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[critique] Fight Club, ou la technique au service de l'art

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nevr...@my-deja.com

unread,
Dec 3, 1999, 3:00:00 AM12/3/99
to

Rien que de repenser à ce film, un sentiment de
malaise renait en moi.

David Fincher, avec son acteur fétiche Brad Pitt
et avec Edward Norton sous sa houlette fait
vraiment ici des merveilles.

Rarement un film m'aura autant bouleversé
et "pris aux tripes". Un film de tous les
superlatifs, qui incontestablement a des qualités
artistiques (être ou ne pas être de l'art,
question à 127 (au compteur actuellement)
réponses...), tant au niveau de la réalisation,
du scénario (adaptation du roman), de
l'éclairage, de la photo, des SFX (bluffants),
des qualités techniques qui laissent pantois
d'admiration. Il est difficile de refermer la
bouche et d'essuyer le filet de..., enfin, de
refermer la bouche, tant on reste contemplatif
devant ce pur chef d'oeuvre.

Film de la décénie, film du siècle, la question
ne se pose pas en ces termes. Mais c'est
certainement un film marquant, qui fera réference
plus encore que ne l'a fait Seven, tant des
innovations scénaristiques et techniques sont
apportées ici; le reste, c'est au spectateur
qu'il appartient de le juger...

A noter Meat Loaf (le chanteur du tube à
succès "anything for love") dans un rôle plutôt
atypique.

[SRELIOPS]

Une ambiance terrible, glauque s'impose à votre
esprit dès le début du film. Le désespoir
insupportable auquel doit faire face le narrateur
de l'histoire (son nom ?), un cadre menant une
vie monotone, dénuée d'intérêt. Un désepoir
dépeint avec une exactitute troublante, voire
dérangeante, la perception de la société par la x-
generation.

Sa seule passion, son mobilier IKEA, dont il
dévore les catalogues comme d'autres fantasment
sur Playboy. C'est par son besoin de posséder,
par son matérialisme qu'il essaie de combler son
vide affectif. Mais rien y fait, il souffre
d'insomnies chroniques et désespère.

C'est par hasard qu'il tombe sur des gens aussi
désorientés que lui, mais que des maladies aussi
diverses qu'étonnantes empêchent de s'intégrer à
la société comme tout un chacun. Cette
découverte, qui le fait réaliser que sa
souffrance n'est pas isolée, et surtout que des
gens souffrent plus encore que lui-même, il va
l'exploiter, s'en repaître. Le tout est dépeint
avec un cynisme rare, un humour noir assez
déstabilisant. L'immersion dans le film étant
totale à ce moment du film, il est trop tard pour
pouvoir prendre du recul; on s'identifie à ce
vautour, ce charognard des grandes villes.

Ses insomnies cessent jusqu'à la rencontre de
Marla, une paumée marginale qui vampirise tout
comme lui la douleur d'autrui. Subitement, il
prend conscience de son hypocrisie, et les faux
semblants ne lui sont plus d'aucune aide.

Lors d'un de ses voyages d'affaire, il fait la
connaissance de Tyler Durden, un personnage sûr
de lui, aux formes athlétiques bref, aux
antipodes de notre chétif et maladroit narrateur.
A eux deux, ils vont former un "fight club", soit
un groupe de cogneurs où le but du jeu est de
cogner sont adversaire. On pourrait au premier
abord ne voir qu'un simple défouloir, mais ce
club est plus que ça; il permet d'aller à contre-
courant des schémas pré-établis de la société
bien-pensante, il permet de se sentir unique. Pas
de paris d'argents, pas de fervents admirateurs,
rien qu'un duel viril entre hommes, qui nous est
décrit presque comme anodin.

Au fur et à mesure que l'histoire prend forme, il
découvre en Tyler un exemple. Avec lui, il se
sent capable de tout et les tabous qu'il a pu
avoir tombent. Il prend conscience de sa
vulnérabilité, de son inadaptation à la vie
moderne. Non, décidément, sa vie passé ne lui
convient pas, et au travers de différents
dialogues que partagent nos deux protagonistes,
le narrateur prend conscience de la futilité de
son existence, et apprend à apprécier le moment
présent. Un discours presque banal de nos jours,
traité bien plus d'une fois, mais il y a là dans
ce film une telle justesse dans le constat dressé
par Fincher, qu'il ne peut que nous toucher. On
se surpend à s'identifier à ce type qui a tout
paumé, qui est bord du gouffre, qui a dépassé
même le stade des questions existentielles. Mais
le narrateur veut passer à l'étape suivante, et
agir pour que ça change. Sa révolte, sa rage
retenue, vont le pousser à renier petit à petit
toutes ses valeurs qu'il avait jusqu'alors.

Un suite un peu plus romancée prend alors le
dessus du film, l'intrigue devient plus vivante.
Mais c'est Tyler Durden qui en fait s'active à
monter un véritable réseau terroriste à travers
tous les USA, sans en avertir le narrateur; le
plan KAOS est mis en chantier, et arrive
rapidement à maturité. Le tout est servi par des
dialogues poignants, saisissants d'authenticité,
mais tellement démoralisants. Si vous vous êtes
un tant soit peu posés les même questions que le
narrateur une fois dans votre vie, sans forcément
arriver aux mêmes conclusions, vous ne pouver pas
faire autrement que faire corps avec lui. Ce qui
le touche, vous touche. Là où il a mal, vous avez
mal.

Fincher, qui aime prendre le spectateur au
dépourvu, nous présente un dévoloppement
inattendu et plutôt rassurant, au vu des actes de
nos deux Che' en puissance; Tyler Durden n'était
que le complexe d'infériorité du narrateur, en
fait totalement schizophrène. On en reste
abarsoudi, mortifiés, et on se repasse en mémoire
toutes les scènes précédentes du film jusqu'à se
dire "ouais, en fait ça colle". Les comportements
excentriques des deux rebelles étant d'un bout à
l'autre complémentaires, la retenue de l'un
correspondant aux excès de l'autre, cette
explication est accepté sans discussion. Le
spectateur essayer de comprendre le pourquoi, le
comment, en parralèle avec le narrateur qui
parraît tout aussi déstabilisé que le spectateur
stupéfait.

La fin, encore plus romancée, se termine sur la
fusion des deux consciences du narrateur, et
devient Tyler en faisant preuve du courage
(folie ?) qu'il a toujours voulu avoir. Si le
dénoument ne tient carrément pas debout quand on
l'analyse (une balle dans la bouche, et il se
relève gaiment), on s'en fiche. La substance
qu'on en tire est bien plus important que tout le
reste. Et le désaroi est total lorsque l'on voit
les buildings s'effondrer dans une scène digne
d'ID4, le narrateur avec Marla (kidnappée entre
temps) à ses côtés, attendant leur mort certaine.

[NIF SPOILERS]

Un conseil : n'allez pas voir ce film si vous
avez eu une mauvaise journée. C'est un film qui
est dur à vivre, difficile à assumer. Il peut
amener à se remettre (pendant un temps, bien
sûr ;-) ) profondément en question.

Eh oui, il peut fortement influencer les
gens... ;-)

Psykotik.
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Juanitox

unread,
Dec 3, 1999, 3:00:00 AM12/3/99
to
Houla mister Nevrotik.

Je n'arrive vraiment pas à comprendre cette absence de discernement
chronique de beaucoup de gens (la majorité?) qui ont vu Fight Club et qui
s'extasient au chef d'oeuvre.
Franchement, il n'y a pas de quoi.
Rapidement, je pense que ce film souffre d'un gros paradoxe : une forme trés
maitrisée et sophistiquée à l'extrème qui fait son petit effet ravageur en
diable, et un fond douteux et schématique, qui vire vers la fin à
l'incohérence malhonnéte.

Fincher a donc décidé de se payer la société de consomation, et il l'attaque
sous sa représentation la plus ostensible : le yuppie, jeune cadre dynamique
conformiste et consommateur faconné par le systéme.
Il lui oppose alors son hérault, le jeune anar anti social cynique et
nihiliste qui casse tout ce qui bouge, à commencer par sa propre tronche.

Premièrement, fincher ne prend aucun recul vis à vis de son sujet (la
critique de la société de consommation) car ces deux figures (le yuppie et
l'anar) sont les deux faces d'un même produit (l'individu), en vertu du
principe universel de l'équilibre de la symétrie sociologique, qui veut
qu'un phénomène donné voit engendré sont inverse quelque part .
Comment dans ce cas, en restant le nez sur le tapis, prétrendre repérer les
fissures autour du plancher ?
Pas possible. Et fincher est loin d'y parvenir. Il ne voit pas la société en
perpective, et ne peut donc pas la mettre en scéne, ni la décortiquer, ni
proposer une alternative.

Deuxièment, fincher désarmorce totalement sa charge nihiliste avec un final
en pretexte schizo happy ending qui nous dit "hé on rigole, c'est pas la
société qui déconne, c'est lui, le mec qui est mal dans sa tête".
Si au moins il avait tenté, pour parvenir un tant soit peu à traiter son
sujet et garder une cohérence à son film, maintenu son point de vue "méchant
pour méchant" jusqu'au bout, en terminant sur un suicide collectif
volontaire et apocalyptique, pour nous dire "voyez les individus que produit
la société : d'un coté le yuppie sans individualité, donc non vivant, de
l'autre l'anar niant l'individualité, donc mort".
Il aurait alors montré l'impasse de la société, à défaut d'en proposer une
solution possible, et l'urgence qu'il y a si on veut s'en sortir, d'en
inventer carrément un autre type.

Mais visiblement, Fincher est loin d'être un penseur.
Il est déja un talenteux esthéticien, il a donc de quoi faire, s'il évite
d'être un peu trop présomptueux dans le chois de ses sujets.

Juanitox :c)


Filou

unread,
Dec 3, 1999, 3:00:00 AM12/3/99
to

Juanitox <juan...@free.fr> a écrit dans le message : raW14.2

> (...), qui vire vers la fin à l'incohérence malhonnéte.

Qu'entends tu par "incohérence malhonnête ? désolé, je comprends pas.

Filou

Juanitox

unread,
Dec 3, 1999, 3:00:00 AM12/3/99
to
Mmh...

Je veux dire que Fincher n'est pas dupe de la manière dont il biaise et
shunte la fin radicale implicite qu'il prévoit virtuellement depuis le début
(il est loin d'être con, quand même). Tout son film méne logiquement à un
final totalement annihilateur et désepéré, voire insupportable.

Mais par une roublardise que je juge malhonnète, et dont les motivations
sont hors film, Fincher rompt la cohérence de son film volontairement, pour
nous balancer un faux fuyant récupérateur à caractére positiviste, dans le
truc du persos schizo qui rate son suicide, et qui est sauvé peu ou prou par
l'amour.
Happy end lamentablement foirée, dans un film noir qui aurait pu être un
intenable et mémorable brulot anti social jusqu'au boutiste.

Dommage.

Juanitox.

Joel Sagnes

unread,
Dec 3, 1999, 3:00:00 AM12/3/99
to

Mmh...

Il n'a peut-être pas eu les mains libres jusqu'au bout.

Attendons donc un éventuel director's cut en DVD.


Joel

Psykotik

unread,
Dec 4, 1999, 3:00:00 AM12/4/99
to
In article <raW14.2$sV7.1...@nnrp2.proxad.net>,

"Juanitox" <juan...@free.fr> wrote:
> Houla mister Nevrotik.
>
> Je n'arrive vraiment pas à comprendre cette absence de discernement
> chronique de beaucoup de gens (la majorité?) qui ont vu Fight Club et
qui
> s'extasient au chef d'oeuvre.
> Franchement, il n'y a pas de quoi.
> Rapidement, je pense que ce film souffre d'un gros paradoxe : une
forme trés
> maitrisée et sophistiquée à l'extrème qui fait son petit effet
ravageur en
> diable, et un fond douteux et schématique, qui vire vers la fin à
> l'incohérence malhonnéte.

Un fond douteux ? Tu trouve que son analyse de la société n'est pas
pertinante ? Il a au contraire totalement saisi les travers et les
conséquences de la société de consomation, et réussi, bel exploit, de
le transposer à l'écran.

> Fincher a donc décidé de se payer la société de consomation, et il
l'attaque
> sous sa représentation la plus ostensible : le yuppie, jeune cadre
dynamique
> conformiste et consommateur faconné par le systéme.
> Il lui oppose alors son hérault, le jeune anar anti social cynique et
> nihiliste qui casse tout ce qui bouge, à commencer par sa propre
tronche.
>
> Premièrement, fincher ne prend aucun recul vis à vis de son sujet (la
> critique de la société de consommation) car ces deux figures (le
yuppie et
> l'anar) sont les deux faces d'un même produit (l'individu), en vertu
du
> principe universel de l'équilibre de la symétrie sociologique, qui
veut
> qu'un phénomène donné voit engendré sont inverse quelque part .
> Comment dans ce cas, en restant le nez sur le tapis, prétrendre
repérer les
> fissures autour du plancher ?
> Pas possible. Et fincher est loin d'y parvenir. Il ne voit pas la
société en
> perpective, et ne peut donc pas la mettre en scéne, ni la
décortiquer, ni
> proposer une alternative.

Je trouve au contraire son constat sur la société particulièrement
réaliste et présenté d'une manière innovante, même s'il est effrayant.

Fincher ne propose pas à un seul moment une alternative au chaos
organisé, soit. Mais ce n'est pas ce qu'il recherche à faire !!! Le
narrateur se rend compte au fil du film qu'aucune solution à son mal de
vivre n'existe. D'où son suicide à la fin, en deux temps : d'abord
psychique (balle dans la bouche), puis physique (explosion de
l'immeuble). On pourrait reprocher à Fincher de ne pas trouver un fin
plus gaie, plus optimiste, mais certainement pas (comme tu dis plus
bas) une plus ravagée encore.

> Deuxièment, fincher désarmorce totalement sa charge nihiliste avec un
final
> en pretexte schizo happy ending qui nous dit "hé on rigole, c'est pas
la
> société qui déconne, c'est lui, le mec qui est mal dans sa tête".
> Si au moins il avait tenté, pour parvenir un tant soit peu à traiter
son
> sujet et garder une cohérence à son film, maintenu son point de
vue "méchant
> pour méchant" jusqu'au bout, en terminant sur un suicide collectif
> volontaire et apocalyptique, pour nous dire "voyez les individus que
produit
> la société : d'un coté le yuppie sans individualité, donc non vivant,
de
> l'autre l'anar niant l'individualité, donc mort".
> Il aurait alors montré l'impasse de la société, à défaut d'en
proposer une
> solution possible, et l'urgence qu'il y a si on veut s'en sortir, d'en
> inventer carrément un autre type.

Cette schizophrénie du narrateur est due à sa frustration. Ses
complexes prennet vie, se concrétisent. Mais il ne faut pas oublier que
c'est la société qui lui crée ses angoissent existencielles, c'est la
société qui est fautive. C'est donc la société qui le rend dingue. La
technique et la science évoluent, mais pas la société elle-même, qui se
retrouve en décalage avec le progrès physique. C'est une des
contradictions qu'on retrouve dans les deux facettes du personnage,
l'un au physique sain, l'autre psychique au sain.

> Mais visiblement, Fincher est loin d'être un penseur.
> Il est déja un talenteux esthéticien, il a donc de quoi faire, s'il
évite
> d'être un peu trop présomptueux dans le chois de ses sujets.

Il est facile de comprendre que ça t'es dérangé, parce que ces réalités
quotidiennes, on aime pas qu'on nous les mette sous le nez. Et encore
plus quand on nous donne pas de solution prête-à-l'emploi...

--

Mark Spencer

unread,
Dec 4, 1999, 3:00:00 AM12/4/99
to

Juanitox a écrit dans le message

>Mmh...
>
>Je veux dire que Fincher n'est pas dupe de la manière dont il biaise et
>shunte la fin radicale implicite qu'il prévoit virtuellement depuis le
début
>(il est loin d'être con, quand même). Tout son film méne logiquement à un
>final totalement annihilateur et désepéré, voire insupportable.


Qui a écrit l'histoire? Sans doute pas Fincher! Ne pas oublier qu'il ne fait
que mettre en scène une histoire qu'il n'a pas écrit... La question est de
savoir si la fin est la même dans le roman!

>Mais par une roublardise que je juge malhonnète, et dont les motivations
>sont hors film, Fincher rompt la cohérence de son film volontairement, pour
>nous balancer un faux fuyant récupérateur à caractére positiviste, dans le
>truc du persos schizo qui rate son suicide, et qui est sauvé peu ou prou
par
>l'amour.
>Happy end lamentablement foirée, dans un film noir qui aurait pu être un
>intenable et mémorable brulot anti social jusqu'au boutiste.


Je ne pense pas que Fincher soit tellement calculateur car il semble me
souvenir que le nombre d'entrée était beaucoup plus important pour Seven
dont la fin est bien plus radicale que pour TFC!!!

>Dommage.
Tant mieux
>Juanitox.
>MArk


Ce n'est sans doute pas un chef d'oeuvre et je pense que Seven était un ton
au-dessus mais j'avoue trouver Fincher relativement passionant car son
cinéma me donne à réfléchir et je ne pense pas que son but soit de nous
apporter des réponses (que de toute façon personne ne possède)... La fin
n'est pas joyeuse ni même optimiste à mon sens! Au contraire, nous montrer
qu'un homme pourrait "péter les plombs" à ce point me paraît plutôt
effrayant!


Psykotik

unread,
Dec 5, 1999, 3:00:00 AM12/5/99
to

> Ce n'est sans doute pas un chef d'oeuvre et je pense que Seven était
> un ton au-dessus mais j'avoue trouver Fincher relativement passionant
> car son cinéma me donne à réfléchir et je ne pense pas que son but
> soit de nous apporter des réponses (que de toute façon personne ne
> possède)... La fin n'est pas joyeuse ni même optimiste à mon sens! Au
> contraire, nous montrer qu'un homme pourrait "péter les plombs" à ce
> point me paraît plutôt effrayant!

Je ne comprends pas; si tu aimes les films qui te font te remettre ne
question, comment peux-tu avoir préféré Seven à Fight Club ? Tu t'es
posé des questions lors de Seven ?

--

deson

unread,
Dec 6, 1999, 3:00:00 AM12/6/99
to

nevr...@my-deja.com a écrit :


. Si vous vous êtes
> un tant soit peu posés les même questions que le
> narrateur une fois dans votre vie, sans forcément
> arriver aux mêmes conclusions, vous ne pouver pas
> faire autrement que faire corps avec lui. Ce qui
> le touche, vous touche. Là où il a mal, vous avez
> mal.

Excellente remarque

> Un conseil : n'allez pas voir ce film si vous
> avez eu une mauvaise journée. C'est un film qui
> est dur à vivre, difficile à assumer. Il peut
> amener à se remettre (pendant un temps, bien
> sûr ;-) ) profondément en question.
>
> Eh oui, il peut fortement influencer les
> gens... ;-)

Effectivement, ca touche juste ou ca fait mal. C'est ca la vraie
violence du film!
J.D.

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