ÉTUDES SCIENTIFIQUES SUR LA PRIÈRE.

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BRUNO LEROY.

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Jun 3, 2008, 2:55:12 AM6/3/08
to ÉDUCATION ET ACTION SOCIALE POPULAIRE.
Personne ne sait de science sûre comment agit la prière. Le fait est
que de nombreuses recherches médicales montrent qu’elle a un effet. Un
rapport de WebMD, un site Internet consacré à la médecine, indique
différents résultats à ce sujet. En voici deux exemples.

Il est rapporté dans une étude récente que les patientes d’une
clinique de fertilisation invitro avaient une proportion plus
importante de grossesses lorsque des inconnus priaient pour elles.

L’étude fut dirigée par la faculté de médecine de l’université de New
York dans un hôpital de Séoul, en Corée, et le rapport a été publié
dans le numéro de septembre 2002 du Journal of Reproductive Medicine.
On choisit pour cette étude 199 femmes d’âge et d’état de santé
similaires.

Des groupes de prière d’Australie, du Canada et des Etats-Unis eurent
la responsabilité de prier pour la moitié d’entre elles. Certains
groupes reçurent une photo de la personne pour laquelle ils
prieraient. D’autres prièrent à leur tour pour les groupes qui
priaient directement en faveur des femmes. Ni les patientes ni les
médecins n’étaient au courant de la recherche ; ils ne savaient pas
non plus qu’on priait pour les patientes. On éliminait ainsi
l’influence que l’information aurait pu exercer.

Les résultats furent phénoménaux. Les femmes pour lesquelles on pria
furent enceintes dans une double proportion de celles pour lesquelles
on ne pria pas. Le résultat fut tellement inattendu que plusieurs
chercheurs ont procédé à une seconde analyse des faits pour détecter
un écart quelconque, mais ils ne purent en trouver aucun.

• Lors d’une autre recherche, on constata que les personnes devant
subir une intervention cardiovasculaire souffrirent de moins de
complications lorsque des groupes prièrent pour elles. Les 150
patients eurent une angioplastie, une intervention qui permet de
rétablir un flux sanguin normal dans une artère obstruée.

Ceux pour lesquels on pria pendant l’opération eurent moins de
complications, selon le rapport du centre médical de l’université
Duke, à Durham, Caroline du Nord, paru dans le numéro de novembre
dernier de l’American Heart Journal. Aucun des patients ne savait
qu’on priait pour lui. Ces groupes de prière, dans plusieurs pays,
appartenaient à différentes confessions.

Lors de cette étude, on compara l’effet de la prière et celui d’autres
options l’imagination guidée, la relaxation, le toucher thérapeutique
ou l’absence de toute thérapie. Les résultats de la prière furent
supérieurs. Le directeur de la recherche entreprit immédiatement une
seconde étude parmi un groupe de patients plus nombreux.

Les deux études furent menées selon des processus scientifiques
rigoureux. Dans les deux cas, les résultats furent mesurés
objectivement, selon les progrès des patients. « Il n’y a pas
d’explication mécanique, dit le Dr Mitcheli Krucoff, directeur du
laboratoire de Duke ; mais l’avantage de ce genre d’étude est qu’il y
a quelque chose à mesurer : ce qu’il en est du patient. »Il y a
quelque chose derrière tout cela ", signale Blair Justice, professeur
de psychologie à l’université du Texas, à Houston, en faisant allusion
à plusieurs études préliminaires au cours des vingt années écoulées,
des études qui démontrent que ces résultats ne sont absolument pas le
fruit de l’imagination. Le Fait est que le patient n’a même pas à
croire en la prière pour en bénéficier .

QUE SE PASSE-T-IL?

La science est incapable d’expliquer comment la prière opère.
S’agirait-il de lois naturelles qu’on n’a pas encore découvertes ? se
demandent certains. Où pouvons-nous trouver une réponse ?

Celui qui a la foi trouvera plusieurs conseils dans la Bible. La
prière qui a fait l’objet d’études est la prière d’intercession : une
personne priant pour une autre. Un passage biblique est une promesse
précise à ce sujet : " Priez les uns pour les autres, afin que vous
soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficace.
(Jacques 5.16)

Jésus enseigna plusieurs principes en rapport avec la prière. Il
prononça ses paroles les plus directes sur le sujet dans son sermon
sur la montagne.

« Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ;
frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui
cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous
donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il
demande un poisson, lui donnera- t-il un serpent ? Si donc, méchants
comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à
combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-
il de bonnes choses à ceux qui les lui de mandent. » (Matthieu 7.7-11)

La prière est agissante parce qu’elle établit un contact avec le
Créateur de l’univers. Elle nous permet d’avoir avec lui une connexion
aussi réelle qu’une communication téléphonique ou la mise en marche
d’un appareil électrique. Il y a plusieurs décennies, le médecin
Alexis Cartel déclarait :

« La prière est la plus puissante forme d’énergie qu’il soit possible
de produire. C’est une force aussi réelle que la pesanteur. En tant
que médecin, j’ai vu des hommes qui après l’échec de tout traitement,
ont surmonté la maladie et la mélancolie par le serein effort de la
prière. »

COMMENT LA PRIÈRE PEUT-ELLE M’AIDER?

Dans quel but prions-nous ? Nous nous adressons à Dieu pour lui ouvrir
notre cœur.

Prier est un acte de la volonté. Dieu connaît nos besoins, mais il
tient à ce que nous les lui exprimions. Dans un certain sens, la
prière nous transforme, de sorte que nous devenons réceptifs à
l’influence divine. Celui qui ne demande pas ne reçoit pas tout ce que
Dieu désire lui accorder.

La prière sous-entend la bienveillance et la générosité de Dieu. C’est
de lui que viennent « toute grâce excellente et tout don parfait
» (Jacques 1.17). De même qu’un père aime ses enfants, Dieu aime tous
les êtres humains, à une échelle infiniment grande et profonde. Mais
ce même amour le retient de nous accorder ce qui pourrait nous nuire.
Dieu se réserve le droit de répondre à nos prières par « non », ou «
pas encore ». L’apôtre Paul lui-même pria à maintes reprises pour la
guérison, mais il lui fut répondu que la grâce de Dieu lui suffirait
(2 Corinthiens 12.8,9). Jésus pria trois fois pour que la coupe de
douleur s’éloigne de lui, mais il fut crucifié (Matthieu 26.39-46).

La prière nous permet de faire part à Dieu de nos sentiments,
souhaits, préoccupations et doutes. Nous pouvons lui adresser des
suppliques pour nous-mêmes et pour nos semblables. Confesser nos
péchés et demander pardon. Remercier Dieu pour ses bénédictions et lui
demander de nous faire connaître sa volonté. Les conditions sont
simples. Nous devons prier avec foi (Matthieu 21.22), selon la volonté
divine (Luc 22.41,42). Manifester un esprit de pardon (Marc 11.25).
Être persévérants (Luc 18.1) et adopter une attitude d’obéissance
envers les commandements (1 Jean 3.22).

« La prière est, dans la main de la foi, la clé qui ouvre les trésors
du ciel où sont renfermées les ressources infinies de la toute
puissance. » Lorsque le croyant prie selon les desseins de Dieu, il
dispose d’un puissant recours. Il se rait difficile à la science de le
mesurer, car il s’agit du domaine de la foi, mais il n’est pas rare de
rencontrer des fidèles qui reçoivent à leurs prières des réponses
objectives à plus de 90 pour cent. L’apôtre Paul nous recommande de
prier « sans ‘cesse » (1 Thessaloniciens 5.17). Connaissant les
résultats possibles, c’est un conseil qu’il vaut la peine de suivre,
aujourd’hui plus que jamais.

Bruno LEROY.
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