conseils soutenance

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norchene dahmane

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Apr 28, 2009, 4:01:27 PM4/28/09
to 4eme-mark...@googlegroups.com
Bonsoir à tous
Je vais probablement assurer une séance d'encadrement jeudi à 13 h 30
Venez me voir à la salle D6 .. on cherchera une salle ensemble !
 
Voici des conseils pour la soutenance !!!
 
Bonne réception  
 
Norchène Ben Dahmane Mouelhi
Maitre Assistance IHEC Carthage (Marketing)
 
 
- Ne pas surcharger les diapo (éviter de faire des copier / coller de word)
- comptez une diapo par minute (donc 20 min)
- NE pas faire bcp d'animations (ça peut destabiliser)
- Eviter les couleurs (choisir d'écrire avec une police sombre sur un fond claire ou un fond foncé (meme si c'est moins apprécié) avec une écriture claire
- Prévoyer une copie sur disque en plus de votre flash disk
- Ne pas stresser
- Apprendre son speech (faites des répétitions avant)
 - .... et bien se préparer aux questions
 


----- Message transféré ----
De : norchene dahmane <norch...@yahoo.fr>
À : rtm <rtmg...@googlegroups.com>
Envoyé le : Jeudi, 15 Janvier 2009, 19h13mn 38s
Objet : Tr : RTMGROUP Re: Conseils pour la soutenance

Voiçi les mails de Mourad Touzani que j'ai regroupé !!!!
 
Mail numéro 1 :
 
Des recommandations déjà données dans un ancien message rédigé par Mme
Fatma Choura sont susceptibles de vous aider. Elles sont disponibles
sur le lien suivant:

http://rtmgroup.blogspot.com/2008/04/mthodologie-de-la-prsentation-orale.html

Mail numéro 2 :
 
Parmi les comportements qui sont susceptibles d’agacer les membres
d’un jury de soutenance lors de la première partie de la soutenance
(speech), en voici quelques-uns que j’ai eu l’occasion d’observer plus
d’une fois :

1. La récitation: réciter son speech comme un élève du primaire récite
une récitation (ou comme les commentateurs du dimanche sportif sur TV7
donnent les résultats des matchs).

2. Parler au mur: ne pas garder le contact visuel avec les membres du
jury.et pire que tout tourner le dos au jury pour lire le Power Point
sur le mur, alors que le contenu du Power Point se trouve en face, sur
l’ordinateur.

3. Le prof qui terrorise: focaliser sur un seul membre du jury
(généralement celui qui lui fait le plus peur) et omettre de regarder
les autres membres du jury.

4. La lecture: lire son speech sur une feuille.

5. Le renversement des rôles: prendre un ton professoral, ou pire
encore celui d’un instituteur de l’école primaire.

6. Le « haut débit »: essayer de placer un speech de 20 minutes en 15
minutes.

7. Le « très bas débit »: parler de façon lente, monotone et monocorde
au risque d’endormir l’audience.

8. La séduction: essayer de séduire un ou plusieurs membres du jury
avec le regard, la parole ou une attitude vestimentaire provocante.

9.. Le mauvais timing: terminer son speech plus tôt (« c’est tout ? »)
ou plus tard que prévu (« vous avez dépassé le temps imparti de 4
minutes »).

10. Le manque de modestie: utiliser le « je » ou le « nous » de façon
excessive et tenter sans arrêt de se mettre en valeur.

11.. La voix qui irrite: se mettre à crier ou, au contraire, avoir une
voix que le jury a du mal à entendre.

12. L’accent surfait: se mettre à parler avec un accent parisien ou
branché ou encore snob, pour donner une autre image de soi ou se
conformer à un style différent.

13. Le paralangage: parler du document plutôt que de la recherche («
dans le chapitre 2, nous avons développé… »). La présentation orale ne
doit pas faire référence au document.

14. Les abréviations « in »: utiliser des expressions abrégées du type
« le quali », « la méthodo », « la compta ».

15. Le rire nerveux: rire à outrance lorsqu’un membre du jury fait une
plaisanterie, rire après ce que l’on croit être une plaisanterie, ou
avoir un sourire crispé tout au long de la soutenance.

16.  La pseudo-interactivité: se mettre à poser des questions au jury,
pendant la présentation.

17. La danse nerveuse: se mettre à se balancer d’avant en arrière ou
de droite à gauche.

18. Le faux bilinguisme: passer à l’arabe pour illustrer certains
propos ou ponctuer le discours de « linkers » en arabe (« maanaha », «
mathalan » et « ala khater » et autres). Choisir une langue, c’est
l’assumer jusqu’au bout..

19. Les expressions qui en jettent: utiliser des mots et des
expressions dont l’objectif est d’impressionner n’impressionne pas du
tout le jury qui sait tout de suite si le candidat maîtrise ou non le
vocabulaire en question.

20. Le trou de mémoire: paniquer et oublier ce qu’on allait dire.
C’est sans doute la moins grave des erreurs que l’on puisse commettre
lors d’une soutenance.

Cette liste n'est en aucun cas exhaustive. Elle complète les remarques
précédentes qui ont été faites sur le sujet.

Mourad Touzani

Mail numéro 3

----- Message transféré ----
De : Mourad Touzani <touzani.isg@gmail..com>
À : rtmg...@googlegroups.com
Envoyé le : Mercredi, 14 Mai 2008, 22h54mn 28s
Objet : RTMGROUP Re: Conseils pour la soutenance

Suite de la réponse à Chiraz sur les conseils pour la soutenance. Cette fois, mes conseils portent sur les Power Point. Voici, là encore 20 erreurs à ne pas commettre :


1. Les photos et images hors-sujet : les illustrations donnent de la vie et peuvent animer la présentation. Toutefois, plusieurs jeunes chercheurs insèrent des images ou des photos sans relation avec leur sujet.

2. Les petits bruits incongrus : les bruits qui accompagnent le passage d'une diapositive à une autre créent de la diversion et empêchent les membres du jury de se concentrer. Donc, petit conseil : enlevez le son, avant la présentation.

3. Les tableaux de chiffre : les tableaux pleins de chiffres que l'on ne pourra, de toute façon pas lire (exemple output SPSS) sont à éviter. Il est toutefois possible de les garder en entourant un ou deux résultats importants.

4. Les diapositives-hypothèses : des diapositives où figurent plusieurs hypothèses successives lassent l'auditeur. Il est préférable de dessiner le modèle, d'y faire faire figurer en petit des H1, H2 etc. et de dire les hypothèses oralement.

5. Les modèles non conformes : la modélisation en sciences de gestion a des codes stricts. Une flèche signifie une relation de cause à effet. Un rectangle symbolise une variable observable et une ellipse une variable latente… S'amuser à ajouter de nouveaux symboles ou de nouvelles significations aux symboles existants est de nature à générer des incompréhensions.

6. Les titres hors-sujet : des titres qui annoncent autre chose que ce que l'on trouve dans le texte. Exemple : un titre qui annonce « Problématique » et, au lieu de trouver la problématique à la suite, on trouve la question centrale.

7. La surexposition sensorielle : la multiplication des couleurs, des formes, des polices de caractère, la variation entre le gras, l'italique, le souligné, le double souligné, les effets d'ombre n'impressionnent personne, bien au contraire. Les lettres capitales (majuscules) signifient que l'on crie ! L'italique est fait pour attirer l'attention sur un élément. Il ne faut pas en abuser.

8. Les diapositives chargées : la règle du « magic number 7 » de l'exposition sensorielle s'applique tout à fait ici. L'idéal c'est 7 lignes plus ou moins 3, par diapositive. Les phrases avec sujet, verbe et complément sont à éviter absolument et à remplacer par des titres suggestifs. La diapositive est un support mnémotechnique et non un support de lecture. Autre chose : lorsque la police de caractère a une taille inférieure à 24 (par exemple, pour du Times), elle est peu visible.

9. Trop de diapositives : la règle du « magic number 7 » s'applique également. Une moyenne de 7 diapositives (+ ou – 3) toutes les 10 minutes est correct. Rien n'est plus irritant qu'un changement de diapositive alors que l'on pas eu le temps de saisir le contenu de la précédente.

10.. Les fautes de français : des logiciels tels que Power Point permettent de corriger les erreurs d'orthographe et de grammaire. Mais cela ne suffit pas. Il faut montrer la présentation à d'autres personnes pour corriger certaines erreurs qui échappent aux mailles du filet de ce logiciel.

11. Les animations déplacées : les écritures qui font des zigzags avant de se mettre en place, les titres qui apparaissent et disparaissent plusieurs fois, les cadres qui font des allers-retours jusqu'à en donner le vertige… sont de nature à diminuer la teneur académique de la présentation. La pire des animations reste sans doute celle où les lettres apparaissent une par une de nulle part.

12. Les présentations qui manquent de visibilité : nous sommes dans un pays où il y a de fortes variations de luminosité (je ne sais pas si vous êtes en Tunisie, mais c'est aussi valable pour les autres pays de la Méditerranée). Un soleil tapant peut constituer un obstacle à la visibilité de la présentation. Il est conseillé de prévoir une présentation de rechange avec du noir et blanc dans le cas où la salle est trop ensoleillée.

13. Des fichiers importés de Word : No comment !

14. Trop de liens hypertextes : ils rendent la navigation difficile et finissent par complètement déboussoler les personnes un peu stressées.

15. Les différences écran/datashow : certaines présentations peuvent sembler géniales sur l'écran et donner une mauvaise impression lorsqu'on passe sur datashow. Le WYSIWYG (what you see is what you get) est loin d'être toujours vérifié.

16. Essayer d'impressionner par la forme : dès qu'un jeune chercheur essaye d'impressionner par la forme de sa présentation, il risque d'éloigner son audience du fond. La sobriété reste un donc atout !

17. La présentation type : certains jeunes chercheurs veulent à tout prix se conformer à une présentation type qui ne cadre pas forcément avec leur recherche. Il est important de focaliser sur les spécificités de chaque recherche et de mettre en valeur les éléments qui sont susceptible d'intéresser les membres du jury.

18. Pas de plan ou une structure peu claire : le pire pour un jury, c'est de ne plus savoir où on en est. Outre l'annonce du plan en début de présentation, un rappel systématique des étapes (verbal ou intégré dans le Power Point) devrait aider l'audience à s'y retrouver. Une présentation non paginée est une présentation peu professionnelle. Il est conseillé d'indiquer la page en cours et le nombre total de pages.

19. Les erreurs de typographie : à ne pas oublier. Un espace après les deux points, le point, la virgule, le point d'interrogation… Un espace avant les deux points, le point-virgule, le point d'interrogation… Le signe de ponctuation qui se ballade tout seule en début de ligne est pourtant une erreur fréquente.

20. Du texte, du texte, du texte : trop de texte peut lasser l'audience. Les schémas, les images, les tableaux, (mais choisis de façon judicieuse) sont de nature à capter et retenir l'attention des membres du jury.

Ici non plus ce n'est pas exhaustif. Voici deux liens où vous pourrez trouvez d'autres conseils :

http://www.scribd.com/doc/180286/Les-20-erreurs-a-eviter-dans-une-presentation-Powerpoint

http://jakhiad.free.fr/blog/index.php/8-erreurs-a-eviter-dans-ses-presentations-powerpoint.html

Bon courage et peut-être à bientôt pour d'autres conseils.




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