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LE TEMPS SELON LA PHYSIQUE

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Pentcho Valev

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Oct 31, 2011, 4:17:50 AM10/31/11
to
http://www.ihes.fr/~damour/Conferences/CDCsept2011.pdf
Thibault Damour:
CONCEPTION HABITUELLE DU TEMPS:
En résumé:
Le Temps est habituellement pensé comme quelque chose:
(i) d'extérieur à l'univers matériel,
(ii) de commun à toute la réalité,
(iii) d'irréversible,
(iv) qui "passe", ou "coule", en entraînant le "maintenant" du passé
vers le futur.

LE TEMPS SELON LA PHYSIQUE:
(i) le Temps n'est pas extérieur à l'univers matériel
(ii) le Temps n'est pas commun à toute la réalité mais peut n'être
défini que "localement"
(iii) le Temps est fondamentalement réversible
(iv) le "passage du Temps" est une illusion
__________________________________
[fin de citation]

Thibault Damour,

La conception PHYSIQUE du temps que vous décrivez n'est plus actuelle.
Les autres Einsteiniens l'ont abandonnée - aujourd'hui elle est très
proche de la conception HABITUELLE du temps:

http://www.newscientist.com/article/mg20026831.500-what-makes-the-universe-tick.html
"It is still not clear who is right, says John Norton, a philosopher
based at the University of Pittsburgh, Pennsylvania. Norton is
hesitant to express it, but his instinct - and the consensus in
physics - seems to be that space and time exist on their own. The
trouble with this idea, though, is that it doesn't sit well with
relativity, which describes space-time as a malleable fabric whose
geometry can be changed by the gravity of stars, planets and matter."

http://www.humanamente.eu/PDF/Issue13_Paper_Norton.pdf
John Norton: "Il est commun d'affirmer que le passage du temps est une
illusion, étant donné que celui-ci n'a pas été capturé par les
théories physiques modernes. J'argue que c'est une erreur. Si l'on
excepte le fait gênant qu'il n'apparait pas dans notre physique, il
n'y a aucune indication que le passage du temps est une illusion."

http://www.fqxi.org/community/articles/display/148
"Many physicists argue that time is an illusion. Lee Smolin begs to
differ. (...) Smolin wishes to hold on to the reality of time. But to
do so, he must overcome a major hurdle: General and special relativity
seem to imply the opposite. In the classical Newtonian view, physics
operated according to the ticking of an invisible universal clock. But
Einstein threw out that master clock when, in his theory of special
relativity, he argued that no two events are truly simultaneous unless
they are causally related. If simultaneity - the notion of "now" - is
relative, the universal clock must be a fiction, and time itself a
proxy for the movement and change of objects in the universe. Time is
literally written out of the equation. Although he has spent much of
his career exploring the facets of a "timeless" universe, Smolin has
become convinced that this is "deeply wrong," he says. He now believes
that time is more than just a useful approximation, that it is as real
as our guts tell us it is - more real, in fact, than space itself. The
notion of a "real and global time" is the starting hypothesis for
Smolin's new work, which he will undertake this year with two graduate
students supported by a $47,500 grant from FQXi."

http://hps.master.univ-paris7.fr/cours_du_temps.doc
Etienne Klein: "Aujourd'hui, L'astrophysicien Thibault Damour
développe à sa manière des idées qui vont dans le même sens. Selon
lui, le temps qui passe (qu'il sagisse d'un fait ou de notre
sentiment) est le produit de notre seule subjectivité, un effet que
nous devrions au caractère irréversible de notre mise en mémoire, de
sorte que la question du cours du temps relèverait non pas de la
physique, mais des sciences cognitives. Il écrit : « De même que la
notion de température n'a aucun sens si l'on considère un système
constitué d'un petit nombre de particules, de même il est probable que
la notion d'écoulement du temps n'a de sens que pour certains systèmes
complexes, qui évoluent hors de l'équilibre thermodynamique, et qui
gèrent d'une certaine façon les informations accumulées dans leur
mémoire. » Le temps ne serait donc qu'une apparence d'ordre
psychologique : « Dans le domaine d'espace-temps que nous observons,
poursuit-il, nous avons l'impression qu'il s'écoule "du bas vers le
haut" de l'espace-temps, alors qu'en réalité ce dernier constitue un
bloc rigide qui n'est nullement orienté a priori : il ne le devient
que pour nous [35]. » L'existence même d'un « cours du temps », ou
d'un « passage du temps », n'est ainsi que simple apparence pour de
nombreux physiciens contemporains. Certains vont même jusqu'à
considérer le passage du temps comme une pure illusion, comme un
produit culturel abusivement dérivé de la métaphore du fleuve. C'est
en effet la conception dite de l'« univers-bloc » qui semble avoir les
faveurs d'une majorité de physiciens. Dans le droit fil de la théorie
de la relativité, celle-ci consiste à invoquer un univers constitué
d'un continuum d'espace-temps à quatre dimensions, privé de tout flux
temporel : tous les événements, qu'ils soient passés, présents et
futurs, ont exactement la même réalité, de la même façon que
différents lieux coexistent, en même temps et avec le même poids
ontologique, dans l'espace. En d'autres termes, les notions de passé
ou de futur ne sont que des notions relatives, comme celles d'Est et
d'Ouest. En un sens, tout ce qui va exister existe déjà et tout ce qui
a existé existe encore. L'espace-temps contient l'ensemble de
l'histoire de la réalité comme la partition contient l'uvre musicale :
la partition existe sous une forme statique, mais ce qu'elle contient,
l'esprit humain l'appréhende généralement sous la forme d'un flux
temporel."

Quand la science est morte, il y a de l'argent pour tout le monde -
pour celui qui enseigne que le temps est une illusion mais aussi pour
l'autre qui enseigne le contraire. Le commun des mortels n'a que deux
choix: chanter ou ne pas chanter "Divine Einstein" et "Yes we all
believe in relativity, relativity, relativity".

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

unread,
Nov 1, 2011, 2:49:50 AM11/1/11
to
http://o.castera.free.fr/pdf/bup.pdf
Jean Deschamp: "Ma deuxième question est relative au voyageur de
Langevin. Qui n'a compris que superficiellement la théorie de la
relativité restreinte peut dire, qu'après tout ce n'est jamais qu'une
illusion d'optique. Que pensez-vous de l'exemple du voyageur de
Langevin qui revient, et se trouve situé, s'il n'est pas mort, dans un
temps qui n'est plus du tout celui qu'il a connu ?"
Jean-Marc Lévy-leblond: "Quant à la deuxième question, il ne s'agit
pas ici de critiquer nos prédécesseurs qui ont fait, comme Bruhat,
d'excellents livres, mais tout naturellement marqués par le contexte
historique, épistémologique, intellectuel de leur époque. Beaucoup
d'énoncés de cette époque, il y a quelques décénnies, mettent l'accent
sur les aspects les plus paradoxaux de la théorie einsteinienne,
notamment sur le voyageur de Langevin, alors que les présentations
modernes montrent bien qu'il s'agit d'un faux paradoxe. Encore faut-il
l'énoncer avec les mots les plus adaptés et dissiper des ambiguïtés
dues à de mauvaises formulations. La théorie du voyageur de Langevin
est journellement vérifiée dans les laboratoires. Non pas, bien
évidemment, avec un être humain, parce qu'il s'agirait de l'envoyer si
loin et à des vitesses si élevées que nous n'en sommes pas capables
aujourd'hui. Mais dans le monde microscopique, il y a des milliards de
particules qui nous arrivent dans les rayons cosmiques ou qui tournent
dans nos accélérateurs, et qui sont de vrais voyageurs de Langevin. De
fait, on vérifie bien que leur durée de vie n'est pas la même que
celle de leurs congénères au repos."

Jean-Marc Lévy-Leblond,

Pourquoi faut-il éviter de mettre "l'accent sur les aspects les plus
paradoxaux de la théorie einsteinienne, notamment sur le voyageur de
Langevin"? Des doutes surgiraient dans les têtes des croyants?

Comment est-ce que la durée de vie des "congénères au repos" est
mesurée? Les Einsteiniens disent que les muons sont "au repos" quand
les derniers subissent une catastrophe au cours de laquelle leur
vitesse, presque 300000km/s, devient instantanément zero. Leur "durée
de vie" correspond à l'intervalle entre le début de la catastrophe et
sa fin. La voiture qui heurte un mur est au même "repos":

http://www.physics.rutgers.edu/ugrad/389/muon/muon-rutgers.pdf
"In order to measure the decay constant for a muon at rest (or the
corresponding mean-life) one must stop and detect a muon, wait for and
detect its decay products, and measure the time interval between
capture and decay. Since muons decaying at rest are selected, it is
the proper lifetime that is measured. Lifetimes of muons in flight are
time-dilated (velocity dependent), and can be much longer..."

Une élucubration similaire:

In order to measure the lifetime of a driver at rest, one must observe
a car coming to a sudden stop into a wall. Lifetimes of moving drivers
are time-dilated (velocity dependent), and can be much longer...

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

unread,
Nov 1, 2011, 4:22:10 AM11/1/11
to
http://aucune.conspiration.juste.la.verite.over-blog.com/article-le-cern-fera-t-il-voyager-dans-le-temps-video-45417871.html
"En effet, une des conséquences de la théorie de la relativité
d'Einstein est qu'il y a autant de temps différents qu'il y a
d'observateurs. En ce sens, le fameux scientifique pensait que chacun
avait son espace temps individuel, appelé univers bloc, qui nous est
donné de toute éternité. «L'espace temps est non temporel, il est
statique, il a toujours été là» explique Klein et «c'est nous,
observateurs, qui suivons dans cet espace temps nos lignes d'univers
et créons l'impression que nous avons que le temps passe». Comme quand
on est dans un train, et qu'on pense que le paysage défile mais, en
fait, c'est notre mouvement qui le fait défiler. Dans ce cas là,
l'impossibilité des voyages dans le temps est lié au fait que notre
trajectoire dans l'espace temps est unidirectionnelle. Mais, comme
chacun a un espace temps propre et que celui-ci dépend de
l'observateur, il est possible en théorie de voyager dans le temps
futur d'autrui. Le temps ne passe pas de la même façon pour tout le
monde. C'est le célèbre paradoxe des jumeaux. L'histoire de deux
jumeaux dont l'un est envoyé dans l'espace dans une navette qui va à
une vitesse proche de celle de la lumière pour revenir sur terre
quelques années après. Dans cette expérience de pensée, à son retour
le voyageur sera plus jeune que son jumeau car, en quelque sorte, il a
voyagé dans le futur de son frère. Plus précisément, en se déplaçant
l'un par rapport à l'autre, les deux temps se désynchroniserait et
l'astronaute aurai vécu (dans le temps de son frère), un temps plus
long."

Etienne Klein,

Vous n'acceptez plus l'univers-bloc, "une des conséquences de la
théorie de la relativité d'Einstein":

http://la.parenthese.pagesperso-orange.fr/questce%20que%20le%20temps.htm
"Finalement, le temps existe-t-il ? (...) Non, il n'existe pas, nous
le parcourons. La vraie structure qui permet de comprendre les
phénomènes physiques, c'est l'espace temps, un univers-bloc, rigide,
non temporalisé, dans lequel le temps n'est pas orienté. Le futur
existe déjà, le passé est encore là. Le temps est donc une illusion
que nous fabriquons en parcourant des trajectoires. (...) Oui, il
existe, nous en sommes prisonniers. Pour le physicien et philosophe
Etienne Klein, le temps existe indépendamment des phénomènes (il
existe quelque chose dans lequel on ne peut pas voyager, dans lequel
on ne peut modifier notre position, on y est prisonnier). C'est ce que
pensent les "présentistes" pour qui l'avenir est fabriqué en
permanence par la fabrication du présent. Le temps serait donc un flux
toujours en mouvement et l'irréversibilité serait présente à toutes
les échelles. L'espace temps est alors vu comme un système dynamique,
pas d'emblée joué, qui se construit au fur et à mesure."

http://philodutemps.free.fr/?tag=klein
Etienne Klein: "Mais ces deux interprétations, univers-bloc et
présentisme, sont loin d'avoir clos le débat. Dans le premier cas,
l'existence même du cours du temps est relativisée, ou bien, selon une
manoeuvre idéaliste assez classique, transformée sans que l'on nous
précise comment en un produit de notre conscience : ce serait
seulement par et pour une conscience que se succéderaient les instants
du monde. De surcroît, l'interprétation de l'univers-bloc ne semble
pas aisément compatible avec l'indéterminisme de la physique quantique
qui, d'une certaine façon, laisse l'avenir ouvert à plusieurs
possibilités. Quand au présentisme, il s'accorde mal avec la théorie
de la relativité restreinte..."

En logique, lorsque l'on n'accepte pas la conséquence, on commence à
douter des axiomes. En logique oui, en relativité restreinte non? Les
postulats d'Einstein de 1905 sont absolument vrais, même si les
conséquences sont absurdes?

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Ahmed Ouahi, Architect

unread,
Nov 1, 2011, 3:21:23 PM11/1/11
to
Sri Yantra
http://www.google.fi/search?q=sri+yantra&hl=fi&biw=1024&bih=595&prmd=imvnsfd&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=zPWvTqirGefa4QTP1rXSAQ&ved=0CCAQsAQ

Sri Yantra
http://www.sriyantraresearch.com/

Sri Yantra
http://www.tantra-kundalini.com/sri-yantra.htm

Drawing the Sri Yantra
http://www.youtube.com/watch?v=KLxPUoaBjQ8

The Sri Yantra, or Yantra of Creation
http://www.cosmiclight.com/sriyantra.htm


--
Ahmed Ouahi, Architect
Bonjour!


"Pentcho Valev" kirjoitti
viestissä:e24cc6d7-82e9-4659...@a12g2000vbz.googlegroups.com...

Pentcho Valev

unread,
Nov 9, 2011, 8:51:44 AM11/9/11
to
http://www-cosmosaf.iap.fr/RELATIVIT%C3%89%20par%20DAMOUR%20Thibault.htm
Thibault Damour: "Considérons deux observateurs, chacun instantanément
au repos par rapport à la Terre, l'un à la surface de la Terre,
l'autre à l'altitude h. Une onde lumineuse est émise vers le haut et
sa fréquence est mesurée à l'altitude h (avec le résultat Wh) et
comparée à la fréquence Wo mesurée à la surface de la Terre. (...)
D'un point de vue plus général, puisque la fréquence d'une raie
spectrale définit une "horloge" à l'échelle atomique, le principe
d'équivalence prédit l'existence d'une dilatation gravitationnelle des
durées lors de la comparaison de deux horloges situées à des niveaux
de potentiel gravitationnel différents."

Thibault Damour,

La dilatation gravitationnelle des durées n'est possible que si la
vitesse de la lumière mesurée par les deux observateurs est la même
(constante), alors que selon la relativité générale la vitesse de la
lumière mesurée par les deux observateurs N'EST PAS LA MÊME:

http://www.speed-light.info/speed_of_light_variable.htm
"Einstein wrote this paper in 1911 in German. It predated the full
formal development of general relativity by about four years. You can
find an English translation of this paper in the Dover book 'The
Principle of Relativity' beginning on page 99; you will find in
section 3 of that paper Einstein's derivation of the variable speed of
light in a gravitational potential, eqn (3). The result is:
c'=c0(1+phi/c^2) where phi is the gravitational potential relative to
the point where the speed of light co is measured......You can find a
more sophisticated derivation later by Einstein (1955) from the full
theory of general relativity in the weak field approximation....For
the 1955 results but not in coordinates see page 93, eqn (6.28):
c(r)=[1+2phi(r)/c^2]c. Namely the 1955 approximation shows a variation
in km/sec twice as much as first predicted in 1911."

http://www.mathpages.com/rr/s6-01/6-01.htm
"Around 1911 Einstein proposed to incorporate gravitation into a
modified version of special relativity by allowing the speed of light
to vary as a scalar from place to place in Euclidean space as a
function of the gravitational potential. This "scalar c field" is
remarkably similar to a simple refractive medium, in which the speed
of light varies as a function of the density. Fermat's principle of
least time can then be applied to define the paths of light rays as
geodesics in the spacetime manifold (as discussed in Section 8.4).
Specifically, Einstein wrote in 1911 that the speed of light at a
place with the gravitational potential phi would be c(1+phi/c^2),
where c is the nominal speed of light in the absence of gravity. In
geometrical units we define c=1, so Einstein's 1911 formula can be
written simply as c'=1+phi. However, this formula for the speed of
light (not to mention this whole approach to gravity) turned out to be
incorrect, as Einstein realized during the years leading up to 1915
and the completion of the general theory. (...) ...we have c_r
=1+2phi, which corresponds to Einstein's 1911 equation, except that we
have a factor of 2 instead of 1 on the potential term."

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

unread,
Nov 11, 2011, 4:22:08 AM11/11/11
to
http://www.rehseis.cnrs.fr/spip.php?article768
Philosophie et physique
Organisé par Alexandre Afriat, Alexis de Saint-Ours, Elie During, en
collaboration avec l’Université de Paris Ouest-Nanterre.
"L'ambition première du groupe de travail « Philosophie et Physique
» (REHSEIS / Université de Paris-Ouest Nanterre) est de réunir un
certain nombre de compétences en histoire et en philosophie de la
physique afin d'aborder des questions susceptibles de résonner avec
des recherches philosophiques transversales concernant, en
particulier, la nature de l'espace et du temps."

Alexandre Afriat, Alexis de Saint-Ours, Elie During,

Le séminaire va bien? "A.N. Whitehead's theory of general relativity"?
Extrêmement actuel et intéressant? Tout le monde est venu écouter
cette histoire renversante? Mais vous tuerez le REHSEIS, Alexandre
Afriat, Alexis de Saint-Ours, Elie During, si vous continuez comme ça
et que d'autres séminaires au sein du REHSEIS sont de même qualité. Le
monde est en crise et l'on cherche à supprimer les institutions
"obsolètes"...

Je vous propose d'inviter Francis Wolff qui, à mon avis, pourrait
restaurer le sens du débat:

http://repensonslepresent.com/
"Loin des pensées classiques et dominantes en Europe sur le présent,
le philosophe Francis Wolff défend la thèse selon laquelle le présent
serait un concept objectif. Sans pour autant se définir comme
présentiste, il use d'arguments sémantiques et logiques pour
s'éloigner à la fois des approches relativistes du temps, et de celles
qui subordonnent le présent à la conscience." [+vidéo]

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

unread,
Nov 19, 2011, 3:54:13 AM11/19/11
to
http://lapulp.fr/feed/
"Le temps, tel que nous le comprenons intuitivement, n'existe pas. Tel
est l'enseignement essentiel des théories de la relativité. Avec
clarté et simplicité, Marc Lachièze-Rey présentera les fondements de
notre vision actuelle de l'Univers."

Bravo, Marc Lachièze-Rey! Thibault Damour enseigne les mêmes
élucubrations mais pas avec clarté et simplicité. Quant à Etienne
Klein, il ne les enseigne plus car les admirateurs disparaîtront trop
vite:

http://archives.lesechos.fr/archives/2004/LesEchos/19077-80-ECH.htm
"Physicien au CEA, professeur et auteur, Etienne Klein s'inquiète des
relations de plus en plus conflictuelles entre la science et la
société. (...) « Je me demande si nous aurons encore des physiciens
dans trente ou quarante ans », remarque ce touche-à-tout aux multiples
centres d'intérêt : la constitution de la matière, le temps, les
relations entre science et philosophie. (...) Etienne Klein n'est pas
optimiste. Selon lui, il se pourrait bien que l'idée de progrès soit
tout bonnement « en train de mourir sous nos yeux »."

http://www3.sympatico.ca/gaston.ringuelet/lepetitprince/chapitre11.html
- Est-ce que tu m'admires vraiment beaucoup ? demanda-t-il au petit
prince.
- Qu'est-ce que signifie admirer ?
- Admirer signifie reconnaître que je suis l'homme le plus beau, le
mieux habillé, le plus riche et le plus intelligent de la planète.
- Mais tu es seul sur ta planète !
- Fais-moi ce plaisir. Admire-moi quand même !

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Ahmed Ouahi, Architect

unread,
Nov 19, 2011, 9:08:32 AM11/19/11
to
***** Tion-Ica-Nif-Sig *****

D'autant mieux en pire encore proprement dit le temps
Plutôt n'y en aurait-il aucunement de signification tant
En aurait-il un certain besoin d'un espace et ce dernier

Juste non plus n'en aurait-il la moindre signification tant
N'y en aurait-il aucunement d'objet voire de sujet dedans
Espace-temps qui non plus n'en aurait-il y en serait-il tant

Signification quoique à la rigueur y en serait-il perçu tant
Juste surface qui en fasse-t-elle aussi plane que pliante
Toute nuance y en rester et subsister espace et le temps

En effet le premier y pourrait-il en avoir trois dimensions
Plutôt quant au temps y en fera-t-il quatrième dimension
En matière aussi immuable que irréversible en tout temps

--
Ahmed Ouahi, Architect
Bonjour!


"Pentcho Valev" kirjoitti
viestissä:4abe87b7-504f-4c7b...@c18g2000yqj.googlegroups.com...

Pentcho Valev

unread,
Nov 28, 2011, 4:12:10 AM11/28/11
to
http://www.rehseis.cnrs.fr/Philosophie_Physique/Jumeaux_Saint-Ours.pdf
Alexis de Saint-Ours: "Par ailleurs, comment se fait-il que
l'accélération soit responsable de l'asymétrie et qu'en même temps
elle n'apparaisse pas dans la différence d'âge entre les deux
protagonistes ? Si l'accélération est la cause, comment se fait-il que
l'effet ne soit proportionnel qu'à T ? (...) Conclusion: Il existe des
versions du paradoxe sans accélérations (...) Il faut qu'il y ait une
asymétrie si l'on veut avoir une ligne d'univers plus longue qu'une
autre mais cette asymétrie peut résulter d'autre chose que de
l'accélération."

Quelle "autre chose"? Selon Einstein (1918), l'accélération du jumeau
voyageur est la seule cause de sa jeunesse (pourquoi n'en discutez-
vous pas?):

http://en.wikisource.org/wiki/Dialog_about_objections_against_the_theory_of_relativity
Dialog about Objections against the Theory of Relativity (1918), by
Albert Einstein
"...according to the special theory of relativity the coordinate
systems K and K' are by no means equivalent systems. Indeed this
theory asserts only the equivalence of all Galilean (unaccelerated)
coordinate systems, that is, coordinate systems relative to which
sufficiently isolated, material points move in straight lines and
uniformly. K is such a coordinate system, but not the system K', that
is accelerated from time to time. Therefore, from the result that
after the motion to and fro the clock U2 is running behind U1, no
contradiction can be constructed against the principles of the theory.
(...) During the partial processes 2 and 4 the clock U1, going at a
velocity v, runs indeed at a slower pace than the resting clock U2.
However, this is more than compensated by a faster pace of U1 during
partial process 3. According to the general theory of relativity, a
clock will go faster the higher the gravitational potential of the
location where it is located, and during partial process 3 U2 happens
to be located at a higher gravitational potential than U1. The
calculation shows that this speeding ahead constitutes exactly twice
as much as the lagging behind during the partial processes 2 and 4.
This consideration completely clears up the paradox that you brought
up."

John Norton confirme la conclusion d'Einstein de 1918 (donc il n'est
pas si facile de résoudre le problème en oubliant l'accélération):

http://www.pitt.edu/~jdnorton/teaching/HPS_0410/chapters/spacetime_tachyon/index.html
John Norton: "Then, at the end of the outward leg, the traveler
abruptly changes motion, accelerating sharply to adopt a new inertial
motion directed back to earth. What comes now is the key part of the
analysis. The effect of the change of motion is to alter completely
the traveler's judgment of simultaneity. The traveler's hypersurfaces
of simultaneity now flip up dramatically. Moments after the turn-
around, when the travelers clock reads just after 2 days, the traveler
will judge the stay-at-home twin's clock to read just after 7 days.
That is, the traveler will judge the stay-at-home twin's clock to have
jumped suddenly from reading 1 day to reading 7 days. This huge jump
puts the stay-at-home twin's clock so far ahead of the traveler's that
it is now possible for the stay-at-home twin's clock to be ahead of
the travelers when they reunite."

Alexis de Saint-Ours, je vous ai référé à l'article de Peter Hayes
mais évidemment vous n'avez rien compris:

http://www.informaworld.com/smpp/content~content=a909857880
Peter Hayes "The Ideology of Relativity: The Case of the Clock
Paradox" : Social Epistemology, Volume 23, Issue 1 January 2009, pages
57-78
"The argument that the prediction of time difference between a moving
and a stationary clock violates the principle of relativity is well
known. Certainly, it must have become known to Einstein, for in 1918
he created a dialogue in which "Kritikus" voiced exactly this
objection (Einstein 1918). In response to this criticism, Einstein
underwent a volte-face, reversing his reasoning in 1905 and 1911. The
sudden change in direction of the moving clock, far from having
unknown effects that needed to be minimised, was now said to provide
the entire explanation for the change. Instead of imagining a moving
clock travelling in a huge polygon or circle to make sudden changes in
direction as insignificant as possible or the journey as smooth as
possible, Einstein imagined an out and back journey. He then explained
that the slow-down in the moving clock occurred during the sudden jolt
when it went into reverse. (...) Given Einsteins argument in 1918, it
seems inescapable that his 1905 prediction of time dilation was not,
in fact, a "peculiar consequence" of his forgoing account of special
relativity (Einstein 1923, 49). When it is also remembered that in
1904 Lorentz deduced the existence of "local time", it is reasonable
to conclude that the prediction that the clocks would end up showing
different times can be reached without entering into Einstein's
reasoning on the special theory at all. The supporters of Einstein,
however, generally maintain that one needs to move beyond the special
theory to the general theory to understand why the times shown by the
clocks would be different. However, as Einstein's prediction preceded
the general theory, this argument is problematic (Lovejoy 1931, 159;
Essen 1971, 14). It has been seen that: (a) in 1911 Einstein
explicitly rules out the ability of the special theory of relativity
to say what happened if the moving clock suddenly changed direction,
and (b) in 1918 Einstein tacitly admitted that his explanation of the
clock paradox in 1905 was incorrect by transforming the polygonal or
circular journey of the moving clock into an out and back journey. If
the general theory is necessary to explain the clock paradox, then
Einstein must have (a) predicted the effects of acceleration in 1905
even though he did not incorporate them into his theory for another
decade, and (b) hidden his intuition by describing a journey that
discounted their significance. (...) There is, nonetheless, some
divergence about how to resolve the clock paradox amongst mainstream
scientists and philosophers who address the issue. The majority
suggest that (a) the general theory is required to resolve the paradox
because like "Kritikus" they have deduced - quite correctly - that it
cannot be explained by the special theory. However, a minority believe
that (b) the paradox can be explained by the special theory because
they have deduced - again quite correctly - that it is incredible to
suppose that only the general theory can explain a prediction
ostensibly arising from the prior special theory. Each deduction,
considered in isolation, is allowable within the mainstream; what is
not permitted is to bring the two of them together to conclude that
( c) neither the special nor the general theory explains time
dilation."

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Pentcho Valev

unread,
Dec 12, 2011, 5:47:24 AM12/12/11
to
http://www.rehseis.cnrs.fr/spip.php?article768
Christophe Bouton, Université Bordeaux 3: "Le but de cette
communication sera s'interroger sur la signification philosophique de
la perte de la notion de « temps universel » induite par la théorie de
la relativité restreinte. Après en avoir rappelé les principaux acquis
(dislocation de la simultanéité, dilatation des durées), on reviendra
sur la tentative bergsonienne pour sauver la notion de « temps
universel », puis on se demandera si l'universalité du temps n'est pas
à chercher plutôt dans des structures invariantes du temps présentes
dans tous les systèmes de références galiléens."

Bravo, Christophe Bouton! Et les postulats de la relativité
restreinte? Le principe de la constance de la vitesse de la lumière?
Vrai? Faux? On reviendra vers le temps universel et les systèmes de
références galiléens sans remplacer le faux principe?

Pentcho Valev
pva...@yahoo.com

Ahmed Ouahi, Architect

unread,
Dec 12, 2011, 7:55:59 AM12/12/11
to
Nassim Haramein - Sacred Geometry & Unified Fields
http://www.youtube.com/watch?v=0Y5bXdx5UrE

Einheitsfeld Theorie 1 / 2
http://www.youtube.com/watch?v=h7r1dKPW2L0&feature=related

Einheitsfeld Theorie 2 / 2
http://www.youtube.com/watch?v=XT_UvyD85Hw&feature=related

--
Ahmed Ouahi, Architect
Bonjour!


"Pentcho Valev" kirjoitti
viestissä:d81a4449-11e4-450f...@w3g2000vbw.googlegroups.com...

Pentcho Valev

unread,
Dec 26, 2011, 2:27:53 AM12/26/11
to
http://www.cairn.info/revue-de-metaphysique-et-de-morale-2011-4-page-435.htm
Francis Wolff: "Différents théoriciens de la physique soutiennent que
le temps n'existe pas, qu'il n'est qu'une illusion due à notre
situation particulière, précaire et imparfaite. À l'opposé, les
philosophes qui acceptent à nouveau de se déclarer métaphysiciens se
remettent à analyser le temps, le temps lui-même et non la manière
dont il nous apparaît, le trop fameux « temps de la conscience ».
C'est de cette situation curieuse que voudrait rendre compte ce numéro
de la Revue de métaphysique et de morale consacré aux « temps physique
et temps métaphysique ». Comment en est-on arrivé là, du point de vue
de la physique et du point de vue de la métaphysique ? Du point de vue
physique, c'est une des conséquences possibles d'une révolution datant
du début du XXe siècle, la théorie de la relativité restreinte, ou
plutôt de sa réinterprétation par Minkowski, dont certains
cosmologistes tirent depuis longtemps la conséquence radicale : le
temps peut disparaître de la théorie physique. C'est ce que rappelle
ci-dessous Marc Lachièze-Rey (« La disparition du temps en relativité
»). Ce qui existe, c'est un espace-temps isotrope dans lequel les
concepts temporels, notamment celui de présent ou de simultanéité,
n'ont plus de sens."

Mais vous aviez déjà publié "La disparition du temps en relativité",
Marc Lachièze-Rey, en basant les élucubrations sur le résultat de
l'expérience de Michelson-Morley:

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/f/fiche-article-la-disparition-du-temps-en-relativite-26042.php
Pour la Science N°397 - novembre 2010: La disparition du temps en
relativité
Marc Lachièze-Rey: "Mais au cours du XIXe siècle, diverses
expériences, et notamment celle de Michelson et Morley, ont convaincu
les physiciens que la vitesse de la lumière dans le vide est
invariante. En particulier, la vitesse de la lumière ne s'ajoute ni ne
se retranche à celle de sa source si celle-ci est en mouvement."

Maintenant vous savez qu'en 1887 l'expérience de Michelson-Morley
confirma, sans équivoque, la vitesse VARIABLE de la lumière prédite
par la théorie de l'émission de Newton (la vitesse de la lumière
s'ajoute et se retranche à celle de sa source si celle-ci est en
mouvement). Mais les élucubrations (le temps n'existe pas etc.)
restent inchangées. Sur quoi les basez vous cette fois, Marc Lachièze-
Rey? Sur l'infaillibilité d'Albert le Divin?

Pentcho Valev a écrit:

Pentcho Valev

unread,
Jan 25, 2012, 9:34:03 AM1/25/12
to
http://dans-le-pli.blogspot.com/2012/01/dislocation-de-la-simultaneite-et.html#!/2012/01/dislocation-de-la-simultaneite-et.html
"Le temps absolu et universel a été détruit. Ce temps newtonien qui
était comme un cadre rassurant pour tout un chacun a été pulvérisé par
Einstein en 1905 avec son foutu article concernant la théorie de la
relativité restreinte. Et oui, il a tout simplement disloqué la
simultanéité. Comment faire maintenant, hein ? Je vous le demande...
Comment vivre sereinement en sachant cela et donc, en étant plus sûr
de rien... Hier, dans les nouveaux locaux de l'université Paris 7,
l'héroïque Christophe Bouton, hégelien patenté, a tenté de trouver une
piste. Lors d'un groupe de travail de Philosophie et Physique, il a
travaillé courageusement à dégager des invariants (une sorte de
reliquat d'absolu) au sein du temps relatif à chaque référentiel. Bel
effort, M. Bouton !"

Christophe Bouton? Une révolution? Oui mais limitée à l'Ordre des
Illuminati pour le moment? Et les zombies? Qu'ils chantent "Divine
Einstein"? Jusqu'à quand? 26 September 2012? Après cette date? Ils
chanteront "Foutu Einstein"? Pourquoi 26 Septembre 2012? Ah, je
comprends maintenant:

http://www.msha.fr/msha/actu/colloque/pages/presentation_time_of_nature.pdf
« Temps de la nature, nature du temps » / « The Time of Nature, The
Nature of Time » Organizers : Christophe Bouton (Bordeaux 3/IUF) et
Philippe Huneman (IHPST/CNRS Paris-I Sorbonne) Research Centers : «
Sciences, Philosophie, Humanités » (SPH, EA 4574, Université de
Bordeaux 1 et de Bordeaux 3) ; « Institut d'Histoire et de Philosophie
des Sciences et des Techniques » (IHPST, UMR 8590, CNRS Université de
Paris-I Panthéon Sorbonne) Programme Committee : Anouk Barberousse
(Université de Lille1/IHPST), Christophe Bouton (Université de
Bordeaux 3/IUF/SPH), Pascal Duris (Université de Bordeaux 1/SPH),
Philippe Huneman (IHPST/ CNRS Paris-I Sorbonne). Place : Bordeaux
Dates : 26, 27, 28 September 2012. (...) Christophe Bouton (Université
de Bordeaux 3/IUF) : "From universal time to local time and back. The
consequences of the theory of relativity on the conception of time"

Pentcho Valev a écrit:
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