Ah, mais c'est le jeune Rihm, ça, wild and untamed.
Pas celui qui passe le plus facilement. Quoi que, quand on l'a découvert
comme moi avec "Kein Firmament", on n'en est plus à ça.
Alors je précise quand même que le Rihm mûr est de sonorité beaucoup
moins abrupte et que j'ai très mauvaise conscience de ne pas avoir
entendu tous les quatuors alors que j'avais fait l'achat de la série
complète. D'ailleurs je vais peut-être bien m'y remettre.
Mais son œuvre est conséquente et il y a plein d'autres choses
intéressantes. Il est l'un des compositeurs modernes qui rachètent la
tambouille vide de tous ces subventionnés verbeux qui finiront aux
orties de l'histoire.
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Lionel Tacchini