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Re: Café...

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Lionel Tacchini

unread,
Dec 10, 2014, 11:54:41 AM12/10/14
to
On 10.12.2014 17:43, MELMOTH wrote:
> Heifetz <===> Richter...
> Oistrak <===> Gilels...
> Milstein <===> Michelangeli...
>
> Épicétou©...

Çasserarien :-(

--
Lionel Tacchini

MELMOTH

unread,
Dec 10, 2014, 12:42:42 PM12/10/14
to
Ce cher mammifère du nom de Lionel Tacchini nous susurrait, le mercredi
10/12/2014, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout
de même, et dans le message <m69tsg$77l$1...@gwaiyur.mb-net.net>, les doux
mélismes suivants :

> Çasserarien :-(

Parcequ'écouter Bruquenère, ça sert à quelquechose ?...
Jeneposepaslaquestion©...

--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant

Lionel Tacchini

unread,
Dec 10, 2014, 1:18:12 PM12/10/14
to
On 10.12.2014 18:42, MELMOTH wrote:
> Ce cher mammifère du nom de Lionel Tacchini nous susurrait, le mercredi
> 10/12/2014, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de
> même, et dans le message <m69tsg$77l$1...@gwaiyur.mb-net.net>, les doux
> mélismes suivants :
>
>> Çasserarien :-(
>
> Parcequ'écouter Bruquenère, ça sert à quelquechose ?...

J'ai écouté Schönberg aujourd'hui, la 2ème symphonie, la suite op. 29 et
la sérénade cacophonique op. 24.
Il y a des jours comme ça.

> Jeneposepaslaquestion©...

Alors je ne réponds pas.
--
Lionel Tacchini

Marco Blanc

unread,
Dec 12, 2014, 1:36:59 AM12/12/14
to
Lionel Tacchini <lionel....@arcor.de> writes:


> J'ai écouté Schönberg aujourd'hui, la 2ème symphonie, la suite op. 29
> et la sérénade cacophonique op. 24.

Ben moi j'ai écouté/regardé Hatsune Miku (Live party Kansai 2013)...

> Il y a des jours comme ça.

Voui.

--
M.B

MELMOTH

unread,
Dec 12, 2014, 3:00:03 AM12/12/14
to
Ce cher mammifère du nom de Marco Blanc nous susurrait, le vendredi
12/12/2014, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout
de même, et dans le message <874mt12...@mbv.interlud.com>, les doux
mélismes suivants :

> Ben moi j'ai écouté/regardé Hatsune Miku (Live party Kansai 2013)...

À terme, les ordinateurs CRÉERONT musique, littérature, peinture
etoutescesortesdactivité©...Bientôt l'Homme sera immortel (comme Moi
depuis toujours)...Et ce n'est PAS de la science
fiction...Ohnonalors©...
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Jean Toulet

unread,
Dec 12, 2014, 11:27:01 AM12/12/14
to

"MELMOTH" <th...@free.fr> a écrit dans le message de news:
mn.621c7decef...@free.fr...
>
> À terme, les ordinateurs CRÉERONT musique, littérature, peinture
> etoutescesortesdactivité©...Bientôt l'Homme sera immortel (comme Moi
> depuis toujours)...Et ce n'est PAS de la science fiction...Ohnonalors©...
>

Laissons de côté cette question d'immortalité (il y aurait beaucoup à dire
sur le sujet) et restons sur ces ordinateurs "créateurs" de musique.

Je remarque d'abord qu'on n'a pas attendu ce siècle pour faire faire de la
musique à des ordinateurs. Boulez et quelques autres s'y sont essayés, avec
plus ou moins de bonheur et avec les limites des machines de son époque.
C'était tout de même il y a un demi-siècle à peu près.

D'un autre côté, en mettant de côté les chanteurs, tous les musiciens "font"
de la musique a l'aide d'outils que l'on appelle instruments.

D'où la question: l'ordinateur ne peut-il être considéré comme un
instrument, lui aussi, sophistiqué, certes, mais...

Après tout, voilà déjà longtemps qu'on utilise des "outils" sophistiqués en
musique, les synthétiseurs par exemple, et des logiciels d'aide à la
composition qui, avec l'aide de cartes son de haut niveau, produisent des
musiques tout à fait audibles...

Je ne tranche pas, évidemment, mais je peux quand même m'interroger: pour
l'instant, l'ordinateur ne "crée" pas vraiment de la musique, même si les
perfectionnements qui se succèdent peuvent donner cette impression: ils ne
sont que des machines conçues par l'homme s'appuyant sur des logiciels
conçus par l'homme.

Disons que l' homme prend ici un peu plus de distance par rapport à son
instrument, mais qu'il est toujours là...

Quant à imaginer qu'un jour l'ordinateur pourra couper le cordon ombilical
qui l'assujettit à l'homme, c'est une autre histoire qui nous entraînerait
sur la piste brumeuse des robots.

Mais bon, voilà, je pose (et me pose) la question ©

Jazzmicalement,

Jean Toulet - EtN'AiPasLaRéponse


---
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Beber

unread,
Dec 12, 2014, 12:48:47 PM12/12/14
to
"Eric Demeester" <eric.RE...@mailody.org> a écrit dans le message de
news:nv8m8adkuumulvbj7...@4ax.com...
> Bonsoir,
>
> Jean Toulet (Fri, 12 Dec 2014 17:27:50 +0100 -
> fr.rec.arts.musique.classique) :
>
>> D'où la question: l'ordinateur ne peut-il être considéré comme un
>> instrument, lui aussi, sophistiqué, certes, mais...
>
> Il y a quand même une différence entre produire des sons, ce que savent
> faire depuis longtemps, comme tu le soulignes, des dispositifs
> électroniques, et composer des mélodies, éventuellement polyphoniques.
>
>> Je ne tranche pas, évidemment, mais je peux quand même m'interroger: pour
>> l'instant, l'ordinateur ne "crée" pas vraiment de la musique, même si les
>> perfectionnements qui se succèdent peuvent donner cette impression: ils
>> ne
>> sont que des machines conçues par l'homme s'appuyant sur des logiciels
>> conçus par l'homme.
>
> L'ordinateur se base sur des programmes élaborés par des humains, qui
> lui donnent un certain nombre de règles à respecter (gamme chromatique,
> accords, rythmes, etc.). Mais à partir de ces règles de base, il est
> tout à fait envisageable, surtout avec les progrès récents en
> intelligence artificielle, qu'il explore des possibilités au delà de ce
> qui avait été prévu au départ.
>
>> Quant à imaginer qu'un jour l'ordinateur pourra couper le cordon
>> ombilical
>> qui l'assujettit à l'homme, c'est une autre histoire qui nous
>> entraînerait
>> sur la piste brumeuse des robots.
>
> La robotique est un excellent exemple. La recherche actuelle tend à
> doter des robots de capacités d'apprentissage, afin de leur permettre de
> prendre les « bonnes » décisions face à des situations « inconnues »
> (comprendre non prévues lors de leur programmation initiale).
>
> Il ne faut pas perdre de vue que la musique se prête bien à une
> représentation mathématique, et que c'est un domaine dans lequel les
> ordinateurs excellent :)


Je crois que j'en connais un! il n'y en a pas un qui s'appelle Glomann ou
Golmain ou quelque chose comme ça?
B.

Lionel Tacchini

unread,
Dec 12, 2014, 2:05:34 PM12/12/14
to
On 12.12.2014 17:27, Jean Toulet wrote:
>
> "MELMOTH" <th...@free.fr> a écrit dans le message de news:
> mn.621c7decef...@free.fr...
>>
>> À terme, les ordinateurs CRÉERONT musique, littérature, peinture
>> etoutescesortesdactivité©...Bientôt l'Homme sera immortel (comme Moi
>> depuis toujours)...Et ce n'est PAS de la science fiction...Ohnonalors©...
>>
>
> Laissons de côté cette question d'immortalité (il y aurait beaucoup à
> dire sur le sujet) et restons sur ces ordinateurs "créateurs" de musique.

Les ordinateurs créateurs me font moins soucis que la perspective de
"lumières" immortelles esclavagistes.

> D'où la question: l'ordinateur ne peut-il être considéré comme un
> instrument, lui aussi, sophistiqué, certes, mais...

L'instrumentiste lui-même n'est qu'une machine qui apprend à
reconstituer des sons d'après un plan plus ou moins strict et leur donne
une allure que les plus naïfs qualifieront d'"humaine".

Quant au compositeur, ce n'est jamais lui qui fait le chef-d’œuvre.
La culture est dans la sélection.

> Je ne tranche pas, évidemment, mais je peux quand même m'interroger:
> pour l'instant, l'ordinateur ne "crée" pas vraiment de la musique,

Mais si voyons. La machine peut créer, au moins en partie. La création
est un acte primaire, bestial, irréfléchi. La création n'est pas une
valeur, à moins de n'avoir plus que cela à offrir, à moins de n'avoir
d'autre qualité que la différence. Il est des artistes qui, tous les
matins, créent des formes nouvelles.

> Disons que l' homme prend ici un peu plus de distance par rapport à son
> instrument, mais qu'il est toujours là...

L'homme reste présent dans le jugement, dans la sélection, dans la
culture qui est toujours un choix, un rejet de l'inculte. L'outil n'a
pas d'importance.

--
Lionel Tacchini
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