On 23.08.2013 13:40, MELMOTH wrote:
> ...ne parle-t-on jamais sur ce forum qui n'en peut mais de
> *Reger*...*Zemlinsky*...*Wellesz*...*Hindemith*...*Dessau*...*Eisler* et
> autres *Toch*...*Krenek*...*Weil*...*Pfitzner*...
> Parceque...Y a pas que Mahler, Schoenberg et Strauss, hein...
>
Puisque je ne saurais �tre victime de ce que je reproche aux autres,
c'est bien �vident, et ne parle moi-m�me jamais des zouaves ci-dessus,
je vais essayer une explication compl�mentaire.
Reger. C'est lourd, Reger, une musique dense qui demande un
investissement que je n'ai jamais pris la peine de faire. Pourtant, il y
a peu, j'avais trouv� un int�r�t certain au d�but de l'une de ses
sonates pour violon et piano. Je m'�tais promis d'y revenir, et puis
j'ai �cout� autre chose. Alors tout ce que j'ai � dire sur Reger est que
j'en ai pleins de CDs � �couter.
Zemlinsky. Le sp�tromantiker par excellence, concurrent malheureux de
Mahler qui apr�s deux symphonies de d�butant a commis quelques pi�ces
orchestrales plus audacieuses mais ... non, finalement, j'ai eu la
flemme de m'y plonger vraiment. Et si j'ai vu la Trag�die Florentine un
soir magique o� on jouait aussi le Barbe Bleue de Bartok, je n'ai �cout�
aucun des ses autres operas.
Les quatuors sont bien, un peu difficile quand m�me, c'est le genre de
musique qu a donn� � Sch�nberg des id�es de tout casser, c'est dire.
Pas �cout� depuis des lustres, les quatuors ... encore un truc laiss�
sur le bord de la route.
Wellesz. Connais pas. Ses symphonies sont sur ma liste de choses �
d�couvrir un jour.
Hindemith. Connais pas non plus, si ce n'est qu'en tant que Bruckn�rien
exceptionnel. Allez, sur la liste. Mathis der Maler ne m'a pas enthousiasm�.
Dessau. Qui c'est �a?
Eisler. Idem.
Toch. Pas capt�. J'ai ses symphonies, j'en ai m�me �cout� deux, il faut
que j'y revienne.
Krenek. La 2�me symphonie est une petite monstruosit� que je n'ai pas
approfondie. Et les deux 1ers quatuors ne m'ont pas impressionn� assez
pour �couter les autres. Cela tombe encore dans cette cat�gorie o� le
romantisme allemand mute en quelque chose d'ardu auquel on ne comprend
plus rien. Je crois me souvenir qu'il s'est inspir� du jazz par la suite.
Weil. Connais pas. Peux pas �tre partout non plus ...
Pfitzner. Sur la liste, lui aussi, avec Wetz et les autres romantiques
allemands conservateurs qui font durer la chose jusqu'au bout, vers 1950.
Tous ces compositeurs sont sur une voie de garage car rien de ce qu'on
lit sur eux ne laisse attendre monts et merveilles ni ne sert de base a
des �volutions ult�rieures (on n'�coute pas Sch�nberg parce que c'est
bien, faut pas exag�rer non plus, c'est juste pour essayer de comprendre).