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LA CONSCIENCE RÉVEILLÉE DES EINSTEINIENS

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Pentcho Valev

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Jan 31, 2011, 2:07:49 AM1/31/11
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http://www.lyon-france.com/Agenda-des-evenements/La-gravite-dans-tous-ses-etats-Einstein-a-l-epreuve-de-l-experience-Vaulx-en-Velin-2011-02-23
La gravité dans tous ses états : Einstein à l'épreuve de l'expérience
Vaulx-en-Velin
Avec Marc Lachièze-Rey (astrophysicien au Commissariat à Energie
Atomique de Saclay) et Jean Eisenstaedt (astrophysicien à
l'Observatoire de Paris)
"Si Einstein pouvait rencontrer Newton, qu'auraient-ils à se dire ? La
relativité générale sonne-t-elle le glas de la théorie newtonienne ?
Retour sur les grandes avancées scientifiques de ce physicien hors
norme."
Type d'événement Conférence
Date de début 23/02/2011
Date de fin 23/02/2011
Lieu Planétarium
Prix Gratuit
Horaires Mercredi 23 février 2011 : à 20h.

Bravo, Marc Lachièze-Rey et Jean Eisenstaedt! Un peu tard mais quand
même... La vitesse de la lumière varie dans un champ gravitationnel:

Albert Einstein "La Relativité" 1920:
"...conformément à la théorie de la relativité générale, la loi déjà
souvent mentionnée de la constance de la vitesse de la lumière dans le
vide, qui est une des deux suppositions fondamentales de la relativité
restreinte, ne peut pas prétendre à une validité illimitée. En effet,
la courbure des rayons lumineux ne peut se produire que si la vitesse
de propagation de la lumière varie avec le lieu."

La fréquence varie avec le potentiel gravitationnel, phi, conformément
à l'équation (confirmée par l'expérience de Pound-Rebka):

f' = f(1+phi/c^2)

La vitesse de la lumière varie proportionnellement à la fréquence:

(fréquence) = (vitesse de la lumière)/(longueur d'onde)

Donc, la vitesse de la lumière varie avec le potentiel gravitationnel
conformément à l'équation:

c' = c(1+phi/c^2)

L'équation c'=c(1+phi/c^2) appartient à la théorie de l'émission de
Newton; cette équation est incompatible avec la relativité générale
d'Einstein qui donne c'=c(1+2phi/c^2):

http://www.speed-light.info/speed_of_light_variable.htm
"Einstein wrote this paper in 1911 in German (download from:
http://www.physik.uni-augsburg.de/annalen/history/einstein-papers/1911_35_898-908.pdf
). It predated the full formal development of general relativity by
about four years. You can find an English translation of this paper in
the Dover book 'The Principle of Relativity' beginning on page 99; you
will find in section 3 of that paper Einstein's derivation of the
variable speed of light in a gravitational potential, eqn (3). The
result is: c'=c0(1+phi/c^2) where phi is the gravitational potential
relative to the point where the speed of light co is measured......You
can find a more sophisticated derivation later by Einstein (1955) from
the full theory of general relativity in the weak field
approximation....For the 1955 results but not in coordinates see page
93, eqn (6.28): c(r)=[1+2phi(r)/c^2]c. Namely the 1955 approximation
shows a variation in km/sec twice as much as first predicted in 1911."

Donc l'expérience de Pound-Rebka a confirmé Newton et réfuté Einstein.
D'accord?

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

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Feb 1, 2011, 2:20:41 AM2/1/11
to
http://www.arte.tv/fr/La-relativite-a-l-epreuve/856858.html
Jean Eisenstaedt: "Michell est persuadé de l'universalité de la
gravitation et que la lumière doit, comme tout autre corpuscule, y
être soumise. Il en déduit, en cette fin du XVIIIe siècle, qu'un
corpuscule lumineux, émis par une étoile animée d'une vitesse
constante, va être petit à petit freiné et sa vitesse diminuée. À tel
point que, si l'étoile est très massive, le corpuscule, telle une
pierre jetée en l'air, peut s'arrêter dans sa course et retomber sur
l'étoile. Aussi invente-t-il ces objets étranges que Pierre-Simon
Laplace nommera «corps obscurs» (car leur lumière ne peut nous en
parvenir) et qui s'apparentent aux trous noirs. En 1801, s'appuyant
sur ces résultats vulgarisés par Laplace, l'astronome allemand Georg
von Soldner en déduira qu'un rayon lumineux peut être dévié de sa
course s'il passe près d'un corps pesant. Ses résultats ne sont
aucunement différents de ceux d'Einstein, qui calculera le même effet
en 1911."

Le problème ne peut pas être plus simple, Jean Eisenstaedt. La théorie
d'Einstein de 1911 n'est que la théorie de l'émission de Newton-
Michell-Laplace-Soldner. Cette théorie donne l'équation:

c'=c(1+phi/c^2)

Est-ce que cette équation est correcte? Oui ou non? Si elle ne l'est
pas, est-ce que l'équation finale d'Einstein de 1915:

c'=c(1+2phi/c^2)

est correcte? Oui ou non? Si cette équation n'est pas correcte non
plus, alors on doit croire Stephen Hawking qui enseigne une vitesse de
la lumière constante (c'=c):

http://www.hawking.org.uk/index.php?option=com_content&view=article&id=64&Itemid=66
Stephen Hawking: "Interestingly enough, Laplace himself wrote a paper
in 1799 on how some stars could have a gravitational field so strong
that light could not escape, but would be dragged back onto the star.
He even calculated that a star of the same density as the Sun, but two
hundred and fifty times the size, would have this property. But
although Laplace may not have realised it, the same idea had been put
forward 16 years earlier by a Cambridge man, John Mitchell, in a paper
in the Philosophical Transactions of the Royal Society. Both Mitchell
and Laplace thought of light as consisting of particles, rather like
cannon balls, that could be slowed down by gravity, and made to fall
back on the star. But a famous experiment, carried out by two
Americans, Michelson and Morley in 1887, showed that light always
travelled at a speed of one hundred and eighty six thousand miles a
second, no matter where it came from. How then could gravity slow down
light, and make it fall back."

http://www.amazon.com/Brief-History-Time-Stephen-Hawking/dp/0553380168
Stephen Hawking, "A Brief History of Time", Chapter 6:
"Under the theory that light is made up of waves, it was not clear how
it would respond to gravity. But if light is composed of particles,
one might expect them to be affected by gravity in the same way that
cannonballs, rockets, and planets are.....In fact, it is not really
consistent to treat light like cannonballs in Newton's theory of
gravity because the speed of light is fixed. (A cannonball fired
upward from the earth will be slowed down by gravity and will
eventually stop and fall back; a photon, however, must continue upward
at a constant speed...)"

c'=c(1+phi/c^2), c'=c(1+2phi/c^2) ou c'=c ? Honnêteté, Jean
Eisenstaedt, honnêteté! C'est beaucoup plus important que l'argent.

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

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Feb 4, 2011, 2:28:11 AM2/4/11
to
Joao Magueijo, PLUS VITE QUE LA LUMIERE, Dunod, 2003, pp. 50-51:
"En cours de route, en 1911, Einstein proposa même une théorie où la
vitesse de la lumière variait! Aujourd'hui, les scientifiques sont
soit horrifiés par cette article écrit par le grand Albert Einstein,
alors professeur à Prague, soit tout simplement ignorants de son
existence. Banesh Hoffmann, collègue et biographe d'Einstein, décrit
ce texte de la manière suivante: "Et cela signifie... Quoi! Que la
vitesse de la lumière n'est pas constante, que la gravitation la
ralentit. Hérésie! Et de la part d'Einstein lui-même. (...) La théorie
de 1911 était fausse, et Einstein la jeta à la poubelle sans regret,
en compagnie de quelques autres impasses."

http://www.decitre.fr/livres/La-relativite.aspx/9782842450199
Banesh Hoffmann, "La relativité, histoire d'une grande idée", Pour la
Science, Paris, 1999, pp. 166-169: "L'observateur au plafond
constatera que l'horloge du plancher fonctionne plus lentement que
celle du plafond. Et pourtant les deux horloges continuent à
fonctionner au même rythme. (.....) Le décalage gravitationnel des
fréquences n'est pas la conséquence d'un changement du rythme
intrinseque des horloges. Ce décalage resulte de L'EFFET DU CHAMP
GRAVITATIONNEL SUR LES SIGNAUX LUMINEUX qui se propagent dans l'espace-
temps. (...) Einstein fut sans aucun doute troublé par cette
conséquence de L'EFFET DE LA GRAVITATION SUR LA VITESSE DE LA LUMIERE,
mais il décida d'en tirer profit. Il déclara tout simplement que la
vitesse de la lumière jouait alors le rôle de ce que l'on appelle le
potentiel gravitationnel - un simple nombre en chaque point qui, dans
la théorie de Newton, spécifie l'intensité des forces
gravitationnelles dans tout l'espace. Cette conception ERRONEE, MAIS
CEPENDANT FRUCTUEUSE, permit à Einstein d'élargir sa théorie de la
relativité restreinte."

Marc Lachièze-Rey et Jean Eisenstaedt, c'est quoi? La doublepensée de
Banesh Hoffmann? ERRONEE en quel sens? FRUCTUEUSE en quel sens? La
combinaison d'ERRONEE et de FRUCTUEUSE ne vous gêne pas? Ne gêne
personne en France? L'esprit critique existe-t-il encore en France? Ou
bien c'est l'arrêtducrime absolu qui règne?

http://wikilivres.info/wiki/1984/Deuxi%C3%A8me_Partie_-_Chapitre_IX
George Orwell: "L'arrêtducrime, c'est la faculté de s'arrêter net,
comme par instinct, au seuil d'une pensée dangereuse. Il inclut le
pouvoir de ne pas saisir les analogies, de ne pas percevoir les
erreurs de logique, de ne pas comprendre les arguments les plus
simples, s'ils sont contre l'Angsoc. Il comprend aussi le pouvoir
d'éprouver de l'ennui ou du dégoût pour toute suite d'idées capable de
mener dans une direction hérétique. Arrêtducrime, en résumé, signifie
stupidité protectrice."

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

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Feb 5, 2011, 3:36:42 AM2/5/11
to
La conscience réveillée d'Etienne Klein:

http://www.lexpress.fr/culture/livre/klein-bouleverse-les-idees-recues-sur-la-cosmologie_954199.html
Klein bouleverse les idées reçues sur la cosmologie. (...) Or Klein,
déjà auteur de livres revigorants sur le temps et l'atome, démontre
qu'on est loin du succès. "La cosmologie contemporaine offre un
paysage éclaté, écrit-il, difficile à interpréter, dans lequel la
question de l'origine se démultiplie à l'infini, se perd même." Comme
il est très doué, on s'amuse énormément à suivre sa mise en pièces des
certitudes affichées. Le big bang ? Un piège sémantique. La théorie du
tout ? Il faudrait bouleverser l'idée qu'on a des liens entre espace
et temps... (...) Bref, les physiciens n'ont plus qu'à se remettre au
travail. Les problèmes à résoudre sont si nombreux et si fondamentaux
que "la cosmologie a encore du noir à broyer". Mais ce n'est pas
triste du tout."

C'est toujours triste, Etienne Klein, quand le voleur crie: "Au
voleur!". En se remettant au travail, vous allez peut-être dire au
commun des mortels si "l'idée qu'on a des liens entre espace et
temps", une idée que vous voulez bouleverser, est une consequence du
faux second postulat d'Einstein de 1905. John Norton vous aidera:

http://www.humanamente.eu/PDF/Issue13_Paper_Norton.pdf
John Norton: "Il est commun d'affirmer que le passage du temps est une
illusion, étant donné que celui-ci n'a pas été capturé par les
théories physiques modernes. J'argue que c'est une erreur. Si l'on
excepte le fait gênant qu'il n'apparait pas dans notre physique, il
n'y a aucune indication que le passage du temps est une illusion."

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

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Feb 8, 2011, 4:27:03 AM2/8/11
to
http://www.crm.umontreal.ca/~durand/club-math-2011.pdf
Stéphane Durand: "Puis nous expliquerons pourquoi la théorie de la
relativité ne peut pas être fausse (du moins, dans notre univers).
Plus précisément, dans un univers où il est impossible de détecter un
mouvement à vitesse constante (comme c'est le cas dans le nôtre), la
théorie de la relativité est la seule possible..."

Jean Eisenstaedt? Jean Marc Lévy-Leblond? Thibault Damour? Etienne
Klein? Les deux Cohen-Tannoudji? Michel Paty? Olivier Darrigol? Marc
Lachièze-Ray? Jean Michel Alimi? Françoise Balibar? Michel Bitbol?
Alain Aspect? Roger Balian? Alexandre Moatti? Votre conscience
réveillée vous dit quoi? Ce Stéphane Durand, ce frère einsteinien
québécois, est un peu malhonnête? Moatti, vous êtes plus honnête que
lui: vous ne diriez jamais que "la théorie de la relativité est la
seule possible" et qu'elle "ne peut pas être fausse". Bravo, Moatti:

http://www.lesgeniesdelascience.fr/ewb_pages/f/fiche-article-le-creationnisme-en-astronomie-aussi-26285.php
Alexandre Moatti: "L'expérience de Michelson et Morley, en 1887, en
est un premier exemple. Par la mesure des interférences obtenues lors
de deux trajets lumineux perpendiculaires (l'un dans le sens Nord-Sud,
l'autre dans le sens Est-Ouest, celui du déplacement terrestre),
l'expérience aurait dû mettre en évidence sur le trajet Est-Ouest une
vitesse de la lumière diminuée de la vitesse de rotation de la Terre
autour du Soleil. Il n'en fut rien. Ce résultat négatif a été expliqué
en 1905 par la théorie de la relativité restreinte d'Einstein, qui
stipule notamment que la vitesse de la lumière dans le vide est une
constante absolue, indépendante de l'observateur et de son mouvement.
L'expérience de Michelson et Morley a été répétée depuis un siècle
avec des dispositifs de plus en plus précis, et a toujours donné un
résultat négatif, confirmant la théorie de la relativité."

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

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Feb 9, 2011, 3:50:52 AM2/9/11
to
http://www.mairie-cannes.info/modules/mod_main/front/fiche.php?id=3748
Conférence jeu 17 février 2011
Organisé par : Cannes-Université
Jean-Marc Lévy-Leblond: "L'avenir de la science, l'avenir d'une
l'illusion ?"

Bien sûr, Jean-Marc Lévy-Leblond, si l'hypocrisie einsteinienne
continue:

http://www.renewamerica.com/columns/hutchison/080616
"Like bronze idols that are hollow inside, Einstein built a cluster of
"Potemkin villages," which are false fronts with nothing behind them.
Grigori Potemkin (1739-1791) was a general-field marshal, Russian
statesman, and favorite of Empress Catherine the Great. He is alleged
to have built facades of non-existent villages along desolate
stretches of the Dnieper River to impress Catherine as she sailed to
the Crimea in 1787. Actors posing as happy peasants stood in front of
these pretty stage sets and waved to the pleased Empress. This
incident reminds me of the story of Eleanor Roosevelt's Moscow tour
guide who showed her the living quarters of communist party bosses and
claimed that these were the apartments of the average Russian worker.
The incredibly gullible first lady was delighted. Like Catherine, the
sentimental Eleanor was prone to wishful thinking and was easily
deceived. What has all this to do with Einstein? The science
establishment has a powerful romantic desire to believe in Einstein.
Therefore, they are not only fooled by Einstein's tricks, they are
prepared to defend his Potemkin villages."

Heureusement, vous avez montré le chemin de la raison, Jean-Marc Lévy-
Leblond:

http://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=10745
Jean-Marc Lévy-Leblond: "Un siècle après son émergence, la théorie de
la relativité est encore bien mal comprise - et pas seulement par les
profanes ! Le vocable même qui la désigne (« relativité ») est fort
inadéquat. Ses énoncés courants abondent en maladresses sémantiques,
et donc en confusions épistémologiques. Paradoxe majeur, cette
théorie, présentée comme un sommet de la modernité scientifique, garde
de nombreux traits primitifs. Or, de récentes recherches montrent
éloquemment qu'un sérieux approfondissement de ses concepts et de ses
formulations peut résulter du retour à ses origines, avant même
Einstein. Déjà le principe de relativité se comprend mieux si on le
détache de la forme nouvelle qu'il prit après Lorentz, Poincaré et
Einstein, pour le ressourcer chez Galilée et Descartes. Mais surtout,
l'examen de nombreux travaux des XVIIe et XVIIIe siècles, injustement
oubliés, met en évidence une théorie particulaire de la lumière, en
germe dans la physique newtonienne, qui ouvre des voies d'approche
négligées vers la théorie moderne. Ces considérations contrebalancent
utilement le point de vue ondulatoire traditionnel, et allègent ses
difficultés."

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

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Feb 11, 2011, 4:31:52 AM2/11/11
to
La conscience réveillée d'Olivier Darrigol:

http://www.waltherritz.ch/programme
Olivier Darrigol, directeur de recherche au CNRS (Histoire de la
physique, Prix Marc Auguste Pictet d'histoire des sciences,
spécialiste en histoire de l'électrodynamique
"Ritz est l'auteur d'une tentative célèbre de concilier
l'électrodynamique et le principe de relativité dans une théorie qui
fait dépendre la vitesse de la lumière de celle de sa source. Il fut
aussi impliqué dans un débat avec Einstein sur la signification des
potentiels en électrodynamique."

Bravo, Olivier Darrigol! Vous allez peut-être dire aux physiciens et
philosophes français si cette "théorie qui fait dépendre la vitesse de
la lumière de celle de sa source" est plus correcte que la relativité
restreinte? Non? Jamais? Pourquoi, Olivier Darrigol? L'expérience de
Michelson-Morley disait quoi en 1887? Que la vitesse de la lumière
dépendait ou ne dépendait pas de la vitesse de la source? Rien?
Darrigol, Darrigol, votre conscience n'est pas complètement réveillée.

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

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Feb 12, 2011, 1:22:30 AM2/12/11
to
http://www.passiondulivre.com/livre-6446-avant-einstein-relativite-lumiere-gravitation.htm
"Étrangement, personne n'est jamais vraiment allé voir ce que l'on en
pensait «avant», avant Einstein, avant Poincaré, avant Maxwell.
Pourtant, quelques savants austères et ignorés, John Michell, Robert
Blair et d'autres encore, s'y sont intéressés, de très près.
Newtoniens impénitents, ces «philosophes de la nature» ont tout
simplement traité la lumière comme faite de vulgaires particules
matérielles : des «corpuscules lumineux». Mais ce sont gens sérieux et
ils se sont basés sur leurs Classiques, Galilée, Newton et ses
Principia où déjà l'on trouve des idées intéressantes. À la fin du
XVIIIe siècle, au siècle des Lumières (si bien nommé en
l'occurrence !), en Angleterre, en Écosse, en Prusse et même à Paris,
une véritable balistique de la lumière sous-tend silencieusement la
théorie de l'émission, avatar de la théorie corpusculaire de la
lumière de Newton. Lus à la lumière (!) des théories aujourd'hui
acceptées, les résultats ne sont pas minces. (...) Les «relativités»
d'Einstein, cinématique einsteinienne et théorie de la gravitation,
ont la triste réputation d'être difficiles... Ne remettent-elles pas
en cause des notions familières ? Leur «refonte» est d'autant plus
nécessaire. Cette préhistoire en est un nouvel acte qui offre un autre
chemin vers ces théories délicates. Mais ce chemin, aussi long soit-
il, est un raccourci, qu'il est temps, cent ans après «la» relativité
d'Einstein, de découvrir et d'explorer."

http://ustl1.univ-lille1.fr/culture/publication/lna/detail/lna40/pgs/4_5.pdf
Jean Eisenstaedt: "Il n'y a alors aucune raison théorique à ce que la
vitesse de la lumière ne dépende pas de la vitesse de sa source ainsi
que de celle de l'observateur terrestre ; plus clairement encore, il
n'y a pas de raison, dans le cadre de la logique des Principia de
Newton, pour que la lumière se comporte autrement - quant à sa
trajectoire - qu'une particule matérielle. Il n'y a pas non plus de
raison pour que la lumière ne soit pas sensible à la gravitation.
Bref, pourquoi ne pas appliquer à la lumière toute la théorie
newtonienne ? C'est en fait ce que font plusieurs astronomes,
opticiens, philosophes de la nature à la fin du XVIIIème siècle. Les
résultats sont étonnants... et aujourd'hui nouveaux. (...) Même s'il
était conscient de l'intérêt de la théorie de l'émission, Einstein n'a
pas pris le chemin, totalement oublié, de Michell, de Blair, des
Principia en somme. Le contexte de découverte de la relativité
ignorera le XVIIIème siècle et ses racines historiques plongent au
coeur du XIXème siècle. Arago, Fresnel, Fizeau, Maxwell, Mascart,
Michelson, Poincaré, Lorentz en furent les principaux acteurs et
l'optique ondulatoire le cadre dans lequel ces questions sont posées.
Pourtant, au plan des structures physiques, l'optique relativiste des
corps en mouvement de cette fin du XVIIIème est infiniment plus
intéressante - et plus utile pédagogiquement - que le long cheminement
qu'a imposé l'éther."

Jean Eisenstaedt, c'était un cri désespéré de votre conscience ou
"just business"? Pourquoi est-ce que cette approche, "infiniment plus
intéressante - et plus utile pédagogiquement", est effectivement
interdite en France maintenant? On a vendu le livre, l'argent est dans
votre banque et c'est tout?

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

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Feb 14, 2011, 2:23:56 AM2/14/11
to
La conscience réveillée d'Etienne Klein:

http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=166853
"C'est elle qui va l'amener à tenter d'intégrer la notion de
gravitation à la théorie de la relativité restreinte, publiée en 1905
et selon laquelle le temps ne s'écoule pas de la même façon en tout
lieu. Comment intégrer la gravitation à la relativité restreinte ?
Einstein pressent que les outils mathématiques nécessaires à cette
tâche sont complexes. En 1912, il quitte Prague, où il a obtenu en
1909 son premier poste universitaire, et retourne à Zurich, la ville
de ses études, rechercher l'aide du mathématicien hongrois Marcel
Grossmann, rencontré bien des années auparavant à l'Institut
polytechnique. L'histoire est connue : Grossmann soumet à Einstein
l'utilisation d'un tenseur, un outil mathématique, pour décrire la
géométrie de l'espace et du temps mêlés. "Einstein estime que le
tenseur proposé par Grossmann est trop complexe, trop mathématique,
explique Etienne Klein. Il le rejette, lui préférant un tenseur plus
simple, plus "physique"." Le résultat du travail des deux savants est
une ébauche de relativité générale, publiée en 1912. Comment la
tester ? C'est à ce moment de l'histoire que commence celle, méconnue,
du manuscrit Einstein-Besso. Le physicien convoque son ami et
confident suisse pour l'aider à mener les calculs et tester son
ébauche de relativité générale sur un problème bien connu des
astronomes : l'anomalie de l'orbite de Mercure. "Depuis la fin du XIXe
siècle, on sait de manière de plus en plus précise que le périhélie de
cette planète (le point de son orbite le plus proche du Soleil) avance
un peu plus que le prévoient les équations de Newton : l'excédent est
de 43 secondes d'arc par siècle, c'est-à-dire l'angle sous lequel on
voit un cheveu à une distance d'un mètre, explique Etienne Klein.
Einstein se dit simplement que sa théorie sera validée si elle prédit
correctement cette "anomalie" de l'avance du périhélie de Mercure."
Une part du manuscrit Einstein-Besso est consacrée à ce test crucial.
Aux pages d'Einstein, des lignes d'équations, sans ratures, presque
vierges de tout texte, succèdent celles de Besso, un peu plus
hésitantes et annotées de nombreuses explications. Le résultat est
calamiteux. Au lieu d'expliquer le petit décalage de 43 secondes d'arc
par siècle, la nouvelle théorie propose une avance de plus de 1 800
secondes d'arc par siècle. Très loin de la réalité des observations
astronomiques ! "Mais, un peu plus loin dans le manuscrit, les deux
hommes se rendent compte qu'ils se sont trompés sur la masse du
Soleil", dit Etienne Klein. Une erreur d'un facteur 10, qu'ils
corrigent finalement, pour parvenir à un résultat moins absurde, mais
toujours décevant : 18 secondes d'arc par siècle... Echec complet ? Un
peu plus loin, en conclusion d'un tout autre calcul, Einstein écrit :
"Stimmt" ("Correct"). "En dépit de l'échec de sa théorie à expliquer
l'avance du périhélie de Mercure, Einstein croit avoir démontré autre
chose, au détour d'une équation, décrypte Etienne Klein. En mai 1907,
il avait eu l'intuition qu'une chute libre peut "annuler" un champ de
gravitation. Ici, il pense avoir démontré qu'un mouvement de rotation
peut, lui aussi, être considéré comme équivalent à un champ de
gravitation. Il croit avoir généralisé son principe d'équivalence."
Mais, plus de deux ans plus tard, Einstein comprend que son calcul
était faux : il n'a rien généralisé du tout. C'est alors qu'il accepte
d'utiliser dans sa théorie le premier tenseur, jugé trop complexe, que
lui avait proposé Grossmann. Et en 1915, il teste ce nouveau tenseur
sur l'avance du périhélie de Mercure. Cette fois, le résultat est le
bon !"

Bravo, Etienne Klein! Votre conscience semble complètement réveillée
en ce qui concerne l'avance du périhélie de Mercure, mais vous ne
voulez toujours pas vous débarrasser du camouflage appelé "Dilatation
gravitationnelle des durées" et considérer le vrai phénomène - la
variation de la vitesse de la lumière dans un champ gravitationnel.
Banesh Hoffmann et Jean Eisenstaedt vous aideront un peu:

http://www.decitre.fr/livres/La-relativite.aspx/9782842450199
Banesh Hoffmann, "La relativité, histoire d'une grande idée", Pour la
Science, Paris, 1999, pp. 166-169: "L'observateur au plafond
constatera que l'horloge du plancher fonctionne plus lentement que
celle du plafond. Et pourtant les deux horloges continuent à
fonctionner au même rythme. (.....) Le décalage gravitationnel des
fréquences n'est pas la conséquence d'un changement du rythme
intrinseque des horloges. Ce décalage resulte de L'EFFET DU CHAMP
GRAVITATIONNEL SUR LES SIGNAUX LUMINEUX qui se propagent dans l'espace-
temps. (...) Einstein fut sans aucun doute troublé par cette
conséquence de L'EFFET DE LA GRAVITATION SUR LA VITESSE DE LA LUMIERE,
mais il décida d'en tirer profit. Il déclara tout simplement que la
vitesse de la lumière jouait alors le rôle de ce que l'on appelle le
potentiel gravitationnel - un simple nombre en chaque point qui, dans
la théorie de Newton, spécifie l'intensité des forces
gravitationnelles dans tout l'espace. Cette conception ERRONEE, MAIS
CEPENDANT FRUCTUEUSE, permit à Einstein d'élargir sa théorie de la
relativité restreinte."

http://www.arte.tv/fr/La-relativite-a-l-epreuve/856858.html


Jean Eisenstaedt: "Michell est persuadé de l'universalité de la
gravitation et que la lumière doit, comme tout autre corpuscule, y
être soumise. Il en déduit, en cette fin du XVIIIe siècle, qu'un
corpuscule lumineux, émis par une étoile animée d'une vitesse
constante, va être petit à petit freiné et sa vitesse diminuée. À tel
point que, si l'étoile est très massive, le corpuscule, telle une
pierre jetée en l'air, peut s'arrêter dans sa course et retomber sur
l'étoile. Aussi invente-t-il ces objets étranges que Pierre-Simon
Laplace nommera «corps obscurs» (car leur lumière ne peut nous en
parvenir) et qui s'apparentent aux trous noirs. En 1801, s'appuyant
sur ces résultats vulgarisés par Laplace, l'astronome allemand Georg
von Soldner en déduira qu'un rayon lumineux peut être dévié de sa
course s'il passe près d'un corps pesant. Ses résultats ne sont
aucunement différents de ceux d'Einstein, qui calculera le même effet
en 1911."

L'argument crucial, Etienne Klein:

Si la vitesse de la lumière varie avec le potentiel gravitationnel,
alors elle varie avec la vitesse de la source lumineuse, c'est-à-dire,
le second postulat d'Einstein de 1905 est faux.

Est-ce que cet argument est valide, Etienne Klein? Ou bien vous sentez
l'arrêtducrime absolu dans ce cas?

http://www.ebooksgratuits.com/pdf/orwell_1984.pdf

Pentcho Valev

unread,
Feb 14, 2011, 3:40:43 AM2/14/11
to
Une conscience non existante:

http://www.erudit.org/culture/liberte1026896/liberte1430666/59825ac.pdf
Hubert Reeves: "Historiquement, tout a commencé lorsque, vers 1880,
deux physiciens, Michelson et Morley, obtinrent après une expérience
célèbre un résultat parfaitement irréconciliable avec les théories de
la physique contemporaine. L'existence de ce résultat provoqua dans le
monde de la physique un malaise qui dura plusieurs années. Nombre de
physiciens s'efforcèrent de réconcilier la théorie avec l'expérience,
certains allant même jusqu'à supposer l'existence d'une conspiration
de la nature contre les physiciens. En 1905, le jeune Einstein reprit
le problème à neuf, et proposa d'établir en principe fondamental de la
physique l'inéluctable et malencontreux résultat de Michelson et
Morley. Sur ce principe on rebâtirait toute la physique, et on
réévaluerait les idées acceptées à la lumière de leur compatibilité
avec ce principe. De là est née la théorie de la relativité. Ce
principe est le suivant : si un observateur mesure la vitesse de la
lumière provenant d'une source lumineuse, il trouvera toujours la même
valeur, soit 186,000 milles à la seconde (vitesse qu'on appelle la
vitesse c) quel que soit l'état de mouvement de la source. En d'autres
mots, que la source s'approche on s'éloigne de moi, sa lumière vient
toujours vers moi avec la même vitesse. Que cet énoncé, en apparence
anodin, puisse avoir des conséquences assez étranges, on le verra
facilement par l'exemple suivant : je considère une source qui
s'éloigne de moi avec une vitesse voisine de c (la vitesse de la
lumière) ; à première vue, je suis porté à raisonner comme ceci : la
lumière qui vient de la source vers moi aura peine à me ratrapper et
me parviendra grandement ralentie. Notre principe, basé sur
l'expérience, affirme que la vitesse de la lumière est toujours, là
comme ailleurs, égale à c."

Physiciens et philosophes français, pourquoi est-ce que vous ne
discutez jamais de la contradiction flagrante entre cette
interprétation mensongère de l'expérience de Michelson-Morley et
l'autre, exprimée par les Einsteiniens les plus intelligents:

http://www.amazon.com/Relativity-Its-Roots-Banesh-Hoffmann/dp/0486406768
"Relativity and Its Roots" By Banesh Hoffmann
"Moreover, if light consists of particles, as Einstein had suggested
in his paper submitted just thirteen weeks before this one, the second
principle seems absurd: A stone thrown from a speeding train can do
far more damage than one thrown from a train at rest; the speed of the
particle is not independent of the motion of the object emitting it.
And if we take light to consist of particles and assume that these
particles obey Newton's laws, they will conform to Newtonian
relativity and thus automatically account for the null result of the
Michelson-Morley experiment without recourse to contracting lengths,
local time, or Lorentz transformations. Yet, as we have seen, Einstein
resisted the temptation to account for the null result in terms of
particles of light and simple, familiar Newtonian ideas, and
introduced as his second postulate something that was more or less
obvious when thought of in terms of waves in an ether."

James H. Smith "Introduction à la relativité" EDISCIENCE 1969 pp.
39-41: "Si la lumière était un flot de particules mécaniques obéissant
aux lois de la mécanique, il n'y aurait aucune difficulté à comprendre
les résultats de l'expérience de Michelson-Morley.... Supposons, par
exemple, qu'une fusée se déplace avec une vitesse (1/2)c par rapport à
un observateur et qu'un rayon de lumière parte de son nez. Si la
vitesse de la lumière signifiait vitesse des "particules" de la
lumière par rapport à leur source, alors ces "particules" de lumière
se déplaceraient à la vitesse c/2+c=(3/2)c par rapport à
l'observateur. Mais ce comportement ne ressemble pas du tout à celui
d'une onde, car les ondes se propagent à une certaine vitesse par
rapport au milieu dans lequel elles se développent et non pas à une
certaine vitesse par rapport à leur source..... Il nous faut insister
sur le fait suivant: QUAND EINSTEIN PROPOSA QUE LA VITESSE DE LA
LUMIERE SOIT INDEPENDANTE DE CELLE DE LA SOURCE, IL N'EN EXISTAIT
AUCUNE PREUVE EXPERIMENTALE."

http://www.pitt.edu/~jdnorton/papers/companion.doc
John Norton: "These efforts were long misled by an exaggeration of the
importance of one experiment, the Michelson-Morley experiment, even
though Einstein later had trouble recalling if he even knew of the
experiment prior to his 1905 paper. This one experiment, in isolation,
has little force. Its null result happened to be fully compatible with
Newton's own emission theory of light. Located in the context of late
19th century electrodynamics when ether-based, wave theories of light
predominated, however, it presented a serious problem that exercised
the greatest theoretician of the day."

http://philsci-archive.pitt.edu/1743/2/Norton.pdf
John Norton: "In addition to his work as editor of the Einstein papers
in finding source material, Stachel assembled the many small clues
that reveal Einstein's serious consideration of an emission theory of
light; and he gave us the crucial insight that Einstein regarded the
Michelson-Morley experiment as evidence for the principle of
relativity, whereas later writers almost universally use it as support
for the light postulate of special relativity. Even today, this point
needs emphasis. The Michelson-Morley experiment is fully compatible
with an emission theory of light that contradicts the light
postulate."

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

unread,
Feb 18, 2011, 2:21:16 AM2/18/11
to
http://www.rfi.fr/emission/20110221-1-etait-albert-einstein
RFI, lundi 21 février 2011
"Dominique Desaunay reçoit Françoise Balibar, physicienne, professeur
à l'université Paris-Diderot, et Jean Eisenstaedt, historien des
sciences et directeur de recherches au CNRS, pour tenter de répondre à
la question : « Qui était Albert Einstein ? » Relativité restreinte,
relativité générale, effet photoélectrique, E=MC2 … Tout ceci est
l'œuvre de celui qui est considéré comme l'un des plus grands cerveaux
du XXe siècle : Albert Einstein. Ses théories éminemment complexes
restent des mystères pour le grand public. Elles n'en sont pourtant
pas moins fondamentales pour l'humanité. Eclairer l'oeuvre
vertigineuse d'Albert Einstein, mais aussi la vie et la personnalité
de ce citoyen du monde, tour à tour allemand, suisse et helvético-
américain, témoin des événements les plus marquants de la première
moitié du XXe siècle, c'est ce qu'essayeront de faire Françoise
Balibar et Jean Eisenstaedt, autour de cette question sibylline: « Qui
était Albert Einstein ? »"

http://www.mfo.de/programme/schedule/2006/08c/OWR_2006_10.pdf
Jean Eisenstaedt: "At the end of the 18th century, a natural extension
of Newton's dynamics to light was developed but immediately forgotten.
A body of works completed the Principia with a relativistic optics of
moving bodies, the discovery of the Doppler-Fizeau effect some sixty
years before Doppler, and many other effects and ideas which represent
a fascinating preamble to Einstein relativities. It was simply
supposed that 'a body-light', as Newton named it, was subject to the
whole dynamics of the Principia in much the same way as were material
particles; thus it was subject to the Galilean relativity and its
velocity was supposed to be variable. Of course it was subject to the
short range 'refringent' force of the corpuscular theory of light --
which is part of the Principia-- but also to the long range force of
gravitation which induces Newton's theory of gravitation. The fact
that the 'mass' of a corpuscle of light was not known did not
constitute a problem since it does not appear in the Newtonian (or
Einsteinian) equations of motion. It was precisely what John Michell
(1724-1793), Robert Blair (1748-1828), Johann G. von Soldner
(1776-1833) and François Arago (1786-1853) were to do at the end of
the 18th century and the beginning the 19th century in the context of
Newton's dynamics. Actually this 'completed' Newtonian theory of light
and material corpuscle seems to have been implicitly accepted at the
time. In such a Newtonian context, not only Soldner's calculation of
the deviation of light in a gravitational field was understood, but
also dark bodies (cousins of black holes). A natural (Galilean and
thus relativistic) optics of moving bodies was also developed which
easily explained aberration and implied as well the essence of what we
call today the Doppler effect. Moreover, at the same time the
structure of -- but also the questions raised by-- the Michelson
experiment was understood. Most of this corpus has long been
forgotten. The Michell-Blair-Arago effect, prior to Doppler's effect,
is entirely unknown to physicists and historians. As to the influence
of gravitation on light, the story was very superficially known but
had never been studied in any detail. Moreover, the existence of a
theory dealing with light, relativity and gravitation, embedded in
Newton's Principia was completely ignored by physicists and by
historians as well. But it was a simple and natural way to deal with
the question of light, relativity (and gravitation) in a Newtonian
context. EINSTEIN HIMSELF DID NOT KNOW OF THIS NEWTONIAN THEORY OF
LIGHT AND HE DID NOT RELY ON IT IN HIS OWN RESEARCH."

Êtes-vous sûr, Jean Eisenstaedt? Einstein ne la connaissait pas cette
théorie de l'émission de Newton? Honnêteté, Jean Eisenstaedt,


honnêteté! C'est beaucoup plus important que l'argent.

http://philsci-archive.pitt.edu/1743/2/Norton.pdf


John Norton: "In addition to his work as editor of the Einstein papers
in finding source material, Stachel assembled the many small clues
that reveal Einstein's serious consideration of an emission theory of
light; and he gave us the crucial insight that Einstein regarded the
Michelson-Morley experiment as evidence for the principle of
relativity, whereas later writers almost universally use it as support
for the light postulate of special relativity. Even today, this point
needs emphasis. The Michelson-Morley experiment is fully compatible

with an emission theory of light that CONTRADICTS THE LIGHT
POSTULATE."

http://ustl1.univ-lille1.fr/culture/publication/lna/detail/lna40/pgs/4_5.pdf
Jean Eisenstaedt: "Il n'y a alors aucune raison théorique à ce que la
vitesse de la lumière ne dépende pas de la vitesse de sa source ainsi
que de celle de l'observateur terrestre ; plus clairement encore, il
n'y a pas de raison, dans le cadre de la logique des Principia de
Newton, pour que la lumière se comporte autrement - quant à sa
trajectoire - qu'une particule matérielle. Il n'y a pas non plus de
raison pour que la lumière ne soit pas sensible à la gravitation.
Bref, pourquoi ne pas appliquer à la lumière toute la théorie
newtonienne ? C'est en fait ce que font plusieurs astronomes,
opticiens, philosophes de la nature à la fin du XVIIIème siècle. Les
résultats sont étonnants... et aujourd'hui nouveaux. (...) Même s'il
était conscient de l'intérêt de la théorie de l'émission, Einstein n'a
pas pris le chemin, totalement oublié, de Michell, de Blair, des
Principia en somme. Le contexte de découverte de la relativité
ignorera le XVIIIème siècle et ses racines historiques plongent au
coeur du XIXème siècle. Arago, Fresnel, Fizeau, Maxwell, Mascart,
Michelson, Poincaré, Lorentz en furent les principaux acteurs et
l'optique ondulatoire le cadre dans lequel ces questions sont posées.
Pourtant, au plan des structures physiques, l'optique relativiste des
corps en mouvement de cette fin du XVIIIème est infiniment plus
intéressante - et plus utile pédagogiquement - que le long cheminement
qu'a imposé l'éther."

http://www.planetastronomy.com/special/2005-special/einst%20balibar%20saf%20mars2005.htm
Françoise Balibar: "Maxwell rentre en scène : il pense que la lumière
se propage dans un milieu matériel baptisé éther, ce qui est une
erreur, mais il pense aussi que la lumière est un champ
électromagnétique, ça c'est révolutionnaire. Il met au point ses
célèbres équations dans lesquelles la vitesse de la lumière est la
même dans l'éther (référentiel absolu) et dans tout autre référentiel
en translation uniforme."

Êtes-vous sûre, Françoise Balibar? Gabrielle Bonnet n'est pas
d'accord:

http://culturesciencesphysique.ens-lyon.fr/XML/db/csphysique/metadata/LOM_CSP_relat.xml
L'École Normale Supérieure de Lyon: "Les équations de Maxwell font en
particulier intervenir une constante, c, qui est la vitesse de la
lumière dans le vide. Par un changement de référentiel classique, si c
est la vitesse de la lumière dans le vide dans un premier référentiel,
et si on se place désormais dans un nouveau référentiel en translation
par rapport au premier à la vitesse constante v, la lumière devrait
désormais aller à la vitesse c-v si elle se déplace dans la direction
et le sens de v, et à la vitesse c+v si elle se déplace dans le sens
contraire."

Honnêteté, Françoise Balibar, honnêteté! C'est beaucoup plus important

Pentcho Valev

unread,
Feb 21, 2011, 4:10:07 AM2/21/11
to
http://www.planetastronomy.com/special/2005-special/einstein%20unesco%20july2005.htm
"Gilles Cohen Tannoudji ouvre le débat en signalant que c'est la
fraîcheur d'esprit d'Einstein qui lui permet de bouleverser tout ce
qui existait auparavant. Il a dégagé de nouveaux concepts qui sont
devenus les bases de la nouvelle physique. Ces concepts sont en
particulier : la notion de champs..."

http://sami5001.buzznet.com/user/journal/10529/generalized-theory-gravitation/
Albert Einstein in Scientific American, 1950: "The introduction of the
field as an elementary concept gave rise to an inconsistency of the
theory as a whole. Maxwell's theory, although adequately describing
the behavior of electrically charged particles in their interaction
with one another, does not explain the behavior of electrical
densities, i.e., it does not provide a theory of the particles
themselves. They must therefore be treated as mass points on the basis
of the old theory. The combination of the idea of a continuous field
with that of material points discontinuous in space appears
inconsistent. A consistent field theory requires continuity of all
elements of the theory, not only in time but also in space, and in all
points of space. Hence the material particle has no place as a
fundamental concept in a field theory. Thus even apart from the fact
that gravitation is not included, Maxwell's electrodynamics cannot be
considered a complete theory. (...) Maxwell's equations imply the
"Lorentz group," but the Lorentz group does not imply Maxwell's
equations. The Lorentz group may indeed be defined independently of
Maxwell's equations as a group of linear transformations which leave a
particular value of the velocity - the velocity of light - invariant."

http://www.perimeterinstitute.ca/pdf/files/975547d7-2d00-433a-b7e3-4a09145525ca.pdf
Albert Einstein 1954: "I consider it entirely possible that physics
cannot be based upon the field concept, that is on continuous
structures. Then nothing will remain of my whole castle in the air,
including the theory of gravitation, but also nothing of the rest of
contemporary physics."

Banesh Hoffmann, "La relativité, histoire d'une grande idée", Pour la

Science, Paris, 1999, p. 112: "De plus, si l'on admet que la lumière
est constituée de particules, comme Einstein l'avait suggéré dans son
premier article, 13 semaines plus tôt, le second principe parait
absurde: une pierre jetée d'un train qui roule très vite fait bien
plus de dégâts que si on la jette d'un train a l'arrêt. Or, d'après
Einstein, la vitesse d'une certaine particule ne serait pas
indépendante du mouvement du corps qui l'émet! Si nous considérons que
la lumière est composée de particules qui obéissent aux lois de
Newton, ces particules se conformeront à la relativité newtonienne.
Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de recourir à la contraction des
longueurs, au temps local ou à la transformation de Lorentz pour
expliquer l'échec de l'expérience de Michelson-Morley. Einstein, comme
nous l'avons vu, résista cependant à la tentation d'expliquer ces
échecs à l'aide des idées newtoniennes, simples et familières. Il
introduisit son second postulat, plus ou moins évident lorsqu'on
pensait en termes d'ondes dans l'éther."

Jean Eisenstaedt? Jean Marc Lévy-Leblond? Thibault Damour? Etienne
Klein? Les deux Cohen-Tannoudji? Michel Paty? Olivier Darrigol? Marc
Lachièze-Ray? Jean Michel Alimi? Françoise Balibar? Michel Bitbol?
Alain Aspect? Roger Balian? Alexandre Moatti? Votre conscience

réveillée vous dit quoi? Est-ce que cela mérite une discussion? Non?
Jamais en France? Pourquoi? Quid de:

http://iramis.cea.fr/Phocea/Vie_des_labos/Ast/ast_visu.php?id_ast=761
Foundations of Physics in Greater Paris / Fondements de la physique en
région parisienne

Rien n'est prévu pour 2011. Il ne faut pas discuter du principe de la
constance de la vitesse de la lumière et de ses absurdes conséquences
sur ce forum? Trop dangereux? Quid de ces forums:

http://www.rehseis.cnrs.fr/spip.php?article768
Philosophie et physique
Organisé par Alexandre Afriat, Alexis de Saint-Ours, Elie During, en
collaboration avec l’Université de Paris Ouest-Nanterre.

http://syrte.obspm.fr/~jee/
Séminaire d'histoire de l'astronomie/relativité

Toujours trop dangereux? D'autres forums où le danger ne serait pas si
grand? L'esprit critique est mort pour toujours en France? N'a jamais
existé?

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

unread,
Feb 22, 2011, 2:27:38 AM2/22/11
to
La conscience réveillée de Jean Eisenstaedt:

http://www.rfi.fr/emission/20110221-2-etait-albert-einstein


RFI, lundi 21 février 2011

Deuxième partie de l'émission avec Françoise Balibar, physicienne,


professeur à l’université Paris-Diderot, et Jean Eisenstaedt,
historien des sciences et directeur de recherches au CNRS, pour tenter
de répondre à la question : « Qui était Albert Einstein ? »

Jean Eisenstaedt: "Ce qui est curieux c'est que en relativité générale
dans ce champ de gravitation se baladent des particules à la Newton...
(...) Mais même la lumière... (...) La lumière en théorie de la
relativité générale c'est un corpuscule..."

Bravo, Jean Eisenstaedt! Reste à dire si la vitesse de ce corpuscule
obéit à l'équation utilisée par Einstein en 1911 et donnée par la
théorie de l'émission de Newton, c'=c(1+phi/c^2), ou à l'équation
finale d'Einstein de 1915, c'=c(1+2phi/c^2):

http://www.speed-light.info/speed_of_light_variable.htm
"Einstein wrote this paper in 1911 in German (download from:
http://www.physik.uni-augsburg.de/annalen/history/einstein-papers/1911_35_898-908.pdf
). It predated the full formal development of general relativity by
about four years. You can find an English translation of this paper in
the Dover book 'The Principle of Relativity' beginning on page 99; you
will find in section 3 of that paper Einstein's derivation of the
variable speed of light in a gravitational potential, eqn (3). The
result is: c'=c0(1+phi/c^2) where phi is the gravitational potential
relative to the point where the speed of light co is measured......You
can find a more sophisticated derivation later by Einstein (1955) from
the full theory of general relativity in the weak field
approximation....For the 1955 results but not in coordinates see page
93, eqn (6.28): c(r)=[1+2phi(r)/c^2]c. Namely the 1955 approximation
shows a variation in km/sec twice as much as first predicted in 1911."

L'équation donnée par la théorie de l'émission de Newton, c'=c(1+phi/
c^2), est compatible avec la variation de la fréquence, f'=f(1+phi/
c^2), une variation confirmée par l'expérience de Pound-Rebka.
L'équation finale d'Einstein de 1915, c'=c(1+2phi/c^2), n'est pas
compatible avec l'expérience de Pound-Rebka.

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

unread,
Feb 23, 2011, 2:31:53 AM2/23/11
to
La conscience de Jean Eisenstaedt n'est pas complètement réveillée:

http://www.rfi.fr/emission/20110221-1-etait-albert-einstein
Dominique Desaunay reçoit Françoise Balibar, physicienne, professeur à


l’université Paris-Diderot, et Jean Eisenstaedt, historien des
sciences et directeur de recherches au CNRS, pour tenter de répondre à
la question : « Qui était Albert Einstein ? »

Jean Eisenstaedt: "Toutes les mesures ont montré que la vitesse de la
lumière est constante et c'est une contradiction au XIXe qui va
impliquer de nombreuses théories tout au long du siècle et qui va
amener Einstein à changer la vision qu'on a de l'espace-temps."

Jusqu'à quand ce mensonge flagrant, Jean Eisenstaedt? Aucune honte?
Vous croyez peut-être que l'esprit critique est mort pour toujours en
France et personne ne comparera ce que vous dites avec l'explication
de James H. Smith:

James H. Smith "Introduction à la relativité" EDISCIENCE 1969 pp.
39-41: "Si la lumière était un flot de particules mécaniques obéissant
aux lois de la mécanique, il n'y aurait aucune difficulté à comprendre
les résultats de l'expérience de Michelson-Morley.... Supposons, par
exemple, qu'une fusée se déplace avec une vitesse (1/2)c par rapport à
un observateur et qu'un rayon de lumière parte de son nez. Si la
vitesse de la lumière signifiait vitesse des "particules" de la
lumière par rapport à leur source, alors ces "particules" de lumière
se déplaceraient à la vitesse c/2+c=(3/2)c par rapport à
l'observateur. Mais ce comportement ne ressemble pas du tout à celui
d'une onde, car les ondes se propagent à une certaine vitesse par
rapport au milieu dans lequel elles se développent et non pas à une
certaine vitesse par rapport à leur source..... Il nous faut insister
sur le fait suivant: QUAND EINSTEIN PROPOSA QUE LA VITESSE DE LA
LUMIERE SOIT INDEPENDANTE DE CELLE DE LA SOURCE, IL N'EN EXISTAIT
AUCUNE PREUVE EXPERIMENTALE."

Vous avez peut-être raison, Jean Eisenstaedt - l'esprit critique est
mort pour toujours en France. En tout cas, personne n'a jugé utile de
discuter de la reconsideration de l'espace-temps einsteinien initiée
par John Norton et d'autres chercheurs anglophones:

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/f/fiche-article-le-temps-est-il-une-illusiona-26041.php
Le temps est-il une illusion ?
Le temps n'est peut-être pas une entité fondamentale. D'après certains
physiciens, il pourrait émerger à notre perception dans le cadre d'un
monde parfaitement statique.
Craig Callender

http://www.humanamente.eu/PDF/Issue13_Paper_Norton.pdf
John Norton: "Il est commun d'affirmer que le passage du temps est une
illusion, étant donné que celui-ci n'a pas été capturé par les
théories physiques modernes. J'argue que c'est une erreur. Si l'on
excepte le fait gênant qu'il n'apparait pas dans notre physique, il
n'y a aucune indication que le passage du temps est une illusion."

http://www.newscientist.com/article/mg20026831.500-what-makes-the-universe-tick.html
"General relativity knits together space, time and gravity.
Confounding all common sense, how time passes in Einstein's universe
depends on what you are doing and where you are. Clocks run faster
when the pull of gravity is weaker, so if you live up a skyscraper you
age ever so slightly faster than you would if you lived on the ground
floor, where Earth's gravitational tug is stronger. "General
relativity completely changed our understanding of time," says Carlo
Rovelli, a theoretical physicist at the University of the
Mediterranean in Marseille, France. (...) It is still not clear who is
right, says John Norton, a philosopher based at the University of
Pittsburgh, Pennsylvania. Norton is hesitant to express it, but his
instinct - and the consensus in physics - seems to be that space and
time exist on their own. The trouble with this idea, though, is that
it doesn't sit well with relativity, which describes space-time as a
malleable fabric whose geometry can be changed by the gravity of
stars, planets and matter."

http://www.newscientist.com/article/mg20727721.200-rethinking-einstein-the-end-of-spacetime.html
NEW SCIENTIST: "Rethinking Einstein: The end of space-time. IT WAS a
speech that changed the way we think of space and time. The year was
1908, and the German mathematician Hermann Minkowski had been trying
to make sense of Albert Einstein's hot new idea - what we now know as
special relativity - describing how things shrink as they move faster
and time becomes distorted. "Henceforth space by itself and time by
itself are doomed to fade into the mere shadows," Minkowski
proclaimed, "and only a union of the two will preserve an independent
reality." And so space-time - the malleable fabric whose geometry can
be changed by the gravity of stars, planets and matter - was born. It
is a concept that has served us well, but if physicist Petr Horava is
right, it may be no more than a mirage. (...) Something has to give in
this tussle between general relativity and quantum mechanics, and the
smart money says that it's relativity that will be the loser."

http://www.homevalley.co.za/index.php?option=com_content&view=article&id=135:its-likely-that-times-are-changing
"Einstein introduced a new notion of time, more radical than even he
at first realized. In fact, the view of time that Einstein adopted was
first articulated by his onetime math teacher in a famous lecture
delivered one century ago. That lecture, by the German mathematician
Hermann Minkowski, established a new arena for the presentation of
physics, a new vision of the nature of reality redefining the
mathematics of existence. The lecture was titled Space and Time, and
it introduced to the world the marriage of the two, now known as
spacetime. It was a good marriage, but lately physicists passion for
spacetime has begun to diminish. And some are starting to whisper
about possible grounds for divorce. (...) Physicists of the 21st
century therefore face the task of finding the true reality obscured
by the spacetime mirage. (...) What he and other pioneers on the
spacetime frontiers have seen coming is an intellectual crisis. The
approaches of the past seem insufficiently powerful to meet the
challenges remaining from Einstein's century - such as finding a
harmonious mathematical marriage for relativity with quantum mechanics
the way Minkowski unified space and time. And more recently physicists
have been forced to confront the embarrassment of not knowing what
makes up the vast bulk of matter and energy in the universe. They
remain in the dark about the nature of the dark energy that drives the
universe to expand at an accelerating rate. Efforts to explain the
dark energy's existence and intensity have been ambitious but
fruitless. To Albrecht, the dark energy mystery suggests that it's
time for physics to drop old prejudices about how nature's laws ought
to be and search instead for how they really are. And that might mean
razing Minkowski's arena and rebuilding it from a new design. It seems
to me like it's a time in the development of physics, says Albrecht,
where it's time to look at how we think about space and time very
differently."

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

unread,
Feb 24, 2011, 4:18:59 AM2/24/11
to
http://irfu.cea.fr/Phocea/file.php?file=Ast/2774/RELATIVITE-052-456.pdf
Jean-Marc Bonnet-Bidaud: "Le monde entier a cru pendant plus de
cinquante ans à une théorie non vérifiée. Car, nous le savons
aujourd'hui, les premières preuves, issues notamment d'une célèbre
éclipse de 1919, n'en étaient pas. Elles reposaient en partie sur des
manipulations peu avouables visant à obtenir un résultat connu à
l'avance, et sur des mesures entachées d'incertitudes, quand il ne
s'agissait pas de fraudes caractérisées. Il aura fallu attendre les
années 1970 pour que de nouvelles méthodes parviennent enfin à fournir
des preuves expérimentales solides de la relativité. (...) La lumière
emportant de l'énergie, elle se comporte donc comme une masse et,
comme telle, elle doit être déviée par l'action d'attraction de la
gravitation, par exemple lorsqu'elle passe près du Soleil. La
déviation de la lumière est aujourd'hui vérifiée grâce à des
radiosources cosmiques puissantes, les quasars, qui, à la différence
des étoiles, sont observables même en présence du Soleil. Leurs
positions précises, mesurées grâce au réseau de radiotélescopes VLBI,
ont fourni aujourd'hui un accord à 0,2 % avec les prédictions de la
relativité."

Plus de cinquante ans de manipulations et de fraudes et puis...
honnêteté absolue? Cette déviation de la lumière qui est "aujourd'hui
vérifiée", elle obéit à l'équation utilisée par Einstein en 1911 et


donnée par la théorie de l'émission de Newton, c'=c(1+phi/c^2), ou à
l'équation finale d'Einstein de 1915, c'=c(1+2phi/c^2):

http://www.physlink.com/Education/AskExperts/ae13.cfm
"So, it is absolutely true that the speed of light is not constant in
a gravitational field [which, by the equivalence principle, applies as
well to accelerating (non-inertial) frames of reference]. If this were
not so, there would be no bending of light by the gravitational field
of stars....Indeed, this is exactly how Einstein did the calculation
in: 'On the Influence of Gravitation on the Propagation of Light,'
Annalen der Physik, 35, 1911. which predated the full formal
development of general relativity by about four years. This paper is
widely available in English. You can find a copy beginning on page 99
of the Dover book 'The Principle of Relativity.' You will find in
section 3 of that paper, Einstein's derivation of the (variable) speed
of light in a gravitational potential, eqn (3). The result is,
c' = c0 ( 1 + V / c^2 )
where V is the gravitational potential relative to the point where the
speed of light c0 is measured."

http://www.speed-light.info/speed_of_light_variable.htm
"Einstein wrote this paper in 1911 in German (download from:
http://www.physik.uni-augsburg.de/annalen/history/einstein-papers/1911_35_898-908.pdf
). It predated the full formal development of general relativity by
about four years. You can find an English translation of this paper in
the Dover book 'The Principle of Relativity' beginning on page 99; you
will find in section 3 of that paper Einstein's derivation of the
variable speed of light in a gravitational potential, eqn (3). The
result is: c'=c0(1+phi/c^2) where phi is the gravitational potential
relative to the point where the speed of light co is measured......You
can find a more sophisticated derivation later by Einstein (1955) from
the full theory of general relativity in the weak field
approximation....For the 1955 results but not in coordinates see page
93, eqn (6.28): c(r)=[1+2phi(r)/c^2]c. Namely the 1955 approximation
shows a variation in km/sec twice as much as first predicted in 1911."

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

unread,
Feb 28, 2011, 3:39:27 AM2/28/11
to
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/f/fiche-article-le-temps-est-il-une-illusiona-26041.php
Craig CALLENDER, professeur de philosophie à l'Université de
Californie à San Diego, aux États-Unis: "Einstein lança l'assaut
suivant en éliminant la simultanéité absolue. D'après sa théorie de la
relativité restreinte, la détermination des événements qui se
produisent au même instant dépend du mouvement de l'observateur. La
véritable arène des événements n'est ni le temps ni l'espace, mais
leur réunion : l'espace-temps. Deux observateurs se déplaçant à des
vitesses différentes ne seront pas d'accord sur l'instant ni sur le
lieu où se produit un événement, mais ils seront d'accord sur sa
localisation dans l'espace-temps. L'espace et le temps sont ainsi des
concepts plus secondaires. Einstein n'a fait qu'empirer les choses en
1915 avec sa théorie de la relativité générale, qui étend la
relativité restreinte à des situations où la gravitation est
présente."

"Empirer"?!? L'espace-temps donné par la théorie de la relativité
restreinte était déjà un mauvais concept? Mais ce concept n'était
qu'une conséquence du principe de la constance de la vitesse de la
lumière de 1905. Donc le principe de la constance de la vitesse de la
lumière était faux? Jean Eisenstaedt? Jean Marc Lévy-Leblond? Thibault


Damour? Etienne Klein? Les deux Cohen-Tannoudji? Michel Paty? Olivier
Darrigol? Marc Lachièze-Ray? Jean Michel Alimi? Françoise Balibar?
Michel Bitbol? Alain Aspect? Roger Balian? Alexandre Moatti? Votre
conscience réveillée vous dit quoi? Est-ce que cela mérite une

discussion? Non? Jamais en France? Pourquoi? Quid de ce forum:

http://iramis.cea.fr/Phocea/Vie_des_labos/Ast/ast_visu.php?id_ast=761
Foundations of Physics in Greater Paris / Fondements de la physique en
région parisienne

Harvey Brown (Oxford University), 17 décembre 2009: "Einstein's
special theory of relativity predicts, correctly, that rigid bodies
contract when in motion, (though Einstein was not the first to predict
it). But what is the explanation of this phenomenon? Einstein
increasingly disliked his original explanation, based on the
relativity principle and the light postulate. What should take its
place?"

Rien n'est prévu pour 2011. Il ne faut plus discuter du principe de la


constance de la vitesse de la lumière et de ses absurdes conséquences
sur ce forum? Trop dangereux? Quid de ces forums:

http://www.rehseis.cnrs.fr/spip.php?article768
Philosophie et physique
Organisé par Alexandre Afriat, Alexis de Saint-Ours, Elie During, en

collaboration avec lUniversité de Paris Ouest-Nanterre.
"L'ambition première du groupe de travail « Philosophie et Physique
» (REHSEIS / Université de Paris-Ouest Nanterre) est de réunir un
certain nombre de compétences en histoire et en philosophie de la
physique afin d’aborder des questions susceptibles de résonner avec
des recherches philosophiques transversales concernant, en
particulier, la nature de l’espace et du temps."
Mais: "La suite du programme du séminaire est en cours d'élaboration
et vous sera communiquée". Quand, Alexis de Saint-Ours?

http://syrte.obspm.fr/~jee/
Séminaire d'histoire de l'astronomie/relativité

(Aucune relativité - seulement astronomie en 2010-2011. Pourquoi, Jean
Eisenstaedt?)

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

unread,
Mar 1, 2011, 4:12:42 AM3/1/11
to
http://www.lepoint.fr/grands-entretiens/jean-serise-l-homme-est-un-accident-27-01-2011-132509_326.php
"Selon vous, il y a une rupture en 1905 avec la théorie de la
relativité d'Einstein : après cette date, le commun des mortels ne
peut plus concevoir l'évolution de la physique..."
Jean Sérisé : "Un certain nombre d'entre nous ont des notions de la
relativité générale, mais elle n'est pas intégrée dans notre
expérience sensible. La vraie rupture a cependant déjà lieu au temps
de Galilée, quand l'optique commence à faire des progrès pour regarder
l'infiniment grand ou l'infiniment petit. Jusque-là, l'homme voyait
l'Univers avec sa seule vue. Et il avait réalisé une synthèse
harmonieuse entre ce que ses sens lui transmettaient et le modèle
qu'il s'était construit. Mais, avec le développement de l'optique, des
nouveaux sens lui sont brusquement donnés. Cela le désarçonne, comme
on peut le constater avec le trouble qui envahit les esprits de
l'époque. Depuis lors, l'homme cherche éperdument à reconstruire un
système organisé qui correspond à ces nouvelles informations."

http://www.renewamerica.us/columns/hutchison/080616


"Like bronze idols that are hollow inside, Einstein built a cluster of
"Potemkin villages," which are false fronts with nothing behind them.

Grigori Potemkin (17391791) was a general-field marshal, Russian


statesman, and favorite of Empress Catherine the Great. He is alleged
to have built facades of non-existent villages along desolate
stretches of the Dnieper River to impress Catherine as she sailed to
the Crimea in 1787. Actors posing as happy peasants stood in front of
these pretty stage sets and waved to the pleased Empress."

http://arc-tv.com/the-crisis-in-physics-and-its-cause/
"However, for the past century, theoretical physicists have been
sending a different message. They have rejected causality in favor of
chance, logic in favor of contradictions, and reality in favor of
fantasy. The science of physics is now riddled with claims that are as
absurd as those of any religious cult."

http://plus.maths.org/issue37/features/Einstein/index.html
John Barrow: "Einstein restored faith in the unintelligibility of
science."

http://www.quebecscience.qc.ca/Revolutions
"Cependant, si une fusée de 100 m passait devant nous à une vitesse
proche de celle de la lumière, elle pourrait sembler ne mesurer que 50
m, ou même moins. Bien sûr, la question qui vient tout de suite à
l'esprit est: «Cette contraction n'est-elle qu'une illusion?» Il
semble tout à fait incroyable que le simple mouvement puisse comprimer
un objet aussi rigide qu'une fusée. Et pourtant, la contraction est
réelle... mais SANS COMPRESSION physique de l'objet! Ainsi, une fusée
de 100 m passant à toute vitesse dans un tunnel de 60 m pourrait être
entièrement contenue dans ce tunnel pendant une fraction de seconde,
durant laquelle il serait possible de fermer des portes aux deux
bouts! La fusée est donc réellement plus courte. Pourtant, il n'y a
PAS DE COMPRESSION matérielle ou physique de l'engin. Comment est-ce
possible?"

http://alcor.concordia.ca/~scol/seminars/conference/abstracts/Durand.html
"La contraction une longueur est un phénomène à la fois réel mais sans
déformation structurelle. C'est un phénomène réel (et non pas une
illusion) car, par exemple, une perche dont la longueur au repos est
plus grande que la longueur au repos d'une grange peut réellement être
contenue dans cette dernière si elle se déplace assez rapidement. Par
contre, il ne peut y avoir de contraction structurelle de la perche,
i.e de déformation matérielle de l'objet, car la contraction de sa
longueur aurait aussi lieu si c'était plutôt l'observateur qui se
mettait en mouvement sans changer l'état de mouvement de la perche.
Autrement dit, sans changer l'état de la perche, en se mettant soi-
même en mouvement, on change sa longueur: ce n'est donc clairement pas
une contraction matérielle (l'état de la perche est le même dans les
deux cas)."

http://www.ebooksgratuits.com/pdf/orwell_1984.pdf
George Orwell: "Le Parti finirait par annoncer que deux et deux font
cinq et il faudrait le croire. Il était inéluctable que, tôt ou tard,
il fasse cette déclaration. La logique de sa position l'exigeait. Ce
n'était pas seulement la validité de l'expérience, mais l'existence
même d'une réalité extérieure qui était tacitement niée par sa
philosophie. L'hérésie des hérésies était le sens commun. Et le
terrible n'était pas que le Parti tuait ceux qui pensaient autrement,
mais qu'il se pourrait qu'il eût raison. Après tout, comment pouvons-
nous savoir que deux et deux font quatre? Ou que la gravitation exerce
une force? Ou que le passé est immuable? Si le passé et le monde
extérieur n'existent que dans l'esprit et si l'esprit est susceptible
de recevoir des directives? Alors quoi?"

http://www.autodidactproject.org/other/rose_sci_2/physics_ideology_2.html
Ideology of/in Contemporary Physics
Jean-Marc Lévy-Leblond
"In this way, major advances in modern physics, especially in
relativity and quantum mechanics, have paradoxically fed an intensely
irrational current. (...) Modern physics appears as a collection of
mathematical formulae, whose only justification is that 'they work'.
Moreover, the 'examples' used to 'concretise' the knowledge are often
totally unreal, and actually have the effect of making it even more
abstract. Such is the case when the explanation of special relativity
is based on the consideration of the entirely fictitious spatial and
temporal behaviour of clocks and trains (today sometimes one speaks of
rockets . . . it sounds better . . . but it is as stupid!). (...) This
crisis is particularly obvious in the field of physics. (...) Average
scientists do not even control the meaning of their own work. Very
often, they are obscure labourers in theoretical computation or
experimentation; they only have a very narrow perspective of the
global process to which their work is related. Confined to a limited
subject, in a specialised field, their competence is extremely
restricted. It is only necessary to listen to the complaints of the
previous generations' scientists on the disappearance of 'general
culture' in science. In fact, the case of physics is eloquent on the
subject. One can say that, until the beginning of this century, the
knowledge of an average physicist had progressed in a cumulative way,
including progressively the whole of previous discovery. The training
of physicists demanded an almost universal knowledge in the various
spheres of physics. The arrival of 'modern' physics has brought about
not only the parcelling of fields of knowledge, but also the
abandonment of whole areas. I have already said that important
sections of nineteenthcentury physics are today excluded from the
scientific knowledge of many physicists. Therefore the fields of
competence are not only getting narrower, but some of them are
practically vanishing altogether. If physicists no longer know about
physics, a fortiori they know nothing about science! The idea of a
'scientific culture', of a 'scientific method', of a 'scientific
spirit', which were common to all scientists and used to give them a
large capacity for the rational understanding of all reality, have
turned into huge practical jokes. True, some scientists have access to
a global vision of their field or even of the social organisation of
science and social ties, but that tends to depend solely on the
position of power they occupy. The others, massively, are dispossessed
of all mastery over their activity. They have no control, no
understanding of its direction."

http://archives.lesechos.fr/archives/2004/LesEchos/19077-80-ECH.htm
"Physicien au CEA, professeur et auteur, Etienne Klein s'inquiète des
relations de plus en plus conflictuelles entre la science et la
société. (...) « Je me demande si nous aurons encore des physiciens
dans trente ou quarante ans », remarque ce touche-à-tout aux multiples
centres d'intérêt : la constitution de la matière, le temps, les
relations entre science et philosophie. (...) Etienne Klein n'est pas
optimiste. Selon lui, il se pourrait bien que l'idée de progrès soit
tout bonnement « en train de mourir sous nos yeux »."

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

unread,
Mar 10, 2011, 4:44:37 AM3/10/11
to
La conscience VRAIMENT réveillée des Einsteiniens en France:

http://www.rehseis.cnrs.fr/spip.php?article768
jeudi 16 juin et vendredi 17 juin 2011 salle Klimt, 366A
LE PARADOXE DES JUMEAUX : INTERPRETATIONS EN CONFLIT
Thierry GRANDOU (Université de Nice), Jean-Marc LEVY-LEBLOND
(Université de Nice), Philippe LOMBARD (Irem de Lorraine), Jean-Pierre
LUMINET (CNRS), Elie DURING (Université Paris Ouest - Nanterre),
Alexis de SAINT-OURS (Université Paris-Diderot)

Bravo!

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

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