La Poule aux oeufs
d'or
L'avarice perd tout en voulant tout gagner. Je ne veux, pour le témoigner, Il crut que dans son corps elle avoit un trésor:
Pendant ces derniers temps, combien a-t-on vus Jean-Audan Catel Pour une Haïti à la Hauteur de son Histoire |
1—Lire : « Gouverneurs de la rosée » de Jacques Roumain.
I--Le rire comme schème du pathos dans sa fonction de communication
Dan s un univers diégétique dominé fondamentalement par le drame, il est d’une portée hautement thérapeutique que les protagonistes trouvent ou se créent des occasions de rire. En ce sens, le rire, comme un des modes d’expression des affects, a une fonction humaine et sociale évidente. C’est peut-être ce qui fait dire à Suzanne Héleinkoss que : "le rire: c'est le dédain et la compréhension mêlés, et en somme la plus haute manière de voir la vie." (LE DISCOURS TEXTUEL DU RIRE DANS SALAMMBÔ DE FLAUBERT//Source internet)
Lié au genre du comique, le rire remplit une fonction esthétique indéniable. Même un auteur comme Gustave Flaubert ne s’est pas privé de cette ressource. Ce dont le philosophe Jean-Paul Sartre s’en est porté garant dans son essai inachevé : « L’idiot de la famille » On doit comprendre que le rire a joué un rôle primordial dans la personnalisation du romancier français. On a même émis l’idée que le rire puisse être considéré comme la clé de voûte de la structure narrative des ses grands romans de la maturité, dont « Salammbô ». C’est dans ce contexte que Suzanne Héleinkoos a pu émette l’hypothèse du <rire comme code de lecture< A cet effet, elle a écrit dans l’ouvrage cité ci-dessus : « Un commentateur récent de Salammbô estime que le mode de lecture le plus propice à l'explication de ce roman serait celui qui emprunterait ses éléments à des données déjà inscrites au niveau des personnages: tels la parole ou le regard. Ce point de vue paraît éminemment raisonnable. Je tiendrais simplement à ajouter que le rire offre précisément une telle voie et/ou voix d'accès. Cette approche est d'autant plus pertinente que les psychologues reconnaissent que le rire se situe à un niveau plus archaïque que celui de la parole; à ce titre, on est en droit d'espérer que le rire puisse entraîner le lecteur vers les couches les plus profondes de l'herméneutique textuelle. »
Rires et contexte du rire Il y a les conditions d’éclosion du rire, circonstances qui déterminent la nature du rire, puisque ce dernier est toujours tributaire d’un contexte social et familial donné. Aussi notre travail va consister à relever ces contextes qui ont fait jaillir le rire.
Contexte 1 : Simidor, maître du rire Le contexte était la première grande réunion familiale pour saluer le retour de Manuel dans sa famille. L’atmosphère était à la joie des retrouvailles. Aussi première grande manifestation du rire sous la houlette de Simidor, le tambourinaire attitré du bourg. Le filon exploité par ce dernier avait trait à la fois aux fanfaronnades et aux plaisanteries des galants ou faux galants sur les femmes, thématique qui a pour vertu de provoquer l’hilarité chez les hommes dont la cible se trouvait être Destine. Il a réussi à obtenir la gaieté générale par des propos faussement courtois adressés à son souffre-douleur : « Destine était hors d’elle-même, mais tous se mirent à rire » Performance réalisée une nouvelle fois, non par ses propos, mais par sa manière de s’envoyer des rasades de clairin : « Les habitants s’esclaffèrent »
Mais on verra que le boute-en-train est le premier à se régaler de ses propres lazzis. Pour s’être osé se comparer à Papa Legba, il a été vertement remis à sa place par Clairmise, alors il s’est octroyé un bon rire de joie : « Le Simidor rit largement » Puis, il rira de ce qu’il croyait être <ses bons mots <: « Il étouffa un petit tressautement hilare »
Contexte 2 : le rire des amants de Fonds-Rouge Le contexte a été l’une des rencontres galantes nocturnes que Manuel et Annaïse savaient s’aménager dans les bois. Le ton général a toujours été à la joie, au respect réciproque, comme on s’en rendra compte. Rires du couple Manuel-Annaïse qui s’échangeaient des galanteries dénoncées par l’un et l’autre : « Ils riaient tous deux. Le rire d’Annaïse roulait dans sa gorge renversée et ses dents se mouillaient d’une blancheur éclatante »
Il revenait à Manuel d’amplifier le motif du rire en caractérisant celui de sa partenaire : « Tu ris comme la tourterelle » Rire de confiance, de joie et de bonheur qui n’a pas quitté le visage de la fille de Rosanna, et qu’elle garda jusqu’au moment du départ comme pour dire à son amant sa satisfaction : « elle lui sourit, puis éperonna le cheval du talon »
Contexte 3 : Manuel et Laurélien On est au chapitre X, le décor est occupé par Délira et Bienaimé. L’homme, dans un accès d’autocritique feinte, confessait à sa femme qu’il avait mauvais caractère. Sur ces instances se présentaient Manuel et Laurélien, en surimpression, venant des bois, pour annoncer l’heureuse nouvelle de l’eau trouvée : « Manuel et Laurélien arrivaient à grands pas. Ils riaient » Ils riraient de joie pour un grand événement. Comme le couple âgé n’y croyait pas en traitant le compagnon de Manuel de fou, il ne continuait pas moins d’être hilare.
Contexte 4 : Manuel et le rire de victoire Rire de triomphe de Manuel avec le couronnement de jours de recherches angoissantes qui l’ont conduit à trouver l’emplacement de l’eau. Rire donc de la victoire: « Il baisait la terre des lèvres et riait »
Contexte 5 : Délira et son rire Le texte donne à penser que Délira aime à rire, au point d’avoir < son rire<, celui qui lui est propre : « Délira eut son petit rire clair »
Contexte 6 : Rire esthétique Rire non attribuable à aucune créature humaine, mais donné comme signe ou métaphore de la moisson féconde : « [….] des rangées de grains paraissaient qui semblaient rire »
Contexte 7 : Rire paradoxale ou mauvais rire de Gervilen , Au chapitre XI, Manuel a déniché le précieux liquide salvateur et entendait le faire bénéficier à tous, mais le clan opposé a eu vent de cela, et s’est réuni pour savoir quelle attitude adoptée. Ces nouvelles ne plaisaient guère à Gervilen, d’où ce rire inqualifiable : « Gervilen éclata de rire. Son rire était effrayant à entendre. C’était comme si on déchirait une feuille de tôle rouillée »
Contexte 8 : le sourire menaçant de Gervilen A la fin du chapitre XII, Manuel s’est rendu chez Larivoire pour présenter son projet de réconciliation au clan opposé, projet qui a reçu l’approbation générale moins une voix, celle de Gervilen. A ce moment précis, ce dernier a pris ses dispositions pour tuer son adversaire: « Il se dirigea vers Manuel. Il s’arrêta à deux pas de lui. Il le regarda longuement comme s’il prenait sa mesure et dit avec un sourire qui lui déchirait la bouche »
II-Colère comme expression du pathos Nous voulons ouvrir ce chapitre par des considérations générales qui nous serviront de cadre de réflexions : « Caractère, un éthos tout particulièrement disposés à éprouver la colère. Toutes les grandes œuvres littéraires en témoignent : épopée, tragédies, discours des orateurs attiques et les récits des historiens sont jalonnés par l’évocation de fréquentes et redoutables colères. L‘Iliade repose sur la double colère des deux chefs : Agamemnon et Achille. Les tragédies d’Euripide tournent autour des colères de Clytemnestre, d’Electre, d’Oreste, des Sept contre Thèbes. Les tragédies de Sophocle tournent autour des colères d’Œdipe et Tirésias, d’Antigone, de Polynice et d’Etéocle. L’éthique d’Aristote se trouve tout naturellement faire une place importante, à côté du pathos de l’intempérance des plaisirs, à l’intempérance de ce pathos qu’est la colère » (Ontologie et dialogue : mélanges en hommage à Pierre Aubenque//Books.google.fr)
Tout comme L’Iliade, le roman de Jacques Roumain a ses deux hommes de colère que sont Bienaimé et Gervilen ; il n’est pas étonnant qu’il en soit ainsi, car ce n’est pas le seul trait qui les lie. Cela participe d’une logique narrative qui a à voir fondamentalement avec l’esthétique de l’auteur. Pour le moment, nous nous en tiendrons unique au sentiment de colère de chaque protagoniste replacé dans le contexte de son expression
Contexte1 : Bienaimé, homme de la colère Il est dit clairement, -- par une sorte de jugement d’autorité, étant celui du narrateur sur le personnage qu’il a créé lui-même-- que le sentiment de colère est constitutif du caractère de Bienaimé, on dirait de <type bilieux<, ce qui en fait un être au sang bouillant, c’est-à-dire tout simplement un homme de la colère : « La colère, c’était la seule sève qui lui restait dans les veines. Il en faisait grand usage »
Contexte 2 La colère de Bienaimé contre Manuel Au moment du partage des tâches, après la découverte de l’eau, Bienaimé, contre l’avis du fils, n’entendait pas du tout que le camp ennemi participât à la grande coumbite. Il affirma sa furieuse désapprobation de la plus violente manière : « Ferme ta grande gueule, palabreur, rugit Bienaimé. Je ne veux plus t’entendre. Et si tu continues, je te tannerai la peau, dans la mesure de ton dos, à coups de bâton// » Et comme un effet dévastateur de la soudaine montée d’adrénaline : « Il brisa sa pipe en la lançant violemment sur le sol et partit à travers champs pour donner de l’air et de l’espace à sa rage ».
Contexte 3 : Suite de la même tempête bilieuse La colère tenace du père n’a pas tombé, au contraire continuait à bouillir sa bile longtemps après : « De son côté, Bienaimé se montrait intraitable. C’est à peine s’il adressait la parole à Manuel et encore rien que pour le commander… ».
Contexte 1 : Gervilen faisait une scène terrible à Annaïse A la fin du chapitre VI, Annaïse s’était rendu nuitamment au premier rendez-vous galant que lui avait fixé le fils unique de Délira, mais elle était épiée par un Gervilen jaloux, qui tenait à lui faire une scène, au début du chapitre VII ; cependant l’amoureux dépité n’a pu garder son calme : « Il avait crié ; mais sa voix était restée dans le fond de sa gorge, rauque et gonflée de fureur. Elle respira une haleine empoisonnée de clairin »
Contexte 2 : Suite du contexte précédent Au cours de l’entrevue volcanique, les arguments de l’homme n’ont pu avoir d’effets convaincants sur la jeune fille, et même celle-ci a aggravé la situation en le traitant d’alcoolique, alors sa colère s’amplifia : « Il parlait avec une âpre véhémence, mais à voix basse, comme si la nuit était aux écoutes »
Contexte 3 : Gervilen tançait ses coreligionnaires Au chapitre XI, on est chez Larivoire où le clan opposé au clan des Jean-Joseph devisait sur la bonne riposte à apporter à la situation qui se prévalait, savoir la possession de l’eau. Gervilen a laissé éclaté sa colère : « Gervilen avait bondi. La grande rage le secouait. Ses yeux lançaient des étincelles dans le charbon de sa face. Un peu d’écume blanchissait sa bouche »
Contexte 4 : Colère de Gervilen contre Manuel Presqu’à la fin du chapitre XII, deuxième réunion chez Larivoire au cours de laquelle se présentait Manuel pour tendre la main de la réconciliation. Gervilen s’y opposait fermement au motif que le sang de son père Dorisca avait coulé et criait vengeance. Quand son argument avait été combattu par Larivoire, figure éminente de son clan en la présence de <l’ennemi Manuel<, alors il ne se possédait plus : « Une grimace frénétique tordait la figure de Gervilen. Il agitait ses mains comme d’énormes araignées »
Dernière image terrible d’un homme littéralement métamorphosé en animal; là, vraiment, les descriptions font foi des sentiments.
Essai structural sommaire Dans ce travail, nous nous sommes limités à une phénoménologie sommaire des affects qui structurent le texte sans nous préoccuper aucunement de leur sémantisme et sémiologie. Car il serait intéressant de savoir les rôles exacts joués par chaque émotion dans l’économie générale de l’univers diégétique. Pour ne rien dire, nous pouvons remarquer au passage que le texte, par une logique manichéenne, privilégie les oppositions binaires qui garantissent l’équilibre de l’ensemble. Ainsi les hommes de colère, situés sur la ligne de la rupture et du chaos, sont contrebalancés par les hommes du rire placés sur la ligne de l’harmonie et de l’ordre. Autrement dit, d’un côté l’hybris ou la démesure qui entraîne tous les déchaînements dionysiaques, face à la mesure apollinien. On pourrait tout aussi bien déterminer des champs sémantiques du Mal qui associeraient des affects comme colère, haine à un phénomène naturel comme la sécheresse, puis à la nuit et au sang, etc Face auxquelles, on opposerait le champ sémantique du Bien qui réuniraient le rire, l’eau, l’amour, la réconciliation, la lumière. En un sens, tout est lié à tout dans ce texte dans lequel se rencontrent des réseaux de signification. Ainsi, espace, temps, actes des hommes sont en parfaire harmonie. Cette ébauche d’analyse pourrait faire l’objet d’une étude plus approfondie.
The first arrivals were housed in cages that had been used for Haitian migrants almost a decade earlier. |
[Haitians sent to Guantanamo by Aristide were held in cages just like terrorist of Al Quead] |
Why so dishonest Latorture, remember the Bush/Cedras/FRAPH coup d'etat. Guantanamo Bay was used to cage Haitians yes, but how do you come up with, it was Aristide who sent them to these Cages and not that they were fleeing Cedras military coup against Aristide and the FRAPH? You may say you understand me Granneg, But believe me, no sciencefiction book could make a character out of you coup d'etat folks. I've been trying and the only solid character trait of you mentally colonized, so-called intellectuals and wounded folks of Haiti is denial, denial and Satanley lies. --- On Sat, 2/14/09, Granneg Latortue <gra...@hotmail.com> wrote: |
Granneg, At Guantanamo Granneg, Ashcroft put little Haitian girls there before they put AlQueda there. Why is this news to you, now? In a piece entitled Haitian Nights, Again: Haiti's Children Suffer More, I once wrote: "...In the world we inhabit, CNN reporters, US ambassadors and their cuddled Black overseers herald known thugs, assassins and human rights abusers in Haiti as "freedom fighters" - remember how Wolf Blitzer characterized Guy Philippe on TV as he was murdering innocent Haitians in 2004, or how Latortue and Ambassador Foley called the coup detat commandos "freedom fighters." That's just simply the way of the US drones who are merely doing what's necessary to keep their jobs. Ours, is to make a way out of no way and set our little children, our people free. (To read a sample of some of the reactions to Ezili Dantò's "Open Letter to the Little Girl in the Yellow sunday Dress" and Ezili Dantò's "Response to Stu", click on: Response to Stu Little Girl in the Yellow Sunday Dress http://www.margueritelaurent.com/writings/littlegirl.html
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--- On Sat, 2/14/09, Granneg Latortue <gra...@hotmail.com> wrote: |
From: Granneg Latortue <gra...@hotmail.com> |
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Latortue, I've got no words for this sort of illogic Granneg. You need psychological help my man, and take Satanley with you to the doctor. you know for ten years 91994 to 2004) I studied your ilk, Granneg. Way before I left the theater stage to address you folks DIRECTLY. I'm still at a lost to UNDERSTAND your illogic. You all have been zonbified and perhaps there's no cure. But between 1994 to 2004, I mostly made theater out of my experiences and observations of Haiti and the Iron Will against Haiti. In those years, I wrote about the Little Girl in detention. In terms of the Silence, lies and denials I wrote about these in Why the Hostility towards Me - We've Not Met Before? and in Silence's Crap. In 2004 the second coup d'etat forced a direct confrontation with HLLN as the tool but this stuff is irritating Granneg. Conversations with you coup d'etat people is frustrating to the extreme because you can actually write "Aristide-in-Washington had a STRATEGY of sending 30,000 boat people to Guantanamo so as to pressure Clinton into sending him back as a tchoul President for the blanc...!" Please get some psychiatric help Philippe Latortue!!! As a writer I've been trying to articulate you coup d'etat people's ILLOGIC and zonbification, but even theater can't contain such fiction!!!!! So I can only go back to what I wrote almost 10-years ago, nothing's changed, even with this direct interaction and inspection. I've got nothing new to put on stage. Geez, conversations with you coup detat people are so darn BORING. There's no new material here whatsoever! WHY THE HOSTILITY TOWARDS ME - WE'VE NOT MET BEFORE? (This dramatic piece, with multi-media video footages projected on stage screens, is told through Gede The Narrator playing all parts and speaking as narrator and for Topaz.) http://www.margueritelaurent.com/writings/hostility.html Gede The Narrator: Topaz peers out into the bowel of darkness in the courtroom, carelessly answering the Prosecutor's questions. "i never knew guns were so cold," she says to herself. "Fact is, i never touched a gun before i got here. Now, every time i climb-up the Minister's jeep, the idea of sitting on a gun comes to me. Wouldn't be too swift to blow my butt off by accident. At least not before i've had them children i keep thinking of lately.…" Gede The Narrator:
The verdict, it's unanimous. Ms. Topaz is deemed insane. Sent to an
asylum. “Governments do this; it seemed the Haitian government in this particular case, was busy keeping itself in a job, making absolutely no decisions...in case it turned out unpopular...only just helping the American military forces support USAID, the International Lenders and the U.S. Embassy, who were all busy with the larger issues of divvying up jobs: consulting contracts to mega consulting firms connected to former Boss USAID Mission Directors and current Boss USAID and State Department cronies and experts. i was too stunned. Perhaps i had just joined the sophisticated ranks of adulthood, but for the life of me i couldn't see the purpose of a government, or any multi-lateral international force, for that matter, that didn't protect the civilian population from crime and bodily injury. When i asked, ‘Why aren't we protecting the civilians?’ i was told outright, ‘That is not part of the U.S./U.N. Mission.’ i was told, the multinational forces weren't there to get into domestic issues. imagine that, the U.S. and the European conglomerates NOT getting into Haiti's domestic issues! i told you i was raised by peasants. What do i know? The ‘Internationals’ hadn't come to ‘Restore Democracy,’ they had come to destroy it completely! Want my headache…? Here, take it. i can live better with your version of things. it's not working. My head is exploding.
Mr. Langston Hughes, who invited you in there? i hear you. i can't stop
it. What happens to a dream deferred? Well, you're right! See
me explode: New birth trampling male distance and emotional absence,
mammoth lies, fresh putrid hatreds.
********* Copyright © 1998 by Marguerite Laurent. All rights reserved. You may not copy, re-post or publish, in any manner, without the copyright owner's written permission. |
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Granneg, You do need psychiatric help, but your are laughable in the email below as well. A sense of humor is not bad. LOL!!!! |
Les prochaines elections representeront un sunami politique si a peine 5 pour cent de l'eclectorat votent. Le manque de legitimite et de representativite,qui en decoulera entrainera une remise en question profonde.Il n'est que d'attendre.Les elections entraineront un desaveu total.Les observateurs nationaux doivent veiller a toute manipulation pour eviter l'annonce d'une participation plus elevee, a laquelle par gene des instances nationales et internationales pourraient incliner pour sauver la face. Pour la COORDINATION GENERALE DE GCG Pierre Robert Auguste --- En date de : Sam 14.2.09, Granneg Latortue <gra...@hotmail.com> a écrit : |
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http://www.globalresearch.ca/articles/CHO402D.html G-184 leader Andy Apaid was in liaison with Secretary of State Colin Powell in the days prior to the kidnapping and deportation of President Aristide by US forces on February 29. His umbrella organization of elite business organizations and religious NGOs, which is also supported by the International Republican Institute (IRI), receives sizeable amounts of money from the European Union.(http://haitisupport.gn.apc.org/184%20EC.htm ). It is worth recalling that the
NED, (which overseas the IRI) although not formally part of the CIA,
performs an important intelligence function within
the arena of civilian political parties and NGOs. It was created in
1983, when the CIA was being accused of covertly bribing politicians
and setting up phony civil society front organizations.
According to Allen Weinstein, who was responsible for setting up the
NED during the Reagan Administration: "A lot of what we do today was
done covertly 25 years ago by the CIA."
('Washington Post', Sept. 21, 1991). The NED channels congressional funds to the four institutes: The International Republican Institute (IRI), the National Democratic Institute for International Affairs (NDI), the Center for International Private Enterprise (CIPE), and the American Center for International Labor Solidarity (ACILS). These organizations are said to be "uniquely qualified to provide technical assistance to aspiring democrats worldwide." See IRI, http://www.iri.org/history.asp ) For complete article go to:
The Destabilization of Haitiby Michel Chossudovskyhttp://www.globalresearch.ca/articles/CHO402D.html********************************************* During the military government (1991-1994), FRAPH was (unofficially) under the jurisdiction of the Armed Forces, taking orders from Commander in Chief General Raoul Cedras. According to a 1996 UN Human Rights Commission report, FRAPH had been supported by the CIA. Under the military dictatorship, the narcotics trade, was protected by the military Junta, which in turn was supported by the CIA. The 1991 coup leaders including the FRAPH paramilitary commanders were on the CIA payroll. (See Paul DeRienzo, http://globalresearch.ca/articles/RIE402A.html , See also see Jim Lobe, IPS, 11 Oct 1996). Emmanuel Constant alias "Toto" confirmed, in this regard, in a CBS "60 Minutes" in 1995, that the CIA paid him about $700 a month and that he created FRAPH, while on the CIA payroll. (See Miami Herald, 1 August 2001). According to Constant, the FRAPH had been formed "with encouragement and financial backing from the U.S. Defense Intelligence Agency and the CIA." (Miami New Times, 26 February 2004) --- On Tue, 2/17/09, G. Stanley Lucas <centuri...@gmail.com> wrote: |
EDWIDGE DANTICAT PRESENTS THE MIAMI PREMIERE OF
POTO MITAN: HAITIAN WOMEN, PILLARS OF THE GLOBAL ECONOMY
http://www.potomitan.net
February 26-28, 2009
FOR INFORMATION PLEASE CONTACT:
Mark Schuller or Renée Bergan, Tèt Ansanm Productions / in...@potomitan.net / (347) 599-1116
"Like most subaltern women, everyone else has spoken for Haitian women. Yet, we have a history of speaking for ourselves. I support Poto Mitan because it will offer a rare glimpse into how Haitian women in the struggle understand their complex conditions and what they are doing for themselves."
- Gina Ulysse, Haitian American anthropologist/activist/performer
Award-winning Haitian American novelist Edwidge Danticat, who wrote and narrated a "krik-krak" (storytelling narrative bridge) for documentary Poto Mitan: Haitian Women, Pillars of the Global Economy will be introducing the film at its Miami premiere.
Haiti's image in mainstream and alternative media is almost entirely negative: an endless stream of dire poverty, protracted violence, and extreme fallout from natural disasters. Poto Mitan provides viewers desperately-needed historical context and understanding of people confronting these issues.
Told through compelling lives of five courageous Haitian women workers, Poto Mitan gives the global economy a human face. Each woman's personal story explains neoliberal globalization, how it is gendered, and how it impacts Haiti: inhumane working/living conditions, violence, poverty, lack of education, and poor health care. While Poto Mitan offers in-depth understanding of Haiti, its focus on women's subjugation, worker exploitation, poverty, and resistance demonstrates these are global struggles. Finally, through their collective activism, these women demonstrate that despite monumental obstacles in a poor country like Haiti, collective action makes change possible.
Poto Mitan's uniqueness springs from the five women's acute understanding of the power of film. The women implored us to share their stories with fellow U.S. citizens who have the power to make change. Haiti's poor majority – especially women – are often spoken for and about, but rarely given the chance to speak on their own behalf. Until now.
We had a successful world premiere at the Santa Barbara International Film Festival, nominated for the Social Justice Award and with two additional screenings added because of high demand.
We are pleased to announce our Miami Premiere. Miami is home to a large and active Haitian American community, so it is fitting that we are working with several Miami groups for our local premiere a month following the world premiere. Tèt Ansanm Productions is partnering with Haitian restaurant Tap Tap Restaurant in South Beach, Haitian American community organization Sant La, Miami's public university, Florida International University – African American and Diaspora Studies and the Latin American and Caribbean Center, and the Coral Gables United Church of Christ. These are fundraising events, with proceeds going to nine grassroots groups in Haiti, but no one will be turned away for lack of funds.
Admission: (suggested donation $20 - donations also accepted at the event)
For information, directions, accommodations, please call (305) 672-2898
Friday, February 27 – 7:00 p.m.
Coral Gables Congregational Church
3010 DeSoto Blvd.
Coral Gables
Suggested donation: ($10, donations also accepted at event
For information, directions, accommodations, please call (305) 448-7421
Saturday, February 28 – 5:00 p.m.
The Wolfe University Center Ballroom
Introduction by Edwidge Danticat
Florida International University, Biscayne Bay Campus
3000 N.E. 151st Street
North Miami
Suggested donation: ($15 general / $5 students)
For information, directions, accommodations, please call (305) 348-2894
Saturday, February 28 – 7:00 p.m.
Haitian Neighborhood Center - Sant La
5000 Biscayne Blvd.
Miami
Suggested donation: $15 (donations also accepted at event)
For information, directions, accommodations, please call (305) 573-4871
"Poto Mitan will be a valuable tool. Indeed, the value of the film for advocacy and education results not just from the quality of the story telling but also from the quality of the film itself. People will want to see this film, and… be open to demanding change from policymakers."
- Tom Ricker, Haiti Reborn / Quixote Center
Tax-deductible donations can be made to the Center for Black Studies Research. Make checks out to "UC regents" and write "Poto Mitan – CSBR" in the memo line:
Attn: Poto Mitan
Center for Black Studies Research
4603 South Hall
University of California
Santa Barbara, CA 93106-3140
To see an eleven-minute version, please visit http://www.potomitan.net/trailer.htm and to see the first of the five women's stories go to You Tube: http://www.youtube.com/user/RenegadePicturesInc
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