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Le chemin du temple de Ludwig van Zeus

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Lionel Tacchini

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Aug 29, 2014, 9:39:25 AM8/29/14
to
Un ami a posté sur Facebook un commentaire élogieux sur un enregistrement de l'op. 106 de Beethoven. Curieux, j'ai fouillé Spotify pour l'entendre. Dès les premières mesures, j'ai su que je n'allais pas insister. Trop lent. La musique essayait de "dire" des choses qui ne lui allaient pas. Le pianiste, un grand du passé, mettait de la réflexion là où il n'y a pas lieu d'en attendre, des approfondissements là où la musique se veut brillante, déferlante. Ce n'est pas nouveau, depuis que j'ai entendu Schnabel se mélanger les doigts pour jouer le 1er mouvement dans son esprit, je n'en ai pas aimé d'autres, même plus Pollini.

J'avais de la même manière découvert, enfin, le concerto pour violon du même Beethoven, dans un enregistrement couinant mais parlant un langage plus plausible par Kolisch et Leibowitz. Là aussi, la différence est un tempo radicalement différent, bien plus rapide que ceux que l'on nous sert depuis un siècle et sans doute plus longtemps. Je n'avais jamais vraiment aimé ce concerto avant. Et puis, un autre ami a fait publier sur Youtube un enregistrement du 5ème concerto pour piano qui m'a surpris de la même façon, avec le même résultat. Le tempo nettement plus rapide remet cette musique à sa vraie place et elle devient intelligible.

Toute cette musique a été alourdie non pas d'orchestres étendus, de cordes envahissantes et de sonorités d'instruments dits modernes mais d'une attitude révérencielle qui la rend hors sujet. On a voulu l'"Empereur" majestueux, le violon introverti, l'op. 106 approfondi. Foutaises. Dérive d'une philosophie appliquée à ce qui s'en moquait, attirance vers l'embrumé qui donne de l'importance. Qui cherche un sens caché se rend intéressant, puis important. Qui l'écoute se targue d'une culture inexistante, s'imagine entrer dans un secret qui impressionne le non-initié, suscite le désir d'être admis dans le club secret de ceux qui savent comment faire semblant de savoir de manière impressionnante.

Qui cherche la profondeur dans un concerto de Beethoven ne fait que s'inventer un idéal artistique fantasmé. Lorsqu'il voit ses champions de l'interprétation s'amuser du "sucre du printemps" et chanter à table, il se dit avec une indulgence pleine d'espoir qu'ils ont bien arrosé la soirée alors que c'est lui qui, ivre de ses propres désirs idolâtres, titube dans un temple plein d'encens et aussi vide de présence réelle que ceux dédiés naguère à Auguste ou à Zeus.


J'aimerais voir l'"Empereur" ou l'op. 106 joués par une pianiste au regard assassin dans une robe courte. Ça ferait du bien.

Paul & Mick Victor

unread,
Aug 29, 2014, 9:58:06 AM8/29/14
to
Lionel Tacchini, pour notre plus grand plaisir, a tapotᅵ de ses didis
agiles :
> Toute cette musique a ᅵtᅵ alourdie non pas d'orchestres ᅵtendus, de cordes
> envahissantes et de sonoritï¿œs d'instruments dits modernes mais d'une attitude
> rï¿œvï¿œrencielle qui la rend hors sujet. On a voulu l'"Empereur" majestueux, le
> violon introverti, l'op. 106 approfondi. Foutaises. Dï¿œrive d'une philosophie
> appliquᅵe ᅵ ce qui s'en moquait, attirance vers l'embrumᅵ qui donne de
> l'importance. Qui cherche un sens cachᅵ se rend intᅵressant, puis important.
> Qui l'ï¿œcoute se targue d'une culture inexistante, s'imagine entrer dans un
> secret qui impressionne le non-initiᅵ, suscite le dᅵsir d'ᅵtre admis dans le
> club secret de ceux qui savent comment faire semblant de savoir de maniï¿œre
> impressionnante.

Ben, ne t'en dᅵplaise, tu rejoins tout ᅵ fait l'avis de Michel Foucault
dans son texte "L'art vocal bourgeois" extrait des "Mythologies" que
j'avais reproduit voilᅵ quelques jours :

"Cet art est essentiellement signalï¿œtique, il n'a de cesse d'imposer
non l'ï¿œmotion, mais les signes de l'ï¿œmotion."

(...)

"Il semble que l'on touche ici ᅵ une difficultᅵ majeure de l'exᅵcution
musicale : faire surgir la nuance d'une zone interne de la musique, et
ᅵ aucun prix ne l'imposer de l'extᅵrieur comme un signe purement
intellectif : il y a une vᅵritᅵ sensuelle de la musique, vᅵritᅵ
suffisante, qui ne souffre pas la gï¿œne d'une expression. C'est pour
cela que l'interprï¿œtation d'excellents virtuoses laisse si souvent
insatisfait : leur rubato, trop spectaculaire, fruit d'un effort
visible vers la signification, dï¿œtruit un organisme qui contient
scrupuleusement en lui-mï¿œme son propre message. Certains amateurs, ou
mieux encore certains professionnels qui ont su retrouver ce que l'on
pourrait appeler la lettre totale du texte musical, comme Panzï¿œra pour
le chant, ou Lipatti pour le piano, parviennent ᅵ n'ajouter ᅵ la
musique aucune intention. Ils ne s'affairent pas officieusement autour
de chaque dᅵtail, contrairement ᅵ l'art bourgeois, qui est toujours
indiscret. Ils font confiance ᅵ la matiᅵre immᅵdiatement dᅵfinitive de
la musique."

--
Paul & Mick Victor
les grands esprits finissent toujours par se rencontrer

Paul & Mick Victor

unread,
Aug 29, 2014, 10:10:24 AM8/29/14
to
Paul & Mick Victor, pour notre plus grand plaisir, a tapotᅵ de ses
didis agiles :
> Ben, ne t'en dᅵplaise, tu rejoins tout ᅵ fait l'avis de Michel Foucault dans
> son texte "L'art vocal bourgeois" extrait des "Mythologies"

En plus, c'ï¿œtait pas Foucault, mais Roland Barthes.

--
Paul & Mick Victor
Attention ! Un structuraliste peut en cacher un autre !
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MELMOTH

unread,
Aug 29, 2014, 10:46:00 AM8/29/14
to
Ce cher mammifère du nom de Lionel Tacchini nous susurrait, le vendredi
29/08/2014, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout
de même, et dans le message
<399588c0-a78f-411f...@googlegroups.com>, les doux
mélismes suivants :

> Qui cherche la profondeur dans un concerto de Beethoven ne fait que
> s'inventer un idéal artistique fantasmé. Lorsqu'il voit ses champions de
> l'interprétation s'amuser du "sucre du printemps" et chanter à table, il se
> dit avec une indulgence pleine d'espoir qu'ils ont bien arrosé la soirée
> alors que c'est lui qui, ivre de ses propres désirs idolâtres, titube dans un
> temple plein d'encens et aussi vide de présence réelle que ceux dédiés
> naguère à Auguste ou à Zeus.

Tu devrais te *lâcher*, des fois...
Ou alors...Pratiquer le *cri primal* ?...Je suis très sûr que ça te
ferait le plus grand bien...
En ut majeur, ça va de Moi...

--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant

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Julien "Rocco Siffredi" Barma

unread,
Aug 30, 2014, 7:03:16 AM8/30/14
to
Le vendredi 29 août 2014 15:39:25 UTC+2, Lionel Tacchini a écrit :

>
>
>
>
>
>
>
> Qui cherche la profondeur dans un concerto de Beethoven ne fait que s'inventer un idéal artistique fantasmé. Lorsqu'il voit ses champions de l'interprétation s'amuser du "sucre du printemps" et chanter à table, il se dit avec une indulgence pleine d'espoir qu'ils ont bien arrosé la soirée alors que c'est lui qui, ivre de ses propres désirs idolâtres, titube dans un temple plein d'encens et aussi vide de présence réelle que ceux dédiés naguère à Auguste ou à Zeus.


Lionel, tu as surement du entendre parler du phénomène de " Projection"... Perso, je veux bien que tu t'y plaises et complaises mais... je ne peux te laisser devant un public dans lequel je suis au premiére loge ( puisque c'est moi qui est parlé de l'ivresse supposée de deux génies ), dans l'attente d'un éventuel " L'ais je bien descendu ? " de ta part.

Je n' ai aucune indulgence... pourquoi Rostro et Igor nécessiteraient mon indulgence? et surtout pleine d'espoir ! Franchement, Leo, ne crois tu pas que tu "dévisses" sévère et que tu es happé par tes mots?

Mes désirs idolâtres me rendraient ivres ? de bonheur, de subjectivité ? Se connait- on à ce point, mon ami pour qu'à l'emporte pièce, tu puisse déterminer en moi des effets issus de cause ?
Bizarre comme dans un post tu peux dire tout et son contraire ( tu as là, la phrase qui te permettra de faire une saillie... )
Tu pars d'un postulat d'interprétation trop entachée de révérence , d'introversion de sens caché d'ésotérisme... et tu termines par un commentaire, sur mon commentaire , qui est exactement le contraire. Deux grands musiciens, attablés avec une grande soprano, qui échangent des jeux de mots digne de ce forum, et cela d'une voix alourdie par l'alcool, et cette ivresse sympathique, tu me l'attribues symboliquement , comme étant une oration à des Dieux antiques et improbables... ? J'avoue que....
Julien

Lionel Tacchini

unread,
Aug 30, 2014, 7:30:26 AM8/30/14
to
On 30.08.2014 13:03, Julien "Rocco Siffredi" Barma wrote:
> Se connait- on � ce point, mon ami pour qu'� l'emporte pi�ce, tu
> puisse d�terminer en moi des effets issus de cause ?

Aucunement et je n'ai pris le soin ni d'aller voir qui avait post� le
lien ni qui l'avait comment�. Mon propos n'y est pas une r�f�rence
directe. Il n'illustre qu'une attitude bien plus g�n�rale de se chercher
des idoles et de sanctifier des choses qui ne voulaient pas l'�tre et
s'y pr�tent mal.

D�sol� pour les �claboussures.
Quant aux dieus antiques, il y en a autent de modernes.

G�tzend�mmerung.

Julien "Rocco Siffredi" Barma

unread,
Aug 30, 2014, 12:05:42 PM8/30/14
to
Non non, ne sois pas désolé du tout, c'est un échange très amical que j'ai avec toi ( et tout les autres) mais comme c'est moi qui avait parlé de cette vidéo. N'ai aucune gêne pour poster quand tu estimes que j'écris une "connerie" , j'apprends toujours tout de tous... et je n'ai plus aucun couteau entre les dents...je laisse aller...
Amicalement Lionel

Bebert

unread,
Aug 30, 2014, 12:38:01 PM8/30/14
to

"Lionel Tacchini" <lionel....@arcor.de> a �crit dans le message de
news: 399588c0-a78f-411f...@googlegroups.com...
Un ami a post� sur Facebook un commentaire �logieux sur un enregistrement de
l'op. 106 de Beethoven. Curieux, j'ai fouill� Spotify pour l'entendre. D�s
les premi�res mesures, j'ai su que je n'allais pas insister. Trop lent. La
musique essayait de "dire" des choses qui ne lui allaient pas. Le pianiste,
un grand du pass�, mettait de la r�flexion l� o� il n'y a pas lieu d'en
attendre, des approfondissements l� o� la musique se veut brillante,
d�ferlante. Ce n'est pas nouveau, depuis que j'ai entendu Schnabel se
m�langer les doigts pour jouer le 1er mouvement dans son esprit, je n'en ai
pas aim� d'autres, m�me plus Pollini.

J'avais de la m�me mani�re d�couvert, enfin, le concerto pour violon du m�me
Beethoven, dans un enregistrement couinant mais parlant un langage plus
plausible par Kolisch et Leibowitz. L� aussi, la diff�rence est un tempo
radicalement diff�rent, bien plus rapide que ceux que l'on nous sert depuis
un si�cle et sans doute plus longtemps. Je n'avais jamais vraiment aim� ce
concerto avant. Et puis, un autre ami a fait publier sur Youtube un
enregistrement du 5�me concerto pour piano qui m'a surpris de la m�me fa�on,
avec le m�me r�sultat. Le tempo nettement plus rapide remet cette musique �
sa vraie place et elle devient intelligible.

Toute cette musique a �t� alourdie non pas d'orchestres �tendus, de cordes
envahissantes et de sonorit�s d'instruments dits modernes mais d'une
attitude r�v�rencielle qui la rend hors sujet. On a voulu l'"Empereur"
majestueux, le violon introverti, l'op. 106 approfondi. Foutaises. D�rive
d'une philosophie appliqu�e � ce qui s'en moquait, attirance vers l'embrum�
qui donne de l'importance. Qui cherche un sens cach� se rend int�ressant,
puis important. Qui l'�coute se targue d'une culture inexistante, s'imagine
entrer dans un secret qui impressionne le non-initi�, suscite le d�sir
d'�tre admis dans le club secret de ceux qui savent comment faire semblant
de savoir de mani�re impressionnante.

Qui cherche la profondeur dans un concerto de Beethoven ne fait que
s'inventer un id�al artistique fantasm�. Lorsqu'il voit ses champions de
l'interpr�tation s'amuser du "sucre du printemps" et chanter � table, il se
dit avec une indulgence pleine d'espoir qu'ils ont bien arros� la soir�e
alors que c'est lui qui, ivre de ses propres d�sirs idol�tres, titube dans
un temple plein d'encens et aussi vide de pr�sence r�elle que ceux d�di�s
nagu�re � Auguste ou � Zeus.


J'aimerais voir l'"Empereur" ou l'op. 106 jou�s par une pianiste au regard
assassin dans une robe courte. �a ferait du bien.


C'est comme la musique de Mozart, qu'on joue "romantique", j'ai eu la chance
d'avoir Malgoire comme chef pour le Requiem, avec un m�tronome de l'�poque.
Je ne peux plus l'�couter autrement....


DB

unread,
Sep 1, 2014, 8:46:31 AM9/1/14
to
Pour le Cto violon Heifetz avait un tempo tres rapide....Et pour l'Empereur,
Curzon donnait aussi une version assez enflamm�e..........Magnifique!


"Lionel Tacchini" <lionel....@arcor.de> a �crit dans le message de
news: 399588c0-a78f-411f...@googlegroups.com...
Un ami a post� sur Facebook un commentaire �logieux sur un enregistrement de
l'op. 106 de Beethoven. Curieux, j'ai fouill� Spotify pour l'entendre. D�s
les premi�res mesures, j'ai su que je n'allais pas insister. Trop lent. La
musique essayait de "dire" des choses qui ne lui allaient pas. Le pianiste,
un grand du pass�, mettait de la r�flexion l� o� il n'y a pas lieu d'en
attendre, des approfondissements l� o� la musique se veut brillante,
d�ferlante. Ce n'est pas nouveau, depuis que j'ai entendu Schnabel se
m�langer les doigts pour jouer le 1er mouvement dans son esprit, je n'en ai
pas aim� d'autres, m�me plus Pollini.

J'avais de la m�me mani�re d�couvert, enfin, le concerto pour violon du m�me
Beethoven, dans un enregistrement couinant mais parlant un langage plus
plausible par Kolisch et Leibowitz. L� aussi, la diff�rence est un tempo
radicalement diff�rent, bien plus rapide que ceux que l'on nous sert depuis
un si�cle et sans doute plus longtemps. Je n'avais jamais vraiment aim� ce
concerto avant. Et puis, un autre ami a fait publier sur Youtube un
enregistrement du 5�me concerto pour piano qui m'a surpris de la m�me fa�on,
avec le m�me r�sultat. Le tempo nettement plus rapide remet cette musique �
sa vraie place et elle devient intelligible.

Toute cette musique a �t� alourdie non pas d'orchestres �tendus, de cordes
envahissantes et de sonorit�s d'instruments dits modernes mais d'une
attitude r�v�rencielle qui la rend hors sujet. On a voulu l'"Empereur"
majestueux, le violon introverti, l'op. 106 approfondi. Foutaises. D�rive
d'une philosophie appliqu�e � ce qui s'en moquait, attirance vers l'embrum�
qui donne de l'importance. Qui cherche un sens cach� se rend int�ressant,
puis important. Qui l'�coute se targue d'une culture inexistante, s'imagine
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d'�tre admis dans le club secret de ceux qui savent comment faire semblant
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l'interpr�tation s'amuser du "sucre du printemps" et chanter � table, il se
dit avec une indulgence pleine d'espoir qu'ils ont bien arros� la soir�e
alors que c'est lui qui, ivre de ses propres d�sirs idol�tres, titube dans
un temple plein d'encens et aussi vide de pr�sence r�elle que ceux d�di�s
nagu�re � Auguste ou � Zeus.


J'aimerais voir l'"Empereur" ou l'op. 106 jou�s par une pianiste au regard
assassin dans une robe courte. �a ferait du bien.


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DB

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Sep 1, 2014, 8:48:22 AM9/1/14
to
Yuja Wang, par exemple?

"MELMOTH" <th...@free.fr> a ï¿œcrit dans le message de news:
mn.ebe97de82d...@free.fr...
> Ce cher mammifï¿œre du nom de Lionel Tacchini nous susurrait, le vendredi
> 29/08/2014, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de
> mï¿œme, et dans le message
> <399588c0-a78f-411f...@googlegroups.com>, les doux mï¿œlismes
> suivants :
>
>> J'aimerais voir l'"Empereur" ou l'op. 106 jouï¿œs par une pianiste au
>> regard assassin dans une robe courte. ï¿œa ferait du bien.
>
> Prends patience, et attends fï¿œvrier 2015...
> Inauguration de la Philharmonie de la Villette, avec Ma Petite Grimaud ᅵ
> Moi que J'aime et, le lendemain, Lang Lang !...
> Je viens de rᅵᅵcouter le 1er de Brahms par Hᅵlᅵne et Sanderling ("live"
> 1997 Erato)...Tout simplement et melmothï¿œennement remarquable...Une des
> meilleures de Mes #200 versions, assurï¿œment...
>
> --
> Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
> accroï¿œt sa science accroï¿œt sa douleur.
> [Ecclï¿œsiaste, 1-18]
> MELMOTH - souffrant
>


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