méline de surveiller alentour, le temps que je revienne. Je ferme ma porte à clé. Je prends ma voiture et je descends au village chercher mon fils.

D'abord je m'arrête chez la nourrice, Christine Jacquot. Grégory est peut-être revenu jouer avec son fils.

Question : ___Il était quelle heure?

-Reponse ___ :  17h40 je crois, parce que j'ai été bloquée en sortant de chez moi par Marcelle Claudon qui rentrait ses vaches. Elle rouspétait qu'elle était en retard, et que d'habitude ses vaches sont à l'étable pour 17h30.
Je cherche au village. Toujours pas de Grégory. Je remonte par l'autre route, celle du lotissement, la plus longue pour revenir chez moi. Je demande aux gens que je rencontre s'ils ne l'ont pas vu.

Question : ___- Quand rentrez vous chez vous?
Réponse : ___- vers 17h 45 ou 17h 50. De toute façon avant 18h car il ne faisait pas encore nuit. Je pense alors à téléphoner à mon mari à l'usine Autocoussin., à La Chapelle. Je veux qu'il rentre, qu'il m'aide. A ce moment là je reste persuadée que mon fils s'est aventuré dans un petit chemin et qu'il joue.

A peine rentrée le téléphone sonne. Ma mère. Elle m'apprend que mon beau-frère, Michel Villemin, a reçu un coup de fil anonyme. Non! je rectifie.

D'abord ma mère me dit de rentrer Grégory et de nous enfermer dans la maison.

Je lui dis " Grégory a disparu, je le cherche" Elle crie. Je comprends mal. Elle parle d'un coup de fil...elle dit "j'arrive". Et elle raccroche.

Le téléphone se remet à sonner. Cette fois c'est ma belle mère. C'est elle qui m'apprend le coup de fil anonyme, que Grégory a été kidnappé par "LUI", et qu''IL" l'a jeté dans la Vologne, et qu'"IL" a ajouté "c'est ma vengeance".

C'est ma belle mère qui a appelé mon mari. Moi, malgré ma panique, je téléphone aux gendarmes de Bruyères. Je leur explique. C'est alors que Jean-Marie surgit. Je veux lui passer le téléphone. Il ne veut rien entendre. Il décroche sa carabine. Je m'interpose. Il me bouscule, sort et redémarre...(FIN DE CITATION )


3.   Emploi du temps tel qu'il peut être supposé,  reconstitué de Christine Villemin le 16 octobre 1984... entre 16 h 52 min sortie supposée de MCV et 17 h 50 min ... crime consommé et annoncé à 17 h 32 min 41 secondes

Il est ce 16 octobre 1984 entre 16 h 50 et 52 min Christine Villemin sort de MCV elle est pressé : elle a un gros repassage à faire et elle est en tête du peloton

Christine Villemin est sortie de MCV entre 16 h 50 et 16 h 52 min est passée à la Poste pour poster une lettre, trois témoins l'ont vue, puis est allée chez Madame Jacquot prendre Grégory qui jouait au ballon à l'extérieur et qui était réticent à aller avec sa maman (pourquoi ? ) Nota  : cette lettre revendique le crime et a été mise dans la boîte à La Poste de Lépanges-sur-Vologne avant l'heure de levée de 7 h 15 min. 5 collègues de chez MCV... virent Christine Villemin poster une lettre le 16 octobre avant 17 h 02 min.

Le Juge Simon violant le Droit et la mission de la Cour de Dijon,  qui était rappelons le mettre en accusation une inculpée (vocable de l'époque) tenta d'orienter par une espèce de subornation de témoins prohibée les témoignages tant et si bien que seuls trois maintinrent leur premier témoignage... ce qui permet de les valider sans possibilité de contestations.

il est entre 17 h 55 min et 17 h 59 min rue Gai Champs :

Christine Villemin remonte chez elle elle est vue par deux témoins Madame Grandidier et Monsieur Bernard Colin qu'elle dépasse rue de Bellevue à 300 mètre de chez elle, soit à 20 mètres du croisement avec la route de Faing/ Vairel où se pose la question a-t-elle tournée à gauche ou à droite ?

Il est 17 h 02 min Christine Villemin a tourné à droite et est dans sa maison rue des Champs :

Commence alors l'euthanasie... puis le liage soigné du petit Grégory chrono : 5 minutes comme seule une bonne couturière qui tient bien son ménage sait parfaitement le faire mais écoutons Me C-M. en rectifiant son récit :

"• Arrivée chez elle, les gestes accomplis par Madame Christine VILLEMIN sont les suivants :

• Elle gara sa voiture dans le garage de Jean-Marie qui était au travail ... garage qui était  tout à fait achevé, et qui présentait l'avantage d'être fermé par une porte, (c'eut été stupide de se faire remarquer au cours du chargement de la Renault 5 noire... : couleur de corbillard ?  fit descendre Grégory de la voiture, prit les affaires de celui-ci et les siennes, ferma la porte du garage  à clef, rentra dans la pièce où elle avait prévu d’euthanasier sonenfant , demanda à l'enfant s'il ne devait pas aller aux toilettes, et plonger dans le bidet ou le lavabo ?
 
• Christine VILLEMIN ne laissa pas  jouer son fils devant la maison et sur ce point, il n'est pas, comme avait voulu le retenir le S.R.P.J., surprenant que Monsieur COLIN ne l'ait pas vu en passant lorsqu'il partait faire sa promenade, dans la mesure où il est constant que Grégory était sur la table à repasser ... dressée comme un autel comme celle ou Abraham voulait sacrifier son fils Isaac ... mais à Lépanges-sur-Vologne :  Dieu cette fois :  ne s'interposa pas...   hélas !
pour le petit angelot qui passa de vie à trépas, comme le petit chat de jean-Baptiste Poquelin ... le petit chat est mort... puis on le lia ... ce n'était pas pour l'empêcher de nager s'il avait su, inutile de lui fermer les yeux dans ce cas.

Zut  ! un petit pépin le bonnet habituel qu'il portait en octobre par les jours d'encore beau temps... mais peut-être pas ce jour là , n'était pas assez long pour le nouer sous le menton ...

Qu'à cel ne tienne : elle alla d'un pas vif et svelte  prendre dans l'armoire celui des sports d'hiver qui était fait pour le très grand  froid de la Vologne ? 

Elle sortit aussi en même temps : une belle pile de linge tout repassé...  de longue date... pour enfumer les enquêteurs qui n'ont pas dû souvent entrer dans une piéce lorsqu'une bonne ménagère fait son repassage? ... et n'ont pas senti cette odeur particulière pas de fer brulant comme Zola ... mais moite et humide que dégage le linge sous le fer à repasser ... quels ballots ?

Il es t : 17 h 07 min :  Christine sort de chez elle...  on l'écoute en rectifiant  son récit :

___" J'ouvre la porte, je ne vois pas Grégory. Je fais le tour de la maison.  Je rentre. Il s'est peut-être caché dans une pièce. Personne.

Je monte chez les Méline. Nos voisins, leur ferme est à une cinquantaine de mètres au dessus de chez nous. Grégory y va souvent. Monsieur  Méline est justement au croisement entre nos maisons. Il n'a pas aperçu mon fils, mais il me conseille d'aller questionner son épouse.

A ce moment là, un autre voisin Monsieur Bernard Colin, (que je viens de dépasser à 300 m de chez moi, et qui était rue de Bellevue à 20 mètres du croisement de la  route qui mène à Faing/ Vairel...)  passe devant nous.

C'est l'heure de sa promenade avec son chien.

M. Méline lui dit "Quand vous serez devant chez moi, demandez voir si Grégory n'est pas avec ma femme"

Ce qu'il fait. Mme Méline sort et nous crie qu'elle n'a pas vu mon garçon.

Je rentre à la maison. J'appelle.  Pas de réponse, je préviens Monsieur Méline que je prends ma voiture et...je demande à M.Méline de surveiller alentour, le temps que je revienne.

Je ferme ma porte à clé. (ma maison)  Je prends ma voiture et je descends au village chercher mon fils. D'abord  : je m'arrête chez la nourrice, Christine Jacquot. Grégory est peut-être revenu jouer avec son fils.

Version Me : C-M : Après avoir interrogé cette dernière Madame Méline  et recherché une dernière fois Grégory chez elle et ce dans l'hypothèse où il se serait caché.
Madame VILLEMIN sortit sa voiture et ce alors que les vaches défilaient, et descendit par la voie rapide afin de vérifier si Grégory n'était pas reparti vers les H.L.M.

C'est alors qu'ayant interrogé sans succès Madame JACQUOT, Christine passa par la rue de la Croisette puis la Rue de la Mairie afin de vérifier si Grégory n'était pas allé chez son petit camarade PARlSSE, contourna la maison située face à la Poste... " (sic Me C-M )

___question : ___  Il était quelle heure ? lorsque vous êtes partie de chez vous :

___ RÉPONSE : 17 h 11 minutes :  le temps d' euthanasier Grégory : 5 minutes ... plus le temps de tourner autour de la maison et de questionner Monsieur Meline, Monsieur Bernard Colin, Madame Méline et Madame Claudon , chrono : 4  minutes

Pour  Monsieur Claude Colin  : on ne sait pas ?  Elle ne sait pas Christine Villemin ?  mais son avocate Me Chastant-Morand vous répond :

"comment aurait-elle pu encore deviner que ce soir là, ce ne serait pas Monsieur Jean-Louis CLAUDON qui l'amènerait à la pâture, mais Monsieur Claude COLIN alors qu'il a fallu sept années d'information pour l'apprendre !" (SIC) authentique !

"EN DISANT LA VÉRITÉ  : EH !  BANANE " aurait dit Coluche.

Elle a prétendu aller faire des recherches au village,  ce qui est aberrant :  un enfant de cet âge là ne va pas si loin... et alla  en fait   : mettre à l'eau le corps mort et ficelé  de Grégory qui se trouvait déjà dans le coffre de l'auto.

Il est 17 h 11 min Christine Villemin part chez Madame Jacquot.. écoutons Me Chastant-Morand :

"Après avoir interrogé cette dernière (Madame Méline) et recherché une dernière fois Grégory chez elle et ce dans l'hypothèse où il se serait caché. Madame VILLEMIN sortit sa voiture et ce alors que les vaches défilaient, et descendit par la voie rapide afin de vérifier si Grégory n'était pas reparti vers les H.L.M. C'est alors qu'ayant interrogé sans succès Madame JACQUOT, Christine passa par la rue de la Croisette puis la Rue de la Mairie afin de vérifier si Grégory n'était pas allé chez son petit camarade PARlSSE, contourna la maison située face à la Poste pour faire demi-tour... (Fin de citation)

___ Question : ___" à quelle heure étiez-vous chez Madame Jacquot ... "?

___RÉPONSE  :___" 17 h 13 min 57 secondes :   distance : 1, 6 km chrono 2 min 57 s (SRPJ D1037) ... moyenne : 32, 54 km / h - temps d'arrêt  13 s : "  ah !  Madame Jacquot si vous saviez ce que j'ai enduré depuis" ... 4 ans que mon fils Grégory est né ?  chrono  : 13 secondes (SRPJ D1037)

Il est 17 h 14 min 10 secondes ... Christine Villemin va jusqu'à chez Madame Parisse distance : 1, 0 km Chrono  : 1 min 15 s (SRPJ D1037) ... vitesse moyenne : 48 km / h - temps d'arrêt 13 secondes 

Il est 17 h 15  min 23 secondes

Christine Villemin emprunte  la D. 44  et file à vive allure vers le "lieu privilégié" où les gendarmes découvrirent le 17 octobre 1984,  trois indices troublants,  concordants, compromettants pour elle  :  distance   5,3 km :   Chrono : 6 minutes -Vitesse moyenne : 53 km / heure

Il est 17 h 21 min 23 secondes

Mise à l"eau du petit Grégory dans la Vologne : 10 secondes

Il est 17 h  21 min 33 secondes

Christine Villemin retourne chez elle :  distance : 5, 8 km - chrono   7 minutes -vitesse moyenne : 49, 71km/h

Il est 17 h 28  min 33 secondes

Christine Villemin est chez elle et doit lancer deux appels anonymes :  le chrono pour un appel est de 2 min 00 soit 2 min  X 2 = 4 min elle prend le masque qui lui permet de masquer sa voix téléphone à Monique Villemin absente puis à michel Villemin et lui dit :

"Je te téléphone car cela ne répond pas à côté. Je me suis vengé du chef et j'ai kidnappé son fils. Je l'ai étranglé (squogié ? stanglé ? ) et je l'ai jeté à la Vologne. Sa mère est en train de le rechercher mais elle ne le trouvera pas. Ma vengeance est faite. "

17 h 28 min 33s  + 4 min = 17 h 32 min 33 s

Il est 17 h 40 min Christine Villemin après avoir fait un peu de ménage... repart au village où elle est vue à 17 h 45 min par Mesdames Ory et Pluton et revient peut-être par la voie lente et la ferme de Madame Claudon pour arriver chez elle à 17 h 50 min et téléphoner aux gendarmes qui depuis un bon moment sont informés
Reply all
Reply to author
Forward
Message has been deleted
0 new messages