Roland Dumas : « La responsabilité d’Al Qaïda dans le 11 septembre reste à démontrer »

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Vincent Robeyns

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Dec 29, 2010, 8:35:27 AM12/29/10
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Roland Dumas : ��La responsabilit� d�Al Qa�da dans le 11 septembre reste � d�montrer��

29 d�cembre, 2010 by GeantVert

Roland Dumas revient plus longuement sur ses doutes � propos du 11-Septembre exprim�s mi-d�cembre pendant l��mission Ce soir ou Jamais de Fr�d�ric Tadde�. Interrog� une nouvelle fois par le journaliste Hicham Hamza, M. Dumas d�taille ici sa position vis-�-vis de la version gouvernementale am�ricaine et explique qu�il y a r�ellement "controverse" au vu des arguments des deux camps. Cette controverse a cours aux USA, mais aussi en Europe et ailleurs dans le monde, et devrait selon lui donner lieu � une enqu�te internationale par un organisme ou en entit� ind�pendante, vu la gravit� des �v�nements et de leurs cons�quences. Roland Dumas rejoint ici de nombreux autres t�nors politiques de diff�rents pays qui tous se sont prononc�s publiquement pour une nouvelle enqu�te sur le 11/9 et ont sign� la p�tition des "Hommes politiques pour la v�rit� sur le 11-Septembre".

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L�ex-ministre des Affaires �trang�res, Roland Dumas

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Entretien exclusif avec Roland Dumas : "La responsabilit� d�Al Qa�da dans le 11 septembre reste � d�montrer"

par Hicham Hamza, sur Oumma.com le 29 d�c 2010

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Scoop. En exclusivit� pour Oumma, Roland Dumas avoue douter de la version officielle du 11-Septembre et s�en explique pour la premi�re fois. L�ancien pr�sident du Conseil constitutionnel se r�v�le �galement favorable � une nouvelle enqu�te internationale. D�cryptage d�une confession-choc.

Roland Dumas, l�homme par qui le scandale arrive. Quelques mots comme � Le 11-Septembre, je n�y crois pas � , exprim�s laconiquement le 16 d�cembre dans l��mission Ce soir ou jamais de Fr�d�ric Tadde�, auront suffi pour enclencher le processus : d�s le lendemain, nous avions joint par t�l�phone l�ancien ministre des Affaires �trang�res pour qu�il �claircisse ce propos inattendu de la part d�une figure �minente de la vie politique fran�aise. D�bonnaire, Roland Dumas nous r�pondait qu�on ne pouvait � pas faire plus clair � avant de pr�ciser qu�il y avait selon lui assez de � faits anormaux dans la version officielle � pour mettre celle-ci en doute. Une d�claration atypique, d�abord sugg�r�e sur l�antenne de France 3, v�rifi�e ensuite aupr�s de l�int�ress� par Oumma, abondamment discut�e depuis sur de nombreux sites Internet et pourtant largement ignor�e par la presse classique. Un silence assourdissant, en comparaison du vacarme m�diatique qu�avaient suscit�, pour des propos relativement comparables, Marion Cotillard, Jean-Marie Bigard et Mathieu Kassovitz� : la plupart des �ditorialistes n�avaient alors pas h�sit� � fustiger ou tourner en d�rision ces people pr�sent�s comme des incomp�tents irresponsables. Une man�uvre similaire �tant plus d�licate � l�encontre de Roland Dumas, la discr�tion g�n�ralis�e des journalistes mainstream -hormis une br�ve �vocation au Journal du Dimanche et sur Europe 1- prend, d�s lors, tout son sens.

Le mardi 21 d�cembre, soit quatre jours apr�s notre conversation t�l�phonique, l�homme a bien voulu nous accorder un entretien dans son bureau pour �tayer ses interrogations sur le sujet. A l��ge de 88 ans, Roland Dumas ne semble pas d�sireux de s�abandonner aux charmes d�une retraite insouciante : cet avocat de formation, actuellement plong� dans la d�fense d�un Breton d�tenu � Cuba pour une sombre affaire de stup�fiants, partage le temps qui lui reste entre la finition d�un ouvrage consacr� � Fran�ois Mitterrand, des p�titions aupr�s de l�Union europ�enne pour d�noncer la reprise de la colonisation isra�lienne et son implication pr�sente dans la crise ivoirienne aupr�s de Laurent Gbagbo.

Durant notre entretien, Roland Dumas, se disant � impressionn� � par les arguments critiques � l�endroit de la version officielle, a insist� sur la � controverse � du 11-Septembre qui � m�rite, en raison de la gravit� exceptionnelle de cet �v�nement, qu�on en discute �. L�ancien pr�sident du Conseil Constitutionnel a rappel� qu�il n�existait pas de preuve � formelle � de la responsabilit� d�Al Qaida dans la planification et l�ex�cution des attentats. Sarcastique, il reprend et assume le qualificatif, exprim� � son encontre par Guy Sorman, de � th�oricien du complot �, d�finissant pour sa part celui-ci comme quelqu�un qui tente � comme tout le monde, d�expliciter, avec son bon sens, une machination d�un complot �. Etonnamment, il se r�v�le, neuf ans apr�s les faits et six ans apr�s la publication du rapport officiel, favorable � une nouvelle enqu�te, plus � en profondeur �,� quant � ces �v�nements. Et bien qu�il juge � bonne � la proposition iranienne, formul�e l�automne dernier, de cr�er un comit� international dans ce but, il estime pr�f�rable de confier sa supervision � un pays r�put� unanimement pour sa neutralit�.

http://www.youtube.com/watch?v=XEF1OVxeCkc&feature=player_embedded

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� Le 11-Septembre, je n�y crois pas � : entretien exclusif -film� et retranscrit- avec Roland Dumas,
ancien pr�sident du Conseil constitutionnel

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* * * Entretien * * *

Merci de nous recevoir pour cet entretien accord� � Oumma.com. J�aimerais revenir sur l��mission � laquelle vous avez particip� avec monsieur Tadde�. Vous avez d�clar� � ne pas croire au 11-Septembre �. Tout simplement, qu�avez-vous voulu dire par l� ?

Eh bien, j�ai voulu dire qu�il y avait toute une controverse qui s�est d�velopp�e, qui se d�veloppe encore, aux Etats-Unis d�abord, en Europe ensuite, sur les conditions de cet incident grave. Parce que c�est �videmment tr�s grave. Mais voil�, je n�ai pas voulu entrer dans le d�tail des choses car je ne sais pas la v�rit� -jusqu�� pr�sent- mais je suis quand m�me impressionn� par les arguments qui sont donn�s des deux c�t�s.

C�est-�-dire ? Est-ce que vous vous appuyez sur des �l�ments pr�cis, par exemple, pour douter de la version officielle ?

Les d�monstrations ont �t� faites par les sp�cialistes, notamment des pilotes, des professeurs de facult�, des savants, qui ont �t� mesurer les diff�rents emplacements, et notamment sur la phase de l�avion qui serait rentr� sur le Pentagone et dont on a essay� de d�montrer que cela ne correspondait pas du tout aux tailles des avions, etc. Donc, si vous voulez, ce sont des d�tails techniques qui, accumul�s les uns avec les autres, font qu�il y a une controverse. Et, comme toute controverse, il y a des arguments pour et des arguments contre.

Je connais la th�orie officielle, c�est-�-dire celle de l�Etat am�ricain, et je connais aussi les th�ories qui ont �t� �chafaud�es et pr�sent�es par des professeurs d�universit� -ils sont plusieurs- et par les sp�cialistes qui ont �tudi� ce probl�me. Et, donc, �a fait une controverse. Vous savez que le propre de toutes les controverses, c�est qu�il y a des arguments d�un c�t�, des arguments de l�autre.

Sur quel genre d��l�ments vous appuyez-vous pour douter de la version officielle du 11-Septembre ?

Des �l�ments publics. Tout ce qui a �t� publi�, en Am�rique notamment, en Europe, aussi en Allemagne, un peu partout, et qui relate �videmment cet �v�nement d�une exceptionnelle gravit� qui m�rite justement, en raison de sa gravit�, qu�on en discute. Il y a des arguments qui officialisent la doctrine am�ricaine et d�autres qui la contredisent. C�est une controverse.

Mais la version [officielle] vous para�t-elle plut�t mensong�re ?

Ah non, je ne dirais pas cela. Je dirais qu�il y a des arguments pour ceux qui soutiennent la th�se officielle et d�autres qui la controversent. Mais je veux dire qu�ils ont autant de valeur officielle les uns que les autres, valeur de force en tout cas.

Beaucoup d�officiels am�ricains ont parl�, non pas de culpabilit� am�ricaine, mais de � couverture �, de � cover-up � comme on dit en Am�rique-en anglais : � savoir que l�Administration Bush aurait volontairement camoufl� des �l�ments compromettants dans l�enqu�te autour du 11-Septembre.

�a, je ne sais pas si c�est vrai. Mais enfin, ce qui me paraissait surprenant, c�est que � l�Appareil � am�ricain, qui dispose de tant de moyens, qui met tant de richesses dans sa protection, n�ait pas pu avoir des informations pr�alables et concomitantes, plus pr�cises, sur ces �v�nements. Donc, �a, d�j�, �a �l�ve le soup�on.

Qu�il n�y ait pas eu de d�fense a�rienne, par exemple, digne de ce nom ?

�a, par exemple, bien s�r. Quand on pense qu�il y a quelques ann�es, un avion sovi�tique avait survol� l�Extr�me-Orient -ou un avion am�ricain je crois- et que l�alerte avait �t� donn�e tout de suite, l�avion a �t� abattu dans les secondes qui ont suivi. Donc ce qui est vrai pour l�Extr�me Orient ne serait pas vrai pour la protection du c�ur de l�Empire ? �a me para�t critiquable. En tout cas, l�, au moins, il y a quelque chose � creuser.

Mais croyez-vous n�anmoins � l�implication d�Al Qaida dans les attentats du 11-Septembre ?

Je ne crois pas. J�ai pas du tout de� Je ne me substitue pas � ceux qui �tudient� D�abord, je ne suis pas Am�ricain et ensuite, je n�ai pas les �l�ments. C�est possible que ce soit Al Qaida, auquel cas �a appara�tra un moment ou un autre�

Donc, sur l�implication d�Al Qaida, votre sentiment ?

Moi, je n�ai pas trouv� de trace, dans ce que j�ai lu, d�une implication formelle d�Al Qaida. Tout est possible, on pr�te tellement de choses� J�ai l�impression qu�Al Qaida, c�est quelque chose d�informel, auquel on rattache toutes sortes d��v�nements, plus ou moins directs. Ce n�est pas une officine, avec une adresse, un planning et des employ�s qui seraient l�, � l�heure ou pas, etc ! Je pense -je le r�p�te- que c�est un satellite, comme �a, qui regroupe beaucoup d�actions.

Monsieur Guy Sorman, qui a �t� votre contradicteur au d�bat de Fr�d�ric Tadde�, vous a qualifi�, le lendemain sur son blog internet, de � th�oricien du complot �. Qu�est-ce que vous lui r�pondez ?

� Th�oricien du complot �, ouais�. C�est une expression qui lui appartient. Je ne sais pas comment il justifie �a. S�il veut dire que j�explicite quelque chose qui ressemblerait � une machination d�un complot, pourquoi pas ! Je suis comme tout le monde. Mais je ne vois pas pourquoi il y aurait une opprobre � cette explication du fait que, simplement, quelqu�un r�fl�chit avec sa t�te et son bon sens.

Vous avez longtemps �volu�, monsieur Dumas, dans les milieux politiques et diplomatiques. Qu�en est-il, sur le 11-Septembre, dans ces milieux-l� ? Quelle est votre perception de ce qui se dit ?

On n�en parle pas beaucoup en France. La France est beaucoup plus pr�occup�e par, en dehors des services sp�cialis�s comme le quai d�Orsay-dont je ne suis plus- et les services de renseignements �les renseignements militaires-, en dehors de ces franges tr�s inform�es et qui ont des �changes avec les pays alli�s �nous sommes les alli�s des Am�ricains-, les Fran�ais sont beaucoup plus pr�occup�s par l��lection pr�sidentielle et son renouvellement.

Mais est-ce qu�on partage vos doutes, par exemple, dans votre entourage ?

�a, je n�en sais rien. Je n�ai pas fait de sondage.

Vous n�avez pas eu l�occasion d�en parler avec des amis politiques ou dans le milieu diplomatique ?

Non, non�

Si j�ai bien compris, vous n�avez pas de th�orie particuli�re sur le 11-Septembre ? Vous avez un doute sur la th�orie officielle.

J�ai simplement un doute sur� par des choses qui sont inexpliqu�es ou inexplicables, qui peuvent �tre expliqu�es mais, alors, il faut reprendre le processus et approfondir.

Pour l�instant, il n�y a pas eu d�analyse formelle �tablissant que c��tait un attentat d�Al Qaida. Je ne crois pas ou alors je me trompe -ou j�ai oubli�- mais �a reste � d�montrer.

A part l�Administration Bush qui a accus� formellement Al Qaida.

Oui, mais �a, c�est autre chose, c�est les Am�ricains. On parlait l� des Fran�ais et des Europ�ens.

Vous souhaiteriez qu�il y ait une enqu�te internationale, par exemple, pour formaliser cette accusation ?

Par exemple, bien s�r. Il pourrait y avoir une enqu�te internationale, pourquoi pas. Avec des experts, des a�ronautes, des gens sp�cialis�s, un peu bien �quilibr�s et qui diraient la v�rit�.

Je crois savoir que l�Iran, l�an prochain, va justement vouloir cr�er un jury international pour enqu�ter sur le 11-Septembre. Qu�en pensez-vous ?

C�est une bonne id�e mais, enfin, l�Iran est un peu suspect�. Il sera suspect� comme tous ceux qui veulent le faire aujourd�hui. Il vaudrait mieux quelque chose qui soit plus neutre, par exemple les Suisses ou les Nordiques qui seraient accept�s par tout le monde.

Propos recueillis par Hicham Hamza le 21 d�cembre 2010.

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En lien avec cet article :

En acceptant de relayer ces doutes quant � la version officielle du 11-Septembre, Roland Dumas devient ainsi la premi�re personnalit� politique fran�aise de renom � contester publiquement le r�cit gouvernemental pourtant �labor� par un pays alli�- au sujet des attentats du World Trade Center et du Pentagone.�Neuf ans plus tard,�il rejoint�de la sorte une�longue liste�de�serviteurs de l�Etat�qui, ��travers�le�monde,�rejettent�ou, simplement,questionnent�l�histoire officielle rapport�e par l�Administration Bush. A l�instar de Roland Dumas, mais aussi de nombreux�survivants des attentats, de proches des victimes, de�pilotes professionnels�et�d�anciens agents du renseignement am�ricain, la plupart partagent le m�me objectif�: encourager la cr�ation d�une nouvelle commission d�enqu�te pour mettre � jour les failles, les n�gligences et surtout les complicit�s criminelles qui ont permis la r�alisation du 11-Septembre.�Ce meurtre de masse, qui a servi � justifier les invasions guerri�res de l�Afghanistan et de l�Irak et la mise en place �judiciaire, polici�re et culturelle- d�une pr�tendue ��guerre globale contre le terrorisme��, doit �tre encore �lucid�.�

Quitte � d�plaire au monarque r�publicain de l�Hexagone, �trangement irritable sur le sujet�: comme le rapportait�Le Canard encha�n��du 24 septembre 2008, Nicolas Sarkozy avait personnellement sermonn� au t�l�phone Alain de Pouzilhac, Pdg de la cha�ne tout-info France 24, pour avoir alors laiss� passer�� l�antenne un d�bat contradictoire remettant en cause la version officielle du 11-Septembre. Que le pr�sident de la R�publique, atlantiste inv�t�r� et -surtout- admirateur notoire de George Bush, puisse, ce faisant, prendre la peine d�envoyer un signal r�probateur aux journalistes qui seraient tent�s de travailler s�rieusement sur le sujet en dit suffisamment long sur l�ampleur du tabou politico-m�diatique qui entoure la question. Dans son style d�sinvolte, Roland Dumas, l�air de rien, a bel et bien bris� la loi du silence. L�esprit de la R�sistance, � laquelle il avait jadis particip�, peut encore devenir, � l�occasion, un cas pratique.


http://www.reopen911.info/News/2010/12/29/roland-dumas-la-responsabilite-d%E2%80%99al-qaida-dans-le-11-septembre-reste-a-demontrer/

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