Richard Hachel a écrit :
> Pauvre Mozart, pauvre Vivaldi...
Cette remarque me fait penser aux commentaires des lecteurs du Parisien
(ou autres feuilles de chou du même niveau) lorsqu'un petit voyou
généralement roumain ou maghrébin vole le porte-monnaie d'une mémé :
"Pauvre France !". La réflexion aurait mérité d'être approfondie. Mais
on patauge ici au niveau du Parisien, mes gueux© ! Essayons de prendre
quelque hauteur et de dépasser ce : "Pauvre Mozart, pauvre Vivaldi",
désespérant de vacuité.
L'avocat du diable ne manquera pas de tomber dans l'évocation bateau du
relativisme culturel. Ce n'est ni honteux, ni idiot de rappeler avec
Montaigne que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage.
J'ai écouté quelquefois des reconstitutions de musique grecque antique
- autant qu'on peut la reconstituer d'après des fragments de partitions
incertaines. D'après ce que j'ai entendu, je ne suis pas sûr que les
Grecs anciens auraient apprécié Mozart ou Vivaldi. Est-ce à dire qu'ils
étaient plus cons que nous ? Je n'ai pas la réponse. Là où je vis
aujourd'hui existe - survit - une musique traditionnelle
particulièrement grinçante, dissonante, incompréhensible et agressive
pour une oreille occidentale. L'octave est divisée en sept degrés
égaux, et, comme dans la plupart des musiques traditionnelles
orientales, l'idée d'harmonie et la notion d'accords n'existent pas.
Les instruments jouent non pas les uns "avec" les autres, mais plutôt
les uns "sur" les autres. On pourrait parler de "musique stratifiée",
chaque instrument rajoutant une couche sonore à l'ensemble. Cinq
minutes, ça va, au-delà, je m'emmerde un peu, et après un quart
d'heure, je tombe en état d'amok, mes pupilles se rétractent et un peu
de mousse blanchâtre apparaît à la commissure de mes lèvres. Mais les
gens d'ici semblent apprécier. En tout cas, ils ne semblent pas
indisposés par ces sonorités crues et cruelles. Est-ce à dire qu'ils
sont plus cons que moi ? Je n'ai pas la réponse. Dans un vieux film,
j'ai oublié lequel, je crois que c'était avec l'équipe des
Branquignols, une délégation de Chinois assistait à un concert
symphonique en France, et tous applaudissaient avec enthousiasme après
que l'orchestre eut fini de s'accorder. Tout ça pour dire qu'une
musique - une oeuvre d'art en général - dont on ne possède pas le code,
la clé, paraît incompréhensible.
Mozart et Vivaldi - "les pauvres" - ont apporté leur pierre à la
musique savante occidentale. Ils sont morts il y a plus de deux
siècles. Après leur disparation, la terre ne s'est pas arrêtée de
tourner, d'autres musiciens ont repris le flambeau, ont continué à
composer, mais ils n'ont pas vu d'intérêt particulier à refaire
sempiternellement du Mozart et du Vivaldi (qui eux-mêmes n'avaient pas
vu d'intérêt particulier à refaire du Josquin des Prés ou du Pérotin).
À partir du matériaux dont ils disposaient - la gamme tempérée - ils
ont fait évoluer l'écriture musicale - généralement par la
transgression des règles - ils ont poussé la tonalité à ses extrêmes
limites. On arrive ainsi au début du XXe siècle, et on ne peut guère
aller plus loin dans ce qu'est capable de proposer la musique tonale
occidentale, si elle veut rester tonale. Alors, que faire ? Dire que la
musique est close, que sa dernière page a été définitivement tournée,
et écouter seulement Mozart, Vivaldi, Debussy et Stravinski - pour les
les plus hardis ? Considérer que l'intérêt de la musique aujourd'hui ne
réside plus dans la création, dans la composition, mais seulement dans
l'interprétation (c'est un peu ce qui se passe, d'ailleurs. Chaque
nouvelle "rentrée musicale" nous apporte son lot de nouvelles
intégrales des symphonies de Beethoven, des Cantates de Bach, on
"dépoussière", et l'on exhume des concertos d'un compositeur oublié du
XVIIe siècle). Demander aux compositeurs de ne composer toujours qu' "à
la manière de", refaire éternellement du Bach, du Haydn, du Mozart, du
Vivaldi, du Wagner, du Ravel ? Un peu désespérant, tout de même.
Faut-il accepter l'idée qu'un système, quel qu'il soit, soit un jour
épuisé, tari, qu'il ait donné tout ce qu'il pouvait donner, comme un
gisement de pétrole ou une mine d'or, et ne puisse plus produire ou
progresser que par degrés infimes, à la marge ? J'avais parlé ici de la
théorie "du mur de droite" de Stephen Jay Gould, qui examinait le
problème non pas en musicien (même s'il possédait une grande culture
musicale), mais en paléontologue. Je reproduis cette magnifique
contribution, c'était en 2013. Elle pose de vraies questions et elle
est infiniment plus riche que ce triste "Pauvre Mozart, pauvre Vivaldi"
:
"... j'ai lu à la file une dizaine de bouquins de Stephen Jay Gould,
grand défenseur de l'évolutionnisme et pourfendeur des thèses
créationnistes qui fleurissent aux USA. Le bonhomme était une mine
d'érudition en matière de paléontologie, de géologie et autres sciences
très au-dessus de mes capacités de compréhension (mais quand je ne
comprends plus, je saute des pages, tralala...), en contrepartie, il
avait un style très agréable, et possédait l'art de la vulgarisation.
Dans son livre "L'éventail du vivant", il énonce une théorie sur
l'évolution et la notion de "progrès" fort intéressante, et d'autant
plus intéressante qu'il ne se contente pas de l'illustrer par des
notions biologiques ou paléontologiques, mais qu'il la transpose à des
tas d'autres domaines, dont le baseball, le trapèze volant, et même la
musique, art dans lequel il semblait loin d'être un néophyte.
L'image utilisée par Gould est facile à comprendre. Il explique que
toute évolution, tout progrès, se déroule entre un "mur de gauche", le
niveau le plus élémentaire des organismes, - la bactérie unicellulaire,
la paramécie, le machin le plus basique -, ou des performances, par
exemple architecturales, sportives ou artistique, (ainsi, pour ma part,
au triple saut ou au saut à la perche, je me situe très près du mur de
gauche, et je ne parle pas de mes neurones), et un "mur de droite", qui
représente la limite de ce que les organismes ou l'humanité peuvent et
pourront atteindre en terme de performances ou de complexité. Car, nous
dit Gould, le progrès n'est pas infini, il y a des limites qu'on ne
franchira jamais, on pourra gagner quelques millièmes, ou quelques
centièmes, voire encore quelques dixièmes de seconde dans le record du
monde du 100 mètres (et chaque gain de fraction de seconde sera de plus
en plus dur et de plus en plus long à obtenir), mais il y a un "mur de
droite" infranchissable, on ne courra jamais le cent mètres en 3
secondes. Et Jay Gould cite un vieux proverbe allemand repris par
Goethe, "Es ist dafür gesorgt, dass die Bäume nicht in den Himmel
wachsen" (Ainsi en ira-t-il, les arbres n'atteindront jamais le ciel).
Je reproduis l'un des passages du livre consacré à la musique, il n'est
pas très optimiste :
[citation]
"Si la science est trop loin du mur de droite pour redouter de tomber
en désuétude, et si les grands artistes interprètes, bien que touchant
presque ce mur de droite, ne sont pas découragés face au minuscule
domaine accessible à leur progrès, il existe en revanche une troisième
catégorie, la création artistique, qui, elle, risque d’être confrontée
à un dramatique dilemme si l’on en vient à adopter une éthique de
l’innovation – déjà très présente aujourd’hui dans la culture
occidentale – qui ne reconnaît de valeur qu’aux créations en rupture
avec les styles académiques.
Supposez que le mile ait été rayé des compétitions olympiques sous
prétexte qu’une centaine de sportifs couvrent régulièrement cette
distance en moins de quatre minutes. Si la création artistique se
trouve soumise à une éthique prônant l’originalité, un sort analogue
risque de guetter la musique classique (et plusieurs autres arts) - un
style nouveau fera la gloire de son inventeur, mais sera rapidement
critiqué chez ses disciples. Cette recherche permanente de la nouveauté
nous garantira, certes, un plaisir constant s’il existe un réservoir
potentiellement infini de styles attendant d’être découverts et
exploités. Mais peut-être le monde n’est-il pas aussi généreux.
Peut-être avons-nous déjà exploré la plupart de ce qu’un auditoire,
même extrêmement averti, estime accessible. Autrement dit, peut-être
avons-nous atteint le mur de droite des styles musicaux qu’un auditoire
intelligent et bienveillant, mais non professionnel, peut supporter
avec compréhension et compassion.
La riposte standard des artistes face aux accusations d’hermétisme
consiste à remettre immédiatement tout contestataire à sa place : «
Voilà bien des reproches de béotien. On a dit la même chose de
Beethoven et de Van Gogh. L’avenir nous rendra justice. La cacophonie
actuelle sera saluée demain comme une grande innovation. » Beethoven
lui-même, à un musicien conservateur qui lui demandait publiquement si
ses quatuors Razoumovski étaient de la musique, répondit : « Ils ne
sont pas pour vous, mais pour une époque à venir. »
D’accord pour certaines oeuvres. Mais cette réponse ne marchera pas
toujours et, en dépit d’antécédents aussi vénérables, n’est pas
au-dessus de la critique. Je pense que l’argument du mur de droite
apporte ici une solution intéressante : étant donné les mécanismes
neurologiques et les limites qu’ils imposent à la compréhension,
peut-être les styles acceptables forment-ils un ensemble fini ?
Peut-être pouvons-nous atteindre là un mur de droite, et, en adhérant à
une éthique d’innovation, empêchons-nous les avant-gardistes, quel que
soit leur talent, de devenir les Mozart du prochain millénaire ?
Je ne vois pas comment résoudre autrement ce que j’appelle le «
problème du virus allemand ». Entre 1685 (année de naissance de Bach et
Haendel) et 1828 (année de la mort de Schubert), le petit monde des
gens de langue allemande nous a donné, en une série ininterrompue,
Bach, Haendel, Haydn, Mozart, Beethoven et Schubert, pour ne citer
qu’eux. Où sont leurs homologues d’aujourd’hui ? Qui, parmi les
compositeurs de cette fin de XXe siècle, alors que la formation
musicale est désormais accessible à des millions de gens à travers la
planète, pourrait égaler l’un de ces génies ?
Je ne peux imaginer qu’un virus musical, aujourd’hui éteint, évoluait
librement dans ce monde germanophone. Peut-on douter qu’il existe
aujourd’hui un nombre bien plus grand de compositeurs possédant un
talent égal, voire supérieur. Que font-ils ? Composent-ils dans des
styles si hermétiques qu’ils ne sont accessibles qu’à une avant-garde
extrêmement réduite de professionnels ? Composent-ils du jazz, ou (Dieu
nous en préserve !) du rock, ou une autre musique ? Je suis certain
qu’ils existent, mais qu’ils sont victimes du mur de droite et de notre
impitoyable éthique de l’innovation.
Je n’ai pas de solution à ce problème. Je ne pense pas, par exemple,
que nous devrions dénicher ces gens et leur faire maîtriser les styles
anciens pour qu’ils composent la dixième symphonie de Beethoven ou un
opéra mozartien sur la tragédie du roi Lear. Je doute fort qu’ils
seraient séduits par une telle perspective. Néanmoins, je suis persuadé
que nous devons regarder ce problème en face et réviser nos idées
conventionnelles sur la nouveauté à tout prix et sur notre capacité à
accéder dans l’avenir à n’importe quel style."
[Fin de citation].
Assez pessimiste, en effet, car si nous avons "déjà exploré la plupart
de ce qu’un auditoire, même extrêmement averti, estime accessible", si,
"étant donné les mécanismes neurologiques et les limites qu’ils
imposent à la compréhension, peut-être les styles acceptables
forment-ils un ensemble fini", c'est le triomphe de la formule de La
Bruyère :" Tout est dit, et l'on vient trop tard depuis plus de sept
mille ans qu'il y a des hommes, et qui pensent. Sur ce qui concerne les
moeurs, le plus beau et le meilleur est enlevé ; l'on ne fait que
glaner après les anciens et les habiles d'entre les modernes." De fait,
ce faux rhum en est l'illustration, il suffit de lire les thèmes de la
plupart des discussions, la musique "classique" semble bien s'être
arrêtée à Stravinski, et encore, dans ses oeuvres tonales, le
dodécaphonisme, le sérialisme, la musique électro-acoustique,
minimaliste ou spectrale n'ayant jamais essaimé dans le grand public et
paraissant au-delà des capacités de compréhension d'un auditoire, "même
extrêmement averti".
Cela dit, si l'on suit le raisonnement de Gould, la malédiction du mur
de droite concerne bien davantage le public, qui paraît avoir atteint
les limites que les mécanismes neurologiques imposent à sa
compréhension, plutôt que les créateurs, qui eux, sont toujours
innovants. Le problème est qu'une forme musicale trop complexe pour
être comprise par le plus grand nombre, une forme qui ne prend pas
souche dans le grand public reste une expérience de laboratoire et n'a
guère qu'un intérêt théorique, essentiellement destiné à des
spécialistes. Décalage entre le matériel génétique, biologique de
l'homme, qui obéit à la loi darwinienne de l'évolution, avec une
progression extrêmement lente, de type mathématique, et le patrimoine
culturel qui suit une progression exponentielle, parce que chaque
génération bénéficie de l'accumulation des connaissances acquises par
les générations précédentes. Nos cerveaux du XXIe siècle ne sont pas
plus performants que celui de Socrate, de Pythagore ou d'Aristote (et
pour beaucoup d'entre nous, ils le sont nettement moins), en revanche
le champ de nos connaissance est infiniment plus large. Trop large,
peut-être, pour nos pauvres crânes d'homo sapiens encore largement
préhistoriques, et retrouvant la magie et les religions ancestrales de
nos aïeux dans beaucoup de phénomènes de la vie quotidienne. Combien de
gens, et je n'en fais pas partie, savent précisément ce qui se passe
dans le four micro-ondes lorsqu'ils appuient sur le bouton "marche" ?
Très peu, sans doute. On sait simplement que l'on appuie sur le bouton,
et que ça chauffe. C'est une opération magique. (Et d'autant plus
magique que, lorsque j'y mets du papier alu, ça fait de jolies
étincelles.)
Le compositeur aujourd'hui se trouve donc en face d'une déchirante
alternative : ou bien composer pour les quelques spécialistes
d'aujourd'hui, chapelles, cénacles d'initiés, et pour les générations
futures, en espérant qu'un jour les cerveaux humain auront suffisamment
mûri et progressé pour comprendre sa musique (mais rien n'est moins
sûr), c'est la réponse de Beethoven à propos des quatuors Razumovsky.
Ou bien composer pour les cerveaux d'aujourd'hui, c'est-à-dire
ressasser de la musique tonale ou modale jusqu'à plus soif, reprendre
les sept notes de la gamme, comme un gamin fait joujou avec ses Légo,
et les combiner autrement, ou plutôt essayer de les combiner autrement,
parce que depuis le temps qu'on les triture, qu'on les juxtapose et
qu'on les superpose, on a dû épuiser à peu près toutes les combinaisons
possibles, mais quel intérêt de refaire ce qui a déjà été fait des
milliers de fois, et certainement mieux qu'on ne fera jamais ?
Difficile de composer quelque chose aujourd'hui sans que ça
n'apparaisse comme un "à la manière de"...
À moins que notre compositeur moderne n'ait une troisième option :
aller se pendre, se jeter par la fenêtre, ou sombrer dans l'alcoolisme,
la drogue, le stupre et la fornication.
Il y a tout de même un point que Stephen Jay Gould n'a pas pris en
compte, et qui, à mon avis, est important : il s'agit du progrès dans
la conception et la facture des instruments. Je ne sais pas si nous
avons atteint en ce domaine la limite du mur de droite (c'est
vraisemblable pour la plupart des instruments de l'orchestre
symphonique, et pour certains, depuis bien longtemps), mais il est
évident (pour moi, du moins) que l'instrument précède la composition,
que l'esprit naît de la matière et non la matière de l'esprit. C'est
parce qu'ils avaient à leur disposition un piano moderne que Chopin ou
Liszt ont écrit leurs oeuvres. S'ils avaient eu un clavecin, leur génie
n'aurait sûrement pas été moins grand, mais ils auraient composé autre
chose que les études, les sonates et les impromptus que nous
connaissons. Si Mozart n'avait connu que la cornemuse et l'harmonica,
il n'aurait sans doute pas écrit Don Giovanni. Il aurait composé des
oeuvres géniales, il n'y a pas de raison, mais pas les mêmes. Des
oeuvres pour cornemuse et harmonica. Les instruments de l'orchestre
symphonique n'ont pas beaucoup évolué depuis le XVIIe siècle, et
l'instrument du premier violon de l'orchestre de Paris n'est pas
différent de celui qu'utilisait Lully (en fait, c'est un Stradivarius).
Mais un nouvel instrument, c'est un nouveau timbre, et un nouveau
timbre, ce sont de nouvelles perspectives sonores qui s'ouvrent, et qui
peuvent engendrer, pourquoi pas, de nouvelles formes. La forme du
"nocturne" moderne en trois parties, telle qu'on la trouve chez Field
et chez Chopin, chez Rachmaninov, Fauré etc. est indissociable du piano
moderne, et n'aurait sans doute jamais existé sans le piano. La
clarinette, le saxophone, le célesta, ont ouvert de nouvelles
perspectives à la musique. Les ondes Martenot, le theremin, l'orgue
Hammond, le synthétiseur, les techniques informatiques, les techniques
d'enregistrement ont permis d'explorer de nouveaux domaines. Les
techniques évoluant désormais à grande vitesse, il est permis d'espérer
que d'innombrables nouveaux instruments vont naître des cerveaux en
ébullition des géniaux loufoques de tout poil, et qu'on verra un jour
un orchestre comme celui qui joue dans un bar dans la Guerre des
étoiles, le premier film, je n'ai pas réussi à retrouver l'image, mais
c'était désopilant.
Et puis, à l'heure de la mondialisation (mais hélas, mondialisation est
plus souvent synonyme d'américanisation que d'échange), l'avenir (et
l'évolution) de la musique classique "savante occidentale", comme dit
la charte, pourrait bien se trouver dans le métissage, la "fusion", les
influences, l'adoption d'éléments issus d'autres cultures, d'autres
musiques. Ce n'est pas nouveau, pour citer les plus célèbres, Messiaen
avait pas mal travaillé sur les rythmes et les chants de l'Inde, et
plus célèbre encore, le Concerto en sol de Ravel ou la Création du
monde de Milhaud doivent beaucoup au jazz.
Voilà. Melmoth ne dira pas que je ne fais pas d'efforts pour alimenter
le forum. Je vous embrasse, mes gueux©, et pour 2016, je vous la
souhaite longue et vigoureuse.
--
Paul & Mick Victor
Père souhaitard