Google Groups no longer supports new Usenet posts or subscriptions. Historical content remains viewable.
Dismiss

Bon Anniversaire pour "Iron Lady"

0 views
Skip to first unread message

ZW

unread,
Oct 14, 2005, 6:06:40 AM10/14/05
to
C'est aujourd'hui les 80 ans de la dame de fer qui a sauvé l'Angleterre
en arrivant au pouvoir en 79 et en faisant un bon et courageux usage.

Happy Birthday !!


--

Cayol Raoul

unread,
Oct 14, 2005, 7:51:38 AM10/14/05
to

"ZW" <z...@9y.com> a écrit dans le message de news:
434f832f$0$27415$8fcf...@news.wanadoo.fr...

| C'est aujourd'hui les 80 ans de la dame de fer qui a sauvé l'Angleterre
| en arrivant au pouvoir en 79 et en faisant un bon et courageux usage.
|
| Happy Birthday !!
|
Tiens, tiens... c'était le foutoir en Angleterre avant elle ?
RC


ZW

unread,
Oct 14, 2005, 7:47:15 AM10/14/05
to
Cayol Raoul wrote:

C'était le ni-ni, le bla-bla et finalement l'enlisement progressif, la
paralysie, l'empoussièrage.

Que des bonnes nouvelles, les grévistes de la SNCM seront pas payés, la
poste Japonnaise est privatisée, Merkel est chancellière et les
Polonnais votent très libéral. Que demande le peuple ??

--

Tapioca

unread,
Oct 14, 2005, 12:40:29 PM10/14/05
to
Le Fri, 14 Oct 2005 11:47:15 +0000, ZW a écrit :

> C'était le ni-ni, le bla-bla et finalement l'enlisement progressif, la
> paralysie, l'empoussièrage.

J'étais dans un bureau d'études d'ingénierie à Newcastle le jour où
elle a démissionné.
Vers 14h, quelqu'un a annoncé son départ. Tout le monde sautait de joie,
téléphonait aux collègues en déplacement dans le monde entier,
embrassait tous les voisins... On a fini complètement bourrés dans un
pub qui était resté ouvert jusqu'à cinq heures du matin.
Je crois bien que c'est le seul bon souvenir que Lady Thatcher ait laissé
à beaucoup d'anglais.

M F

unread,
Oct 14, 2005, 1:24:00 PM10/14/05
to

"ZW" <z...@9y.com> a écrit dans le message de news:
434f832f$0$27415$8fcf...@news.wanadoo.fr...
> C'est aujourd'hui les 80 ans de la dame de fer qui a sauvé l'Angleterre
> en arrivant au pouvoir en 79 et en faisant un bon et courageux usage.
>
> Happy Birthday !!

Elle n'avait pas aussi sauvé Pinochet?


ZW

unread,
Oct 14, 2005, 2:52:57 PM10/14/05
to
M F wrote:

Ben si, Pinochet est rentré chez lui après avoir été bloqué au RU.

--

Cayol Raoul

unread,
Oct 14, 2005, 4:09:09 PM10/14/05
to

"ZW" <z...@9y.com> a écrit dans le message de news:
434f9ac3$0$5396$8fcf...@news.wanadoo.fr...

Un emploi qui permette de vivre dignement sans trop se fatiguer, ce qui est
possible avec le progrès et une société un peu mieux rganisée pour se
protéger de la schizophrénie.
RC


Lou Nissart

unread,
Oct 15, 2005, 4:56:50 AM10/15/05
to
Le 14/10/05 12:06, ZW a écrit :

> C'est aujourd'hui les 80 ans de la dame de fer qui a sauvé l'Angleterre
> en arrivant au pouvoir en 79 et en faisant un bon et courageux usage.
>
> Happy Birthday !!

Et demain c'est la fête des connards ...
Bon anniversaire ZW.

--
Je suis un être aimant.
Alors permettez que je me gausse ...

[Le Bonhomme d'Ampère]

loisillon

unread,
Oct 15, 2005, 3:27:25 PM10/15/05
to
In article <434f832f$0$27415$8fcf...@news.wanadoo.fr>, ZW says...

>
>C'est aujourd'hui les 80 ans de la dame de fer qui a sauvé l'Angleterre
>en arrivant au pouvoir en 79 et en faisant un bon et courageux usage.
>
>Happy Birthday !!

Bon. Une étiquette code-barre néo-libéral pour ZW.

ZW

unread,
Oct 16, 2005, 6:10:49 PM10/16/05
to
loisillon wrote:

Libérale ou qui "aime et croit en la liberté individuelle" est plus
appropriée...toujours mieux que marxiste ou néo-marxiste sans le
savoir....

:-))

--

M F

unread,
Oct 17, 2005, 3:16:45 AM10/17/05
to

"ZW" <z...@9y.com> a écrit dans le message de news:
4352cfe9$0$992$8fcf...@news.wanadoo.fr...

> loisillon wrote:
>
> > In article <434f832f$0$27415$8fcf...@news.wanadoo.fr>, ZW says...
> > >
> > > C'est aujourd'hui les 80 ans de la dame de fer qui a sauvé
> > > l'Angleterre en arrivant au pouvoir en 79 et en faisant un bon et
> > > courageux usage.
> > >
> > > Happy Birthday !!
> >
> > Bon. Une étiquette code-barre néo-libéral pour ZW.
>
> Libérale ou qui "aime et croit en la liberté individuelle"

C'est qui cela, la liberté individuelle?

Serait-ce "ôte-toi de là parce que tu me gênes ?

La liberté individuelle s'arrête là ou commence celle des autres.
Apparemment ce n'est pas l'apanage des libéraux.

--
M F
Le Grand Guignol :<http://perso.wanadoo.fr/marcel.fray/danger.htm>

Message has been deleted

siegberger

unread,
Oct 18, 2005, 9:07:46 AM10/18/05
to
ZW <z...@9y.com> wrote:


Rappelons que le communisme c'est un Pinochet par jour pendant 78 ans...
et ça a tendance à continuer dans certains pays.
78x365x3000 = 85,5 M de morts.
Et que rien que le fait de négliger, comme ici , les années bissextiles,
ça donne 22 Pinochets dont on n'a pas tenu compte.
C'est juste pour ramener l'épouvantail Pinochet à sa juste proportion.
--
rsr.

siegberger

unread,
Oct 18, 2005, 9:07:46 AM10/18/05
to
ZW <z...@9y.com> wrote:

> Les libéraux sont pour un état de droit avec une justice efficace et
> accessible à tous. C'est dans le cadre de la loi que la liberté est
> totale. Les libéraux sont pour un état fort réduit à ses fameuses
> fonctions régaliennes. Voilà le principe libéral.
>
> Il y a ensuite un continuum, des déclinaisons, des degrés, des
> variantes du principe faisant qu'une société est plus ou moins libérale.
>
> Mais le principe libéral est bien celui de la liberté de l'individu, à
> cette liberté correspond la responsabilité et donc la nécessité
> d'assumer ses choix, quels qu'ils soient.

S'attaquer au vocabulaire est un moyen de destruction qui va dans le
sens des idéologies mortifères.
Comme nous avons en France (source OCDE) 40% de gens incapables de
comprendre la moindre notice. De là à étendre la chose aux définitions
donnés par les dictionnaires il y a un pas que l'on peut faire.
Ce qui reste des mots, finalement, c'est l'usage.
D'où l'emploi trivial, déformant, de certains mots qui finissent par
donner aux mots et aux idées qu'ils recouvrent des sens péjoratifs
qu'ils ne méritent pas.
Ainsi on ne peut plus être "libéral". Mais on ne peut plus être gai! Et
nul doute qu'on va tôt ou tard s'attaquer au mot "joyeux" qui oeut le
remplacer.
Etre "joyeux", je suppose que ça doit être vraiment moche pour les
défenseurs du collectivisme.

--
rsr.

Roaringriri

unread,
Oct 18, 2005, 8:14:18 AM10/18/05
to
siegberger a écrit :

Il y a autre chose qui rapproche beaucoup l'amateur Pinochet des
professionnels Maoïstes (les plus spectaculaires de la collection) ,
c'est le soutien militant des USA aux deux.

loisillon

unread,
Oct 18, 2005, 12:40:49 PM10/18/05
to
In article <1h4mpka.j5p64012s0pucN%rodolphe....@pandora.be>, siegberger
says...

Mais ce sont les libéraux les premiers qui changent le sens des mots ! Quand
Salin définit la liberté comme la propriété de soi-même, je dis stop ! Parce
qu'on n'est pas propriétaire de soi-même, on est soi-même, un point c'est tout.
L'idée qu'on est propriétaire de soi-même conduit à une aporie, car en
particulier on ne peut se vendre soi-même.
J'ai utilisé en discutant avec quelqu'un qui se dit libéral la définition donnée
dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen :"le droit de pouvoir
faire ce qui ne nuit point à autrui". Eh bien Monsieur refusait cette définition
au prétexte que "nuire" était subjectif. Or il se trouve qu'en droit français,
il y a deux critères juridiques objectifs selon lesquels on nuit à autrui, au
pénal un délit pénal, au civil un délit civil qu'il est en principe à la victime
de prouver.
L'erreur du libéralisme n'est pas d'ordre économique, elle est d'abord d'ordre
philosophique. C'est la conception même de l'homme vivant en société qui est en
cause. Pour moi, la personne dispose de droits inaliénables, le premier étant la
vie, que nul contrat ne peut abolir. Il semble fort que certains "libéraux"
pensent le contraire.

M F

unread,
Oct 18, 2005, 12:52:40 PM10/18/05
to

"ZW" <z...@9y.com> a écrit dans le message de news:
43537e92$0$1002$8fcf...@news.wanadoo.fr...

> M F wrote:
>
> > > Libérale ou qui "aime et croit en la liberté individuelle"
> >
> > C'est qui cela, la liberté individuelle?
> >
> > Serait-ce "ôte-toi de là parce que tu me gênes ?
> >
> > La liberté individuelle s'arrête là ou commence celle des autres.
> > Apparemment ce n'est pas l'apanage des libéraux.
>
>
> Mais le principe libéral est bien celui de la liberté de l'individu, à
> cette liberté correspond la responsabilité et donc la nécessité
> d'assumer ses choix, quels qu'ils soient.

C'est bien ce que je disais. Les autres on s'en balance.

Message has been deleted

M F

unread,
Oct 19, 2005, 5:40:52 AM10/19/05
to

"siegberger" <rodolphe....@pandora.be> a écrit dans le message de
news: 1h4mpka.j5p64012s0pucN%rodolphe....@pandora.be...

Eh bien, il vous faut une pleine page et des propos alambiqués pour nous
convaincre que le libéralisme c'est le paradis?

Trop tard. Nous en avons l'expérience et nous en dégustons les effets
bénéfiques tous les jours. Alors ne vous fatiguez pas.

Votre seul recours désormais c'est la mitrailleuse. Celui qui ne comprend
pas, capout.

siegberger

unread,
Oct 19, 2005, 5:33:03 PM10/19/05
to
Roaringriri <roari...@wanadoo.fr> wrote:

Tu auras du mal à rendre les USA responsables des goulags.
--
rsr.

siegberger

unread,
Oct 19, 2005, 5:33:04 PM10/19/05
to
loisillon <loisillo...@newsguy.com> wrote:

Le libéralisme et la liberté sont deux choses très différentes. Parlons
de l'une ou de l'autre, mais pas des deux en même temps.


> J'ai utilisé en discutant avec quelqu'un qui se dit libéral la définition
> donnée dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen :"le droit
> de pouvoir faire ce qui ne nuit point à autrui". Eh bien Monsieur refusait
> cette définition au prétexte que "nuire" était subjectif. Or il se trouve
> qu'en droit français, il y a deux critères juridiques objectifs selon
> lesquels on nuit à autrui, au pénal un délit pénal, au civil un délit
> civil qu'il est en principe à la victime de prouver. L'erreur du
> libéralisme n'est pas d'ordre économique, elle est d'abord d'ordre
> philosophique. C'est la conception même de l'homme vivant en société qui
> est en cause. Pour moi, la personne dispose de droits inaliénables, le
> premier étant la vie, que nul contrat ne peut abolir. Il semble fort que
> certains "libéraux" pensent le contraire.

Le libéralisme est à l'origine une doctrine qui consiste à être partisan
de la libre entreprise. C'est une théorie selon laquelle l'Etat doit
intervenir le moins possible dans les relations économiques entre
individus, classes ou nations et qui s'oppose donc au socialisme et au
dirigisme.
ça n'est pas une philosophie, mais une tendance, un choix pragmatique
qui se base sur des critères d'évidences techniques, logiques, des
statistiques historiques, qui tient compte du fonctionnement naturel
des équilibres et des économies et de la nature profonde de l'homme y
compris dans sa spécificité individuelle.
L'erreur du socialisme c'est de ne pas avoir prévu les découvertes
génétiques de la deuxième moitié du XX ème siècle: chaque homme est
unique et il est peu ambitieux de ne pas vouloir en tenir compte. Le
libéralisme a gagné. Il a définitivemment gagné parceque l'individu dans
sa variété ne peut raisonnablement pas être subordonné à la société de
façon globale alors qu'il est individuellement unique. Lui supprimer sa
responsabilité individuelle, c'est obturer définitivement ses
possibilités créatrices, inhiber son bonheur, et finalement la
progression de l'humanité vers ce qu'elle cherche: le sublime.


--
rsr.

siegberger

unread,
Oct 19, 2005, 5:33:05 PM10/19/05
to
M F <marce...@wanadoo.fr> wrote:

> "siegberger" <rodolphe....@pandora.be> a écrit dans le message de
> news: 1h4mpka.j5p64012s0pucN%rodolphe....@pandora.be...
> > ZW <z...@9y.com> wrote:
> >
> > > M F wrote:
> >
> > S'attaquer au vocabulaire est un moyen de destruction qui va dans le
> > sens des idéologies mortifères.
> > Comme nous avons en France (source OCDE) 40% de gens incapables de
> > comprendre la moindre notice. De là à étendre la chose aux définitions
> > donnés par les dictionnaires il y a un pas que l'on peut faire.
> > Ce qui reste des mots, finalement, c'est l'usage.
> > D'où l'emploi trivial, déformant, de certains mots qui finissent par
> > donner aux mots et aux idées qu'ils recouvrent des sens péjoratifs
> > qu'ils ne méritent pas.
> > Ainsi on ne peut plus être "libéral". Mais on ne peut plus être gai! Et

> > nul doute qu'on va tôt ou tard s'attaquer au mot "joyeux" qui peut le


> > remplacer.
> > Etre "joyeux", je suppose que ça doit être vraiment moche pour les
> > défenseurs du collectivisme.
> >
> > --
> > rsr.
>
> Eh bien, il vous faut une pleine page et des propos alambiqués pour nous
> convaincre que le libéralisme c'est le paradis?
>
> Trop tard. Nous en avons l'expérience et nous en dégustons les effets
> bénéfiques tous les jours. Alors ne vous fatiguez pas.
>
> Votre seul recours désormais c'est la mitrailleuse. Celui qui ne comprend
> pas, capout.
>
> --
> M F
> Le Grand Guignol :<http://perso.wanadoo.fr/marcel.fray/danger.htm>

Quelle expérience? Nous ne sommes pas dans une situation libérale: Etat
omniprésent, et même lourd à tout point de vue; Plus de 50% de
prélèvements; nombreux monopoles d'Etat. Code du travail de plusieurs
milliers de pages, non souplesse de l'emploi qui empêche les entreprises
d'embaucher.
Vous vous foutez du monde!
Soyez sérieux et un petit peu honnête! Vous attribuez au libéralisme ce
qui n'est pas dû au libéralisme mais ce qui est dû à un dirigisme d'Etat
dont le fleuron que l'on peut constater actuellement est la gestion de
la SNCM. Avant celà il y en a eu bien d'autres comme le Crédit Lyonnais
nationalisé à l'époque sans parler de la gestion de la santé publique
et des retraites.
On voit bien au contraire que le peu de libéralisme que nous apporte
l'Europe est une bouffée d'air frais: Fin des monopoles d'Etat. Santé
publique en passe d'être sérieusement concurrencée, donc assainie...
régimes de retraite en faillite donc obligatoirement assainie. Il reste
beaucoup à faire.
--
rsr.

Message has been deleted

Roaringriton

unread,
Oct 20, 2005, 12:02:42 AM10/20/05
to
siegberger a écrit :

Des Goulags, c'est à dire de l'ensemble du système penitentiaire
soviétique, qui comportait 80% de droits communs et qui a été presque
totalement vidé des "politiques" en 57, non, du Lao Gai, toujours en
pleine forme, en partie.

Roaringriton

unread,
Oct 20, 2005, 12:14:04 AM10/20/05
to
ZW a écrit :

> Roaringriri wrote:
>
>
>>siegberger a écrit :
>>
>>>ZW <z...@9y.com> wrote:
>>>
>>>
>>>
>>>>M F wrote:
>>>>
>>>>
>>>>
>>>>>"ZW" <z...@9y.com> a écrit dans le message de news:
>>>>>434f832f$0$27415$8fcf...@news.wanadoo.fr...
>>>>>
>>>>>
>>>>>>C'est aujourd'hui les 80 ans de la dame de fer qui a sauvé
>>>>>>l'Angleterre en arrivant au pouvoir en 79 et en faisant un
>>>>>>bon et courageux usage.
>>>>>>
>>>>>>Happy Birthday !!
>>>>>
>>>>>Elle n'avait pas aussi sauvé Pinochet?
>>>>
>>>>Ben si, Pinochet est rentré chez lui après avoir été bloqué au RU.
>>>
>>>
>>>
>>>Rappelons que le communisme c'est un Pinochet par jour pendant 78
>>>ans... et ça a tendance à continuer dans certains pays.
>>>78x365x3000 = 85,5 M de morts.
>
>
> Tout à fait, cependant l'idée de départ, l'idéal communiste était
> vertueux et noble. Il s'agissait d'une société humaine sans
> exploitation, où chaque être contribuait selon ses capacités et
> recevait selon ses besoins. Une utopie quasi religieuse à l'image du
> retour du messi et des miracles.

>
>
>>>Et que rien que le fait de négliger, comme ici , les années
>>>bissextiles, ça donne 22 Pinochets dont on n'a pas tenu compte.
>>>C'est juste pour ramener l'épouvantail Pinochet à sa juste
>>>proportion.
>>
> Pinochet a probablement sauvé des vies par milliers si ce n'est par
> million. Il avait cependant le sale boulot. Le dilimne, la question est
> métaphysique, affaire de conscience personnelle. Heureusement que des
> dizaines d'individus libres se sont opposés au communisme, sans eux,
> les morts et la souffrance seraint le lot quotitien de millards
> d'hommes sur terre comme cela le fût pour les soviétiques et les
> peuples limitrophes asservis.
>
> Critiquer Pinochet, c'est un peu critiquer le boureau d'une exécution
> capitale. ça va pas beaucoup plus loin en réalité.

>
>
>>Il y a autre chose qui rapproche beaucoup l'amateur Pinochet des
>>professionnels Maoïstes (les plus spectaculaires de la collection) ,
>>c'est le soutien militant des USA aux deux.
>
>
> Les USA ont battu le nazisme et le socialisme/communisme en se basant
> sur la supériorité de la liberté individuelle comme valeur fondamentale.
>
> Je préfère un monde où 50 millions de personnes gagnent 8 dollar de
> l'heure au lieu de 9 dollar plutot qu'un monde où 50 millions de
> personnes disparaissent dans les fosses communes d'un camp de travail.
>
> Surtout que rien ou presque (*) n'empêche le monde libéral
> d'approfondir la réflexion sur ce que peut être une société plus juste
> au sens de la poursuite de l'idéal communiste.
>
> (*)en fait, si, il y a peut-être la question du financement des partis
> politiques...mais c'est un autre sujet, c'est celui de la nouvelle
> frontière de la démocratie.
>
>

Le monde "Libéral", qui a le culot de reprocher à ses adversaires les
victimes de la guerre qu'il leur a mené, tout autant que celles de leurs
propres meurtres, a fait semblant de découvrir le "communisme" avec
Soljenitsine, alors que ce système était dénoncé, y compris les armes à
la main, par des tas de gens depuis 50 ans.
Sa grande tolérance envers les responsables directs de 70 % du palmarès
supposé, toujours en activité, et sa totale indifférence envers le
"Tsunami hebdomadaire", qui frappe, sous son règne, ceux qui lui sont
inutiles, prouve bien que la seule et unique chose qu'il avait à
repprocher au "communisme", c'etait sa pingrerie.
Depuis que les PC ont compris qu'il vaut mieux, sur le dos de leurs
peuples, vous donner la moitié de 100, plutôt que leur voler les 3/4 de
10, ils redevenus vos copains.

siegberger

unread,
Oct 20, 2005, 11:12:05 AM10/20/05
to
Roaringriton <roarin...@wanadoo.fr> wrote:

Tiens tiens! On est révisionniste de gauche? et ça vous amène à faire de
très belle distinction d'entre les morts; Il y en a en somme 80% qui
l'auraient mérité!
Remarque ça fait 20% qui ne l'auraient pas mérité et ça fait tout de
même un progrès par rapport à ce qu'on entend habituellement.
Neanmoins, faut relire Solgénitsine d'urgence.
Le Lao Gaï, c'est quand même avant toute chose un phénomène communiste
qui se répète partout où le communisme passe.
Quand on n'a plus de religion, plus de conscience individuelle, que le
remords et le pardon ne signifient plus rien, il faut bien un goulag
comme ultime destination et un potentat voyou pour l'alimenter. Pol Pot
a été encore plus loin dans la déresponsabilisation individuelle. Au
Cambodge, une paire de lunette vous valait la mort.
Il faut comprendre que quand on est communiste il ne peut y avoir
d'autres sanctions que le goulag. Il est donc utile d'être têtu et sans
vergogne et, par exemple, d'accuser les américains qui sont probablement
les seuls à avoir fait qqchose. Ne vous en déplaise, ce sont d'abord les
chinois communistes qui sont responsables, non pas parcequ'ils sont
chinois, mais parce qu'ils sont communistes.

--
rsr.

Roaringriri

unread,
Oct 20, 2005, 10:35:57 AM10/20/05
to
siegberger a écrit :

Soljenitsine voyait 80 % de droits communs, Chalamov, beaucoup plus
fiable 85 %.
Pour moi, c'est plutôt les 80 % qui n'avait pas "mérité" grand chose de
leur sort, les 20 % restant avaient la possibilité, "intellectuelle",
d'être plus malins ou plus méchants.
Quand a l'enfermement de masse, et l'extermination plus ou moins
selective des opposants, c'est très loin d'être une invention
communiste. La colonisation et l'esclavage ont fait très fort dans le
même genre. Et le néo colonialisme actuel fait tout aussi bien.
La gauche, la vraie, a été la première à denoncer la nature réelle du
bolchevisme, des camps, et de l'extermination des opposants.
Retrospectivement, on peut même dire qu'elle les a dénoncés avant même
qu'ils existent. Et surtout, elle a continué à les dénoncer même quand
Staline, et a fortiori les Maos, étaient redevenus des partenaires
fréquentables.
Tout le monde s'est précipité pour fêter l'anniversaire de la création
de Solidarnosc, en oubliant consciencieusement les émeutes de Gdansk de
69-70, beaucoup plus meutrières que la répression de Solidarnosc, mais
qui avaient le tort de ne pas provenir de gens qui soient du "bon coté".

Alors je n'éprouve aucune trace de culpabilisation concernant la
condamnation du Stalino Leninisme. Je me suis chicorné contre ces gens
là durant toute ma vie militante, et je ne les trouve toujours pas plus
sympathique depuis qu'ils partagent.
Je n'ai aucune leçon de cet ordre à recevoir.

M F

unread,
Oct 20, 2005, 12:30:41 PM10/20/05
to

"ZW" <z...@9y.com> a écrit dans le message de news:
4355ecdf$0$5367$8fcf...@news.wanadoo.fr...

> M F wrote:
>
> > >
> > >
> > > Mais le principe libéral est bien celui de la liberté de
> > > l'individu, à cette liberté correspond la responsabilité et donc la
> > > nécessité d'assumer ses choix, quels qu'ils soient.
> >
> > C'est bien ce que je disais. Les autres on s'en balance.
>
> TU as envies que *les autres* te disent ce qu'il faut faire, ce qu'il
> faut penser ? bref, que les autres te jugent et te fassent la morale ?

Dans une société organisée et qui fonctionne bien les décisions sont prises
en commun. L'avis de chacun est pris en considération.

Dans le cas ou chacun prend la liberté de dire ce qu'il veut sans accepter
la contradiction, faire ce qu'il veut sans se préoccuper du dérangement
qu'il provoque aux autres, ce n'est plus une société organisée c'est le
foutoir dans lequel c'est le plus fort, le plus malin et le moins honnête
qui s'en tire au détriment des autres et sans aucun respect pour
l'environnement. A échéance c'est la fin de la civilisation.

M F

unread,
Oct 20, 2005, 1:00:40 PM10/20/05
to

"siegberger" <rodolphe....@pandora.be> a écrit dans le message de
news: 1h4p9k8.1t32oampqwhmgN%rodolphe....@pandora.be...

> M F <marce...@wanadoo.fr> wrote:
>
> > "siegberger" <rodolphe....@pandora.be> a écrit dans le message
de
> > news: 1h4mpka.j5p64012s0pucN%rodolphe....@pandora.be...
> >
> > Eh bien, il vous faut une pleine page et des propos alambiqués pour
nous
> > convaincre que le libéralisme c'est le paradis?
> >
> > Trop tard. Nous en avons l'expérience et nous en dégustons les effets
> > bénéfiques tous les jours. Alors ne vous fatiguez pas.
> >
> > Votre seul recours désormais c'est la mitrailleuse. Celui qui ne
comprend
> > pas, capout.
> >
> > --
> > M F
> > Le Grand Guignol :<http://perso.wanadoo.fr/marcel.fray/danger.htm>
>
> Quelle expérience?

Vous vivez sur quelle planète vous? Remettez donc les pieds sur terre. Et
ouvrez bien grands vos yeux et vos oreilles pour constater que la situation
se dégrade de plus en plus.

> Nous ne sommes pas dans une situation libérale:

mais nous y allons tout droit.

Etat
> omniprésent, et même lourd à tout point de vue; Plus de 50% de
> prélèvements; nombreux monopoles d'Etat. Code du travail de plusieurs
> milliers de pages, non souplesse de l'emploi qui empêche les entreprises
> d'embaucher.

Ne vaut-il pas mieux que ce soit l'Etat qui ait le soin de répartir la
richesse que ves privés sans aucun scrupule, qui s'empifreraient au
détriment des gens modestes?

Vous gagnez combien par moi svp? Pour comprendre. Le smic? ou combien de
fois le smic?

> Vous vous foutez du monde!

Moi, Oh non certes. Mais vous, par contre, si.

> Soyez sérieux et un petit peu honnête!

Oh merci de vouloir donner des leçons. A propos c'est quoi, l'honnêteté? Je
vais vous dire :
L'honnêteté c'est le respect des lois établies par les hommes politiques au
pouvoir. On peur être honnête et en même temps une fieffée crapule, il
suffit de respecter la Loi.

Vous attribuez au libéralisme ce
> qui n'est pas dû au libéralisme mais ce qui est dû à un dirigisme d'Etat
> dont le fleuron que l'on peut constater actuellement est la gestion de
> la SNCM. Avant celà il y en a eu bien d'autres comme le Crédit Lyonnais
> nationalisé à l'époque sans parler de la gestion de la santé publique
> et des retraites.

Au lieu de faire le ménage vous préconisez d'installer un système libéral
ou le plus fort, le plus malin et le moins honnête imposerait sa Loi aux
autres?

Mais on n'en veut pas. Et toutes les astuces de langage que vous essayez de
paire passer n'auront aucun effet sur ceux qui, de plus en plus nombreux
rejettent votre discours.

> On voit bien au contraire que le peu de libéralisme que nous apporte
> l'Europe est une bouffée d'air frais:

Ah oui, alors. Nous en dégustons tous les jours les délices. Mais c'est
vous qui vous foutez de la tête des gens.

Si le rôle des entreprises est de produire de la richesse
et non de créer des emplois,
l'objectif est de gagner le l'argent

loisillon

unread,
Oct 20, 2005, 6:41:36 PM10/20/05
to
In article <1h4nivr.11v8dyiy1yocxN%rodolphe....@pandora.be>, siegberger
says...

Vous semblez peu au fait de l'histoire. La revendication initiale du libéralisme
était la liberté religieuse. Par ailleurs il s'est longtemps accompagné du
nationalisme économique. Ni Locke ni Adam Smith ni même Ricardo ne se sont, par
exemple élevé, à ma connaissance contre l'Acte de Navigation qui limitait
l'accès des ports anglais aux navires ... anglais. Il y aurait beaucoup de
choses à dire, aussi, sur les rapports entre la démocratie et le libéralisme. La
démocratie n'est pas le régime idéal des libéraux qui lui préfére au départ le
suffrage censitaire et se satisfont très bien de l'abstention massive aux
Etats-Unis (Je peux retrouver une interview de Milton Friedman très explicite
là-dessus). Cependant, le libéralisme traditionnel est attaché à l'idée
d'égalité, au moins en droit. Or tout le combat des libéraux de la société du
Mont-Pèlerin est de faire prévaloir la "liberté des contrats" sur l'égalité et
d'interdire à l'Etat démocratique de contrôler l'équilibre des relations
contractuelles.


>ça n'est pas une philosophie, mais une tendance, un choix pragmatique
>qui se base sur des critères d'évidences techniques, logiques, des
>statistiques historiques, qui tient compte du fonctionnement naturel
>des équilibres et des économies et de la nature profonde de l'homme y
>compris dans sa spécificité individuelle.

Quel mélange !

Le terme "naturel" est d'ailleurs très dangereux dans les faits concernant
l'espèce humaine. Qu'est-ce qui est "naturel" pour vous ?



>L'erreur du socialisme c'est de ne pas avoir prévu les découvertes
>génétiques de la deuxième moitié du XX ème siècle: chaque homme est
>unique et il est peu ambitieux de ne pas vouloir en tenir compte.

Le
>libéralisme a gagné. Il a définitivemment gagné parceque l'individu dans
>sa variété ne peut raisonnablement pas être subordonné à la société de
>façon globale alors qu'il est individuellement unique. Lui supprimer sa
>responsabilité individuelle, c'est obturer définitivement ses
>possibilités créatrices, inhiber son bonheur, et finalement la
>progression de l'humanité vers ce qu'elle cherche: le sublime.

Le problème est précisément que le marché subordonne les individus les uns aux
autres. Le salariat est une subordination juridique de l'employé à l'employeur,
justement. L'abolition du salariat et du patronat réclamée par les socialistes
(utopique pour des tas de raisons) est d'abord une revendication de liberté.
L'histoire montre que la liberté n'est possible que par plusieurs choses. Une
politique de plein-emploi, la reconnaissance du droit syndical, la législation
sociale. L'erreur est bien sûr de croire que ces dernières sont des conditions
suffisantes de la liberté. La première condition à la liberté du salarié, c'est
bien sûr le plein-emploi.
L'erreur des régimes socialistes a été de croire que cette abolition naîtrait
d'un Etat, fut-il socialiste. Au contraire, la confusion du pouvoir politique et
du pouvoir économique est la source de la pire des tyrannies. Mais là encore, la
subordination de l'Etat aux grands propriétaires, façon Nicaragua de Somoza ou
Cuba de Batista aboutit aux mêmes résultat.
Je n'ai d'ailleurs rien non plus contre la libre entreprise, mais c'est un
mensonge de la démagogie libérale de faire croire que tout le monde peut
entreprendre. C'est de moins en moins vrai dans un monde où tous les marchés
sont verrouillés, en particulier par la grande distribution. D'ailleurs
assimiler certaines relations de franchise, par exemple, à de la
libre-entreprise est de l'escroquerie pure et simple. Savez-vous qu'un franchisé
de Mc Donalds n'est pas propriétaire de ses murs ? On sait d'ailleurs que des
franchisés de formule 1 ont réussi à faire requalifier leur situation en
salariat.

Je crois que le retournement des esprits se fait. Le divorce entre le
capitalisme et la liberté se fait tous les jours. La volonté des financiers à
imposer leur loi aux politiques devient éclatante de jour en jour. Aux
Etats-Unis, l'Etat est devenu la chose de quelques copains. En Europe, aussi,
cela se voit de plus en plus. D'ailleurs notre aristo de service, Ernest-Antoine
Seillère de Laborde est passé du MEDEF à l'UNICE. Moins impopulaire mais bien
plus efficace, il peut imposer au nom de la "concurrence libre et non faussée"
la dure loi du marche ou crève aux salariés, qu'ils soient français ou polonais
d'ailleurs.

siegberger

unread,
Oct 20, 2005, 9:24:30 PM10/20/05
to
Roaringriri <roari...@wanadoo.fr> wrote:

Et apparemment ça absoud à bon compte les biens "petits" méfaits du
communisme, hein?
Vous faites de l'histoire politique comme on commente un match de foot!
Zéro à zéro, la balle au centre!
Sachez que les morts s'ajoutent et ne s'inhibent pas les uns les autres!
La colonisation ne peut excuser l'infâmie communiste. Vous êtes un
chenapan!
Et puis je crains que vous n'ayez sur la colonisation des informations
peu honnêtes. Je vous sens pret à accepter n'importe quoi pourvu que ça
puisse vous servir d'excuse... pour le piteux argumentaire que vous
défendez!
C'est quoi au juste le neo-colonialisme? Vous parlez sans doute du
passage post colonial des communistes et cubains dans certains pays
d'Afrique? Ouganda , Soudan, ça a été partout une vrai cata!

> La gauche, la vraie, a été la première à denoncer la nature réelle du
> bolchevisme, des camps, et de l'extermination des opposants.

NON! Elle a passé son temps à le cacher ou à le minimiser , exactement
comme vous essayez de le faire en ce moment.

> Retrospectivement, on peut même dire qu'elle les a dénoncés avant même
> qu'ils existent. Et surtout, elle a continué à les dénoncer même quand
> Staline, et a fortiori les Maos, étaient redevenus des partenaires
> fréquentables.

Non plus! J'ai vécu cette période, disons de Gide à Valdeck. La
complicité a été générale à gauche,les cocos disant qu'on était très
heureux en URSS ce qui était faux, et les soces les couvrant et
empèchant qu'on leur réponde.
Il a fallu attendre le livre noir pour découvrir l'importance du goulag.


> Tout le monde s'est précipité pour fêter l'anniversaire de la création
> de Solidarnosc, en oubliant consciencieusement les émeutes de Gdansk de
> 69-70, beaucoup plus meutrières que la répression de Solidarnosc, mais
> qui avaient le tort de ne pas provenir de gens qui soient du "bon coté".
>
> Alors je n'éprouve aucune trace de culpabilisation concernant la
> condamnation du Stalino Leninisme.

Qu'est-ce que vous me chantez là? Vous me prenez pour un bleu?
Quelle sorte de culpabilisation peut-on avoir exactement quand on est
de gauche? La culpabilisation ne fait pas partie du programme
socialo-communiste, que je sache!!!!
Ah! Je sais! Vous confondez peut être avec l'Evangile!

D'où l'obligation, pour ne pas perdre pied, de truquer les importances,
les chiffres et le sens de l'histoire en éclaboussant un max. On y est
en plein! Bravo! Vive la non-vérité!


> Je me suis chicorné contre ces gens
> là durant toute ma vie militante, et je ne les trouve toujours pas plus
> sympathique depuis qu'ils partagent.
> Je n'ai aucune leçon de cet ordre à recevoir.

De qui recevriez-vous une leçon? Je me demande!
Votre mémoire est du genre indélébile.
--
rsr.

siegberger

unread,
Oct 20, 2005, 9:24:31 PM10/20/05
to
M F <marce...@wanadoo.fr> wrote:

> "siegberger" <rodolphe....@pandora.be> a écrit dans le message de
> news: 1h4p9k8.1t32oampqwhmgN%rodolphe....@pandora.be...
> > M F <marce...@wanadoo.fr> wrote:
> >
> > > "siegberger" <rodolphe....@pandora.be> a écrit dans le message
> de
> > > news: 1h4mpka.j5p64012s0pucN%rodolphe....@pandora.be...
> > >
> > > Eh bien, il vous faut une pleine page et des propos alambiqués pour
> nous
> > > convaincre que le libéralisme c'est le paradis?
> > >
> > > Trop tard. Nous en avons l'expérience et nous en dégustons les effets
> > > bénéfiques tous les jours. Alors ne vous fatiguez pas.
> > >
> > > Votre seul recours désormais c'est la mitrailleuse. Celui qui ne
> comprend
> > > pas, capout.
> > >
> > > --
> > > M F
> > > Le Grand Guignol :<http://perso.wanadoo.fr/marcel.fray/danger.htm>
> >
> > Quelle expérience?
>
> Vous vivez sur quelle planète vous? Remettez donc les pieds sur terre. Et
> ouvrez bien grands vos yeux et vos oreilles pour constater que la situation
> se dégrade de plus en plus.
>

Elle se dégrade parceque, justement, l'Etat et les élus l'ont laissée se
dégrader sans faire les réformes nécessaires (qui sont largement
connues).

> > Nous ne sommes pas dans une situation libérale:
>
> mais nous y allons tout droit.
>

On devrait! Mais non! On fait l'inverse! Et je t'embauche des
fonctionnaires alors qu'il y en a déjà trop et qu'on ne peut plus les
payer, et je t'emprunte sur 50 ans alors qu'on est déjà hyper endetté...
et je te réduis le temps de travail alors que ce n'est vraiment pas le
moment.
Tant qu'on n'a pas désétatisé il n'y a rien de fait et rendre le
libéralisme responsable du mauvais état de la France est véritablement
malhonnête.

> > Etat
> > omniprésent, et même lourd à tout point de vue; Plus de 50% de
> > prélèvements; nombreux monopoles d'Etat. Code du travail de plusieurs
> > milliers de pages, non souplesse de l'emploi qui empêche les entreprises
> > d'embaucher.
>
> Ne vaut-il pas mieux que ce soit l'Etat qui ait le soin de répartir la
> richesse que ves privés sans aucun scrupule, qui s'empifreraient au
> détriment des gens modestes?
>

Non! parceque la richesse gaspillée par l'Etat est définitivement
perdue, tandis que l'argent privé est le plus souvent très très bien
gèré et sans dépenses inutiles.
Et vous êtes inutilement péjoratif. La vérité est tout autre.


> Vous gagnez combien par moi svp? Pour comprendre. Le smic? ou combien de
> fois le smic?
>
> > Vous vous foutez du monde!
>
> Moi, Oh non certes. Mais vous, par contre, si.
>
> > Soyez sérieux et un petit peu honnête!
>
> Oh merci de vouloir donner des leçons. A propos c'est quoi, l'honnêteté? Je
> vais vous dire :
> L'honnêteté c'est le respect des lois établies par les hommes politiques au
> pouvoir. On peur être honnête et en même temps une fieffée crapule, il
> suffit de respecter la Loi.
>

Arrêtez d'insulter tout ce qui bouge! Faites vous soigner les nerfs!


> > Vous attribuez au libéralisme ce
> > qui n'est pas dû au libéralisme mais ce qui est dû à un dirigisme d'Etat
> > dont le fleuron que l'on peut constater actuellement est la gestion de
> > la SNCM. Avant celà il y en a eu bien d'autres comme le Crédit Lyonnais
> > nationalisé à l'époque sans parler de la gestion de la santé publique
> > et des retraites.
>
> Au lieu de faire le ménage vous préconisez d'installer un système libéral
> ou le plus fort, le plus malin et le moins honnête imposerait sa Loi aux
> autres?

C'est du stéréotype de comptoir.
Arrêtez de traiter tout ce qui est privé de malhonnête. C'est naïf et
grotesque! Il y a des règles précise et dieu sait si la société civile
est encadrée. Elle est trop encadrée au point que ça nuit à l'embauche
et à l'inovation. Le code du travail paralyse litéralement l'embauche.

D'autre part, l'honnêteté est une question d'homme et il y a à priori
autant de malhonnêtes dans l'administration qu'ailleurs. Le problème
quand c'est l'administration qui triche, c'est qu'elle le fait avec les
50% de sueur des travailleurs productifs.
De même que le manque de transparence des comptes de l'Etat est
navrant... et pas seulement des comptes.
On parle par ex de ce que rapporte l'ISF, mais on n'évoque jamais ce
qu'il coute, en temps, en personnel, en tracas, en administratifs, en
conseillers fiscaux, en frais de justice, et combien il coûte à l'Etat
pour le percevoir.
C'était pourtant simple de demander à un audit de chiffrer le pour et le
contre de l'ISF, il l'aurait fait de façon intègre et on aurait pu juger
du bien fondé ou non de ses détracteurs.
Mais à ce sujet l'Etat n'est pas honnête! Bien sûr il néglige le temps
et le tracas de ceux qui on à faire leur déclaration. Mais il ne veut
pas dire combien de fonctionnaires servent à le recouvrir, ni combien ça
lui coute. Il effectue les comptes comme si c'était à son profit unique
sans se soucier un seul instant de la globalité des choses, comme si
l'emploi des fonctionnaires primait sur tout le reste.
Même chose quand notre dame de Paris construit son ridicule tramway et
se permet d'ouvrir 40 chantiers en même temps dans le sud de Paris.
Il n'y a aucun calcul de fait concernant l'intérêt de la chose!
Dans le système libéral (et vous devriez vous renseigner pour savoir ce
que c'est avant d'en parler) il y a des règles. Aujourd'hui il y en a
trop. l'Etat est omnipotent, hyper gourmand et hyper dirigiste, dans une
atmosphère d'hyper règlementation et de complexité administrative
inutile. L'entreprise est au fil du rasoir malgré elle.


>
> Mais on n'en veut pas. Et toutes les astuces de langage que vous essayez de
> paire passer n'auront aucun effet sur ceux qui, de plus en plus nombreux
> rejettent votre discours.
>
> > On voit bien au contraire que le peu de libéralisme que nous apporte
> > l'Europe est une bouffée d'air frais:
>
> Ah oui, alors. Nous en dégustons tous les jours les délices. Mais c'est
> vous qui vous foutez de la tête des gens.
>

Exemple: Il a fallu 15 ans pour qu'on reconnaisse en France que la sécu
avait perdu son monopole. ça, ça va donner de l'air! On prévoit en
moyenne 15% de salaire en plus par ménage pour ceux qui s'assureront
dans le privé.

> --
> M F
> Le Grand Guignol :<http://perso.wanadoo.fr/marcel.fray/danger.htm>
> Si le rôle des entreprises est de produire de la richesse
> et non de créer des emplois,
> l'objectif est de gagner le l'argent


--
rsr.

Roaringriri

unread,
Oct 21, 2005, 1:25:57 AM10/21/05
to

Je vois ce que c'est....
Ta culture politique étant extrêmement limitée, je te conseille de lire
un peu, et pas que Present ou le Parisien, et de revenir en deuxième
semaine avec un poil plus de matériel.

M F

unread,
Oct 21, 2005, 5:28:04 PM10/21/05
to

"siegberger" <rodolphe....@pandora.be> a écrit dans le message de
news: 1h4r9bw.6vk08m5fnv5sN%rodolphe....@pandora.be...

> M F <marce...@wanadoo.fr> wrote:
>
> Vous vivez sur quelle planète vous? Remettez donc les pieds sur terre.
Et
> > ouvrez bien grands vos yeux et vos oreilles pour constater que la
situation
> > se dégrade de plus en plus.
> >
> Elle se dégrade parceque, justement, l'Etat et les élus l'ont laissée se
> dégrader sans faire les réformes nécessaires (qui sont largement
> connues).

OK. Là je suis d'accord. En somme les élus se sont comportés comme des
voyoux, abusant du pouvoir qui leur était confié pour satisfaire des
intérêts liés la plupart du temps à la corruption.

>
> > > Nous ne sommes pas dans une situation libérale:
> >
> > mais nous y allons tout droit.
> >
> On devrait! Mais non! On fait l'inverse!

Bien sûr, et ceci parce que les gens qui ont été trompés et qui sont la
majorité considèrent à juste titre que le libéralisme s'installe pour jouer
le rôle du charrognard, qui finit le boulot commencé par les voyoux dont il
est question plus haut.


Et je t'embauche des
> fonctionnaires alors qu'il y en a déjà trop et qu'on ne peut plus les
> payer, et je t'emprunte sur 50 ans alors qu'on est déjà hyper endetté...
> et je te réduis le temps de travail alors que ce n'est vraiment pas le
> moment.

Mais ceci c'est pour donner le change et faire croire au citoyen que,
néanmoins, la situation est toujours maîtrisée. Ce qui est faux

Mais dites, qu'avez-vous donc contre les fonctionnaires? Votre
institutrice vous avait-elle flanqué une fessée déculottée devant les
copains?

Tout ce qui suit étant grotesque je l'ai délibérément supprimé. Mais pour
les lecteurs qui désireraient avoir un aperçu de vos élucubrations, il
peuvent toujours retourner aux messages précédent.

Pour mémoire je laisse la fin à notre cher Loisillon qui écrit ce message
dans un post voisin. Tout est dit :


"Je crois que le retournement des esprits se fait. Le divorce entre le
capitalisme et la liberté se fait tous les jours. La volonté des financiers
à
imposer leur loi aux politiques devient éclatante de jour en jour. Aux
Etats-Unis, l'Etat est devenu la chose de quelques copains. En Europe,
aussi,
cela se voit de plus en plus. D'ailleurs notre aristo de service,
Ernest-Antoine
Seillère de Laborde est passé du MEDEF à l'UNICE. Moins impopulaire mais
bien
plus efficace, il peut imposer au nom de la "concurrence libre et non
faussée"
la dure loi du marche ou crève aux salariés, qu'ils soient français ou
polonais
d'ailleurs.

Loisillon "


Et que cela ne vous empêche pas de dormir, j'en serais vraiment peiné.

Bonne nuit.

siegberger

unread,
Oct 23, 2005, 8:37:03 AM10/23/05
to
loisillon <loisillo...@newsguy.com> wrote:

L'historique des mouvements est une chose. La définition des mots en est
une autre. Je m'en réfère en la matière au dictionnaire.
Le Mont-Pélerin me semble d'ailleurs se conformer à cette définition du
libéralisme par le petit Larousse. S'il fallait en revenir à Montesquieu
ou à Tocqueville pour en trouver la confirmation, ça ne me gêne en rien.

>
> >ça n'est pas une philosophie, mais une tendance, un choix pragmatique
> >qui se base sur des critères d'évidences techniques, logiques, des
> >statistiques historiques, qui tient compte du fonctionnement naturel
> >des équilibres et des économies et de la nature profonde de l'homme y
> >compris dans sa spécificité individuelle.
>
> Quel mélange !
>

Vous voulez dire: quel esprit de synthèse!


> Le terme "naturel" est d'ailleurs très dangereux dans les faits concernant
> l'espèce humaine. Qu'est-ce qui est "naturel" pour vous ?
>

Fonctionnement naturel des équilibres, ça veut dire des équilibres qui
se font tous seuls, sans interventions importantes nécessaires.
Par exemple le fait que les entreprises puissent disparaitre et renaitre
un peu comme les étoiles n'est pas un déséquilibre mais un facteur
d'assainissement et d'équilibre global. Si l'Etat empêche les
entreprises de disparaitre (ou de naître!) alors il y a déséquilibre.

Vous persistez à confondre libéralisme et liberté, ce qui vous amène à
des considérations fausses. Le libéralisme pose les conditions de la
liberté d'entreprendre. La législation sociale est un aménagement. Ce
n'est pas l'ingrédient déterminant. Si la liberté d'entreprendre conduit
à de redoutables excès au vu des exemples cités dont nous ne connaissons
pas bien les tenants et les aboutissants, il est clair que 'Etat ne fait
pas dans ces cas son boulot et rien que son boulot.
Le plein emploi est la préoccupation caractéristique des états qui ne
favorisent pas la libre entreprise et qui en attribuent les causes aux
libertés de l'entreprise. C'est le dirigisme et le fiscalisme qui tuent
l'entreprise et par voie de conséquence le plein emploi. Aider l'emploi
directement, par des subvention qu'on prend évidemment aux entreprises
ou à leurs participants (comment le prendre ailleurs?) c'est évidemment
soigner l'abcès en accroissant la cause.


> Je crois que le retournement des esprits se fait. Le divorce entre le
> capitalisme et la liberté se fait tous les jours. La volonté des
> financiers à imposer leur loi aux politiques devient éclatante de jour en
> jour. Aux Etats-Unis, l'Etat est devenu la chose de quelques copains. En
> Europe, aussi, cela se voit de plus en plus. D'ailleurs notre aristo de
> service, Ernest-Antoine Seillère de Laborde est passé du MEDEF à l'UNICE.
> Moins impopulaire mais bien plus efficace, il peut imposer au nom de la
> "concurrence libre et non faussée" la dure loi du marche ou crève aux
> salariés, qu'ils soient français ou polonais d'ailleurs.

Vous vous perdez dans les digressions.
Au delà de la globalisation des choses et de l'historique récent, il
reste que l'entreprise n'était pas autre chose qu'une association entre
travail, recherche, et capitaux et que nous devons à ce système notre
présent confort. Or nous avons un quatrième larron qui est l'Etat lequel
s'est taillé la part du lion tout en ouvrant les frontières.
Le sabotage vient de là.
Je ne suis pas non plus pour l'actionnariat des employés. La séparation
des capitaux et du travail permet la respiration de l'entreprise. Quand
les employés perdront leur travail alors ils perdront aussi leurs
capitaux, et ce sera pire encore pour eux. La liberté de participation
est donc requise là encore.
En outre la politique d'imigration n'est pas adaptée.
La conséquence directe est que nous sommes dans une situation
catastrophique.
Les entreprises ne peuvent plus, dans la situation présente, qu'
assurer seulement la recherche et la commercialisation. La fabrication
ne peut plus se faire qu'ailleurs, en sous-traitance.
Quand on pense entreprises, il faut penser d'abord à ces millions de
petites et moyennes entreprises et pas uniquement à celles du Cac 40,
qui sont des cas d'espèce.

--
rsr.

siegberger

unread,
Oct 23, 2005, 10:18:40 AM10/23/05
to
Roaringriri <roari...@wanadoo.fr> wrote:

> siegberger a écrit :
> > Roaringriri <roari...@wanadoo.fr> wrote:

Votre condescendance est aussi lamentable que votre façon d'essayer de
m'étiqueter de facon indélébile.
Vous avez un argumentaire qui s'est mordu la queue à ma première
observation.
Votre "culture politique" s'appuie sur des mensonges. Elle ne trompera
que les naïfs.
Faut-il ajouter les morts ou les retrancher? Dire que vous n'êtes même
pas capable de répondre à ça, ni de l'appliquer dans vos raisonnements
qui deviennent dès lors honteux!

--
rsr.

siegberger

unread,
Oct 23, 2005, 10:18:41 AM10/23/05
to
M F <marce...@wanadoo.fr> wrote:

> "siegberger" <rodolphe....@pandora.be> a écrit dans le message de
> news: 1h4r9bw.6vk08m5fnv5sN%rodolphe....@pandora.be...
> > M F <marce...@wanadoo.fr> wrote:
> >
> > Vous vivez sur quelle planète vous? Remettez donc les pieds sur terre.
> Et
> > > ouvrez bien grands vos yeux et vos oreilles pour constater que la
> situation
> > > se dégrade de plus en plus.
> > >
> > Elle se dégrade parceque, justement, l'Etat et les élus l'ont laissée se
> > dégrader sans faire les réformes nécessaires (qui sont largement
> > connues).
>
> OK. Là je suis d'accord. En somme les élus se sont comportés comme des
> voyoux, abusant du pouvoir qui leur était confié pour satisfaire des
> intérêts liés la plupart du temps à la corruption.
>

Excusez moi, mais les noms en ou font ous au pluriel exception faite de
hou, hibou, genou , caillou et pou.


> >
> > > > Nous ne sommes pas dans une situation libérale:
> > >
> > > mais nous y allons tout droit.
> > >
> > On devrait! Mais non! On fait l'inverse!
>
> Bien sûr, et ceci parce que les gens qui ont été trompés et qui sont la
> majorité considèrent à juste titre que le libéralisme s'installe pour jouer
> le rôle du charrognard, qui finit le boulot commencé par les voyoux dont il
> est question plus haut.
>

Charognard? Le libéralisme n'est pas le n'importe quoi. C'est moins
d'Etat et dans un pays où les prélèvement dépassent largement les 50%,
contrairement à nos voisins qui ont assaini les leurs, ce ne serait pas
du luxe. D'ailleurs nous y sommes obligés vu la dette et le déficit.
C'est simple: Ou bien on réduit l'Etat, ou bien l'Etat va se trouver tôt
ou tard en cessation de paiement.

>
> Et je t'embauche des
> > fonctionnaires alors qu'il y en a déjà trop et qu'on ne peut plus les
> > payer, et je t'emprunte sur 50 ans alors qu'on est déjà hyper endetté...
> > et je te réduis le temps de travail alors que ce n'est vraiment pas le
> > moment.
>
> Mais ceci c'est pour donner le change et faire croire au citoyen que,
> néanmoins, la situation est toujours maîtrisée. Ce qui est faux
>

Qui demande à ce qu'on nous donne le change? Personne, à part les
privilègiers et les planqués.


> Mais dites, qu'avez-vous donc contre les fonctionnaires? Votre
> institutrice vous avait-elle flanqué une fessée déculottée devant les
> copains?
>

La dérision nuit à l'argument.
J'en ai après la façon catastrophique dont ils sont gèrés. J'en ai après
notre dette de 11 000 Milliards d'€. J'en ai après la façon éhontée dont
les administrations trainent pour se réformer et mettre un terme à leurs
monopoles couteux et injustifiés alors que les traités européens le leur
imposent.


> Tout ce qui suit étant grotesque je l'ai délibérément supprimé. Mais pour
> les lecteurs qui désireraient avoir un aperçu de vos élucubrations, il
> peuvent toujours retourner aux messages précédent.
>
> Pour mémoire je laisse la fin à notre cher Loisillon qui écrit ce message
> dans un post voisin. Tout est dit :
>
>
> "Je crois que le retournement des esprits se fait. Le divorce entre le
> capitalisme et la liberté se fait tous les jours. La volonté des financiers
> à
> imposer leur loi aux politiques devient éclatante de jour en jour. Aux
> Etats-Unis, l'Etat est devenu la chose de quelques copains. En Europe,
> aussi,
> cela se voit de plus en plus. D'ailleurs notre aristo de service,
> Ernest-Antoine
> Seillère de Laborde est passé du MEDEF à l'UNICE. Moins impopulaire mais
> bien
> plus efficace, il peut imposer au nom de la "concurrence libre et non
> faussée"
> la dure loi du marche ou crève aux salariés, qu'ils soient français ou
> polonais
> d'ailleurs.
>
> Loisillon "
>
>
> Et que cela ne vous empêche pas de dormir, j'en serais vraiment peiné.
>
> Bonne nuit.
>

Quand on parle vrai, les affabulateurs n'ont d'autres arguments que la
dérision et l'insulte.
J'ai répondu à Loisillon. Pour les planqués du régime, le vent tourne!
Et certainement pas dans le sens où Loisillon souhaiterait le voir
tourner. C'est une question de logique et de survie.


> --
> M F
> Le Grand Guignol :<http://perso.wanadoo.fr/marcel.fray/danger.htm>


--
rsr.

Lou Nissart

unread,
Oct 24, 2005, 4:31:00 AM10/24/05
to
Le 23/10/05 16:18, sieg(Heil)berger a promis la "nuit des longs couteaux" :

> Pour les planqués du régime, le vent tourne!
> Et certainement pas dans le sens où Loisillon souhaiterait le voir
> tourner. C'est une question de logique et de survie.

Rendez-vous à Nuremberg.

--
Je suis un être aimant.
Alors permettez que je me gausse ...

[Le Bonhomme d'Ampère]

siegberger

unread,
Oct 24, 2005, 3:56:49 PM10/24/05
to
Lou Nissart <renato...@neuf.fr> wrote:

> Le 23/10/05 16:18, sieg(Heil)berger a promis la "nuit des longs couteaux" :
>
> > Pour les planqués du régime, le vent tourne!
> > Et certainement pas dans le sens où Loisillon souhaiterait le voir
> > tourner. C'est une question de logique et de survie.
>
> Rendez-vous à Nuremberg.

Le terrorisme intellectuel consiste à ne pas laisser s'établir les
débats défavorables aux idées qui ne sont pas dans la ligne souhaitée.
ça ne m'impressionne pas.
--
rsr.

loisillon

unread,
Oct 25, 2005, 4:51:25 PM10/25/05
to
In article <1h4rgdu.yj7kyh13bo1mrN%rodolphe....@pandora.be>, siegberger
says...
>

>>
>Vous persistez à confondre libéralisme et liberté, ce qui vous amène à
>des considérations fausses. Le libéralisme pose les conditions de la
>liberté d'entreprendre. La législation sociale est un aménagement. Ce
>n'est pas l'ingrédient déterminant. Si la liberté d'entreprendre conduit
>à de redoutables excès au vu des exemples cités dont nous ne connaissons
>pas bien les tenants et les aboutissants, il est clair que 'Etat ne fait
>pas dans ces cas son boulot et rien que son boulot.

Intéressant de voir que pour vous libéralisme n'est pas liberté !

>
>Vous vous perdez dans les digressions.

Apparemment, dès qu'on vous embête sérieusement sur un point, c'est une
digression.

>Au delà de la globalisation des choses et de l'historique récent, il
>reste que l'entreprise n'était pas autre chose qu'une association entre
>travail, recherche, et capitaux et que nous devons à ce système notre
>présent confort. Or nous avons un quatrième larron qui est l'Etat lequel
>s'est taillé la part du lion tout en ouvrant les frontières.
>Le sabotage vient de là.

Ceci dit, les exemples scandinaves montrent qu'on peut très bien avoir une forte
fiscalité et une économie ouverte. On a quand même l'impression que les patrons
en France manquent d'imagination.

>Je ne suis pas non plus pour l'actionnariat des employés. La séparation
>des capitaux et du travail permet la respiration de l'entreprise. Quand
>les employés perdront leur travail alors ils perdront aussi leurs
>capitaux, et ce sera pire encore pour eux. La liberté de participation
>est donc requise là encore.
>En outre la politique d'imigration n'est pas adaptée.
>La conséquence directe est que nous sommes dans une situation
>catastrophique.
>Les entreprises ne peuvent plus, dans la situation présente, qu'
>assurer seulement la recherche et la commercialisation. La fabrication
>ne peut plus se faire qu'ailleurs, en sous-traitance.
>Quand on pense entreprises, il faut penser d'abord à ces millions de
>petites et moyennes entreprises et pas uniquement à celles du Cac 40,
>qui sont des cas d'espèce.

C'est partout qu'on délocalise, même d'Angleterre. C'est d'ailleurs une
billevesée de nous faire croire que le high-tech va nous "sauver". N'importe
quelle technique se retrouve 18 mois après en Chine ou en Inde. Il n'y a guère
que Chirac, Poutine, Bush et Blair que les Chinois ne puissent copier. De plus,
pour la rentabilité, on produit sous licence. Une fois encore, pour garantir la
rentabilité aux actionnaires, on détruit l'emploi de leurs propres enfants.



>

loisillon

unread,
Oct 25, 2005, 4:58:54 PM10/25/05
to
In article <1h4w1um.1fl3l1m1a6qc1sN%rodolphe....@pandora.be>, siegberger
says...

Nous n'avons probablement pas exactement la même vision de ce que sont "les
planqués du régime". Quant à moi, je ne souhaite pas grand chose. Je constate
simplement que le capitalisme se remet à marcher sur la tête comme il le faisait
avant-guerre, époque rêvée pour la Société du Mont-Pèlerin. Le plus cocasse et
le plus scandaleux étant d'ailleurs que ce capitalisme fait fonds de commerce
d'un régime marxiste-léniniste.

loisillon

unread,
Oct 25, 2005, 5:00:18 PM10/25/05
to
In article <435c9b6f$0$18770$626a...@news.free.fr>, Lou Nissart says...

>
>Le 23/10/05 16:18, sieg(Heil)berger a promis la "nuit des longs couteaux" :
>
>> Pour les planqués du régime, le vent tourne!
>> Et certainement pas dans le sens où Loisillon souhaiterait le voir
>> tourner. C'est une question de logique et de survie.
>
>Rendez-vous à Nuremberg.

On est sur fse ici ?

Ca ne fait pas beaucoup avancer le Chmilbickx.
>

siegberger

unread,
Oct 25, 2005, 8:42:39 PM10/25/05
to
loisillon <loisillo...@newsguy.com> wrote:

> In article <1h4rgdu.yj7kyh13bo1mrN%rodolphe....@pandora.be>,
> siegberger says...
> >
>
> >>
> >Vous persistez à confondre libéralisme et liberté, ce qui vous amène à
> >des considérations fausses. Le libéralisme pose les conditions de la
> >liberté d'entreprendre. La législation sociale est un aménagement. Ce
> >n'est pas l'ingrédient déterminant. Si la liberté d'entreprendre conduit
> >à de redoutables excès au vu des exemples cités dont nous ne connaissons
> >pas bien les tenants et les aboutissants, il est clair que 'Etat ne fait
> >pas dans ces cas son boulot et rien que son boulot.
>
> Intéressant de voir que pour vous libéralisme n'est pas liberté !
>

C'est le plus de liberté possible, sachant qu'il n'y a pas de liberté
qui ne doive être aménagée, et en particulier, refus de la tutelle de
l'Etat là où elle est inutile, sans parler des monopoles évidemment:
information, statistiques économiques, systèmes de santé, électricité,
transports...


>
> >
> >Vous vous perdez dans les digressions.
>
> Apparemment, dès qu'on vous embête sérieusement sur un point, c'est une
> digression.
>

Non!


> >Au delà de la globalisation des choses et de l'historique récent, il
> >reste que l'entreprise n'était pas autre chose qu'une association entre
> >travail, recherche, et capitaux et que nous devons à ce système notre
> >présent confort. Or nous avons un quatrième larron qui est l'Etat lequel
> >s'est taillé la part du lion tout en ouvrant les frontières.
> >Le sabotage vient de là.
>
> Ceci dit, les exemples scandinaves montrent qu'on peut très bien avoir une
> forte fiscalité et une économie ouverte. On a quand même l'impression que
> les patrons en France manquent d'imagination.
>

Légende! Les pays scandinaves ont tout de même passablement assaini
leurs administrations et il n'y a aucun pays en Europe où on paye autant
d'impots qu'en France. Nous les payons tous et dans le haut de la
fourchette.

> >Je ne suis pas non plus pour l'actionnariat des employés. La séparation
> >des capitaux et du travail permet la respiration de l'entreprise. Quand
> >les employés perdront leur travail alors ils perdront aussi leurs
> >capitaux, et ce sera pire encore pour eux. La liberté de participation
> >est donc requise là encore.
> >En outre la politique d'imigration n'est pas adaptée.
> >La conséquence directe est que nous sommes dans une situation
> >catastrophique.
> >Les entreprises ne peuvent plus, dans la situation présente, qu'
> >assurer seulement la recherche et la commercialisation. La fabrication
> >ne peut plus se faire qu'ailleurs, en sous-traitance.
> >Quand on pense entreprises, il faut penser d'abord à ces millions de
> >petites et moyennes entreprises et pas uniquement à celles du Cac 40,
> >qui sont des cas d'espèce.
>
> C'est partout qu'on délocalise, même d'Angleterre. C'est d'ailleurs une
> billevesée de nous faire croire que le high-tech va nous "sauver".
> N'importe quelle technique se retrouve 18 mois après en Chine ou en Inde.
> Il n'y a guère que Chirac, Poutine, Bush et Blair que les Chinois ne
> puissent copier. De plus, pour la rentabilité, on produit sous licence.
> Une fois encore, pour garantir la rentabilité aux actionnaires, on détruit
> l'emploi de leurs propres enfants.

Mais non! La rentabilité des actions est vraiment très faible comparé à
ce que pompe l'Etat. Et elle est indispensable! C'est la règle du jeu:
On fait un bénéfice car produire à perte consiste à consommer de la
richesse au lieu d'en produire. Croyez bien que cet argent, même
distribué, n'est pas perdu. Les énormes retenues de l'Etat, par contre,
participent en partie à certains gaspillages du secteur publique, ce
qui est navrant. L'Etat doit accepter à son tour de faire un effort de
transparence et de productivité. C'est vital!
L'emploi de nos enfants (dans le domaine industriel, et qui ne sera pas
la plus grande part des emplois), devra être soit la conception de
nouvelles techniques , soit leur commercialisation.
Avec le niveau d'imposition et nos 35 heures, c'est sûr que nous avons
un handicap par rapport aux chinois qui ne sont pas plus cons que nous,
plus travailleurs et beaucoup moins payés.
Nous n'avons plus exactement les conditions qui ont permis à Pasteur de
découvrir le vaccin contre la rage. Mais bon! La gauche recherche plutôt
un progrès social en forme d'égalitarisme (et d'électoralisme, va sans
dire). Elle se fout royalement des progrès technologiques. En tout cas
ses mesures sont contraire: Réduction du travail, impots en plus, etc..
--
rsr.

siegberger

unread,
Oct 25, 2005, 8:42:41 PM10/25/05
to
loisillon <loisillo...@newsguy.com> wrote:

> In article <1h4w1um.1fl3l1m1a6qc1sN%rodolphe....@pandora.be>,
> siegberger says...

> >>

> >Quand on parle vrai, les affabulateurs n'ont d'autres arguments que la
> >dérision et l'insulte.
> >J'ai répondu à Loisillon. Pour les planqués du régime, le vent tourne!
> >Et certainement pas dans le sens où Loisillon souhaiterait le voir
> >tourner. C'est une question de logique et de survie.
>
> Nous n'avons probablement pas exactement la même vision de ce que sont
> "les planqués du régime". Quant à moi, je ne souhaite pas grand chose. Je
> constate simplement que le capitalisme se remet à marcher sur la tête
> comme il le faisait avant-guerre, époque rêvée pour la Société du
> Mont-Pèlerin. Le plus cocasse et le plus scandaleux étant d'ailleurs que
> ce capitalisme fait fonds de commerce d'un régime marxiste-léniniste.

Y a p ex tout ce personnel de la Banque de France, dont on ne sait pas à
quoi ils servent. Et puis trop de commissions, de fêtes, de congrès, de
séminaires, de voeux... Trop de fonctionnaires pour percevoir l'impot.
On ne supprime pas l'ISF parcequ'on ne saurait pas quoi faire des
nombreux fonctionnaires qui sont occupés à le faire rentrer. Quant à
notre système de santé, prisonnier d'un système à la soviètique,
inefficace autant que couteux, il va bien falloir qu'il change,
puisqu'il semble maintenant admis que l'Etat a aujourd'hui perdu son
monopole!
Illustrons la chose: au congrès des régimes de protection sociale à
Pékin en 2004, il y avait 20% de français, au nombre de 180. Coût de
leur déplacement: 700 000€.. avoués.
A ce même congrès, 30 allemands et 25 américains.
--
rsr.

siegberger

unread,
Oct 25, 2005, 8:42:42 PM10/25/05
to
loisillon <loisillo...@newsguy.com> wrote:

D'ailleurs n'était-ce pas de bons socialistes qui tenaient les manches
de ces longs couteaux?
Confère le programme du parti Nazi: suppression de la propriété
terrienne et nationalisation du secteur banquaire... etc (de mémoire).
Pour commettre de tels excès, faut des adeptes du talion. Faut de bons
voyous aux idées courtes à qui on fait croire qu'ils ont une revanche à
prendre.
ça justifie qu'ensuite des Doriot, des Laval, des Darnand, des Deat, des
Belin, tous d'essence Communiste, SFIO ou rad-soc, aient activement
collaboré.
--
rsr.

Roaringriri

unread,
Oct 26, 2005, 12:44:02 AM10/26/05
to
siegberger a écrit :

Le style c'est l'homme.
Les masques tombent.

loisillon

unread,
Oct 26, 2005, 5:35:18 PM10/26/05
to
In article <1h50kum.1f33od1v8ayheN%rodolphe....@pandora.be>, siegberger
says...
>
tchak

>
>Y a p ex tout ce personnel de la Banque de France, dont on ne sait pas à
>quoi ils servent. Et puis trop de commissions, de fêtes, de congrès, de
>séminaires, de voeux... Trop de fonctionnaires pour percevoir l'impot.
>On ne supprime pas l'ISF parcequ'on ne saurait pas quoi faire des
>nombreux fonctionnaires qui sont occupés à le faire rentrer. Quant à
>notre système de santé, prisonnier d'un système à la soviètique,
>inefficace autant que couteux, il va bien falloir qu'il change,
>puisqu'il semble maintenant admis que l'Etat a aujourd'hui perdu son
>monopole!
>Illustrons la chose: au congrès des régimes de protection sociale à
>Pékin en 2004, il y avait 20% de français, au nombre de 180. Coût de
>leur déplacement: 700 000¤.. avoués.
>A ce même congrès, 30 allemands et 25 américains.

On a peut-être beaucoup de choses à dire dans un congrès comme ça :o)
Mais pour être au courant, vous êtes peut-être de la maison ? :-)

siegberger

unread,
Oct 27, 2005, 8:13:02 AM10/27/05
to
loisillon <loisillo...@newsguy.com> wrote:

C'est pas les intervenant locaux (en chinois traduit) qui ont dû
passionner les congressistes, sans doute fatigués par le décalage
horaire. J'imagine qu'ils auront des jours de récup au retour!


> Mais pour être au courant, vous êtes peut-être de la maison ? :-)

Non! mais certains d'entre eux s'en écoeurent en privé ou dans les
journaux non contrôlés. Les réalités étatiques sont à la hauteur des
mensonges de la gauche.

--
rsr.

tijluilenspiegel

unread,
Oct 27, 2005, 5:49:10 PM10/27/05
to

"loisillon" <loisillo...@newsguy.com> a écrit dans le message de
news:djm6d...@drn.newsguy.com...

Hm Von Speer à bien dans la pratique démontré les qualités de la
planification en économie.-))
Une belle technique au service d'une triste cause.
--
amicalement tijl


loisillon

unread,
Oct 27, 2005, 5:30:23 PM10/27/05
to
In article <1h53d1p.1k61ovu104es1sN%rodolphe....@pandora.be>, siegberger
says...
>
tchak

>>
>> On a peut-être beaucoup de choses à dire dans un congrès comme ça :o)
>C'est pas les intervenant locaux (en chinois traduit) qui ont dû
>passionner les congressistes, sans doute fatigués par le décalage
>horaire. J'imagine qu'ils auront des jours de récup au retour!

Ca peut être assez pittoresque. J'ai souvenir d'un congrès à Pékin en 1996 dans
un autre domaine (agronomie du tournesol) où l'orateur brandissait le poing et
haranguait, en chinois bien sûr, nous autres congressistes façons Mao à Tian Am
Men bondée de pionniers :o)

0 new messages