ANNULATION PAR LA COUR DITE D'ACCUSATION DE DIJON DES 25 CHARGES

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Toni Denis

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Mar 14, 2017, 12:37:15 PM3/14/17
to Affaire du petit Grégory : Enigme ou mensonge d' Etat ?

AFFAIRE DE GREGORY VILLEMIN TROUVÈ MORT DANS LA RIVIÈRE VOLOGNE A DOCELLES DANS LES VOSGES

Nous allons examiner l'une après l'autre, la façon illégale, donc contraire à la Loi que la Cour dite : "d'Accusation "de DIJON, enquêtant à décharge contre une "inculpée" : Christine BLAISE VILLEMIN a instruit en violant le Droit contre un mort Bernard LAROCHE, uniquement à charge, pour annuler, une après l'autre les 25 charges, qualifiées par la Cour d Accusation de NANCY, qui pesaient selon celle-ci sur Christine BLAISE VILLEMIN, qui avait été "inculpée"(*) du meurtre de Grégory VILLEMIN, le 16 octobre 1984 à Lépanges-Sur-Vologne.

REMARQUE LIMINAIRE :

-- L'Opinion Publique ne peut qu' observer en étant scandalisée, le comportement de deux Cours d'Accusation de la Justice française NANCY et DIJON, et leurs magistrats, ayant pour mission de juger des individus et qui sont censés suivre les mêmes textes de Loi, arrivent à des résultats paradoxalement totalement contraires ?

(*) "inculpé" était le terme juridique en 1984, qualifiant un individu qui de nos jours est : "mis en examen".

Une Cour d'Accusation celle de NANCY reprochait 25 charges à l'encontre de" l'inculpée" : Christine BLAISE VILLEMIN, l'autre celle de DIJON n'en retient pas une seule ?

Il en résulte par évidence des comportements fautifs, voire illégaux qui finalement n'ont pas été sanctionnés, par rien ni personne.

Il y existe dans le traitement de cette affaire des fautes graves, des délits manifestes d'exercices et d'entraves à la Justice, qu'ils appartenaient à la Chancellerie, et surtout à la Cour de Cassation dont c'est la mission, de sanctionner...

-- La constatation avérée finale, qui peut être rendue, est que couvrant de telles fautes inadmissibles, voire de tels délits la Cour de Cassation : " courroie de transmission habituelle" du gouvernement et du sommet de l’État, a étouffé une affaire combien, gênante, immorale dans ses horreurs, dévalorisante pour notre nation, à l'Opinion Publique, pour lui livrer un non-lieu inédit parce que véritable déni de Justice, corrompu de faux témoignages, de jugements non équitables, etc. fomenté par un juge et partie : Maurice SIMON choisi pour exécuter une basse besogne, qui ressemble un peu trop à une grâce déguisée, en faveur d'une inculpée, pour éviter à celui qui par abus de pouvoir, n'a pas voulu prendre ses responsabilités de chef de L’État.

-- On notera que tous les acteurs fonctionnaires qu'ils soient magistrats, militaires, policiers, etc. défaillants ayant sévi de près ou de loin, dans cette affaire Grégory VILLEMIN, au lieu d'être sanctionnés, tous furent promus à des classifications supérieures, seul le Juge Lambert : maillon faible et bouc émissaire, fut sanctionné.

Ce qui est constitutif d'une réelle scélératesse d'autant que le Procureur n'a rien fait contre ceux qui ont entravé l'exercice de la Justice...pourtant ils formaient légion : " les rats de la Vologne "

-- Rappel : les 25 charges dûment relevées par la Cour d’Accusation de NANCY, à l'encontre de Christine BLAISE VILLEMIN, résultaient toutes : "d'indices graves ou concordants", tel que le précise l'article : 80-1 du Code de Procédure Pénale.

Par contre : ces indices graves, troublants, concordants, compromettants, peuvent constituer des charges ou non, suivant les évaluations qu' en font les Cours de Justice, les Parquets, sous la surveillance de la Chancellerie et de la Cour de Cassation toutes illégalement défaillantes dans cette affaire sordide de Grégory VILLEMIN, pour laquelle le traitement par la Justice a bafoué la LOI de A à Z ...

-- Nous ne sommes pas en présence d'une décision de Justice rendu suivant la formule consacrée : "au nom du peuple français", par un jury populaire, mais plutôt en face d'une décision régalienne, incompatible d'une démocratie, comme celle qui autorise un Procureur et son Parquet, à poursuivre ou non, le jugement une plainte déposée contre des délits et a fortiori des crimes, devant les tribunaux qualifiés.

1.1. ANNULATION DE LA PREMIÈRE CHARGE / CITATION du non-lieu :

La Cour d'Accusation de NANCY reproche à "l'inculpée" Christine BLAISE VILLEMIN :

"Elle tient à l'absence prétendue de toute allée et venue suspecte aux abords de la maison des époux Jean-Marie VILLEMIN, et sur l'itinéraire pourtant en terrain largement découvert, et en plein jour qu'un ravisseur aurait dû emprunter... Il s'en suivrait, selon la thèse initiale du Ministère pu enlever son fils "(SIC)

CONSTATATION :

Quels sont les dires des témoins auditionnés, se trouvant sur les lieux ou à proximité :

1/ : Audition de Monsieur Meline :

__"Depuis 4 ans, j'ai les Villemin comme voisins. Jamais eu d'histoires avec eux. Le 16 octobre dans l'après midi, j'ai fauché en face de chez moi jusqu'à 17 heures. Puis devant ma maison, j'ai nettoyé la lame de ma faucheuse. Disons, une demi-heure. Après j'ai balayé le carrefour entre chez moi et les Villemin. Y avait du gravillon. C'est dangereux pour les vélos. C'est alors que Mme Villemin m'a demandé si j'avais vu Grégory. J'ai répondu non. On a cherché."

__ Question du gendarme auditeur : " l'enfant, vous l'avez vu dans l'après midi ?"

__ "Non. En fait je ne l'avais pas vu depuis plusieurs jours."

__ Question du gendarme auditeur :"Avez vous remarqué quelque chose de suspect autour de la maison ces derniers temps ?"

__"Non. Sinon, bien sûr, j'aurais prévenu les gendarmes, car les menaces, les coups de téléphone, les lettres et les dégradations sur leur maison et leur voiture, je savais tout ça."(SIC)

2/ : Première audition de Christine BLAISE VILLEMIN :

__"J'ouvre la porte, je ne vois pas Grégory. Je fais le tour de la maison. Je rentre. Il s'est peut-être caché dans une pièce. Personne. Je monte chez les Méline ?

Nos voisins : leur ferme est à une cinquantaine de mètres (100 m d'après Googe EARTH) au dessus de chez nous. Grégory y va souvent. M. Méline est justement au croisement entre nos maisons. Il n'a pas aperçu mon fils, mais il me conseille d'aller questionner son épouse.

A ce moment là, un autre voisin, Bernard Colin, passe devant nous. C'est l'heure de sa promenade avec son chien.

M. Méline lui dit "Quand vous serez devant chez moi, demandez voir si Grégory n'est pas avec ma femme" Ce qu'il fait. Mme Méline sort et nous crie qu'elle n'a pas vu mon garçon. Je rentre à la maison. J'appelle. Pas de réponse, je préviens M.Méline que je prends ma voiture et...je demande à M.Méline de surveiller alentour, le temps que je revienne. Je ferme ma porte à clé. Je prends ma voiture et je descends au village chercher mon fils. D'abord je m'arrête chez la nourrice, Christine Jacquot. Grégory est peut-être revenu jouer avec son fils."

__Question du gendarme auditeur : "Il était quelle heure?"

__"- 17h 40 min , je crois, parce que j'ai été bloquée en sortant de chez moi par Marcelle Claudon qui rentrait ses vaches. Elle rouspétait qu'elle était en retard, et que d'habitude ses vaches sont à l'étable pour 17 h 30 min .

Je cherche au village. Toujours pas de Grégory. Je remonte par l'autre route, celle du lotissement, la plus longue pour revenir chez moi. Je demande aux gens que je rencontre s'ils ne l'ont pas vu.

__Question du gendarme auditeur : "Quand rentrez vous chez vous ?"

__: "vers 17 h 45 min ou 17 h 50 min. De toute façon avant 18 h, car il ne faisait pas encore nuit. Je pense alors à téléphoner à mon mari à l'usine Autocoussin., à La Chapelle. Je veux qu'il rentre, qu'il m'aide. A ce moment là, je reste persuadée que mon fils s'est aventuré dans un petit chemin et qu'il joue.

A peine rentrée le téléphone sonne.

Ma mère. Elle m'apprend que mon beau-frère, Michel Villemin, a reçu un coup de fil anonyme. Non! je rectifie. D'abord ma mère me dit de rentrer Grégory et de nous enfermer dans la maison. Je lui dis " Grégory a disparu, je le cherche" Elle crie. Je comprends mal. Elle parle d'un coup de fil...elle dit "j'arrive".

Et elle raccroche. Le téléphone se remet à sonner. Cette fois c'est ma belle mère. C'est elle qui m'apprend le coup de fil anonyme, que Grégory a été kidnappé par lui, et qu''Il l'a jeté dans la Vologne, et il a ajouté : c'est ma vengeance".

C'est ma belle mère qui a appelé mon mari. Moi, malgré ma panique, je téléphone aux gendarmes de Bruyères. Je leur explique. C'est alors que Jean-Marie surgit. Je veux lui passer le téléphone. Il ne veut rien entendre. Il décroche sa carabine. Je m'interpose. Il me bouscule, sort et redémarre..."(SIC)

3/ : Audition de Monsieur Bernard Colin :

Il dit n'avoir vu ni Grégory, qui venait habituellement caresser son chien... (pourquoi pas ce jour là ? ) ni la voiture de Christine BLAISE VILLEMIN, lorsqu'il est passé devant la maison... mais il ajoute qu : "'il n'a pas prêté attention ?"

4/ : Monsieur Gremillet qui habitait : 36, rue de Bellevue, c'est à dire le secteur qui de la fourche des "hauts de Lépanges -sur-Vologne", se trouve sur la route sinueuse, qui part vers : Faing/Vairel / citation :

"avait déclaré à la Police judiciaire de NANCY, que de son domicile, il avait aperçu le 16 octobre 1984, vers dix sept heures cinq ou dix sept heures dix, une automobile qui montait la rue des champs en direction de la maison des époux Jean-Marie VILLEMIN, lors du supplément d’information, ce témoin dont la déposition a été confirmée par celle de son épouse, a précisé qu'en raison de l'éloignement et de la configuration des lieux, il n'avait pu distinguer le type et la couleur de cette voiture et qu'il ne l'avait pas vue redescendre la côte"(SIC non-lieu)

Déclaration de Madame Claudon :

Elle dit qu'elle a regardé sa montre : "j'étais là, j'ai dit à mon mari il est cinq heures un quart, vous s' avez pas été chercher les vaches, parce que j'étais en retard, d'habitude je viens toujours chercher les vaches a cinq heures" ( SIC).

https://www.youtube.com/watch?v=FS1J0dE83Ds

Que répond la Cour de Dijon ? :

"Dès l'origine cette allégation semblait inexacte puisqu'un sieur Claude GREMILLET, demeurant ( au ... N°36 : on remarque que les minutes ne l'indiquent pas ? ) rue de Bellevue à LEPANGES-sur-VOLOGNE : "avait déclaré à la police judiciaire de NANCY que, de son domicile, il avait aperçu le 16 octobre 1984, vers dix sept heures cinq ou dix sept heures dix une automobile qui montait la rue des Champs en direction de la maison des époux Jean-Marie VILLEMIN. Lors du supplément d'information ce témoin dont la déposition a été confirmée par celle de son épouse, a précisé qu'en raison de l'éloignement et de la configuration des lieux il n'avait pu distinguer le type et la couleur de cette voiture et qu'il ne l'avait pas vu redescendre la côte. "(SIC)

OBJECTION :

Quel véhicule Monsieur Grémillet aurait-il pu voir ? à part celui de Madame Christine BLAISE VILLEMIN, qui a été vue rue de Bellevue à la hauteur de la maison de Madame Grandidier, par celle-ci et par Monsieur Bernard Colin, qui partait pour sa promenade avec son chien dalmatien, allant vers le bosquet situé au dessus de la ferme des MELINE, le 16 octobre 1984 vers 17 h 00 / 02 min ?

-- Puisque Monsieur Bernard Colin n'a pas déclaré avoir vu de voiture autre, le doubler que celle de Christine BLAISE VILLEMIN, alors qu'il empruntait la rue des Champs, puis son prolongement la rue des Champs, dans le créneau horaire de 17 h 02 min à 17 h 10 min ?

-- Puisque Monsieur Meline a indiqué qu'il n'avait vu rien de suspect, alors qu'il était à l'extérieur de chez lui, tout l'après-midi du 16 octobre 1984, pour faucher, puis pour laver la lame de son tracteur et pour ensuite balayer, les gravillons au croisement

-- Madame Claudon ? on ne sait pas trop ? Elle dit qu'elle était chez elle "à cinq heure un quart" et ainsi elle ne pouvait pas voir ce qui se tramait dans la rue des Champs auparavant.

Me Chastant-Morand l'avocate de Christine BLAISE VILLEMIN écrit dans son mémoire que :" Madame Claudon, était dans son champ de carottes et qu'il est CONSTANT que Madame Claudon avait du retard pour rentrer son troupeau," (SIC)...ce qui confirme qu' à 17 h 15 min Madame Claudon étant selon elle toujours à la ferme n'a pas pu voir quel véhicule que ce soit, monter la rue des Champs.

On remarque que l'avocate nous conte un blocage salvateur pour "l'inculpée", arrêtée nous dit-elle par le bus scolaire du fils de Madame Claudon, stoppé lui-même par les vaches qui rentraient à la ferme à 17 h 32 min 41 s h... précisément vous l'avez compris ? à l'heure où le meurtrier de Grégory adressait à Michel VILLEMIN, un appel anonyme revendiquant le crime?

On constate que bien qu'il soit CONSTANT que Madame Claudon avait du retard pour aller chercher ses vaches... en partant 15 minutes plus tard que d’habitude, selon les dires de la fermière, elle réussit néanmoins d'après l'avocate, à arriver sensiblement au même horaire que les autres jours à la ferme soit : à 17 h 32 min ?

Ce jours là, le 16 octobre 1984, Madame Claudon et son troupeau de vaches ont dû battre un record absolu de vitesse ? car suivant les indications de Me Chastant-Morand, défilant devant le domicile des VILLEMIN à au moins 17 h 29 min, tous sont arrivés à la ferme située à 700 m à 17 h 32 min 41 = soit trois minutes et quarante et une secondes.

Les chronométrages effectués par les enquêteurs donnent des valeurs nettement moins performantes : entre 12 min et 12 minutes 30 secondes, il y a lieu de remarquer que les temps ont été établis par chronométrages manuels... et non électroniques... mais ceci ne peut expliquer une telle différence.

CONCLUSION :

Des témoins et une avocate ont menti, c'est indubitable car matériellement et mathématiquement IMPOSSIBLE.

La Cour dite "d"Accusation " de DIJON, nous le confirme :

-- "Afin de ne pas créer d'ennui à Monsieur (Claude) Colin, qui désirait garder secrète sa présence à Lépanges, ce jour-là, elle (Madame Claudon) avait laissé croire que c'était son mari Jean-Louis Claudon, qui l'avait menée à sa pâture au volant de leur voiture MÉHARI . " (SIC)

-- Christine BLAISE VILLEMIN a soutenu aussi ce mensonge puisque son avocate s'écrie : "(comment aurait-elle pu encore deviner que ce soir là, ce ne serait pas Monsieur Jean-Louis CLAUDON qui l'(Madame Claudon) amènerait à la pâture, mais Monsieur Claude COLIN alors qu'il a fallu sept années d'information pour l'apprendre !)" (SIC)

Nous relevons une superbe bourde de l'avocate... N'importe qui pouvait lui répondre : "tout simplement en disant la vérité"... " que Christine BLAISE VILLEMIN avait vu un homme, qui n'était pas Monsieur Jean-Louis CLAUDON, l'époux de Madame Claudon, avec une voiture qui n'était pas une CITROËN MÉHARI... : Force est de constater que Christine BLAISE VILLEMIN a donc menti.

--" questionnés à leur tour, Jean-Louis Claudon et son fils Christian reconnurent qu'ils avaient menti pour rendre service à Monsieur (Claude) Colin [...] "(SIC)

Il n'y a pas de contestation possible : tous les témoins dont la famille CLAUDON et l'amant Claude COLIN, avaient menti aux enquêteurs.

Monsieur Grémillet aurait dû voir descendre la voiture de Christine BLAISE VILLEMIN, lorsque par la voie rapide (rue des Champs) elle est partie au village, alors que les vaches "défilaient".

Première réponse au premier argument de défense de la Cour dite : "d'Accusation" de DIJON :

On peut donc considérer que le véhicule qu' a vu monter Monsieur Claude Gremillet demeurant, 36, rue de BELLEVUE sur la route menant à Faing/ Vairel, situé à 350 m à vol d'oiseau de la rue des Champs, était la RENAULT R5 noire de Christine ViLLEMIN, d'autant que son témoignage présente une imprécision de 5 min : "vers 17 h 05 min ou 17 h 10 min"(SIC)... Il aurait pu dire aussi "vers 17 h 00 min ou 17 h 05 min"

-- Puisque Monsieur Bernard Colin n'a pas déclaré avoir vu de voiture autre, le doubler que celle de Christine VILLEMIN.

-- Puisque Monsieur Meline a indiqué qu'il n'avait vu rien de suspect alors qu'il était à l'extérieur de chez lui tout l'après-midi du 16 octobre 1984.

-- Puisque Madame Claudon dit selon elle, qu'elle était à la ferme à 17 h 15 min et que de ce lieu elle ne pouvait pas voir ce qui se passait auparavant rue des Champs

-- Le témoignage de Monsieur Gremillet très imprécis et incomplet, se trouve grandement fragilisé, rien n'autorise compte tenu de l’imprécision sur son horaire indiqué à considérer qu'un autre véhicule, autre que celui de Christine BLAISE VILLEMIN ait pu être aperçu sur l'itinéraire, qu'empruntait à pieds Monsieur Bernard COLIN, qui n'a vu que la seule voiture de la mère de l'enfant qui l'a dépassé rue de Bellevue entre 300 m et 350 m, de la maison des VILLEMIN.

CONSTATATION :

La Cour dite "d'Accusation" de DIJON ne peut se prévaloir du témoignage de Monsieur Gremillet pour annuler ce premier élément de la première charge, qui ne se recoupant pas avec les autres témoignages ne peut pas être validé.

La Cour dite "d'Accusation" de DIJON, muée en avocate et complice implicite de faux-témoignage poursuit / CITATION :

"Cet élément important fut corroboré beaucoup plus tard par les révélations d'un témoin courageux, Madame CONREAUX née Charlotte REICHENAUER, au civisme de laquelle la Cour se plait à rendre hommage." (SIC)

CONSTATATION :

On doit observer ce qui reste INÉDIT en France et pour le moins insolite, est le fait qu'une Cour de Justice, félicite un faux-témoin, qui en réalité et suivant la Loi, aurait dû être poursuivi pour faux témoignage.

On est en présence d'une violation grossière de la mission de la justice, qui soulève questions, offuscations, et tôlées.

Que dit le Droit à ce sujet ? :

http://www.dictionnaire-juridique.com/definition/temoin.php
dictionnaire-juridique.com|Par Serge BRAUDO

TEMOIN / DÉFINITION :

"Le "témoin" est une personne physique, qu'une des parties fait citer à comparaître devant le juge pour qu'elle certifie sous serment l'existence d'un fait dont elle a une connaissance personnelle. L'information indirecte (par ouï-dire) ne constitue pas un témoignage. La procédure au cours de laquelle le juge entend le ou les témoins se dénomme l'"enquête". En matière contractuelle, sauf entre commerçants, la preuve par témoins reste d'un usage limité. Sur l'audition des mineurs en Justice voit le mot "Preuve".

A l'exception de la preuve portant sur les conventions mettant en jeu des montant modestes, ou parce que dans les relations de famille, il n'est pas d'usage qu'elles fassent l'objet d'un écrit, l'admissibilité de la preuve testimoniale est subordonnée à la constatation par le juge, que la créance qui fait l'objet du différend n'excède pas Eur. 800 depuis le 1er janvier 2002. En revanche, bien que les intérêts en jeu excèdent cette somme, ce type de preuve reste cependant recevable lorsque celui auquel elle incombe dispose d'un écrit même si la preuve est incomplète. On se trouve alors devant un " commencement de preuve par écrit". Dans droit des personnes, le témoignage joue un rôle important notamment quant à la preuve de la filiation par la possession d'état.

L'enquête, qui est le mode par lequel le ou les témoins sont entendus, est une procédure lourde qui retarde considérablement le cours de la procédure. Le droit procédural prévoit donc que les parties puissent remettre au juge des attestations écrites. Pour en assurer la sincérité, l'article 202 du Nouveau Code de procédure civile règle les conditions de forme auxquelles elles doivent répondre pour être admises comme faisant preuve de leur contenu. Un témoignage peut aussi résulter du procès verbal d'une sommation interpellative dressée par huissier.

Afin, de faciliter l'administration de la preuve par témoin, l'article 202 du nouveau Code de procédure civile dispose qu'elle peut être faite par la remise au Tribunal d'une attestation écrite du témoin. Cette attestation doit prendre une forme qui permet d'éviter les faux témoignages ou les témoignages de complaisance. Cependant dans un arrêt prononcé par la Première Chambre, la Cour de cassation a jugé le 30 nov. 2004 (Cass. 1ère civ., Juris-Data n° 2004-026138) que les règles édictées par l'article 202 du nouveau Code de procédure civile relatives à la forme des attestations en justice, n'étaient pas prescrites à peine de nullité, de sorte qu'avait violé cet article la décision qui avait rejeté une demande en divorce formée par la femme sur le fondement de l'article 202 du Code civil, en énonçant que les attestations qu'elle avait produites devaient être écartées des débats dès lors qu'elles ne réunissaient pas les conditions prévues par cet article. Voir dans le même sens, l'arrêt la Cour d'appel de Caen prononcé le 8 novembre 2001 (1° ch., sect. civ. et com, BICC n°553 du 1er avril 2002 n°345).

En raison de l'atteinte qu'il porte à la liberté fondamentale de témoigner, garantie d'une bonne justice, le licenciement prononcé en raison du contenu d'une attestation délivrée par un salarié au bénéfice d'un autre est atteint de nullité, sauf en cas de mauvaise foi de son auteur (Chambre sociale 29 octobre 2013, pourvoi n°12-22447, BICC n°796 du 15 février 2014 et Legifrance)

En droit privé, la présence de témoins est prévue dans différents cas tels que la rédaction des actes de mariage, celui des actes de notoriété, celui des actes constatant la possession d'état, pour la validité des testaments authentiques et des testaments dits "mystiques" Dans ce dernier cas, le témoin est dit "témoin mystique".

Voir aussi les mots "Instrumentaire" et "Recors", et "Preuve".(Fin de citation)

Tout est dit : " L'information indirecte (par ouï-dire) ne constitue pas un témoignage." : donc EXIT le faux-témoignage de Madame CONREAUX... constatons que la bistrotière du haut-Rhin ne méritait aucunement les hommages d'une Cour de Justice, mais plus sûrement : une citation à comparaitre pour faux-témoignage, devant un Tribunal Correctionnel.

Après cette magistrale leçon de Droit : il faut analyser la manière ubuesque de la découverte de ce : "témoin " n'ayant rien ni entendu ni rien vu le 16 octobre 1984, car il se trouvait de l'autre côté des ballons vosgiens, à plus de 100 km de Lépanges-sur-Vologne.

"A l'occasion d'un litige l'opposant aux locataires d'une auberge dont elle était propriétaire dans le Haut-Rhin, Madame CONREAUX fut amenée, le 26 octobre 1990, à consulter Maître MOSER, avocat à MULHOUSE, qui était aussi l'un des conseils des époux Jean-Marie VILLEMIN. A l'issue de cette entrevue la conversation s'engagea sur l'assassinat de Grégory VILLEMIN et Madame CONREAUX demanda à son interlocuteur si Madame CLAUDON avait enfin dit ce qu'elle savait. Elle fit alors état de confidences qu'elle avait reçues de cette voisine et accepta d'en signer sur le champ une relation écrite qui fut aussitôt transmise au président de cette chambre par Maître MOSER." (SIC)

CONSTATATIONS / QUESTIONS :

Maître Moser sort de son chapeau et trouve ainsi un "témoin" en son étude à Mulhouse, il est à décharge de sa cliente Christine BLAISE VILLEMIN, ça tombe trop bien pour être vrai ..: NON ?

Qui peut croire pareille sornette ? Qui peut valider les bobards de l'opportuniste, mégalomane, mythomane, Madame CONREAUX, qui a profité de la dépréciation considérable de la valeur de la maison des VILLEMIN, suite au crime, pour l'acheter. Est-elle une personne crédible : digne de foi ?

La Cour dite "d'Accusation" muée en avocate de la défense, nous inflige une littérature et des conciliabules de chaisières de Lépanges-sur-Vologne / CITATION :

" A la fin de l'année 1985 les époux CONREAUX avaient acheté à Jean-Marie et à Christine VILLEMIN leur maison de LEPANGES-sur-VOLOGNE. Ils s'y étaient installés d'abord pour de brefs séjours puis, au mois de mars 1987, à demeure et ils avaient noué de bonnes relations avec leurs voisins.

Entendue le 31 octobre 1990 par la gendarmerie sous la foi du serment, Madame CONREAUX raconta qu'au mois de juillet 1986 Madame Marcelle DROUOT épouse CLAUDON lui avait révélé que le jour de l'enlèvement de l'enfant, en fin d'après-midi, elle était passée devant la maison des époux Jean-Marie VILLEMIN pour se rendre dans une pâture située en dessous de celle-ci.

Au cours du trajet effectué à bord d'une automobile GOLF blanche conduite par son ami Claude COLIN, contrôleur des lignes d'autobus de la Société des transports automobiles des Hautes Vosges dite STAHV, employeur de son fils Christian CLAUDON, elle avait croisé une voiture verte conduite par Bernard LAROCHE accompagné d'une autre personne.

Afin de ne pas créer d'ennui à Monsieur COLIN qui désirait garder secrète sa présence à LEPANGES ce jour-là, elle avait laissé croire que c'était son mari Jean-Louis CLAUDON qui l'avait menée à sa pâture au volant de leur voiture MEHARI. Madame CLAUDON lui avait expliqué son silence par des menaces d'incendie de sa maison qu'elle avait reçues après le crime.

Madame CONREAUX avait fait part à sa voisine Marie-Noëlle REMY épouse ROLLOT et à la fille de celle- ci Séverine ROLLOT des confidences de Madame CLAUDON et ces trois femmes avaient envisagé, ainsi qu'elle le confirmèrent, de porter cette information à la connaissance de Monsieur le Président SIMON au moyen d'une lettre anonyme que Séverine ROLLOT devait dactylographier, mais ayant cru que Monsieur SIMON savait la vérité, elles avaient finalement renoncé à leur projet.

La section de recherches du groupement de gendarmerie de la Côte d'Or réussit à retrouver à EPINAL Monsieur Claude COLIN, né le 16 février 1926, ancien adjudant chef devenu contrôleur de la STAHV, mais maintenant en retraite et à prouver par une enquête au siège de cette entreprise que le l6 octobre 1984 il avait eu à sa disposition une automobile de service VOLKSWAGEN GOLF blanche.

Après quelques hésitations Claude COLIN reconnut que le 16 octobre 1984 il s'était arrêté vers 16 heures 30 au domicile des époux CLAUDON pour y boire un café et qu'au moment de son départ qu'il situa aux environs de dix-sept heures, Madame CLAUDON lui avait demandé de la conduire à son parc à bestiaux. Il l'avait prise à bord de sa voiture dont il ne se souvenait plus si c'était une Renault 4L ou une Golf blanche et l'avait déposée rue des Champs.

Alors qu'ils se trouvaient entre la ferme CLAUDON et la maison VILLEMIN, sur le chemin dit de la Bure qui est étroit, ils avaient croisé une voiture venant de la rue des Champs dont le conducteur avait dû se garer à l'entrée d'un pré où était implantée une éolienne pour les laisser passer.

Au moment où les deux véhicules se faisaient face, presqu’à l'arrêt, à cinq ou six mètres l'un de l'autre, Madame CLAUDON qui était pressée, avait dit à l'autre chauffeur "Dégage" et avait accompagné ce verbe d'un geste énergique du bras. Le conducteur était un homme assez corpulent et la passagère, assise sur le siège avant droit, était une femme aux cheveux roux, .signalements pouvant correspondre à ceux de Bernard LAROCHE et de Murielle BOLLE.

Le témoin avait pensé que Madame CLAUDON connaissait ce couple que lui n'avait encore jamais vu. Ayant appris le crime le lendemain, Claude COLIN était revenu chez les époux CLAUDON et leur avait demandé de dissimuler sa présence à LEPANGES le 16 octobre 1984, au lieu et à l'heure de l'enlèvement de l'enfant, car il craignait, semble-t-il, que son employeur et son épouse n'en prissent ombrage. Il avait été convenu entre eux que l'on dirait que c'était Jean-Louis CLAUDON qui avait conduit son épouse à sa pâture dans leur voiture MEHARI. Marcelle CLAUDON lui aurait dit que c'était Bernard LAROCHE et Murielle BOLLE qui se trouvaient dans l'automobile rencontrée en chemin.

Le 7 février 1991 Claude COLIN montra sur place aux adjudants DEFIX et BESSON de la section de recherches de DIJON l'endroit précis où le croisement s'était produit. Les enquêteurs constatèrent que les lieux étaient semblables à la description que le témoin en avait donnée et que le croisement de deux voitures sur le chemin de la Bure dont la configuration n'avait pas changé depuis le crime, était difficile."(SIC)

La Cour de DIJON poursuit :

"Questionnés à leur tour, Jean-Louis CLAUDON et son fils Christian reconnurent qu'ils avaient menti pour rendre service à Monsieur COLIN. Le père ajouta que Claude COLIN et son épouse lui avaient rapporté qu'ils avaient dû croiser plusieurs voitures
durant leur trajet. Plus tard il prétendit que cette rencontre avait eu lieu près de la ferme CAPELLE, à proximité de sa maison.

-- Entendue le 22 novembre 1990 par la gendarmerie Marcelle DROUOT épouse CLAUDON commença par nier avoir été conduite vers son troupeau de vaches par Claude COLIN, mais avertie des déclarations de celui- ci, elle admit avoir été emmenée dans l'automobile VOLKSWAGEN blanche de son ami, le 16 octobre 1984 entre 17 heures 10 et 17 heures 20. Elle affirma que durant le trajet aucun croisement n'avait eu lieu.

-- La déposition de Monsieur COLIN apparait toutefois conforme à la réalité parce qu'elle est corroborée par les confidences de Madame CLAUDON non seulement à Madame CONREAUX, mais encore à d'autres personnes de son entourage, Monsieur Alfred GOFFENEY et les époux MELINE. Ces derniers, proches voisins des époux Jean- Marie VILLEMIN et amis des époux CLAUDON, avaient été précédemment entendus à plusieurs reprises et n'avaient rien révélé. Bien au contraire Gilbert MELINE avait jusque-là prétendu que Marcelle CLAUDON avait été conduite à sa pâture par son mari dans leur voiture MEHARI.

-- Après bien des hésitations et des réticences les époux MELINE finirent par reconnaître qu'au cours d'un voyage effectué en leur compagnie à REMIREMONT, elle leur avait raconté les circonstances véritables du croisement mais qu'ils n'en avaient jusqu'alors pas fait mention parce qu'entre voisins on ne se critique pas et que quand on vous confie un secret, on le garde". Madame MELINE qui avait reçu par deux fois les confidences de Marcelle CLAUDON précisa que celle-ci, parlant du conducteur de la voiture qu'elle avait rencontrée, lui avait dit: "Il portait un pull-over jacquard et avait des moustaches. On aurait dit LAROCHE."

-- Le gendarme LACHAUSSEE de la brigade d'YZEURE (Allier) avait été affecté de 1977 à 1987 à la brigade de BRUYERES et avait participé à l'enquête relative à l'assassinat de Grégory VILLEMIN. Bien avant le crime il avait lié connaissance avec les époux CLAUDON qui étaient des informateurs habituels de cette brigade et il était devenu leur ami. Entendu le 18 décembre 1990 sur commission rogatoire du président de cette chambre, il déclara qu'au début de l'année 1985 il avait appris qu'une personne amie des CLAUDON et travaillant à ÉPINAL avait vu quelque chose d'important ce jour de l'enlèvement de Grégory VILLEMIN et aurait notamment croisé une voiture sombre conduite par un homme qui circulait sur le chemin de la Bure reliant le chalet des époux VILLEMIN à la rue des Bosquets où se trouvait la ferme de la famille CLAUDON.

-- Ayant su que ce témoin était Claude COLIN, il l'avait rencontré mais celui-ci n'avait jamais accepté de déposer parce que le jour des faits il n'aurait pas dû se trouver sur cet itinéraire. Aux dires du gendarme LACHAUSSEE, Claude COLIN était, selon la rumeur publique, l'amant de Marcelle CLAUDON .

-- Le gendarme LACHAUSSEE prétendit qu'il avait communiqué à ses supérieurs les renseignements qu'il avait recueillis mais aucune trace de cette transmission ne fut retrouvée dans les pièces de la procédure et dans les archives de la gendarmerie qui avait été dessaisie de l'enquête par le juge d'instruction d'EPINAL le 20 février 1985.

-- Mise en présence des témoins qui contredisaient sa version des faits, Madame CLAUDON persista à soutenir qu'elle n'avait croisé aucune voiture sur le chemin de la Bure. A l'entendre elle aurait seulement dit à ses interlocuteurs que quelqu'un avait vu une voiture le jour des faits. Son attitude s'explique, semble-t-il, par des menaces qu'elle aurait reçues peu après le crime.

-- Leur réalité a été attestée par Claude COLIN et par tous les témoins auxquels elle s'était confiée ainsi que par le journaliste PRADIER qui s'était lié à la famille CLAUDON au cours de son enquête sur le crime. Elle aurait également subi des pressions de sa famille qui redoutait que leur ferme, laquelle est très vulnérable, ne fût incendiée. Le 15 octobre 1987, lors d'un transport de Monsieur le Président SIMON sur le lieu de l'enlèvement, Madame CLAUDON avait paru très agitée aux autres témoins qui avaient cru qu'elle allait dire ce qu'elle savait, mais son fils lui avait ordonné de se taire. En l'état la première des charges pesant sur Christine VILLEMIN se trouve donc anéantie." (SIC)

La Cour de DIJON insinue que Madame Claudon n'aurait pas dit la vérité, car elle craignait, nous dit-on que c'était à cause de menaces d'incendie qu'elle avait reçues ? Constatons :

-- Ce sont les témoignages mensongers du clan Claudon et de :" l'amant " qui fournissent l'essentiel de l'alibi de Christine BLAISE VILLEMIN, le 16 octobre entre 17 h 02 min et 17 h 32 min, notamment la rencontre imaginaire montée de toutes pièces devant la ferme de quatre évènements indépendants, concourants en un lieu précis, sans aucune organisation préalable à 17 h 32 min 41 s.

-- Si les Claudon avaient des menaces à craindre, c'eût été plutôt des VILLEMIN, qu'elles pouvaient venir, car aussi bien Christine que Jean-Marie, le bras séculier armé de la famille, ont démontré leur dangerosité létale, de complices lorsqu' ils ont abattu froidement Bernard LAROCHE , le 29 mars 1985, après une première tentative que le journaliste Jean Ker avait fait avorter par sa présence, le 27 février 1985, Il ajoute que Christine BLAISE VILLEMIN était furieuse comme folle, de ce qu'elle considérait une trahison du journaliste : "semeur universel de troubles"

RÉPONSE / RÉSUMÉ :

La Cour de DIJON nous découvre un témoin Claude Colin, qui a toutes les défauts pour être non crédible. Jugez plutôt :

-- On nous indique sans sourciller, que le Sieur Claude COLIN, doit mentir parce qu'il était chez Madame Claudon, qu'on nous dit être son amante ? ...

-- On nous dit que revenu le lendemain chez les Claudon, il doit mentir, car par sa présence chez Madame Claudon : " il craignait, semble-t-il que son employeur et son épouse n'en prissent ombrage. Il avait été convenu entre eux que l'on dirait que c'était Jean-Louis Claudon qui avait conduit son épouse à sa pâture avec leur voiture MÉHARI "(SIC)

Il "fait le mur" pendant ses horaires de travail, vole son employeur.. et il trompe sa femme Monsieur Claude Colin...

-- Monsieur Claude Colin raconte qu'il a croisé un véhicule conduit par un individu :" assez corpulent"... On reste dubitatif quand on voit l’encadrement des gendarmes colosses, lorsque Bernard LAROCHE a été arrêté chez son employeur, on peut douter que le qualitatif de "assez corpulent " : puisse le définir ?

Lorsqu'on vérifie les possibilités où les croisements chemin de la Bure pouvaient se faire : on s'aperçoit qu' il y a deux seuls points : à l'emplacement d'une éolienne, et un autre élargissement, sur un parcours de 600 mètres.

On ne nous dit pas qu'un ou l'autre conducteur ait été obligé de reculer, lorsqu'ils se seraient croisés. Il faut constater par calcul de probabilité, que les deux voitures avaient très peu de possibilités de se croiser précisément à l'un des deux endroits possibles. On a matière à s'interroger sur la véracité du témoignage de Monsieur Claude Colin ?

-- On nous dit que lors du croisement : " les deux véhicules se faisaient face, presque à l'arrêt, à cinq ou six mètres l'un de l'autre, Madame Claudon, qui était pressée, avait dit à l'autre chauffeur : "dégage" et avait accompagné ce verbe d'un geste énergique du bras. "(SIC)

La Cour de DIJON, ne nous prendrait - elle pas pour des jambons ? quand par ailleurs, elle nous explique que : " Madame Marcelle Claudon aurait dit à Claude Colin que c'était Bernard LAROCHE , et Murielle BOLLE qui se trouvaient dans l'automobile rencontrée en chemin" (SIC)

La Cour de DIJON, essaierait-elle de nous faire admettre l'insensé : que connaissant le conducteur et la passagère du véhicule venant en face et presque à l'arrêt, Madame Claudon leur aurait fait un geste qui pouvait être interprété comme celui trivial d'un bras d'honneur, avec force aboiement : "dégage" (SIC) adressés à des personne dont-on nous jure qu'elle connaissait ?

On constatera également qu' aussi bien Madame Claudon que Monsieur Claude Colin, n'ont jamais témoigné avoir vu deux enfants à l'arrière du véhicule croisé, alors qu'on nous précise que le croisement se serait effectué " presque à l'arrêt" ?

Sur ce point est - il admissible qu'un kidnappeur ayant été reconnu, à quelques dizaines de mètres seulement du domicile de Grégory, donc du lieu d'un enlèvement supposé, aurait continué son ignoble projet ? N'aurait-il pas relâché l'enfant pour reporter sine die son crime à plus tard ? Car : continuer était suicidaire pour lui ?

-- Le non-lieu nous indique que Claude Colin, serait allé chez Madame Claudon, pendant ses horaires de travail, pour y aller prendre un café (SIC) ... sans doute seul ? puisque Madame Claudon binait paraît-il, dans son champ de carottes ? où était son époux ? On ne l' a jamais su ?

-- On constate, que Claude Colin indique avoir quitté la ferme après avoir bu son café ? et qu'il situa son départ :" aux environs de dix-sept heures "(SIC)

Si tel était le cas, la présumée voiture, qu'il aurait croisée, chemin de la Bure, ne pourrait pas être celle de Bernard LAROCHE... puisque d'après le témoignage annulé de Murielle BOLLE, on lui fait dire que celui-ci se trouvait encore à proximité du CES de Bruyères, à cette heure là.

-- "Madame Claudon, après avoir nié, aurait admis quant-à elle, avoir été emmenée dans l'automobile Volswagen blanche de son ami Claude Colin, le : 16 octobre 1984, entre : 17 h 10 min et 17 h 20 min Elle affirma par contre, que pendant le trajet de sa ferme à la pâture, aucun croisement n'avait eu lieu "(SIC)

-- Si l'on en croit la Cour de DIJON, il aurait fallu sept années d'information, et attendre qu'il soit débusqué pour que Claude Colin daigne témoigner et apporter des éléments qui étaient essentiels pour disculper la mère qu'il aurait su "innocente" ?

-- Ainsi on aurait un individu qui aurait été le témoin de faits qui peuvent faire libérer une mère soi-disant injustement emprisonnée, qui est insultée, calomniée, vouée aux gémonies... et contre toute morale, contre toute logique il ne bouge pas, il se terre dans un mutisme total comme un rat ...

Il aurait pu envoyer une lettre anonyme aux enquêteurs, c' était : "de mode", à Lépanges-sur-Vologne et dans son environnement, ou les prévenir par tout autre moyen ?

Qu'a -t-il fait pendant sept années d' investigations : Réponse, qui glace et scandalise : RIEN !

Quand on approfondi le profil de Claude Colin , ses comportements laissent à penser que cet ancien militaire était d'une moralité et d'une conscience professionnelle plus que douteuses, était-il un témoin digne de confiance ? La réponse est aussi catégorique : certainement pas !

D'ailleurs on doit constater que les deux occupants de la VW Golf blanche, Monsieur Claude Colin et Madame Marcelle Claudon, ne sont ni d'accord sur les horaires, ni sur les faits, et qu' aucun des témoignages ne se recoupent.

Il est impossible alors, d'accorder le moindre crédit aux dires très tardifs de Monsieur Claude Colin, pour éliminer cette charge, a fortiori parce qu'il ne sont même pas confirmés par le procès verbal annulé de Murielle Bolle, à qui l'on a fait dire que Bernard LAROCHE se serait arrêté sur les "hauts de Lépanges" et qu'il ne serait pas passé devant :"la maison située plus haut dans la colline"(SIC).

Dès lors il était IMPOSSIBLE à Bernard LAROCHE de prendre le chemin de la Bure pour redescendre à Lépanges-sur-Vologne et de croiser Claude Colin.

Il est inutile d’analyser les potins sans fondements de chaisières sur lesquels la Cour de DIJON s'étale longuement pour faire diversion, bavardes, cancanières, qui prétendent même qu'elles avaient décidé d'écrire une lettre anonyme au Juge SIMON, que la fille de Madame ROLLOT devait dactylographier... Nous tombons dans le gag des aventures du roi UBU.

Passons notre chemin et abrégeons les souffrances de ceux qui lisent.

CONCLUSION :

L'annulation de cette première charge, relève de manipulations indignes, fomentées par des magistrats félons, de la Cour de DIJON, car aucun des arguments formulés pour éteindre, un indice grave et concordant, n'est ni pertinent, ni démonstratif, ni crédible.

1.2. ANNULATION DE LA DEUXIÈME CHARGE / CITATION du non-lieu.

La Cour D'Accusation de NANCY reprochait à l'inculpée / CITATION :

"A proximité du point privilégié une empreinte de chaussure de femme a été découverte dans l'herbe, le 17 octobre 1984.

La Cour d'Appel dite : "d'Accusation" de DIJON, muée en avocate répond :

"Cet indice ne saurait être retenu contre Christine VILLEMIN :

- d'une part parce qu'il n'est nullement prouvé que Grégory VILLEMIN ait été précipité dans la Vologne en ce lieu.

- d'autre part parce qu'il n'est pas davantage établi que cette empreinte provienne d'une chaussure de l'inculpée. Celle-ci a prétendu, sans être contredite, que le 16 octobre 1984, elle était chaussée d'espadrilles et la seule paire de chaussures lui appartenant qui ait été saisie, était différente de l'empreinte."(SIC)

CONSTATATIONS / COMMENTAIRE :

1./ : "d'une part parce qu'il n'est nullement prouvé que Grégory VILLEMIN ait été précipité dans la Vologne en ce lieu".

On se demande pourquoi le Président Maurice SIMON, a recherché avec un visible bel acharnement, au premier abord non compréhensible, à écarter cette hypothèse envisagée par les premiers enquêteurs -gendarmes, le 17 octobre 1984, soit le lendemain du crime ?

En faisant une analyse comportementale du Juge et de ce qu' était la mission qui lui était assignée, on devine que les trois indices relevés par les gendarmes : "au point privilégié" étaient tous concordants, troublants et compromettants, contre :" l'inculpée " Madame Christine BLAISE VILLEMIN et ne pouvaient pas être reprochés à l'autre : "inculpé" Monsieur Bernard LAROCHE.

Parce que : / démonstration :

1. 1. / -- Il rejette d'un seul coup, trois charges qui pesaient sur Christine BLAISE VILLEMIN, trois indices troublants, concordants et compromettants pour elle, et seulement pour elle.

1. 2. / : L'empreinte d'une chaussure féminine... La Cour de DIJON ne peut pas l'attribuer à Bernard LAROCHE, il n'a pas le profil pour porter de telles chaussures.

1.3. / : La trace de pneumatique ... La Cour de DIJON ne peut pas prétendre qu'elle a été laissée par la voiture de Bernard LAROCHE, puisque sa voiture n'est pas équipée de pneus du type ni des dimensions, qui ont laissé la trace.

1.4. / : Le témoignage des époux GODFROY, qui ont vu sur le chemin qui mène : "au point privilégié", "des traces d'eau laissées par les roues d'un véhicule court " : La Cour de DIJON ne peut pas le confondre avec celui beaucoup plus long de Bernard LAROCHE.

3./ :Quelles motivations donne la Cour de DIJON pour écarter de manière systématique l'immersion du corps de Grégory : "au point privilégié" ?

3.1./ : "il est surprenant qu'après avoir parcouru plusieurs centaines de mètres dans une rivière au courant impétueux, semée de roches et franchi un barrage en amont de DOCELLES, le corps et les vêtements de l'enfant soient restés intacts" (SIC)

RÉPONSE :

La Vologne nous est présentée, comme une rivière torrentielle, impétueuse, qui n’existe en France, que dans les Alpes, les Pyrénées, le Jura, qualifiées de montagnes jeunes. Les Vosges et le Massif central sont des montagnes anciennes, aux sommets moins élevés, leurs rivières ont un écoulement beaucoup plus paisible, comme nous le montrent plusieurs photographies de la Vologne.

Sur les 400 m qui séparent : "le point privilégié", du lieu où a été retrouvé le corps de Grégory, il n'y a pas de rapides, de canyons, de rochers, de barrage.

Le corps a été bloqué jusqu'à preuve du contraire, au premier tas de pierres rencontré, sur lequel il était adossé le 16 octobre 1984, à 21 h 15 min. près de la passerelle du type Bailey.

3.2./ :" Lors de l'instruction menée à ÉPINAL, les gendarmes ont procédé à plusieurs expériences au moyen d'un mannequin pesant douze kilogrammes, poids voisin de celui de la victime. Il n'arrivait au lieu de découverte du cadavre que s'il était jeté à proximité du ruisseau le Barba, derrière le local des pompiers de DOCELLES, non loin du lieu de découverte de la seringue et du flacon d'insuline et lieu également désigné par Murielle BOLLE comme étant celui où son beau-frère LAROCHE serait descendu de voiture en compagnie de Grégory VILLEMIN."(SIC)

RÉPONSE :

Il faut effacer de suite, le récit mensonger sur lequel la Cour de DIJON s'appuie. Murielle n'a jamais dit dans le témoignage, qui lui fût suborné, que : " son beau-frère serait descendu de voiture en compagnie de Grégory VILLEMIN derrière le local des pompiers de Docelles ".

Le non-lieu nous indique : " D'abord elle ne put décrire la place de DOCELLES, où leur voiture était garée", alors que paraît-il ? si l'on en croit les gendarmes, elle avait réussi l'exploit, elle, dont ses parents ne possédaient pas de voiture, d'indiquer sur un plan fait par l'un des gendarmes, à l’aide d'un stylographe : l'itinéraire emprunté pour arriver à LEPANGES, où elle n'était jamais allée...

Dans ce cas à DOCELLES, on ne peut admettre qu' elle aurait été incapable de reconnaître une place où Bernard LAROCHE aurait dû stationner plus de 15 minutes ? et où aucun témoin n'a jamais vu une voiture PEUGEOT 305 de couleur "gris fumée", avec à bord : une fille rousse pourtant très remarquable et un garçonnet ?

N'y aurait-il pas quelques mensonges dans la soupe que veut nous servir par la Cour de DIJON ?

Le nécessaire à insuline a été retrouvé bien après le crime par un employé municipal, dans une haie, près du monument aux morts situé à 150 m environ du local des pompiers.

L'ex-Maire de DOCELLES qui était présent lors de la découverte du corps de Grégory, indiquait dans une interview, que ce nécessaire à insuline n'avait selon lui rien à voir avec l'affaire VILLEMIN, il ajoutait aussi : que lui-même comme le pharmacien de DOCELLES n'ont jamais été auditionnés par le Juge SIMON.

On croit soupçonner le pourquoi ? quand on sait que le Juge Maurice SIMON a fait des choix très sélectifs des enquêteurs, des experts, des témoins, etc. ?

"Elle prétendit n'avoir pas vu de rivière à proximité"(SIC) : Zéro pointé pour la Cour de DIJON, du local des pompiers, à moins d'avoir les yeux bandés, on voit parfaitement le confluent de deux rivières : le Barba et la Vologne.

3.3./ : Le magicien-Juge : "au point privilégié", nous découvre un ru malaisé à franchir ? qui malheureusement pour lui, n'existait pas comme le montre sans ambiguïté une photo prise le 18 octobre 1984, le surlendemain du crime, par un photographe de l'AFP : Jean-Claude DELMAS

Ne nous prendrait-on pas pour des demeurés ?

La Cour de DIJON nous fait moult démonstrations sur l'impossibilité du : "point privilégié" d'être le lieu d'immersion du corps de Grégory... et en fin de compte : donne elle-même le coup de grâce à ses certitudes captieuses et spécieuses, en indiquant :

"si bien imité fut-il, (le mannequin des essais) n' a pas le même comportement qu'un corps humain, mais aussi et surtout parce que d'importants travaux, accomplis postérieurement au crime, avaient modifié le cours de la Vologne" (SIC)

"Adieu ! veau ! vache ! cochon ! couvée ! "... ru infranchissable, roches, cours impétueux... : il fallait le dire de suite pour éviter toutes ces gesticulations inutiles, d'autant a fortiori, que nul ne sait quel était le débit gonflé des eaux de la Vologne, le lendemain de la journée pluvieuse du 17 octobre 1984.

La Cour de DIJON indique :

"il est très douteux que Grégory VILLEMIN ait pu être jeté dans la Vologne en amont de DOCELLES."(SIC)

RÉPONSE :

Elle se contredit totalement sur ce point, quand elle évoque le témoignage improbable de Monsieur DESCY :

"Le témoin (Monsieur DESCY) signala qu'à proximité du lieu où il avait vu la première automobile à l'arrêt le 16 octobre 1984, un petit chemin appelé chemin TACHET, du nom d'une ferme située non loin de là, permettait d'accéder depuis la route D.44 au bord de la Vologne à DOCELLES, en amont de l'ancien pont Bailey, sans risque d'être vu, information dont une enquête démontra l'exactitude. "(SIC)

CONSTATATION :

Contrairement aux dires de la Cour de DIJON, il existait bien des possibilités : "sans risque d'être vu" (SIC) outre celle envisagée primitivement par les gendarmes : "au point privilégié" d'immerger le corps de Grégory, en amont du centre de DOCELLES. : le complément d'information du Juge Maurice SIMON le précise lui-même, il est donc inutile de le contredire, mais il faut en conséquence, envoyer toutes ses allégations faites sans ni preuve ni indice, au panier.

Me Chastant-Morand indique dans son mémoire en faveur du non-lieu :

"Si le petit Grégory a été déposé dans la Vologne à DOCELLES, à l'endroit même, où il a été découvert, la question qui se pose est de savoir à quelle heure ? Compte tenu de l'existence des maisons ayant une vue directe sur ce lieu (cf. P.V. de reconstitution: à hauteur de la Mairie au rez-de-chaussée et au 1er étage, il y a à chaque niveau sept fenêtres donnant sur le Barba et... face aux marronniers... est édifiée une maison dont les fenêtres ont des rideaux et qui paraît habitée), il est invraisemblable que nul n'ait rien vu, s'il a été déposé de jour !" (SIC)

CONSTATIONS :

-- Vous remarquerez qu'on ne lui fait pas dire à Me Chastant-Morand. Toutefois, elle omet d'indiquer que cette remarque est valable surtout pour disculper Bernard LAROCHE, car le SRPJ qui soupçonnait Christine BLAISE VILLEMIN, n'a jamais soutenu que celle-ci ait pu procéder à l'immersion du corps de Grégory dans le Barba, près du local des pompiers de DOCELLES, mais : "au point privilégié"

-- Logiquement le SRPJ a estimé que le corps de Grégory, avait été immergé : "au point privilégié" , lieu où les gendarmes ont découvert trois indices concordants le 17 octobre 1984, en négligeant l'autre lieu de mise à l'eau envisagé, près du local des pompiers, puisque aucune ni preuve ni indice ne lui permettaient d’envisager cette hypothèse.

-- Aucune recherche effectuée, suite aux trois enquêtes (Gendarmerie, SRPJ, Juge Simon) n' a jamais prouvé d'une manière formelle, que le corps du petit Grégory ait été précipité dans la Vologne, dans un autre endroit que : "le point privilégié"

Me Chastant-Morand affirme :

-D'après le mémoire en faveur du non-leu l'avocate nous indique :

" que le SRPJ de NANCY n'hésita pas à occulter [...] la reconstitution organisée dans le cadre du supplément d'information qui a pu révéler dans le dossier : l'existence jusqu'à là cachée d'un ru, et démontrer l'impossibilité de le traverser les bras chargés d'un fardeau, pour qui aurait voulu de la route, rejoindre la Vologne, l'expérience infructueuse tentée par la greffière de la Chambre d'Accusation de l'enjamber sans rien porter, s'étant avérée impossible (S.I. / D. I39p.7) (SIC)

COMMENTAIRE :

Pour répondre à cette assertion de Me Chastant-Morand :

-- On remarque d'abord, que non seulement Madame Laurence LACOUR, très jeune journaliste, d’Europe N° 1, engagée depuis le début de l'affaire Grégory VILLEMIN pour défendre pour ce média, la cause des VILLEMIN, a mené plus tard quatre ans de vie commune avec le Juge , SIMON, devenu "parti", mais que ce magistrat était aussi accompagnée en permanence de sa greffière attitrée ?

-- Elle débordait largement les prérogatives de sa fonction, en jouant le rôle de : " l'inculpée " lors des reconstitutions ? C'est pour le moins curieux ? d'autant qu'on n'a jamais su si le rat des villes avait les mêmes performances, que celui des champs ? de même on ne sait pas si la greffière n'était pas moins agile que : " la cheffe" des majorettes Christine BLAISE VILLEMIN...

-- Pourquoi celle-ci n'a -t-elle pas été invitée à répéter les gestes que la Justice reprochait à l'auteur du crime ?

Remarquons : qu' on est en pleine contradiction de vocabulaire entre le vocable nominatif et son qualificatif d'un : "ru", qui s'il était infranchissable s’appellerait : un CANYON ?

Regardons de plus près la définition du ru (source CNRTL) : Ru : Vieilli ou régional. : Petit ruisseau / Synonyme : ruisselet... Les cruciverbistes ont souvent à résoudre la définition usée : "cours primaire"

Exemples :

-- Les souliers à la main, je traverse à trois reprises les eaux rapides rassemblées dans le corps d'une rivière. À cet endroit où elle naît du cœur d'une quintuple vallée, j'entreprends de trouver la tête d'un des rus qui l'alimentent. L'ascension devient plus rude à mesure que le filet des cascades s'exténue (Claudel,Connaiss. Est, 1907, p. 97).

-- L'eau du ru passe en cascadant, devant la ferme. Elle traverse la mare sans y tracer son passage et s'échappe en sautant de pierre en pierre, jusqu'à la roue pourrie du moulin (Dorgelès,Croix de bois, 1919, p. 100).

-- P. métaph. Il la regardait, ravi, sans même s'apercevoir que c'était elle, lorsque son chat, sautant sur ses genoux, dériva le ru de ses pensées, le ramena dans sa chambre (Huysmans,Là-bas, t. 1, 1891, p. 186).

Le non-lieu nous apprend que / CITATION :

"Des expériences avec un mannequin, dont le poids était similaire à celui du petit Grégory, ont été faites, elles n'ont pas donné des résultats concluants, le mannequin coulait" (SIC) ... ce qui a valu au journaliste : Denis ROBERT tel qu'il le raconte : planqué dans sa voiture BMW, de placer quelques piques d'ironie déplacées, dont il détient la recette. Retenons que le Juge Simon n'a pas fait que d'être ironisé par :"les Rats de la Vologne", sur ces essais de flottaison, peu probants, comme sur bien d'autres

Cette mesure d'instruction, nous dit la Cour d'Appel de Dijon :

" n'a malheureusement pas donné de résultat probant, non seulement parce qu'un mannequin, si bien imité fût-il, n'a pas le même comportement qu'un corps humain, mais aussi et surtout parce que d'importants travaux, accomplis postérieurement au crime, avaient modifié le cours de la Vologne"(SIC)

OBSERVATIONS :

-- On peut constater que par cette dernière phrase, la Cour d'Appel de DIJON avoue que les reconstitutions n'étaient pas ni probantes ni pertinentes et donne raison au Commissaire Jacques Corazzi, qui prétend, photographies à l'appui, prises peu après le meurtre, qu'il n'y avait aucun : "ru infranchissable, au lieu privilégié", une photographie de Jean-Claude DELMAS, prise le 18 octobre 1984, vient conforter cette affirmation.

-- L'argument "béton"... préfabriqué du Juge SIMON, qui nous a sorti de son chapeau de magicien, avec une propension trop soutenue lors du supplément d'information : des découvertes surprenantes , non crédibles, voire aussi risibles que dénuées de tout bon sens, n'est pas valide et doit être rejeté catégoriquement dans la mesure où la Cour de d'Appel de DIJON indique elle même : "que le cours de la rivière VOLOGNE avait été modifié postérieurement au crime."(SIC)

-- Les conditions n'étant plus les mêmes, les observations ne pouvaient pas être ni pertinentes, ni démonstratives, il devenait inutile de procéder à des expériences, dont-on pouvait raisonnablement prévoir qu'elles ne donneraient : AUCUN RÉSULTAT POSITIF.

-- Le mannequin coulait ? c'est peut-être " NORMAL" direz-vous ? mais le corps de Grégory qu'il ait été mis à l'eau : " au point privilégié" ou au bord du Barba, il a bien fallu qu'il flotta pour qu'il arrive à l'endroit, où il a été découvert comme déposé là, nous disait le Commissaire Corazzi : par un extra-terrestre ? (SIC)

-- Des : "extras terrestres" ? jusqu'à preuve du contraire : il n'y en a pas. Par contre l'auteur du meurtre, qui n'a jamais été en panne d'imagination malfaisante, d'août 1981 jusqu' au 16 octobre 1984, et après... : pas plus pour masquer sa voix, que le reste, avait dû trouver une solution pour que le corps flotte sans s'abîmer... d'autant qu'elles ne manquent pas. Seul le choix parmi toutes celles-ci, est difficile à cerner.

-- Il est peu probable que le corps de Grégory, n'ait pas été immergé, sans avoir été dissimulé au préalable, d'une manière quelconque, ne fusse par le plus simple, dans un sac- poubelle en matière plastique, tel qu'on en retrouve dans presque toutes les scènes de crimes, quand le cadavre est transporté.

-- A ce sujet, le Juge Maurice SIMON et les enquêteurs n'auraient-ils pas oublié le récit biblique de la découverte de Moïse ( Moshe... : ce qui signifie en hébreu : "sauvé des eaux") ? :

-- Il y a quelques millénaires : " La fille du Pharaon découvrit sur la rive du fleuve NIL, un berceau fait d'un panier d'osier enduit de poix, où se trouvait un nourrisson "... Notable différence : il était vivant, et malheureusement l'enfant de la Vologne Grégory était mort.

-- Il est plus probable et raisonnable, d'émettre l'hypothèse, que le corps de Grégory mort, ait été déposé dans la Vologne, avec moins de brutalité, que ne l'ont fait les gendarmes, pour les mannequins, en plein jour :" au point privilégié", relativement discret, qu'en plein centre de la commune de Docelles, près du Barba, et de la passerelle du type Bailey, à l'heure de sortie des écoliers, des bureaux et des usines. Car cette opération, était IMPOSSIBLE à réaliser, en plein jour, sans le risque d'être aperçu.

Maître Chastant-Morand, avocate de Christine VILLEMIN, en faisait elle-même la démonstration, dans son mémoire en faveur du non-lieu de Christine VILLEMIN : (Citation)

"Dès lors, après en avoir "présumé" l'heure, le S.R.P.J. de NANCY présuma également le lieu du crime, en retenant à partir de constatations dénuées de significations, faites par les gendarmes, un " lieu privilégié " d'immersion.

Ce faisant, le S.R.P.J. de NANCY n'hésita pas à occulter les éléments naturels excluant irrémédiablement la vraisemblance de son hypothèse.

Ainsi, ce n'est que la reconstitution organisée dans le cadre du supplément d'information qui a pu révéler dans le dossier l'existence jusque là cachée d'un ru et démontrer l'impossibilité de le traverser les bras chargés d'un fardeau, pour qui aurait voulu de la route rejoindre la Vologne, l'expérience infructueuse tentée par la greffière de la Chambre d'Accusation de l'enjamber sans rien porter, s'étant avérée impossible (S.I/D.I39 p.7)

Or, si une empreinte de chaussure avait pu, lors des premières constatations, être relevée, il n'avait pas été découvert, à l'époque des faits, de traces de pas d'un adulte, ni de traces de pas d'un enfant, au point où le ru était franchissable !

Pas davantage, n'avaient bien sûr été retrouvé de traces de pas le long de ce ru, qu'il a été, le jour du transport sur les lieux le 15 octobre 1987, indispensable de remonter pour trouver un point de passage.

A cette première invraisemblance s'ajoutait celle découlant des essais de reconstitution exécutés avec un mannequin, reprenant autant qu'il était possible à l'identique le corps du petit Grégory, tant au regard de la masse volumique de la taille ou que de l'habillement, et qui ont démontré que le corps déposé en ce qu'il a été convenu d'appeler le " lieu privilégié ", ne parvenait pas même jusqu'à la retenue d'eau (le mannequin ayant coulé une première fois après avoir buté sur une branche d'arbre, et une seconde fois naturellement! ) (les autres essais effectués ensuite à titre de simple expérience de travail à partir d'un mannequin ne présentant pas scientifiquement tous les aspects rappelés du premier, n'ayant pas davantage été concluants: en effet si ledit mannequin a réussi à passer la retenue d 'eau, il n'a pas pris la direction du point de découverte de l'enfant et surtout portait ensuite sur lui-même des traces de charriage (traces terreuses-herbes...), toutes traces dont l'enfant était entièrement indemne.

Si le petit Grégory a été déposé dans la Vologne à DOCELLES, à l'endroit même où il a été découvert, la question qui se pose est de savoir à quelle heure ? Compte tenu de l'existence des maisons ayant une vue directe sur ce lieu (cf. P.V. de reconstitution: à hauteur de la Mairie au rez-de-chaussée et au 1er étage, il y a à chaque niveau sept fenêtres donnant sur le Barba et... face aux marronniers... est édifiée une maison dont les fenêtres ont des rideaux et qui paraît habitée), il est invraisemblable que nul n'ait rien vu, s'il a été déposé de jour !

Dès lors, faut-il considérer, que la forme de couleur bleue que Madame GUYOT avait aperçue en traversant le PONT BAILEY, vers 17h30 min, le 16 octobre 1984, était bel et bien un sac poubelle comme d'ailleurs elle-même l'avait considéré (D.22), et non pas le corps de Grégory VILLEMIN, comme l'a laissé croire la première partie de l'information et ce, car cet horaire de 17h 30 min permettait de retenir que l'enfant avait déjà été jeté dans la Vologne...

Pourtant il apparaissait évident que si Madame GUYOT avait vu un enfant, elle aurait immédiatement alerté les secours, comme celle-ci l'a d'ailleurs souligné (D.1035) à la P.J., Madame GUYOT n'ayant cessé de répéter qu'il devait s'agit d'un sac poubelle : "Je me permets de vous dire que bien souvent, des sacs poubelles dérivent sur ce cours d'eau" (D.119- 25 octobre 1984) ; et c'est donc très logiquement que lorsque le scellé, renfermant l'anorak porté par Grégory, anorak orné devant et derrière de couleurs marron et verte, lui a été présenté, celle-ci ne l'a pas reconnu, puisqu'elle n'avait aperçu qu' "une masse" bleue" (S.I/D.793) sans discerner de tâche claire ni sur les vêtements ni sur le bonnet et sans discerner non plus ce qui n'aurait pu passer inaperçu: les mains de l'enfant... "(SIC : fin de citation )

Le site de référence gregoryvillemin .free . fr/ nous confirmait les conclusions de Maitre Chastant-Morand : avocate de Christine VILLEMIN.

CONSTATATIONS :

On remarque en passant, que les deux, de conserve, faisaient un brillant plaidoyer pour l'innocence de Bernard LAROCHE ... car celui à qui, il est reproché d'avoir mis à l'eau le petit Grégory dans le Barba, près du local des pompiers à Docelles, est bien Bernard LAROCHE, et jamais Christine BLAISE VILLEMIN, comme tentent de nous induire dans le trouble et l'erreur les VILLEMIN, et leur avocate :

Car le SRPJ a toujours conclu que le petit Grégory avait été mis à l'eau par sa mère au : "point privilégié". Celui-ci qui a été mis en évidence par les gendarmes, dès le lendemain du crime, le 17 octobre 1984

Me Chastant-Morand tente de faire prendre les gendarmes pour plus imbéciles et sots qu'ils ne l'étaient. "N'en rajoutons pas à Augias SVP ! "... ils sont assez ennuyés par tous leurs manquements à la Loi et leurs erreurs énormes.

Dans tous les cas : les découvertes farfelues du juge SIMON, faites trois ans plus tard, ne pouvaient pas être retenues pour argent comptant, d'une part par absence de preuve, mais aussi de crédibilité, elles pouvaient encore moins être validées pour des raisons que le non-lieu donne lui même : "les modifications du cours de la Vologne".(SIC)

C'est encore une FAUTE des magistrats de Dijon à charge contre eux.

A fortiori : parce qu'il n'est pas crédible que des gendarmes même au zénith de l'incompétence, à l'apogée de la sottise, aient découvert ce point possible d'immersion, s'il n'avait pas été accessible facilement, le 17 octobre 1984, alors que de plus, et au même endroit, ils ont découvert l'empreinte d'une chaussure de femme, qui ne devait pas avoir été posée en ce lieu après atterrissage d' un extra-terrestre ? pas plus que la trace d'un pneumatique qui n'était pas là, par hasard ? ainsi que de l'eau laissée en partant par un véhicule court : tous ces indices troublants, concordants sont compromettants à l'encontre Christine VILLEMIN, mais pas envers Bernard LAROCHE.

Le Juge SIMON peu intègre, violant la mission de Justice qui doit être impartiale et équitable, abjurant sa déontologie, a manipulé captieusement les faits, en découvrant : "un ru infranchissable"... de la même manière discutable que Me MOSER : l'avocat de Christine BLAISE VILLEMIN, avait débusqué dans son étude à Mulhouse ( à plus de 100 km) : un faux - témoin "courageux " Madame CONREAUX... à qui la Cour de DIJON a tenu à rendre hommage !

Conclusion : le premier argument que la Cour d'Appel de DIJON, fournit, pour annuler cette deuxième charge n'est pas pertinent et sans ni preuve ni indice, ne peut qu'être rejeté, balayé, méprisé, car non crédible de A jusqu'à Z.

4. / : Empreinte d'une chaussure de femme.

COMMENTAIRE :

"Le fait troublant, concordant et compromettant pour : "l'inculpée" : Christine BLAISE VILLEMIN " : est bien, que l'on ait découvert l'empreinte d'une chaussure de femme, près : "du point privilégié" : le fait est avéré et démontré.

Était-ce celui d'une chaussure de Christine BLAISE VILLEMIN ?

Nul ne le sait ? mais si tel avait été le cas, ce ne serait plus :" un fait troublant, concordant et compromettant ", mais une preuve matérielle de culpabilité à l'encontre : "de l'inculpée". (les dénominations ont évolué depuis 1984)

En tout cas, ce n'est pas une charge, contre tout autre possible meurtrier de sexe masculin : nous avons bien d'une manière sure une empreinte de chaussures de femme.

Le non-lieu de la Cour de DIJON indique :

"Celle-ci ( Christine BLAISE VILLEMIN) a prétendu, sans être contredite, que le 16 octobre 1984, elle était chaussée d'espadrilles et la seule paire de chaussures lui appartenant qui ait été saisie, était différente de l'empreinte. "

COMMENTAIRE :

L'indication du non-lieu sur ce point est contredite par Me Chastant-Morand dans son mémoire ?

Nous étions le 16 octobre, en automne...avec un temps beau, mais toujours incertain... QUESTION ? : ce type de chaussures "ESPADRILLES, en principe utilisée essentiellement en été : aurait -il été approprié pour aller au bord d'une rivière, dans des zones généralement humide, où de plus, la veille il avait plu ?

Si Christine BLAISE VILLEMIN était l'assassin de son fils, il serait surprenant que cette femme intelligente et d'une grande présence d'esprit (dit le non-lieu )... n'ait pas chaussé des chaussures ou bottes, en adéquation avec la situation d'humidité qui l'attendait au point d'immersion, sélectionné après préméditation, par elle ?

La Cour dite : "d'Accusation " de DIJON rétorque :

" Et la seule paire de chaussures lui appartenant qui ait été saisie, était différente d'empreinte. "(SIC)

REMARQUE :

Faut-il rappeler que le Commissaire Jacques Corazzi, qui a repris l'enquête en février 1985, cherche encore 33 ans après le crime, les bottines que chaussait Christine BLAISE VILLEMIN sur une photographie prise sur le pas de sa maison, quelques jours avant le meurtre de Grégory ?

Pour détruire cet argument non pertinent, donné par la Cour de DIJON, il suffit de se référer à la réponse donnée par la Cour d'Appel de Dijon, pour l'annulation des 23 et 24 èmes charges :

" [...] si Christine VILLEMIN, était l'assassin de son fils, il serait surprenant que cette femme intelligente et d'une grande présence d'esprit, n'ait pas fait disparaître, alors qu'elle en avait eu le loisir, un indice aussi compromettant pour elle" (CQFD !)

D'autant, qu'elle était informée au jour le jour en temps réel par les gendarmes : des résultats de l'enquête, car tel que répond le gendarme SESMAT, lorsque les journalistes lui reprochent de n'avoir fait procéder, à aucune perquisition du domicile des VILLEMIN :

Il répond péremptoirement : " Pourquoi voudriez-vous que nous fassions une perquisition à leur domicile, puisque les époux VILLEMIN, étaient les victimes ? "

Cet argument d'une naïveté d'oie blanche, vous ébaubit et vous estomaque, car le gendarme méconnait totalement les statistiques des annales des infanticides, commis par des parents sur leur enfant (soit des filicides) qui nous apprennent que dans plus de 90 % des cas, les mères sont coupables... parce que sans doute le crime le plus horrible qui soit celui d'un enfant est aussi le plus naturel... La mère donne le jour, et estime à tort ou à raison ? avoir le droit de mettre fin aux jours de son enfant ? c'est ce pensent les psychiatres ?

En effet, avec un tel postulat asséné, tel un dictat : on comprend mieux pourquoi les gendarmes n'ont jamais réussi en deux ans denquête, à trouver un seul corbeau, malgré, des centaines d'appels anonymes, plusieurs lettres non identifiées et des dizaines d' actes malveillants.

On constatera in fine : que l' infâme corbeau, rusé tel un renard, volait beaucoup plus haut : qu'un chef de corps de gendarmerie et ses hommes : ce qui est indubitable

CONCLUSION :

Cet indice :"empreinte de chaussure de femme" restera toujours quel que soit le jugement d'un Tribunal : "troublant, concordant, et compromettant" pour "l'inculpée", car elle possédait qu'on le veuille ou non : "des chaussures de femme" susceptibles d'avoir laissé cette empreinte découverte, par les gendarmes. : "au point privilégié", le 17 octobre 1984, au bord de la Vologne.

Pareil que pour la première charge : l'annulation de cette deuxième charge relève d'une manipulation des magistrats de la Cour de DIJON, car aucun, des arguments formulés pour l'éteindre, n'est ni pertinent, ni démonstratif, ni crédible.

1.3. ANNULATION DES TROISIÈME ET QUATRIÈME CHARGES / CITATION du non-lieu.

La Cour D'Accusation de NANCY reprochait à l'inculpée / CITATION

1/ : TROISIÈME CHARGE :

"Sur le chemin de terre longeant la voie ferrée DEYCIMONT-LEPANGES, à proximité du point dit privilégié, des traces d'un pneu zx de calibre 135 X 14, différents de celles des roues de la voiture de Laroche, mais analogues à celles des pneus de : Christine VILLEMIN ont été relevées le : 17 octobre 1984, par les enquêteurs (*) "( SIC)

(*) Nota bene : Les enquêteurs étaient à ce moment là, les gendarmes, contrairement à ce qu'indique Me Chastant-Morand dans son mémoire contre l’État.

Cet indice a été découvert le même jour que l' empreinte d'une chaussure féminine, à proximité du : "point privilégié", le 17 octobre 1984.

La Cour dite : "d'Accusation " de DIJON muée en avocate indique / CITATION :

"Ces constatations se heurtent à la même objection que la charge 2, puisqu'il est très douteux que Grégory VILLEMIN ait pu être jeté dans la Vologne en amont de DOCELLES."

COMMENTAIRE / CONSTATATION :

Même objection : que pour l'anéantissement de la charge N° 2. Car il est surtout plus douteux que le corps de Grégory ait été précipité dans l'eau en plein centre de Docelles, où l'auteur du crime prenait tous les risques d'être aperçu, à un horaire qui correspondait à celui de sortie des usines et des écoles.

A plus forte raison, qu'en ce point : AUCUN témoignage, ni indice, ne sont venus confirmer le fait que l'immersion de Grégory, ait pu être faite de manière insensée, près du local des pompiers situé au bord du Barba, à la vue de nombreuses habitations telle que l'explique Me Chastant-Morand.

Personne n'a aperçu une voiture avec un enfant de quatre ans, accompagné d'une jeune fille rousse, stationnée, sur une place inconnue de Docelles, d'où Murielle aurait indiqué que l'on ne voyait soi-disant : pas l'eau... alors qu'à Docelles, d'après les vues de Google EARTH, l'eau on devrait la voir d'un peu partout ?

Cet argument relève d'une déduction des enquêteurs faisant des expériences avec un mannequin, qui n'avait jamais eu la même flottaison et le même comportement qu'un être humain.

A fortiori, rien ne permet d' exclure que le corps sans vie de l'enfant ait pu être mis dans une embarcation de fortune quelconque, voire un simple sac en plastique pour poubelle... c'est souvent le cas sur les scènes de crime où l'on retrouve des corps, ou des membres dans des sacs en plastique.

Il est peu probable que l'auteur du crime est déposé le corps dans l'eau sans le cacher dans un emballage quelconque... en cas contraire si un témoin avait vu la scène macabre, il aurait immédiatement prévenu la gendarmerie.

Pour assurer la flottaison, les stratagèmes ne manquent pas, c'est le choix possible entre ceux-ci, qu'a fait l'auteur du crime, qui est très délicat à cerner avec certitude. C'était aux enquêteurs de le rechercher.

La Cour de DIJON nous soutient : " qu'il est très douteux que Grégory VILLEMIN ait pu être jeté dans la Vologne, en amont de DOCELLES." (SIC)

Ici il est bon de relever la patte du Juge-magicien-amoureux-parti Maurice SIMON, on se demande pourquoi il rejette catégoriquement toute possibilité d'immersion du corps de Grégory "au point privilégié" ?

Parce que :

1/ -- Il rejette d'un seul coup, trois charges qui pesaient sur Christine BLAISE VILLEMIN, trois indices troublants, concordants et compromettants pour elle, et seulement pour elle.

1.1./ : l'empreinte d'une chaussure féminine... La Cour de DIJON ne peut pas l'attribuer à Bernard LAROCHE, il n'a pas le profil pour porter de telles chaussures

1.2./ : La trace de pneumatique ... La Cour de DIJON ne peut pas dire qu'elle a été laissée par la voiture de Bernard LAROCHE.

1.3./ : Le témoignage des époux GODFROY, ils ont vu sur le chemin qui mène : "au point privilégié", "des traces d'eau laissées par les roues d'un véhicule court ", que La Cour de DIJON ne peut pas confondre avec celui beaucoup plus long de Bernard LAROCHE.

2./ :Quelles motivations donne la Cour de DIJON pour écarter de manière systématique l'immersion du corps de Grégory : "au point privilégié"

2.1./ : "il est surprenant qu'après avoir parcouru plusieurs centaines de mètres dans une rivière au courant impétueux, semée de roches et franchi un barrage en amont de DOCELLES, le corps et les vêtements de l'enfant soient restés intacts" (SIC)

Réponse : La Vologne nous est présentée, comme une rivière torrentielle, qui n’existe en France, que dans les Alpes, les Pyrénées, le Jura, qualifiées de montagnes jeunes. Les Vosges et le Massif central sont des montagnes anciennes, aux sommets moins élevés, leurs rivières ont un écoulement beaucoup plus paisible, comme nous le montrent plusieurs photographies de la Vologne, sur les 400 m qui séparent "le point privilégié", du lieu où a été trouvé le corps de Grégory, il n'y a pas de rapides de canyons, de rochers, de barrage. Le corps a été bloqué jusqu'à preuve du contraire au premier tas de pierres sur lequel il était adossé près de la passerelle du type Bailey.

2.2./ : lors de l'instruction menée à EPINAL, les gendarmes ont procédé à plusieurs expériences au moyen d'un mannequin pesant douze kilogrammes, poids voisin de celui de la victime. Il n'arrivait au lieu de découverte du cadavre que s'il était jeté à proximité du ruisseau le Barba, derrière le local des pompiers de DOCELLES, non loin du lieu de découverte de la seringue et du flacon d'insuline et lieu également désigné par Murielle BOLLE comme étant celui où son beau-frère LAROCHE serait descendu de voiture en compagnie de Grégory VILLEMIN."(SIC)

Réponse : Il faut effacer de suite le récit mensonger sur lequel la Cour de DIJON s'appuie. Murielle n'a jamais dit dans le témoignage, qui lui fût suborné, que : " son beau-frère serait descendu de voiture en compagnie de Grégory VILLEMIN près du local des pompiers".

Le non-lieu nous indique : " D'abord elle ne put décrire la place de DOCELLES où leur voiture était garée", alors que paraît-il si l'on en croit les gendarmes, elle avait réussi l'exploit, elle, dont ses parents ne possédaient pas de voiture, d'indiquer sur un plan fait par ceux-ci, à l’aide d'un stylographe : l'itinéraire emprunté pour arriver à LEPANGES, où elle n'était jamais allée... et à DOCELLES, on admettrait qu' elle aurait été incapable de reconnaître une place où Bernard LAROCHE aurait dû stationner plus de 15 minutes ? où aucun témoin n'a jamais vu cette voiture avec une fille rousse pourtant très remarquable et un garçonnet ?

N'y aurait-il pas quelques clous dans la soupe que la Cour de DIJON veut bien nous servir ?

Le nécessaire à insuline a été retrouvé bien après le crime par un employé municipal, dans une haie près du monument aux morts situé à 150 m environ du local des pompiers.

L'ex-Maire de DOCELLES qui était présent lors de la découverte du corps de Grégory, indique dans une interview, que ce nécessaire à insuline n'avait selon lui rien à voir avec l'affaire VILLEMIN, il ajoute aussi : que lui-même comme le pharmacien de DOCELLES n'ont jamais été auditionnés par le Juge SIMON. On croit soupçonner le pourquoi ?

"Elle prétendit n'avoir pas vu de rivière à proximité"(SIC) : Zéro pointé pour la Cour de DIJON, du local des pompiers à moins d'avoir les yeux bandés, on voit parfaitement le confluent de deux rivières : le Barba et la Vologne.

2.3./ : Le magicien-Juge : "au point privilégié", nous découvre un ru malaisé à franchir, qui malheureusement pour lui, n'existait pas comme le montre sans ambiguïté une photo prise le 18 octobre 1984, le lendemain du crime par un photographe de l'AFP : Jean-Claude DELMAS

Ne nous prendrait-on pas pour des demeurés ?

La Cour de DIJON nous fait moult démonstrations sur l'impossibilité du "point privilégié" d'être le lieu d'immersion du corps de Grégory... et en fin de compte : donne elle-même le coup de grâce à ses certitudes captieuses et spécieuses, en indiquant : "si bien imité fut-il, (le mannequin des essais) n' a pas le même comportement qu'un corps humain, mais aussi et surtout parce que d'importants travaux, accomplis postérieurement au crime, avaient modifié le cours de la Vologne" (SIC)

"Adieu ! veau ! vache ! cochon ! couvée ! "... ru infranchissable, rocher, cours impétueux... : il fallait le dire de suite pour éviter toutes ces gesticulations inutiles, d'autant a fortiori, que nul ne sait quel était le débit gonflé des eaux de la Vologne, le lendemain de la journée pluvieuse du 17 octobre 1984.

La Cour de DIJON indique :

"il est très douteux que Grégory VILLEMIN ait pu être jeté dans la Vologne en amont de DOCELLES."(SIC)

Réponse : Elle se contredit totalement sur ce point, quand elle évoque le témoignage improbable de Monsieur DESCY :

"Le témoin (Monsieur DESCY) signala qu'à proximité du lieu où il avait vu la première automobile à l'arrêt le 16 octobre 1984, un petit chemin appelé chemin TACHET, du nom d'une ferme située non loin de là, permettait d'accéder depuis la route D44 au bord de la Vologne à DOCELLES, en amont de l'ancien pont Bailey, sans risque d'être vu, information dont une enquête démontra l'exactitude. "(SIC)

Constatation : Il existait bien des possibilités : "sans risque d'être vu" (SIC) outre celle envisagée primitivement par les gendarmes : "au point privilégié" d'immerger le corps de Grégory, en amont du centre de DOCELLES.. : le complément d'information du Juge Maurice SIMON le précise lui-même.

Me Chastant-Morand indique dans son mémoire en faveur du non-lieu :

"Si le petit Grégory a été déposé dans la Vologne à DOCELLES, à l'endroit même, où il a été découvert, la question qui se pose est de savoir à quelle heure ? Compte tenu de l'existence des maisons ayant une vue directe sur ce lieu (cf. P.V. de reconstitution: à hauteur de la Mairie au rez-de-chaussée et au 1er étage, il y a à chaque niveau sept fenêtres donnant sur le Barba et... face aux marronniers... est édifiée une maison dont les fenêtres ont des rideaux et qui paraît habitée), il est invraisemblable que nul n'ait rien vu, s'il a été déposé de jour !" (SIC)

Vous remarquerez qu'on ne lui fait pas dire à Me Chastant-Morand. Toutefois, elle omet d'indiquer que cette remarque est valable surtout pour Bernard LAROCHE, car le SRPJ qui soupçonnait Christine BLAISE VILLEMIN, n'a jamais soutenu que celle-ci ait pu procéder à l'immersion du corps de Grégory dans le Barba, près du local des pompiers de DOCELLES, mais : "au point privilégié"

Logiquement le SRPJ a estimé que le corps de Grégory, avait été immergé : "au point privilégié" , lieu où les gendarmes ont découvert trois indices concordants le 17 octobre 1984.

On ne sait pas combien d'indices concordants auraient été nécessaires pour que la Cour de DIJON valide l'existence d'un point d'immersion ? En principe deux se recoupant devrait suffire ? Mais apparemment : NON !

Par contre avaliser un lieu, près du local des pompiers, où l'on n'a jamais découvert aucun indice, paraît totalement insensé.

Trace du pneumatique :

Pour la trace de pneu, il est nécessaire de se replonger dans la technologie.

La trace de pneu découverte est celle d'un pneu "ZX de calibre 135 X 14" (SIC)... déjà le vocable : "calibre" est pour le moins inadapté... il ne s'agit pas d'une arme à feu... mais de dimensions.

Il y a lieu de décoder et de traduire ces indications, parce que les Magistrats sont rarement des techniciens de valeur, et même pas des techniciens du tout, ils ne savent même pas pour la plupart : ce qu'est un boulon ?

-- Ce pneu inutile de cacher sa marque, tout le monde connaissait, qui fabriquait le pneu type : ZX à carcasse radiale en acier, c'est : MICHELIN

Les dimensions et caractéristiques d'un pneu sont affichées sur ses flancs. Elles comportent entre autres indications principales :

-- La largeur du pneu gonflé, d'un flanc à l'autre, libellée en millimètres.

La largeur du pneu dont la trace a été relevée, était donc de : 135 mm, sur le type de voiture Renault R5, on devait pouvoir monter des pneus de largeur : 135, 145 ou 155 mm.

-- Le diamètre de la jante destinée à le recevoir est libellé en pouces... (allez savoir pourquoi ? ), un pouce vaut 25, 4 mm, une jante de diamètre : 14 pouces, fait un diamètre de (25,4 X 14 = ) 355, 6 mm

Nota : Une erreur s'est sans doute glissée dans la rédaction du non-lieu concernant l'indication de ce diamètre, parce que les véhicules RENAULT R5, étaient équipés de petites roues de diamètre : 13 pouces soit de 330, 2 mm ?

Il est mécaniquement IMPOSSIBLE de monter un pneu de 14 pouces ( a fortiori de 13 pouces) sur une jante de 15 pouces de diamètre, telles que celles qui équipaient la CITROËN Ami 8 de Bernard LAROCHE, car les jantes étaient de 15 pouces de diamètre.

La trace relevée provient bien d'un pneu d'un véhicule tel que la Renault R5, avec des roues de petites dimensions, et non, ni de la CITROËN Ami 8, ni de la Peugeot 305 de Bernard LAROCHE

Dans la mesure où elle a été relevée le 17 octobre 1984, alors que le veille du jour du crime, il pleuvait sur les Vosges, on peut affirmer que l'empreinte a été laissée par un véhicule le 16 octobre 1984, jour du meurtre de Grégory.

Il est exact et non contestable d'indiquer que : "L' automobile et les pneus de : Christine VILLEMIN étaient d'un modèle répandu à de nombreux exemplaires" (SIC). Toutefois, cette indication ne concerne que les véhicules RENAULT R5, dont la particularité étaient d'être équipés des roues du plus petit diamètre du parc automobile.

Par contre : Un technicien peut contester les résultats et les conclusions, qui découlent des expertises effectuées en décembre 1985, et janvier 1986, alors que le véhicule de : Christine VILLEMIN avait parcouru depuis le : 16 octobre 1984, quatre mille kilomètres.

Si les enquêteurs ne possédaient pas un moulage de toute la bande de roulement, le fabricant MICHELIN, aurait pu le leur fournir, à partir du moment où les coordonnées du pneu ont été identifiées avec son type et ses dimensions, comme provenant de ses usines.

Il existait paraît-il d'après le non-lieu : "une légère différence dans la largeur des crampons" (SIC) ?

Première objection : les pneus ZX Michelin ne possédaient pas de " crampons ", ce ne sont pas des dits : " pneus-neige"... ni :" pour tout-terrain". Ils avaient des sculptures de la bande de roulement, tels que tous les pneus, pour évacuer l'eau, la neige, etc. sur route mouillée ou enneigée, et éviter les phénomènes dangereux, entre autres d'aquaplaning et de dérapage.

Deuxième contestation : " légère différence"(SIC) des sculptures des pneus : ZX MICHELIN ? C'est technologiquement IMPOSSIBLE à mesurer sur une empreinte laissée au sol, quelle que soit sa précision.

Les enquêteurs auraient dû aller visiter les usines MICHELIN, et leurs sous-traitants-fournisseurs de moules, qui étaient très nombreux dans la région stéphanoise.

MICHELIN a inventé :" L'assurance Qualité" et l'a imposée à ses fournisseurs, bien avant qu'elle ne soit vulgarisée en France, par les normes européennes : ISO 9001 et 9002.

La tolérance requise pour la confection des moules étaient, et est inférieure au dixième de millimètre. Un écart d' un dixième de mm est matériellement IMPOSSIBLE à mesurer sur une empreinte au sol.

Nous sommes dans le même type aberration technique que celui de Me Chastant-Morand, quand elle indique la longueur donnée au dixième de millimètre des cordelettes, qui liaient Grégory :

"Qu'ainsi les gendarmes ont placé sous scellés les cordelettes liant, les membres du petit Grégory retrouvé mort le 16.10.1984. Trois scellés P.V. 1137 du 16.10.1984 sont confectionnés :

-scellé n° 3: cordelette autour du cou: 97,60 cm
-scellé n° 4 : cordelette autour des mains: 82 cm
-scellé n° 5 : cordelette enserrant les jambes: 105,60 cm

Qu'il s'agit donc d'une cordelette d'une longueur totale de 285,20 cm" (SIC)

Commentaire : si vous voulez connaître la méthodologie "pointue", de mesure, adressez-vous à l'avocate, car un technicien ne sait pas faire... pas plus que pour mesurer un élastique avec la même précision ?

Les enquêteurs au lieu de s'adresser à la Police Scientifique, auraient pu demander son avis à l' emblématique ingénieur de chez MICHELIN, qu'était alors Monsieur Pierre Dupasquier, un technicien génial à qui la marque au "bibendum", doit des centaines de ses victoires, en Formule 1, en rallyes, en course motos, etc.

Si la trace trouvée avait laissé apparaître un défaut particulier du pneumatique telle qu'une coupure, un arrachement, etc. on aurait analysé ceux du véhicules de Christine VILLEMIN

Si les enquêteurs étaient parvenus à établir que la trace présentait le même défaut sur celui d'un pneu d'une roue du véhicule de Christine VILLEMIN, nous serions en présence d'une preuve matérielle irréfutable, "l'ADN du pneumatique" .

En l' état, on ne peut que constater, qu'il ne s'agit encore que d'un indice troublant, concordant, compromettant pour "l'inculpée, qui vient s'ajouter aux nombreux autres, leur accumulation permet par calcul de probabilité de définir combien de possibilités le protagoniste qui en aligne le plus a d'être l'auteur du crime.

Sur ce point : il est indiscutable comme le disent nos reporters sportifs, "il n'y a pas photo à l'arrivée" : entre Christine BLAISE VILLEMIN et Bernard LAROCHE.

Si rien ne prouve que la trace de pneu, découverte près :"du point privilégié" ne provient pas de la voiture de Christine VILLEMIN, rien ne démontre, non-plus, le contraire, mais le fait avéré que son véhicule était équipé de pneus de même type que celui qui a laissé une empreinte le 16 octobre 1984 : est constitutif d'un indice troublant.

On notera que Me Chastant-Morand ne donne aucun argument de défense contre cette troisième charge.

Remarque identique que pour les premières charge, l'annulation de cette troisième charge, relève d'une manipulation des Magistrats de la Cour de DIJON, car aucun, des arguments avancés(Le juge Maurice SIMON n'avait pas à enquêter seulement à décharge), n'est ni pertinent, ni démonstratif, ni crédible. mais tous sujets à caution.

Cet indice restera toujours quel que soit le jugement d'un Tribunal : "troublant, concordant, compromettant" pour "l'inculpée", car elle possédait qu'on le veuille ou non, un véhicule avec des pneus qui auraient pu laisser l'empreinte découverte par les enquêteurs.

2/ : QUATRIÈME CHARGE

En outre, le 16 octobre (1984) vers : 17 heures 20 min, des témoins, les époux GODFROY, ont remarqué sur la route départementale 44, reliant DEYCIMONT à DOCELLES, à sa jonction avec ledit chemin de terre, des traces d'eau laissées par les roues d'un véhicule court comme l'était celui de : Christine VILLEMIN, qui aurait pris la direction de DEYCIMONT et de LEPANGES". (SIC)

CONSTATATIONS :

Le véhicule RENAULT R5 de Christine BLAISE VILLEMIN correspond parfaitement à la définition donnée par les époux GODFROY : "un véhicule court", d'ailleurs les RENAULT R5 étaient en 1984, parmi les voitures les plus compactes du parc automobile. Longueur : 3, 50 m

Il ne pouvait pas s'agir de la voiture PEUGEOT 305 de Bernard LAROCHE, car la 305, était une version allongée des PEUGEOT 204. Longueur : 4, 24 m

Sur ce point également : "il n'y a pas photo" : 0, 74 m d'écart.

CONCLUSION :

Le fait que deux témoins aient vu un véhicule court de même caractéristique que celui de "l'inculpée", laissant des traces d'eau, ce qui implique que son conducteur était allé très près de la Vologne, sortant d'un chemin qui menait "au point privilégié" lieu d'immersion découvert par les gendarmes dès le lendemain du crime, constitue bien qu'on le veuille ou non : un indice troublant, concordant et compromettant contre Christine BLAISE VILLEMIN.

Cet indice restera toujours quel que soit le jugement d'un Tribunal : "troublant, concordant, compromettant" pour "l'inculpée" et ne pouvait pas être daubé sans motif pertinent.

Pareil que pour les précédentes, l'annulation de ces troisième et quatrième charges relève d'une manipulation des magistrats de la Cour de Dijon, car aucun, des arguments formulés n'est ni pertinent, ni démonstratif, ni crédible, et conduit à constater un déni de Justice.

1.4. ANNULATION DE LA CINQUIÈME CHARGE / CITATION du non-lieu.

La Cour D'Accusation de NANCY reprochait à l'inculpée / CITATION :
"Il existe une discordance entre les déclarations de Christine VILLEMIN sur son emploi du temps le 16 octobre 1984, peu avant dix sept heures, à sa sortie de la Manufacture Vosgienne de Confection où elle travaillait et celles de très nombreux témoins.

L'inculpée a prétendu qu'après son travail elle avait pris la direction de DOCELLES pour se rendre aux HLM Gais Champs où habitait la gardienne de Grégory.

Les dames Maria PEREIRA épouse LEITE et Maria DE SOUSA FERNANDES ont au contraire affirmé qu'elles avaient vu Christine VILLEMIN se diriger non vers DOCELLES, mais vers BRUYERES à 16 heures 52 min, c'est-à-dire vers la poste de LEPANGES. A 16 heures 55 min, trois autres collègues de l'inculpée l'auraient aperçue devant la poste de cette localité.

Anne-Marie TEXEIRA l'aurait vue mettre un pli dans la boîte aux lettres ; Sandrine LOUPS l'aurait vue monter en voiture devant la poste et Marie-Lise BLONDEL épouse PEREIRA l'aurait vue faire demi-tour devant la poste avec sa voiture R5 noire.

La Cour de NANCY a noté dans son arrêt que ces témoins avaient été entendus à plusieurs reprises, qu'ils n'avaient pas varié dans leurs explications, qu'ils avaient donné des points de repère, que leurs dépositions avaient été corroborées par celles de Laurence LOUPS, de Gisèle BALLERY épouse LOUPS, de Stéphane PAUCHARD, de Gisèle VILLEMAIN, d'Annie POIROT, de Marie-France FLEURANCE, de Sylvie BATAILLE et de Véronique SCHALLER auxquels les témoins visuels avaient rapporté ce qu'ils avaient constaté.

Elle a estimé que toutes ces personnes n'avaient pu se tromper et qu'aucune confusion n'était possible avec la lettre destinée aux établissements VERT-BAUDET que l'inculpée avait expédiée la veille du crime; qu'il était donc établi que Christine VILLEMIN avait posté une lettre à l'instant même où l'assassin avait posté son sinistre message." (SIC Fin de citation)

La Cour dite : "d' Accusation de DIJON, muée en avocate de la défense répond / CITATION :

"L'inculpée a prétendu qu'après son travail elle avait pris la direction de DOCELLES, pour se rendre aux HLM Gais Champs où habitait la gardienne de Grégory.

Les dames Maria PEREIRA épouse LEITE et Maria DE SOUSA FERNANDES ont au contraire affirmé qu'elles avaient vu Christine VILLEMIN se diriger non vers DOCELLES, mais vers BRUYERES à 16 heures 52, c'est-à-dire vers la poste de LEPANGES. A 16 heures 55 trois autres collègues de l'inculpée l'auraient aperçue devant la poste de cette localité.

Anne-Marie TEXEIRA l'aurait vu mettre un pli dans la boîte aux lettres ; Sandrine LOUPS l'aurait vu monter en voiture devant la poste et Marie-Lise BLONDEL épouse PEREIRA l'aurait vu faire demi-tour devant la poste avec sa voiture R5 noire.

La Cour de NANCY a noté dans son arrêt que ces témoins avaient été entendus à plusieurs reprises, qu'ils n'avaient pas varié dans leurs explications, qu'ils avaient donné des points de repère, que leurs dépositions avaient été corroborées par celles de Laurence LOUPS, de Gisèle BALLERY épouse LOUPS, de Stéphane PAUCHARD, de Gisèle VILLEMAIN, d'Annie POIROT, de Marie-France FLEURANCE, de Sylvie BATAILLE et de Véronique SCHALLER auxquels les témoins visuels avaient rapporté ce qu'ils avaient constaté.

Elle a estimé que toutes ces personnes n'avaient pu se tromper et qu'aucune confusion n'était possible avec la lettre destinée aux établissements VERT-BAUDET que l'inculpée avait expédiée la veille du crime; qu’il était donc établi que Christine VILLEMIN avait posté une lettre à l'instant même où l'assassin avait posté son sinistre message.

La Cour de NANCY a noté dans son arrêt que ces témoins avaient été entendus à plusieurs reprises, qu'ils n'avaient pas varié dans leurs explications, qu'ils avaient donné des points de repère, que leurs dépositions avaient été corroborées par celles de Laurence LOUPS, de Gisèle BALLERY épouse LOUPS, de Stéphane PAUCHARD, de Gisèle VILLEMAIN, d'Annie POIROT, de Marie-France FLEURANCE, de Sylvie BATAILLE et de Véronique SCHALLER auxquels les témoins visuels avaient rapporté ce qu'ils avaient constaté.

Elle a estimé que toutes ces personnes n'avaient pu se tromper et qu'aucune confusion n'était possible avec la lettre destinée aux établissements VERT-BAUDET que l'inculpée avait expédiée la veille du crime; qu'il était donc établi que Christine VILLEMIN avait posté une lettre à l'instant même où l'assassin avait posté son sinistre message.

L'inculpée ayant toujours nié être passée devant la poste de LEPANGES le jour du crime, si ce n'est à 17 heures 30, quand elle recherchait son fils, Monsieur le Président SIMON a réentendu toutes les ouvrières qui soutenaient le contraire.

Anne-Marie TEXEIRA et Danielle CORDIER, seuls témoins l'ayant vu mettre une lettre dans la boîte de la poste de LEPANGES, étaient les passagères d'une automobile pilotée par leur collègue Nicole MARTIN dans laquelle avait également pris place Laurence LAUDEL. Cette dernière et la conductrice n'avaient rien remarqué. Anne-Marie TEXEIRA a finalement reconnu qu'elle ne savait pas si elle avait vu Christine VILLEMIN poster une lettre le quinze ou le seize octobre 1984 et a admis que ce doute était né dans son esprit dès le mois de novembre 1984.

CONSTATATIONS :

Lorsqu' après une étude comportementale du Juge-magicien-amoureux-parti Maurice SIMON on finit par décrypter sa méthodologie très particulière pour investiguer sur l'affaire de Grégory VILLEMIN, on devine ce qu'il va nous trouver sachant que son objectif assigné, n'était pas de découvrir la vérité d'une énigme qui n'existait pas, mais de déculpabiliser coûte que coûte une "inculpée" mère filicide de son enfant, parce qu'en France comme ailleurs, une mère qui assassine son enfant, ce qui est le crime le plus odieux et le plus naturel, qui soit : ça ne valorise pas une Nation toute entière, d'où le MENSONGE D’ÉTAT.

Une affaire analogue est celle de la disparition d'une fillette de quatre ans : Madeleine dite : "Maddie" MC CANN, au PORTUGAL, le 3 mai 2007. Le Commissaire de la Police portugaise Goncalvo AMARAL, avait " logé" les suspects, selon lui les parents, les époux MC CANN étaient coupables.

L'affaire suscita un tel grand émoi, et le déchaînement des médias, d'une ampleur internationale, particulièrement en Grande Bretagne, (puisque ce sont ses ressortissants qui étaient en cause) ... que Le Premier Ministre britannique Gordon BROWN, pour calmer les esprits, dut monter au créneau, avec pour objectif de faire étouffer l'affaire.

Nous avons sans aucun doute eu la même intervention souterraine en France, où un policier écœuré dit sur une vidéo : "Si l'ont veut que nous étouffions l'affaire Grégory VILLEMIN, il faut nous le dire" (SIC) : Il avait raison.

C'est peut-être pour cet objectif plus plausible, que les menues vétilles (*) rapportées par la Cour de Cassation, ont " justifié" le dépaysement de l'instruction de la Cour de NANCY, à celle de DIJON, et que c'est le Président de celle-ci : Maurice SIMON a pris lui-même très personnellement l'affaire en main, en agissant de manière isolée, très cloisonnée, choisissant soigneusement enquêteurs, experts, témoins... etc.

Nous rappellerons qu'à la tête du Pouvoir sévissait un Président surnommé : " le Florentin", dont le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne s' est jamais embarrassé d'intégrité ni de sentiment, même s'il prononçait pour donner le change, de très beaux discours dont une phrase semblerait s'appliquer à Bernard LAROCHE abattu le 29 mars 1985, par Jean-Marie VILLEMIN, et que le Juge SIMON a assassiné une deuxième fois, en instruisant à charge contre lui, ce qui est totalement illégal et viole des principes fondamentaux de Droit, puisque l'accusé et pour cause, ne peut plus se défendre.

On remarquera que la Cour de Cassation, "courroie de transmission" de L’État, qui violent souvent le principe de séparation des pouvoirs, est restée ensuite totalement muette... alors que la procédure du Juge Maurice SIMON et de la Cour de DIJON violait la Loi de A à Z.

Notre "Machiavel" mâtiné de "Savonarole" clamait haut et fort :

"Toutes les explications du Monde, ne justifieront jamais que l'on ait jeté aux chiens l'honneur d'un homme et finalement sa vie au prix de double manquement... etc. " Vous retrouverez l'intégralité de ce très beau discours, sans doute écrit par sa : "plume" Eric ORSENNA ? prononcé à Nevers lors des obsèques de Pierre BEREGOVOY

Lorsque le dossier de l'affaire fut transféré à Dijon en mars 1987 : un avocat était très influent, il a toujours su l'être... Me BADINTER, qui lorsqu'on fera le bilan de sa vie, on constatera avec amertume, et tristesse, qu'il aura plus œuvré pour le bien être des assassins que pour leurs victimes et leurs ayants-droit. Le premier ministre était le futur Président de la République Monsieur Chirac, dont-on sait ou pas ? : qu'il fût celui qui fit inscrire l'abolition de la peine de mort dans la Constitution le 19 février 2007, par le Parlement réuni en congrès. Les deux autres ne l'avaient fait que par la Loi en 1981.

Ces remarques liminaires sont destinées à expliquer quelle fût la mission qui fût assignée au Président - Juge Maurice SIMON de la Cour de DIJON, parce qu'on ne comprendrait pas toutes ses manipulations, et qu'il ait instruit à décharge à l'égard de Christine BLAISE VILLEMIN, et à charge à l'encontre d'un mort Bernard LAROCHE.

(*) Décision de renvoi par la Cour de Cassation / CITATION :

"Sur pourvoi de l'accusée, la Chambre criminelle de la Cour de Cassation a, par arrêt du 17 mars 1987, annulé l'arrêt de la Chambre d'accusation de NANCY en ses dispositions relatives à Christine VILLEMIN et a renvoyé la cause et les parties devant la Chambre d'accusation de la Cour d'appel de DIJON :

1) au motif que la juridiction d'instruction du second degré avait refusé d'annuler un rapport déposé le 21 janvier 1989 par les experts CECCALDI et CLEMENT concernant l'examen des cordelettes et l'analyse de la salive déposée sur des timbres et des enveloppes bien qu'aucune pièce du dossier n'indiquât que ce dernier expert, non inscrit sur l'une des listes prévues par l'article 157 du Code de procédure pénale, eût prêté serment.

2) au motif que la Chambre d'accusation de NANCY avait refusé d'annuler le rapport des docteurs WERNER et KOHLER de l'Office fédéral allemand de police criminelle bien que ce rapport n'eût pas été signé par le second expert au mépris de l'article 166 du Code de procédure pénale.

3) au motif qu'aucun texte n'autorisait la Chambre d'accusation de NANCY à ordonner le retrait du dossier d'écritures des parties faisant référence à des actes de la procédure antérieurement annulés.

La Cour de Cassation a décidé en outre que pour le cas où la Chambre d'accusation de céans déclarerait qu'il existe contre Christine VILLEMIN des charges suffisantes d'avoir commis le crime qui lui est imputé, elle renverrait cette inculpée devant la Cour d'assises de la Côte d’Or. ( SIC fin de citation)

COMMENTAIRE SUR LES ARGUMENTS DE LA COUR DE DIJON concernant la cinquième charge :

"Il existe une discordance entre les déclarations de : Christine VILEMIN, sur son emploi du temps le 16 octobre 1984, peu avant dix sept heures, à sa sortie le la Manufacture Vosgienne de Confection, où elle travaillait et de très nombreux témoins" (SIC)

OBSERVATIONS :

C'est d'un doux euphémisme, et les dissonances ne sont pas que dans son emploi du temps peu avant 17 heures, mais aussi après au moins jusqu’à 17 h 50 min, horaire quand de chez elle, elle a été la dernière à avertir la Gendarmerie, de la disparation de Grégory VILLEMIN.

Il faut lire à ce sujet le mémoire en faveur du non-lieu présenté à la Cour de DIJON et rédigé par son avocate Maître Chastant-Morand.

On y découvre quelques belles perles, à mettre sous cadre, mâtinées de contradictions étonnantes. Démonstration :

-- "Il convient de remarquer : que le témoignage de Sandrine Loups (12 jours après les faits ) a manqué de spontanéité(*), qu'il ne s'agit pas d'écarter la preuve testimoniale de l'arsenal judiciaire, mais il convient d'avoir la sagesse de considérer que la tardiveté du témoignage, ou les circonstances de sa révélation, voire des courants psychologiques, qui peuvent traverser, l'affaiblissent et nuisent à sa valeur probante au point de l'anéantir, qu'en l’espèce l'objectivité commande de l' écarter !" ( SIC : Fin de citation)

(*): Commentaire : Que dire alors de celui de Monsieur Claude COLIN ? " [...] Alors qui a fallu sept années d'information pour l'apprendre ! "(SIC) ?

Par contre : on peut donner quitus et applaudir l'avocate quand elle écrit plus logiquement :(si ! ne souriez pas... ça lui arrive !)

-- "Attendu, que c'est à souligner que les témoignages reposent parfois sur des impressions et s'exposent souvent à des risques d'erreurs "(SIC)

-- " Que cela démontre en tout cas la vulnérabilité des témoignages humains" (SIC)

-- " Qu'il y a des absurdités, dont une inculpation ne peut s'accommoder"(SIC)

Constatation : A ces mots, on éprouve une furieuse envie de répondre Maître :" à qui le dites-vous ?"

Seulement , ne faudrait-il pas omettre que ces indulgences et cette conclusion, doivent être appliquées à tous les témoignages, de qui que ce fût, qu'ils soient à charge ou à décharge.

En suivant le plaidoyer de l'avocate de Christine BLAISE VILLEMIN : si tous les témoignages dans cette affaire, qui ont été émis dans un délai supérieur à 12 jours, étaient frappés d'obsolescence, on serait obligé de constater qu'Il ne resterait pratiquement plus rien dans le dossier, et qu'il serait aussi plat qu'une limande.

Ce serait le cas du plus tardif de ceux-ci, celui de Monsieur Claude COLIN : sept ans de cogitations ? pour que la Cour de DIJON en fasse le pilier de l'accusation contre Bernard LAROCHE, celui suborné attribué à Murielle BOLLE; entendue le 31 octobre 1984, qui bien qu'annulé juridiquement, a également servi de base pour accuser le même présumé auteur d'un kidnapping matériellement impossible (?) ... celui des collégiennes, celui du chauffeur du car scolaire du CES de Bruyères, etc.

Les gendarmes et leur chef de corps SESMAT, ont prétendu pendant 25 ans, que l'énigme aurait pu être élucidée en moins de quinze jours, ont eu : " un peu de retard à l'allumage", et ont commis "quelques" bavures, "quelques" omissions, "quelques" conseils judicieux, visant à violer la loi, lors de leurs premières investigations.

Toutefois, il peut être donné raison, au chef d'escadron, mais à une seule condition, On aurait pu élucider "l'énigme".. en moins de quinze jours, par un enquêteur tout autre que lui : moins partial, un tantinet plus futé et d'un quotient intellectuel, plus conséquent.

Le Commissaire Jacques Corazzi, en étant un poil plus sérieux. aurait pu être un de ceux-là, à condition de ne pas s' engager, sur les pas d'un journaliste : Jean-Michel Bezzina, trop virulent contre une des protagonistes, plus motivé à vendre de l'horreur en tonnes de PPAC, comme ses confrères Lacour, Ker, Denis... etc. : que de trouver la vérité.

Dans une vidéo d'INTERNET, le Commissaire déclarait et c'était choquant, que le corps du petit Grégory retrouvé bloqué par un barrage de pierres dans la Vologne en aval de la passerelle de type Bailey de DOCELLES :

" quand je vois les lieux, je vous demande comment on a pu enlever un gosse à cet endroit là, on a l'impression que c'est un extra-terrestre qui est venu et qui a enlevé ce gosse ! "(SIC) oups !

Les contradictions ne s'arrêtent pas là, Me Chastant-Morand prétend :

-- dans le paragraphe : " a) témoignage des personnes se déplaçant en voiture."

-- "[...] qu'il fallait supposer que : Christine VILLEMIN était partie la première ( de son usine M.V.C ), puisque sa voiture était stationnée devant La Poste, lorsqu' est arrivé, le premier véhicule, celui de Sandrine Loups qui remarque la R5, noire de Christine VILLEMIN stationnée devant La Poste, lorsqu'elle est passée à sa hauteur.(SIC)

-- Que cela implique que Christine VILLEMIN. ait rapidement quitté son poste de travail, puis hâtivement pris place au volant de sa voiture pour gagner rapidement La Poste de LEPANGES; qu'il fallait qu'elle soit : " en tête du peloton" (SIC)

-- "Or que personne n'a relevé une telle précipitation; qu'au contraire Anne Poirot a déclaré (30/10/1984 pièce N° 186) : "Le mardi 16 octobre Christine VILLEMIN ne m'est pas parue préoccupée ou contrariée, elle était aussi souriante que d'habitude..." (SIC)

-- A la page 57 du même plaidoyer, on peut lire du même auteur : "Madame Christine Jacquot (l'assistante maternelle de Grégory) (S.I./ D. I. 33) rapportait qu'en venant chercher Grégory Christine VILLEMIN. lui a dit avoir : "un gros repassage à faire" (SIC)

Le non-lieu confirme ce fait : "vers 16 h 50 min : Christine VILLEMIN vint chercher son fils. Après avoir bavardé quelques minutes avec la gardienne à laquelle elle raconta qu'elle était pressée parce qu'elle devait repasser du linge"(SIC)

Alors : Christine BLAISE VILLEMIN était-elle pressée ou pas le 16 octobre 1984 ? à vous de juger.

Une probabilité : il est bien possible que contrairement à ce qu'elle faisait d'habitude le 16 octobre 1984, Christine BLAISE VILLEMIN, ait fait demi-tour devant La Poste, malgré la dangerosité causée par le manque de visibilité et l'étroitesse de la chaussée, et qu'elle n'ait pas emprunté comme elle le faisait habituellement, le chemin, qui contourne la maison située en face de La Poste, ce qui confirmerait le témoignage maintenu devant le Juge SIMON, de Marie-Lise Blondel, épouse Pereira, qui aurait vu : Christine BLAISE VILLEMIN faire demi-tour devant La Poste.

Le non-lieu nous apprend que Maria Pereira fait partie des 4 témoins, qui ont maintenu leurs dépositions relevées par la Cour de Nancy, malgré les pressions évidentes du Juge SIMON, pour leur faire prendre, leur vessie pour des lanternes... et sélectivement, aux seuls témoins, qui allaient à l'encontre de la version, qu'en haut lieu, on avait dû lui donner l'ordre de démontrer ?

Le Juge SIMON fourbe, voire parfois cynique et vicieux, a suborné à sa façon, les témoins, pour introduire le doute dans leur esprit, en se jouant de ses abus de pouvoir, afin de les faire revenir sur leurs auditions primitives, sur les erreurs de jours, artifice grossier, évident, car réitéré à plusieurs reprises dans la grosse du non-lieu, en posant des questions insidieuses, auxquelles les témoins ne pouvaient plus répondre quand le Juge SIMON est intervenu trois ans, après les faits le 14 octobre 1987;

Le non-lieu nous précise que : " le 19 janvier 1988 Danielle CORDIER a reconnu son erreur" (SIC)... un peu tard ? non ?

Le non-lieu prend comme argent comptant les affirmations de Me Chastant-Morand qui juge qu' est "constant" le fait non démontré que Christine BLAISE VILLEMIN ait envoyé au "VERT BAUDET", une lettre le lundi 15 octobre 1984, alors que cette lettre et son enveloppe portant le timbre de La POSTE faisant foi, n'ont jamais été retrouvées ?

Le non-lieu indique : "Les autres témoins sur la déposition desquels la Cour de Nancy avait fondé sa décision ont en revanche maintenu leurs assertions précédentes [...] :

Maria Pereira épouse Leite [...]
Maria Fernandes [...]
Marie-Lise Blondel épouse Pereira [...]
Sandrine Loups [...]

Les reconstitutions des faits accomplies par Monsieur le Président SIMON ont établi qu' eu égard à la configuration des lieux Marie-Lise BLONDEL épouse PEREIRA aurait dû voir le demi-tour de Christine VILLEMIN devant la poste de LEPANGES en son entier et non en partie seulement et que si la mère de Grégory était descendue de voiture pour déposer une lettre à la poste, Maria FERNANDES qui se rendait à la gare, n'aurait pas dû la voir de nouveau roulant cette fois en direction de DOCELLES pour aller aux HLM Gais Champs.

Le supplément d'information a également démontré :

- que Christine VILLEMIN n'avait pas l'habitude de faire demi-tour devant la poste de LEPANGES, manœuvre qui était dangereuse en raison d'un manque de visibilité mais qu'elle contournait une maison située en face de la poste ainsi que l'a attesté une dame
REMY, boulangère à LEPANGES, qui l'a vu opérer de cette façon le lundi l5 octobre 1984.

- et que Sandrine LOUPS qui, la première avait prétendu dix jours après le crime, qu'elle avait vu Christine VILLEMIN le 16 octobre 1984 vers 17 heures devant la poste de LEPANGES, était en mauvais termes avec l'inculpée à laquelle elle n'adressait pas la parole.

Reste le témoignage de Maria PEREIRA épouse LEITE qui étant une amie de Christine VILLEMIN n'avait aucune raison de lui nuire et dont la déposition ne se heurte à aucune impossibilité. Si rien n'autorise à l'écarter il convient toutefois d'observer :

- que le point de repère qu'elle a donné n'est pas convaincant dans la mesure où il se situe non le 16 octobre 1984, mais le lendemain.

- qu'elle ne se souvient pas avoir vu Christine VILLEMIN se rendre à la poste de LEPANGES le 15 octobre 1984 alors qu'il est prouvé que l'inculpée y est allée ce jour-là.

- que d'autres témoins de bonne foi, tels Anne-Marie TEXEIRA et Danielle CORDIER ont commis une erreur de date.

- qu'il n'est pas certain que la lettre de revendication du crime ait été déposée à la poste de LEPANGES le 16 octobre 1984 aux environs de 16 heures 55 min

Plusieurs des témoignages qui accusaient l'inculpée ont donc été détruits et le crédit qui s'attache aux autres se trouve grandement fragilisé.

La Cour n’a pas trouver utile de parler du blouson de Christine VILLEMIN" (SIC) C'est vrai c'eût été superfétatoire...

Le non-lieu conclut : "Plusieurs témoignages qui accusaient l'inculpée ont donc été détruits et le crédit qui s'attache aux autres se trouve grandement fragilisé... La Cour n'a pas trouvé utile de parler du blouson : de Christine VILLEMIN" ( SIC)

REMARQUES : A qui la Cour de DIJON veut-elle faire croire :

-- que la boulangère Madame REMI, montait la garde, et était de quart devant La Poste, pour avoir vu Christine BLAISE VILLEMIN contourner une maison située en face, le 15 octobre 1984 ?

-- que Sandrine LOUPS aurait fait un faux-témoignage parce qu'elle était en mauvais termes avec Christine BLAISE VILLEMIN.

Les gendarmes, les policiers, et le Juge Maurice SIMON auraient-ils oublié de lui faire savoir ce que pouvait coûter un tel délit inscrit et tarifé dans le Code Pénal ?

-- que Maria PEREIRA se serait trompé parce que d'autres témoins sont revenus sur leur témoignages sous la pression du Juge Maurice SIMON

-- que Maria PEREIRA se serait trompée parce qu'elle n'a pas vu Christine BLAISE VILLEMIN avait envoyer le 15 octobre 1984, une lettre que personne n'a été capable de retrouver

-- que Maria PEREIRA se serait trompée parce qu'il n'est pas certain que la letttre du 16 octobre 1984, ait été déposé aux environs de 17 heures 55 min

En définitive la Cour de DIJON dit : " Circulez, il n'y a rien à voir" : "J'ai le droit de tout dire ".... comme le Magistrat très médiatique Philippe BILGER, ce qui doit s'appeler :" une Justice équitable et impartiale "?

COMMENTAIRES :

On pourrait balayer d'un revers de mains toutes ces allégations du Juge Maurice SIMON, découlant de reconstitutions vides de sens, de vraies réalités, non probantes, trois ans après le crime, quand les souvenirs s'étaient estompés. (voir le plaidoyer de l'avocate sur la fiabilité des témoignages)

Les assertions non démontrées de la Cour de DIJON ne changent rien à la constatation finale qui est imparable, que faisait d'ailleurs avec une logique cartésienne le Commissaire Jacque Corazzi, qui disait en substance :

" Madame Christine BLAISE VILLEMIN a peut-être envoyé une lettre le 15 octobre 1984 ? mais en définitive 6 témoins au moins l'ont bien vue, près de La Poste le 16 octobre 1984, contre la seule affirmation contraire celle de Christine BLAISE VILLEMIN : il n'y a donc pas photo " (SIC)

C'est une métaphore empruntée au monde sportif qui est très démonstrative.

Malgré tout, et quelle que soit l'opinion que l'on se fasse : la lecture des conclusions de Me Chastant-Morand, nous éclairent sur le caractère et l’asociabilité de : Christine BLAISE VILLEMIN.

-- On y apprend qu'elle était en mauvais termes avec ses collègues de travail, que les disputes, étaient courantes, et même :"une altercation, voire une agression"(SIC)
(Témoignage rapporté attribué à Marie-France Fleurance (S.I./ D.495 p. 4) :

-- "Christine VILLEMIN est allée jusqu'à la porte des W.C. et a pénétré à l'intérieur de ceux-ci, lorsque Sandrine Loups est sortie. Je sais que les deux femmes se sont battues" (SIC)

Le climat délétère qui devait régner au sein de l'entreprise MVC , et l'irascibilité de : Christine BLAISE VILLEMIN est confirmée par la dix-neuvième charge de la Cour de Nancy :

-- "Des appels téléphoniques malveillants au préjudice de l'entourage professionnel de : Christine BLAISE VILLEMIN coïncideraient avec les périodes, où les relations de celle-ci avec les victimes étaient mauvaises (SIC)

Il est tout de même étonnant qu' aucun enquêteur n'ait jamais remarqué que la discorde, la zizanie se soient installées dans cette famille tentaculaire lorsqu':"une pièce rapportée", ( comme l'on dit dans la région forézienne), s'y est introduite ?

Le non-lieu indique et répète : qu'il est démontré que : Christine BLAISE VILLEMIN aurait envoyé le lundi : 15 octobre 1984, une lettre de commande au site de vente par correspondance : "Le Vert Baudet", pour établir une confusion du jour où, Christine BLAISE VILLEMIN aurait été vue postant une lettre à La Poste de Lépanges ...mais il faut constater que personne n'a jamais retrouvé cette lettre, et encore moins son enveloppe portant le timbre à date.

Cette perte est très regrettable, car rien ne prouve l'expédition d'une commande le 15 octobre 1984... et il aurait été intéressant et plus judicieux de comparer son écriture avec celle du corbeau, que de faire effectuer des dictées, peu probantes

Si l'on peut masquer sa voix lors d'un appel anonyme, il est encore beaucoup plus facile de déguiser son écriture lors des dictées, auxquelles les gendarmes ont fait soumettre d'une façon peu perspicace, les présumés suspects.

On pourrait leur glisser à l'oreille, qu'il aurait été préférable, que les gendarmes récupèrent quelques courriers envoyés postérieurement au crime, par les différents protagonistes suspectés, pour faire une comparaison plus exacte, plus probante, des écritures avec celle du "corbeau". Cela aurait certainement évité les contradictions rédhibitoires, entre tous les supposés : "experts graphologues"qui sont toujours de l'avis de ceux qui les requièrent et les rémunèrent, d'où les batailles habituelles.

Dans un bureau d'étude, comprenant une cinquantaine de dessinateurs, à l'époque où les plans n'étaient pas encore réalisés en DAO, chacun d'eux étaient capable instantanément en lisant les écritures, sans en consulter le cartouche, de savoir avec une certitude absolue, qui l'avait réalisé.

Quant au créneau pendant lequel la lettre du : 16 octobre 1984, a été déposée à La Poste de Lépanges, nul ne le connaît.

Remarquons que le non-lieu s'est bien gardé d'indiquer les horaires des levées, qui étaient obligatoirement inscrites sur la boîte aux lettres de La Poste de Lépanges, soit : "17 h 15 min"

Ce qui est un indice essentiel... de même qu'il n'a jamais précisé, quelle était la distance exacte entre la pâture de Madame Claudon et sa ferme ?

On peut lire seulement : " Madame Marcelle Drouot, épouse Claudon [...] regagnait sa ferme, sise à quelques centaines de mètres de distance" (SIC)

Heureusement que Google EARTH, permet de mesurer avec plus de précision ce parcours, qui mesure en réalité : 700 mètres...avec plusieurs croisements, ce qui permet de calculer mathématiquement la vitesse du troupeau de 36 vaches, suivant les versions émises.

L'absence de ces indications essentielles prouvent que le non-lieu a été rédigé d'une façon sibylline laissant place au doute qui profite à:" l'inculpée".

Pareil que pour les précédentes, l'annulation de cette cinquième charge relève d'une manipulation des magistrats de la Cour de Dijon, car aucun, des arguments formulés n'est ni pertinent, ni démonstratif, ni crédible.et conduit à constater un déni de Justice.

( Un livre intéressant à lire ... une petite promotion également pour le fils de mon ami Gaccio : " Le Guignol.. et le Magistrat " !

1.5. ANNULATION DE LA SIXIÈME CHARGE / CITATION du non-lieu.

La Cour D'Accusation de NANCY reprochait à l'inculpée / CITATION :
" Le soir du crime les volets de la maison des époux Jean-Marie VILLEMIN étaient fermés malgré le soleil qui brillait encore. Monsieur Bernard COLIN (le promeneur au dalmatien) qui était passé devant leur domicile peu après dix sept heures l'avait remarqué et a indiqué que les volets du salon étaient habituellement ouverts " (SIC )

La Cour dite : "d'Accusation de DIJON, répond / CITATION :

"Sa déposition s'est trouvée contredite par celles des dames Andrée GREMILLET veuve GRANDIDIER et Marie-Noëlle RÉMI , épouse ROLLOT, voisines des époux VILLEMIN, qui ont déclaré que les volets de leur pavillon restaient très souvent clos, même par beau temps. Leur fermeture le 16 octobre 1984, n'avait donc rien d'insolite".(SIC )

COMMENTAIRE :

Pour vérifier cette affirmation, ce que fait tout inspecteur-enquêteur : on jette un regard sur Google EARTH :

Madame Andrée GREMILLET veuve GRANDIDIER, ( qui avait faim le 16 octobre 1984 et qui est rentrée chez elle regarder son horloge vers 17 heures... ), habitait à 350 m. de la maison de Grégory, au N° 13 de la rue de BELLEVUE, sur: " la grande côte" en contrebas de la rue des CHAMPS.

Elle n'était donc pas contrairement à ce que raconte la Cour de DIJON, une voisine des VILLEMIN. De la demeure de Madame GRANDIDIER, nul n'est besoin d'aller sur place : Google EARTH, le fait pour vous et vous montre que la maison des VILLEMIN n'était pas visible et que les volets encore moins.

Le non-lieu dans le témoignage qu'il attribue à Murielle BOLLE prétend que Bernard LAROCHE s'était arrêté sur : " les hauts de LEPANGES " où il avait fait demi-tour, de cet endroit, elle avait aperçu le toit d'une maison, qui se trouvait plus haut sur la colline.

On suppose qu'elle était à la fourche. Or du croisement / fourche de Faing/ Vairel rue de BELLEVUE / rue des CHAMPS, Google nous indique qu'il y a 270 m.

Cette constatation complète la démonstration au sujet de ce que ne pouvait pas voir Madame GRANDIDIER, dont la maison sise rue de BELLEVUE, est située dans "la grande côte" 80 mètres plus bas que la fourche de FAING / VAIREL, puisque Murielle BOLLE placée soi-disant, plus haut, ne les voyait pas.

Quant à Madame Marie-Noëlle ROLLOT : le non-lieu ne donne pas son adresse, ce qui est étrange.

On remarque aussi, à la lecture du non-lieu, que cette dame Marie-Noëlle ROLLOT, est bien impliquée pour la découverte du témoignage tardif et son entente avec le "faux - témoin " Madame CONREAUX", qui de l'autre côté des ballons vosgiens, le 16 octobre 1984, n'a jamais ni rien vu ni rien entendu... à qui la Cour de DIJON tient néanmoins, pour l'annulation de la première charge, à lui rendre un hommage inédit pour son CIVISME de (faux) TÉMOIN COURAGEUX (SIC : ne riez pas : c'est rigoureusement authentique ! ).

Le non-lieu, nous apprend même que c'est la fille de Madame Marie-Noëlle ROLLOT : Séverine ROLLOT, qui devait dactylographier une lettre anonyme à l'attention du Président de la Cour de DIJON : Maurice SIMON. On est dans l' illégalité avec des témoins : non crédibles...( ce n'est pas une galéjade... c'est écrit sur le non-lieu)

Cherchant l'adresse sur INTERNET de Madame Marie-Noëlle ROLLOT : on s'aperçoit qu'elle réside, au N° 1, rue des CHAMPS, c'est à dire : une des deux villas qui étaient en construction lors du drame, ce que l'on voit bien en visionnant les vidéos prises quelques jours après le 16 octobre 1984. ( Vous êtes invités à les regarder)

Le 16 octobre 1984, les deux maisons contiguës voisines, à celle des VILLEMIN, étaient en cours de construction et n'étaient manifestement pas encore habitables.. les VILLEMIN n'avaient donc aucun proche voisin.

Quand Madame Marie-Noëlle ROLLOT a habité cette maison, les VILLEMIN n'étaient plus ses voisins, puisqu'ils avaient déménagé après l'assassinat de Grégory VILLEMIN, pour habiter dans une HLM.

Nous nous retrouvons donc en présence des machinations et manipulation habituelles du Juge-magicien-amoureux et parti : Maurice SIMON, qui a enquêté rappelons-le : trois ans après le drame.

On peut affirmer que la Cour de DIJON, pour annuler la sixième charge, a utilisé deux faux-témoignages avérés, à la date du le 16 octobre 1984, les dames Andrée GRANDIDIER et Marie-Noëlle ROLLOT ne pouvaient pas : " déclarer que les volets du pavillon des VILLEMIN, " restaient très souvent clos, même par beau temps"(SIC) Exit la réponse de la Cour de DIJON.

On peut aussi remarquer que la seule habitation occupée le 16 octobre 1984, ( la maison dite : "des Portugais" ne l'était pas ) ... la plus proche "voisine" des VILLEMIN, était la ferme du couple MELINE, qui se trouve d'après Google située à 100 mètres en direction du bosquet ... et que celui-ci n'a pas confirmé les témoignages de Mesdames Andrée GRANDIDIER et Marie-Noëlle ROLLOT.

Nonobstant, on peut admettre que les volets soient restés parfois clos, n'ait certainement rien d' étrange, mais il serait nécessaire d'apporter des utiles précisons, ce que la Cour dite d'Accusation de DIJON a évité de faire :

-- Les volets n' étaient-ils pas seulement clos, que lorsque le couple, qui travaillait, était absent de son domicile ?

Cette question se pose d'autant que ce 16 octobre 1984, c'est Jean-Marie VILLEMIN, qui aurait fermé les volets, en partant de son domicile pour prendre son travail posté, dans l'après-midi, à l'usine AutoCoussin.

S'il a fermé ses volets en partant de son domicile, pour prendre son travail dans l'après-midi, c'est qu'ils étaient ouverts auparavant, c'est à dire le mardi matin... vous dirait Monsieur de La Palice.

On peut donc considérer, que lorsqu'un membre du couple VILLEMIN était présent à son domicile : les volets étaient ouverts... ce qui est : on ne peut plus logique ... ce qui infirme l'argumentaire fallacieux encore une fois de la Cour dite : "d'Accusation" de DIJON. (CQFD)

En l'absence de tout occupant : il est normal et non insensé, que les volets aient pu rester fermés, jusqu'à l'arrivée de Christine BLAISE VILLEMIN, à son domicile le 16 octobre 1984, à 17 h 02 min ?

Après, alors que le soleil brillait, "qu'il faisait beau ce jour-là" (SIC) , Christine BLAISE VILLEMIN, étant à son domicile,ça devient anormal, nous devons nous interroger, parce que c'est insolite : pourquoi les volets étaient-ils restés clos ?

Ce qu' a omis d'analyser la Cour dite : "d'Accusation" de DIJON sur ce qu' a pu faire chez elle, la mère de Grégory ? :

-- "Selon ses dires ( ceux de Christine BLAISE VILLEMIN, et dès son arrivée à son domicile) : " Elle avait laissé l'enfant, jouer, sur un tas de sable (qui était en fait un tas de gravier) devant la maison, après l'avoir coiffé d'un bonnet de laine, tandis qu'elle même repassait du linge dans une pièce située à l'arrière de son logement... etc. " ( SIC : citation du non-lieu) ...

Petit commentaire en aparté : le bonnet du type : "grands froids", que portait Grégory, lorsqu'on l'a retrouvé dans la Vologne, n'était certainement pas celui qui le coiffait au mois d'octobre : un jour où il faisait beau.

-- "C'était après avoir ôté ses baskets qu'elle portait dans la journée pour chausser des espadrilles et allumer sa chaîne HI-FI que Madame Christine VILLEMIN, se rendit dans une pièce à l'opposée de la maison, où l'attendait son linge à repasser" (SIC : Mémoire de Me Chastant-Morand)

Une contradiction est à relever sur l'argumentaire de l'annulation de la deuxième charge : " "[...] celle-ci ( Christine BLAISE VILLEMIN) a prétendu, sans être contredite, que le 16 octobre 1984, elle était chaussée d'espadrilles et la seule paire de chaussures, lui appartenant qui ait été saisie était différente d'empreinte" ( SIC : citation du non-lieu)

-- D'après Me Chastant-Morand : Christine VILLEMIN était chaussée de baskets ce jour là, et le non-lieu nous rétorque qu'elle portait des espadrilles ? ( non adaptées pour la saison ? )

-- N'aurait-elle donc pas ôté ses baskets... pas pour chausser des espadrilles, mais plutôt des petites bottines plus étanches, que le Commissaire Jacques CORAZZI, recherche ainsi que le bonnet depuis 33 ans ?

Remarquons que des bottines sont plus en adéquation avec le milieu humide ambiant des bords de la Vologne, surtout lorsqu'il a plu la veille... pour laisser une empreinte de chaussure de femme, suspecte au lieu dit : "privilégié" ? découverte par les gendarmes le lendemain du crime, le 17 octobre 1984.

QUESTIONS :

-- Pourquoi les volets sont-ils restés fermés alors que le soleil brillait ? La Cour de DIJON avance deux faux témoignages, qui ne peuvent pas être validés.

-- Était-ce le meilleur meilleur moyen d'économiser de l'énergie d'éclairage pour soi-disant : "faire un gros repassage " ? (SIC)

-- Était-ce la meilleure façon avec les volets clos, de surveiller Grégory, qui aurait joué dehors ?

Il est à rappeler à ce sujet que la propriété des VILLEMIN, (on le voit sur toutes les vidéos), n' était pas encore compartimentée et close, il n'existait aucun muret, ni portail, pour la clôturer.

Le pas de porte de la maison donnait directement avec béance, l' accès à la rue des Champs, où circulaient des véhicules, en particulier des cyclistes... qui n'apprécient pas les gravillons dangereux d'après Monsieur MELINE.

-- Christine BLAISE VILLEMIN était présente à son domicile le 16 octobre 1984, après 17 h 02 min, jusqu'à ce qu'elle sorte, aux environs de 17 h 08 min.

Qu' y a t'elle fait ? Réponse : nul ne le sait, la présence d'une pile de linge repassé ne prouve en rien qu'il l'ait été, ce jour là... la mise en scène est trop simplette pour être avalisée.

Christine BLAISE VILLEMIN a prétendu quand elle est sortie de sa demeure pour voir ce que faisait Grégory, qu'elle s'est aperçue qu'il avait disparu, et qu'elle avait vu d'abord Monsieur MELINE, balayant les gravillons au croisement, qu'elle questionna pour savoir s'il n'avait pas vu son fils, puis Monsieur MELINE ayant répondu négativement, se chargea de demander à un promeneur de passage Monsieur Bernard COLIN, d'interroger sa femme qui cousait dans son logement tout proche : situé, il faut le noter au delà, du croisement sur l'itinéraire menant au bosquet, par lequel en montant Monsieur Bernard Colin a poursuivi sa promenade... avant de faire demi-tour.

-- Était-il prudent de laisser jouer dehors,un enfant d'un peu plus de 4 ans, sans aucune surveillance, avec de surcroît les volets fermés, quand on sait que les petits garçonnets de cet âge, sont capables de faire une bêtise toutes les minutes... et parfois en moins de temps ? ( personne n'est visée... à part...ceux qui se reconnaitront ), a fortiori quand la mère le savait : " menacé" ? Réponse formelle : certainement pas.

-- Les volets clos, la voiture RENAULT 5 noire, invisible des témoins, le tout donnant l'apparence que la maison n'était pas occupée par ses habitants, n'était-ce pas pour Christine BLAISE VILLEMIN, les conditions idéales, pour perpétrer, sans le moindre risque d'être dérangée, l'horrible crime, contre son enfant ?

" Le petit chat est mort"... Molière vous le dirait ... C'est plus facile de le ficeler méticuleusement avec raffinement, de faire de beaux nœuds, que sur un enfant bien vivant et nerveux, qui gigote dans tous les sens. Essayez de mettre un bonnet pour couvrir les yeux et le visage d'un garçonnet, vous verrez sa réaction.

Le Maire de DOCELLES, a précisé dans une interview qu'il n'avait jamais été auditionné par le Juge Maurice SIMON, alors qu'il était présent lorsque le corps de l'enfant a été retrouvé dans la VOLOGNE à DOCELLES.

Il a précisé qu'il avait été surpris du raffinement avec lequel Grégory avait été lié.. Sand doute ? comme pouvait savoir le faire avec amour et minutie : une maman : "bonne couturière qui tenait bien son ménage" ? (SIC non-lieu) et qui faisait aussi à l'occasion de très : "gros repassages " ? ... en prévenant au préalable toute la population de Lépanges-sur-Vologne ?

Croyez-vous qu'un meurtrier ait pu user du temps et prendre des risques certains d'être vu, en faisant ce ficelage, qu'il voulait symbolique de son forfait prémédité et longuement préparé ? mais totalement superfétatoire : s'il avait été obligé d'opérer à découvert dans la nature, au bord d'une rivière, où personne ne sait jamais si l'on n'est pas à l'abri du regard de témoins ? Réponse : c'est insensé.

On peut remarquer : que le (la) meurtrier(e) a tenu à revendiquer son crime de trois manières largement aussi démonstratives... qu'inutiles, alors qu'aucune n'était nécessaire pour prouver que Grégory VILLEMIN, avait été la victime d'un acte odieux criminel.

-- Par le simulacre du ficelage de l'enfant qui ne peut en aucun être interprété comme nécessaire pour l'empêcher de nager, car le bonnet sur le visage ne peut pas être considéré dans ce but, un seul liage était suffisant, de préférence des mains et derrière le dos.

-- Par une lettre postée à Lépanges-sur-Vologne, entre 16 h 50 min et 17 h 15 min.

-- Par un appel anonyme donné à : 17 h 32 min 41 s.

RESPONSABILITÉS :

-- Qui pouvait se permettre pareilles démonstrations inutiles, sans prendre le risque gratuit, de se faire apercevoir ? Réponse : une seule et unique personne : Christine BLAISE VILLEMIN

-- Qui pouvait noyer l'enfant dont les deux lobes des poumons contenaient une eau qui ne comportait aucunes particules minérales et végétales, que charrie toute rivière ? Réponse : une seule et unique personne : Christine BLAISE VILLEMIN

CONCLUSION :

On peut conclure d'une manière aussi formelle, catégorique, qu' imparable : que l'annulation de cette sixième charge relève d'une manipulation des magistrats de la Cour de DIJON, car aucun, des arguments formulés n'est ni pertinent, ni démonstratif, ni crédible, mais mensongers : ils participent à un déni de Justice.

1.6. ANNULATION DE LA SEPTIÈME CHARGE par la Cour dite "d'Accusation" de DIJON / CITATION :

La Cour d'Accusation de NANCY reprochait à l'inculpé / CITATION :

"Le Sieur Bernard Colin, invalide demeurant à Lépanges, était allé promener son chien, le 16 octobre 1984, dans la forêt située au-delà du domicile des époux VILLEMIN.

A dix sept heures, il avait été dépassé, rue des Champs, par la voiture de Christine VILLEMIN, qui rentrait chez elle en compagnie de son fils. Deux cents mètres plus loin, en passant devant leur maison, il n'avait remarqué ni la voiture de l'inculpée, ni l'enfant, qui pourtant venait souvent caresser son chien." (SIC : non-lieu)

CONSTATATIONS :

Nota bene :

-- D'après Google EARTH, il semblerait qu'entre le carrefour Faing / Vairel et la maison des VILLEMIN, la distance serait de 230 m., qu'entre le domicile de Madame Grandidier, sis, au N°13 de la rue de BELLEVUE et la maison des VILLEMIN, sise au N° 7 rue des Champs, la distance serait de 350 m.

-- Le non-lieu indique que le dépassement de Monsieur Bernard COLIN par ChristineVILLEMIN, se serait produit à 200 m de son domicile rue des Champs ? Il faut apporter un rectificatif qui a son importance car :

-- Le site dit de "référence" écrivait : " Christine VILLEMIN vue vers 17 h 02 min, à 300 mètres remontant vers son domicile, par Madame Grandidier et Monsieur Bernard COLIN, qui démarre sa promenade avec son chien" (SIC)

-- Monsieur Bernard Colin, qui démarre sa promenade avec son chien (SIC) serait donc d'après des indications divergentes à 300 mètres de la maison des VILLEMIN,

-- Ou... parce qu'il est en compagnie de Madame Grandidier, rue de BELLEVUE, et non rue des Champs, tel que l'indique le non-lieu, lorsqu'il a été dépassé par la RENAULT 5 noire, de Christine BLAISE VILLEMIN, Monsieur Bernard COLIN serait à 350 m. Il semblerait que c'est cette distance qui devrait être retenue.

OBSERVATIONS :

-- Il faut constater qu'après : 17 h 02 min, plus aucune personne n'a jamais vu l' enfant Grégory VILLEMIN vivant... sauf éventuellement, si l'on tient compte de son présumé témoignage, Murielle BOLLE, la belle sœur de Bernard LAROCHE.

Malheureusement pour la Cour de DIJON, ce témoignage qui est attribué à Murielle BOLLE, ayant été dûment annulé par la Justice, il n'a plus aucune existence juridique.

Il est donc juridiquement, impossible de s'y référer, a fortiori à cause de ses contradictions et de ses anomalies, parce qu' il a été plus que controversé. Nous y reviendrons en nous consacrant à son analyse.

-- Monsieur Claude Colin, qui a prétendu dans un témoignage très tardif...: "après 7 années d'informations"(SIC), avoir croisé une voiture (dont, en routard professionnel, il a été tout de même étrangement incapable de donner la marque ?), sur le chemin de la Bure, n'a pas témoigné qu'il avait vu les deux enfants, ( Grégory VILLEMIN et Sébastien : le fils de Bernard Laroche.) qui suivant le témoignage annulé de Murielle BOLLE, se seraient trouvés à l'arrière du véhicule PEUGEOT 305 de couleur : "gris fumé" de Bernard LAROCHE. .

Claude COLIN, ne se souvenait plus non plus : si le véhicule utilisé était une RENAULT 4L, ou une Volkswagen Golf blanche ? ce qui en dit long sur la fiabilité de son témoignage.

COMMENTAIRE :

Il se peut que Monsieur Bernard Colin : " " n'avait pas fait attention", à la présence de la voiture de Christine BLAISE VILLEMIN, dont-il n'est dès lors pas établi, qu'elle ne stationnait pas dans le garage" (SIC).

C'est possible, mais ce serait tout de même étonnant ? :

-- Monsieur Bernard COLIN serait passé aux environs de 17 h 07 /08 min., en mettant 5 minutes, si l'on calcule qu'il a parcouru les 300 m ou 6 min pour 350 m. qui séparaient le point où il a été dépassé rue de BELLEVUE, de la maison des VILLEMIN, rue des Champs, à la vitesse évaluée à 1 m par seconde, il serait passé à moins d'un mètre du garage, qui n'avait pas de porte... sans voir de voiture à l'intérieur ? C'est étrange.

-- D'après la première audition de Christine BLAISE VILLEMIN, quand elle était au croisement situé 10 m. au dessus de chez elle, alors qu'elle interrogeait Monsieur Gilbert MELINE... elle dit qu'elle voit arriver : "un voisin Monsieur Bernard COLIN qui passe devant nous. C'est l'heure de la promenade avec son chien"(SIC)

Les VILLEMIN n'ont pas fourni les procès verbaux des auditions, mais on peut raisonnablement supposer que les gendarmes, puis les policiers ont posé des questions à Monsieur Bernard COLIN du type :

-- Avez-vous vu la voiture de Madame Christine BLAISE VILLEMIN le 16 octobre 1984 vers les 17 h ?

-- Avez-vous vu Grégory VILLEMIN à l'extérieur de sa maison dans le même horaire ?

Mettez-vous à la place de Monsieur Bernard COLIN : il arrive au croisement rue des Champs, chemin de la Bure, et il voit Christine BLAISE VILLEMIN avec Monsieur MELINE en conciliabules...Il doit s’interroger comme vous, il voit la conductrice Christine BLAISE VILLEMIN... Et on lui demande s'il a vu le véhicule de celle-ci qui l'a dépassé depuis 5 ou 6 minutes ? Il doit se dire si la conductrice est là, son véhicule ne doit pas être loin, pour avoir disparu subitement ? sa certitude en prend un coup... il préfère répondre qu "'il n'a pas fait attention" ... Vous auriez sans doute fait de même ?

On comprend que Monsieur Bernard COLIN, reste très évasif, d'autant que la fermière Madame CLAUDON, exubérante, et sure d'elle-même, clame, elle, haut et fort (voir vidéo) quand on lui demande : si elle avait vu la voiture de Christine BLAISE VILLEMIN, elle répond sans hésiter devant les caméras : "elle était là ! oui ! là !" ... et joignant le geste aux paroles, montre l'entrée de la propriété des VILLEMIN, l'endroit même où Christine BLAISE VILLEMIN indique dans sa première audition qu'elle avait été bloquée par le troupeau, avant de partir pour de soi-disant : " recherches au village", en empruntant : " la voie rapide, alors que les vaches défilaient"(SIC Me CHASTANT-MORAND )

Il avait quelques raisons de ne pas être affirmatif Monsieur Bernard COLIN.

-- Alors où était le véhicule de Christine BLAISE VILLEMIN ?

Il n'existe pas beaucoup de solutions.

1/ : -- Dans l'excavation sur le côté gauche de la maison... avec Grégory ? : C'est moins que probable, il était difficile pour une RENAULT 5 d'aller et ressortir de l'intérieur d'une fosse de 15 m², qui faisait entre : 50 à 60 cm de profondeur...

2/ : -- Dans le garage sans porte qui jouxte la rue des Champs ? c'est peu probable, même en ne prêtant aucune attention Monsieur Bernard COLIN l'aurait vu.

Il y a une solution qui n'a jamais été évoquée, celle de garer la RENAULT 5, dans le garage central, muni d'une porte, où Jean-Marie VILLEMIN stationnait habituellement sa RENAULT 20 neuve.

Il faut reconnaitre que pour Christine BLAISE VILLEMIN, si elle est l'auteure du crime, rentrer sa voiture dans ce garage fermé, muni lui, contrairement à l'autre, d'une porte, offrait un décisif avantage, pour transférer le corps du petit Grégory dans le coffre de son véhicule, sans risquer d'être aperçu par des témoins.

La Cour de DIJON poursuit :

"En outre Grégory VILLEMIN, pouvait fort bien se trouver à l'intérieur de ce local, ou jouer derrière la maison de ses parents, lors du passage de ce promeneur, ainsi que celui-ci l'a admis devant le juge d'instruction d’Épinal "(SIC)

-- "Jouer sur le côté de la maison" ? cela parait incertain, car la pluie étant tombée sur les Vosges, la veille du 16 octobre 1984, jour du crime, la fosse devait être remplie d'eau, et il aurait été peu agréable pour l'enfant d' y jouer.

Par ailleurs, le couple MELINE n'a pas vu Grégory, alors que cette face de la maison des VILLEMIN, cachée par rapport à la rue des Champs, est exposée à la vue directe de la ferme des MELINE ?

-- " celui-ci l'a admis devant le juge d'instruction d’Épinal " : Il est vrai que si Grégory VILLEMIN était à l'intérieur d'un local, alors que sa mère prétend qu' après lui avoir fermé son anorak et lui avoir mis son bonnet, parce qu'il souhaitait jouer dehors" (SIC) Monsieur Bernard COLIN ne pouvait pas le voir...

Il reste à savoir dans ce cas, pourquoi souhaitant jouer dehors, Grégory se serait finalement retrouver à l'intérieur ?

Vous vous interrogez ? ... demandez des explications complémentaires à la Cour de DIJON, ou mieux à Christine BLAISE VILLEMIN. On peut subodorer qu'elle devrait savoir pourquoi il était à l'intérieur.

-- On remarquera toutefois qu'ayant vu Monsieur Bernard Colin, promenant son dalmatien et allant dans la direction de son domicile, Grégory VILLEMIN, n'est pas allé : "caresser le chien comme il aimait le faire".., quand Bernard COLIN et son chien sont arrivés devant la maison ? nous dit le non-lieu.

Quand on sait que les enfants de cet âge ont des idées fixes, bien arrêtées, pour ce qui concerne l'affection, qu'ils portent à certaines personnes et à certains animaux, pourquoi Grégory VILLEMIN, n'est-il pas venu caresser le chien, que sa mère avait dépassé avec son maîtres : 300 / 350 m auparavant ? Cette attitude inhabituelle apparaît étonnante ?

Question : La Cour de DIJON indique que Grégory n'aurait pas pu être vu par le promeneur de passage, parce que soit il était dans l'excavation sur le côté gauche de la maison, soit à l'intérieur d'un local... : dans ces conditions, comment un ravisseur hypothétique et éventuel, aurait-il alors, pu découvrir instantanément le petit Grégory, pour le kidnapper ?

D'après sa première audition : Christine BLAISE VILLEMIN, a bien confirmé qu'elle avait vu Monsieur Bernard COLIN, lorsqu'il est arrivé au croisement rue des Champs / chemin de de la Bure, à la hauteur de Monsieur MELINE... : c'est à dire 5 à 6 minutes après l'avoir dépassé ?

Une manipulation des VILLEMIN et de leurs avocat, résulte du fait, que ce n'est pas au retour de la promenade de Monsieur Bernard COLIN, que Monsieur MELINE, comme a tenté de le faire croire Me Chastant-Morand, pouvait demander à Monsieur Bernard COLIN, qui rappelons-le était "invalide"(SIC), en poursuivant sa route, d'interroger son épouse, qui cousait dans son logement à la ferme, située plus haut que le croisement, en direction de la forêt, où il s'en allait promener.

Mais bien et seulement : au départ de sa promenade, car c'est seulement à ce moment là, que Monsieur Bernard COLIN, en poursuivant sa promenade, était en situation de pouvoir le faire.

On imagine mal, Monsieur MELINE, demandant à un "invalide"(SIC), si cette scène se serait déroulée à son retour, de rebrousser chemin et de repartir en sens inverse pour remonter de nouveau jusqu' à la ferme du couple MELINE.

Monsieur MELINE, qui était à l'extérieur de son domicile le plus proche voisin des : VILLEMIN : deux tas de terre ou pas ? ... l'empêchant de voir l'entrée de la maison des : VILLEMIN ? lavant son tracteur : moteur tournant ? puis balayant les gravillons au croisement, a témoigné, qu'il n'avait pas vu Grégory VILLEMIN : "depuis plusieurs jours"(SIC)... et n'a jamais indiqué avoir aperçu un quelconque véhicule emprunter le Chemin de la Bure le 16 octobre 1984.

Cette supercherie est démontée, à plus forte raison, par le chronométrage effectué par le Juge Simon : la promenade de Monsieur Bernard Colin aurait duré d'après lui : 28 minutes, 08 secondes et 24/100 ème ! (S.I./D.I. 46 p.5)... celui du SRPJ était pire, son chrono donnait : 33 minutes.

Il n'existe alors qu'une seule alternative : Christine BLAISE VILLEMIN a vu Monsieur Bernard Colin soit au départ, aux alentours de 17 h 08 min, soit au retour de sa promenade... car cette rencontre était IMPOSSIBLE entre les deux.

D'après la plaidoyer de Me Chassant-Morand : Christine BLAISE VILLEMIN, serait partie par :" la voie rapide " au delà de : 17 h 29', puisque Monsieur Bernard COLIN, dont elle attendait la réponse collective avec Madame MELINE, se serait trouvé selon elle : à la hauteur de la ferme des époux Méline à : 17 h 28 min 08 s, le temps de redescendre du croisement, de démarrer la voiture les : 17 h 29 min étaient dépassées.

Il était alors matériellement et mathématiquement : IMPOSSIBLE dans ces conditions que : Christine BLAISE VILLEMIN puisse revenir de ses soi-disant : " recherches au village", pour être bloquée devant la ferme du couple Claudon à : 17 h 32 min 41s.

Le temps de soi-disant : "recherches au village", étant estimé, par le non-lieu à :" plus de 10 minutes" (SIC), par les chronométrages du SRPJ à : 8 min 26 /27 s suivant les indications des VILLEMIN. (SRPJ D 1027 et SRPJ D 1038)

On notera, une nouvelle version, différente de la première audition de Christine BLAISE VILEMIN, différente des affirmations du mémoire de Me CHASTANT-MORAND... celle du site dit : "de référence " qui dans son "schéma horaire" : situe la rencontre entre : Christine BLAISE VILLEMIN, et Monsieur Bernard COLIN à : 17 h 33 min ... Citation : "retour chez elle-Christine revoit M. MELINE qui demande à Mr COLIN (retour promenade) de demander à Mme MELINE si elle a vu Grégory... "(SIC)

HIATUS avéré : Les trois versions sont toutes mathématiquement IMPOSSIBLES.

CONCLUSION :

Dans l'état actuel des recherches scientifiques, qui n'ont donné selon le Procureur de DIJON, aucun résultat, ni tangible, ni exploitable, en tout état de cause, aucune preuve matérielle, ni indice de la culpabilité venant peser sur quelle personne que ce soit, il résulte de ces constatations, qu' il ne peut-être pas être exclu, que lors du départ de la promenade de Monsieur Bernard COLIN, le petit Grégory n'était pas déjà dans le coffre de la voiture dissimulée des regards des témoins : la RENAULT 5 noire de sa mère..." apprêté ", pour son dernier voyage dès : 17 h 08 min en vue de son immersion au lieu dit "privilégié" où trois indices ont été découverts par les gendarmes le 17 octobre 1984 ?

A vous de juger la pertinence de l'annulation de cette septième charge par la Cour dite : d"accusation" de DIJON.

1.6. ANNULATION DE LA SEPTIÈME CHARGE par la Cour dite "d'Accusation" de DIJON / CITATION :

La Cour d'Accusation de NANCY reprochait à l'inculpé / CITATION :

"Le Sieur Bernard Colin, invalide demeurant à Lépanges, était allé promener son chien, le 16 octobre 1984, dans la forêt située au-delà du domicile des époux VILLEMIN.

A dix sept heures, il avait été dépassé, rue des Champs, par la voiture de Christine VILLEMIN, qui rentrait chez elle en compagnie de son fils. Deux cents mètres plus loin, en passant devant leur maison, il n'avait remarqué ni la voiture de l'inculpée, ni l'enfant, qui pourtant venait souvent caresser son chien." (SIC : non-lieu)

CONSTATATIONS :

Nota bene :

-- D'après Google EARTH, il semblerait qu'entre le carrefour Faing / Vairel et la maison des VILLEMIN, la distance serait de 230 m., qu'entre le domicile de Madame Grandidier, sis, au N°13 de la rue de BELLEVUE et la maison des VILLEMIN, sise au N° 7 rue des Champs, la distance serait de 350 m.

-- Le non-lieu indique que le dépassement de Monsieur Bernard COLIN par ChristineVILLEMIN, se serait produit à 200 m de son domicile rue des Champs ? Il faut apporter un rectificatif qui a son importance car :

-- Le site dit de "référence" écrivait : " Christine VILLEMIN vue vers 17 h 02 min, à 300 mètres remontant vers son domicile, par Madame Grandidier et Monsieur Bernard COLIN, qui démarre sa promenade avec son chien" (SIC)

-- Monsieur Bernard Colin, qui démarre sa promenade avec son chien (SIC) serait donc d'après des indications divergentes à 300 mètres de la maison des VILLEMIN,

-- Ou... parce qu'il est en compagnie de Madame Grandidier, rue de BELLEVUE, et non rue des Champs, tel que l'indique le non-lieu, lorsqu'il a été dépassé par la RENAULT 5 noire, de Christine BLAISE VILLEMIN, Monsieur Bernard COLIN serait à 350 m. Il semblerait que c'est cette distance qui devrait être retenue.

OBSERVATIONS :

-- Il faut constater qu'après : 17 h 02 min, plus aucune personne n'a jamais vu l' enfant Grégory VILLEMIN vivant... sauf éventuellement, si l'on tient compte de son présumé témoignage, Murielle BOLLE, la belle sœur de Bernard LAROCHE.

Malheureusement pour la Cour de DIJON, ce témoignage qui est attribué à Murielle BOLLE, ayant été dûment annulé par la Justice, il n'a plus aucune existence juridique.

Il est donc juridiquement, impossible de s'y référer, a fortiori à cause de ses contradictions et de ses anomalies, parce qu' il a été plus que controversé. Nous y reviendrons en nous consacrant à son analyse.

-- Monsieur Claude Colin, qui a prétendu dans un témoignage très tardif...: "après 7 années d'informations"(SIC), avoir croisé une voiture (dont, en routard professionnel, il a été tout de même étrangement incapable de donner la marque ?), sur le chemin de la Bure, n'a pas témoigné qu'il avait vu les deux enfants, ( Grégory VILLEMIN et Sébastien : le fils de Bernard Laroche.) qui suivant le témoignage annulé de Murielle BOLLE, se seraient trouvés à l'arrière du véhicule PEUGEOT 305 de couleur : "gris fumé" de Bernard LAROCHE. .

Claude COLIN, ne se souvenait plus non plus : si le véhicule utilisé était une RENAULT 4L, ou une Volkswagen Golf blanche ? ce qui en dit long sur la fiabilité de son témoignage.

COMMENTAIRE :

Il se peut que Monsieur Bernard Colin : " " n'avait pas fait attention", à la présence de la voiture de Christine BLAISE VILLEMIN, dont-il n'est dès lors pas établi, qu'elle ne stationnait pas dans le garage" (SIC).

C'est possible, mais ce serait tout de même étonnant ? :

-- Monsieur Bernard COLIN serait passé aux environs de 17 h 07 /08 min., en mettant 5 minutes, si l'on calcule qu'il a parcouru les 300 m ou 6 min pour 350 m. qui séparaient le point où il a été dépassé rue de BELLEVUE, de la maison des VILLEMIN, rue des Champs, à la vitesse évaluée à 1 m par seconde, il serait passé à moins d'un mètre du garage, qui n'avait pas de porte... sans voir de voiture à l'intérieur ? C'est étrange.

-- D'après la première audition de Christine BLAISE VILLEMIN, quand elle était au croisement situé 10 m. au dessus de chez elle, alors qu'elle interrogeait Monsieur Gilbert MELINE... elle dit qu'elle voit arriver : "un voisin Monsieur Bernard COLIN qui passe devant nous. C'est l'heure de la promenade avec son chien"(SIC)

Les VILLEMIN n'ont pas fourni les procès verbaux des auditions, mais on peut raisonnablement supposer que les gendarmes, puis les policiers ont posé des questions à Monsieur Bernard COLIN du type :

-- Avez-vous vu la voiture de Madame Christine BLAISE VILLEMIN le 16 octobre 1984 vers les 17 h ?

-- Avez-vous vu Grégory VILLEMIN à l'extérieur de sa maison dans le même horaire ?

Mettez-vous à la place de Monsieur Bernard COLIN : il arrive au croisement rue des Champs, chemin de la Bure, et il voit Christine BLAISE VILLEMIN avec Monsieur MELINE en conciliabules...Il doit s’interroger comme vous, il voit la conductrice Christine BLAISE VILLEMIN... Et on lui demande s'il a vu le véhicule de celle-ci qui l'a dépassé depuis 5 ou 6 minutes ? Il doit se dire si la conductrice est là, son véhicule ne doit pas être loin, pour avoir disparu subitement ? sa certitude en prend un coup... il préfère répondre qu "'il n'a pas fait attention" ... Vous auriez sans doute fait de même ?

On comprend que Monsieur Bernard COLIN, reste très évasif, d'autant que la fermière Madame CLAUDON, exubérante, et sure d'elle-même, clame, elle, haut et fort (voir vidéo) quand on lui demande : si elle avait vu la voiture de Christine BLAISE VILLEMIN, elle répond sans hésiter devant les caméras : "elle était là ! oui ! là !" ... et joignant le geste aux paroles, montre l'entrée de la propriété des VILLEMIN, l'endroit même où Christine BLAISE VILLEMIN indique dans sa première audition qu'elle avait été bloquée par le troupeau, avant de partir pour de soi-disant : " recherches au village", en empruntant : " la voie rapide, alors que les vaches défilaient"(SIC Me CHASTANT-MORAND )

Il avait quelques raisons de ne pas être affirmatif Monsieur Bernard COLIN.

-- Alors où était le véhicule de Christine BLAISE VILLEMIN ?

Il n'existe pas beaucoup de solutions.

1/ : -- Dans l'excavation sur le côté gauche de la maison... avec Grégory ? : C'est moins que probable, il était difficile pour une RENAULT 5 d'aller et ressortir de l'intérieur d'une fosse de 15 m², qui faisait entre : 50 à 60 cm de profondeur...

2/ : -- Dans le garage sans porte qui jouxte la rue des Champs ? c'est peu probable, même en ne prêtant aucune attention Monsieur Bernard COLIN l'aurait vu.

Il y a une solution qui n'a jamais été évoquée, celle de garer la RENAULT 5, dans le garage central, muni d'une porte, où Jean-Marie VILLEMIN stationnait habituellement sa RENAULT 20 neuve.

Il faut reconnaitre que pour Christine BLAISE VILLEMIN, si elle est l'auteure du crime, rentrer sa voiture dans ce garage fermé, muni lui, contrairement à l'autre, d'une porte, offrait un décisif avantage, pour transférer le corps du petit Grégory dans le coffre de son véhicule, sans risquer d'être aperçu par des témoins.

La Cour de DIJON poursuit :

"En outre Grégory VILLEMIN, pouvait fort bien se trouver à l'intérieur de ce local, ou jouer derrière la maison de ses parents, lors du passage de ce promeneur, ainsi que celui-ci l'a admis devant le juge d'instruction d’Épinal "(SIC)

-- "Jouer sur le côté de la maison" ? cela parait incertain, car la pluie étant tombée sur les Vosges, la veille du 16 octobre 1984, jour du crime, la fosse devait être remplie d'eau, et il aurait été peu agréable pour l'enfant d' y jouer.

Par ailleurs, le couple MELINE n'a pas vu Grégory, alors que cette face de la maison des VILLEMIN, cachée par rapport à la rue des Champs, est exposée à la vue directe de la ferme des MELINE ?

-- " celui-ci l'a admis devant le juge d'instruction d’Épinal " : Il est vrai que si Grégory VILLEMIN était à l'intérieur d'un local, alors que sa mère prétend qu' après lui avoir fermé son anorak et lui avoir mis son bonnet, parce qu'il souhaitait jouer dehors" (SIC) Monsieur Bernard COLIN ne pouvait pas le voir...

Il reste à savoir dans ce cas, pourquoi souhaitant jouer dehors, Grégory se serait finalement retrouver à l'intérieur ?

Vous vous interrogez ? ... demandez des explications complémentaires à la Cour de DIJON, ou mieux à Christine BLAISE VILLEMIN. On peut subodorer qu'elle devrait savoir pourquoi il était à l'intérieur.

-- On remarquera toutefois qu'ayant vu Monsieur Bernard Colin, promenant son dalmatien et allant dans la direction de son domicile, Grégory VILLEMIN, n'est pas allé : "caresser le chien comme il aimait le faire".., quand Bernard COLIN et son chien sont arrivés devant la maison ? nous dit le non-lieu.

Quand on sait que les enfants de cet âge ont des idées fixes, bien arrêtées, pour ce qui concerne l'affection, qu'ils portent à certaines personnes et à certains animaux, pourquoi Grégory VILLEMIN, n'est-il pas venu caresser le chien, que sa mère avait dépassé avec son maîtres : 300 / 350 m auparavant ? Cette attitude inhabituelle apparaît étonnante ?

Question : La Cour de DIJON indique que Grégory n'aurait pas pu être vu par le promeneur de passage, parce que soit il était dans l'excavation sur le côté gauche de la maison, soit à l'intérieur d'un local... : dans ces conditions, comment un ravisseur hypothétique et éventuel, aurait-il alors, pu découvrir instantanément le petit Grégory, pour le kidnapper ?

D'après sa première audition : Christine BLAISE VILLEMIN, a bien confirmé qu'elle avait vu Monsieur Bernard COLIN, lorsqu'il est arrivé au croisement rue des Champs / chemin de de la Bure, à la hauteur de Monsieur MELINE... : c'est à dire 5 à 6 minutes après l'avoir dépassé ?

Une manipulation des VILLEMIN et de leurs avocat, résulte du fait, que ce n'est pas au retour de la promenade de Monsieur Bernard COLIN, que Monsieur MELINE, comme a tenté de le faire croire Me Chastant-Morand, pouvait demander à Monsieur Bernard COLIN, qui rappelons-le était "invalide"(SIC), en poursuivant sa route, d'interroger son épouse, qui cousait dans son logement à la ferme, située plus haut que le croisement, en direction de la forêt, où il s'en allait promener.

Mais bien et seulement : au départ de sa promenade, car c'est seulement à ce moment là, que Monsieur Bernard COLIN, en poursuivant sa promenade, était en situation de pouvoir le faire.

On imagine mal, Monsieur MELINE, demandant à un "invalide"(SIC), si cette scène se serait déroulée à son retour, de rebrousser chemin et de repartir en sens inverse pour remonter de nouveau jusqu' à la ferme du couple MELINE.

Monsieur MELINE, qui était à l'extérieur de son domicile le plus proche voisin des : VILLEMIN : deux tas de terre ou pas ? ... l'empêchant de voir l'entrée de la maison des : VILLEMIN ? lavant son tracteur : moteur tournant ? puis balayant les gravillons au croisement, a témoigné, qu'il n'avait pas vu Grégory VILLEMIN : "depuis plusieurs jours"(SIC)... et n'a jamais indiqué avoir aperçu un quelconque véhicule emprunter le Chemin de la Bure le 16 octobre 1984.

Cette supercherie est démontée, à plus forte raison, par le chronométrage effectué par le Juge Simon : la promenade de Monsieur Bernard Colin aurait duré d'après lui : 28 minutes, 08 secondes et 24/100 ème ! (S.I./D.I. 46 p.5)... celui du SRPJ était pire, son chrono donnait : 33 minutes.

Il n'existe alors qu'une seule alternative : Christine BLAISE VILLEMIN a vu Monsieur Bernard Colin soit au départ, aux alentours de 17 h 08 min, soit au retour de sa promenade... car cette rencontre était IMPOSSIBLE entre les deux.

D'après la plaidoyer de Me Chassant-Morand : Christine BLAISE VILLEMIN, serait partie par :" la voie rapide " au delà de : 17 h 29', puisque Monsieur Bernard COLIN, dont elle attendait la réponse collective avec Madame MELINE, se serait trouvé selon elle : à la hauteur de la ferme des époux Méline à : 17 h 28 min 08 s, le temps de redescendre du croisement, de démarrer la voiture les : 17 h 29 min étaient dépassées.

Il était alors matériellement et mathématiquement : IMPOSSIBLE dans ces conditions que : Christine BLAISE VILLEMIN puisse revenir de ses soi-disant : " recherches au village", pour être bloquée devant la ferme du couple Claudon à : 17 h 32 min 41s.

Le temps de soi-disant : "recherches au village", étant estimé, par le non-lieu à :" plus de 10 minutes" (SIC), par les chronométrages du SRPJ à : 8 min 26 /27 s suivant les indications des VILLEMIN. (SRPJ D 1027 et SRPJ D 1038)

On notera, une nouvelle version, différente de la première audition de Christine BLAISE VILEMIN, différente des affirmations du mémoire de Me CHASTANT-MORAND... celle du site dit : "de référence " qui dans son "schéma horaire" : situe la rencontre entre : Christine BLAISE VILLEMIN, et Monsieur Bernard COLIN à : 17 h 33 min ... Citation : "retour chez elle-Christine revoit M. MELINE qui demande à Mr COLIN (retour promenade) de demander à Mme MELINE si elle a vu Grégory... "(SIC)

HIATUS avéré : Les trois versions sont toutes mathématiquement IMPOSSIBLES.

CONCLUSION :

Dans l'état actuel des recherches scientifiques, qui n'ont donné selon le Procureur de DIJON, aucun résultat, ni tangible, ni exploitable, en tout état de cause, aucune preuve matérielle, ni indice de la culpabilité venant peser sur quelle personne que ce soit, il résulte de ces constatations, qu' il ne peut-être pas être exclu, que lors du départ de la promenade de Monsieur Bernard COLIN, le petit Grégory n'était pas déjà dans le coffre de la voiture dissimulée des regards des témoins : la RENAULT 5 noire de sa mère..." apprêté ", pour son dernier voyage dès : 17 h 08 min en vue de son immersion au lieu dit "privilégié" où trois indices ont été découverts par les gendarmes le 17 octobre 1984 ?

A vous de juger la pertinence de l'annulation de cette septième charge par la Cour dite : d"accusation" de DIJON.

1.7. ANNULATION DE LA HUITIÈME CHARGE / CITATION du non-lieu.

La Cour d'Accusation de NANCY relève contre : "l'inculpée"/ CITATION :

"Christine VILLEMIN n'a pas été en mesure de préciser le contenu de l'émission radiophonique : "Les grosses têtes", qu'elle dit avoir écoutée à son retour à son domicile le 16 octobre 1984, après 17 heures et a donné une indication inexacte sur une publicité de : "La vache Grosjean".(SIC)

La Cour dite d'Accusation de DIJON, muée en avocate de la défense répond / CITATION :

"Cet oubli et cette erreur peuvent aisément s'expliquer dès lors que l'inculpée, si l'on tient sa thèse pour exacte, était occupée à des tâches ménagères exigeant une certaine attention comme le repassage, qu'elle ne se tenait pas dans la pièce où se trouvait le poste de TSF, qu'il s'agissait d'émissions banales et sans grand intérêt, et qu'elle a été gravement perturbée par les événements dramatiques de cette journée et des semaines suivantes. "(SIC)

COMMENTAIRE :

Que : "Christine BLAISE VILLEMIN, ait été gravement perturbée par les événements dramatiques de cette journée du 16 octobre 1984, ne laisse pas le moindre doute. On le serait à beaucoup moins : dont acte.

Par contre : il y a matière à objecter :

-- Il y a lieu de constater que c'est seulement le 18 février 1985, que le Juge LAMBERT a saisi la police judiciaire de Nancy et a reçu longuement dans son bureau Messieurs Pierre RICHARD (non ce n'est pas celui que vous connaissez...) sous directeur du bureau des affaires criminelles à la police judiciaire, qui prit personnellement l'affaire Grégory VILLEMIN, en main, et Gérard ANDRIEU, directeur du SRPJ de NANCY.

C'est donc au moins quatre mois après le crime que Madame Christine BLAISE VILLEMIN, fut interrogée et a donné les réponses fausses ou absentes, que la 8 eme charge lui reproche.

On peut raisonnablement penser que l'émotion initiale était retombée, qu' elle avait retrouvé au moins en partie, sa sérénité et qu'elle n'était plus aussi perturbée par les évènements dramatiques du 16 octobre 1984, jusqu' à en avoir oublié son déroulement, qui avait de quoi être resté ancré dans sa mémoire.

A plus forte raison, quand on s'aperçoit qu'elle a bien retenu par ailleurs, d'autres faits plus anodins.

Elle avait eu largement le temps de réfléchir et de cogiter les réponses qu'elle allait pouvoir donner aux enquêteurs, d'autant qu'à se moment là, elle était défendue par une kyrielle d'avocats.

Dans ces conditions, ce premier argument de défense fallacieux donné par la Cour dite : "d'Accusation" de DIJON ne peut pas, ni être validé, ni retenu.

-- : La Cour de DIJON prétend qu'elle : " était occupée à des tâches ménagères exigeant une certaine attention, comme le repassage".(SIC)

COMMENTAIRE :

Sans vouloir vous faire partager ma vie personnelle, je connais une ménagère, très proche, qui fait chaque semaine non seulement pour son ménage, mais aussi pour celui de ses enfants et ses petits-enfants, de très "gros repassages"(SIC), qui durent souvent une demi-journée...Vous devez en connaître aussi... : c'est du quotidien vécu par beaucoup de ménages.

Figurez-vous qu'elle arrive à repasser impeccablement les linges, blancs, colorés ou pas...chemises, pantalons, petites culottes, et autres, et à regarder en même temps, ses séries télévisées préférées, sur l'écran de télévisons placé devant elle.

Je peux vous l'envoyer faire une démonstration... Elle vous racontera tout par le menu et son détail, sur les aventures de Monsieur Hercule Poirot, de Miss Marple, du chien des Baskerville de Conan Doyle, de Jules Maigret, de sa Germaine... de sa fameuse blanquette de veau... de l'inspecteur nazi : Derrick... etc.

Ayant eu l'occasion de contrôler de grandes teintureries et des laveries industrielles, je peux indiquer que les repasseuses travaillent pour leur confort, pour les distraire de leurs tâches répétitives, avec la radiophonie qui fonctionne toute la journée, diffusant chansons et flashs d'actualités.

Leurs employeurs plutôt du genre esclavagistes, ne constatent aucune baisse de productivité, et la qualité du travail est conforme aux normes inhérentes requises et aux attentes des clients

Vous pouvez interroger ces repasseuses professionnelles, elles connaissent avec précision tous les potins que nous diffusent les médias radiophoniques.

C'est également le cas dans de nombreux hypermarchés ou la musique diffusée et les annonces, ne perturbent pas outre mesure, les hôtesses de caisse, même si elles soulent beaucoup quelques clients.

-- La Cour de DIJON nous indique : "Émissions banales et sans grand intérêt "(SIC)

Monsieur Philippe Bouvard ( peut-être aussi Pécuchet ? ...) et RTL, risquent de ne pas apprécier ? Surtout qu' à l'époque, feu l'écrivain : Jean Dutourd, nous faisait une démonstration étourdissante de sa culture et de son érudition... ainsi que Jacques Martin, et quelques autres.

Pour les auditeurs désirant se cultiver autrement qu'en regardant les aventures captivantes de ce pauvre Caliméro, cette émission en plus d'être très pédagogique, inhalait un humour délicat et subtil, qui ne manquait pas de sel, qui a fait sa célébrité.

Si cette émission "Les grosses têtes" était banale et sans grand intérêt, il faut demander à Madame Christine BLAISE VILLEMIN et à la Cour de DIJON, pourquoi "l'inculpée" l'écoutait ?

-- La Cour de DIJON nous précise : "qu'elle (Christine BLAISE VILLEMIN), ne se tenait pas dans la pièce où se trouvait le poste de TSF" (SIC)

On peut supposer que cette : "femme intelligente et d'une grande présence d'esprit"(SIC charges N° 23 et 24) était assez maligne pour régler le volume du récepteur de TSF, pour entendre ce qu'il diffusait, sinon elle l'aurait éteint.

Constatons que Christine BLAISE VILLEMIN fut effectivement incapable de préciser le contenu de l'émission, qu'elle a prétendu avoir écoutée le 16 octobre 1984 après 17 heures... peut-être avait-elle une autre besogne plus urgente à faire, qu'un "gros repassage" ?

Le volume de son poste de TSF était au maximum, sans doute était-ce dans le but de couvrir les cris éventuels de l'enfant ? : il faut lui poser la question.

-- Comment si Christine BLAISE VILLEMIN, ne prêtait pas attention à l'émission : " Les grosses têtes"... parce que "banale et manquant d'intérêt", aurait-elle, comme elle le raconte : avoir écouté et entendu une publicité sur : "La vache Grosjean" qui présentait encore moins d' importance ? et qui malheureusement pour elle, n'a pas été diffusée le 16 octobre 1984 ?

La Cour de DIJON aurait dû relever que Christine BLAISE VILLEMIN avait d'abord menti aux enquêteurs au sujet de la publicité sur "La vache Grosjean" et ensuite qu'elle a été incapable de justifier ce qu'elle a fait chez elle avant d'ouvrir la porte de sa maison, pour soi-disant constater que Grégory avait disparu.

Rien ne prouve que la pile de linge repassé, vu chez elle le 16 octobre 1984, l'ait été ce jour là. Déposer bien en vue : une pile de linge, prélevée dans une armoire est une mise en scène facile, qui n'use pas de temps.

CONCLUSION :

Pour l'annulation de cette huitième charge, la Cour de DIJON a procédé tel que pour les 25 charges, elle diverge pour brouiller l'esprit, en nous donnant des réponses qui ne sont ni crédibles ni pertinentes et se perd ensuite comme d'habitude dans les contradictions, qui dénoncent son déni de Justice.

1.9. ANNULATION DE LA NEUVIÈME CHARGE / CITATION du non-lieu :

La Cour d'Accusation de NANCY constate / CITATION :

"Selon les accusateurs de : Christine VILLEMIN, le ravisseur aurait revendiqué son crime avant de l'avoir commis. Il fallait donc qu'il fût sûr de pouvoir disposer de l'enfant et de parvenir à ses fins, sans être inquiété.

Or seule une personne très proche de Grégory pouvait facilement l'emmener, car cet enfant était très méfiant. Sa mère réunissait de telles conditions."(SIC)

COMMENTAIRE :

Cette charge n'apparaît-elle pas d'une évidence mathématique absolue pour ce qui concerne : "Le ravisseur aurait revendiqué son crime avant de l'avoir commis." ?

En tout état de cause Christine BLAISE VILLEMIN, demeure la dernière personne (*) à avoir été vue avec son fils encore vivant, à 17 h 02 min, rue de Bellevue à Lépanges-sur-Vologne, par deux témoins Madame GRANDIDIER ( qui avait faim... et qui a regardé l'heure), et Monsieur Bernard COLIN qui partait promener son chien dalmatien en direction du bosquet situé au dessus de la ferme des MELINE.

(*) Nota bene : dans la mesure où le témoignage suborné à Murielle BOLLE a été dûment annulé par la Justice, il n'a plus aucune existence juridique, et ne peut donc plus être retenu ni cité.

La Cour de Cassation, chargée de la régularité des procédures judiciaires, n'a rien objecté au sujet de cette annulation, dont acte.

Les gendarmes contre qui les parents de Murielle BOLLE ont porté plainte pour qualification de : "subornation de témoin", ont obtenu un non-lieu, néanmoins on constatera que bénéficiaires de ce jugement, ils n'ont pas poursuivi, pour dénonciation calomnieuse, ce qui eût été la suite logique...On constate qu'ils ne devaient pas se sentir très droits dans leurs bottes pour le faire ?

On pourrait même ajouter : que Christine BLAISE VILLEMIN est la seule et unique personne, qui disposait du temps nécessaire pour d'abord commettre le crime, puis ensuite pour poster une lettre à La Poste, de Lépanges-sur-Vologne, avant : 17 h 15 min (indication du timbre à date de la lettre revendiquant le meurtre), soit, après l'avoir commis.

Quand on lit les chronométrages émis par le site dit : "de référence", qu'ils soient du Juge Simon ou du SRPJ, on s'aperçoit que les temps pour : "neutraliser" l'enfant et le lier "avec raffinement" (SIC), ce qui suppose que le meurtrier n'était pas en pleine nature, mais plus sûrement chez lui, vont suivant les conditions différentes envisagées de : 3 minutes à 5 minutes, pour le seul cas, où il aurait été précipité dans l'eau du Barba à Docelles (hypothèse attribuée à Bernard Laroche par les Gendarmes)

Arrivée chez elle à 17 h 02 min Christine BLAISE VILLEMIN, à l'abri de tout regard indiscret, dans son domicile, dont les volets étaient clos, sa voiture dissimulée, en tout cas non visible, la maison semblant inoccupée par ses habitants, elle n'avait aucun risque que qui que ce soit, vienne la déranger.

Elle pouvait aisément en toute quiétude :"neutraliser", encapuchonner et ficeler méticuleusement le petit Grégory, avant que Monsieur Bernard COLIN, qu'elle avait dépassé, rue de BELLEVUE à 300 m de son domicile , n'arrive à la hauteur du croisement que balayait Monsieur MELINE, qu' interrogeait Christine BLAISE VILLEMIN, après être sortie de chez elle.(suivant les premières auditions de Christine BLAISE VILLEMIN et de MELINE)

EXTRAIT DE SA PREMIÈRE AUDITION de C.B.V. : / CITATION

"--- J'ouvre la porte, je ne vois pas Grégory. Je fais le tour de la maison. Je rentre. Il s'est peut-être caché dans une pièce : personne.

Je monte chez les Méline. Nos voisins. Leur ferme est à une cinquantaine (commentaire en réalité 80 m d'après Google) de mètres au dessus de chez nous. Grégory y va souvent. M. Méline est justement au croisement entre nos maisons.

Il n'a pas aperçu mon fils, mais il me conseille d'aller questionner son épouse.

A ce moment là, un autre voisin, Bernard Colin, passe devant nous. C'est l'heure de sa promenade avec son chien.

M. Méline lui dit : "Quand vous serez devant chez moi, demandez voir si Grégory n'est pas avec ma femme"

Ce qu'il fait. Mme Méline sort et nous crie qu'elle n'a pas vu mon garçon. Je rentre à la maison.

J'appelle. Pas de réponse, je préviens M.Méline que je prends ma voiture et...je demande à M.Méline de surveiller alentour, le temps que je revienne. Je ferme ma porte à clé. Je prends ma voiture et je descends au village chercher mon fils.

D'abord je m'arrête chez la nourrice, Christine Jacquot. Grégory est peut-être revenu jouer avec son fils.

Question du gendarme auditeur : --- " Il était quelle heure?"

--- 17h40 je crois ? parce que j'ai été bloquée en sortant de chez moi par Marcelle Claudon qui rentrait ses vaches. Elle rouspétait qu'elle était en retard, et que d'habitude ses vaches sont à l'étable pour 17h30.

Je cherche au village. Toujours pas de Grégory. Je remonte par l'autre route, celle du lotissement, la plus longue pour revenir chez moi. Je demande aux gens que je rencontre s'ils ne l'ont pas vu".(SIC FIN DE CITATION)

Lorsque qu'elle part faire ses soi-disant "recherches au village par la voie rapide "(SIC), Madame Christine BLAISE VILLEMIN pouvait très bien passer chez Madame JACQUOT, la nourrice de Grégory, puis ensuite aller à La Poste et y arriver pour poster la lettre avant : 17 h 15 min ( horaire de la dernière levée du courrier) ... puis passer chez Madame PARISSE, avant d'aller immerger le corps de Grégory au lieu dit : " privilégié" dans la VOLOGNE. (voir schéma horaire)

La Cour d'Appel de Dijon, muée en avocate répond / CITATION :

" Cette argumentation n'est nullement convaincante si l'on considère :

-- Que le ou les auteurs de l'enlèvement, s'ils ont pris l'enfant entre : 17 heures 05' et 17 heures 15', ont eu la possibilité de déposer la lettre de revendication du crime à La Poste de Lépanges, le 16 octobre 1984, avant la dernière levée du courrier.(SIC)

-- Que cette hypothèse est corroborée par le récit de Murielle Bolle, qui avant de se rétracter a déclaré que Bernard Laroche, après avoir fait monter le jeune VILLEMIN dans son automobile, s'était arrêté au centre du village de Lépanges et était descendu un bref instant, puis avait repris le volant.(SIC)

-- Que Grégory connaissait son oncle Bernard Laroche, venu en août et en septembre 1984, au domicile de ses parents, sous le surnom de Popof, et qu'il avait déjà eu l'occasion de jouer chez Michel VILLEMIN avec son petit cousin Sébastien Laroche, qui avait presque le même âge que lui, en présence de Murielle Bolle.(SIC)

-- Qu'aux dire des époux Meline, voisins de ses parents, et du sieur Bernard Colin , dont il venait caresser le chien, Grégory VILLEMIN n'était pas méfiant." ( SIC non-lieu)

COMMENTAIRE :

1/-- les "auteurs de l'enlèvement" ? ... : d'abord : quel enlèvement ? ... Était-il possible ? : puisque d'après sa première audition : Christine BLAISE VILLEMIN a indiqué que sortant de chez elle, elle avait questionné Monsieur Méline, qui balayait des gravillons, qui lui, à son tour, a demandé à un promeneur de passage le sieur Bernard Colin, AU DÉPART DE SA PROMENADE, de questionner sa femme, qui cousait dans une pièce de sa ferme, située plus haut.

1.1/ : Quel enlèvement ? : Grégory VILLEMIN n'a été pas été aperçu à l'extérieur de sa maison, aucun témoin, ne l'a vu, ni Monsieur Bernard COLIN qui est passé devant chez les VILLEMIN, ni Monsieur MELINE qui a travaillé selon lui, à l'extérieur toute la journée du 16 octobre 1984.

-- Sa mère indique qu'il jouait sur le tas de graviers, ce n'est pas très ludique... pour faire des pâtés, les spécialistes vous diront qu'il vaut mieux les faire sur un tas de sable... mais les Magistrats ne connaissent peut-être pas la différence ?

-- Le non-lieu précise que Grégory aimait caresser le chien de Monsieur Bernard COLIN... mais bien qu' ayant vu lors du dépassement de celui-ci rue de BELLEVUE, le chien dalmatien, qui l'accompagnait, Grégory n'est pas allé à sa rencontre le 16 octobre 1984, ce qui est étrange, alors qu'on nous dit que Grégory était à l'extérieur et aimait caresser le chien ?

-- L'avocate Me CHASTANT-MORAND prétend que Grégory, " jouait souvent sur le côté de la maison direction forêt, appréciant particulièrement comme tous les enfants s'amuser dan les excavation ( commentaire : ben ! oui : c'est très rigolo ! chez nous, les nourrissons jouent dans les anciens puits de mine ... )... (une excavation d'environ : 15 m², d'une profondeur de 50 à 60 cm, avait été creusée par un entrepreneur, en vue de l'édification d'une pièce supplémentaire que les époux Jean-Marie VILLEMIN destinaient à leur deuxième enfant )" (SIC)

L'avocate oublie de dire : que la veille du 16 octobre 1984, (jour du crime) la pluie était tombée sur les Vosges, et que l'excavation devait être remplie d'eau... : piétiner la boue même pour un enfant ce n'est pas très plaisant, en outre Monsieur et Madame MELINE auraient dû voir Grégory, puisque, ce côté gauche de la maison orienté vers la forêt, est en vue directe de leur ferme ? Ils n'ont rien vu.

-- MELINE dans sa première audition dit même qu' "il n'avait pas vu Grégory depuis plusieurs jours"(SIC) ...même pas la veille quand C.B.V, écrit qu'il serait allé voir le petit veau à la ferme..."bichette" !

-- A priori : il est très difficile d'enlever un enfant quand, même sa mère ignore où il se trouve, et que personne ne l'a aperçu jouant dehors, il est aussi ardu, d’envisager, qu'un éventuel ravisseur ne voyant pas Grégory, ait eu l'idée de faire le tour de la maison pour le découvrir... Celui-ci devait donc être plus certainement à l'intérieur, et certainement sur l'autel où il a été sacrifié ?

1.2/ : Un enlèvement était-il possible ?

Réponse : d'après le positionnement des témoins : NON

-- Monsieur Bernard Colin, qui cheminait sur le même itinéraire que celui qu'aurait obligatoirement emprunté un hypothétique ravisseur, n'a pas déclaré avoir été dépassé par un autre véhicule que celui de : Christine BLAISE VILLEMIN, ni rue de BELLEVUE, ni rue des Champs, lorsqu'il arpentait les 300 m qui le menaient devant le domicile de Grégory, pour se diriger ensuite sur sa gauche vers la ferme des MELINE, puis aller vers bosquet, où il fît demi tour.

"17 h 05 min " : d'après le complément d'information du Juge Maurice SIMON, Bernard Laroche partant du CES de Buyères, suivant le témoignage prêté à Murielle (annulé) à : 17 h 05 min, ne pouvait pas être arrivé à la même heure : 17 h 05 min : rue des Champs à Lépanges-sur-Vologne (Nous sommes dans une vérité dite : "de Monsieur de La Palice")

Dans le cas, où Bernard LAROCHE, pour être vu deux fois par Sonia Pierson, aurait accompli d'après le Juge Maurice SIMON, les 200 m premiers mètres du Parc du CES jusqu'à la rue de Lattre de TASSIGNY en 4 min 56 s, puis aurait mis 10 minutes, en circulant à très vive allure, pour faire le parcours en partant de Bruyères, en passant par Champ-le-Duc et Beaumenil, jusqu'à la rue des Champs, à Lépanges, il ne serait pas arrivé à : 17 h 16 min au carrefour Faing / Vairel, où l'on à fait dire à Murielle qu'il s'était arrêté, sur :" les hauts de lépanges" (SIC) de là, au domicile des VILLEMIN, GOOGLE nous dit qu'il a 230 m pour arriver à pieds, jusqu'à la maison, pour kidnapper le petit Grégory.

Il ne semble pas que Bernard Laroche n'ayant pas :"le profil" (pour reprendre un vocable qui est irritant, voire urticant du Gendarme Sesmat : "profil de l'auteur du meurtre" (SIC), d' Usain Bolt... ait mis moins de 6 minutes,pour faire 460 m (à supposer qu'il ait découvert spontanément Grégory), en ramenant à pieds le petit Grégory, jusqu'à son automobile, nous en sommes déjà au delà de : 17 h 16 min.

Il nous faut ajouter le temps pour descendre à la Poste de 3 min, la lettre aurait été postée bien après : 17 h 19 min, tel que l'indiquait en trichant :" le schéma horaire" du site dit : "de référence"...

Malgré la tricherie opérée par les VILLEMIN sur leur "schéma horaire" Bernard LAROCHE ne pouvait donc pas poster la lettre de revendication du crime avant 17 h 15 min.

L'aurait-il fait après l'horaire de levée ? Il n'est pas censé être au courant de la cuisine interne de La POSTE, il n'est pas postier, ni sorcier, la tambouille que nous a découverte de derrière ses fagots, le magicien -Juge-amoureux Maurice SIMON, lui est étrangère... lui le Bernard il dit qu'à 17 h X min : il mange des raviolis !

On pourrait suggérer au juge un peu vicieux, qu'il pouvait même en donnant une petite bakchich à la Postière, lui faire tamponner sa lettre à la date "faisant foi" (SIC) de son choix...:

"Les timbres à date" de La POSTE, sont merveilleux,ils peuvent parfaitement être réglés pour remonter le temps, ou pour l'avancer... c'est selon...

Les percepteurs qui reçoivent les paiement des amendes et des impôts demandés avec courtoisie, dans des délais précis, sous peine de taxes, doivent se dire que parfois les paiements mettent très longtemps à arriver et que La POSTE est bien lente ?

Par ailleurs : quand vous allez prendre un train à la gare, si l'horaire de son départ, est dépassé de 4 minutes, il ne vous reste plus qu'à attendre le suivant, dans le cas du courrier, la levée du lendemain.

En outre Bernard LAROCHE s'il avait commis le crime, n'était pas dans l'obligation de poster la lettre à Lépanges-sur-Vologne, il pouvait le faire à Docelles, où il aurait dû téléphoner de la cabine publique située près de La POSTE, il pouvait aussi le faire à BRUYERES, où l'heure de levée des boîtes, était plus tardive.

Par contre : une seule et unique personne Christine BLAISE VILLEMIN, était dans l'obligation de poster la lettre à Lépanges-sur-Vologne... car si elle a déposé le corps de Grégory dans la Vologne, au,lieu "privilégié"... avant Docelles, y aller aurait constitué pour elle, une perte de temps significative...

On sait par de multiples témoignages que Christine BLAISE VILLEMIN, a mis une lettre dans la boîte de La POSTE de Lépanges-sur-Vologne avant 17 h 58 min : horaire de départ du train des "filles de La POSTE"

-- Monsieur Gilbert MELINE qui travaillait à l'extérieur le 16 octobre 1984 a déclaré qu'" il n'avait remarqué rien de suspect autour de la maison des VILLEMIN, ces derniers temps"(SIC)

Si un véhicule était arrivé par le chemin de la Bure, ce qui était très risqué, compte tenu de son étroitesse, de l'impossibilité matérielle de croisement, sauf en deux points, de la possible rencontre avec des troupeaux de vaches... Monsieur MELINE qui travaillait à l'extérieur l'aurait vu.

On peut s'interroger : quel était l'objectif du corbeau quand il a envoyé la lettre de revendication du crime, le jour même, le 16 octobre 1984 ?

-- Si ce n'est un subterfuge de la mère pour se dédouaner... : qui se serait cru obligé impérativement d'envoyer cette missive le jour même du crime, en prenant des risques inutiles ?

On en cherche vainement la réponse encore aujourd'hui ? La Cour de DIJON vous la donnera peut-être ?

2/-- Murielle aurait indiqué ? que : "son beau-frère s'était arrêté à Lépanges, s'était absenté un instant. Il ne tenait rien à la main et il ignorait ce qu'il avait fait, Il était reparti dans l'autre sens... etc. "(SIC)

Constatons que Murielle, qui aurait été capable suivant les magistrats bourguignons, d'indiquer : " avec un stylographe le chemin suivi, (à Lépanges), lequel n'apparaît pas incohérent et même fantaisiste, a été a contrario dans l'incapacité la plus totale, de préciser l'endroit où Bernard Laroche se serait arrêté à Lépanges ? et n'aurait donc pas reconnu un bâtiment ressemblant à une Poste ?

Bernard Laroche n'avait pas de lettre à la main... où l'avait-il cachée ? sous son pull en : " jacquard" ? dans les proches de son pantalon ? seule certitude : aucun témoin pas même Murielle ne l'a vu poster une lettre à Lépanges-sur-Vologne.

On ne peut que constater que si : Christine BLAISE VILLEMIN a été vue par plusieurs témoins postant une lettre à Lépanges le : 16 octobre 1984, par contre, aucun témoin n'a aperçu Bernard Laroche, ni arrêté à proximité, ni mettant une lettre dans la boîte de La Poste de Lépanges, ce jour là.

3/-- Que Grégory connaissait son oncle Bernard Laroche, ne laisse aucun doute, ce qui est par contre une contradiction, que l'on peut trouver sur le non-lieu, c'est pourquoi Murielle Bolle, qui était présente selon celui-ci, chez Michel VILLEMIN, lorsque Grégory jouait avec Sébastien, n'a pas reconnu immédiatement le petit Grégory, lors du supposé " enlèvement " ?

Le non-lieu indique au sujet du témoignage attribué à Murielle : " Une photographie de Grégory lui ayant été montrée, le lendemain, elle reconnut qu'il s'agissait bien de l'enfant, qui était monté à bord de leur automobile" (SIC)

Question : Murielle aurait-elle eu besoin, lors de son audition, qu'on lui montrât la photographie de Grégory pour le reconnaître ? puisque le même non-lieu dit qu'elle l'avait déjà vue auparavant jouant avec Sébastien au domicile de Michel VILLEMIN ?

4/-- Que Grégory n'était pas méfiant est totalement admissible, c'est généralement le cas de tous les garçonnets, qui ne sont pas gardés par leurs parents, qui travaillent, et qui sont souvent obligés de faire garder leur progéniture, soit par des assistantes maternelles, soit par les grands-parents, des membres de la famille, voire par des voisins.

5/-- Heure de dépose de la lettre du 16 octobre 1984, d'après le témoignage de la postière Madame Didierlaurent : " Lors de ma prise de service à : 16 h 40' " j'ai pris le courrier qui se trouvait dans la boîte à lettres destinée à l'usage du public pour l'oblitérer. Je me souviens très bien que parmi ce courrier, se trouvait une lettre destinée à Jean-Marie VILLEMIN. J'ai placé cette lettre dans la case de Bruyères. Ce courrier a été oblitéré entre : 16 h 50 min et 17 h 15''(*)...(SIC le plaidoyer de Me Chastant-Morand en faveur du non-lieu)

(*) Il est nécessaire d'apporter un rectificatif à une erreur sans doute typographique, l'avocate qui a visiblement des difficultés à écrire d'une manière normalisée les horaires, voulait certainement écrire : 17 h 15' (*) 15 ' : minutes et non 17 h 15 '' secondes, avec deux accents)

CONCLUSION :

L'annulation de cette neuvième charge relève d'une monstrueuse manipulation des Magistrats de la Cour de DIJON, car Christine BLAISE VILLEMIN est sans contestation possible et d'une manière imparable : l'unique et seule personne ayant eu la possibilité de déposer à La Poste de Lépanges-sur-Vologne, la lettre revendiquant le crime du 16 octobre 1984, avant l'heure de la dernière levée : 17 h 15 min, avant ou après avoir mis fin aux jours de son enfant, c'est à dire de : 17h 50 min à 17 h 15 min, tel que l'indiquait le témoignage de la postière Madame Didierlaurent.

Madame Christine BLAISE VILLEMIN est sans contestation possible la protagoniste soupçonnée du meurtre de Grégory, qui avait dans tous les cas de figure : le plus grand nombre de possibilités de perpétrer avec la plus grande facilité et au moindre risque, toutes les opérations que reproche la Justice à l'assassin de Grégory, car elle détenait l'enfant à 17 h 02 min et n'avait pas à le kidnapper

Chez elle : elle pouvait sans être dérangée, le neutraliser et l'entraver par des liens raffinés, plus symboliques qu'efficaces... et enfin en particulier : ce qui fait l'objet de cette neuvième charge : poster la lettre de revendication avant ou après le crime, préalablement à l'horaire de la dernière levée du courrier à La POSTE de Lépanges-sur-Vologne

1.9. ANNULATION DE LA DIXIÈME ET ONZIÈME CHARGE / CITATION du non-lieu :

La Cour d' Accusation de NANCY relève / CITATION :

"La Chambre d'accusation de Nancy a estimé qu'il était singulier qu' à 17 h 32 min, quand Michel VILLEMIN a reçu un appel téléphonique du Corbeau, celui-ci ait pu savoir que le mère recherchait son enfant, car elle n'aurait pu sortir de son domicile que plus tard ou faire rechercher Grégory par un tiers." (SIC)

"Elle a également trouvé étonnant que le Corbeau n'ait pas téléphoné à la mère qu'il savait chez elle. "(SIC)

La Cour dite d’Accusation de DIJON , muée en : " avocate de la Défense " répond / CITATION :

"Ces opinions manquent de pertinence. En effet rien ne prouve que le Corbeau n'ait pas téléphoné à : Christine VILLEMIN, s'il n'a obtenu aucune réponse, il a pu en déduire qu'elle cherchait son fils, prévision conforme à la réalité." (SIC)

COMMENTAIRE :

Rappel du contenu de cet appel anonyme reçu par Michel VILLEMIN, suivant sa première déposition aux gendarmes, l'interlocuteur inconnu aurait tenu les propos suivants :

"Je te téléphone car cela ne répond pas à côté, Je me suis vengé du chef, et j'ai kidnappé son fils. Je l'ai étranglé et je l'ai jeté dans la Vologne. Sa mère est en train de le rechercher, mais elle ne le trouvera pas. Ma vengeance est faite. "(SIC)

QUESTIONS :

1/ :-- Qui avait la nécessité d'envoyer un tel message ? dès : 17h 32 min 41 s ?, c'est à dire très peu de temps après la mise à l'eau du petit Grégory ?

Réponse évidente : probablement pas un quelconque ravisseur venant d'AUMONTZEY ou de GRANGES-SUR-VOLOGNE, ( où résidaient la presque totalité de la famille, à par celle de Jean-Marie VILLEMIN) se trouvant s'il avait jeté Grégory à DOCELLES, en raison de l'éloignement encore sur la route et dans la nature, à ce moment là.

Le corbeau auteur du crime, devait raisonnablement supposer, à moins d'être insensé, (ce qui n'est de manière manifeste, pas son genre, puisqu'il a réussi la prouesse extraordinaire, de ne jamais se faire prendre ), que dès l'annonce de son forfait, les forces de l'ordre allaient boucler rapidement toutes les routes autour de la Vologne, pour en en filtrer les usagers et faire des contrôles.

Quels meilleurs moyens de se faire prendre, existent-ils autres que celui-là ?

On doit constater que pendant 3 années de malfaisances ininterrompues, jamais le corbeau n'avait montré des signes inquiétants laissant supposer qu'il pourrait être suicidaire en se livrant ainsi aux enquêteurs.

On peut supposer sans mettre les synapses en court-circuit, que le corbeau, devait être de retour et à l'abri des oreilles et des regards indiscrets, et même chez lui, pour pouvoir se permettre de téléphoner à trois reprises, sans prendre le risque énorme de se faire remarquer.

En 1984 : d'une cabine téléphonique généralement placée dans les lieux les plus fréquentés, ( en l'absence de téléphone portable, sauf les émetteurs / récepteurs dits de :" la Citizen Band"), il était difficile de rester très longtemps en conciliabules, car des usagers attendaient, et surtout de ne pas se faire remarquer.

Aucun témoin n'a jamais vu une personne ressemblant à Bernard LAROCHE, ou à une autre, téléphoner à Docelles, ou à proximité, le 16 octobre 1984, aux alentours de 17 h 30 min.

Pour donner trois communications, il était nécessaire au corbeau, de squatter une cabine publique pendant au minimum : 6 minutes (Les VILLEMIN évalue sur leurs "schémas horaires", la durée d'un appel à deux minutes)

2/ :-- Certaines personnes s'interrogent pour savoir si cet appel anonyme de l'assassin a vraiment existé ? et d'autres de savoir pourquoi, contrairement aux autres, il a déclenché immédiatement les recherches ?

2.1/ :--Réalité de l'appel anonyme revendiquant le crime ? On constate que les recherches ont été déclenchées peu de temps après 17 h 32 min 41 s., que les grands-parents Monique VILLEMIN, mère de Jean-Marie et Gilberte CHATEL veuve BLAISE, mère de Christine, ont été rapidement informées de la triste nouvelle.

2.2/ :--On peut estimer que Jean-Marie VILLEMIN travaillant chez Autocoussin, fut avisé à son tour par sa mère, aux environs de : 17 h 40 min

2.3/ :-- Les gendarmes ont été rapidement avertis une première fois par les grands-parents, puis à 17 h 50 min, et en dernier par Christine BLAISE VILLEMIN, "qui semblait au comble de la détresse"(SIC) mais pas au point d’avoir attendu si on en croit son emploi du temps de 17 h 35 min à 17 h 50 min ...soit 15 minutes de retard incompréhensible, pour prévenir les gendarmes de la disparition de son fils, puisqu'elle aurait dû être "au comble de la détresse", mais dans une urgence absolue ?

2.4/:-- Pourquoi contrairement aux autres appels anonymes malfaisants, celui du 16 octobre 1984, a-t-il immédiatement provoqué la consternation et la réaction immédiate dans la famille ?

Réponse : Nul besoin de sortir de Saint-Cyr, pour donner la solution.

Lorsqu'on vous téléphone pour vous dire que votre enfant a été étranglé et jeté à l'eau, ça doit vous faire réagir avec beaucoup plus de réactivité et de célérité, que les vulgaires plaisanteries macabres, dont abusait souvent le corbeau et qui étaient devenues aussi lassantes, que banales, pour peu elles auraient pu être méprisées, d’ailleurs lassée Monique VILLEMIN ne prenait même plus la peine de les noter sur son cahier.

2.5/ :-- On remarquera tout de même que l'information : " Sa mère est en train de le rechercher, mais elle ne le trouvera pas." ( SIC) ce qui semble être une évidence... : quelle mère digne de ce nom ne rechercherait-elle pas son enfant en sachant qu' il aurait disparu ?

Par contre, si l'on ne veut pas se laisser rouler dans le farine, parce que la ficelle est un peu grosse, on se demande ce que pourrait justifier cette indication au prime abord superfétatoire, donnée par le corbeau ?

On remarque qu' elle est le meilleur artifice pour Christine BLAISE VILLEMIN, de se dédouaner d'emblée, d'être soupçonnée du crime ?

Surtout par le fait, que les gendarmes auraient dû connaître les statistiques des annales des infanticides perpétrés par les parents, c'est à dire les cas de filicides, qui mettent en cause dans plus de 90 % des affaires criminelles répertoriées : les mères.

On remarquera encore une fois que la seule et unique personne qui ait pu téléphoner de son domicile le 16 octobre 1984, à 17 h 32 min 41s. est la mère de l'enfant.

Les autres protagonistes suspectés habitant nettement plus loin que Lépanges-sur-Vologne par rapport au lieu d'immersion dit "privilégié", découvert par les gendarmes dès le lendemain du crime : aucun ne disposait matériellement du temps nécessaire pour rentrer chez lui.

-- Un calcul de probabilité permet d'établir que les possibilités de la rencontre fortuite, à l'entrée de la ferme des époux Claudon, de quatre événements distincts, sans corrélation, sont quasiment nulles.

Il en résulterait que ce ne serait qu'un grossier montage mensonger fabriqué de toutes pièces par les avocats, usant un faux-témoignage général de toute la famille CLAUDON : car cet épisode nécessiterait la conjonction simultanée et involontaire, en un point défini : l'entrée de la ferme, avec un créneau d'environ 30 secondes ( le temps d'entrée à la ferme : entre la première et la 36 ème vache) alors qu'aucun rendez-vous n' a jamais été donné de :

-- L'arrivée à la ferme du troupeau des 36 vaches de Madame Claudon

-- L'arrivée du car scolaire de Monsieur Christian Claudon, fils des époux Claudon

-- L'arrivée de Christine BLAISE VILLEMIN de retour de ses soi-disant : " recherches au village"

-- Le temps chronométrique d'une précision absolue de l'appel téléphonique anonyme du corbeau à la voix "rauque et essoufflée", annonçant la mort du petit Grégory, adressé à Michel VILLEMIN, indiqué à 17 h 32 min 41 s :

Les magistrats bourguignons, avant d'annuler ces deux charges, qui ne sont pas effectivement, à prime abord, très pertinentes, auraient-ils oublié, à qui profite le crime ?

Car ces deux charges deviennent importantes, si l'on analyse l'objectif réel visé de cet appel anonyme...notamment si on l'attribue à celle qu'il tente à disculper, avec une stratégie pour le moins captieuse et récurrente : " Sa mère est en train de le rechercher, mais elle ne le trouvera pas." SIC)

" Un ravisseur " particulier, qui n'a pas eu besoin de kidnapper le petit Grégory, c'est à dire, vous avez tous compris Christine BLAISE VILLEMIN.

1.10. ANNULATION DE LA DOUZIÈME CHARGE / CITATION du non-lieu :

"Selon la Cour de Nancy, les chronométrages auraient démontré que : Christine VILLEMIN avait disposé du temps nécessaire pour assassiner son fils entre : 17 heures et 17 heures 30', heure à laquelle elle aurait quitté son domicile pour effectuer des recherches et qu'elle aurait pu téléphoner de son domicile à son beau-frère Michel. VILLEMIN " (SIC non-lieu)

Pour éluder la 12 ème charge contre Christine BLAISE VILLEMIN la Cour dite :"d'Accusation" de DIJON, muée en "avocate de la défense " écrit / CITATION :

(*) :"A titre liminaire, il convient d'observer que le fait pour l'inculpée d'avoir matériellement le temps de commettre le crime litigieux, ne constitue pas en soi : une charge de culpabilité " (SIC)

COMMENTAIRE :

Il faut bien retenir cette phrase, car son argumentaire est d'une logique absolue, non contestable, que René Descartes lui-même aurait approuvée sans l'ombre d’un seul doute...

C'est du reste et hélas : il faut bien le constater, peut-être une des seules phrases, qui peuvent se prévaloir de cette qualité, dans les minutes du non-lieu ?

Par contre : Il aurait fallu pour les Magistrats dijonnais, ne pas oublier d'ajouter que cette observation très pertinente et incontestable, concernerait également tous les auteurs possibles et potentiels, tous les individus pouvant être soupçonnés du meurtre du petit Grégory VILLEMIN ?

A fortiori, les Magistrats dijonnais, auraient dû observer et écrire aussi péremptoirement :

"Que le fait pour un des suspects Bernard LAROCHE, ou un autre quelconque, de n' avoir pas eu matériellement le temps de commettre toutes les opérations et séquences minutées, conduisant à la commission du crime, que reproche la Justice à l'auteur du meurtre, constitue pour lui : une preuve irréfutable et matérielle de son innocence."

La Cour dite :"d'Accusation" de DIJON, poursuit / CITATION :

" Selon les calculs de la police judiciaire, il aurait suffi à Christine VILLEMIN de vingt neuf minutes cinquante sept secondes pour quitter à seize heures cinquante deux, la Manufacture de Confection Vosgienne, se rendre à la poste de LEPANGES, puis aux HLM Gais Champs, regagner son domicile, aller de là jusqu'au passage à niveau de DOCELLES, jeter l'enfant dans la Vologne et revenir à LEPANGES.

Elle aurait pu être de retour rue des Champs à 17 heures 21 minutes 57 secondes, se montrer aux témoins Marcelle CLAUDON, Gilbert MELINE et Bernard COLIN, rechercher en leur présence son fils, repartir au domicile de la gardienne Christine JACQUOT, y être vue par les dames ORY et PLUTON à 17 heures 40 aux dires de celles-ci et retourner rue des Champs vers 17 heures 45 ou 50 pour alerter la gendarmerie." (SIC)

COMMENTAIRE :

C'est l’hypothèse qu'a émise : le SRPJ, en emboîtant le pas du journaliste arrivé le premier sur les lieux du crime, trois mois auparavant : Jean-Michel BEZZINA

Elle n'est peut-être pas celle réelle ?

Le journaliste qui n' avait pas caché que cette affaire n'était peut-être pas celle du siècle ? mais presque... en toute hypothèse inédite.

Il prétendait qu'il n'en avait pas connu une semblable en 30 ans de métier (SIC)... Il n'était peut-être pas motivé pareil aux autres "rats de la Vologne", pour les mêmes objectifs vénaux, à rechercher seulement la vérité, mais plutôt pour la mâtiner et la pimenter à sa manière, d'ingrédients complémentaires douteux, pour qu'elle lui rapporta le plus d'argent possible, pendant le temps, le plus long...

Il faut reconnaître que les "rats de la VOLOGNE" ont réussi... puisque cette affaire criminelle dite "non-élucidée", demeure depuis 33 ans : un marronnier, véritable filon inépuisable, pour les médias et la gent "avocatière"

Le titre très accrocheur : "Un enfant jeté vivant dans les eaux froides de la VOLOGNE" est sans nul doute très vendeur, tel celui de LIBÉRATION commis par Marguerite DURAS : "Sublime ! forcément sublime" sortant,inévitablement du même tonneau... : mais pas très convaincant ?

Pierre DESPROGES qui a beaucoup fait pour la postérité de Marguerite DURAS, a dit : " Quel étrange cri : "HIROSHIMA mon amour " pourquoi pas AUSCHWITZ mon Loulou" (SIC) "Sublime ! forcément sublime" : itou ? à vous de juger ?

En effet, : nos "journaleux" rats, avides d'argent, cuisinent la vérité de la manière qui le mieux, les arrange et savent l'habiller des horreurs, dont le voyeur aux abois, raffole.

Seulement avec leurs manipulations, ils causent des dégâts collatéraux, en brouillant les pistes et font entrer inopinément en scène des individus qui sans leurs mensonges n'auraient pas pu être soupçonnés.

On peut penser à Bernard LAROCHE, qui n'aurait pas été mis en cause si :

1/ : D'une part les résultats des analyses au microscope effectuées par le Professeur DUPREZ, sur les deux lobes des poumons du petit Grégory n'avaient pas été daubés d'un revers de main méprisant.

L'eau retrouvée par le Professeur DUPREZ dans les poumons de l'enfant, ne contenait pas : " des particules minérales et végétales que cette rivière (La VOLOGNE) devait nécessairement charrier" (SIC)

Étrangement : le seul rapport d'expertise de l'affaire Grégory VILLEMIN, qui n'ait jamais été contesté par personne, en particulier pas par Me CHASTANT-MORAND... qui a TOUT mis en doute, n'a jamais été pris en compte ?

Pourtant le non-lieu nous dit : " il n'est dès lors pas exclu que la suffocation de celle-ci (la victime) ait eu lieu dans une eau de ville par exemple une baignoire, ou dans un seau" (SIC) ... ou un lavabo ? ... voire un bidet ?

2/ : Donc rien ne prouve que l'enfant ait été jeté vivant dans la VOLOGNE.

En tout cas, certaines constatations faites, quand Grégory, a été retrouvé mort, dans la VOLOGNE à DOCELLES vers 21 h 15 min... démontreraient plutôt le contraire

Les témoins ont pu constater : la façon très ordonnée des vêtements de l'enfant, rien n'avait été déplacé, le bonnet bien que lié de manière souple, était dans sa position initiale, le corps n'était nullement tourmenté, pas de tétanisation, ni de crispation : il semblait dormir paisiblement tel le dormeur du Val de Rimbaud, (mais lui, n'avait pas deux trous au côté droit, juste une ecchymose au niveau du front à la racine des cheveux" ... le raffinement de ses liens (SIC Maire de DOCELLES) , l'absence de lésions sous les cordelettes, ce qui prouverait qu'il ne se serait pas débattu.

Le corps de Grégory présentait une une ecchymose au niveau du front ? peut-être avait-il heurté le robinet du lavabo ou du ... bidet en tentant de se relever dans un mouvement de sauvegarde, de survie, quand l'auteur du crime a appuyé sur sa nuque pour le noyer en lui plongeant la tête dans l'eau ?

La Cour dite :"d'Accusation" de DIJON indique / CITATION :

"Bien qu'il suppose un enchaînement d'actions accomplies avec une extrême célérité, sans aucun temps mort, sans le moindre incident de parcours, sans la plus légère hésitation et qu'il ne tienne pas compte de l'obstacle résultant de la présence à proximité du point privilégié, d'un ruisseau malaisé à franchir dans la prairie longeant cette rivière, dont l'existence, négligée par les premiers enquêteurs, a été découverte par Monsieur le Président SIMON, ce minutage, qui n'a pas été infirmé par le supplément d'information, apparaît théoriquement possible bien qu'en pratique la commission du crime dans un si bref délai eût été très difficilement réalisable.

Cet emploi du temps de l'inculpée se heurte toutefois, sinon aux dépositions imprécises et divergentes des témoins Bernard et Claude COLIN, Gilbert MELINE et Marcelle CLAUDON dont les évaluations horaires peuvent être sujettes à erreur quand il s'agit de reconstituer des évènements à la minute près, du moins à un élément objectif très solide, les indications du contrôlographe de l'autobus de ramassage scolaire conduit par Christian CLAUDON qui rentrait habituellement chez ses parents vers 17 heures 30."(SIC)

Cet appareil dont le parfait état de fonctionnement a été démontré par des rapports d'expertise des 11 et 15 février 1986 révèle que le 16 octobre 1984 l'autobus était de retour à la ferme des époux CLAUDON à 17 heures 32 minutes 41 secondes. Or il est établi qu'à cet instant Christine VILLEMIN qui revenait des HLM Gais Champs et du domicile des parents d'Aurélien PARISSE par la rue des Bosquets se trouvait immobilisée dans cette voie au niveau de la ferme des époux CLAUDON par leur troupeau de vaches qui barrait la chaussée." (SIC)

COMMENTAIRE :

Le Juge Maurice SIMON, magicien à ses heures, nous découvre trois ans après le crime : "un ruisseau malaisé à franchir"(SIC) ... alors que le non-lieu nous apprend que lorsqu'il a été mandaté pour une mission très spéciale, que " d' importants travaux postérieurement au crime, avaient modifié le cours de la VOLOGNE.

En réalité : ce fameux ru infranchissable n'a jamais existé, une photographie prise par un photographe de l'AFP, le 17 octobre 1984, (le lendemain du meurtre) le prouve sans ambiguïté.

Quand on fait l'étude comportementale du Juge Maurice SIMON, on comprend pourquoi il a découvert opinément ce ru miraculeux.

Il mettait ainsi au panier : trois charges troublantes, concordantes et compromettantes découvertes par les gendarmes le 17 octobre 1984, que le SRPJ imputa à Christine BLAISE VILLEMIN ...

Le Juge jouait au bowling, il lançait une boule ...et d'un seul coup de maître, descendait et abattait trois quilles ! On a envie de crier : "BRAVO L' ARTISTE ! "

La Cour de DIJON admet que le scénario dressé contre Christine BLAISE VILLEMIN est d'un minutage tangent, mais possible...

Elle ne pouvait pas faire autrement, car lorsqu' on examine les chronométrages offerts gracieusement par les VILLEMIN aux internautes, on constate que ceux effectués par le Juge Maurice SIMON, sont à quelques secondes près équivalents à ceux du SRPJ.

La Cour de DIJON nous dit que l'emploi du temps : " de l'inculpée" se heurte aux témoignages imprécis de Bernard et Claude COLIN, Gilbert MELINE, Marcelle CLAUDON "? ... Elle nous indique aussi par ailleurs (Charge N° 1) que tous ces témoins ayant appris le crime le lendemain; s'étaient réunis et avaient menti...: Zut alors !

Ainsi ... que Christine BLAISE VILLEMIN que l'avocate Me CHASTANT-MORAND défend en faisant une royale bourde :

" (comment aurait-elle pu encore deviner que ce soir là, ce ne serait pas Monsieur Jean-Louis CLAUDON qui l'amènerait à la pâture, mais Monsieur Claude COLIN alors qu'il a fallu sept années d'information pour l'apprendre !)"(SIC) ...

En effet : on vous le demande ? Réponse : elle aurait dû dire simplement la vérité : qu'elle avait vu un homme qui n'était pas celui de la fermière Marcelle CLAUDON, et une voiture qui n'était pas la Méhari CITROËN des CLAUDON.

Quant à la fameuse rencontre du troisième type de 4 évènements distincts, concourants à la même heure : 17 h 31 min 41 s et en un point précis, l'entrée de la ferme des CLAUDON.

Un calcul de probabilité permet de constater qu'il n'y a pas une seule possibilité qu'elle ait pu avoir lieu dans un créneau de trente secondes.

Elle résulte d'un montage artificiel fait par les avocats

A fortiori, quand on constate que dans sa première audition qui ne peut pas être taxée de fausseté (sauf pour les horaires donnés, manifestement erronés ) contrairement aux autres, Christine BLAISE VILLEMIN ne parle pas de ce blocage par le car scolaire de Christian CLAUDON, mais seulement d'un blocage causé par le vaches qui : "défilaient"(SIC) lorsqu'elle a dit : partir au village pour faire de soi-disant : "recherches"(SIC)

Exit les indications du chronographe, qui de toute façon n'aurait jamais pu donner une précision d'une seconde... Ils étaient mécaniques dans les années 1980, sujets à magouilles... et pas calés sur l'horloge atomique de référence de MAINFINGEN de type DCF 77, qui pilotent aujourd'hui nos pendules

La Cour de DIJON conclut / CITATION :

" Elle ne pouvait donc être l'auteur de l'appel téléphonique adressé au même instant à Michel VILLEMIN et, compte-tenu de la durée des recherches de son fils qu'elle avait entreprises au préalable dans sa maison, aux abords de celle-ci, chez ses voisins qu'elle avait interrogés puis au centre de l'agglomération de LEPANGES et qui avaient certainement duré plus de dix minutes, il apparaît impossible qu'elle ait disposé du temps nécessaire pour commettre le crime qui lui est imputé.

Il convient en outre d'observer qu'elle avait annoncé à Christine JACQUOT son intention de repasser du linge et que du linge repassé a été vu à son domicile par le gendarme Michel HENRY, par le capitaine Étienne SESMAT et par sa belle-mère, ce qui, sauf une mise en scène ou des complicités dont il n'existe pas le moindre commencement de preuve, tend à démontrer qu'elle n'a pas quitté sa maison après l'avoir rejointe à dix-sept heures. "(SIC)

COMMENTAIRE :

1/ : Il n'y a jamais eu de blocage par les vaches au retour des soi-disant "recherches au village" de Christine BLAISE VILLEMIN, au niveau de l'entrée de la ferme des CLAUDON, c'est matériellement impossible et a fortiori parce que le chronométrage du parcours de 700 mètres depuis la maison des VILLEMIN par les 36 vaches jusqu'à la ferme étant de 12 min à 12 min 30 s, n'est pas égal à celui des "recherches au village" : 8 min 26/ 36 s... donc force est de constater que les vaches et Christine BLAISE VILLEMIN ne pouvaient pas mathématiquement arriver en même temps à la ferme...

Christine BLAISE VILLEMIN serait arrivée 4 minutes avant la fermière à l'entrée de la ferme.

2/ : En ajoutant : que les recherches : " au village avaient certainement duré plus de dix minutes", la Cour de DIJON se paye la tête du : "Peuple français ", car elle dit enquêter sur "une inculpée" soupçonnée d'être coupable du meurtre de son enfant et lui accorde plus de 10 minutes qu'elle ajoute aux : 29 min 57 s... temps défini par les enquêteurs (Juge SIMON et SRPJ) nécessaire pour accomplir toutes les séquences qui aboutissent à la commission du crime.

Si l'inculpée a tué son enfant, puis l' a immergé dans la VOLOGNE, elle sait très bien où il se trouve, et n'a aucun besoin de perdre de temps et plus de 10 minutes, pour le rechercher.

3/ : La présence d'une pile de linge sur une table ne prouve pas que celui-ci vient d'être repassé... Le gendarme SESMAT ne doit pas souvent assister au repassage de ses vêtements par sa femme ? car un repassage récent, ça se sent plus, que ça se voit. Toute ménagère est capable de sortir de ses armoires une pile de linge repassé, pour donner le change.

La Cour de DIJON annule cette douzième charge d'une façon fallacieuse, spécieuse et captieuse.

CONSTATATIONS :

Pour ce qui est des auteurs potentiels du meurtre : les enquêteurs, la Justice, ne laissent qu' une alternative : ce serait : Bernard Laroche, qui a commis le crime ? ou ce serait Christine BLAISE VILLEMIN, aucune autre personne n'ayant été inculpée.

Revisitons les documents émis par les parents de Grégory sur INTERNET :

Anomalies constatées sur le site dit de référence : "gregoryvillemin . free. fr/, première mouture", émise jusqu' en novembre 2009, dans son paragraphe : "Schéma horaire " sur Bernard Laroche " :

Le "schéma horaire" reproché à Bernard .Laroche, impose un enchaînement très rapide, voire impossible à réaliser, pour arriver en partant du CES de Bruyères, jusqu'au au carrefour / fourche : rue de Bellevue / Faing Vairel, à Lépanges (soit à environ 230 m du domicile de Grégory) à : 17 h 13 minutes, ainsi Bernard Laroche en passant par Champs-le Duc et Beaumenil, n'aurait disposé que de : 8 minutes, en partant du parking du CES de Bruyères à : 17 h 05' , tel que l'indique le site dit : " de référence."

Or le non-lieu(3) écrit : " que le magistrat instructeur, au cours d' un transport sur les lieux, s'est attaché à vérifier la crédibilité des témoignages de Claude Richard et de Sonia Pierson :

"Il (le magistrat instructeur Simon) a parcouru en automobile : le trajet qu' auraient pu parcourir Laroche et Murielle Bolle, depuis ce même parc, jusqu' à l' avenue Maréchal de Lattre, en direction de Lépanges, et il a chronométré ce parcours : le temps est de 4 minutes 56 secondes" (Fin de citation)

Donc : si ce chrono du juge Simon est exact soit : 4 minutes 56 secondes, à 17 h 09 min 56 serait encore à Bruyères, il ne resterait ainsi plus que : 3 minutes 04 secondes, à Bernard Laroche pour faire les : 12,4 km de l'avenue de Lattre de Tassigny à Bruyères, en passant par Champs-le-Duc, Beaumenil, et arriver au carrefour Faing-Vairel à Lépanges à : 17 h 13 min (horaire indiqué par le site dit : de référence") : Vitesse moyenne calculée incroyable : 242 km / heure !

Par la route D.44, du parcours le plus rapide : la distance totale serait de : 6,5 km, la vitesse moyenne serait alors de : 127 km / heure !

Le site dit de référence : "gregoryvillemin. free . fr/ dans sa première mouture, indiquait que :

"Peu après 17 heures, le voisin des Villemin, Monsieur Meline à une centaine de mètres, lave son tracteur, moteur tournant. De l'endroit, où il se trouve, il ne peut entendre un véhicule, ni voir l'entrée des Villemin, à cause de deux gros tas de terre. Ensuite il ira balayer la route au croisement " ( Fin de citation)

D' après le schéma horaire : le soi-disant : " enlèvement " du petit Grégory, aurait eu lieu entre : 17 h 13 min et 17 h 16 min et Monsieur Meline, pourtant à l'extérieur et à proximité immédiate, n' aurait rien vu du rapt de l' enfant, et n'aurait pas entendu la voiture de Bernard Laroche, qui devait pourtant délivrer de nombreux décibels, pour monter : " la rue de Bellevue, qui est une grande côte "(SIC) ?

Est-il très rationnel et habituel de laver un tracteur : moteur tournant, car on suppose que cette indication : "non homologuée" par le non-lieu, n' a pas été donnée à titre gratuit ?

Bernard Laroche d'après le site dit : " de référence ", serait arrivé à La Poste à : 17 h 19 min ... soit 4 minutes après la dernière levée du courrier indiquée sur la boîte réservée au public : 17 h 15 min ?

Madame Didierlaurent, employée de La Poste de Lépanges a indiqué : " j'ai placé le courrier destiné à Jean-Marie VILLEMIN, dans la case de Bruyères : ce courrier a été oblitéré entre : 16 h 50 min et 17 h 15 min "( SIC : conclusions de Me Chastant-Morand)

Après avoir pris une route barrée dans Lépanges, on ne sait pas si c'est avant, ou après son passage à la Poste ? mais elle ne conduisait pas à Docelles : bizarre ? BL se serait dirigé sur Docelles

Bernard Laroche d'après le site dit "de référence" serait arrivé près du local des pompiers à : 17 h 27 min

Témoignage de Murielle Bolle, le 02 novembre 1984 :

" à Docelles localité, qu'elle ne connaissait pas jusqu' alors, son beau-frère avait garé sa voiture sur une place, avait ouvert la portière arrière et avait appelé l'enfant par son prénom Grégory.

Elle les avait vu partir et ne savait pas où ils étaient allés. Elle a pensé qu'il étaient allés chez un ami de la famille." (SIC)

Témoignage de Murielle Bolle, le 5 novembre 1984

"La jeune fille entendue par Monsieur Lambert, ne put décrire la place de Docelles, où leur voiture était garée et prétendit n'avoir pas vu de rivière à proximité ? alors qu'elle avait tout de même réussi à indiquer sur un plan approximatif à l'aide d'un stylographe l'itinéraire emprunté "?(SIC) : Étrange !

Transporté sur les lieux,[...] elle montra l'endroit où le véhicule était stationné, sur les hauts de Lépanges, mais elle fut incapable ensuite de retrouver l'itinéraire qu'ils avaient suivi. Il est vrai qu'elle connaissait mal la région, car ses parents n'avaient pas de voiture (SIC)

Comprenne qui pourra ? Mais constatons qu'il n'y a aucune place près du local des pompiers à Docelles, par contre deux rivières y sont visibles le Barba, et la Vologne.

De 17 h 27 min à 17 h 32 min : on suppose, ce qui est arrivé au petit Grégory, bien que le site reste muet et ne donne aucune indication.

A 17 h 27 min suivant le témoignage de Murielle, arrivée à Docelles, elle aurait vu pour la dernière fois le petit Grégory, partir vivant avec son beau-frère Bernard Laroche, et... à : 17 h 32 min 41 s : un appel anonyme indiquait à Michel VILLEMIN qu'il avait été étranglé et jeté dans la Vologne.

Le "schéma horaire" indique que :

"Le temps pour neutraliser l'enfant, le ligoter, et le jeter à l'eau (à Docelles) a été de 5 minutes. Pour tenir compte des difficultés qu'aurait rencontrées l'auteur des faits, pour se dissimuler à la vue des occupants des nombreuses maisons entourant les lieux où, dans cette hypothèse, l'enfant aurait été jeté dans la Vologne. "(SIC)... ce, en plein jour !

Nous sommes donc au bord du Barba, à : 17 h 32 min X s, puisque arrivé à Docelles sur une place inconnue, Bernard Laroche accompagnant Grégory, seraient allés près du local des pompiers, en supposant qu'ils n' aient mis que : X secondes... on ajoute les 5 minutes, tempo pour ligoter et jeter Grégory dans l'eau : 17h 27 min + 5 min + X s.

A ce moment là, il lui restait à rejoindre à pieds, la cabine téléphonique publique, il n'y en a pas près du local des pompiers, puis adresser trois appels téléphoniques, anonymes,

Les premiers enquêteurs qui étaient les Gendarmes, ont donc accusé un suspect, sans même savoir, d'où il aurait eu la possibilité de téléphoner pour adresser trois appels consécutifs...

Nota bene : La cabine la plus proche est située près de La POSTE à 250 m du local des pompiers... Les gendarmes ont supposé ce lieu d'immersion, après celui dit :"privilégié"... mais à l'inverse du premier, n'ont trouvé aucun indice

Le non-lieu nous indique que l'auteur du crime après celui-ci a lancé trois appels :

1/-- Un à la mère de l'enfant...qui était absente, afin d'en déduire que : " Sa mère est en train de le rechercher, mais elle ne le trouvera pas. "(SIC)
2/-- Un aux grands-parents... qui étaient absents
3/ -- Un à Michel Villemin à : 17 h 32' 41''

Si l'on compte 2 minutes par appel, ce qui était un minimum à l'époque, pour téléphoner à partir des cabines téléphoniques, soit 6 minutes : L'appel de 17 h 32 min 41 s : ne pouvait pas mathématiquement provenir de Bernard Laroche, à partir de Docelles.

Bernard Laroche n'avait donc pas matériellement le temps de donner le troisième appel téléphonique anonyme à : 17 h 32 min X s

"Schéma horaire" de Christine BLAISE VILLEMIN :

On peut affirmer (c'est une donnée mathématique) : que Christine BLAISE VILLEMIN, en sortant à : 16 h 52 min de la M.C.V., a disposé de : 40 minutes 41 secondes, jusqu' à : 17 h 32 min 41 s, pour accomplir toutes les opérations conduisant à la commission du crime.

Le SRPJ indiquait que le temps chronométré qui lui était nécessaire pour commettre le meurtre était de : 29 minutes 57 secondes :

Chronométrage détaillé de la façon suivante (SIC site de référence) :

"Départ à pieds de l'atelier de M.V.C; au parking :1minute
Au véhicule parking Decouvelare (face à M.V.C) mise en route : 1minute
Poste de Lépanges - mise une lettre dans la boîte : 2 minutes 10 secondes
Demi-tour direction HLM (par départementale ) : 3 minutes 22 secondes
Attente aux HLM : 4 minutes
HLM, domicile V. Départementale, rues des ferronneries, Bellevue, des Champs : 1 minute 04secondes
Poursuite rue des Champs(pas d'arrêt) passant par devant ferme Claudon : 2 minutes 46 secondes
Départementale vers Docelles Deycimont cabine téléphonique centre village : 3 minutes 24 secondes
Docelles chemin de terre Passage à niveau, rives Vologne : 3 minutes 47 secondes
Attente lien et jeté de l'enfant : 4 minutes
Retour Deycimont par itinéraire inverse, prise de chrono près de la cabine : Retour au domicile V. par départementale rue des Ferronneries rue de Bellevue et la rue des Champs : 3 minutes 14 secondes

Total : 29 minutes 57 secondes" (SIC)

En conséquence, on peut déduire que : Christine BLAISE VILLEMIN disposait bien de ( 40 min 41s , moins 29 min 57 s) : 10 minutes 44 secondes de :" bonus" pour donner deux appels (dont le dernier à Michel VILLEMIN à : 17 h 32 min X s)

Il lui était inutile évidemment de s'appeler elle-même, afin d'en déduire que : " Sa mère le recherche, mais elle ne le trouvera pas. "(SIC)

C' est la résolution brutale arithmétique de " l' énigme", qui fait fi de tout sentiment, de tout arrangement et de toute complaisance :

Christine BLAISE VILLEMIN disposait de : 10 minutes 44 secondes, en étant revenue chez elle après de soi-disant "recherches au village" pour adresser deux appels téléphoniques anonymes.

Un aux grands-parents absents, de Grégory, un à Michel VILLEMIN à 17 h 32 min 41 s.

Alors qu' on peut considérer, qu' il manquait une dizaine de minutes (*) à Bernard Laroche pour accomplir toutes les opérations et séquences concluant le crime.

(*) : six minutes pour 3 appels + 4 minutes, plus une minute minimum pour d'abord aller de la place, où la voiture était garée jusqu' au bord de l'eau, avec le petit Grégory, 3 minutes minimum pour aller à pieds du bord de l'eau à la cabine téléphonique la plus proche.

Conclusion : Pour "l'inculpée" Christine BLAISE VILLEMIN : la possibilité de commettre le crime dans le minutage indiqué, ne rendait aucunement la réalisation de celui-ci, matériellement impossible, ni ne supposait pas un enchaînement très rapide, elle pouvait avoir des incidents perturbateurs, et des hésitations, car elle disposait pour donner les deux appels téléphoniques anonymes, tranquillement, bien à l'abri des regard indiscrets et chez elle, de : 10 minutes 44 secondes.

Par contre : d'après le témoignage juridiquement annulé (sans que la Cour de Cassation, ne trouve rien à redire, donc légalement annulé ) attribué à Murielle Bolle, avec les indications fournies par le site dit : " de référence" : Bernard Laroche ne pouvait matériellement pas effectuer toutes les opérations imputées à l'assassin du petit Grégory, même la dépose de la lettre à La Poste n'était pas possible avant l'heure limite de la dernière levée de 17 h 15 min.

1.11. ANNULATION DE LA TREIZIÈME ET QUATORZIÈME CHARGES / CITATION du non-lieu :

"Les manifestations téléphoniques du Corbeau dont le crime paraît l'aboutissement, semblaient émaner d'une voix de femme à laquelle succédait une voix rauque paraissant celle d'un homme. Selon les experts MANOUX et CANTAU les voix enregistrées par les membres de la famille VILLEMIN sur des cassettes proviendraient d'une seule et même personne et leur déguisement tendrait à rapprocher voix masculine et voix féminine."(SIC)

Les experts PINEL et LIENARD, dans un rapport du 13 janvier 1986, pensent que la voix du Corbeau est presque certainement celle d'une femme. Ils n'ont toutefois pas dit que c'était la voix de Christine VILLEMIN mais eu égard à la teneur des communications anonymes dont il sera question ci-après, la Cour de NANCY en a déduit que leur auteur était une femme de la famille VILLEMIN.(SIC)

La Cour de DIJON muée en avocate de : l'inculpée répond / CITATION du non-lieu :

" En raison de la divergence des avis des experts commis par le juge d'instruction d'EPINAL et compte-tenu des protestations de l'inculpée dont les avocats avaient fait valoir que de précédents experts, Messieurs YANA et PFAUWADEL, dont le rapport, déposé le 28 novembre 1984, avait été annulé pour des vices de procédure, avaient exprimé une opinion différente de celle de leurs successeurs, une nouvelle étude des voix enregistrées a été confiée, au cours du supplément d'information à l'ingénieur JONESCO, expert près la Cour d'appel de LYON.

Celui-ci a écouté pendant des centaines d'heures des cassettes enregistrées avant et après le crime. En s'appuyant sur les timbres et le rythme des voix ainsi que sur la teneur des propos et la manière de les exprimer il a estimé que les communications anonymes émanaient de deux personnes différentes. La première voix, celle des appels antérieurs à l'assassinat, appartiendrait à un individu de sexe masculin d'âge moyen entre quarante cinq et cinquante cinq ans. Certaines intonations lentes pourraient faire penser à la voix d'une femme du même âge légèrement modifiée. " (SIC)

COMMENTAIRE :

Un mal-entendant répondrait que l'ingénieur JONESCO, au lieu d'écouter pendant des centaines d'heures des cassettes, ferait mieux de se faire greffer un cerveau et de réfléchir, car sur les cassettes de magnétophones, même un sourd s'aperçoit que la voix enregistrée n'est pas normale et qu'elle est trafiquée par un accessoire quelconque...

Il en existe une multitude qui va : des appareillages électroniques très sophistiqués, qui permettent de coder une conversation, aux plus rudimentaires disponibles dans tout magasin d'outillage ou d'entreprise (*)...tel un masque anti-poussière ou le masque avec tuba de Nicolas HULOT : notre éternel écologiste, plongeur d'occasion d'USHUAÏA.

(*) Une usine telle : Autocoussin qui fabriquait des mousses de polyuréthane, où l'air ambiant n'était pas très sain pour la santé et l'hygiène des salariés, (Il est préférable de s'oxygéner dans les Alpes ou les Pyrénées... voire les Vosges...) compte tenu de l'utilisation de produits chimiques volatiles et inflammables...devait mettre à la disposition de son personnel : ce type de protection.

Écoutez, mais, ce n'est pas cet enregistrement qui est le plus probant :

https://www.youtube.com/watch?v=dWWyXaxPcSM

Voici un décryptage de l’appel

Le corbeau : « Mais y en a un autre des bâtards et je suis pt’être le seul à savoir qui c’est »
Jean-Marie Villemin : « Oh, mais qui c’est dis voir ? »
Le corbeau : « Et ta mère, elle le sait aussi »
JMV : « Qui ? »
Le corbeau : « mais tant qu’elle a peur de la vérité….Ta mère, elle le sait, elle a peur de la vérité »
JMV : « Ah bon mais dis-moi qui c’est l’autre bâtard. Ca peut être intéressant pour moi »
Le corbeau : « Oh, je vais te dire (…) l’autre con d’à côté, il est aussi fou q’ton père. »
JMV : « Qui c’est, c’est moi ? »
Le corbeau : « T’a qu’a le chercher, je lui ai téléphoné, il y a qu’toi qui est au courant. A toi de chercher. ».
JMV : « Ah bon, mais tu sais je ne veux pas me casser la tête là-dessus, si tu me disais qui c’était encore. »
Le corbeau : « Tu pourras pas en parler à ta mère. Parce que t’a pas de preuve. Y’a qu’elle qui enregistre. Alors si tu lui en parles elle va croire que tu racontes des conneries, tu s’ras mis de côté aussi, han han han »
JMV : « Hé, mais je ne vais même pas lui en parler hein. Si tu me disais un peu qui c’était, je pourrais dire des noms, mais des conneries pareilles. »
Le corbeau : « Pourtant il lui ressemble, si le grand c’est un bâtard, l’autre aussi s’en est un et c’est du même « TIEBO »
JMV : « C’est du même « TIEBO » ? Et dis-moi voir, qui c’est donc, Gilbert ? »
Le corbeau : « (…) C’est la dernière fois pour tout le monde que je téléphone, j’arrêterai et voici pourquoi je vous ai fais chier pendant deux ans. Y’a pas d’raison que le grand prenne toujours. On l’met toujours de côté…han han…! »(SIC source : Police scientifique)

Croyez-vous que celui qui aurait reçu une appel avec une telle voix semblant sortir d'outre tombe... tel Monsieur LAPOIRIE des pompes funèbres : le 30/11/1982 (appel N° 34 du tableau gracieusement offert par les VILLEMIN aux internautes) n'aurait pas détecté une supercherie, une mauvaise et funeste malfaisance ?

Il ne faut pas le prendre pour : "une poire" Monsieur LAPOIRIE... alors il n'est pas étonnant que l'appel lui a été donné pour la livraison d'un cercueil, par une voix féminine naturelle ... avec en fond une voix d'un jeune enfant (SIC) ... Vous avez compris ou dois-je vous faire un dessin ?

Quelle est la seule femme qui s'est faite gauler lors d'un appel anonyme dans l'affaire Grégory VILLEMIN ?

Réponse : Madame Christine BLAISE VILLEMIN, par une de ses collègues de travail (Charge N° 19)...

En fond : " la voix d'un jeune enfant"(SIC) ça ne vous interpelle pas ? Cherchez un peu.

Réponse : Grégory VILLEMIN ... La voix de cet enfant a fait l'objet de la charge N° 15. La diablesse a tout de même, malgré ses précautions, laissé filtrer la voix de son enfant.

On peut faire la même constatation pour les appels d'abord N° 37 "fait déplacer les pompes funèbres de GERARDMER...

On s'aperçoit que le corbeau a changé de fournisseur ? ...: mécontent de Monsieur LAPOIRIE ?

Non ! il ne faudrait peut-être pas prendre LAPOIRIE, deux fois pour une "pomme"...

N° 38 "fait déplacer l'ambulancier REMY... de GRANGES"...

N° 39 "fait déplacer le marchand de fuel PIERRAT de GRANGES "...

N° 44 "fait déplacer le l'infirmier MARTINACHE de GRANGES" ...

Ils auraient dû faire du covoiturage ? ...

N° 45 "fait déplacer le Docteur SCHNEIDER de BRUYÈRES "...

N° 46 "fait déplacer le garagiste POITRAIL de GRANGES "

Le corbeau n'avait que l'annuaire de GRANGES... où comme par hasard demeurait celui qu'il montrait du doigt : Jacky VILLEMIN ? ...

N° 47 "fait déplacer le docteur LAMBERT de LEPANGES " ... à ne pas confondre avec le Juge LAMBERT d’Épinal...: il n'est pas encore en ligne... : mais il n'est pas non plus comme VERGEAT " : muté à MONTPELLIER"...

N° 53 "fait déplacer le chef des pompiers VOIRIN d’AUMONTZEY "...

Vous allez sur le tableau des appels anonymes offert aux internautes par les VILLEMIN, que constatez-vous ? :

--1/ : TOUS ces appels ont été donné par une femme : ben ! oui !

Si, tous ces braves gens que le corbeau importunait avait détecté la voix similaire à celle de Nicolas JULOT, lors de ses plongées...: aucun n'aurait été pris au piège... et tous auraient subodoré une supercherie, voire une malfaisance.

Vous réfléchissez un peu plus que l'ingénieur du son JONESCO. Vous constatez que toutes ces personnes victimes d'appels aussi malfaisants que malveillants n'ont jamais reconnu et identifié le corbeau à la voix féminine.

On suppose que le corbeau n'était pas un abonné des pompes funèbres, ni des ambulanciers, ni etc. ? ... donc: il en résulte que toutes ces victimes du corbeau ne pouvaient pas le reconnaître même avec sa voix féminine naturelle, ce que le corbeau savait parfaitement.

--2/ : Le corbeau n'avait donc aucune raison de masquer sa voix pour ses appels lancés à des personnes, qui n'étaient pas membres de la famille ou des proches.

--3/ : Le corbeau téléphonait a contrario avec une voix toujours masquée et trafiquée pour s'adresser aux membres de sa famille ou des proches...

Pourquoi ? Réponse facile : ceux-ci l'auraient reconnu.

L'instruction de cette affaire, les investigations poussées même celles du complément d'information par le Juge Maurice SIMON, n'ont jamais permis d'établir qu'un couple légitime ou pas : homme et femme, aurait pu agir ensemble, aussi bien pour les appels anonymes malfaisants, les actes malveillants... que pour le meurtre de Grégory VILLEMIN

Le non-lieu l'indique :

"Eu égard à la médiocre entente des époux LAROCHE il est peu probable que son mari, homme secret, prudent et calculateur, l'ait associée à un éventuel projet criminel. Rien ne démontre non plus qu'elle soit l'un des Corbeaux bien que ce ne soit pas impossible (SIC).

"A supposer que celui-ci (Bernard LAROCHE) soit l'auteur du crime, il était trop avisé pour avoir associé à ses agissements un homme aussi dépourvu de sang-froid que Michel VILLEMIN dont le comportement était imprévisible.(SIC)

Le 25 août 1991 Ginette LECOMTE a abandonné son mari, qui avait tenté peu auparavant de mettre le feu à leur maison, en emmenant avec elle ses deux enfants. De nouvelles auditions des conjoints après leur séparation sont restées sans résultat." (SIC)

"(Couple Marcel JACOB et Jacqueline THURIOT ) " En raison de ces divers éléments de suspicion, des recherches ont été menées en direction de ce couple dont l'emploi du temps le 16 octobre 1984 n'a pu être établi avec une totale certitude. A priori ils n'étaient pas disponibles à l'heure du crime mais l'éventualité d'une absence momentanée de leur lieu de travail ne saurait être exclue.

L'enquête les concernant a été entreprise trop tardivement pour avoir des chances sérieuses d'aboutir à un résultat incontestable. En l'état, il n'existe pas contre eux de présomption suffisantes pour justifier de nouvelles investigations et a fortiori une inculpation."(SIC)

COMMENTAIRE : le doute doit bénéficier à tout individu soupçonné : c'est une règle fondamentale de Droit.

La Cour de DIJON aurait pu éviter d'épiloguer sur des rumeurs sans preuves, ni même indice en soutien, et par voie de conséquence : sans fondement.

La Cour de DIJON poursuit / CITATION du non-lieu :

"Cette seconde éventualité a paru toutefois improbable à l'expert.

L'autre voix serait celle d'un homme plus jeune, entre trente et quarante ans.

Les propos tenus aussi bien par la première voix que par la seconde laissent supposer que les correspondants anonymes connaissaient bien la famille VILLEMIN."(SIC)

COMMENTAIRE : sur ce coup l'ingénieur JONESCO nous inventerait-il : l'eau tiède? parce qu'il devrait se douter que tout le monde le savait ?

La Cour de DIJON conclut / CITATION du non-lieu :

"Malgré l'ampleur des investigations effectuées, cette dernière mesure d'instruction, comme d'ailleurs les précédentes, n'a apporté aucun élément déterminant contre Christine VILLEMIN."(SIC)

QUESTIONS :

1/ : Qu'en pense l'ex Procureur de DIJON : Monsieur BENEY ?

2/ : Pourquoi a -t-il tu à l'Opinion Publique : TOUS les résultats des expertises qu'il a diligentées ?...

Pourquoi n'a -t-il pas informé l'Opinion Publique sur quel appel a été découverte la voix du locuteur féminin ? ...

Est-il nécessaire de rappeler que toutes les investigations menées pendant des années, voir des décennies, n'ont permis de soupçonner qu' une seule et unique personne de sexe féminin : Madame Christine BLAISE VILLEMIN.

Le Procureur BENEY a-t-il eu peur, tel l'avocat général lors du procès de Jean -Marie VILLEMIN en 1993 de : « jouer les apprentis sorciers, car cela mettrait aussitôt la vallée de la Vologne à feu et à sang ».(SIC)

http://www.republicain-lorrain.fr/…/…/10/06/homme-d-affaires

http://www.republicain-lorrain.fr/…/un-nouveau-procureur-ge…

COMMENTAIRE :

Le Procureur Jean-Marie BENEY est effectivement : "un homme d'affaire" ... Il ne faut pas oublier qu'il fût le directeur de cabinet du Garde-des-Sceaux : Pascal CLEMENT-FROMENTEL, un escroc notoire qui faisait payer l'entretien du château de Madame, dont seuls les jardins étaient classés : "monument historique" par le Conseil Général du département de la LOIRE.

Les Ligériens le connaissent bien et savent comment il avait manipulé pour prendre la place de Lucien NEUWIRTH à la présidence de ce Conseil. Ils savent aussi comment il a été éjecté sans ménagement. Nous vous en dirons plus à l'occasion...

Il avait été nommé Garde-des-Sceaux pour assurer l'immunité du Président Jacques CHIRAC, pour les délits commis par celui-ci lorsqu'il était Maire de Paris... Délits qu'a en partie payés Monsieur JUPPE, "le meilleur de nous tous"... disait CHIRAC ! (SIC)

Pascal CLEMENT et son équipe ont échoué dans cette mission puisque Monsieur CHIRAC a finalement été définitivement condamné.

Le Procureur BENEY a eu le même succès dans ses soi-disant : "nouvelles analyses, de l'affaire Grégory VILLEMIN " , car si elles ont beaucoup coûté aux contribuables, elles n'ont pas donné un seul résultat positif...

Par contre: elles ont été très efficaces pour détruire, après l’incinération de la dépouille de Grégory (*), les dernières preuves matérielles qui existaient dans l'affaire Grégory VILLEMIN, afin que JAMAIS les historiens ne puissent un jour, constater les malversations, les délits contre la LOI perpétrés de A jusqu'à Z, par les magistrats de la Cour de DIJON...

(*) Nota bene : Au sujet de l'incinération, même beaucoup d'années après le crime, quel que soit l'état du cadavre, la loi qu'on attribut faussement à LAVOISIER, nous apprend que : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme"

Peine perdu : ils n’auront qu' à faire : "les schémas horaires"... : LE RÉSULTAT EST ÉLOQUENT "(SIC site : gegoryvillemin . free . fr /

Dans cette affaire il n'y a aucune complicité décelée d'agissements complices d'un couple légitime ou non, aussi bien pour les appels anonymes, que pour les lettres, que pour les exactions inventées de toutes pièces chez" l'inculpée", que pour le meurtre de Grégory.

Nous devons conclure qu'une seule personne a tout perpétré ... et cette personne est Madame : Christine BLAISE VILLEMIN, à cause de ses antécédents et de tous les indices qui la désignent de manière fâcheusement itérative.

(à suivre)

Conversation entre Jean-Marie Villemin et le fameux corbeau. écouter bien la cassette.

1.12. ANNULATION DE LA QUINZIEME CHARGE/ CITATION du non-lieu :

" Une cassette a été enregistrée par l'inculpée. Cet enregistrement permet d'entendre une voix d'enfant que Jean-Marie VILLEMIN et Christine VILLEMIN, ont attribuée à leur neveu Daniel, fils de Michel VIMMEMIN. . Chistine VILLEMIN se serait mise en colère quand ses beaux parents avaient refusé de reconnaître la voix de leur petit fils Daniel."

"Or les experts MAMOUX et CANTAU , de même que les experts PINEL et LIENARD ont estimé que l'enfant dont -on entendait la voix, se trouvait dans la pièce où l'enregistrement était effectué et que sa voix n'était pas passée par le canal du téléphone.

L'inculpée a fini par admettre devant le juge d'instruction d' Épinal, que la voix enregistrée était celle de son fils Grégory, ce qui démontrerait qu'elle était précédemment de mauvaise foi" (SIC)

La Cour d'Appel dite : "Accusation" de Dijon muée en avocate de la défense répond :

"Il est à noter que : Christine VILLEMIN, a ultérieurement rétracté cet aveu qu'à l' entendre, elle aurait passé par lassitude "

COMMENTAIRE :

"La lassitude" : possèderait-elle de bon dos ? Est-elle admissible pour expliquer les mensonges de Christine VILLEMIN fâcheusement pour elle, itératifs ?

Réponse : certainement pas, car Christine BLAISE VILLEMIN a fait toujours la démonstration, d'une magistrale maîtrise de toutes les situations.

Elle étonnait même les journalistes quand elle se rétablissait, sans se démonter, après avoir été piégée : par exemple quand elle avait fait une énorme bourde en se vantant de divulguer, le subterfuge utilisé pour joindre malgré tout : un des membres de la famille qui lassé de recevoir des appels anonymes malfaisants avaient adopté des mesures de protection.

CONSTATATION : Néanmoins la Cour ne peut qu' admettre une nouvelle fois qu'elle avait menti, il est vrai qu'elle ne pouvait pas faire autrement malgré sa magnanimité et sa bonne volonté trop visibles, à l'égard de "l'inculpée"

CONSÉQUENCE : le mensonge est accusateur, et il est à mettre au débit et pertes de : " l'inculpée"

La Cour d'Appel dite : "Accusation" de Dijon transformée en avocate de la défense ajoute :

"Quoi qu'il en soit, le supplément d'information a montré que les époux Jean-Marie VILLEMIN, étaient persuadés, à tort ou à raison, que leur frère Michel VILLEMIN et : Ginette LECOMTE son épouse, lesquels étaient les plus proches voisines d' Albert et de Monique VILLEMIN, et les mieux renseignés sur leurs faits et gestes, dont le Corbeau faisait souvent mention, étaient soit les auteurs des appels téléphoniques anonymes, soit les informateurs du Corbeau"(SIC)

COMMENTAIRE :

Que vient faire cette tentative d'explication, qui ne peut en aucun cas justifier le mensonge de :" la prévenue" ?

Est-ce parce que Christine VILLEMIN croyait que les époux Michel VILLEMIN : étaient les corbeaux, qu'elle les aurait accusé à tort sachant de manière pertinente que pour la voix de Daniel, c'était faux ?

Pourquoi les magistrats de la Cour de DIJON n'ont-ils pas relevé cette aptitude chronique et pathologique de Christine BLAISE VILLEMIN, pour la manipulation par faux- témoignage ?

CONSTATATION :

On remarque que les VILLEMIN soupçonnaient beaucoup de membres de la famille, et qu'ils n'étaient pas, surtout pour ce qui concerne Jean-Marie VILLEMIN : très perspicaces.

La chasse à JACQUEL qui était avec certitude pour Jean-Marie : l'auteur d'un soi-disant enlèvement, le 16 octobre 1984, en apporte une preuve... Jean-Marie VILLEMIN, après avoir changé son fusil d'épaule, a eu la même conviction absolue, pour aller abattre Bernard LAROCHE, le 29 mars 1985. Ça pose une sérieuse interrogation ?

La Cour d'Appel dite : "Accusation" de DIJON transformée en avocate de la défense, enfonce le clou :

"Il n'est pas exclu qu'ils aient tenté, au moyen d'une supercherie, de faire partager leur conviction par leurs parents et surtout à Monique VILLEMIN, qui refusait d'admettre que son fils Michel pût être impliqué de près ou de loin dans ces communications malveillantes."

"On ne saurait toutefois dès lors tirer de cet élément d'appréciation une preuve ou présomption de la participation de l'inculpée à l'assassinat de son fils " (SIC)

COMMENTAIRE :

La Cour de DIJON admet, cette espèce de manipulation viscérale dans le mensonge de Christine BLAISE VILLEMIN, qu'on retrouve souvent dans le déroulement des faits, en faisant l'étude comportementale du corbeau "principal", qui se joue de Jean-Marie VILLEMIN, très influençable et aveugle, pour lui faire croire que JACQUEL et sa famille sont les responsables des appels et actes malveillants, mais étrangement sur ce point : elle ne retient pas la similitude manifeste, des comportements analogues, en la rapprochant pas à celle de Christine BLAISE VILLEMIN, qui avait menti, pour accuser Michel VILLEMIN ?

"Vous avez dit bizarre ? comme c'est bizarre ! "

On remarquera que comme pour l'annulation de toutes les charges pesant sur : "l'inculpée", la Cour d'Appel de DIJON s'en tire par une ambiguë dérobade, en évitant d'admettre que Christine BLAISE VILLEMIN qui avait menti, était un fait aussi troublant que concordant, à charge, qui la montrait encore du doigt comme auteure du crime.

Cela en devient si étrangement itératif que le lecteur du non-lieu se demande si la ficelle n'est pas un peu grosse et en train de devenir une solide corde ?

Que constate-t-on ? :

-- Pour ce qui concerne les soupçons que pouvait avoir Jean-Marie VILLEMIN sur l'identité du "corbeau" , ils sont à prendre avec la plus grande prudence et d'infinies précautions, pour plusieurs raisons, qui sont parfaitement identifiées et démontrées par les faits.

Citation du non-lieu :

-- " Le 16 octobre 1984. A l'annonce de la disparation de son fils,Jean-Marie VILLEMIN regagna en hâte sa maison, saisit une carabine, et se précipita à GRANGES-SUR-VOLOGNE au domicile de Roger JACQUEL, beau père de son frère ainé Jacky VILLEMIN qu'il soupçonnait d'être le Corbeau et d'avoir enlevé son enfant, afin de délivrer celui-ci ou de se venger, mais la vue d'une voiture qu'il prit pour celle des gendarmes , le fit renoncer à son projet. " (SIC)

COMMENTAIRE :

On cerne de suite le caractère de l'individu, très influençable, d'un quotient intellectuel extrêmement limité, pour n'avoir jamais trouvé un seul moyen de piéger :" le corbeau ", même lors d'un appel qui a duré plus de 40 minutes, qui provenait avec certitude d'un de ses proches, individu, qui tire d'abord avec son fusil et essaie ensuite ...de réfléchir, mais son équipement cérébral ne lui permet pas.

Psychorigide, buté, il soupçonnait à tort hélas : pratiquement tous les membres de la famille, sans exclusion. c'est amplement démontré par ses comportements. On le sent capable sans sommation d'abattre, en tueur glacial et fou, n'importe qui.

On notera :

-- Tel que le précise :" le schéma horaire", que le retour du périple, jusqu'au domicile de Roger JACQUEL , de Jean-Marie VILLEMIN s'effectua vers : 18 h 40 min, ce qui nous servira pour évaluer les vitesses de circulation dans les conditions réelles, en 1984.

-- Qu'au départ de Jean-Marie VILLEMIN à la chasse de JACQUEL, on ne peut que s'étonner que tous les membres présents au domicile des VILLEMIN : Christine BLAISE VILLEMIN, Madame et Monsieur MELINE, n'ont rien fait pour le dissuader. de s'emparer de son fusil.

-- Que les gendarmes étaient arrivés au domicile du petit Grégory, et ont assisté au retour, bredouille, de Jean-Marie VILLEMIN et qu'il est difficile d'admettre qu'ils n'aient pas remarqué la présence d'un fusil dans son automobile ?

CONCLUSION :

L' annulation de cette quinzième charge par la Cour d'Appel de Dijon, muée en avocate de la défense, ne repose sur aucun motif ni pertinent, ni solide, et l'on ne peut que constater :

-- De toute évidence une nouvelle fois " l'inculpée" a menti, sa rétraction par ses explications n'est ni probante, ni acceptable...

-- La 19 eme charge relève un mensonge, car elle ne reconnait qu'un appel muet ... qui ne l'était pas, sinon sa collègue de travail n'aurait pas pu la reconnaître, la 25 eme charge qui pesait sur elle découle aussi d'un mensonge démontré.

-- On remarque le caractère atrabilaire et colérique de : "l'inculpée" Christine BLAISE VILLEMIN, lui causant des difficultés pathologiques à maitriser son courroux.

Le témoignage du journaliste, Jean KER sur la tentative d'assassinat des VILLEMIN contre Bernard LAROCHE, qu'il a fait avorter en février 1985, conforte cette constatation :

"Elle criait "salaud", tu nous a trahis... elle était comme folle"(SIC) : disait-il en parlant de Christine BLAISE VILLEMIN...

Elle n'était pas si pacifique, ni si "normale", que la Cour de DIJON, nous la présente.

-- Le mensonge est démontré, le fait doit être constaté et consigné comme une nouvelle preuve accablante de la propension de l'inculpée à mentir et à nier la vérité, même lorsque celle-ci est évidente, lui accorder le moindre crédit relève d'une complicité implicite, car Christine BLAISE VILLEMIN ne pouvait pas nier de conserve, avec son époux, ne pas avoir reconnu la voix de son propre fils Grégory, cela dépasserait entendement.

1.13. ANNULATION DES SEIZIÈME ET DIX-SEPTIÈME CHARGES, citation du non-lieu :

La Cour d'accusation de NANCY indique :

"Christine VILLEMIN serait, selon ses accusateurs, l'une des rares personnes et parfois la seule à connaître les faits rapportés par le Corbeau tels :

- le déplacement à AUMONTZEY de Gilbert VILLEMIN qui avait été avisé le 14 septembre 1982 à GRANGES-sur-VOLOGNE d'un accident prétendument subi le même jour par sa mère,

- l'intervention le 13 décembre 1982 au soir de Monique et d'Albert VILLEMIN, ce dernier armé d'une carabine, au domicile de Christine VILLEMIN qui aurait été victime de menaces,

- le projet de tendre un piège à André JACOB, soupçonné au mois de mars 1983 d'être le Corbeau,

- l'installation de rétroviseurs au domicile des époux Albert VILLEMIN en janvier 1982,

- la crevaison de trois pneumatiques de la voiture de Jacky VILLEMIN par son frère Jean-Marie au mois de novembre 1982. *

En outre l'inculpée serait la seule, eu égard à son emploi du temps, à pouvoir être l'auteur des quatre vingt sept appels téléphoniques anonymes recensés par les enquêteurs.

- le déplacement à AUMONTZEY de Gilbert VILLEMIN qui avait été avisé le 14 septembre 1982 à GRANGES-sur-VOLOGNE d'un accident prétendument subi le même jour par sa mère,

- l'intervention le 13 décembre1982 au soir de Monique et d'Albert VILLEMIN, ce dernier armé d'une carabine, au domicile de Christine VILLEMIN qui aurait été victime de menaces,

- le projet de tendre un piège à André JACOB,soupçonné au mois de mars 1983 d'être le Corbeau,

- l'installation de rétroviseurs au domicile des époux Albert VILLEMIN en janvier 1982,

- la crevaison de trois pneumatiques de la voiture de Jacky VILLEMIN par son frère Jean-Marie au mois de novembre 1982.

En outre l'inculpée serait la seule, eu égard à son emploi du temps, à pouvoir être l'auteur des quatre vingt sept appels téléphoniques anonymes recensés par les enquêteurs."

( SIC : fin de citation)

La Cour d'Appel dite : "d'Accusation de Dijon se muant en avocate de l'inculpée répond / citation du non-lieu :

"- qu'il y a eu environ un millier d'appels du Corbeau ; qu' à eux seuls, Albert et Monique VILLEMIN en ont reçu près de huit cents et que les membres de leur famille et de leur entourage en ont reçu également un grand nombre, alors que le Service régional de police judiciaire de NANCY n'en a répertorié que quatre vingt sept.

COMMENTAIRE :

La Cour de DIJON prétend qu'il y a eu un millier d'appels" anonymes ? Les VILLEMIN sont loin d'en répertorier autant sur le tableau qu'ils ont offert eux-mêmes aux internautes... Nous en trouvons 66 numérotés, il est vrai que certains sous la même numérotation sont les appels multiples dont un regroupe 27 communications anonymes, deux autres : trois... etc.

Il n'empêche qu'on est très loin du compte d'un millier. Il ne faut pas exagérer et remettre les comptes en bon ordre, ne pas le faire : c'est une façon comme une autre de n'être pas crédible.

La Cour de DIJON indique/ CITATION :

- que le cahier sur lequel Monique VILLEMIN notait les communications téléphoniques anonymes, s'est révélé très incomplet; que beaucoup d'entre elles n'y figuraient pas et qu'au cours du supplément d'information ce cahier est apparu tronqué, la majorité de ses feuillets ayant disparue,"

COMMENTAIRE :

Le cahier d'après Me CHASTANT-MORAND comportait à l'origine 96 pages, lorsqu'il est arrivé devant la Justice... il n'en restait plus que 16 ?

L'amputation est en effet plus qu’ample, de peu elle aurait pu être totale.

Il manquait notamment la relation par Monique VILLEMIN de l'appel anonyme du 24 avril 1983, qui était avec celui revendiquant le crime du 16 octobre 1984, : le plus essentiel de tous, puisqu'il provient de façon certaine de l'auteur du crime... il était censé conter 40 minutes de dialogue entre le corbeau" principal" meurtrier et Jean-Marie VILLEMIN.

D'après les essais effectués : la relation faite par Jean-Marie VILLEMIN à sa mère, peut se faire en 10 minutes... Il manquerait donc d'emblée 30 minutes d'échanges entre le corbeau et Jean-Marie VILLEMIN ? Nous cacherait-il une partie de la discussion ? : On ne peut pas le savoir.

Ce qui est aussi étonnant que remarquable est le fait avéré que Me CHASTANT-MORAND reproche dans son mémoire en faveur du non-lieu : au SRPJ d'avoir volontairement négligé de prendre en considération cet appel, d'en avoir même fait disparaître la trace sur le cahier de Monique VILLEMIN, et... qu'il est apparu, comme par miracle, sur le site dit de référence des parents de Grégory : gregoryvilemin .free . fr / émis sur INTERNET, quelques années plus tard ?

De sorte que tous les internautes qui suivent cette douloureuse affaire depuis des années, le possèdent en mémoire sur leur ordinateur ? mais ni la Justice ni les enquêteurs ? : bizarre ?

A ce point on doit poser la question : qui a amputé le cahier de Monique VILLEMIN de 80 pages ?

-- Le SRPJ ? : on n'en cherche le mobile, les motifs : on ne trouve rien ?

On ne perçoit pas très bien pour quelles raisons les enquêteurs auraient ôté les pages du cahier ?

La Cour de DIJON qui reprend cette accusation de l'avocate, aurait dû l'expliquer ?

-- Serait-ce Monique VILLEMIN ?

Monique VILLEMIN n'aurait-elle pas amputé elle-même son cahier de nombreuses pages compromettantes pour :" l'inculpée " Christine BLAISE VILLEMIN ? lorsqu'elle a dû finalement s'apercevoir que sa bru était le corbeau "principal" auteur du crime, celui à la voix dite "rauque", qui manquait de souffle ?

C'est très possible , car le non-lieu nous explique que Monique VILLEMIN ne voulait pas croire au début de l'enquête aux soupçons qui pesaient sur son neveu Bernard LAROCHE.

Albert et Monique VILLEMIN s'étaient portés "parties civiles" ... Leurs avocats étaient assez virulents contre Christine BLAISE VILLEMIN au début des investigations, puis progressivement leur agressivité s'est estompée... pour finir par être complice et main dans la main avec les avocats de Christine et Jean-Marie VILLEMIN... Ben ! oui ! : il y a eu des changements de vents dans les Vosges.

Une interrogation se pose, en remarquant, car la relation qu'a faite Monique VILLEMIN de l'appel anonyme, provenant avec certitude du meurtrier de Grégory, passé le 24 avril 1983, à environ 22 heures, par une femme chez AutoCoussin.est singulièrement raccourcie.

Si l'on simule la conversation que rapporte Monique VILLEMIN, qui aurait duré plus de 40 minutes... on s'aperçoit que le texte ne couvrirait même pas dix minutes...

Il faudrait demander donc à Monique VILLEMIN pourquoi ? où est passée la rédaction écrite des 30 minutes manquantes de l'appel anonyme du 24 avril 1983 ?

Monique VILLEMIN pour protéger sa bru; après avoir enfin deviné que celle-ci était coupable, n'aurait-elle pas elle-même retiré les pages manquantes du cahier ?

L'accusation allusive et abusive à peine voilée, de La Cour de Dijon, en absence de toute preuve en appui, ne peut pas être juridiquement retenue, parce que l'une ou l'autre partie avait intérêt, sans aucun doute à la disparition de certaines pages, qui la compromettaient... et dans ce cas Monique VILLEMIN serait la plus visée, en sachant que la Partie Civile n'a pas été très accusatrice contre Christine BLAISE VILLEMIN... et que Bernard LAROCHE étant mort, on ne perçoit pas pourquoi le SRPJ aurait fait ces coupures par procuration ?

La Cour d'Appel dite : "d'Accusation de Dijon se muant en avocate de l'inculpée répond / citation du non-lieu :

"- que dans son tableau récapitulatif des appels du Corbeau la police judiciaire s'est bornée à étudier la disponibilité d'Albert VILLEMIN, ce qui ne se justifiait guère, des époux Jean-Marie VILLEMIN, des époux Bernard LAROCHE, des époux Michel VILLEMIN et des époux Jacky VILLEMIN, alors qu'il existait beaucoup d'autres suspects parmi les membres des familles JACOB, BOLLE, VERDU, HOLLARD, DELAITE et d'autres encore,

- que les vérifications effectuées au cours du supplément d'information ont montré que des dates et des heures retenues par les auteurs de ce tableau étaient incertaines, par exemple celles des appels reçus par le garagiste POIRAT et par le docteur Daniel LAMBERT de LEPANGES-SUR-VOLOGNE."(SIC)

"- que cette nouvelle instruction a permis de situer dans le temps beaucoup d'autres appels qui ne pouvaient émaner de l'inculpée, compte-tenu de ses horaires de travail ou de ses occupations; qu'il en est ainsi parmi d'autres : *des appels reçus le lundi 25 janvier ou le mardi 26 janvier 1982 par Albert VILLEMIN et par Michel VILLEMIN entre 14 heures et 14 heures 15 puisque Christine VILLEMIN se trouvait alors à la Manufacture de confection vosgienne, *de l'appel enregistré le 21 mars 1983 à dix heures du matin par Jean-Marie VILLEMIN pour la même raison, *de l'appel reçu le 16 octobre 1984 par Michel VILLEMIN alors que l'inculpée se trouvait immobilisée devant la ferme des époux CLAUDON;

- que l'imputation à la mère de Grégory de plusieurs communications est incompatible avec les bruits de fond perçus par leurs destinataires :

*cliquetis d'un métier à tisser,
*sifflement d'une machine en rotation,
*coups de marteau clouant une caisse,
*bruits de pas d'une personne gravissant un escalier alors qu'il n'y en avait pas dans le pavillon de la rue des Champs à LEPANGES,
- que lors d'un des premiers appels anonymes Monique VILLEMIN a cru reconnaître les rires et la voix de sa nièce Valérie JACOB, fille de son frère Marcel, et d'une amie de celle-ci, Isabelle BOLLE, belle-sur de Bernard LAROCHE,"(SIC)

COMMENTAIRE :

Compte tenu de l'incertitude des témoignages humains dont Me Chastant-Morand, nous fait une tartine en une page de plaidoyer, dans son mémoire en faveur du non-lieu, pour l'expliquer ... :

Comment peut-on donner l'aval et valider le fait que le Juge SIMON : incomparable MAGICIEN (Manipulateur hors pair... voire "bidouilleur" , il n'y avait donc pas que Jean-Marie VILLEMIN... qui bricolait à Lépanges-sur-Vologne ? ) et accessoirement amoureux, juge et partie ... ait pu trois ans après le crime, vérifier la crédibilité des appels anonymes, retrouver les dates exactes.. et savoir si leur véracité était possible ou non ?

Cet argument ne résiste à aucun raisonnement logique et ne peut pas être retenu.

La Cour dite d'accusation de Dijon ne nous roulerait-elle pas dans la farine ?

En faisant semblant de n'avoir pas remarqué que dans cette affaire Grégory VILLEMIN : il y avait des appels malveillants anonymes lancés par un seul CORBEAU "principal" auteur du crime : un locuteur féminin, qui appelait avec sa voix naturelle les membres étrangers à la famille en sachant : que ne le connaissant pas, ils ne pourraient pas l'identifier ? .. corbeau locuteur féminin qui masquait ensuite, sa voix, sans doute en utilisant un masque anti poussière, qui produit l'effet d'une voix déformée du type de celle "Nicolas Hulot nageant sous les eaux sud-américaines"... et qui essouffle celui qui le porte, parce que l'air étant filtré se raréfie.

La Cour dite d'accusation de Dijon a-t-elle fait semblant d'ignorer qu'il y a eu dans cette affaire beaucoup de corbeaux parasites, qui ne donnaient aucun alibi à l'auteur du crime... tel que le dit Christine BLAISE VILLEMIN (parce qu'il est difficile de faire semblant de ne pas l’identifier) à son époux le 24 avril 1983... "çà me donne un alibi"(SIC) ...

Ce qui est une erreur de vocabulaire ... car ces appels parasites ... appelés par euphémismes :" appels d'identifications" conseillés par le Chef des gendarmes de Corcieux ont brouillé les pistes...

Mais ils n'ont jamais permis à Christine BLAISE VILLEMIN, depuis 33 ans, de donner un emploi du temps mathématiquement valide pour sans doute les 30 minutes les plus importantes de sa vie, le 16 octobre 1984, entre 17 h 02 min et 17 h 32 min 41 s.

Constatation sidérante : Ces appels parasites en brouillant les pistes, ont permis à la succube meurtrière de glisser comme une anguille des mains des enquêteurs... sans lui donner le moindre alibi matériellement possible, qu'elle cherche encore vainement 33 ans plus tard...

Si ces corbeaux apprentis et parasites ont laissé passer des bruits de fond : c'est tout simplement que contrairement au vrai CORBEAU PRINCIPAL: ils maîtrisaient mal leur malfaisance et n'avaient aucune expérience apprise, façonnée, travaillée, expérimentée par des multiples d'appels malfaisants, du VRAI CORBEAU.

C'est sans doute le cas du moins doué, et le plus simplet d'entre eux : Michel VILLEMIN, qui a dû laisser passer en bruit de fond "Ginette" prénom hélé à son épouse Ginette Lecomte...?

A n'en pas douter c'est lui qui est le locuteur masculin qu'ont découvert les chercheurs et que le Procureur BENEY a caché, à l'Opinion Publique... pour ne pas jouer plus que l'avocat général Jacques Khon : " l'apprenti sorcier... et mettre à feu et à sang la vallée de la Vologne" (SIC)

Était-il utile pour trouver le meurtrier d'analyser ces appels parasites ? : peut-être pas ? Était-il utile d'énumérer ces bruits de fond ? encore moins .. parce qu'ils ne démontrent rien, que l'on ne sache pas, car rien dans le contenu de ces appels ne permet de les relier au meurtrier.

On voit la manœuvre dérivante de la Cour de Dijon, qui nous mène en bateau en se polarisant sur des détails abstrus, hors sujet... pour éviter d'en venir aux faits essentiels, en se dérobant. en cherchant à noyer le poisson, sans doute dans la Vologne ?

La Cour d'Appel dite : "d'Accusation de Dijon se muant en avocate de l'inculpée répond /citation du non-lieu :

"- que Christine VILLEMIN ignorait certains des évènements relatés par le Corbeau ou mis à profit par lui : *promenade de ses beaux-parents aux environs d'AUMONTZEY le 17 juillet 1982 , *signature par Jacky et Liliane VILLEMIN de l'acte d'achat d'une maison chez un notaire le 8 mars ou avril 1984, *déplacements de Monique VILLEMIN à heures variables pour aller faire le ménage chez les époux HOMEYDE en 1981 et 1982.

COMMENTAIRE :

Rien ne permet à la Cour de Dijon de dire quels faits pouvait connaître, ou non, le VRAI CORBEAU ?

En effet, il faut rechercher qui des deux prévenus Christine BLAISE VILLEMIN ou Bernard LAROCHE et même d'autres protagonistes ? : pouvaient obtenir par plusieurs sources, tous les renseignements qu'il utilisait pour malfaire et mettre le désordre dans la tentaculaire famille ?

Sur ce point : il ne peut y avoir aucune ambiguïté : La réponse : est Madame Christine Blaise VILLEMIN, c'est elle et elle seule qui pouvait être la mieux renseignée de tous. Par qui ? :

-- Par les gendarmes qui bien avant le crime considéraient les VILLEMIN : "en victimes"(SIC) , qui les renseignaient donc sur l'enquête... quand Christine BLAISE VILLEMIN voulait savoir où en était l'enquête sur les appels anonymes...Elle envoyait son époux à la gendarmerie, ou y allait elle-même : c'était courant, et récurrent, puisqu' elle a donné ce prétexte fallacieux, pour motiver son absence à son employeur MCV, le 10 octobre 1984 : 6 jours avant le crime

--- Madame Christine Blaise VILLEMIN savait tout aussi, par son époux Jean-Marie VILLEMIN, qu'elle manipulait.

--- Madame Christine Blaise VILLEMIN pouvait tout savoir de la vie intime, sur les potins divers, de l'ensemble de la famille par Monique VILLEMIN, "la bavarde", qui rapportait tout, qu'elle pouvait joindre par des appels identifiés, ou anonymes, en se jouant de la naïveté d'oie blanche de son interlocutrice...

Les deux femmes avaient passé un accord pour se communiquer sur le champ toute activité malfaisante du corbeau, ce qui donnait du grain à moudre à celui-ci.

L'argumentaire non pertinent de la Cour de DIJON n'est absolument pas convaincant et ne peut qu'être rejeté d'autant que l'appel du 24 avril 1983, peut être attribué sans aucun doute à Christine Blaise, épouse VILLEMIN à cause de la stratégie mensongère, captieuse, que le CORBEAU, dit avoir utilisée pour savoir l'horaire de MCV, que Christine Blaise, épouse VILLEMIN, connaissait mieux que tous les autres, puisqu'elle y était salariée !

La Cour d'Appel dite : "d'Accusation de Dijon se muant en avocate de l'inculpée ajoute / citation du non-lieu :

"que l'imputation à la mère de Grégory de plusieurs communications est incompatible avec son emploi du temps etc. et qu'elle ne pouvait pas connaître certains faits :

- que Michel VILLEMIN a eu connaissance du déplacement de son père et de sa mère le 13 décembre 1982 à LEPANGES pour secourir sa belle-sœur, à telle enseigne qu'il avait été chargé de lui annoncer par téléphone leur arrivée prochaine,
- que c'est Monique VILLEMIN qui, après avoir consulté une cartomancienne, avait soupçonné André JACOB d'être le Corbeau; qu’eut égard à son comportement habituel il serait surprenant qu'elle n'ait pas fait part du projet destiné à démasquer le suspect aux personnes de son entourage,
- que l'essai d'installation de rétroviseurs au domicile d'Albert VILLEMIN a eu plusieurs témoins, non seulement son fils Michel VILLEMIN et sa femme qui habitaient à côté de leur père et beau-père, mais encore son gendre Bernard NOËL et Bernard LA ROCHE.

--Enfin pour ce qui est de la crevaison des pneus de la voiture de Jacky VILLEMIN, son frère Jean- Marie a déclaré, le 21 mars 1985, aux fonctionnaires du Service régional de police judiciaire de NANCY qu'il en avait parlé à son père. L'inculpée n'était donc pas la seule personne informée de cette dégradation.

OBJECTION :

Christine BLAISE VILLEMIN connaissait parfaitement : qui a crevé le pneu de sa propre auto, devant chez elle, puisque c'est elle la coupable de ce méfait inventé de toutes pièces... et du montage mensonger.. qu'elle en a fait

Elle s'est trahie en disant qu'elle avait entendu : "un bruit sec" (sic) lors cette crevaison volontaire ... Tout simplement et techniquement parce que percer, volontairement un pneumatique n'a jamais fait aucun bruit audible à travers des doubles vitrages... tout au plus : un :" psitt "et encore moins : "sec"(SIC l'avocate)...d’autant qu'elle disait être en liaison téléphonique avec Michel VILLEMIN, en attendant l'arrivée de ses beaux-parents partis d'AUMONTZEY.

Les magistrats et enquêteurs qui ignorent les rudiments basiques de la technique, et de la mécanique, se sont faits tous pigeonner comme des ignares béotiens.

Christine BLAISE VILLEMIN connaissait très bien celui qui avait crevé les trois pneus de la voiture de son demi-frère Jacky... On ne peut pas soupçonner que le coupable de cette dégradation de véhicule Jean-Marie VILLEMIN soit aller s'en vanter auprès des autres membres de la famille... hormis sa femme.

En réalité : grâce aux nombreuses sources que Christine BLAISE VILLEMIN pouvait utiliser pour se renseigner, nul ne peut certifier qu'elle ne connaissait pas quelle information que ce soit.

Conclusion : sans aucune doute possible Christine Blaise VILLEMIN était le corbeau locuteur féminin, celui que le Procureur BENEY a trouvé lors des analyses des voix qu'il avait ordonnée...

Là, comme pour toutes les analyses diligentées par l'ex Procureur de DIJON : l'Opinion Publique n'a pas eu connaissance du résultat qu'il connait, le mutisme a été total !

QUESTION CRUCIALE : sur quel appel anonyme a été découverte la voix du locuteur féminin ? ...

Pour celui masculin on se doute quel membre de la famille était suffisamment idiot, pour se faire démasquer.

Vous pouvez toujours attendre la réponse ... "Vergeat est parti à Montpellier"... et "l'homme d'affaires"(SIC) BENEY a été muté à METZ...

-- qui a lancé l'appel du 24 avril 1983 ? : Celle qui téléphonait avec sa voix naturelle aux personnes étrangères à la famille et grimait sa voix en la faisant muer en voix "rauque " manquant de souffle pour appeler dans l' anonymat, les membres de la famille, qui auraient pu la reconnaître

La succube avait la voix de soprano, de Maria Callas... dont elle savait parfaitement changer le registre et la tessiture, pour qu'elle muât en celle du baryton Ruggero Raimondi...

On peut applaudir la Prima Donna : bravo ! bis et repetita ... elle était douée notre diva ! Elle nous a bien pris pour des : "pommes "

SUBLIME ! FORCEMENT SUBLIME !

1.14. ANNULATION DE LA DIX -HUITIÈME CHARGE - (NON-LIEU)

La Cour d'Accusation de NANCY considérait que / CITATION :

"Le nombre des unités de base de la consommation téléphonique des époux Jean-Marie VILLEMIN, aurait augmenté de manière considérable et inexpliquée lors des périodes de grande activité du Corbeau, notamment en janvier et février 1982, en novembre et décembre 1982 et de janvier à avril 1983. "(SIC)

Que répond la Cour dite : "d'Accusation" de DIJON :

"Cette considération n'apparaît nullement décisive parce que l'activité du Corbeau n'a pas été limitée à ces périodes. Elle s'est exercée de manière continue de 1981 à 1984 et même au delà. "

OBJECTION :

"De manière continue "(SIC) pas tant que cela.

Quand on regarde le tableau des appels anonymes gracieusement offert aux Internautes par les VILLEMIN : on s'aperçoit qu'en 1981, ils dénombrent à leurs dires 7 appels anonymes N°1 à N°7, dont certains douteux ... dont les contenus plus que réduits ne devaient pas faire varier sensiblement les facturations téléphoniques de qui que ce fût.

En 1984, les VILLEMIN décomptent deux appels dont celui revendiquant le meurtre de Grégory. Le contenu est donné par la Cour de DIJON :

"Je te téléphone car cela ne répond pas à côté. Je me suis VENGE du chef et j'ai kidnappé son fils. Je l'ai étranglé et je l'ai jeté dans la VOLOGNE. SA MÈRE EST EN TRAIN DE LE RECHERCHER MAIS ELLE NE LE TROUVERA PAS. MA VENGEANCE EST FAITE"...

En majuscules ce qu' il faut impérativement analyser... La notion de VENGEANCE est mise en exergue, citée 2 fois... La phrase concernant la mère pose interrogation, car la ficelle semble plus grosse qu'une corde ?

Ces deux appels anonymes, dont on connait le contenu n'ont pas pu constituer : une élévation quantifiable des facturations d'un quelconque protagoniste.

"Au delà"(SIC) : la Cour de DIJON prétend que les appels se sont poursuivis après la mort de Grégory, mais personne n'en fait mention, car ils ont été sporadiques, la surconsommation en PPM : n'est pas mesurable.

La Cour de DIJON poursuit / CITATION :

"Elle (la consommation) a certes été intense à la fin de l'année 1982 mais le nombre des unités de base des époux Jean-Marie VILLEMIN pour le sixième bimestre de cette année là, 208, ne
dépasse pas de manière très sensible la consommation de beaucoup d'autres bimestres, par exemple le dernier de 1981, 170, ou le troisième de 1982, 179.

Elle est inférieure à celle des troisième et quatrième bimestres de 1983, 283 et 286.

Seuls trois bimestres intéressant l'inculpée présentent une augmentation notable par rapport à la moyenne de leur usage du téléphone, le premier bimestre de 1982 : 376 taxes de base et les deux premiers bimestres de 1983, à savoir 411 et 608 taxes de base.

COMMENTAIRE

Nous constatons que le corbeau "principal" a été particulièrement actif au premier bimestre 1982, mais surtout aux deux premiers bimestres de 1983, et on remarque que c'est en ces périodes là, que les consommations des VILLEMIN augmentent de manière vertigineuse pour aller de 170 à 608 unités de base.

La Cour de DIJON indique / CITATION :

"Au cours des deux premiers mois de 1982 la consommation téléphonique de Michel VILLEMIN a été elle aussi en augmentation: 216 unités de base alors qu'à cette époque, elle dépassait rarement et de peu la centaine et elle a été relativement importante au cours des deux premiers bimestres de 1983 : 163 et 148.

Il en est de même de Jacky VILLEMIN : 218 taxes de base pour le premier bimestre de 1982 alors que dans l'ensemble ses factures concernaient un nombre d’unités bien moindre.

Quant à la consommation de Bernard LAROCHE à la même époque, elle était assez importante: 247 taxes."(SIC)

COMMENTAIRE :

Ces indications ne présentent aucun intérêt, sinon de faire dériver, pour semer le trouble du lecteur du non-lieu, car elles ne correspondent pas aux périodes d'intense activité du corbeau "principal", il est inutile de les analyser, d'autant que pour ce qui concerne Michel et Jacky VILLEMIN, on sait qu'ils ne pouvaient pas être accusés du meurtre de Grégory.

La Cour de DIJON affirme / CITATION :

"C'est essentiellement la facturation des deux premiers bimestres de 1983 respectivement calculée sur 411 et sur 608 unités de base qui est surprenante chez l'inculpée et son mari, mais le Corbeau a eu beaucoup d'autres périodes d'intense activité"(SIC).

COMMENTAIRE :

En effet : c'est : "là que le bât blesse" : dit l'âne attentif ! Passer de 170 à 608 unités de base ? : une telle augmentation exponentielle de la consommation téléphonique est peu banale, et mérite quelques explications que la Cour de DIJON aurait du requérir aux VILLEMIN.

Regardons ... pour y voir plus clair, le tableau des appels appels aimablement offert aux internautes par les VILLEMIN

On constate : que de l'appel N° 36 ("27 appels très courts") à l'appel N° 62 ( du 24/04/1983... très long, plus de 40 minutes) le corbeau "principal" était en surrégime et particulièrement malfaisant.

Où était Christine BLAISE VILLEMIN ? ...Réponse : toujours à la "maison" (SIC)... Alors si l'on n' y veut voir aucune coïncidence compromettante : c'est qu'il faut aller faire une visite chez AFFLELOU.

Il est indispensable d'analyser l'appel du 23 avril 1983, car il a "coûté un bras", à son auteur, puisqu'il a duré plus de 40 minutes... Nous le ferons plus tard.

La Cour de DIJON indique :CITATION :

"Les époux Jean-Marie VILLEMIN ont paru eux-mêmes surpris de cette hausse soudaine et ont protesté auprès de l'administration des postes et télécommunications.

Leur réclamation est restée sans suite parce que le système de commutation en vigueur à cette époque ne permettait pas d'identifier les destinataires des communications ce que le supplément d'information a confirmé lors de la recherche
des correspondants des familles VILLEMIN et LAROCHE et des époux Marcel JACOB qui est restée de ce fait infructueuse.

COMMENTAIRE :

Jean-Marie VILLEMIN a sans doute été surpris ? ... il devait ignorer les activités téléphoniques de son épouse ? Il aurait dû se renseigner auprès d'elle, avant de déposer vainement une réclamation rejetée... Elle aurait pu le renseigner un peu mieux !

La facturation électronique n'a jamais généré qu'un petit nombre d'erreurs de taxation, qui était d'une ampleur considérable facilement reconnaissable, à cause de bugs électroniques.

Dulcinea : vous dirait, parce qu'elle était inspectrice aux PTT, que beaucoup de clients venaient râler, mais que très peu étaient dédommagés, parce qu'ils n'apportaient jamais aucune preuve probante de leurs réclamations.

C'était la même chose pour les Minitels, quand on laissait jouer des enfants, et parfois les "grands" sur le "rose"... sans faire attention : la note devenait très salée.

Faites la même chose sur INTERNET : si votre FAI est : ORANGE : avec Contact +, ou Internet + : activés d'office : vous allez voir comment cette société d'escrocs, prend avec des complices, votre banque, dont vous lui avez accordé le prélèvement automatique pour : UN SELF-SERVICE. Vous pouvez réclamer : c'est comme contre eBAY : ils financent les Politicards, et la Justice ne fait RIEN, pas plus que les dites : " force de l'ordre" qui ne chassent que :"les voleurs de poules. " et le menu fretin, laissant les gros poissons en toute liberté, car trop dangereux pour leur frêle constitution.

La Cour de DIJON indique / CITATION :

"Il convient en outre d'observer :

- que la plupart des abonnés au téléphone dont les factures ont été étudiées ont eu à une certaine époque des consommations anormales :

*Bernard LAROCHE au deuxième bimestre 1984 : 844 taxes de base, soit environ quatre fois plus qu'en temps normal,

Albert VILLEMIN au quatrième bimestre 1981: 405 unités de base, soit plus du double de sa consommation à cette époque,

Marcel JACOB au cinquième bimestre 1982 : 317 unités de base, soit quatre fois plus que d'habitude,

Jacky VILLEMIN au deuxième bimestre 1982 : 248 11 unités de base, environ le double de sa consommation habituelle,

Roger JACQUEL pendant le quatrième bimestre 1984 : 110 unités de base, soit également le double. (SIC)

COMMENTAIRE :

On s'en fiche ! Que vient faire la surconsommation de Bernard LAROCHE au deuxième bimestre de 1984 ? Alors que le corbeau n'a lancé que deux appels en 1984, d'après le tableau des VILLEMIN ... : un à Liliane VILLEMIN qui habitant Granges-sur-Vologne et étant dans le même secteur qu'Aumontzey où habitait LAROCHE : pouvait ne compter que pour pour une seule unité ? L'autre à Michel VILLEMIN .. il est très court, et il serait très étonnant que Bernard LAROCHE ait pu le passer de chez lui ?

La consommation d'Albert VILLEMIN en 1981, de Jacky VILLEMIN en 1982, de Marcel JACOB en 1982, de Roger Jacquel en 1984, n'étant pas dans des périodes d'activité du corbeau, ne présentent aucun intérêt, d'autant qu' Albert VILLEMIN et Roger JACQUEL : principaux destinataires des appels anonymes ne pouvaient pas se téléphoner à eux-mêmes... il est douteux qu'ils aient pu le faire en PCV ? ... ( taxes payées par le destinataire )

La Cour de DIJON indique / CITATION :

"- que les appels du Corbeau provoquaient d'autres appels de ses interlocuteurs destinés soit à vérifier si les informations données étaient réelles ou mensongères, soit à tenter de l'identifier.

- que les époux Jean-Marie VILLEMIN s'étaient inscrits sur la liste
rouge en 1983, ce qui les obligeait à appeler leurs correspondants qui ne pouvaient pas les joindre et qu'ils téléphonaient beaucoup à AUMONTZEY, localité située dans une circonscription différente de la leur.

COMMENTAIRE :

Inutile de préciser que les appels dits : "d'identification" des VILLEMIN: coûtaient autant que ceux "anonymes" ...

La Cour de DIJON conclut / CITATION :

"Les facturations du téléphone ne constituent dès lors pas une charge significative à l'encontre de Christine VILLEMIN."

COMMENTAIRE :

C'est ÉVIDENT : " Mon Dieu ! ça bien sûr ": nous aurait dit l'inspecteur BOURREL dijonnais : pourquoi la Cour de DIJON se serait-elle autant décarcassée, comme Monsieur DUCROS... si cela n'avait servi à rien ? On vous le demande !

La Cour d'Appel dite : "d'Accusation" de Dijon indique pour anéantir cette dix-huitième charge, telle qu'elle l'a fait pour les précédentes, en s'habillant de la toge et de l'épitoge de l'avocat :

"Les facturations du téléphone ne constituent dès lors pas une charge significative à l'encontre de Christine VILLEMIN."

Prendrait-elle l'Opinion Publique pour demeurée ?

Il est certain que l'appel anonyme du 24 avril 1983, adressé par le CORBEAU "PRINCIPAL" c'est à dire celui masquant sa voix pour qu'elle en devienne : "rauque et essoufflée", provient indubitablement du meurtrier du petit Grégory, il n'y a pas le moindre doute à ce sujet.

La Cour d'Appel de Dijon a donné amples détails sur les bruits de fond, qui ne sont que ceux des appels parasites, pour mener sur des fausses pistes, pour égarer l'Opinion publique, en daubant l’analyse minutieuse qu'elle aurait dû faire de celui du 24 avril 1983.

Nous l’allons faire pour elle, puisqu'elle a été défaillante :

Voici la transcription écrite par Monique VILLEMIN, de l'appel anonyme du dimanche 24 avril 1983 à 22 heures, adressé à Jean-Marie VILLEMIN. sur son lieu de travail, AUTOCOUSSIN, agrémenté des commentaires, qui en découlent, en rappelant que ce fut Monsieur POIROT de chez AutoCoussin qui reçût l'appel provenant d'une voix féminine, qui se transforma ensuite en voix :" rauque et manquant de souffle" quand Jean-Marie VILLEMIN, prît le fil :

Le vrai CORBEAU "PRINCIPAL" devait savoir que la personne masculine qui lui répondait " allo"... ne la reconnaîtrait pas, ce qui n'est évidemment pas le cas du correspondant demandé Jean-Marie VILLEMIN, d'où la transformation et le masquage de la voix -

Reprenons point par point / CITATION :

-- Maître corbeau : " hé ben, ça va les gendarmes sont pas près de guetter mon coin, je vais pouvoir continuer� Pour la table d�écoute chez VERDU, vous vous trompez bien, ce n�est pas VERDU qui vous veut du mal� Marcel JACOB est à éliminer "

Commentaire : "la table d'écoute n'était certainement pas chez VERDU... mais les gendarmes ont reconnu qu'ils n'en avaient jamais mises... car elles auraient placées plus discrètement dans les centres nodaux des TELECOM

-- J-M. V. : " ta gonzesse est à l'écouteur ?"

-- Maître corbeau : (rire féminin) ...

Commentaire : " rire féminin " (SIC) : facile pour lui de retirer l’accessoire, qui trafique la voix féminine, pendant que J-M V. lui demande si " sa gonzesse est à l'écouteur" (SIC)

-- Maître corbeau : Pour savoir comment ta femme travaille, j'ai téléphoné à son usine en me faisant passer pour l'inspecteur du travail, c' est comme ça que je connais ses horaires de travail *Je suis même allé au magasin d'usine, car je me suis dit: tiens! La femme du chef a peut-être été pistonnée, et c'est peut-être elle qui tient le magasin,  Je me suis rendu compte que ce n'était pas elle qui tenait le magasin. Mais je me suis alors dit que la gonzesse qui tenait le magasin ne valait pas mieux qu'elle, elle aussi une putain toute maquillée

OBJECTION :

Le CORBEAU "PRINCIPAL" : ne connaît pas le Code du Travail

Pour les salariés occupés selon un horaire collectif, l' employeur est tenu d'afficher cet horaire conformément à l 'article L. 620-2 du Code du travail :

L' horaire est établi selon l' heure légale, et indique l'heure de commencement et de fin de chaque période de travail.

Il convient de mentionner l 'heure de prise de poste, l 'heure de pause ou des pauses s'il y a lieu, ainsi que l''heure de la fin du poste.

L 'horaire doit être affiché avant sa mise en application pour informer les salariés. L' affiche doit être apposée dans chacun des lieux de travail dans lesquels s'applique cet horaire.

Il doit y avoir autant d'affiches qu'il y a d 'horaires collectifs différents dans un même lieu de travail.

S'  agissant du personnel occupé en dehors de l 'entreprise, l 'affichage de ses horaires, s'ils sont collectifs, doit se faire dans l' établissement auquel ce personnel se trouve rattaché.

Un double de l 'affiche relative à l' horaire doit être adressé à l'Inspection du travail (article R.620-2 du Code du travail

L' employeur qui ne respecterait pas son obligation en matière d' affichage de l' horaire collectif de travail peut être sanctionné par une peine d'amende prévue pour les contraventions de 4e classe pouvant aller jusqu'à 750 F .

L' article R.632-2 du Code du travail prévoit que l'amende est appliquée autant de fois qu'il y a de personnes employées dans des conditions contraires aux prescriptions légales.

Constatation : Le vrai CORBEAU, qui prétendait lors de la communication téléphonique anonyme ( d' identification ?) adressée à Jean-Marie VILLEMIN, le dimanche 24 avril 1983... à 22 heures, à l' usine AutoCoussin, s' être fait passer pour l' Inspecteur du travail pour connaître les horaires de travail à la Manufacture Vosgienne de Confection, a menti, car il ignorait le Code du Travail.

Par contre, il est probable qu' il devait être informé de ces horaires, parce qu'il devait se douter que son interlocuteur allait lui demander de le prouver ? de même, et pour la même hypothèse, il connaissait la personne qualifiée de "putain toute maquillée" qu'il n'appréciait visiblement pas, et qui elle, avait été déléguée à la tenue du magasin de l' usine.

Quel membre des familles VILLEMIN/ LAROCHE pouvait le mieux connaître l'horaire de MCV à votre avis ? ... et la personne qui tenait le magasin et ne pas l'apprécier ?

Évidemment la réponse est Christine Blaise épouse VILLEMIN... Il n'est pas utile d'aller chercher des preuves matérielles pour avoir ces deux réponses.

Bernard LAROCHE n'était pas censé connaître : ni l'un, ni l'autre.

Citation du compte rendu de l'appel du 24 avril 1983 :

-- "Jean-Marie VILLEMIN : "Arrête de te faire passer pour Roger Jacquel. Viens t'expliquer entre quatre yeux

-- Maître corbeau : entre quatre yeux ? ça m'étonnerait entre quatre yeux...il y en avait du monde ce jour là.. le jour des pneus : maintenant que tu as résolu le problème, ta fille va être bien vue

-- J-M V. Maintenant que tu as résolu le problème; ta fille va être bine vue

-- Maître corbeau : elle a déjà mangé la fondue chez moi? Liliane, quand elle vient me voir, elle me dit : "ouais mes beaux-parents vont croire que c'est moi... je ne reçois pas d'appel anonyme...les parents vont finir par me découvrir." Alors l'idée m'est venue de lui téléphoner, comme je savais qu'elle enregistrait, de lui mettre tout sur le dos, comme ça elle peut se laver les mains... de toute façon une fois on a voulu m'accuser mais ça n'a pas pris...*toi avec tes coups de téléphone où tu changes ta voix je t'ai reconnu*... et moi avec ça tu me fais un alibi... tiens tes parents l'autre fois, je les ai vus à Granges, ils m'ont dit bonjour, et j'ai pensé sacrée bande de cons! j'étais au café chez Lenard

Commentaire : qui pouvait savoir " toi avec tes coups de téléphone où tu changes ta voix je t'ai reconnu ... et moi avec ça tu me fais un alibi" ?

Réponse évidente celle qui vivait avec Jean-Marie VILLEMIN ... son épouse.

Petite erreur de vocabulaire du corbeau : "ça me fait un alibi" ... sûrement pas pour Christine BLAISE VILLEMIN, car ça brouille les pistes, mais des alibis : elle n'en a jamais eus aucuns, toutes les moutures différentes de son emploi du temps entre 17 h 02 min et 17 h 32 min : sont matériellement et mathématiquement FAUSSES.

-- Maître corbeau : T ' es plein de pognon.

-- J-M. V. : Jacky gagne autant que moi
-- Maître corbeau : tu ne te fous pas un peu de ma gueule, Jacky gagne dans les 7000 frs, et toi tu gagnes bien un million par mois.

-- J-M. V. : alors là, j'en suis loin

-- Maître corbeau : pas tant que ça...C est toi qui touches le plus dans la famille.T es quand même un chef.

Commentaire : contrairement à ce dit avec force, à défaut de conviction Me MOSER : Jean-Marie VILLEMIN et les "GISCARDS " ne sont pas ceux qui ont le mieux réussi de la famille... CQFD !

-- J-M. V. : chef, chef, chef, tu sais ce que c'est qu'un chef, c'est un surveillant

---Maître corbeau : Tu es dans l'équipe à Henry et Thomas ; tu te fais toujours péter le cul ?

-- J-M. V. : hé arrête un peu, je me suis pas toujours laissé faire dans le boulot

-- Maître corbeau : je sais bien, mais maintenant tu te fais péter le cul

-- J-M. V. : N'importe quoi !

-- Maître corbeau : Je ne peux pas blairer les chefs. Quand tes parents montent chez Jacky, ta mère leur dit : "ouais, Jean-Marie est borné, il est borné, à dire que c'est vous qui téléphonez".

-- J-M. V. : ah bon?

-- Maître corbeau : On ne voit que toi.. J'en avais ras le bol d'entendre Jacky et Liliane se plaindre. C'est pour ça que je me suis décidé de vous en faire voir...J'arrête de téléphoner, pas comme la dernière fois, parole d homme.

Commentaire :_ " Parole d'homme " : le corbeau ne se payerait-il pas la tête de : J-M. VILLEMIN : pas très perspicace, car la ficelle est un peu grosse ?

N'est-ce pas le même type d'artifice que celui utilisé lors de l'appel anonyme adressé à Michel VILLEMIN :" Sa mère le recherche mais ne trouvera "

Ou ? : quand la ficelle devient corde ?

--J-M. V. : Mais t'as qu'à venir on va s'expliquer entre quatre yeux

-- Maître corbeau : Oh ben ! cela serait trop beau, tu saurais qui je suis, et puis tu es trop balèze...ah oui, pour les pneus de Liliane , ça ne peut être que toi, car l'autre tout fou qui est à côté de chez ton père, il a aussi la trouille que son père...*

Commentaire : Qui pouvait savoir que J-M V. crevait les pneus de Liliane ? sinon Christine BLAISE VILLEMIN ? ...

Jean-Marie VILLEMIN bien que peu futé n'a tout de même informé toute la famille de cette exaction ?

-- Maître corbeau : tu ne peux pas blairer la Liliane !

-- J-M. V. : même si je pouvais pas la blairer la Liliane, comme tu le dis, je n'aurais pas été crever les pneus à Jacky, car c'est lui seul qui travaille dans son ménage

-- Maître corbeau : Oui mais ta femme ...elle, elle est couturière, alors que la femme à Jacky, elle, elle est journaliste! Je t'ai vu samedi près de l'église de Granges, face à la boucherie Mourot, avec ta femme et ta R20 toute neuve. Vous aviez des lunettes de soleil... *et je t'ai reconnu l'autre fois au téléphone à deux heures du matin

Commentaire : qui pouvait savoir que J-M V. téléphonait à 2 heures du matin à part Christine BLAISE VILLEMIN ?

On ne va pas nous raconter que Bernard LAROCHE couchait chez J-M V. ? quoique ?

--J-M. V. : mais si tu dis ça, c'est que t'es Roger Jacquel !

Commentaire : Le problème pour Maître corbeau : est que ça ne peut pas être Jacquel, il n' a jamais été accusé d'être le corbeau...

Qui pouvait le savoir dans ce cas : celui sauf celle qui dormait à côté de J-M V. à 2 heures du matin ?

-- Maître corbeau : mais t'es comme ta mère, tu peux pas m'avoir au téléphone que c'est Roger Jacquel...et pis, la table d'écoute chez tes parents, je m'en fous, je peux téléphoner d'une cabine...

Ton père je l'ai vu l'autre fois, le jour du pneu. Je l'ai vu faire le tour de la maison avec le fusil, j'ai tout juste eu le temps de quitter les lieux, pour partir le long des parcs derrière le lampadaire et longer le chemin pour rejoindre ma voiture. De toute façon, ta femme je l"aurai. Heureusement qu'elle n'a pas marché dans le coup du faux accident

Commentaire : Qui pouvait voir qu'Albert VILLEMIN faisait le tour de la maison isolée et à découvert des VILLEMIN, alors qu'en hiver : après 20 h, il faisait nuit noire ?

Réponse : La seule personne possible est la résidente des lieux : Christine BLAISE VILLEMIN, on n'imagine pas un autre protagoniste se mettant à portée de fusil, pour espionner... c'eût été suicidaire.

-- J-M. V. : oh!

-- Maître corbeau : on l'attendait à la sortie de DOCELLES.

-- J-M. V. : mais qu'est ce que tu lui aurais fait?

-- Maître corbeau : On l'aurait violée

-- J-M. V. : tu m'as l'air bien poussif pour la violer

Commentaire : là, on sent que le masque qu'avait Maître corbeau lui cause quelques soucis, comme un manque d'air ... normal après près de 40 min de bavardages.

-- Maître corbeau : moi, je me serais contenter de la tenir, le jeune qui est avec moi aurait fait le boulot.

-- J-M. V. : je m'en fous, j'ai de l'argent, je suis jeune, j'aurai une autre minette. Et si tu veux aller après elle, attends au moins qu'elle le veuille, que tu ne lui fasses pas mal, que tu n'y ailles pas comme un lapin

Commentaire : notez bien la réponse de J-M V. :

"j'ai de l'argent, je suis jeune, j'aurai une autre minette"(SIC) ...

Remarquez qu'elle concerne uniquement sa femme... et vous trouvez mot pour mot dans la lettre du 16 octobre 1984, revendiquant le crime :

"Ce n'est pas ton argent qui te rendra ton fils, pauvre con" (SIC)

Si ça ne s'appelle pas une réponse de la bergère au berger, faudra demander à la Cour de DIJON des explications complémentaires.

-- Maître corbeau : Espèce de salaud ! Je lui dirai à ta femme, ça va pas lui faire plaisir. De toute façon, je te mettrai une balle entre les épaules et si je te loupe, je viendrai t'apporter des oranges à l'hôpital, oh pis non ! Je m'en prendrai à ton mioche ça te fera plus mal. Ne le laisse pas traîner, je le surveille avec des jumelles, si je le trouve dehors, je l'embarque et tu le retrouveras "squofié" en bas, et tu n'iras pas voir qui c' est

commentaire : Le moment clé de l'appel : on sent maître corbeau touché, pas coulé mais perdant son sang froid et sa superbe... On comprend pourquoi... si on identifie l'épouse de J-M V. ...

-- J-M. V. : Espèce de fumier, n'essaie pas de toucher au gamin, tu es un homme mort

-- Maître corbeau : Ah ! Ah! J 'y vais comme je veux chez toi !

Commentaire : c'est vrai surtout si c'est Christine BLAISE VILLEMIN... pour les autres, pour attaquer le fort armé jusqu'aux dents, placé à découvert il aurait aussi préférable que prudent, de se munir au préalable, d'un casque lourd et d'un gilet pare-balle...

-- J-M. V. : Ah oui ?

-- Maître corbeau : C'est pas mal chez toi, tu as de la tapisserie à carreaux dans ta cuisine. Dans la grande pièce tu as du carrelage couleur pain. Tu as une belle salle à manger en chêne, mon con !

Commentaire : qui pouvait décrire mieux que personne la maison de Grégory, sinon Christine BLAISE VILLEMIN ?

-- J-M. V. : Hé oui

-- Maître corbeau : Dis donc le chef, tu as du goût, elle coûte combien ? Quatre à cinq millions, Je vais monter chez toi. Demain quand tu rentreras du boulot tes beaux petits arbres qui sont devant ta maison je les aurai arrachés et j'aurais marqué Giscard sur ton crépi, tout autour de la maison; Là, tu ne peux pas prévenir ta femme, tu ne peux pas téléphoner à l'extérieur, qu'en dehors des heures du bureau.

Commentaire : qui pouvait savoir que J-M V. ne peux pas téléphoner à l'extérieur, qu' en dehors des heures du bureau à part Christine BLAISE VILLEMIN ?

-- J-M. V. : ce n'est pas grave, j'avais l'intention de changer le crépi en couleur saumon

-- Maître corbeau : et pis, quand Liliane descend chez les parents à AUMONTZEY, elle me dit :" Oh! Ben quand Jean-Marie est là avec sa femme, je n'ose pas rentrer, elle est toujours bien habillée, je suis gênée !"

Commentaire : Christine BLAISE VILLEMIN est encore bien placée : un petit auto-compliment ne fait de mal à personne !

-- J-M. V. : arrête, elle est toujours en jeans

-- Maître corbeau : oh oui! En jeans, mais alors quel cul... Liliane me dit aussi : quand je veux me plaindre auprès de ma belle-mère, il faut toujours qu'elle me dise, oh ben! La femme de Jean-Marie à des problèmes de veines, et pis la femme à Gilbert a des problèmes de sang.

Commentaire : " mais alors quel cul "(SIC) Encore un satisfecit pour Christine BLAISE VILLEMIN ?

Pour les compliments on n'est jamais mieux servi que par soi-même...autant ne pas se gêner !

-- J-M. V. : ma parole, t'es Roger Jacquel ?

-- Maître corbeau : c'est à toi de chercher

-- J-M. V. : je vais te citer quatre noms, et je te demande d'être franc pour me dire si tu fais partie d'un des quatre.

-- Maître corbeau : d'accord

-- J-M. V. : Roger Jacquel, Pascal Verdu, Serge Noël ou Marcel Jacob?

-- Maître corbeau : je fais partie d'un des quatre...de toute façon, pour l'histoire des rétroviseurs, il n'y avait pas que moi qui étais au courant

Commentaire : Christine BLAISE VILLEMIN ou tout autre protagoniste, ne pouvait tout de même pas s'inclure sur la liste... Il ne faut pas les prendre pour des jambons.

-- J-M. V. : tu sais ça par Liliane?

-- Maître corbeau : tu sais, il faut pas trop les écouter non plus...les rétroviseurs il n'y avait pas que moi qui étais au courant

Commentaire : Christine Blaise VILLEMIN en masquant sa voix ou pas, pouvait se renseigner de TOUT, en téléphonant à son interlocutrice préférée Monique VILLEMIN à cause de son inaptitude à comprendre quoi que ce soi.

De plus : elles s'étaient mises d'accord pour s'entretenir des faits et gestes du corbeau, séance tenante.

-- J-M. V. : et mon frère Gilbert, qu'est ce que tu en penses, car je ne suis pas tout seul dans la famille?

-- Maître corbeau : Hé ben lui, je voulais lui crever les pneus mais comme il a une vieille bagnole. elle est souvent en panne et il n'a pas une belle baraque lui!

-- J-M. V. : et mon frère Michel, il n'y a pas que moi qui ai une belle baraque, il y a Michel qui habite à côté de chez les parents.

-- Maître corbeau : hé oui mais si j'approche de la baraque, il y a le cabot qui gueule, et le père est à côté et encore bien en train de guetter

-- J-M. V. : non, ça m'étonnerait ils sont en discorde...

-- Maître corbeau : Oh non, plus maintenant !

Commentaire : on ne pouvait savoir ce que le corbeau pouvait connaître ou pas, puisqu'il pouvait masquer ou pas sa voix et appeler n'importe quel membre de la famille.

-- Maître corbeau : ton père il a pas l'age adulte...pauvre con. Il met encore des chaussettes quand il va se coucher...

Commentaire : Christine BLAISE VILLEMIN, dont l'interlocuteur préféré était Monique l'épouse d'Albert V. a bien dû lui dire : même dans un appel non masqué.

-- Maître corbeau : tu vois, le chef, que tu fais rien, ça fait 40 minutes que tu es au téléphone. Je ne téléphonerai plus, parole d'homme, mais ce n'est pas comme la dernière fois, cette fois-ci je ferai des vacheries.

Commentaire :Le problème à ce point là, parce que Maître corbeau surveillait sa montre est que la conversation décrite peut se faire en dix minutes et que 30 minutes sont manquantes. J-M V a -t-il tout dit ? PAROLE D'HOMME ? et ta zigounette CV ... où est-elle passée

1.15. ANNULATION DE LA DIX-NEUVIÈME CHARGE :

CITATION DU NON-LIEU : (copié/collé)

"Des appels téléphoniques anonymes malveillants au préjudice de l'entourage professionnel de Christine VILLEMIN coïncideraient avec les périodes où les relations de celle-ci avec les victimes étaient mauvaises." (SIC)

Réponse de la Cour dite "d’ Accusation de DIJON" sur le non-lieu :

"Christine VILLEMIN a nié avoir adressé de telles communications à ses collègues hormis quelques appels muets à Monique COLIN et à Claudine BOULAY.

Cette dernière a prétendu qu'elle avait reconnu la voix de Christine VILLEMIN parce que son interlocutrice avait un léger "cheveu sur la langue" .

Or, l'existence d'un défaut de prononciation de l'inculpée, même léger, n'a jamais été constatée par les magistrats chargés du supplément d'information, singulièrement par Monsieur le Président SIMON qui l'a pourtant entendue à maintes reprises et fort longuement."(SIC)

OBJECTION :

1/ : Christine BLAISE VILLEMIN est la seule et unique personne qui dans la douloureuse affaire du meurtre du petit Grégory ait reconnu des appels anonymes... C'est la Cour de DIJON, qui le dit.

On nous indique qu'elle a reconnu avoir adressé des appels "muets" (SIC) à Monique COLIN et Claudine BOULAY : dont acte.

2/ : Christine BLAISE VILLEMIN une fois de plus est prise en flagrant délit de mensonge... Puisque si Claudine BOULAY l'a reconnue, à cause d'un "cheveu sur la langue", c'est que l'appel n'était pas muet, mais bien parlé.

Jusqu'à preuve du contraire : les communications à Lépanges-sur-Vologne et ailleurs dans les années 1980 : ne se faisaient pas par visiophone, vidéo conférence, ou Webcam, (ce qui ne permet pas de détecter un cheveu sur la langue ) force est de constater que les appels n'étaient pas : "muets". CQFD !

Que le Juge Maurice SIMON se transforme en docteur ORL, ne manque pas de piment... : Il aurait donc d'après le non-lieu : ausculté sa patiente Christine BLAISE VILLEMIN, à de nombreuses reprises...(On ne nous dit pas : si c'était sous la couette ? ) ... pour constater qu'elle n'avait pas de "cheveu sur la langue" ?

Fichtre ! saperlipopette ! : Le Juge Maurice SIMON était plus excellent encore, que ne le prétend le non-lieu, qui l'encense !

L'argument n'est pas très convainquant, apparait même ridicule voire : farfelu.

Cet indice troublant, concordant est très compromettant pour : " l'inculpée"... car il démontre un antécédent et une propension à se livrer à ce type de malfaisance, qui n'est tout de même pas commune.

On ne s'improvise pas corbeau... Il faut un long apprentissage, avec de multiples essais probatoires positifs.

On sait à la lecture du mémoire de Me Chastant-Morand que : "Jean-Marie VILLEMIN... en suivant les conseils du chef des gendarmes de CORCIEUX"(SIC ! quel Gendarme exemplaire ! ) a lancé des appels... mais ils n'étaient pas " anonymes"... : suivant la sémantique et la rhétorique aussi adaptées que décalées de l'avocate... : c'était figurez-vous : des appels "d'IDENTIFICATION "...

SVP : Ne riez pas ! il ne faut pas confondre et faire cette palpable différence !

3/ : Lors de l'appel anonyme du 24 avril 1983, qui provenait d'un locuteur féminin... puisque celui qui l'a reçu chez Autocoussin : Monsieur POIROT est formel, sur ce point... : le corbeau "principal" dont la voix avait mué en "rauque et essoufflée" pendant le transfert de lignes, indique : " toi avec tes coups de téléphone où tu changes ta voix, je t'ai reconnu "(SIC) ... Bigre !

Sachant que les appels de Jean-Marie VILLEMIN étaient adressés au seul Monsieur Jacquel, très visé ... Il ne pouvait y avoir que deux seules personnes qui pouvaient reconnaître l'auteur : "des appels d'identification" : ce sont Jacquel : le destinataire... dont -on sait qu'il n'est pas le meurtrier de Grégory ... et Christine BLAISE VILLEMIN, qui en principe étant donné les liens fusionnels qui unissaient le couple, comme nous l'explique la Cour de DIJON, devait être présente près de son époux lorsqu'il téléphonait par malfaisance à Jacquel à... 2 heures ( du matin )

Sympathique Monsieur Jean-Marie VILLEMIN : il choisissait avec perspicacité les heures les plus défavorables, les plus dérangeantes, au destinataire pour "l'identifier"...

C'est idiot ... ils travaillaient ensemble, dans la même entreprise et auraient pu communiquer directement... Mais sans doute sa succube lui conseillait-elle ce choix ?

4/ : Par élimination, par exclusion comme au sudoku.... on ne peut que constater : le corbeau "principal" ne pouvait pas être une autre personne que Christine BLAISE VILLEMIN.

La Cour de DIJON décidément bienveillante avec une "inculpée", poursuit / CITATION :

"En outre, il convient de noter qu'avant le crime aucune accusation de cette nature n'avait été portée contre elle et qu'il serait surprenant que vis-à-vis de ses collègues elle n'ait pas déguisé sa voix, si elle possédait effectivement le talent de la modifier."(SIC)

COMMENTAIRE :

Cet argumentaire encore déficient, sort du même tonneau de soupes frelatées, que les autres :

Si Christine BLAISE VILLEMIN a été reconnue lors de ses premiers appels anonymes... par ses collègues et la famille de Bruno MAGRON : " Il serait étonnant qu'une femme intelligente et d'une grande présence d'esprit"(SIC non lieu) n'ait pas pris des mesures drastiques correctives immédiates ... pour ne plus se faire gauler de nouveau ?

Ne croyez-vous pas ? Le corbeau de l'affaire Grégory était malin, tel un renard... Mais on n'est pas obligés d'avaler tous les fromages servis par la Cour de DIJON

La Cour de DIJON surenchérit :

"A supposer même que Christine VILLEMIN soit l'auteur de certaines communications malveillantes, ce qui n'est pas exclu, car pendant plusieurs années les appels anonymes sévissaient de toutes parts dans cette contrée des Vosges, il n'en résulterait pas qu'elle soit le Corbeau qui tracassait la famille VILLEMIN et a fortiori l'assassin de son fils."

OBJECTION :

Certes, mais les appels anonymes reconnus de Christine BLAISE VILLEMIN sont tout de même très compromettants pour "l'inculpée"... car elle est l'unique et seule membre de la tentaculaire famille, qui se soit fait prendre la main dans le sac... et possède donc des antécédents dans la ès-matière et les actes de malveillance, perpétrés par le corbeau "principal", ce qui l'accuse directement, que la Cour de DIJON, le veuille ou non.

Une nouvelle fois la Cour de DIJON est implicitement complice des actes délictueux de " l'inculpée"... : ce qui relève de l'imposture et du déni de Justice... Car elle annule abusivement une charge sérieuse contre : " l'inculpée"..

1.16. ANNULATION : VINGTIÈME, VINGT-ET-UNIÈME ET VINGT-DEUXIÈME CHARGES :

Citations du non-lieu :

"Ayant examiné les lettres anonymes écrites par le Corbeau les 4 mars 1983, 27 avril 1983, 17 mai 1983 et 16 octobre 1984, les experts Alain BUQUET et Françoise DE RICCI D'ARNOUX, agréés par la Cour de cassation, ont mis hors de cause Bernard LAROCHE et ont accusé Christine VILLEMIN d'être l'auteur de ces écrits.

Les experts Jean GLENISSON et Roger LAUFER, eux aussi agréés par la Cour de Cassation, ont accusé formellement Christine VILLEMIN d'être le scripteur de ces documents.

Les experts Geneviève GILLE, Éliane PETIT DE MIRBECK et Paul OURLIAC, tous trois figurant sur la liste de la Cour de cassation, chargés d'étudier exclusivement la lettre du 16 octobre 1984, c'est-à-dire celle revendiquant le crime, et l'enveloppe dans laquelle elle était insérée, ont également mis hors de cause Bernard LAROCHE et les ont attribuées à Christine VILLEMIN.
o o o
L'imputation à l'inculpée de ces écrits dont les thèmes étaient les
mêmes que ceux du Corbeau : allusions à des différends familiaux, à la situation de Jacky "le bâtard", à la pendaison probable d'Albert
V1LLEMIN, critiques du "chef", menaces contre celui-ci et sa famille, manifestations de haine et désir de vengeance ainsi que l'apparente concordance de ces trois rapports rédigés par des experts éminents constituaient à l'évidence contre Christine VILLEMIN une charge particulièrement accablante.

Le supplément d'information a toutefois remis cette opinion en question. Il a d'abord contribué à montrer les difficultés de l'expertise en écriture qui ne relève pas d'une science exacte, donne des résultats souvent aléatoires et incertains, notamment dans une affaire comme celle-ci où les techniciens commis devaient se prononcer :

- sur des écrits en caractères typographiques et par suite impersonnels et faciles à modifier ou imiter,
- sur des écritures déguisées,
- sur des pièces de comparaison très nombreuses émanant de scripteurs :
*originaires de la même contrée,
*d'âges souvent très voisins,
*appartenant au même milieu social,
*et ayant reçu la même formation scolaire, ce qui multipliait les risques d'erreurs.

A ces considérations de nature générale qui conduisent à accueillir avec beaucoup de circonspection les avis émis en une telle matière, s'ajoutent en l'espèce beaucoup d'autres raisons de douter.

Les experts BUQUET et DE RICCI D'ARNOUX ont utilisé une méthode statistique de comparaison des concordances et des discordances des différents caractères de l'écriture qui a ses limites et est controversée parce qu'elle ne tient pas compte d'autres facteurs tels le mouvement et la vie de l'écriture. Ils ont effectué un premier calcul de probabilité selon lequel c'est l'écriture de Christine VILLEMIN qui, avec un taux de discordances de 25,71 %, présenterait le moins de différences avec celle du Corbeau.

Pour plus de sûreté, ils ont réclamé des pièces de comparaison
complémentaires et dans le dernier état de leurs travaux la proportion des discordances serait de 29,69 % tandis que chez Marie-Christine JACQUES, épouse de Gilbert VILLEMIN, qui vient en seconde position elle serait de 51,11%."

Commentaire : on se croirait au Tour de France ... qui se dope ?

"Cet avis lui étant apparu insuffisant, le juge d'instruction d’Épinal a
désigné Messieurs Jean GLENISS0N et Roger LAUFER qui ont estimé que les quatre écrits litigieux émanaient d'un auteur unique.

En conclusion de leur rapport ils ont désigné celui-ci de manière catégorique comme étant Christine VILLEMIN.

Mais par une contradiction assez singulière qui affaiblit beaucoup leur avis, ils ont noté, dans le corps de leurs développements, que les lettres de question tracées en caractères cursifs présentaient
d'importantes similitudes avec l'écriture de Bernard LAROCHE,
"compensées il est vrai par des divergences de détail".

Les derniers experts, Mesdames Geneviève GILLE et Éliane PETIT DE MIRBECK et Monsieur Paul OURLIAC, dont la mission était cantonnée à l'examen de la lettre du 16 octobre 1984 et de son enveloppe, ont mis hors de cause tous les auteurs des pièces de
comparaison, y compris Bernard LAROCHE, mais à l'exception de Christine VILLEMIN .

Tout en exprimant certaines réserves tenant à la brièveté des pièces de question et à la mutilation des pièces de comparaison qui leur avaient été remises, ils ont déduit de leurs constatations des présomptions suffisamment graves et concordantes pour attribuer les écrits litigieux à l'inculpée.

En vue de combattre les accusations issues de ces rapports les
défenseurs de celle-ci ont relevé certaines divergences d'appréciation de ces sept experts judiciaires et ont produit deux mémoires, l'un de Monsieur Jacques MATHYER, professeur honoraire à l'université de LAUSANNE, qui critique le rapport de Monsieur BUQUET et de Madame DE RICCI D'ARNOUX auxquels il impute diverses erreurs, l'autre de Madame Francine COLPIN, expert près la Cour d'appel de DOUAI, qui fait observer
avec pertinence que des constantes de l'écriture de Christine VILLEMIN, tel un trait d'attaque des lettres en forme d'ove, ne se retrouvent dans aucune des pièces de question.

Au départ de l'enquête, le juge d'instruction d’Épinal et la gendarmerie qui ne savaient de quel côté orienter leurs recherches, avaient décidé de consulter deux experts en écritures, Mesdames JACQUIN-KELLER,inscrite sur la liste de la Cour
d'appel de COLMAR puis sur celle de la Cour de cassation et Madame BERRICHON-SEDEYN, inscrite sur la liste de la Cour d'appel de PARIS et qui était également graphologue.

Elles ont été reçues le 30 octobre 1984 au matin par le juge
d'instruction LAMBERT, le Commandant CHAILLAN et le Capitaine SESMAT à l'état-major de la gendarmerie de NANCY où les en quêteurs leur ont montré les quatre lettres anonymes et les enveloppes ainsi que de nombreuses pièces de comparaison.

Ces deux spécialistes de haut niveau et à la compétence reconnue ayant travaillé une journée entière, séparément et sans se concerter afin de ne pas s'influencer mutuellement, ont toutes deux désigné avec beaucoup de force Bernard LAROCHE comme étant l'auteur probable des écrits anonymes alors qu'à l'époque Murielle BOLLE ne l'avait pas encore mis en cause, qu'il n'était pas sérieusement soupçonné et que l'une d'elles au moins, Madame BERRICHON-SEDEYN, ne possédait aucun renseignement sur le crime.

Cette dernière a en outre brossé de l'auteur des écrits litigieux un
portrait pouvant correspondre à Bernard LAROCHE, individu intelligent sans être un intellectuel tel qu'un agent de maîtrise. Et aux gendarmes qui paraissaient confiants dans l'issue de l'enquête, elle a prédit que le coupable n'avouerait jamais.

Mesdames JACQUIN-KELLER et BERRICHON-SEDEYN ont été par la suite requises par la gendarmerie de procéder à une expertise en écriture, mais faute d'avoir été désignées par le magistrat instructeur, leur rapport a été annulé de sorte qu'il n'est plus possible d'en faire état.

Elles ont néanmoins consenti à relater à Monsieur WAULTIER, premier juge d'instruction au tribunal de grande instance de DIJON, saisi d'une information judiciaire contre X pour faux et usage de faux, sur plainte avec constitution de parties civiles des consorts BOLLE et LAROCHE, dont certains procès verbaux ont été régulièrement joints au présent dossier, ainsi qu'à Monsieur le Président SIMON les consultations qui leur avaient été demandées le 30 octobre 1984 et les avis qu'elles avaient alors exprimés.

Ce même jour 30 octobre 1984, à la réunion organisée à NANCY par Monsieur LAMBERT, assistait le gendarme Denis KLEIN, de la section des recherches de la légion de gendarmerie de METZ, spécialiste des problèmes d'écritures et de foulages qui devait être inscrit en 1986 sur la liste des experts de la Cour d'appel de METZ.

Mesdames BERRICHON-SEDEYN et JACQUIN- KELLER ayant décelé sur la lettre de revendication du crime des traces de foulage, c'est-à-dire des sillons imprimés sur la feuille de papier par l'auteur d'un autre écrit, ont demandé à Monsieur KLEIN d'examiner cet indice.

En s'aidant d'une lumière rasante ce gendarme a réussi à lire sur cette pièce capitale les lettres L B, correspondant aux initiales de Bernard LAROCHE qui signait habituellement ses lettres en plaçant son nom patronymique avant son prénom, la première en caractère calligraphique majuscule, la seconde en caractère typographique majuscule ressemblant à l'écriture de Bernard
LAROCHE.

Monsieur KLEIN a pris des photographies de ce foulage et les a
transmises au juge d'instruction d'EPINAL qui a prétendu ne les avoir jamais reçues et qui en tout cas ne les a pas exploitées.

Le 12 septembre 1988, au cours du supplément d'information, Monsieur KLEIN a remis au magistrat instructeur une pellicule qu'il avait conservée, trois photographies contrastées du foulage et un double de la fiche de gendarmerie 815/2 du 12 novembre 1984 qui ont été annexés au procès-verbal de son audition.

Les experts BUQUET et DE RICCI D'ARNOUX ont eux aussi constaté la présence de foulages sur la lettre du 16 octobre 1984, mais en raison des nombreuses manipulations que ce document avait subies, ils n'ont pu les déchiffrer.

Ces éléments d'appréciation, pour très importants qu'ils fussent,
n'étaient pas suffisants ; aussi d'autres expertises en écritures
furent-elles organisées au cours du supplément d'information.

Monique JACOB épouse VILLEMIN avait reçu une lettre anonyme de menaces postée à DARNIEULLES qui présentait beaucoup d'analogies avec la première lettre adressée à Jean-Marie VILLEMIN, tant par la teneur que par l'aspect. Elle fut soumise à l'expert Denis KLEIN, qui, dans un rapport du 6 décembre 1989 considéra qu'elle était de la même main que la première lettre anonyme, ce qui tendait à disculper Bernard LAROCHE puisque lors de son expédition il était décédé et pouvait faire suspecter Christine VILLEMIN bien qu'elle fût alors tenue de résider chez sa grand-mère maternelle à PETITMONT en Meurthe-et-Moselle et étroitement surveillée.

Commentaire : pas si surveillée que cela ! et plus MALIGNE que les enquêteurs !

En effet l'inculpée était à cette époque en mauvais termes "avec sa
belle-mère qui avait pris le parti de son neveu Bernard LAROCHE et s'était constituée partie civile contre elle.

Commentaire : la Cour se serait-elle aperçue que Monique VILLEMIN avait fini par reconnaître le corbeau Christine BLAISE VILLEMIN !

Par la suite l'expert KLEIN qui disposait de moyens d'investigation
nouveaux et plus performants, a demandé à réexaminer cette pièce et il a été chargé, concurremment avec un autre expert messin, Madame Isabelle DAVIDSON, d'étudier la lettre postée à DARNIEULLES et de la comparer ainsi que les autres lettres anonymes à des écrits de Christine VILLEMIN, de Bernard LAROCHE dont plusieurs spontanés et contemporains des pièces
de question, ainsi qu'à des échantillons spontanés et provoqués des écritures de Michel VILLEMIN, de Ginette LECOMTE épouse de celui-ci, de Marcel JACOB, jeune frère de Monique VILLEMIN et de son épouse née Jacqueline THURIOT dont le graphisme n'avait jamais encore été soumis à expertise bien qu'il y ait eu certaines raisons de penser qu'ils n'étaient pas étrangers à l'assassinat de Grégory VILLEMIN ou du moins aux agissements du Corbeau.

Commentaire : élucubrations dérivatives sans le moindre indice ni preuve !

Au terme d'une étude très approfondie et minutieuse illustrée par de nombreuses photographies, les experts KLEIN et DAVIDSON ont fait connaître en conclusion de deux rapports du 10 décembre 1991 :

- qu’eut égard à la présence de plusieurs sillons de foulage la lettre postée à DARNIEULLES semblait une imitation de modèles préexistants réalisée au moyen d'un calque (étant observé que la presse avait publié à maintes reprises des reproductions des écrits du Corbeau),
- que Michel VILLEMIN, Ginette LECOMTE son épouse et Marcel JACOB devaient être mis hors de cause en l'absence d'analogies entre leurs écrits et les pièces de question ;
- qu'il y avait des similitudes troublantes entre les lettre anonymes
rédigées en caractères typographiques d'une part et les écritures de Jacqueline THURIOT épouse de Marcel JACOB ainsi que de Christine VILLEMIN d'autre part, singulièrement entre le graphisme de cette dernière et la lettre Q4, c'est-à-dire celle commençant par les mots "SI VOUS VOULER QUE JE M'ARRETE" mais qu'il y avait également des discordances qui n'autorisaient pas à leur en imputer la rédaction.

- que les documents en caractères d'imprimerie ne paraissaient pas l’œuvre de Bernard LAROCHE ; qu'en revanche, malgré quelques rares divergences, de nombreuses concordances de forme permettaient d'attribuer les lettres en écriture cursive, à savoir la lettre du 17 mai 1983 commençant par les mots "je vois que rien à changer..." et la lettre postée à LEPANGES le 16 octobre 1984 ainsi que leurs enveloppes, documents rédigés par une main gauche particulièrement habile, à Bernard LAROCHE qui possédait une grande maîtrise du geste graphique de la main
gauche.

Cet avis qui contredit les conclusions des précédents experts, qui est corroboré par la découverte d'un foulage et qui rejoint, au moins en partie, les opinions exprimées par Mesdames JACQUIN-KELLER et BERRICHON-SEDEYN et certaines énonciations du rapport des experts LAUFER et GLENISSON"

(FIN DE CITATION)

CONSTATATIONS, ANALYSE, COMMENTAIRES :

Les enquêteurs ont indiqué que le foulage avait été découvert par l'un d' eux : "3 semaines après le crime" ?

Hormis le fait que l'auteur d'un crime soit d'une imbécilité
incommensurable pour envoyer une lettre anonyme avec une feuille issue du même bloc qu'il utilise habituellement pour écrire, pourquoi avoir mis : 2 à 3 semaines pour découvrir un foulage sur une feuille de papier, alors que cet examen élémentaire, ne nécessite aucun appareillage sophistiqué ? et est visible : instantanément ?

Pour le mettre en évidence, il suffit d'incliner la feuille à la lumière
du jour, afin d'obtenir l'éclairage le plus rasant possible et l'on
voit immédiatement si le papier est parfaitement lisse ou s'il possède des incrustations faites par foulage.

Dans un bureau d'étude lorsqu' un dessinateur (ceux du temps passé qui n'utilisaient pas encore la DAO) corrigeait une erreur sur son calque au grattoir pour un dessin à l'encre, ou à la gomme dans le cas d'un dessin au crayon, on voyait de suite les marques de cette correction.

Les questions qui a été posées sur un forum de LCI TF1, sont restées à ce jour, sans la moindre réponse

-- Pourquoi les enquêteurs n' ont-ils pas trouvé sur la lettre
annonçant le crime ( celle du : 16 octobre 1984, portant l'
oblitération de : 17 h 15'), par foulage : le reste du texte que
devait nécessairement comporter la page précédente du bloc, d' où provenait selon eux, le foulage d’une griffe rudimentaire : "LB"

-- Pourquoi n' ont-ils découvert que les deux seules lettres, d' une
signature très simpliste, donc facilement reproductible ? d'une
griffe telle que celle que l'on dépose au bas des pages, lors d'un dépôt de plainte ou d'une audition devant un Officier de Police judiciaire ou un gendarme ?

-- D' abord était-ce la signature habituelle de Bernard Laroche ? ou celle qu' il réservait par mauvaise volonté évidente aux enquêteurs, dont on perçoit son antipathie à leur encontre, et qui par lassitude, blasé devaient :" lui courir sur le haricot " ?

Il semble peu probable et on le voit sur des vidéos, que Bernard
Laroche ne signait pas ses lettre de deux initiales... ce qui n'est pas monnaie courante.

Il employait, comme chacun de nous, un paraphe plus ouvragé pour signer ses courriers... mettre deux initiales aurait été en
outre : facilement copiable et falsifiable.

Certains : "écrivains", du bord de la Vologne, troublés par l' angoisse de la feuille blanche, useraient-ils leur bloc de correspondance, pour ne mettre au bas des feuillets de format A5, qu' une seule griffe ?

C'est une aberration, incompréhensible, çà relève là, comme ailleurs ... de la Science de l'abscons.

Ils sont bizarres : "ces secrets de la Vologne", qui rendent les
juges, les enquêteurs, bavards... et amoureux, les témoins
strictement muets... et les auteurs de crime complètement demeurés, voire aliénés ?

D'après les enquêteurs le foulage et une signature déposée à la
gendarmerie, par superposition et par transparence :" collaient parfaitement "(SIC) !

Ors ! Jamais une signature aussi simple soit-elle, n'est parfaitement identique donc : "superposable"... d' ailleurs quand elle ne possède que deux lettres, elle est encore plus difficile à : "superposer" qu' une griffe continue, car l' espace vide entre les deux lettres, n'est jamais vigoureusement le même.

Il suffirait de demander à ceux qui contrôlaient jadis la
correspondance des signatures sur les chèques, avec celle déposée dans une banque par : " superposition parfaite " , aucun chèque n' aurait jamais été, ni accepté, ni validé.

La seule façon pour qu' elles soient parfaitement : " superposables ", qu'elles : "collent parfaitement"(SIC° , comme le dit le gendarme "graphologue d'occasion" KLEIN, est d' interposer un carbone entre les deux feuilles...

Comme le faisaient les dactylos autrefois, qui n'utilisaient pas des logiciels, de traitement de texte, mais tapaient
à la machine, en empilant des feuilles très minces appelées : "
pelures " entre lesquelles elles glissaient des carbones, pour faire
les copies des courriers à conserver.

Le foulage est dû à la déformation et à la compression des fibres du papier par le stylo, il est plus profond s'il s' agit d'un stylo à
bille, et pratiquement inexistant si l' écriture est faite à l' aide
d'un stylo-feutre, ou d' un stylo à plume.

L' appui du stylo déforme la surface de la feuille, comprime les fibres et permet aussi un transfert microscopique de celles-ci de l'une à l'autre feuille.

-- Pourquoi par analyse microscopique n' a-t-on jamais essayé de définir : si ces fibres mutantes étaient bien issues du même bloc, du même papier ? ou d'un autre ?

-- N' était-il pas béatement naïf de rechercher des empreintes
digitales, sur une lettre anonyme, en considérant que son auteur
devait être un demeuré, pour commettre la négligence, de ne pas
prendre des gants, alors que l'on savait que malgré des milliers
d'appels et plusieurs lettres anonymes, la Gendarmerie n' avait jamais réussi à mettre un seul nom sur leurs auteurs ? étrange d' ailleurs, que l' on n' ait même pas trouvé les empreintes et l' ADN du destinataire ?

On peut constater aussi, que le foulage n' est pas apparu de suite,
mais bizarrement après l'audition par la Gendarmerie de Bernard Laroche ? le 26 octobre Pourquoi ? n'y aurait-il pas relation de causalité ?

Une petite explication ... ( du genre peau de banane, glissée sous les pieds) :

Connaissez-vous ces lieux, très hospitaliers où de charmantes et
accortes personnes généralement en uniforme vous disent : il n'y a qu'à signer...

Un jour une m'a dit : "ne criez pas Monsieur vous êtes dans
un lieu sacro-saint de la République on la respecte.."... . il a pris
par retour du courrier, en " pan sur le bec " la réplique cinglante 'Les représentants de la République ne doivent-ils pas d'abord s'habiller en tenue décente et non en jeans troués comme des voyous ?"

Ils sont équipés d' ordinateurs datant de Mathusalem, d' écrans EGA, d' antiques logiciels Works. Ils tapent à la machine avec deux doigts, les deux index, et le nez, en vous entendant, sans vous écouter, ils rédigent à votre place : une belle prose, avec une orthographe très originale et un exquis vocabulaire, pour votre plus grand plaisir.

En 1984, ils le faisaient encore avec les antiques machines à écrire : Remington, Jappy ou Olivetti...

Le texte transcrit ne correspond pas toujours à celui auditionné, mais qu' importe...Ils vous demandent avec l' extrême obligeance qui les caractérise, SVP ... de vous exécuter et de parapher leur belle littérature, aux bas de de chaque page ? : "Signez ici : SVP !"

N' y aurait-il pas eu un : Pandore coopératif, pour glisser
subrepticement... par inadvertance, sous les auditions à signer par
Bernard Laroche , la lettre du : 16 octobre 1984 ? histoire de le
piéger ? n'est -ce pas le travail et les stratagèmes d'enquêteurs qui devaient livrer en urgence, en pâture à l'opinion publique : un assassin ?

Qu' en pense le gendarme SESMAT ?

Et si le Gendarme Klein, au lieu de nous montrer des photos parfaitement illisibles et inexploitables, du foulage "magique", qui
s'auto-détruit : nous sortait le document signé par Bernard Laroche qui était : "superposable" et qui selon lui : " collait parfaitement au foulage"(SIC) , la Justice pourrait identifier d' où il provient, et où il a été signé ? si jamais c'était d'une gendarmerie : quel grand moment de solitude aurait-on ?

Le gendarme KLEIN n'aurait-il pas été piégé par ses collègues qui ont auditionné Bernard LAROCHE ?

Car n'est-il pas présomptueux de croire découvrir un foulage après 2 ou 3 semaines d'investigation, quand il ne suffit à tout individu possédant une vue normale : que de quelques secondes ?

Ce serait plus facile que d' essayer de trouver, où a été envoyé une hypothétique page précédente du bloc, ne comportant qu' une griffe à deux initiales ?

Entre parenthèses les fameux experts les Klein et Davidson ! Jugez les plutôt :

"Au terme d' une étude très approfondie et minutieuse illustrée par de nombreuses photographies, les experts Klein et Davidson, ont fait connaître en conclusion de deux rapports du 10 décembre 1991 :

[...] malgré quelques rares divergences, de nombreuses concordances de forme permettaient d' attribuer les lettres en écriture cursive, à savoir la lettre du 17 mai 1983, [...] et la lettre postée à Lépanges le 16 octobre 1984, ainsi que leurs enveloppes, documents rédigés par une main gauche particulièrement habile, à Bernard Laroche, qui possédait une grande maîtrise du geste graphique de la main gauche"

(Fin de citation du non-lieu )

Commentaire :

"Une main gauche particulièrement habile... et une grande maîtrise de la main gauche ! "... : Vous dites cela à un âne à qui vous présentez les documents, il vous satellise...

Les lettres et leurs enveloppes sont sur INTERNET, chacun peu juger du bien fondé de telles conclusions sidérantes, liant l'incompétence à l' affabulation.

Que distingue-t-on en réalité : Le rédacteur de la lettre du : 16
octobre 1984, sans doute tétanisé par l' émotion, avait perdu toute coordination et maîtrise, gestuelles... Il est impossible que dans des circonstances normales, il ait pu écrire aussi mal... avec une écriture aussi délabrée.

Si on lui avait fait passer le test psychotechnique de Ricossay, de
contrôle de la maîtrise gestuelle, auquel étaient soumis dans les années 1980, les caristes et les conducteurs d' engin, (et aujourd'hui : les chauffards en recherche des points perdus du permis de conduire), il aurait été irrémédiablement recalé.

Il fallait debout : sur une espèce d' ardoise magique, en synchronisant les mouvements orthogonaux de la main gauche et de la main droite, piloter un curseur et lui faire suivre, une piste, ayant grossièrement la forme d'un 2, sans en toucher les bords, ce qui déclenchait un bip sonore, qui était suivi immanquablement de mouvements erratiques et désordonnés.

Une feuille de papier enregistrait le tracé effectué et le nombre de
fautes. Elle était présentée au Médecin du Travail, pour qu' il donne son avis pour les autorisations de conduite.

L' écriture de la lettre du 16 octobre 1984, est irrégulière et part
dans tous les sens... Nos professeurs des écoles mettraient une note proche de zéro, à un élève de cours préparatoire, qui écrirait ainsi.

" La main était si malhabile", que le premier "8 "de "88600" de l'
enveloppe a été tenté, en faisant deux zéros superposés : l' auteur n' a pas réussi à faire l'entrelacement, et à faire tangenter !
et ressemble à un 6.

Par contre : et croyez un ex-dessinateur : le "V" de Vologne avec des oves internes, comme celle du "p" de "espère" sont très typiques d' une écriture féminine, ainsi que les fioritures trainantes, à la fin des mots, où l' on voit aussi que l'auteur de la lettre a tenté comme tout corbeau anonyme de masquer son écriture pour qu'on la reconnaisse pas : Les deux "V" de l'enveloppe, ne sont pas de même facture

Il aurait été plus judicieux, au lieu de faire exécuter des dictées aux
principaux protagonistes (où chacun pouvait facilement masquer sa vraie écriture ) de rechercher les courriers qu' ils avaient envoyés et d' en faire la comparaison avec les missives anonymes.

Par exemple : pour Christine Villemin : la commande selon elle adressée le : 15 octobre 1984 au : " Vert Baudet"... les déclarations d' impôts de Bernard Laroche, et consort...Ne trouvez-vous pas que les résultats eussent été plus pertinents ?

Et si au lieu de faire reconnaître les écritures par des pseudo-
experts... incompétents et "élucubrateurs", la Justice avait demandé à un collège de professeurs des écoles leur avis, ou à un bureau d' études, croyez-vous que les résultats auraient été aussi contestés ?

Il faut savoir que bien des experts attitrés de nos tribunaux sont des "professionnels" médiocres qui demandent à être habilités comme expert pour compléter leur salaire d'un appoint, ils sont ce qui est logique toujours de l'avis de ceux qui les rémunèrent. Ils ne vont pas tuer la poule aux œufs d'or ?

La graphologie elle même, est une science très loin d'être exacte... quand l'analyse est celle faite d'une écriture normale... Alors pour une écriture masquée ou sous le coup de l'émotion : elle n'est que source de conflits et d'erreurs.

Vouloir établir des indices et des preuves sur ces bases serait d'emblée aller droit vers l'erreur judiciaire.

Dans beaucoup d'affaires : Les experts se contredisent radicalement, fondamentalement, c'est une CONSTANTE, et on ne retient jamais rien de positif, de leurs cogitations où chacun renchérit par contradiction, pour faire valoir sa propre version.

Au delà de l'impossibilité pour ces lettres de désigner formellement le coupable, ne serait-il pas judicieux de décrypter dans leur contenu : le caractère de l'auteur, de faire une étude comportementale de ceux (celui) (celle) qui les ont écrites ?

Qu' elle était la motivation et l'objectif de leur rédacteur ? : Pourquoi désigne-t-il ostensiblement Jacky VILLEMIN en lui offrant un mobile récurrent sur mesure " de VENGEANCE" ? ... Qu'on cherche TOUJOURS et qu'on ne trouve JAMAIS ?

Comment peut -on faire confiance à celle qui fut la principale
accusatrice de Bernard Laroche, Madame Berrichon-Sedeyn : une vieille femme, à la voix chevrotante, se qualifiant de graphologue, qui délire sur les vidéos, sans doute atteinte de sénilité précoce, qui finit par divaguer dans des propos paranormaux comparables à ceux d'une sorcière du Moyen-âge ? .

Bernard Laroche a-t-il été victime de cette vénale impotente du cerveau marchande de soupes pour gogos ?

On nous dit : "qu'elle a brossé rien qu'en analysant l'écriture un portrait pouvant correspondre à Laroche ? et que l'auteur du crime n'avouerait jamais cette affaire" (SIC).

La Justice est-elle crédible lorsqu' elle valide de telles inepties,
avait-elle besoin de faire appel à des charlatans pour plaquer péremptoirement une telle conclusion ?

Toutefois la JUSTICE n'a pas remarqué que Christine BLAISE VILLEMIN soulignait sa signature ... Ce qui est un signe incontestable de suffisance... Le non-lieu nous dit qu'elle était très fière de sa personne... On le remarque à la signification de cette particularité ...

Il faut relever aussi que la fin de la lettre du 16 octobre 1984, se terminant par : "pauvre con" qui lui sert de signature est également souligné ... Curieuse et compromettante coïncidence ?

Il est évident que pour certaines lettres glissées sous les volets, le
malfaisant qui était le mieux placé, pour les mettre était sans nul
doute la résidente des lieux... Christine BLAISE VILLEMIN.

Connaissant le fort des VILLEMIN, armé jusqu'aux dents, il eut été par mesure de prévention, indispensable pour la survie de l'auteur hypothétique de cette exaction sans témoin ni preuve qu'un protagoniste autre que Christine BLAISE VILLEMIN, s'équipa d'un casque lourd et d'un gilet pare-balle...

On n'imagine pas que tout autre corbeau ait pris le risque inconséquent en terrain largement découvert, d'approcher la maison...et de se faire apercevoir, pour y déposer une banale lettre anonyme de menace, sa prudence chronique maint fois relevée, lui aurait fait choisir l'expédition par La Poste... aussi efficace et moins dangereuse.

Conclusion : La Cour dite d'accusation comme pour les autres charges, dérive et promène le lecteur du non-lieu, l'Opinion Publique pour l'emmener sur un nuage vaporeux , pour phosphorer sur d'autres sujets, en les noyant d'élucubrations dérivatives, contraire à sa mission qui était de rechercher des qualifications d' accusation de ses trois charges : qu'elle annule d'un seul bloc, par des arguments abstrus et sans fondement

http://www.acca-evaluation.com/tests-psychotechniques-pe…/…/


1.17. ANNULATION DES VINGT-TROISIÈME ET VINGT-QUATRIÈME CHARGES

"Le 15 avril 1985 le service régional de police judiciaire de NANCY a découvert au domicile de Jean-Marie et de Christine VILLEMIN des cordelettes semblables à celles ayant servi à ligoter leur fils Grégory et le 23 avril suivant, les policiers ont découvert chez une dame BILLIET, à GRANDVILLERS (Vosges) un tuyau d'arrosage lié par deux morceaux d'une cordelette également semblable provenant du domicile de Jean-Marie VILLEMIN.

Or ce type de ficelle serait peu courant dans la région. Seul Georges JACOB, frère de Monique VILLEMIN, aurait possédé une pelote de la même cordelette dont ni le fabricant ni le distributeur n'ont pu être identifiés.

Dans un rapport du 4 juillet 1985, les experts ROCHAS et DAVID ont indiqué que ces cordelettes étaient rigoureusement identiques aux liens de la victime.

Jean-Marie VILLEMIN a prétendu que cette cordelette lui avait été donnée par son père, ce que celui-ci a formellement contesté. Il a soutenu qu'il avait remis un morceau de cette cordelette à Bernard LAROCHE pour lui permettre d'attacher une règle de maçon sur le toit de sa voiture, mais il a été démenti sur ce point par son père Albert VILLEMIN et par son frère Gilbert VILLEMIN. Il s'ensuivrait que l'inculpée serait la seule personne à avoir disposé à portée de la main d'une ficelle semblable à celle utilisée par l'assassin."

(Fin de citation)

Que répond la Cour dite d'Accusation de DIJON ? CITATION

"Une telle conclusion apparaît hâtive si l'on considère :

- qu'au début de l'enquête les gendarmes n'avaient découvert aucune cordelette au domicile des époux Jean- Marie VILLEMIN. "

Objection : Gros mensonge : Le Gendarme SESMAT qui dirigeait l'enquête de la gendarmerie n'a JAMAIS fait la moindre perquisition chez les VILLEMIN, d'ailleurs : il répond à cette accusation de lourde faute, faite par les journalistes, dans une vidéo accessible sur INTERNET :

"Pourquoi voudriez-vous que nous fassions une perquisition chez les VILLEMIN ? puisqu'ils sont les VICTIMES...: c'est très grave une perquisition ! " (SIC)

En effet : pourquoi on ne fait pas de perquisition chez les VILLEMIN ? alors que les annales de la Justice nous apprennent que plus de 90 % des infanticides par les parents, sont commis par les mères ? ... Les experts prétendent que c'est le plus naturel des crimes...

"C'est très grave une perquisition !" : en effet... : mais moins que d'accuser un innocent, sans preuve et par subornation de témoin...

Le Commissaire Corazzi lui répond dans la même vidéo :

" On fait toujours une perquisition, on n'appelle pas cela perquisition... mais visite domiciliaire "(SIC)... avec apéro dinatoire ?

La Cour dite "d' Accusation" de DIJON poursuit / CITATION :

"- que si Christine VILLEMIN était l'assassin de son fils, il serait surprenant que cette femme intelligente et d'une grande présence d'esprit n'ait pas fait disparaître, alors qu'elle en avait eu le loisir, un indice aussi compromettant pour elle. "(SIC)

Réponse : encore eut-il fallu qu'elle sache : où se trouvaient toutes les cordelettes ?

Sur ce point il faut bien reconnaître qu'elle ne pouvait pas le savoir :
1/ : Elle ne pouvait pas savoir que son mari avait prêté un tuyau d'arrosage à ses voisins, qui était lié avec du cordeau...

2/ : Elle ne pouvait pas savoir où Jean-Marie VILLEMIN avait semé ces fichues cordelettes...

Il lui était difficile de lui demander... Il se serait posé quelques questions ? quoi que ? ... pas sûr compte tenu de son équipement cérébral ?

Me Chastant-Morand indique que : "c'est Jean-Marie VILLEMIN qui bricolait" (SIC); Elle n'ajoute pas que Christine BLAISE VILLEMIN ne s'occupait que des gros repassages... dont celui du 16 octobre 1984... et du grand ménage qui a suivi.

Il faut un peu rectifier le tir sur ce que la Cour de DIJON nomme : "cordelette" ... : car ce n'est pas de la vulgaire et banale ficelle dont il s'agit ... mais d'un outillage spécifique aux métiers du bâtiment, avec un toronnage adapté, pour matérialiser des lignes droites

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cordeau

Jean-Marie VILLEMIN a obligatoirement utilisé du cordeau, puisqu'il a construit lui-même l'extension de sa maison en parpaings, pour en faire le garage, qui ne possédait pas de porte le jour du crime.

Voici un tutoriel trouvé sur Internet, qui montre la façon de construire un mur en blocs d'agglomérés de béton :

" https://www.youtube.com/watch?v=zDjNz-TckJc" ...

Vous avez compris les dactylos et les non-bricoleurs ?

Jean-Marie VILLEMIN possédait donc un peloton de cordeau, c'est obligatoire... tous les "bricoleurs" en possèdent.

Où l'a-t-il acheter ? sans doute comme Jacob...: dans un magasin de bricolage... Il en manque de moins en moins.

Qu'est -il devenu ? sans doute comme les bottines... demandez à son épouse Madame Christine BLAISE VILEMIN.

La Cour de DIJON, sympathique, vous donne la réponse : " "- que si Christine VILLEMIN était l'assassin de son fils, il serait surprenant que cette femme intelligente et d'une grande présence d'esprit n'ait pas fait disparaître, alors qu'elle en avait eu le loisir, un indice aussi compromettant pour elle. "...

En effet le SRPJ qui a perquisitionné le domicile plus de 6 mois plus tard, ne risquait pas de trouver le peloton de cordeau...ni les bottines...

D'ailleurs : la Cour dite d'Accusation de DIJON nous explique / CITATION :

"- que les perquisitions du service régional de police judiciaire de NANCY ont eu lieu les 15 et 25 avril 1985 à une époque où Jean-Marie VILLEMIN était incarcéré pour l'assassinat de son cousin Bernard LAROCHE, où Christine VILLEMIN résidait chez sa
grand-mère Jeanne BLAISE à PETITMONT (Meurthe-et-Moselle) et où leur maison de LEPANGES était inoccupée.

- que le sieur Martial DAVIDE, ami des époux VILLEMIN, avait déménagé leur pavillon au cours de la semaine ayant suivi le meurtre de Bernard LAROCHE et qu'il n'y restait plus rien sauf quelques objets dans le grenier.

- que néanmoins les enquêteurs et des témoins ont alors constaté à l'extérieur et à l'intérieur de cette maison et de ses dépendances, de la cave au grenier et jusque dans des chéneaux un grand nombre de ficelles et de cordelettes de toutes sortes.

- que les seuls fragments présentant une parfaite similitude avec les liens de Grégory VILLEMIN sont un cordeau prélevé dans le jardin de Georges JACOB, l'un des deux morceaux de ficelle ayant servi à attacher le tuyau d'arrosage de Jean-Marie VILLEMIN, découvert chez la dame BILLIET et deux morceaux de cordelettes trouvés dans la cave du pavillon de la rue des Champs.

- que Georges JACOB qui possédait une quantité importante de cordelette de cette nature en a utilisé une partie pour aligner les plantations de son jardin, en a donné des segments à plusieurs journalistes au mois de février 1988 et qu'il en avait fourni une
longueur de plus de cinquante centimètres à des fonctionnaires du service régional de police judiciaire de NANCY au mois de juillet 1985 ainsi que l'a révélé le supplément d'information.

Objection : Jacob aurait donné 70 cm de son cordeau aux policiers... mais on en a trouvé beaucoup plus...

Jean-Marie VILLEMIN devait en disposer d'une longueur d'au moins 12 mètres pour monter ses murs...

On ne voit pas très bien comment les policiers et jacques Corazzi aurait pu fabriquer du cordeau ? ... que l'on nous dit ne trouver en vente nulle part.

Il faudrait que ceux qui accusent aille voir chez LAFUMA, ou ailleurs comment se fabrique les cordes, ce n'est pas possible pour un particulier : aussi doué soit-il !

- qu'il n'est pas exclu qu'il en ait donné à d'autres personnes ou que des tiers aient pu s'en procurer chez lui à son insu, ou à d'autres sources.

Commentaire : n'importe qui peut acheter du cordeau dans un magasin spécialisé en outillage...

Les enquêteurs ont dû encore être insuffisants et incompétents ? On ne nous jamais dit où Jacob avait acheté le sien ?

"- que les témoins Gilbert et Colette MELINE, Martial DAVIDE et Marie-José BILLIET qui, les trois premiers ont été requis d'assister à des perquisitions à l'ancienne demeure des époux Jean-Marie VILLEMIN et au domicile de laquelle, s'agissant de la dernière, une perquisition a été effectuée parce que des meubles ayant appartenu à l'inculpée et à son mari avaient été entreposés dans son grenier, ont affirmé très catégoriquement que les cordelettes saisies par les fonctionnaires du service régional de police judiciaire de NANCY n'avaient pas été placées sous scellés en leur présence.

- que Marie-José BILLIET a même contesté être l'auteur de la signature figurant sur l'étiquette du scellé concernant les cordelettes entourant le tuyau d'arrosage et a déclaré qu'elle n'était pas sûre qu'il y en ait eu deux."

Commentaire : Billet n'a pas contesté qu'il y avait au moins une cordelette qui liait le tuyau d'arrosage...

En présence ou pas ? Jean-Marie VILLEMIN dit lui-même qu'il possédait du cordeau, et prétend même en avoir donné à Bernard LAROCHE... S'il dit en avoir donné, c'est qu'il en avait ... donc l'observation est nulle et non avenue ! CQFD

"- que les enquêteurs de la police judiciaire ont certes déclaré que leur procédure avait été parfaitement régulière, mais qu'un doute est néanmoins permis à ce sujet en raison de la concordance des affirmations contraires.

Commentaire : c'est très étonnant que la Justice soupçonne des fonctionnaires de Police et accorde toute confiance à des témoins que le non-lieu nous dit qu'ils ont menti après le crime...

Il y a là comme ailleurs : une certaine contradiction, qui pose interrogation, car elles sont récurrentes dans la rédaction du non-lieu

"- que le 19 novembre 1987 Gérard DITTINGER, mari d'une sœur de Christine VILLEMIN, longuement entendu par Monsieur le Président SIMON, a raconté qu'au mois d'avril 1985 il avait été requis par le Commissaire CORAZZI, du service régional de police judiciaire de NANCY, d'assister à une perquisition dans le pavillon des époux Jean-Marie VILLEMIN à LEPANGES, que toutefois les policiers lui avaient interdit d'entrer dans la maison, qu'à cette occasion il avait remarqué que deux tuiles du toit avaient été enlevées et posées l'une sur l'autre; qu'il l'avait signalé aux policiers mais que ceux-ci avaient refusé de le noter dans leur procès-verbal en prétendant qu'elles avaient été déplacées par le vent, alors pourtant qu'elles n'étaient pas exposées au vent
dominant et qu'elles étaient empilées; qu'ils avaient néanmoins accepté de lui faire la courte échelle pour les remettre en place, qu'il avait également attiré leur attention sur la présence d'un long morceau de cordelette dans une gouttière du toit mais qu'ils avaient répondu qu'elle ne les intéressait pas.

Commentaire : manœuvre de diversion ? on ne voit pas ce que viennent faire ou pas les tuiles déplacées...ou pas ?

L 'essentiel est de constater que Gérard Dittinger : " a attiré l'attention des policiers sur la présence d'un long morceau de cordelette dans une gouttière du toit "(SIC) ... que Christine BLAISE VILLEMIN même très intelligente ... aurait eu du mal à apercevoir en ne montant pas sur le toit ?

"- qu'entendu environ un an plus tard le Commissaire CORAZZI a prétendu que les deux tuiles étaient seulement soulevées, vraisemblablement par un coup de vent.

Certains journalistes ont accusé le service régional de police judiciaire de NANCY d'avoir fabriqué des preuves pour accabler l'inculpée. Ce n'est pas établi, mais on peut supposer que l'assassin, s'il n'est pas Christine VILLEMIN, des personnes de son
entourage ou des tiers ayant la vocation de justiciers comme il y en eut des multitudes dans la présente affaire, se sont introduits subrepticement dans la maison des époux VILLEMIN et dans ses dépendances qui étaient aisément accessibles, pour y déposer
des cordelettes accusatrices. "

Objection : ce que la Cour de DIJON oublie de dire est que le syndicat des policiers avait menacé de porter plainte contre les journaleux... et qu'ils avaient cessé aussitôt leurs folles accusations.

Quant à de tierces personnes ayant vocation de Justiciers se soient introduites dans la maison inoccupée, c'est de la pure et risible fiction... comment auraient-ils pu savoir que l'on recherchait des tronçons de cordeau ?

"Cette hypothèse se trouve corroborée par le témoignage
d'une dame Régine THELLIER qui a vu un homme sur le toit de leur pavillon.

Commentaire : Mademoiselle Soubirous a aussi vu d'après elle : la Vierge à Lourdes... mais il serait très étonnant qu'une deuxième grotte miraculeuse : se trouva à Lépanges-sur-Vologne, même si l'on est pas très loin de Domrémy-la-Pucelle...

" Quant aux contradictions et peut-être aux mensonges de Jean-Marie VILLEMIN au sujet de l'origine des cordelettes qu'il avait détenues et de l'emploi qu'il en avait fait, ils peuvent s'expliquer par son désir de fortifier les charges pesant sur Bernard LAROCHE et de disculper son épouse, mais ils ne sauraient constituer une présomption de culpabilité à l'encontre de celle-ci."(SIC)

Commentaire : le mensonge est accusateur... pourquoi Jean-Marie VILLEMIN aurait cru pertinent de mentir s'il considérait sa femme "innocente" ? Par contre on remarque sans doute pour se dédouaner de son crime, qu'il devient complice des mensonges de son épouse.

" En définitive il est, en l'état, impossible d'affirmer que Christine VILLEMIN détenait au moment du crime une cordelette semblable à celle ayant ligoté son fils et qu'elle était la seule à la posséder."
(FIN DE CITATION)

Conclusion très bienveillante la Cour de DIJON, le Juge Maurice SIMON ... "cougar" amoureux de la belle journaliste Laurence LACOUR, et transportant toujours dans ses valises : sa greffière pas très sportive... était-il aussi entiché de Christine BLAISE VILLEMIN ? Quelle santé... Oups ! il y a eu un clou dans son potage...

Il avait la libido en effervescence notre vieux beau libidineux... à son âge : les excès ne pardonnent pas ... Il a fini sa course notre Roméo comme le très regretté Felix FAURE... :

"il voulait être César... il a fini Pompé(e) " avait ironisé CLEMENCEAU ! Paix à son âne !

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

1.18. ANNULATION DE LA VINGT-CINQUIÈME CHARGE :

Citation du non-lieu en faveur de Christine Villemin :

"Selon la Cour de Nancy et les réquisitions initiales du ministère
public, Christine Villemin aurait menti le 10 octobre 1984, en racontant à sa contremaîtresse, pour excuser une absence, qu'elle avait dû se rendre à la gendarmerie à la suite d'appels du Corbeau.

Elle a reconnu avoir effectivement inventé ce prétexte. Son mari a
prétendu que c'était sur son conseil."

Objection :

On s'aperçoit que la Cour de Dijon se borne à prononcer un diktat... "ce mensonge n'implique pas que Christine VILLEMIN, soit l'auteur du meurtre... "

Certes, ce n'est pas parce que Christine VILLEMIN aurait menti sur ce seul point qu'elle peut être accusée du meurtre de son fils : Grégory, cet argument est pertinent ... Il n'y a rien à répondre, a; priori ?

Si ce n'est que que de relever, ce que la Cour dite : "d'Accusation" de Dijon aurait dû faire : Constater dûment la propension aussi chronique, que pathologique à se confondre dans des mensonges, dont Christine BLAISE VILLEMIN a été coutumière, tout au long de l'enquête...et surtout avant le crime...

Le mensonge est accusateur

On l'a vu à New-York dans l'affaire : DSK vs Diallo... où bien que
victime de l'addiction maladive d'un obsédé sexuel, Madame Diallo a été déboutée par la Justice Pénale, par le Procureur qui lui a reproché d'avoir menti sur un sujet totalement étranger à son agression... concernant : sa déclaration d' entrée aux USA, empreinte et corrompue de fausseté.;. Ce n'était pas une raison ni nécessaire ni suffisante pour le Président du FMI de la violer.

En aparté on peut constater que la Présidence du FMI a toujours été confiée à des parangons de Morale ... de DSK, à Lagarde... en passant par celui Espagnol, qui vient de se faire embastiller en raison de sa probité particulière ... : Le sieur Rodrigo Rato qui vient de : " se prendre un râteau"... au coût de 4 ans de prison

De même : La Cour de Dijon aurait dû rechercher : pourquoi Christine BLAISE VILLEMIN avait menti au sujet du motif qu'elle donnait à une absence de MCV ... surtout le 10 octobre 1984, 6 jours avant le crime ? Qu'a-t-elle fait ce jour là ?

L'Opinion Publique voudrait bien savoir... en déplaise à la Cour de DIJON.

De même : on aurait dû demander à Jean-Marie VILLEMIN, pourquoi lui aurait-il donné un tel conseil ? Serait-il devenu le complice de son épouse après le meurtre de Bernard LAROCHE ?

On voit nettement que la Cour de Dijon n'est pas allée plus loin dans ses recherches... : pas très curieuse ? Craignait-elle de découvrir encore une charge contre Christine BLAISE VILLEMIN , dont-elle est devenue contre sa mission assignée : "avocate" ?

Nous sommes perplexes, en droit de nous interroger et d'exiger une réponse.

On aurait pu fouiller chez MCV, et constater en remontant le temps
d'autres absences inexpliquées qui répondraient à la question, de savoir : si oui ou non Christine BLAISE VILLEMIN pouvait donner certains appels téléphoniques anonymes malfaisants, pendant son horaire de travail ? en s'éclipsant "à la douce" ?

Ce qui ouvre béante cette porte dans laquelle s'est engouffrée aussitôt son avocate, qui écrit : " Christine VILLEMIN ne pouvait pas téléphoner pendant ses horaires de travail "... Ce qui en définitive n'est pas sûr du tout.

Il nous faut constater que la Cour de Dijon aurait pu se rendre compte que Christine BLAISE VILLEMIN pouvait s'absenter avec pour motif celui d'aller se plaindre à la gendarmerie... et que dans ce cas, son employeur ne pouvait pas lui le refuser.

Combien de fois a-t-elle utilisé : ce subterfuge ? On n' en sait rigoureusement : rien ?

On remarque en outre : que le corbeau qui avait disparu de
Lépanges-sur-Vologne depuis un an et demi et dont-on n'a pendant ce temps pas entendu parler ... était bien présent dans l'esprit de Christine BLAISE VILLEMIN : une semaine avant son crime...

C'est bien elle : Christine BLAISE VILLEMIN qui le fait renaître de sa torpeur... en l'évoquant pour demander l'autorisation d'une absence inexpliquée de son travail

Citation du non-lieu :

"Isolé d'autres charges un tel mensonge ne saurait servir à prouver la culpabilité de la mère de Grégory VILLEMIN."

Objection :

Superbe manœuvre de diversion de la Cour scélérate de Dijon..

Il est bien évident que les charges s'accumulant et désignant toujours de manière constante et coupable la même personne Christine BLAISE VILLEMIN, la Cour dite " d' Accusation", n'avait aucun droit d'isoler cette charge.

C'est un stratagème captieux aussi illogique qu'illégal, qui explique
le déni de Justice et la forfaiture de La Cour de DIJON, pour confisquer au Peuple de France : un procès avec jury aux Assisses, par une grâce déguisée, abusive préventive accordée, qui ne porte pas son nom ... car usurpée par abus de pouvoir et une espèce de Droit régalien antidémocratique...

Un Président n'a le pouvoir de gracier, que si un individu a été au
préalable condamné. Ce qui n'était pas le cas.

La Chancellerie l'a fait par abus de Pouvoir, en violant la séparation de ceux-ci, pour éviter à celui qui en a donné l'ordre d’assumer, ses responsabilités.pour de basses questions électoralistes

Elle a nommé un Juge -pigeon corvéable : Maurice SIMON, pour faire cette sale besogne pour enquêter et tuer une deuxième fois un homme innocent assassiné : Bernard LAROCHE.

Il est vrai que le Président d'alors dit "Le Florentin" ne s'est jamais embarrassé de scrupules, ni de Morale... "Jeter aux chiens la vie et l'honneur d'un homme " : n' a jamais perturbé sa conscience, c'était même le cadet de ses soucis.

Les "guéguères" que se livre le petit peuple agacent nos " probes " patriciens qui n'ont que faire de leur plèbe : une fois les élections passées.

Suite de l'évocation des 25 charges (extrait du non-lieu) :

En définitive aucun des vingt-cinq éléments de conviction initialement retenus par le Ministère Public à l'encontre de l'inculpée ne justifie le renvoi de celle-ci devant la juridiction de jugement.... (qui l'eut cru ? )

Et la longue instruction complémentaire menée à DIJON, bien qu'elle ait été conduite dans toutes les directions possibles, sans parti pris, non seulement n'a pas apporté de charges nouvelles contre Christine VILLEMIN, mais a mis encore davantage en évidence l'une des faiblesses de l'accusation, à savoir l'absence de mobile du crime qui lui est imputé.

La vie privée de la mère de Grégory qui avait déjà été étudiée à EPINAL, a été de nouveau explorée avec une extrême minutie.

Toutes les personnes l'ayant connue, des plus proches
aux plus éloignées, les membres de sa famille et de sa belle-famille, ses voisins, ses compagnes de travail, tous ceux ayant été en relation avec elle à des titres divers ont été questionnés. ( Commentaire : pas tout à fait ! les témoins ont soigneusement été sélectionnés par le Juge SIMON qui a écarté tous les témoins à charge)

Nul n'a pu fournir une explication valable.

Après une brève liaison de jeunesse avec son condisciple Bruno MAGRON qui l'avait abandonnée pour une autre fille et qu'elle n'avait jamais revu, Christine BLAISE avait rencontré à l'âge de seize ans Jean-Marie VILLEMIN dont elle était tombée amoureuse et s'était attachée à lui.

Le seul incident survenu entre eux en 1979, une gifle de Jean-Marie suivie d'une fugue de Christine chez sa mère durant quarante-huit heures et d'une réconciliation, était resté sans lendemain.

Les deux jeunes gens qui étaient très épris l'un de l'autre, s'étaient mariés le 20 janvier 1979 après avoir vécu en concubinage à partir du mois de septembre précédent et ils sont restés depuis lors très unis, même dans les pires épreuves.

Aucune infidélité de l'un ou de l'autre n'a pu être établie.

Certaines personnes ont prétendu que Christine VILLEMIN avait été la maîtresse de Bernard LAROCHE parce que, selon ses propres déclarations, celui-ci lui aurait fait des avances qu'elle avait repoussées le 11 juin 1977 à l'occasion du mariage de la sœur de Jean-Marie.

Un sieur Michel CORNILLIE, tenancier de l'Hôtel de la Poste à DOCELLES, a soutenu qu'un chauffeur routier lui avait rapporté avoir vu Christine VILLEMIN rejoindre Bernard LAROCHE en forêt afin d'entretenir avec lui des relations intimes.

Mais ce chauffeur, Bruno BONTEMPS, entendu puis confronté à CORNILLIE, a formellement démenti les allégations de celui-ci qui apparaissent sans le moindre fondement.

Selon d'autres hypothèses Grégory VILLEMIN serait né d'une liaison illégitime et cette situation serait devenue à ce point intolérable à l'inculpée qu'elle aurait voulu supprimer le fruit de son adultère.

Rien n'est venu accréditer une telle supposition. Bien au contraire le supplément d'information a révélé que Grégory VILLEMIN présentait aux pieds une particularité anatomique héritée de son père et de son grand-père paternel.

Certains ont imaginé que cet enfant avait surpris des rapports de sa mère avec un tiers et que celle-ci aurait pu avoir intérêt à éliminer un témoin gênant. Il s'agit là d'une supposition gratuite qu'aucun indice ne vient étayer. Il en est de même d'une prétendue jalousie de Christine VILLEMIN qui aurait pris ombrage de l'amour de son mari pour Grégory.

(Commentaire : on se demande suivant les dires de la nourrice Madame Jacquot : pourquoi Grégory pleurait le 16 octobre 1984, quand sa mère est venu le chercher... et pourquoi : " il faisait toujours des difficultés pour aller avec sa mère "(SIC) ? )

Toutes les personnes entendues, particulièrement celles qui étaient les mieux placées pour observer le comportement de l'inculpée, telles la nourrice Christine JACQUOT et l'institutrice de la victime, ont souligné l'intérêt qu'elle portait à son fils, les gestes et les mots d'affection qu'elle lui prodiguait tout en sachant se montrer ferme quand il le fallait.

Une compagne de travail (que la Cour de DIJON prend soin de ne pas citer ? ) de Christine VILLEMIN a relaté la fierté amusée avec laquelle elle racontait les espiègleries de Grégory. Celui-ci qui a été qualifié d"'enfant roi" était en avance pour son âge, plein de vie, intelligent, épanoui et donnait l'impression d'être heureux et choyé, ce qui n'eût pas été le cas s'il avait été mal aimé.

(Commentaire : il était aussi "roi" que Louis XVI et a fini, presque comme lui... )

Le couple, qui gagnait largement sa vie ( 10 000 F / par mois ) et était bien logé, n'avait pas de problème financier (sauf quelques dettes énormes ... ) ou familial qui aurait pu inciter l'épouse à faire disparaître son fils.

Suivant certaines rumeurs Christine VILLEMIN aurait été lasse de vivre dans une contrée froide et austère comme les Vosges et aurait souhaité s'installer dans le midi de la France.

L'existence d'un tel projet, nié par l'inculpée et rendu invraisemblable par son attachement à sa mère, fixée à BRUYERES, et par les avantages de sa situation à LEPANGES-sur-VOLOGNE, n'est pas. établie.

( Commentaire la Cour a dû oublier que le couple avait quitté les Vosges natales et résidait à Étampes dans le 9.1. lors du traitement de la demande de non-lieu ? )

Au surplus sa réalisation n'impliquait nullement la disparition de Grégory.

Les détracteurs de l'inculpée ayant soutenu que l'affliction de celle-ci après le crime était simulée, (Commentaire : surtout l'évanouissement lors des obsèques de Grégory) ... Monsieur le Président SIMON s'est efforcé de recueillir des renseignements à ce sujet.

La sincérité et la profondeur de la détresse puis de l'accablement de Christine VILLEMIN ont été certifiés par les témoins les plus dignes de foi, tels les premiers enquêteurs

(Commentaire : le Juge Maurice SIMON était aussi partie avec 4 ans de vie commune avec la journaliste Laurence LACOUR qui n'a jamais caché ses sentiments hostiles aux LAROCHE ... mais favorables aux deux assassins VILLEMIN)

Monsieur Jean-Jacques LECOMTE, Conseiller à la Cour d'appel
d'AIX-en-PROVENCE qui en 1984 et 1985 était procureur de la République à EPINAL,

( Commentaire : Qui n'a pas fait beaucoup pour faire respecter la Loi et pour lutter contre les entraves à la Justice et qui est encore plus responsable de ses dérives que le Juge Lambert qu'il a laissé dans la fiente, il aurait dû être condamné !)

Madame Françoise THIRIET, directrice de l'école maternelle de LEPANGES, par ses beaux-frères Lionel VILLEMIN et Bernard NOEL, par Martial DAVIDE et bien d'autres encore.

Cette absence de mobile à l'assassinat de l'enfant par sa mère dont le commissaire CORAZZI du service régional de police judiciaire de NANCY, principal artisan des accusations portées
contre l'inculpée, a dû convenir au cours du supplément d'information, a conduit la presse, l'opinion publique et les magistrats chargés de l'affaire à envisager d'autres éventualités, tout d'abord crise de folie ou d'un moment d'aberration.

(Commentaire : il faudrait que la Cour de DIJON nous dise : quel mobile pourrait justifier le meurtre sauvage d'un enfant ? S'il est utile d'aller fouiller dans le cerveau d'un fou ? pour en trouver un ?)

L'étrangeté du crime imputé à cette jeune femme, épouse et mère en apparence irréprochable, a déterminé le juge d'instruction d'EPINAL à ordonner successivement deux expertises psychiatriques et trois expertises médico-psychologiques.

Les onze experts parisiens et lyonnais, dont plusieurs étaient inscrits sur la liste de la Cour de cassation, chargés de visiter Christine VILLEMIN n'ont pas constaté chez elle un état de démence ou une anomalie mentale et ont indiqué que sa personnalité présentait l'aspect de la banalité.

(Commentaire : La Cour de DIJON feint d'ignorer que jamais les experts ne sont d'accord, mais qu'ils sont toujours de l'avis de ceux qui les rémunèrent... Ils peuvent tous être d'accord et aussi avoir tort, ce n'est pas incompatible... Il suffit d'analyser les annales de la Justice pour s'en apercevoir)

Tous ont admis son bon niveau intellectuel. ( Commentaire : CV n'avait même pas le brevet ... elle avait oublié de se réveiller ! le jour de l'examen ! )

Certains ont estimé qu'elle était immature et semblait encore adolescente, mais qu'elle était néanmoins parfaitement maîtresse
d'elle-même. Ils ont noté une certaine anxiété, ce qui n'avait rien de surprenant de la part d'une femme qui venait de perdre son fils unique dans des circonstances dramatiques, qui malgré
ses protestations d'innocence était accusée de l'avoir tué, et dont le mari était emprisonné pour l'assassinat d'un de ses cousins.

Aucun n'a décelé chez elle des troubles mentaux ou des traits de
caractère pouvant rendre compte des manifestations d'une haine
implacable et du crime monstrueux qui lui étaient imputés. Deux psychologues ont écrit, il est vrai, que le meurtre d'un enfant par sa mère était le crime le plus naturel qui soit ( commentaire : pourquoi ne pas le dire plus tôt et chercher un mobile ? ) et
n'impliquait pas de constitution psychopathologique spécifique, assertion qualifiée d'absurde par l'inculpée.

Les appréciations des experts ont été dans l'ensemble confirmées par les enquêtes relatives à sa personnalité. L'enfance, la scolarité, la vie conjugale et professionnelle de l'inculpée ne
recèlent rien d'anormal ou de pervers et donnent l'image d'une jeune femme équilibrée.

Les renseignements recueillis à son sujet sont favorables bien que plusieurs de ses collègues lui aient reproché d'être fière et moqueuse, ce qui lui attirait certaines antipathies.

Très tôt orpheline de père, elle a été élevée par sa mère. C'était une élève moyenne et elle a échoué au BEPC faute de s'être réveillée à temps le matin d'une des épreuves.

Son ménage était bien tenu et sa contremaîtresse la considérait comme une très bonne couturière. ( Commentaire : Elle repassait très bien.. peut-être pas le 16 octobre 1984 ? ce jour-là elle a fait une GROS MÉNAGE ! et elle savait faire de beaux nœuds très sophistiqués et raffinés (SIC Maire de Docelles)

La seconde explication proposée, en l'absence de mobile, est celle d'un accident déguisé en crime. Grégory se serait noyé ou aurait été électrocuté en prenant un bain et sa mère, afin d'échapper au reproche de l'avoir mal surveillé, aurait mis à profit l'existence du Corbeau pour tenter d'attribuer à celui- ci un assassinat. Une telle hypothèse doit être écartée car, malgré sa présence d'esprit, Christine VILLEMIN, prise au dépourvu par un tel évènement,
n'aurait pas eu le temps, après avoir d'abord préparé le bain de son fils et tenté de le ranimer, d'effacer les traces de l'accident, de concevoir un tel scénario, d'habiller et de ligoter le
cadavre, de le transporter dans la Vologne aux abords de DOCELLES, d'écrire une lettre, de la poster, de simuler des recherches et de téléphoner à son beau-frère Michel. VILLEMIN après avoir tenté de joindre ses beaux-parents, le tout en l'espace de vingt-cinq ou trente minutes.

Toutes les investigations menées en direction de Christine VILLEMIN étant demeurées infructueuses et tendant au contraire à rendre à la fois invraisemblable et impossible sa participation à l'assassinat litigieux, la Cour doit examiner les charges pesant sur des tiers.

o o o (fin de citation du non-lieu concernant les charges pesant sur Christine BLAISE VILLEMIN )

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